ANNEXE I PLAN D ACTION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ANNEXE I PLAN D ACTION"

Transcription

1 ANNEXE I PLAN D ACTION «Optimiser les dispositifs de Relation d Aide à Distance en Afrique de l Ouest et du Centre» Référence : 12INI208 Bénéficiaire principal : SIS - Association Membre(s) du consortium : AFAFSI - Info Sida , Burkina Faso SWAA Burundi - SOS Téléphone (22) , Burundi Kénédougou Solidarité - Ligne Verte (223) , Mali CéRADIS - Ligne Jaune Info Sida , Bénin Centre Boukoki - Ligne Verte Info Sida 15, Niger Espoir Vie Togo - Ligne Verte Info Sida, Togo ICF-SIS Formation, France Partenaire(s) : CNLS de chaque pays Lieu(x) de réalisation du projet : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Mali, Niger, Togo, France Référence de l appel à projets : 5PC , Renforcement des systèmes de santé

2 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES AFAFSI CéRADIS CIRAD CNLS CRIF CTA DGS ENAH EVT HSH FAQs INPES IST MIS ONUSIDA OPALS PABX PvVIH RAD SIS SSR SWAA TIC UIT UNFPA/FNUAP Association des Femmes Africaines Face au Sida (Burkina Faso) Centre de Réflexions et d Actions pour le Développement Intégré et la Solidarité (Bénin) Consortium International des Dispositifs de Relation d Aide à Distance Conseil National de Lutte Contre le Sida Conseil Régional d Ile-de-France Centre de Traitement Ambulatoire Direction Générale de la Santé (France) European Network of Aids Helpline Espoir Vie Togo Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes Foire aux questions Institut National de Prévention et d Education à la santé Infections Sexuellement Transmissibles Management Information System Programme commun des nations unies sur le VIH Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé Private Automatic Branch exchange Personnes Vivant avec le VIH Relation d Aide à Distance Santé Info Solidarité Santé Sexuelle et Reproductive Society for Women and Aids in Africa / Association pour les femmes africaines contre le sida Technologies de l Information et de la Communication Union Internationale des Télécommunications United Nations Population Fund/Fonds des Nations Unies pour la Population DEFINITION DE LA RELATION D AIDE A DISTANCE (RAD) La RAD est basée sur l utilisation des TIC (téléphone portable et Internet) dans les problématiques de santé notamment sur le VIH/sida et la SSR. Cette relation implique que le «conseiller en santé sexuelle» (l écoutant) tente d aider «l usager» (l appelant) à comprendre et à résoudre les problématiques auxquels il doit faire face. En somme, elle est basée sur la communication entre deux personnes : l appelant exprimant des questions et des besoins et l écoutant proposant des réponses adaptées. La RAD est fondée sur le non-jugement, la confidentialité et l anonymat. Elle repose sur un accès le plus large possible voire universel. Aujourd hui l environnement technologique de nombreux pays en développement entraîne une démocratisation de l usage du téléphone portable, et plus récemment de l outil Internet, en particulier dans les grandes zones urbaines des pays d Afrique avec une grande concentration démographique et un fort segment jeune. Le téléphone mobile représente pour nos partenaires un outil central d information et de prévention permettant un véritable anonymat dans un contexte où le VIH/sida comme la sexualité restent tabou. L utilisation d Internet renforce également le service accessible par téléphone. La RAD est donc aujourd hui un des moyens d «empowerment» des personnes atteintes mais plus largement aussi des populations les plus fragilisées devant le VIH, notamment, parce qu audelà de l urgence de l accès aux traitements ARV, elles demandent aussi des espaces protégés d expression et d information. 2

3 PARTIE I - PRESENTATION DU PORTEUR DE PROJET I. Le porteur de projet Nom de l organisme : SIS Association (SIS) Adresse complète : 190, boulevard de Charonne, Paris Téléphone et adresse mail de l organisme : Téléphone : dbrihi@sis-association.org / ehery@sis-association.org (période 2013) Site internet : Statut juridique de l organisme : (Association / Collectivité territoriale / Etablissement public / Autre) : Association Loi 1901 Date de fondation de l organisme : 23 octobre 1990 Nom et fonction des principaux dirigeants : Nom du Président : M. Gérard DESBORDE Nom du Directeur général : M. Patrice GAUDINEAU Organigramme de l organisme : Nombre de personnels permanents en 2011 : Nombre de salariés : 109 en équivalent temps plein (ETP) : dont contrats aidés : 2 Nombre de bénévoles : 80 en équivalent temps plein (ETP) : Nombre d adhérents : 28 3

4 Nombre de personnels permanents prévus en 2012 : 109 Nom de la personne contact sur le projet : EL GADDARI Abdelhalim Téléphone et adresse mail de la personne contact : Téléphone : +33 (0) Portable : +33 (0) international@sida-info-service.org ou aelgaddari@sis-association.org Historique et principaux secteurs d intervention de l organisme : Créée en 1990, SIS-association (SIS), ONG de service public est le seul acteur français dans la lutte contre le sida dont l activité est centrée sur la RAD. Au niveau européen, l association est la seule à avoir développé autant de compétences et d ingénieries transférables, notamment par l élaboration d un corpus d intervention centré sur l utilisation des nouvelles technologies. Depuis 14 ans, les actions internationales de SIS-Association (SIS International) et de son service de Formation (SIS ICF) ont permis la mise en place de partenariats basés principalement sur une démarche participative dans l élaboration des projets comme dans la faisabilité de l action d abord en Europe à travers la coordination d un réseau européen de lignes d écoute, European Network of Aids Helplines (ENAH) puis dans les pays du Sud. En priorisant l aide à la création et l opérationnalité de lignes d écoute nationales sur le VIH/sida et/ou le renforcement des activités des lignes existantes, le champ d intervention de SIS en Afrique particulièrement, se situe principalement dans la zone Francophone. Rapidement après sa création, les membres et acteurs de SIS ont réagi, par leur mobilisation et leur engagement soutenu, à l absence ou à l insuffisance de réponses adaptées par la société et les pouvoirs publics, et en complémentarité avec les institutions. L action s inscrit dans un double mouvement, en direction de chaque personne concernée -et avec sa plus grande participation- et plus largement vers les populations, en ce qui concerne la prévention et le soin. L éthique et le souci de la compétence accompagnent son activité et son développement. SIS se situe à l interaction de la santé publique et de la santé communautaire, dans le cadre d une mission d intérêt général et d utilité sociale en tant qu institution de droit privé. Dès sa création, SIS a adopté une position d ouverture et une volonté d adaptation aux évolutions de l épidémie, aux besoins des publics, aux nouvelles problématiques de santé publique connexes au sida ainsi que la diversité des publics auxquels ils s adressent (grand public, professionnels, jeunes, détenus, personnes atteintes, etc.). Au titre des objectifs nationaux définis dans le contrat d objectif de la Direction Générale de la Santé (DGS), prorogé par l Institut National de Prévention et d Education à la santé (INPES) autour de l activité principale de SIS, l association s est assignée des missions aussi bien sur le plan nationales qu internationales. Au niveau international, SIS a eu en charge la coordination du réseau européen ENAH, financé par la Commission européenne de 1998 à 2002, lui conférant une expérience dans la gestion des dynamiques de groupe et dans la conciliation. Tous les objectifs assignés au réseau avaient été atteints. SIS souhaite avec ce présent projet répliquer cette expérience avec 6 pays partenaires de l Afrique de l Ouest et du Centre. Il s agit de renforcer et de développer les activités et missions de chacun de leurs dispositifs de RAD ; et donc de les regrouper en collectif africain de dispositifs de RAD. SIS, sous l égide de ONUSIDA a été co-fondateur de SIS Afrique, basée à Dakar et qui regroupe 6 pays parmi les partenaires de ce projet ayant comme mission de favoriser les bonnes pratiques pour le fonctionnement et l établissement de dispositifs nationaux de RAD. Un guide a été même publié par ONUSIDA en décembre SIS Afrique est dans une dynamique d évolution afin de renforcer d abord les activités des pays partenaire tout en instituant une gouvernance partagé. 4

5 Convaincu que la RAD est aujourd hui un des moyens d «empowerment» des personnes atteintes mais plus largement aussi des populations les plus fragilisées devant le VIH, notamment, parce qu audelà de l urgence de l accès aux traitements ARV, elles demandent aussi des espaces protégés d expression et d information ; et guidé par le fait que l environnement technologique de nombreux pays en développement entraîne une démocratisation de l usage du téléphone, et plus récemment de l outil internet. SIS, à travers une collaboration bilatérale avec des associations partenaires organise un transfert de technique et technologie envers ces pays. Ce transfert se fait sous forme de partage d expériences et de suivi supervision active sur le terrain. Le dynamisme de SIS International lui confère toute la légitimité vis-à-vis de ses partenaires. II. Membres du consortium 1 1. Association CéRADIS, Cotonou BÉNIN Adresse : 02 BP 1339 Cotonou - Bénin Responsable de l organisme et personne à contacter : ADJIBADE Nourou ceradis@yahoo.fr Web: Néant Tél/ Fax: (229) / (229) Dispositif de RAD : Ligne Jaune Info Sida La ligne Jaune de CeRADIS a été créée et mise en service le 22 mai 2009 avec le soutien du PNLS et de la Fondation MTN. C est le fruit d un partenariat secteur public-secteur privé- association soutenu techniquement par SIS-France à travers un transfert de compétences et la mise en place d outils programmatiques et performants de gestion et de planification. Ce partenariat avec SIS- France, démarré depuis 2004 à travers le soutien de la plate forme inter associative française ELSA, s est consolidé au fil des années et se cristallise aujourd hui autour du Consortium International des Dispositifs de Relation d Aide à Distance (CIRAD). 2. Association AFAFSI, Ouagadougou BURKINA FASO Adresse : 01 BP 5 Ouagadougou 01 Burkina Faso Responsable de l organisme et personne à contacter : BOYARM Mominata afafsi@fasonet.bf / m_boyarm@yahoo.fr / landryss@yahoo.fr/ Web: Tél/ Fax: (226) Dispositif de RAD : Info Sida La ligne nationale Numéro vert «Info Sida» a été crée en En 2002, le partenariat avec l ONG Plan Burkina et le développement technologique de la téléphonie conduisent le service à couvrir tout le pays à partir des cellulaires (Telmob, Télécel) et du téléphone fixe. Le premier partenariat avec SIS date de En 2007, après la participation à un séminaire de coordonnateurs de dispositifs de relation d aide à distance à Paris, la ligne est passée à un fonctionnement 7 jours sur 7 et 24h sur 24 en semaine sauf les dimanches/jours fériés (jusqu à 18h). En Afrique francophone, la ligne verte du Burkina était la plus avancée en terme de nombre d appels traités, jusqu à la percée de la Ligne Jaune MTN Congo et de la Ligne Jaune de Ceradis au Bénin. 3. Association SWAA, Bujumbura BURUNDI 1 Le consortium est matérialisé par des accords de partenariats individuels 5

6 Adresse : Bujumbura, ROHERO II, Avenue Bututsi n 55 - Burundi Responsable de l organisme et personne à contacter : BARIHUTA Monique swaabdi@spidernet-bi.com / swaabuja@telema.bi Web: Tél/ Fax: / Dispositif de RAD : SOS Téléphone (22) La ligne «SOS» est opérationnelle depuis février La réponse est axée autour des questions liées au VIH/sida, à la santé sexuelle et de la reproduction, mais elle traite également des problématiques soulevées par les violences faites aux femmes. La ligne est intégrée au parcours de prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH suivies à la SWAA. Elle couvre tout le territoire burundais et reçoit également des appels émanant des pays limitrophes. Le partenariat avec SIS date de 2005 dans un processus de renforcement de capacités. Concernant l optimisation entre la ligne «SOS» et la ligne opérée par RNB+, il s agira dans un premier temps, à l occasion de la première mission au Burundi (juin 2013), auprès du partenaire SWAA, d élargir le champ de la mission à une mission état des lieux et diagnostic auprès de la ligne RBP+. La perspective sera, avec l accord des deux acteurs de RAD, d élargir à l équipe RBP+ les activités de renforcement de capacités avec le partenaire principal, la SWAA. Ceci dans un objectif de maximalisation et d intégration de la réponse. 4. Association Kénédougou Solidarité, Sikasso MALI Adresse : BP : 365 Avenue Mamadou Konate Wayerma I Sikasso - Mali Responsable de l organisme et personne à contacter : Dr Younoussa SIDIBE ksolidarite@yahoo.fr / kenesol@kenesol.org Web: Tel/ Fax: (223) Dispositif de RAD : Ligne verte La date de mise en place de la ligne verte à Sikasso est Les appels proviennent le plus souvent des patients suivis dans la file active ; portant sur des informations relatives à la prise des traitements anti rétroviraux et des traitements contre les infections opportunistes, le suivi des rendez vous, et les sollicitations pour des soins à domicile. Les partenaires englobent le Ministère de la Santé du Mali ; le Haut conseil national de lutte contre le Sida; la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du Ministère de la Santé; les associations et organisations de lutte contre les IST/VIH/SIDA au niveau national et local et l'hôpital de Sikasso. L objectif est un passage à l échelle du dispositif de RAD par le transfert de compétences avec SIS. 5. Centre Boukoky / Groupement Initiatives Jeunes opéré par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, Niamey NIGER Adresse : Initiative Jeune BP 2766 Niamey Niger Responsable de l organisme et personne à contacter : SOULEY Jacqueline gabrielattou@yahoo.fr / sallaou2@yahoo.fr Web: Néant Tél/ Fax: (227) / (227) Dispositif de RAD : Ligne Verte info Sida 15 La mise en œuvre du projet de la ligne verte Niger au 1 er décembre 2004 faisait suite à une mission d étude de faisabilité menée Sida Info Service en mars et avril 2003 à partir du projet Initiative Jeune coordonné par le Ministère en charge de la Jeunesse. 6

7 Les rencontres effectuées par SIS avaient permis de mesurer l accueil favorable du projet qui reçoit d emblée des promesses de soutien de la part de partenaires institutionnels notamment le Conseil Supérieur de la Communication. Ce dispositif de téléphonie sociale, à travers l installation et l exploitation d un numéro national gratuit, la tâche d informer, d orienter, d écouter et de soutenir les personnes touchées ou préoccupées par le VIH/SIDA, la santé sexuelle et la santé de la reproduction. 6. Espoir Vie Togo (EVT), Lomé TOGO Adresse : Lomé, 3047, Rue de la bretelle de Klikamé GTA Responsable de l organisme et personne à contacter : Célestine AWIDINA celestineevt@gmail.com Web: Néant Tél/ Fax: (228) (228) Dispositif de RAD : Ligne Verte Info Sida La ligne d information sur le sida et de soutien aux personnes vivant avec le VIH «Sida Info Togo», ouverte en octobre 2004, fonctionnait de 8h à 19h. Cette ligne recevait constamment des appels pour répondre aux nombreuses préoccupations des gens. Cette ligne avait pu exister grâce à la mobilisation d EVT qui avait à l époque sensibiliser des partenaires (dont le Fonds mondial) pour financer le coût des appels pour permettre aux populations d appeler gratuitement ; une nécessité dans un pays où la majorité des habitants subsistent sont dans des situations de vie précaire. En 2008, la ligne avait cessé de fonctionner avec l arrêt du financement du Fonds mondial. A l époque, EVT n était pas partenaire de SIS. C est en 2010 que SIS a été sollicitée pour réactiver la ligne togolaise (car il n existe pas d autres ligne sur la thématique sida/ist au Togo). Une demande de subvention avait même été demandée par SIS au laboratoire GLAXO sans succès. Aujourd hui grâce au CIRAD, une initiative d appui commune avec les autres partenaires pays pourrait permettre de la relancer cette ligne togolaise. 7. SIS Ingénierie Conseil Formation SIS-ICF, Paris, FRANCE Adresse : 190, boulevard de Charonne, Paris Responsable de l organisme et personne à contacter : Béatrice LAURENTIN blaurentin@sis-icf.org Web : Tél/ Fax : SIS-ICF est une filiale de SIS-Réseau au service de la santé et de la solidarité, engagée dans la lutte contre le VIH/sida, les hépatites, pour la santé sexuelle et contre les exclusions. Formateur de l économie sociale et solidaire, SIS-ICF est un organisme de formation pour adultes qui accompagne depuis 20 ans les structures publiques ou privées dans leurs projets de formation. Les formations proposées s adressent à toute personne désireuse d acquérir et/ou d améliorer ses connaissances sur les thématiques : santé, ingénierie, solidarité. 7

8 LA NAISSANCE DU CIRAD Le séminaire de Cotonou a permis de faire le point sur le bilan de SIS Afrique. Une grande partie de l agenda était consacré d ailleurs à ce qui avait (ou pas) fonctionné. Tous les membres présents ont pu s exprimer. Au final, il a été décidé de mettre en place le CIRAD (Consortium International des dispositifs de Relation d Aide à Distance) avec pour objectif dans un premier temps de renforcer les structures membres et dans un deuxième temps de constituer une plateforme permettant à termes de capter des financements dans un but d autonomisation vis-à-vis de SIS et de durabilité. L union faisant la force, la plateforme fonctionnerait avec une présidence tournante (Nourou ADJIBADE, Bénin en est le premier président) tous les ans pour assurer le bon fonctionnement de la plateforme. Tout un ensemble de règles ont été mis en place de manière collégiale. Parmi ces règles, les suivantes : 1. Toutes les structures sont égales en termes de représentation ; 2. Le secrétariat technique est assuré (dans un premier temps) par le service international de SIS ; 3. Dans le cadre d un financement, le porteur d un projet a le devoir de veiller à l utilisation des fonds conformément aux exigences du bailleur ; 4. Les structures bénéficiaires de financement ont le devoir de gérer les fonds conformément aux exigences des bailleurs et d en rendre compte dans les délais prescrits ; 5. En cas de non respect du point 3 et 4 de la présente disposition, le porteur du projet peut en suspendre l exécution et demander le remboursement des financements hors cadre ; 6. Toute structure qui mobilise des fonds dans le cadre du Consortium a l obligation de communiquer de façon transparente les ressources demandées et reçues. En conclusion, il a été privilégié l intérêt pour chaque dispositif partenaire de remplir ses engagements vis-à-vis des populations qui les sollicitent et de leurs partenaires locaux respectifs ; et non plus la constitution d une plateforme centrée essentiellement sur les aspects politiques sans tenir compte des besoins réels de ses membres. PARTIE 2 - PROJET I. Description du projet 1. Présentation du contexte L Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par le VIH dans le monde, et représente plus des deux tiers (67%) de l ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida. Bien que la prévalence du VIH en Afrique de l Ouest et du Centre soit plus faible qu en Afrique australe, la sous région connaît néanmoins plusieurs graves épidémies nationales dans des pays tels que le Burundi (source ONUSIDA). Le VIH/sida a fait ressortir les enjeux de santé liés à la sexualité en montrant comment divers modes de vies selon l âge, l origine géographique, le sexe, l orientation sexuelle entraînaient des comportements dans les pratiques sexuelles renvoyant à différents risques pour la santé. En réaction à la menace du VIH/sida des outils novateurs tels que la RAD ont été élaborés pour pouvoir toucher et informer les publics en matière de prévention (information, sensibilisation) et de prise en charge (écoute, orientation, soutien). C est ainsi qu un des outils majeurs, la RAD, qui avait été 8

9 expérimentée au Nord au début des années 90 par le biais notamment de SIS, a commencé à être développer (avec de faibles moyens et un fort besoin de structuration) par des acteurs de la société civile dans des pays africains. La RAD est «opérationnelle» via les dispositifs d écoute nationaux. Ces dispositifs nationaux, opérés essentiellement par des bénévoles plus ou moins formés, ont prouvé pourtant leur pertinence dans le domaine du VIH. En effet, ils visent à réinvestir le champ de la prévention en favorisant les stratégies individuelles. Ils permettent, également, une promotion de l offre de soins et un renforcement du soutien psychosocial, ainsi qu une meilleure identification des centres de santé et de soins par les populations vulnérables. De plus, la collecte des données en lien avec l évaluation des appels peuvent contribuer à l intérieur d un Observatoire à l adaptation des politiques de prévention et de prise en charge. L expérience des pays africains dans l opérationnalisation de la RAD a montré les limites d une approche strictement centrée sur le VIH, en insistant sur le fait que les problèmes rencontrés en termes de prévention étaient globalement similaires à ceux se posant dans d autres champs liés à la sexualité. En cela l approche globale en terme de santé sexuelle détermine des populations cumulant des vulnérabilités tant au niveau des IST qu au niveau de la santé reproductive. L approche en termes de RAD et de santé sexuelle répond tout à la fois à l émergence de nouveaux problèmes à l instar des épidémies d IST identifiées et permet une démarche globale de santé publique nécessitant la multidisciplinarité d une part et une homogénéité des compétences au niveau des équipes de professionnels de santé d autre part (écoutant-e-s de formation diverse : médecin, psychologue, conseiller..). L espace africain présente une forte disparité vis-à-vis des enjeux de santé sexuelle. Cette situation oblige à redynamiser les énergies et optimiser les moyens d échange d information et de prise en charge au-delà des espaces nationaux. La mise en réseau de ces pays ainsi que l élargissement aux pays candidats, comme le souhaiterait l association EVT au Togo, permet de renforcer la cohésion des réponses apportées aux problématiques de santé sexuelle et reproductive dans des environnements culturels et socio-économiques très divers. Ainsi le présent projet vient renforcer le partenariat entre une ONG française : SIS (via SIS International, le service dédié aux actions internationales, SIS Observatoire le service dédié au recueil et analyse quantitatif et qualitatif des données, SIS ICF, le service prestataire dédié à la Formation ; avec lequel une convention sera signée dans le cadre de ce programme spécifique pour la formation des partenaires aux réalités du terrain) et des associations de la société civile africaine. Piloté depuis Paris par SIS, les activités terrain seront mis en place dés la première année du projet par les sept pays africains de la région Ouest et Centre (Cotonou au Bénin, Ouagadougou au Burkina Faso, Bujumbura au Burundi, Sikasso au Mali, Niamey au Niger, et à partir de la deuxième année, à Lomé au Togo, complétera ce consortium africain des dispositifs de RAD. La première année, des missions exploratoires et de suivi seront effectuées au Togo par les chargés de mission de SIS (voire selon la pertinence un binôme Nord/Sud) afin de poser un diagnostic et de construire une proposition de réactivation avec les acteurs nationaux dont les opérateurs téléphoniques, les structures publiques et les associations. La ligne d information sur le sida et de soutien aux personnes vivant avec le VIH «Sida Info Togo», ouverte en octobre 2004, fonctionnait de 8h à 19h. Cette ligne recevait constamment des appels pour répondre aux nombreuses préoccupations des gens. Cette ligne avait pu exister grâce à la mobilisation d EVT qui avait à l époque sensibiliser des partenaires (dont le Fonds mondial) pour financer le coût des appels pour permettre aux populations d appeler gratuitement ; une nécessité dans un pays où la majorité des habitants subsistent sont dans des situations de vie précaire. En 2008, la ligne avait cessé de fonctionner avec l arrêt du financement du Fonds mondial. A l époque, EVT n était pas partenaire de SIS à l époque. C est en 2010 que SIS a été sollicitée pour réactiver la 9

10 ligne togolaise (car il n existe pas d autres ligne sur la thématique sida/ist au Togo) Une demande de subvention avait même été demandée par SIS au laboratoire GLAXO sans succès. Aujourd hui grâce au CIRAD, une initiative d appui commune avec les autres partenaires pays pourrait permettre de la relancer cette ligne togolaise. La présélection de la proposition du CIRAD par FEI est une excellente nouvelle pour engager les démarches avec des partenaires potentiels dont les opérateurs téléphoniques. Ce projet se construit autour d un environnement favorisé par l implication de divers partenaires du collectif africain dédié à la RAD dont le champ d action, une fois le programme commencé, permettra, le transfert des savoirs et savoir-faire du Nord vers le Sud. La RAD est un outil novateur et complémentaire des autres activités de terrain des associations partenaires. Elle permet entre autres d atteindre des populations vulnérables et également, d optimiser l information sur le contenu des offres de soins des centres de santé favorisant une orientation adaptée. En effet, nombreux sont les travailleurs et travailleuses du sexe à solliciter les dispositifs de RAD. Il s agit d une catégorie où la séroprévalence au VIH est souvent la plus élevée en comparaison de la population générale. Cette population utilise peu les centres de santé de crainte que leur identité ne soit révélée aux autorités publiques. Ce constat est également valable chez les Homme ayant des rapports Sexuels avec d autres Hommes (HSH), puisque là où des lois pénalisent l homosexualité, ils se voient refuser l accès aux services de santé ou hésitent à consulter car ils sont réticents à l idée de divulguer leurs pratiques sexuelles aux prestataires de soins. Ces populations cibles sont potentiellement exposées à certains risques de santé ainsi qu à une vulnérabilité sociale. Dans ce contexte, les populations ont besoin de réassurance quant à la qualité, la confidentialité et le non jugement de la réponse. Solliciter un des nombreux dispositifs de RAD constitue souvent une première étape dans la démarche de volonté de prise en charge. Par une orientation précise, les appelants ou internautes sont dirigés vers les structures adéquates stimulant ainsi les activités des structures œuvrant dans le champ de la SSR et plus spécifiquement celles des partenaires de SIS. Les populations cibles préfèrent souvent une approche communautaire, plus empathique versus une réponse étatique fondée sur un cadre légal restrictif voire répressif. Des supports de communication adaptés à chacune des populations devront être conçus afin de promouvoir le service proposé, son caractère confidentiel, anonyme, et neutre. L accroissement exponentiel de l utilisation de la téléphonie mobile à travers l Afrique en fait un accessoire essentiel dans la vie quotidienne. C est un mode de lien social fortement ancré entre les individus, à la fois en zone urbaine et rurale. L accessibilité du service d aide par téléphone sera renforcée sous peu par Internet par ADSL (grâce au câble Alcatel/Lucent le long du littoral Ouest africain). Les progrès technologiques en télécommunications, comme en témoigne l explosion du marché de la téléphonie mobile des pays en développement optimisent les potentialités d accès à l information dans le respect des principes fondamentaux de la RAD : l anonymat, la confidentialité, le non jugement et la gratuité. Selon l Union Internationale des Télécommunications (UIT), 2,2 milliards d utilisateurs de téléphones mobiles vivaient dans les pays en développement, soit près de 64% du marché mondial. Des 2008, des études révélaient que 300 millions d Africains sub-sahariens possèdent un téléphone portable (sources ONUSIDA). L évolution exponentielle du marché de la téléphonie mobile de manière générale et plus spécifiquement en Afrique entérine l adéquation entre le contexte situationnel d une part et le projet porté par SIS d autre part. Aujourd hui, le téléphone sert de relais d information, de promotion d une prévention adéquate, d orientation et de soutien dans la dynamique thérapeutique. Il offre une nouvelle dimension aux différentes actions menées sur les thématiques de santé sexuelle et reproductive et de lutte contre le VIH/sida. 10

11 Aussi, la création et le renforcement d un dispositif de RAD sont un moyen d établir un Observatoire national sur les problématiques évoquées par les usagers permettant de mieux comprendre l impact de l épidémie au sein de la population. C est une ressource supplémentaire pour les institutions dans la réflexion et la mise en œuvre de la réponse au VIH dans les pays. Une fiche d appel «régionale» est en cours d installation dans les pays partenaires. A l exception du Togo et du Mali, la fiche régionale est désormais disponible dans les dispositifs de RAD qui constitue le CIRAD. Une formation sur la fiche et les logiciels de statistiques doit avoir lieu prochainement. De l évaluation des différents dispositifs de RAD partenaires du présent projet, il ressort que la rétribution des ressources humaines afin d assurer une continuité dans l acquisition des compétences et la sécurisation des équipements sont des problèmes communs. De même, une analyse des utilisateurs de ces dispositifs montrent une fréquentation beaucoup plus masculine (à des proportions de l ordre de 60%) et une progression constante des sollicitations inattendues des populations dite spécifiques et vulnérables (HSH, les professionnel(le)s du sexe, les femmes violentés, les détenus, les adolescents ). Une des grandes leçons apprises dans la mise en œuvre des dispositifs de RAD dans les pays africains révèle que la professionnalisation de ces dispositifs et la mutualisation des pratiques améliore la qualité des réponses nationales aux problématiques VIH et de SSR. C est ainsi que l objet du présent projet est d optimiser, de soutenir la pratique de la RAD dans des pays d Afrique de l Ouest et du Centre en privilégiant une approche participative et fédérative à travers le renforcement du consortium africain des dispositifs de RAD, coordonné durant ce projet par SIS. Cette approche est construite autour de l idée qu en fédérant les compétences et expertises africaines, de fait, générera pour les pays dans lesquels les propositions de mise en place de dispositifs de RAD sont en projet, une attractivité incontestable et une potentialité à la réalisation des dispositifs de relation d aide. Par conséquence, les activités auront une incidence sur les acteurs locaux travaillant avec les dispositifs de RAD nationaux ; optimisant ainsi l offre de prise en charge auprès des populations visées. Historiquement, la majorité des dispositifs de RAD a été créée par la mobilisation des communautés pour répondre aux demandes exprimées par les publics les plus divers. Confrontés rapidement à des impératifs de développement des dispositifs, les promoteurs que sont les ONG africaines ont noués des partenariats bilatéraux avec SIS dont l expertise dans le transfert d ingénierie et de savoir-faire relatif à la RAD sur des thématiques VIH/sida, IST et plus généralement sur la SSR était reconnue en Europe et dans les pays africains. Ainsi, SIS a été sollicité soit pour renforcer leur service de RAD, d information et d orientation sur le VIH/sida et IST déjà existant, soit pour en créer un. Les fondations du consortium africain des dispositifs de RAD reposeront sur une implication directe de l ensemble des partenaires locaux. Cette initiative mettra en exergue l importance de tous les outils des Technologies de l Information et des Communication (TIC) dans la réponse aux problématiques liées au VIH sida, et à la SSR. Le réseau africain des dispositifs de RAD devra harmoniser les compétences des 6 partenaires locaux, de favoriser l échange d expériences et d informations pour une optimisation des réponses apportées aux populations dans la lutte contre le VIH/sida et plus généralement dans les problématiques de SSR. Il s agira également de développer l utilisation d Internet qui connaît une forte évolution dans l ensemble des pays africains. D une manière générale, les TIC représentent une possibilité pour les individus d accéder à des sources d informations favorisant entre autres l épanouissement de la personne. SIS se propose d accompagner tous ses partenaires africains pour faire la promotion de l éducation à la SSR à travers l utilisation d Internet en complémentarité des activités de téléphonie sociale qu ils mettent en œuvre. L'objectif majeur de cette initiative ambitieuse est d offrir aux internautes à l instar des dispositifs de RAD nationaux qu elles opèrent - un espace d information, d orientation, et 11

12 de soutien basé toujours sur la confidentialité, l'anonymat et le non-jugement. Aujourd'hui l'utilisation des TIC dans les questions de santé et de bien être social est t au cœur de nombreux programmes qui ont pour but de toucher les populations les plus larges ; notamment les jeunes éduqués qui sont fortement utilisateurs des TIC. En effet, comme dans toutes les sociétés en mouvement, les jeunes africains sont demandeurs de réponses appropriées à des situations individuelles impactant leurs vies. Les nombreuses sollicitations des internautes africains sur les services en ligne de SIS le démontrent. Le fait de permettre aux dispositifs de RAD d intégrer les outils de réponse par Internet, du chat en direct, de forum. favorise l élargissement des services offerts à la population et ouvre un nouveau canal d information complémentaire de la réponse au téléphone. L objectif est de proposer aux jeunes provenant de multiples horizons, utilisateurs d Internet à des degrés et des fréquences divers, un service plus adapté à leur pratique de la Toile. Ce projet collectif liant les structures d Afrique de l Ouest et du Centre, reconnues pour leur compétence dans la RAD, renforce leur intervention dans les questions de santé sexuelle et de la reproduction en investissant dans le champ des nouvelles formes d expression. Une attention particulière sera portée à la manière de favoriser le genre dans l offre et l accès aux services grâce notamment à une large et adéquate communication du projet. 2. Objectif général Développer et améliorer la qualité de la réponse aux attentes et besoins des populations en général, en particulier les groupes spécifiques et vulnérables d Afrique de l Ouest et du Centre en SSR/VIH à travers les dispositifs nationaux de RAD. 3. Objectifs spécifiques 1. Renforcer les capacités des équipes des dispositifs de RAD des pays d Afrique de l Ouest et du Centre; 2. Fluidifier l accès à l information afin de réduire les inégalités et, a fortiori, les impacts négatifs des problèmes de santé publique émergents en ciblant particulièrement les populations les plus vulnérables d Afrique de l Ouest et du centre; 3. Pérenniser les dispositifs de RAD nationaux en réaffirmant les fondamentaux sur tous les territoires à savoir : gratuité, anonymat, confidentialité et non jugement. Permettre ensuite de regrouper ces dispositifs en plateforme légale pouvant ainsi capter des fonds par un plaidoyer régional commun. Cela passe par un programme de formation complet et un transfert d ingénierie des savoir faire et compétences de SIS vers les partenaires africains constitués en consortium africain des dispositifs de RAD. II. Bénéficiaires Les interventions du présent projet permettront de toucher trois types de bénéficiaires. 1. Bénéficiaires directs La première catégorie qualifiée de bénéficiaires primaires ou cible référentielle est constituée par l ensemble des associations partenaires de SIS promotrices de dispositif de RAD notamment les 6 coordinateurs et tous les écoutants (environ 60) : CéRADIS Cotonou (Bénin) ; AFAFSI Ouagadougou (Burkina Faso) ; SWAA - Bujumbura (Burundi) ; Kénédougou Solidarité - Sikasso 12

13 (Mali) ; Centre Boukoki - Niamey (Niger) ; et EVT Lomé (Togo. Le but final est de former des experts africains (coordinateurs) en RAD capables ensuite de transférer les compétences et connaissances acquises aux écoutants. La capitalisation des expériences et des bonnes pratiques des sept associations permettront de répliquer l expérience dans d autres pays demandeurs. 2. Bénéficiaires indirects La deuxième catégorie est celle des bénéficiaires dits secondaires. Ce sont ceux qui seront touchés par les actions des dispositifs de RAD. Ces bénéficiaires constituent les groupes cibles des dispositifs de RAD nationaux. En sachant bien que de par leur principe de fonctionnement, ces dispositifs sont non stigmatisant et non discriminant par rapport à ces utilisateurs, le présent projet permettra aux acteurs de toucher particulièrement les groupes les plus vulnérables selon le contexte local en privilégiant une approche Droits Humain et une approche Genre. Ainsi les groupes cibles des dispositifs de RAD sont donc, toutes les personnes ayant un questionnement et/ou une problématique en lien direct ou indirect avec leur santé sexuelle auxquels les dispositifs de RAD permettront d apporter une réponse et/ou une orientation efficace. Ce groupe de bénéficiaires comprend : les jeunes, les femmes victimes de violences, les HSH, les victimes de pratiques traditionnelles néfastes (excision par exemple), les professionnel(le)s du sexe, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Le nombre d appels donnant lieu à un entretien varie selon les dispositifs et les moyens dont ils disposent. En 2011, le nombre d entretiens pour les pays qui suivent s élevait à : pour le Bénin, pour le Burkina Faso, pour le Burundi, pour le Niger et 250 pour le Mali. A noter que tous les appels ne peuvent pas être traités faute de moyens : manque de lignes supplémentaires ou d écoutant(e)s par exemple. Enfin les bénéficiaires tertiaires qui sont ceux dont les interventions sont impactées par les résultats du projet. Ce sont : les acteurs locaux à savoir tous les partenaires associatifs dont le champ d action est en lien direct ou indirect avec la SSR, la lutte contre le VIH/sida, la prise en compte des droits des minorités (la société civile) ; les acteurs étatiques (les CNLS, les Ministères de la Santé, de l Action Sociale ). Les autorités publiques telles que le CNLS ministères, disposeront d un outil central à moindre coût pour appréhender les questionnements sur VIH/sida et la santé sexuelle et reproductive et a fortiori, mieux adapter leurs interventions pour y répondre. C est l objectif même de la coalition tripartite. Les associations seront donc également partie prenante. III. Résultats et activités 1. Résultats attendus Au terme des trois ans de mise en œuvre du projet, les résultats suivants sont attendus : - R 1: Le niveau de fonctionnalité et de compétences des dispositifs de RAD partenaires égalisé et homogénéisé ; - R 2 : Les standards de Bonnes Pratiques des dispositifs de RAD partenaires identifiés et capitalisés ; - R 3 : Les dynamiques et les déterminants des utilisateurs des dispositifs de RAD analysés et utilisés par les acteurs locaux dans le but d affiner les politiques de santé publique ; - R 4 : L accessibilité des groupes vulnérables aux informations de qualité, aux services et produits de SSR y compris le VIH amélioré ; - R 5 : Le consortium africain des dispositifs de RAD (avec le soutien de SIS) positionné comme le pôle central de ressources et d appuis africain sur des problématiques de santé publique 13

14 et plus spécifiquement sur la SSR/VIH et les thématiques connexes soutenant les initiatives locales ; - R 6 : Un appui pour le fonctionnement des dispositifs de RAD des associations partenaires assuré. Pour garantir l atteinte des résultats, la méthodologie adoptée privilégie trois 3 axes de travail qui sont : 1) le travail de la RAD sur le VIH/sida par les pays africains grâce à l expertise et au transfert de compétences de SIS sera prolongé et renforcé grâce au consortium africain des dispositifs de RAD dans l objectif d apporter des réponses adaptés et efficientes aux pays candidats ; 2) la communication et le councelling auprès des populations les plus vulnérables selon une approche globale de la SSR. Les enjeux autour des différences de genres, d orientation sexuelle et d origine géographique seront plus particulièrement mis en avant grâce à des programmes de formation et des sensibilisations adaptés à chaque contexte ; 3) la mise en exergue des rôles d expertise, d Observatoire sur les processus menant à des inégalités entre les différentes populations vis à vis du sida, des IST, des violences et contraintes faîtes envers les femmes, de formalisation et de diffusion des meilleures pratiques professionnelles pour intervenir auprès des publics vulnérables. Aussi, l approche participative visant à s assurer d une part, l adhésion des bénéficiaires que sont les partenaires et d autre part, l adéquation des activités avec leurs besoins sera promue à tous les niveaux de la mise en œuvre. Un séminaire organisé par SIS à Cotonou a eu lieu les 2, 3 et 4 juillet Il a réunit les dirigeants de 4 des 6 pays partenaires de SIS (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Niger). Il a permis entre autres de valider les activités à mettre en place dans le cadre de ce projet et les modalités de fonctionnement du collectif africain qui fonctionnera sous la coordination de SIS (CIRAD). Enfin, le fondement de la pratique de la RAD repose sur la promotion d une approche Droits Humains garantissant un égal accès des populations cibles aux services des dispositifs sans distinction de genre, de religion, de position sociale. Cette approche guidera la mise en œuvre des activités du projet et fera l objet une fois de plus d un programme de formation adaptée. 2. Activités prévues et moyens nécessaires Résultat 1 : Le niveau de fonctionnalité des dispositifs de RAD partenaires égalisé et homogénéisé Principales activités prévues : - Activité 1 : Mise en place des rencontres entre les coordinateurs et formation de ces coordinateurs de dispositifs (et des écoutants par extension) Des sessions de formations initiales et continues seront organisées. Ces sessions seront facilitées par SIS- ICF. Il s agira de former les coordinateurs, qui eux, formeront à leur tour les écoutants. Axées sur une optimisation des compétences et connaissances dans la RAD, ces formations sont également destinées à évoluer en fonction des attentes et besoins énoncés par les partenaires africains. La qualité de la réponse apportée à la population sur des questions thématiques précises (IST VIH/sida exclusion discrimination prévention) reste l axe priorisé par les formations. 14

15 La formation à la RAD doit permettre : - d avoir une meilleure maîtrise des techniques de la RAD au téléphone (et Internet grâce à ce programme) afin de répondre efficacement aux demandes des différents publics ; - de savoir aborder les questions de la prévention des risques sexuels, de l intérêt du test de dépistage, de la sexualité des personnes séronégatives et séropositives en les restituant dans une réflexion globale sur la sexualité ; - de savoir aborder la sexualité sans crainte ni tabou ; - d accompagner des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH), ou malade et/ou en difficulté psychologique ainsi que leurs proches ; - de pouvoir donner des informations de base en santé publique ou sur l infection à VIH et des IST aux personnes atteintes et à leur entourage ; - de connaître les personnes et les structures relais afin d orienter les appelants et favoriser l accès à l information et aux soins dans une démarche de prise en charge globale ; - de s engager à actualiser leurs connaissances acquises. Les sessions de formation auront lieu tous les quatre mois dans chaque pays partenaire. Par ailleurs, il s agira d élaborer à l issue de ce cursus de formation un référentiel de formation adapté au contexte régional La pratique de la RAD mobilise chez l écoutant quatre grands domaines de compétences : la gestion de l entretien, la gestion de l information, la participation active à la restitution et le travail d équipe. Le Référentiel de Formation traduit ces compétences en objectifs de formation. C est un outil conçu pour optimiser la place de la formation dans le Service. Il s agira de susciter le débat entre les formateurs de SIS-ICF, de l ensemble des coordinateurs du consortium africain des dispositifs de RAD et des responsables de ces dispositifs pour aboutir à des objectifs de formation reflétant les besoins des écoutants des dispositifs de RAD et qui seront compilés dans un document. Afin de renforcer la transversalité et le partage des expériences et compétences, SIS formalisera des rencontres et des liens d échanges à l occasion desquels les différentes structures africaines partenaires pourront échanger sur les bonnes pratiques, les initiatives menées (et leur bilan), les volontés et perspectives d évolution, les difficultés rencontrées et modes opératoires pour y pallier. Ces rencontres permettent également des échanges d information, d élaboration commune de stratégies de fonctionnement et de développement du collectif, notamment par l animation d ateliers et par des rencontres avec les acteurs locaux et nationaux du champ de la SSR. Trois rencontres par an sont prévues et auront lieu lors des sessions de formation (pour économiser sur les billets d avion) dans tous les pays (processus tournant). Ces rencontres permettront entre autres : - La détermination des standards de Bonnes Pratiques Des groupes de travail se constitueront pendant deux jours lors des rencontres entre les coordinateurs (autrement dit en marge des sessions de formation). L objectif à terme est la réalisation d au moins deux cahiers thématiques (guides) recommandant entre autres les bonnes pratiques d intervention de la RAD issues de la confrontation des expériences des partenaires. Une autre thématique en fonction du besoin du moment (et qui devra faire l unanimité) pourra être traitée durant ce programme. Activité 2 : Appui logistique (Téléphonie, Informatique, Internet, logiciels ) Un matériel informatique et d écoute seront fournis à chaque dispositif de RAD. Ce matériel spécifique à une plateforme d écoute comprendra des ordinateurs, des postes de téléphone, des connexions réseau, des casques individuels d écoute, la mise à jour de la Fiche d appels informatisée 15

16 Les dispositifs actuels disposent de matériels plus ou moins adaptés à leurs besoins et ont un accès plus ou moins sécurisé à Internet. Toutes les structures ne disposent pas d un contrat de maintenance pour l équipement du matériel informatique et de téléphonie. La sur utilisation peut parfois endommager les postes de téléphones. De même que les pannes de courant à répétitions peuvent altérer le matériel informatique. Ou encore, pour minimiser les défaillances dues à la chaleur, certaine salle d écoute doivent être équipées de la climatisation. Ce projet doit tout mettre en œuvre pour éviter des pannes trop fréquentes et assurer un confort technique maximum qui contribue incontestablement à l efficacité du dispositif de RAD. Un budget annuel pour l achat de ce matériel est donc indispensable pour chaque structure. Cette activité permettra en autres : - le développement d un outil d aide à la réponse et de sa remise à jour ; Il s agira en effet de développer des Foires Aux Questions (FAQs) ou fiches thématiques spécifiques pays et des annuaires de référencement vers les structures spécialisées SSR/VIH. Les FAQs (créées et/ou adaptées par un médecin ou un référent) compileront un ensemble de réponses à des questions fréquemment posées par les utilisateurs des dispositifs. Ils visent à harmoniser les réponses des écoutants et faciliter ainsi leur travail. Il devra être constamment à jour. SIS mettra à disposition sa fiche d aide à la réponse que les 6 partenaires adapteront selon la réalité de leur terrain. Les personnels soignants travaillant en partenariat avec chacune des structures pourront valider toutes informations nouvelles dans la fiche d aide à la réponse. - le développement, l installation et l utilisation de la fiche d appel (informatisée) commune. La Fiche d appel est l outil permettant d assurer la restitution des appels reçus sur les différents services partenaires de SIS en termes de contenu. Les données ainsi recueillies constituent une source considérable d information sur les connaissances, les comportements, les pratiques et le vécu du public dans le domaine du VIH/sida, des IST et plus largement de la SSR. C est à partir de ces données que seront réalisés, une fois les équipes renforcées, les rapports d activité, les études et les évaluations pour les financeurs, partenaires et autres acteurs œuvrant dans les mêmes domaines. Cette fiche devra être sans cesse développée en fonction des besoins exprimés. - le développement des outils Internet L apport de la technologie de pointe, facilité par SIS, permet aux dispositifs de RAD de passer à la vitesse supérieure en matière technique, logistique et de savoir faire sur la base d échanges (formations, stages ) au sein du collectif africain Résultat 2: Les standards de Bonnes Pratiques des dispositifs de RAD partenaires identifiés et capitalisés Principales activités prévues : - Activité 3: Mise en place de stages Sud/Sud La mise en exergue des compétences converge vers une bilatéralité des savoirs et des savoir-faire. Cette mutualisation des expériences s expérimente également par un transfert et un partage effectif des connaissances. Pour ce faire, SIS se propose de mettre en place un programme d échanges de personnel inter associatif. Il concernera 36 écoutants (6 par structure). Le principe consiste à envoyer une personne ressource identifiée de l une des structures partenaires participer à un programme actif d une des autres associations. - Activité 4: Organisation d un colloque sur la RAD et les problématiques de Santé publique en Afrique en fin de projet. En fin de projet, un colloque aura lieu à Paris. Ce colloque reprendra tous les résultats obtenus lors de ce projet. Il réunira l ensemble des coordinateurs et des dirigeants des pays partenaires qui 16

17 interviendront dans les panels. Les partenaires institutionnels et associatifs français et internationaux de SIS seront conviés, sous l égide de FEI. Le programme du colloque, et autres documents annexes, commencera à être élaboré à mi parcours et devra être finalisé la dernière année. Le maquettiste de SIS sera mobilisé pour cette tâche. Un budget sera alloué pour la réussite de cette activité. Le lieu envisagé permet de pouvoir inviter les bailleurs comme FEI, Mairie de Paris, mais également les institutions nationales françaises comme le MAEE, ministère de la Santé, internationales comme Unesco et les associations françaises comme la plateforme ELSA et Coordination Sud. Ceci en vue d optimiser les liens au sein des réseaux et d assurer une couverture média élargie. Enfin, la Mairie de Paris est prête à mettre à disposition une salle de colloque à l Hôtel de Ville. - Activités 5: Soutenir les équipes des écoutants en favorisant la pratique de la régulation. La «régulation» consiste à un échange entre les écoutants avec un psychologue extérieur au service sur les limites de leurs capacités à répondre (le vécu dans la pratique au téléphone). Elle constitue un élément de réponse au «burn out» et ne doit pas être sous estimée car le rôle des écoutants est difficile pour au moins deux raisons principales : le manque de résultat réel du travail d écoute et la frustration de ne pas avoir de suivi avec les appelants. Cette activité est indispensable et doit se faire deux fois par mois. Cette activité sera menée par la structure partenaire qui dispose de personnes ressources localement. Pour l instant, il n existe pas de psychologue référent faute de moyens financiers. Jusqu à présent, en guise de «régulation», les écoutants organisent entre eux des réunions pour parler des appels difficiles notamment. Il est nécessaire d apporter une aide extérieur en accompagnant tous les écoutants avec un cadre adapté pour faciliter leur travail quotidien. C est le rôle d un psychologue. Résultat 3 : Les dynamiques et les déterminants des utilisateurs des dispositifs de RAD analysés et utilisés par les acteurs locaux dans le but d affiner les politiques de santé publique. Principales activités prévues : - Activité 6: Mise en place et renforcement d un Observatoire africain hébergé par SIS (le temps du projet). L Observatoire du consortium africain des dispositifs de RAD fournira ainsi des études clés relatives aux attentes et demandes émanant des populations directement concernées et permettra aux associations et aux autorités publiques de disposer d un outil central à moindre coût pour appréhender certains questionnements en lien avec les thématiques étudiées et, a fortiori, mieux pouvoir y répondre. L approche régionale a pour but aussi de renforcer la performance et surtout l ancrage et la reconnaissance des dispositifs de RAD des partenaires comme un outil indispensable et particulièrement adapté dans les réponses nationales. Les données recueillis par l Observatoire africain proviendront des différents Observatoires nationaux membres. En effet, chaque association partenaire collecte, par le biais de fiches informatisées, les données précises recueillies dans le cadre des entretiens. La rétrocession de ces informations sert de base analytique pour alimenter des études réalisées à partir de données probantes et efficientes, sur des thématiques précises telles que le VIH/sida, les IST, les discriminations, les exclusions, les violences faites aux femmes. Le traitement des données permet donc de disposer d informations sur les questionnements des populations usagère des dispositifs de RAD. Les statistiques des appels sont un indicateur de la performance du service. Les Observatoires nationaux auront également un rôle de veille sanitaire en faisant remonter des dysfonctionnements des structures de lutte contre le sida. Par exemple, il arrive que des usagers 17

18 appellent pour signaler le non-approvisionnement des ARV dans certains centres de soin. D autres le font pour se plaindre de la qualité des services de centres de dépistages ou de la prise en charge sur des sites spécifiques. Cet apport contribue aux mieux- être des populations. C est une sorte de «baromètre» de la réponse au sida. Elles fournissent aux CNLS l information pour repérer les faiblesses des dispositifs de réponses nationales et les améliorer. Pour mener à bien cette activité et la renforcer dans la qualité, l expertise de la responsable de SIS Observatoire (de SIS) sera mobilisée pendant 1/5 de son temps de travail durant tout le programme. Jusqu à présent il n existe aucun Observatoire performant parmi nos partenaires. La mise en place de la fiche régionale accompagnée d une formation (par la responsable Observatoire de SIS) sur les logiciels d analyse des données recueillies va permettre à toutes les structures partenaires de se professionnaliser et de communiquer sur les attentes et besoins des personnes qui les sollicitent. Des conduites d enquêtes thématiques à travers les dispositifs de RAD des pays partenaires pourront se faire. Mise en place de 11 enquêtes thématiques menées via les dispositifs de RAD des six pays partenaires afin de diriger des études diligentées soit par la société civile, soit par les autorités publiques ou bien même le bailleur. Chaque partenaire conduira deux enquêtes durant le programme sauf le Togo, qui mènera une seule enquête si son dispositif est fonctionnel la deuxième année. Un budget sera alloué pour la réalisation de chaque enquête. Elle prendra en compte entre autres l élaboration d un questionnaire (réunions avec les acteurs locaux par exemple) à soumettre par les écoutants aux appelants ainsi que toutes les autres dépenses attenantes (mobilisation d un consultant local, publication de résultats à travers d autres supports que ceux du collectif ) La SSR touche à des problématiques complexes, parfois difficilement abordables dans certains contextes culturels et politiques notamment en raison de tabous, d un cadre légal restrictif voire criminalisant. Les grossesses précoces, les mutilations génitales (excision), les violences faites aux femmes, les exclusions des femmes porteuses de fistules, les Personnes Vivant avec le VIH/Sida (PVVIH), les HSH, le travail du sexe sont autant de thématiques à aborder dans ce projet. Les populations concernées sont parfois très isolées géographiquement et/ou socialement. La discrimination et l exclusion demeurent des obstacles majeurs à l accès aux services de prévention, d information voire de suivi et d orientation pour les populations les plus exposées et/ou directement confrontées à des pathologies en lien direct ou indirect avec la sexualité. Cet état de fait plaide pour l intensification de l utilisation des dispositifs de RAD plus pertinent dans la réponse effective apportée à des populations encore trop réticente à parler ouvertement de toute problématique en lien directe ou indirect avec leur santé reproductive, des violences subies de manière générale et de leur sexualité en particulier. Dans ce contexte, les dispositifs de RAD se positionnent également comme une alternative adéquate pour rendre compte de ces problématiques à travers des enquêtes. Ces dernières peuvent être menées en interrogeant ces publics par le biais d un questionnaire élaboré par un consultant ou par les coordinateurs des dispositifs eux même à travers des ateliers de travail avec l ensemble des acteurs travaillant dans le domaine de la SSR. Cette activité sera pilotée par la responsable de SIS Observatoire. Résultat 4: L accessibilité des groupes vulnérables aux informations de qualité, aux services et produits de SSR y compris le VIH améliorée Principales activités prévues : - Activité 7: Elaboration d une stratégie de communication et mise en œuvre des plans de communication par pays partenaire 18

19 Un travail de réseau national par la coordination pour la promotion du dispositif auprès de toutes les structures travaillant dans les domaines couverts par les dispositifs de RAD est capital. Un petit budget pour faciliter ce travail de réseau devra être sécurisé par chaque structure. Il faudra penser à l élaboration de message et d outils de communication adaptés à chaque contexte Les actions de promotion du dispositif de RAD sont basées sur l Observatoire. Il sert également à orienter les campagnes de communication pour le changement de comportement en fonction des thématiques et des questions qui sont posées par les appelants ou les internautes. Les messages devront être adaptés à chaque population y compris les groupes cibles, élaborés avec (et relayés par) l ensemble des acteurs locaux. Il est nécessaire de produire régulièrement des supports de communication, au moins une fois par an dans le cadre du programme et plus si les financements le permettent. Un plaidoyer auprès des CNLS et des organisations internationales est nécessaire pour permettre à chaque structure de communiquer sur les offres de service de leur dispositif de RAD. De même qu il faudra développer un annuaire électronique d orientation vers les services de SSR/VIH adaptés aux groupes cibles C est un outil qui repose sur un processus d identification des structures intervenant dans le champ du VIH/sida et de la SSR. Il nécessite régulièrement une mise à jour afin de proposer aux appelants et aux internautes une orientation adéquate. Par ailleurs, les structures elles même peuvent participer à ce processus d identification en se faisant connaître auprès des dispositifs de RAD. Tous les partenaires de ce projet ont des contacts réguliers avec l ensemble des acteurs de la lutte contre le sida et des thématiques connexes. Ces personnes auront accès à tous les rapports rendant compte des appels reçus analysés et commentés. En échange, l ensemble des partenaires mettront à disposition leur base de données concernant les adresses clés où les appelants pourront être orientés selon leur demande. Par ailleurs, lors des missions de suivi, les chargés de mission de SIS international mèneront un plaidoyer commun avec leurs partenaires pour faciliter ces échanges. C est tout l idée d établir des coalitions tripartites dans chaque pays. Pour conclure, il faudra élaborer et diffuser un guide de Bonnes Pratiques sur la RAD Ce guide sera un outil indispensable qui devra être disponible dans tous les dispositifs de RAD et distribué à tous leurs partenaires œuvrant dans la lutte contre le VIH/sida. Il permettra aux futurs écoutants de faciliter leur travail d écoute et de leurs réponses sur les outils Internet. Il permettra aux pays candidat dans la mise en place d un dispositif de RAD d avoir un support de référence. Ce guide sera disponible à la fois sur le site WEB du CIRAD mais également sous format papier. Une autre thématique en fonction du besoin du moment (et qui devra faire l unanimité) pourra être traitée durant ce programme. Résultat 5 : Le consortium africain des dispositifs de RAD positionné comme le pôle central de ressources et d appuis africain sur des problématiques de santé publique et plus spécifiquement sur la SSR/VIH et les thématiques connexes soutenant les initiatives locales Principales activités prévues : - Activité 8: Capitalisation des expériences (site Web, Newsletter, participation aux conférences internationales ) Le site Web du consortium africain des dispositifs de RAD sera la pierre angulaire de la mise en réseau et du partage d informations et d expériences de l ensemble des partenaires. Il sera la vitrine communicationnelle de l ensemble des activités du collectif (actualités, études émanant de 19

20 l Observatoire et des enquêtes, élaboration des deux guides ). Il permettra également de mettre en ligne les différentes sessions de formations organisées par SIS- ICF et qui seront disponibles en accès limité pour l ensemble des dispositifs. Chaque partenaire pourra en effet trouver des informations fiables et réactualisées sur des données précises (approche médicale, psycho-sociale, juridique ) adaptées au profil socioprofessionnel de chacun (écoutants, coordinateurs, dirigeants des structures). Le partage et la diffusion de l information contribuera majoritairement à l optimisation du collectif et à son alimentation. Le recrutement d un webmaster local est indispensable pour cette activité. La newsletter comprendra plusieurs volets : l actualité relative à chacune des associations partenaires ; les avancées et/ou nouveautés thérapeutiques (traitements, disponibilités, accès aux soins ) ; toute l actualité en lien direct ou indirect avec les thématiques du collectif africains (RAD, lutte contre le VIH/sida, les IST, les discriminations, exclusions ) ; des extraits sur des articles de fond ; des extraits sur les dernières publications de l Observatoire du collectif (également des enquêtes, ) et des témoignages La newsletter sera diffusée aux partenaires mais surtout à l ensemble des acteurs africain de lutte contre le sida (société civile, institutionnels, entreprises privées ). Enfin, pour communiquer sur l ensemble des résultats obtenus par le consortium africain des dispositifs de RAD dans le cadre du programme, et pour avoir une visibilité à l international (notamment auprès des bailleurs de fonds potentiels), des abstracts seront soumis aux trois principales conférences intervenant dans le champ du VIH/sida durant tout le programme. Il s agit de la conférence mondiale sur le sida organisée par l IAS (International Aids Society), de la conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (CISMA) et de la conférence francophone VIH (AFRAVIH). Ces conférences ont lieu tous les deux ans. De même, qu un colloque sur la RAD en Afrique de l Ouest et du Centre en fin de projet sera organisé à Paris. Ces activités nécessitent également des moyens indispensables à la fois pour capitaliser sur les résultats obtenus du programme mais aussi pour faire connaître ce consortium. Le webmaster sera recruté collégialement par l ensemble des partenaires. Son recrutement fera l objet d un point qui sera abordé dès la première réunion avec les dirigeants. Nous pouvons imaginer que ces derniers feront des propositions en fonction de personnes ressources connues dans leur réseau respectif. - Activité 9: Mise en place d un pool d experts africains pour appuyer au renforcement ou la création de dispositif RAD Ces experts seront essentiellement les coordinateurs de ces six dispositifs de RAD à l issue de ce programme ; à la fois grâce aux modules de formation complet qui couvrent tous les aspects sur la RAD et les thématiques connexes et aussi à l ensemble du travail du collectif. - Activité 10: Suivi et évaluation des dispositifs de RAD Une évaluation, à la fois, interne et externe renforcera les acquis et consignera les manques ou éventuelles erreurs. Les évaluations externes auront lieu à mis parcours et en fin de programme. Les chargés de mission de SIS International devront également suivre et évaluer les activités des partenaires durant tout le programme. Pour ce faire, ils profiteront de chaque rencontre entre les coordinateurs. Ces missions permettront d aller également à la rencontre de tous leurs partenaires institutionnels, associatifs et privés pour appuyer le plaidoyer. Des contacts réguliers à distances seront nécessaires. Des rencontres annuels sur Paris auront également lieu avec l ensemble des dirigeants des structures partenaires. 20

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION

ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION ANNEXE I A LA CS12INI202 PLAN D ACTION RESEAU DE FORMATION A LA PRISE EN CHARGE GLOBALE DE L INFECTION VIH PEDIATRIQUE EN AFRIQUE FRANCOPHONE Référence : 12INI202 Porteur de projet : GIP ESTHER Membre(s)

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Groupe sida Genève 9, rue du Grand-Pré CH-1202 Genève info@groupesida.ch

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

AgiSSONS ensemble. Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida

AgiSSONS ensemble. Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida AgiSSONS ensemble Soutenons la démarche communautaire pour en finir avec le VIH/sida Le mot de la présidente Chère donatrice, Cher donateur, Tout d abord, merci d avoir choisi de soutenir Coalition PLUS.

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011 Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Hôtel Teranga, Saly, Sénégal, du 18-19 Octobre 2011 Note de cadrage Contexte et justification L importance que revêt

Plus en détail

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Objet : Prestation d assistance dans le cadre de l action collective AEROLEAN K portée par le pôle de

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail

Projet de Femmes et Familles de l Afrique pour la Préparation au Traitement et l Education en matière de Traitement

Projet de Femmes et Familles de l Afrique pour la Préparation au Traitement et l Education en matière de Traitement Projet de Femmes et Familles de l Afrique pour la Préparation au Traitement et l Education en matière de Traitement GUIDE DE DEMANDE DE SUBVENTION RESERVE AUX RESEAUX NATIONAUX DES FEMMES VIVANT AVEC LE

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays Module 2 : Services à la population 2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays réservée : 400 000 OBJECTIFS STRATÉGIQUES - Développer les solidarités locales et l'accessibilité de tous aux services (Axe

Plus en détail

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0 SYNAPSE CENTER CHALLENGE Un programme de création d emplois pour les jeunes Synapse Center/IYF Profil du programme Titre du programme : Challenge Composantes : 1. Renforcement de l employabilité des jeunes

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES SUR L EFFICACITE DE L AIDE EXTERIEURE AUX SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ELEMENTS DE CONTEXTE L audit réalisé par la Cour des Comptes européennes

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Dossier de presse Juin 2008 Sida : le test du dépistage encore trop peu souvent associé à l arrêt du préservatif dans le couple Situation de l infection

Plus en détail

Appels à Investissement:

Appels à Investissement: Africa Label Group S.A Faire mieux. Donner plus. Appels à Investissement: ALG Academy (E-learning): $ 150,000 ImaginAfrica (Solutions TIC): $ 50, 000 Investir dans un groupe en pleine expansion. Des secteurs

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4 CURRICULUM VITAE 1. Nom de famille: FANAHEN 2. Prénom: Frédéric 3. Date et lieu de naissance: 27 avril 1968 à Cotonou - BENIN 4. Résidence : Cotonou 5. Formation : Etablissement : Date : de Diplôme(s)

Plus en détail

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base EVALUATION FINALE MLI/016 Programme d Appui à la Santé de Base FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre long du projet Titre court du projet Code LuxDev Mali Programme d Appui à la Santé de Base PASAB MLI/016 Version

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A ONUSIDA/CCP (36)/15.12 Date de publication : 24 juin 2015 TRENTE-SIXIÈME RÉUNION Date : 30 juin - 2 juillet 2015 Lieu : Salle du conseil exécutif,

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Rapport de fin du Programme

Rapport de fin du Programme Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Département des Affaires Economiques et Sociales du Secrétariat Général des Nations Unies Programme des Nations Unies pour le Développement

Plus en détail

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans

Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans Le cahier des charges du 2 ème appel à projets d Alter Incub Rhône-Alpes, l incubateur régional d entreprises sociales, précise le contexte dans lequel s inscrit Alter Incub ainsi que les modalités et

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous»

Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous» Enjeux de santé globale à partir de 2015 la Couverture santé universelle accès équitable aux soins pérenne et pour tous» Les Amis du Fonds mondial Cycle d information et d échanges Yous Hannah 30/09/2014

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME Modérateur : Dr Didier Koumavi Ekouevi INSERM U-897, Université Bordeaux Segalen, PACCI, Abidjan et Université de Lomé

Plus en détail

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET Février 2010 Fondation Condorcet / Paris Dauphine Bureau B019 - Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75775 Paris cedex

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS

POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS POINT DE DÉCISION DE LA FRANCOPHONIE : STOPPER LES NOUVELLES INFECTIONS AU VIH ET GARANTIR LES TRAITEMENTS POUR TOUS SOMMET DE LA FRANCOPHONIE kinshasa Octobre 2012 Messages clés : Les pays membres de

Plus en détail

Les Fiches de projet et leur canevas

Les Fiches de projet et leur canevas Les Fiches de projet et leur canevas République du Burundi Ministère de la Sécurité Publique Agence nationale d exécution : Fiche de Projet1 Titre du Projet : Renforcement des capacités de planification

Plus en détail

AGEFOS PME Nord Picardie Appel à propositions MutEco Numérique Picardie 2015 1

AGEFOS PME Nord Picardie Appel à propositions MutEco Numérique Picardie 2015 1 APPEL A PROPOSITIONS MUTECO NUMERIQUE 2015 PICARDIE Le présent cahier des charges s adresse aux organismes de formation souhaitant se positionner sur le projet mutations économiques porté par AGEFOS PME

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL DES MANAGERS ET DES DIRIGEANTS des démarches de croissance, d adaptation continue et de créativité dans des environnements et des marchés en mutation DIRIGEANTS ET MANAGERS EN

Plus en détail

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence.

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence. 1 Une mission «coopération décentralisée» existe depuis 8 ans à l ARENE Île-de-France. Résultat d une délibération sur l action internationale votée par la Région Île-de-France souhaitant que celle ci

Plus en détail

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services.

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services. 7 points pour garantir un bel avenir de la e-santé en France... by Morgan - Dimanche, janvier 30, 2011 http://www.jaibobola.fr/2011/01/avenir-de-la-e-sante-en-france.html La Recherche et le développement

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011. Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

Règlement du prix OCTOBRE 2014

Règlement du prix OCTOBRE 2014 Règlement du prix OCTOBRE 2014 Avec l'ambition de faire progresser la qualité de l emploi associatif et dans le cadre de la Grande cause nationale 2014, Le Mouvement associatif en partenariat avec l UDES,

Plus en détail

PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE

PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE Note Conceptuelle PAYS INVITE D'HONNEUR :LA FRANCE La Tunisie renouvelle son engagement pour le développement et la prospérité de l'afrique et des pays arabes, par l'organisation de la 8ème édition de

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Dossier de synthèse documentaire et bibliographique Réactualisation - novembre 2011 Marseille : 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille Tél. :

Plus en détail

Cahier des charges APPEL À PROJETS 2015 ACTIONS DE SOUTIEN À DESTINATION DE PERSONNES DÉFICIENTES AUDITIVES

Cahier des charges APPEL À PROJETS 2015 ACTIONS DE SOUTIEN À DESTINATION DE PERSONNES DÉFICIENTES AUDITIVES APPEL À PROJETS 2015 Cahier des charges ACTIONS DE SOUTIEN À DESTINATION DE PERSONNES DÉFICIENTES AUDITIVES Fondation Harmonie Solidarités, 143 rue Blomet - 75015 Paris - Autorisation administrative de

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols Chargé(e) d Accueil La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Journal d apprentissage. Union Technique du Mali

Journal d apprentissage. Union Technique du Mali Journal d apprentissage Union Technique du Mali Projet Kénéya Sabatili «Assurer la santé» Contentus Le Projet... 1 Que quoi le projet traite t-il?... 1 Résumé du projet... 2 Faits Marquants... 3 Quelques

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Avant de commencer, merci de renseigner les données suivantes :

Avant de commencer, merci de renseigner les données suivantes : Le questionnaire ci dessous a pour objectif de faire le point sur le RESSOL, sur notre dernière action à savoir le mois de l Economie Sociale et Solidaire et sur nos pistes d évolution. Ce questionnaire

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL.

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL. COMMISSION DE L UNION AFRICAINE REPUBLIQUE DU SENEGAL ---------------- MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DES TELECOMMUNICATIONS ET DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TABLE RONDE DES

Plus en détail

Gestion Participative Territoriale :

Gestion Participative Territoriale : !!" #!#$ # % #% Touiza Solidarité Evaluation ex post et externe Gestion Participative Territoriale : François Durand Consultant ITG Paris Foued Chehat Expert associé 1 Le cadre de l évaluation Le projet

Plus en détail

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo

Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE Secrétariat Général PROGRAMME NATIONAL DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE «PNCNS» Résultats des Comptes de la Santé 2012 en RD Congo Pr ELOKO

Plus en détail

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Pôle Culture, Sport, Santé, Associations Secteur Santé Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Nom du demandeur: Intitulé du projet : Contact

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

COOPÉRATION EN ÉDUCATION

COOPÉRATION EN ÉDUCATION CENTRE INTERNATIONAL D ÉTUDES PÉDAGOGIQUES Au service du français et de l éducation dans le monde COOPÉRATION EN ÉDUCATION Un établissement public pour la coopération internationale en éducation, opérateur

Plus en détail

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires Contribuer au Développement de Territoires Solidaires des entreprises en mouvement! Les 500 adhérents* COORACE défendent depuis 1985 le droit au travail pour tous. Ils participent sur l ensemble du territoire

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS ACTIVISION Coaching : un cursus de formation complet accrédité ICF pour acquérir les compétences et la posture du coach professionnel. Une formation professionnelle, pour des professionnels, par des professionnels.

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

Examen des dix (10) années de mise en œuvre des décisions et engagements du SMSI-05.

Examen des dix (10) années de mise en œuvre des décisions et engagements du SMSI-05. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES -=-=-=-=-=-=- SECRETARIAT GENERAL -=-=-=-=-=-=- DIRECTION GENERALE DE LA COORDINATION DES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT DES T.I.C. BURKINA

Plus en détail

Séminaire AFD-DevCom 15-16 décembre 2009

Séminaire AFD-DevCom 15-16 décembre 2009 Séminaire AFD-DevCom 15-16 décembre 2009 Session 5 : Outils de redevabilité innovants, communiquer sur les résultats Michel Soublin Président, Comité de la Charte du Don en confiance 1 Le Comité de la

Plus en détail

Contributions de la FEP au développement du sport : Enjeux et propositions

Contributions de la FEP au développement du sport : Enjeux et propositions Contributions de la FEP au développement du sport : Enjeux et propositions Contributions de la FEP au développement du sport : Enjeux et propositions Présentation Rassemblant les syndicats et associations

Plus en détail

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015

Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 Plan Local de Développement de l Économie Sociale et Solidaire 2011-2015 MAI 2011 1 Sommaire 1. Eléments de contexte... 3 1.1 L économie sociale et solidaire à Lille, Lomme et Hellemmes en quelques chiffres..4

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

Présentation des Actions Collectives FAFIEC 2015 avec Evolu Team

Présentation des Actions Collectives FAFIEC 2015 avec Evolu Team Collectives FAFIEC 2015 avec Evolu Team Bonjour, Vous trouverez dans ce document une présentation synthétique des différentes filières et formations répertoriées au titre des Actions Collectives Fafiec

Plus en détail

Ce guide se veut évolutif et dynamique. Actualisé mensuellement, il recueillera les appels à projets qui Il est votre outil et notre lien.

Ce guide se veut évolutif et dynamique. Actualisé mensuellement, il recueillera les appels à projets qui Il est votre outil et notre lien. Mesdames et Messieurs, Le P total) afin de relever le défi de la compétitivité et de faire émerger un nouveau modèle de croissance, en finançant des projets innovants et exemplaires, rigoureusement sélectionnés.

Plus en détail

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014 LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE Réunion du 28 mars 2014 SOMMAIRE PARTIE 1 : Le Cadre de travail Pourquoi réaliser un Projet d Etablissement? Qu est-ce qu un Projet d Etablissement? Un

Plus en détail