EVALUATION DE LA REPONSE DE L UNICEF à LA CRISE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL

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1 Rapport d évaluation UNICEF EVALUATION DE LA REPONSE DE L UNICEF à LA CRISE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL ETUDE DE CAS DU NIGER (mars 2013) VERSION FINALE

2 Evaluation de la réponse de l UNICEF à la crise nutritionnelle au Sahel Etude de cas Niger. Evaluation de la réponse de l UNICEF à la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel Etude de cas Burkina Faso. Rapport commandité par le Bureau de l'évaluation et la Section Nutrition de l'unicef WCARO. Ce rapport a été préparé par des consultants indépendants Mirella Mokbel Genequand, Montserrat Saboya, et Marcel Daba Bengaly. Le but du rapport est de documenter et faciliter l'échange de connaissances entre le personnel de l'unicef et ses partenaires. Le contenu de ce rapport ne reflète pas nécessairement la position officielle de l'unicef, les politiques ou les points de vue. Les appellations dans cette publication n'impliquent pas une opinion sur le statut juridique de tout pays ou territoire, ou de leurs autorités, ni quant au tracé des frontières. Mirella Mokbel Genequand, Phd Experte Sécurité Alimentaire et Nutrition/Chef de mission Montse Saboya, MSc Santé Publique et Nutrition Mahamane Laouali Manzo, MD/Consultant National Etude de cas Niger ii

3 Remerciements L équipe de consultants remercie très sincèrement Mr Inoussa Kaboré, Chef Section Suivi et Evaluation et Mme Félicité Tchibindat, Conseillère Régionale Nutrition WCARO pour lui avoir fait confiance en lui donnant l opportunité de conduire cette évaluation. Nos remerciements vont particulièrement à l endroit de Madame Helene Schwartz, Spécialiste en Nutrition au Bureau Régional de l UNICEF à Dakar qui a tout mis tout en œuvre pour faciliter le déroulement de la mission. Nous la remercions pour sa disponibilité et son implication dans toutes les étapes de cette longue mission. L équipe de consultants exprime aussi sa gratitude à l ensemble du personnel des bureaux de l UNICEF au Niger pour sa disponibilité et son soutien. La Mission exprime aussi ses vifs remerciements aux membres de la Direction de la Nutrition à Niamey, des, équipes cadres régionales et de district ainsi qu au personnel des centres de santé et des partenaires ONG, pour toute l'assistance et les renseignements fournis pendant les visites de terrain. L équipe d évaluation est surtout redevable aux parties prenantes sollicitées (Ministère de la santé, agences des Nations Unies, ONG internationales et locales, et donateurs) qui ont participé aux entrevues et ont ainsi contribué à la réalisation de cette évaluation par leurs précieuses informations. Leurs points de vue exprimés avec sincérité nous ont été extrêmement utiles pour entreprendre notre mission avec succès. Etude de cas Niger iii

4 TABLE DES MATIERES 1. Introduction Contexte de l étude de cas Champ de l évaluation Structure du rapport Objectifs et approche méthodologique de l évaluation Objectifs Processus de l évaluation et approche méthodologique Phase préparatoire Déroulement de la mission Contraintes et limites Contexte du pays Contexte du Niger Situation sanitaire La PCIMA Sécurité alimentaire et situation nutritionnelle Calendrier de la réponse Réssources déployées par l UNICEF Appui en ressources humaines Renforcement des capacités Supervision Logistique et approvisionnement Financement Resultats de la stratégie de réponse en nutrition PCIMA Résultats Réalisations Adéquation du ciblage et couverture Adéquation de la chaîne de PCIMA Qualité Conséquences fortuites Perception des bénéficiaires La prévention Blanket Feeding Paquet minimum d interventions pour prévenir la malnutrition Paquet Complémentaire WASH Etude de cas Niger iv

5 5.3.2 Prise en Charge psychosociale Facteurs transversaux Durabilité Système de collecte et de gestion de l information Le système mis en place Qualité Coordination Coordination interne Rôle de l UNICEF dans la coordination de la réponse nutrition Conclusions et recommandations Conclusions Recommandations Annexes Etude de cas Niger v

6 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Méthodes de collecte des données... 3 Tableau 2 Régions, districts et structures sanitaires visités... 5 Tableau 3 Groupes de discussion avec les membres de la communauté... 6 Tableau 4 Calendrier de la réponse à la crise au Niger Tableau 5 Cas MAS attendus et admis en Tableau 6 Résultats WASH in Nut LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 Carte de la région de Maradi... 4 Graphique 2 Tendances de la mortalité néonatale, infantile et infanto-juvénile au Niger... 8 Graphique 3 Organisation du système de santé du Niger... 8 Graphique 4 Evolution de la MAG par région entre 2010 et Graphique 5 Evolution de la MAS par région entre 2010 et Graphique 6 Evolution de l approvisionnement en ATPE Graphique 7 Situation de financement de la réponse fin Graphique 8 Evolution annuelle du nombre de cas de MAS admis en et Graphique 9 Couverture PCIMA : cas admis par rapport aux estimations par région Graphique 10 Indicateurs globaux de performance de la PCIMA en Graphique 11 Cartographie des partenaires en nutrition (juin 2012) Graphique 12 Couverture des distributions Blanket Feeding du PAM LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Liste des personnes rencontrées Annexe 2 Liste des documents consultés Annexe 3 Organigramme du Dispositif National de Prévention et Gestion des Catastrophes et des Crises Alimentaires Annexe 4 Exemple de résumé hebdomadaire du suivi des activités PCIMA Annexe 5 Termes de référence Annexe 6 Approche méthodologique et outils de l évaluation Etude de cas Niger vi

7 ABREVIATIONS ACF-B ACF-CH ACF-E ACF-F AECID ALIMA ANJE BEFEN BF BR CADEV CERF C4D CHR CHU CMA CNPGCA CRE CREN CRENAM CRENAS CRENI CRF CRN CS CSI CSPS DN DNPGCA DOM DRSP DS DSBE ECHO EDS EHA FAO FORSANI FSNWG GTN HD HKI HN IASC INS IRA ISF MAG MAS MICS MSF MSP 3N OCHA OMD OMS ONG PAM PB Action contre la faim-belgique Action contre la faim-suisse Action contre la faim-espagne Action contre la faim-france Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement Alliance for International Medical Action Alimentation du nourrisson et du jeune enfant Bien-être de la femme et de l enfant au Niger Blanket Feeding Bureau Régional Compagnons des amis du développement Fonds central d interventions urgences Communication pour le développement Centre hospitalier régional Centre hospitalier universitaire Centre médical avec antenne chirurgicale Comité national de prévention et de gestion des crises alimentaires Croix-Rouge Espagne Centre de récupération et d'éducation nutritionnelle Centre de récupération nutritionnelle ambulatoire pour modérés Centre de récupération nutritionnelle ambulatoire pour sévères Centre de récupération nutritionnelle intensive (hospitalisation) Croix-Rouge Française Croix-Rouge Niger Case de santé Centre de santé intégré Centre de Santé et de Promotion Sociale Direction de la Nutrition Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires Déclaration obligatoire des maladies Direction régionale de la santé publique District sanitaire Degré de satisfaction des besoins essentiels Office Humanitaire de la Communauté Européenne Enquête démographique et de santé Eau, hygiène et assainissement Organisation des nations unies pour l alimentation et l agriculture Forum Santé Niger Groupe de travail régional sur la sécurité alimentaire et la nutrition Groupe technique nutrition Hôpital de district Helen Keller International Hôpital national Inter-Agency Standing Committee Institut national de statistique Infections respiratoires aigues Indice synthétique de fécondité Malnutrition aigüe globale Malnutrition aigüe sévère Multiple Indicator Cluster Survey Médecins sans frontières Ministère de la santé publique les Nigériens Nourrissent les Nigériens Bureau de coordination des affaires humanitaires Objectifs du Millénaire pour le Développement Organisation mondiale de la santé Organisation non gouvernementale Programme alimentaire mondial Périmètre brachial Etude de cas Niger vii

8 PCIMA PCIME PDS PEC PIB PNN PNUD P/T PU AMI QUIBB RC RTIA SAP SC SDRP SISAN SMART SUN TBS TDH TDR UNHAS UNICEF VIH WASH WCARO WV Prise en charge intégrée de la malnutrition aigüe Prise en charge intégrée de la maladie de l'enfant Plan de développement sanitaire Prise en charge Produit intérieur brut Politique nationale de nutrition Programme des nations unies pour le développement Poids pour taille Première Urgence-Aide Médicale Internationale Questionnaire unifié des indicateurs de bien-être de base Relais communautaire Real Time Independent Assessment Système d alerte précoce Save the Children Stratégie de développement accéléré et de réduction de la pauvreté Symposium international sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle Standardised Monitoring Assessment in Relief and Transition Scaling up Nutrition Taux brut de scolarisation Terre des Hommes Termes de référence United Nations Humanitarian Air Service Fonds des Nations Unies pour l Enfance Virus d immunodéficience humaine Water, Sanitation and Hygiene Bureau de l UNICEF pour l Afrique de l Ouest et du Centre World Vision Etude de cas Niger viii

9 DEFINITIONS Activités Bonnes pratiques Chaîne des résultats Effets (ou réalisations) Efficacité Efficience Fiabilité Leçons apprises Performance Pertinence Résultats Parties prenantes Triangulation Validité Durabilité Actions entreprises ou travaux menés en vue de produire des réalisations spécifiques. L activité mobilise des ressources telles que des fonds, une assistance technique et d autres types de moyens Initiatives qui ont fait preuve de leur succès et peuvent être reproduites La chaîne des résultats commence par la mise à disposition des ressources, se poursuit par les activités et leurs extrants et conduit aux réalisations et à l impact Changements (voulus ou non, positifs ou négatifs) résultant directement d une intervention Mesure dans laquelle une intervention a atteint, ou est susceptible d atteindre, les résultats immédiats escomptés Mesure selon laquelle les ressources (fonds, expertise, temps, etc.) son converties en résultats de façon économe Fait référence à la qualité des techniques, procédures et analyses utilisées pour collecter et interpréter les données Facteurs de succès ou échecs Mesure selon laquelle l action de développement, obtient des résultats conformes aux objectifs affichés ou planifiés ; dans le cas de la PCIMA, les indicateurs de performance sont ceux définis dans SPHERE (taux de guérison, abandons et décès) Mesure selon laquelle les objectifs de l action de développement correspondent aux attentes des bénéficiaires, aux besoins du pays, aux priorités globales, aux politiques des partenaires et des bailleurs de fonds Extrants ou produits («outputs») et réalisations ou effets immédiats à la fois positifs et négatifs, prévus et imprévus provoqués par l intervention Agences, organisations, groupes ou individus qui ont un intérêt direct ou indirect dans l action de développement ou dans son évaluation Utilisation d au moins trois théories, sources ou types d informations, ou démarches d analyse, pour vérifier et soutenir une appréciation ou un point de vue Disposition selon laquelle les stratégies et les instruments de collecte d information permettent de mesurer ce qu ils sont censés mesurer. Probabilité de voir les effets d une intervention persister après que l aide des donateurs aura pris fin Définitions relatives à la prise en charge de la malnutrition (Protocole national 2012) Abandon Admissions MAS Décès Guérison Non-réponse Référence Transfert interne Patient absent pendant 2 séances consécutives P/T<-3 Z score ou PB < 115mm ou Présence d œdème nutritionnels + ou ++ Et Appétit modéré ou bon ; absence de complications médicales Patient décédé pendant son séjour dans le programme ou décédé au cours d un transfert ou d une référence P/T -1,5 Z-score poids stationnaires ou perte de poids pendant 3 suivis consécutifs (référer pour investigation) Patient référé à l hôpital pour cause de complications médicales ou chirurgicales Patient transféré vers un CRENI ou CRENAS ou un autre CRENAM Etude de cas Niger ix

10 RESUME EXECUTIF 1. Contexte. En 2011, la sécheresse, les mauvaises récoltes, et la chute des rentrées d argent en provenance des migrants sont venues s ajouter aux causes structurelles de l insécurité alimentaire et de la malnutrition dans neuf pays de la bande Sahélienne. Face à cette situation, un plan de réponse globale a été élaboré par le Groupe de travail régional sur la sécurité alimentaire et la nutrition (FSNWG) afin «d apporter le soutien nécessaire aux ménages en déficit de moyens de survie et de subsistance». Plus spécifiquement, la Stratégie de Réponse en Nutrition visait à «Réduire la mortalité et les dommages permanents causés par la malnutrition aigüe à travers un ensemble intégré d interventions portant sur la nutrition, la santé, l eau, l hygiène et l assainissement, ainsi que les changements de comportements». Au Niger en 2010, les effets conjugués d une mauvaise répartition pluviométrique et des attaques de ravageurs ont entrainé un déficit céréalier brut important. La déclaration de la crise a été précoce, dès juillet 2011, et un début de réponse s y est enclenché dès décembre. Tant le Gouvernement que les acteurs humanitaires ont œuvré pour évaluer la situation, affiner le ciblage des régions les plus vulnérables tout en préparant des plans de contingence et de soutien. 2. Justification. Au vu de la portée géographique de la crise du Sahel et du niveau de réponse fournie, le bureau régional de l UNICEF pour l Afrique de l Ouest et du Centre (WCARO) a mandaté une évaluation indépendante de la réponse à la crise nutritionnelle entre janvier et décembre 2012 afin d en tirer des leçons pour le future. Trois pays - le Burkina Faso, le Niger et le Tchad - ont été choisis en raison du nombre élevé des cas attendus, et des différences dans la mise à l échelle des programmes de Prise en charge intégrée de la malnutrition aigüe sévère (PCIMA) et des mécanismes de coordination. 3. Champ de l évaluation. Les activités planifiées dans le document de stratégie globale de réponse intégrée en nutrition comprenaient : la PCIMA, la prévention principalement activités Blanket Feeding (BF) et un paquet complémentaire d activités (ANJE, WASH, santé y compris le VIH et communication). Les évaluateurs ont donc focalisé leur analyse sur les composantes de la réponse intégrée qui ont reçu l appui technique et financier de l UNICEF notamment la PCIMA qui a reçu la majorité de cet appui, mais aussi la prévention et les éléments du paquet complémentaire qui ont reçu un appui spécifique dans le cadre de la réponse (c est-à-dire au-delà de l appui de l UNICEF fourni à travers les plans d action respectifs au niveau de chaque pays) et pour lesquelles la mission a pu obtenir des informations des sections concernées. 4. Objectifs. Cette évaluation a pour objectif d apprécier, de manière aussi systématique et impartiale que possible, l efficience, l efficacité et la durabilité de la réponse de l UNICEF à la crise alimentaire et nutritionnelle dans ces trois pays et de contribuer ainsi à l apprentissage organisationnel. 5. Méthodologie. L évaluation a reposé sur une combinaison de méthodes qualitatives et quantitatives : revue documentaire (plans d action, rapports mensuels de situation, comptes rendus des réunions de coordination et supervision, rapports d enquêtes) ; entretiens individuels avec des informateurs clés parmi les parties prenantes (UNICEF, Ministère de la santé, partenaires techniques et financiers et ONG), Groupes de discussions (GD) avec les membres de la communauté, observations des activités de PCIMA, ainsi que l analyse de données quantitatives existantes (bases de données UNICEF et/ou organisme étatique responsable pour la nutrition). Un guide d entretien individuel, un guide pour les discussions de groupe ; et une grille d observation des activités de prise en charge (PEC) de la Malnutrition aigüe sévère (MAS) ont été élaborés à cet effet. L équipe d évaluateurs a entrepris des visites de terrain dans la région de Maradi qui été choisie sur la base des taux élevés de MAS et présence d un sous-bureau de l UNICEF. Le choix des Districts Sanitaires (DS) a été effectué en vue de couvrir trois cas de figures : sans appui d ONG ; appui par une ONG internationale ; et appui par une ONG nationale. Au total, 3 CRENI (structures de PEC hospitalière) et 5 CRENAS (PEC ambulatoire) ont été visités. Des groupes de discussion ont été menés autour des sites de PCIMA visités : 3 avec les hommes et 4 avec les femmes. L équipe d évaluateurs était composée de deux consultantes indépendantes spécialistes en nutrition et évaluation recrutées par WCARO, et un consultant national identifié par le bureau de l UNICEF au Niger. La visite au Niger s est déroulée du 18 mars au 1 er avril Limitations. Le raccourcissement de la phase préparatoire a restreint le temps assigné à la revue documentaire et à l élaboration de la méthodologie. Par ailleurs, quelques contraintes d ordre administratif (non-participation du consultant national à la phase préparatoire à Dakar ; durée nonadaptée du contrat du consultant national et donc l impossibilité de conduire des visites de terrain dans une deuxième région après le départ des consultantes internationales), logistique (calendrier des vols modifié après réservation et donc annulation de la visite prévue à Zinder), et technique (disponibilité de l information/données) ont affecté le travail de la mission. Etude de cas Niger x

11 7. Constatations : résultats clés. Ceux-ci sont présentés pour les trois axes de la réponse nutrition - PCIMA, prévention et paquet complémentaire - suivis des thèmes transversaux que sont la durabilité, le système de collecte et gestion de l information, et la coordination. L appui financier et technique de l UNICEF. L UNICEF Niger a commencé à mobiliser des fonds au courant du dernier trimestre 2011 ; ainsi à mi-parcours, 72% des besoins estimés de l UNICEF étaient déjà couverts, et la totalité des besoins de l UNICEF pour la PCIMA ont été couverts pour l année Ces fonds ont été investis dans l achat d intrants (essentiellement les ATPE mais aussi les médicaments, les kits WASH et autres besoins) et leur acheminement ; le renforcement des ressources humaines (en nombre et capacités) ainsi que la supervision et le suivi. Au vu des crises récurrentes au Niger, le personnel technique déjà en place a jugé avoir l expérience et les outils nécessaires pour faire face à une augmentation de leurs activités. Néanmoins au vu de l ampleur de la réponse nécessaire, le Bureau de l UNICEF au Niger a procédé au recrutement de consultants, deux nutritionnistes déployés à Tahoua et Zinder et quatre logisticiens pour la nutrition à Dosso, Tillabéry, Zinder et Tahoua afin de renforcer les aspects logistiques ainsi que le suivi et l évaluation ; une initiative déjà adoptée en Les logisticiens en nutrition ont été placés là où l UNICEF n a pas de sous-bureau (les deux sous-bureaux de l UNICEF au Niger sont à Maradi et Agadez). L UNICEF, en consultation avec les Directions régionales de la santé publique (DRSP) a appuyé le recrutement de contractuels pour répondre aux besoins en ressources humaines. Ainsi 384 infirmiers, assistants nutritionnels et manœuvres ont été affectés aux Centres de santé intégrés (CSI) et hôpitaux, prioritairement dans les régions où il n y a pas de partenaires et pour les structures qui n ont pas un nombre suffisant d agents de santé. Les procédures de recrutement et les barèmes des salaires se sont faits selon les normes nationales. Les besoins en formation ont été évalués et planifiés au niveau de chaque région et ont visé en particulier les responsables des activités CRENAS. Pour faciliter la supervision des CREN, l UNICEF a apporté un appui financier à la DN, aux DRSP et aux DS. En outre des supervisons conjointes ont été réalisées. Au niveau des sous-bureaux et du Bureau Pays, les visites de supervisions ont été régulièrement planifiées, néanmoins les supervisions étaient irrégulières et certains outils de collecte des données insuffisants. Le bureau de l UNICEF au Niger achète les ATPE d un producteur nigérien sous licence Nutriset depuis Malgré la disponibilité suffisante d ATPE au niveau national, des directives et dispositions très claires concernant le circuit de distribution ainsi que l appui financier de l UNICEF pour l acheminement des intrants (appui en carburant), des difficultés d approvisionnement des CSI à partir des DS persistent : retard dans la transmission des données, fiches de stock mal tenues, et insuffisances dans l estimation des besoins et l établissement des commandes au niveau des points focaux Nutrition et des chefs des CSI. La gestion des intrants souffre également de la capacité de stockage insuffisante au niveau des CSI. Fin 2012, un nouvel outil pour la gestion des intrants a été développé et testé à Maradi : chaque CSI rapporte hebdomadairement à l équipe cadre du DS sa consommation et les quantités disponibles dans son stock par SMS. Un problème majeur au Niger concerne le détournement et la vente à grande échelle des ATPE qui a déjà fait l objet de discussions au sein du GTN/Cluster Nutrition et de correspondance entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement du Niger. En réponse, le service de l Inspection Générale des Services/MSP a intensifié ses investigations et les fautifs ont été sanctionnés. PCIMA Suite aux résultats de l enquête de vulnérabilité des ménages de décembre 2011, le Groupe Technique Nutrition (GTN)/Cluster a revu les estimations initiales (facteur d incidence initial de 4,5 augmenté à 5) pour réévaluer à la hausse le nombre de cas attendus de MAS de à En décembre 2012, cas de MAS avaient été admis dans les CRENI / CRENAS, soit 94% des cas attendus. Cependant, les résultats montrent des décalages importants entre les régions liées à la variabilité du nombre de partenaires ONG, la mobilité (transfrontalière) des populations, la disponibilité de CREN dans tous les DS (tel qu à Maradi et Zinder) et les dépistages actifs. La PCIMA a été efficace avec des taux de guérison (86%), décès (1%) et abandons (5%) au niveau national qui répondent aux normes SPHERE et une nette amélioration par rapport à la même période de l année précédente. Cependant, cette moyenne cache l existence de CREN dans lesquels la qualité des soins reste préoccupante. Le Niger compte 44 CRENI et 854 CRENAS, ainsi 100% des hôpitaux et des CSI assurent les activités de PCIMA. En parallèle, 1145 CRENAM dont 810 dans les CSI et 335 au niveau des cases de santé prennent en charge les cas de MAM. Quoique la totalité des CSI et des hôpitaux du pays offrent la PCIMA, la plupart des structures dépendent de la présence des ONG. En 2012, on comptait plus de trente ONG, certaines apportant un soutien global et d autres ne soutenant que certaines Etude de cas Niger xi

12 composantes comme la PEC de la MAS ou la PEC de la MAM ou alors participant au programme de BF. Dans les CSI visités par la mission le triage de la malnutrition s intègre au triage de routine du Paquet minimum d activités (PMA), la disponibilité des intrants était adéquate et le personnel compétent, appliquant correctement les procédures. La chaîne de PCIMA (communauté vers les structures de PCIMA et inversement ainsi qu entre les différentes phases de PEC) a relativement bien fonctionné grâce à diverses initiatives qui ont contribué à la qualité des soins telles que le renforcement des capacités et des ressources humaines mais aussi grâce à l accent mis sur le dépistage actif, l accès aux soins (présence d au moins un CRENI dans chaque chef-lieu, et de cases de santé), la bonne collaboration et la claire attribution des responsabilités entre partenaires soutenant différentes phases de la PCIMA, en l occurrence le PAM et l UNICEF. A travers les groupes de discussion réalisés par la mission, on peut retenir que la communauté juge efficace les CREN et les produits (ATPE et autres farines). Les bénéficiaires interviewés estiment que les ATPE et autres farines importées sont certes utiles et efficaces mais sont, de par leurs valeurs marchandes, exposés à la vente à laquelle elles ne résistent pas. Elles vendent donc une partie ce qui probablement augmente la durée de séjour des enfants dans le programme. Dans le même état d esprit, les mères nomadisent de site en site, voir empruntent des enfants, pour maximiser la collecte et donc avoir plus à vendre. Prévention Tout en soutenant la réponse à la crise, l UNICEF a appuyé la DN dans l organisation d un atelier sur la prévention de la malnutrition qui s est tenu en septembre 2012 afin de «définir un paquet d interventions à haut impact sur la prévention de la malnutrition, de même que le mécanisme de mise en œuvre, de coordination, de suivi et évaluation». Paquet complémentaire/intégration Au Niger, la coordination inter-cluster WASH et Nutrition a été bonne : les partenaires se sont entendus sur un paquet minimum essentiel avec une faible valeur marchande afin d'éviter les abus. En 2012, l UNICEF a mis en place les activités «WASH in Nut» dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabery en partenariat avec quatre ONG internationale ACF-E, ACTED, CISP et HELP. En outre, à partir de septembre 2012 l appui financier du BR a permis de doter 898 CRENI et CRENAS en intrants «WASH in Nut». Avec l appui de WCARO, une étude de faisabilité sur la PEC psychosociale a été menée et une phase pilote a été décidée. S en sont suivies des sessions de formation de formateurs (au total 30), ainsi que des formations pour le personnel de l UNICEF et pour 100 agents de santé et travailleurs sociaux et autres agents intervenant dans les CREN. Les activités de stimulation psychosociale ont débuté à Zinder et Maradi en parallèle à la construction d aires d éveil avec un financement de la section Nutrition d environ dollars US (août-septembre 2012). Fin 2012, des activités psychosociales et de stimulation mère-à-enfant étaient menées dans 10 CRENI à Zinder et Maradi et ont débuté en Novembre dans 10 autres CRENI à Niamey et Tahoua. Questions transversales Durabilité. Au niveau national, l engagement du Gouvernement s est reflété par le recrutement massif et déploiement de 535 médecins et spécialistes médicaux afin d améliorer la qualité des soins, ainsi que par une allocation budgétaire à la PCIMA. Les autorités nationales à tous les niveaux - DN, DRSP et DS - ont acquis une bonne pratique en matière de planification de manière générale, les partenaires, dont l UNICEF, venant en appui. Mais dans certains CRENI et CSI visités par la mission, les ONG internationales et nationales étaient omniprésentes, gérant toutes les activités. Plusieurs intervenants ont souligné qu au Niger, peu d ONG viennent en appui au MSP au niveau des directions régionales et de district, travaillant essentiellement au niveau des structures de PEC où elles auraient tendance à se substituer au personnel étatique plutôt que de le soutenir. Système de collecte et gestion de l information. Le système de collecte de données sur la PCIMA au Niger se caractérise par la collecte hebdomadaire du nombre d admissions (téléphone, radio et ) et un circuit unique de collecte et de transmission des données. Les admissions sont analysées et présentées toutes les 2 semaines au GTN / Cluster qui les examine et prend des mesures correctives si nécessaire. Une analyse similaire se fait au niveau régional et district. Des réunions de coordination mensuelles entre les points focaux nutrition, les data managers (responsables de la surveillance épidémiologique et de toutes les données), les responsables des districts et des CSI ont permis de discuter et amener une réponse à divers problèmes rencontrés tels les problèmes de promptitude et complétude (estimée à 80% par la DN) dans la transmission des données et des commandes d ATPE. Coordination. Au sein de l UNICEF, une unité d Urgences a été établie en janvier 2012 pour assurer Etude de cas Niger xii

13 la coordination interne et externe (inter-clusters), faciliter la communication, le flux de l information et le suivi (respect des dates de soumission ; vérification des chiffres), assurer que les unités techniques contribuent à temps au CERF et au CAP, et soutenir les activités d intégration telles que WASH et protection. Cette unité n intervient pas au niveau des commandes et de la logistique qui restent sous la responsabilité de la section nutrition. L UNICEF, qui copréside le GTN / Cluster avec la DN, a bien joué son rôle dans la coordination de la réponse nutrition. Les réunions du GTN, qui sont normalement mensuelles, sont devenues bimensuelles à partir de février 2012 et ce afin de mieux répondre à la crise. Au total, 18 réunions ont été organisées sur l année Ces réunions se sont surtout focalisées sur différents aspects opérationnels de la réponse à la crise nutritionnelle, mais se sont aussi penchées sur des questions plus long-terme telles que la prévention de la malnutrition. 8. Conclusions La décision du bureau de l UNICEF de recruter des consultants afin de renforcer les aspects logistiques dans les régions les plus touchées par la crise alimentaire et nutritionnelle a été pertinente. Mais les observations de terrain ont montré que leur nombre est resté insuffisant face à la vaste couverture géographique qui leur incombait. Le recrutement de contractuels pour répondre aux besoins en ressources humaines du MSP a été bien adapté aux besoins car effectué en consultation avec les DRSP et en harmonie avec les normes nationales, évitant ainsi des effets pervers. Aussi, les besoins en formation ont été adaptés aux besoins de chaque région car planifiées au niveau de chaque région. Malgré l appui financier de l UNICEF à la DN, aux DRSP et aux DS pour faciliter la supervision des CREN et l approvisionnement en intrants (achetés localement et en quantité suffisante au regard des besoins) les supervisions ont été irrégulières et certains outils de collecte des données insuffisants ; et les difficultés d approvisionnement des CSI à partir des DS ont continué. De même, le détournement et la vente à grande échelle des ATPE a persisté et ce malgré les démarches de l UNICEF et les dispositions prises par le Gouvernement. Des mesures de prévention et de suivi rapproché des circuits de distribution des ATPE sont requises au titre de la redevabilité de l UNICEF vis-à-vis de ses donateurs. Le système d estimations des cas MAS attendus a été dynamique avec des réajustements réalisés en temps voulu à la lueur de la disponibilité de nouvelles données de prévalence. Par contre, l examen des cas MAS attendus et du nombre de cas traités par région révèle des décalages importants liés principalement à la variabilité dans les dépistages actifs. Au niveau national, les taux de guérison, décès et abandons montrent une bonne performance en matière de prise en charge nutritionnelle en se référant aux normes SPHERE. Malgré une nette amélioration par rapport à l année précédente, la qualité de la prise en charge reste préoccupante dans certains CREN où un nombre important de cas admis sortent de la PEC comme non-répondants ou référés pour raison médicale ou autre ; des questions qui nécessitent une attention particulière lors de supervisions. Bien que la totalité des CSI et des hôpitaux du pays offrent la PCIMA et que le triage de la malnutrition s intègre au triage médical du PMA, sa pérennité est discutable au vu de la dépendance de la plupart des structures envers le soutien d ONG. En effet, peu d ONG viennent en appui au MSP au niveau des directions régionales et de district, travaillant essentiellement au niveau des structures de PEC où elles auraient tendance à se substituer au personnel étatique plutôt que de le soutenir. Malgré un démarrage tardif lié entre autres à la disponibilité des fonds requis, les activités visant à intégrer les éléments WASH et PEC psychosociale dans la PCIMA ont été menées de manière circonspecte - consultations inter-clusters et études de faisabilité qui ont abouti à l adoption d activités et intrants bien adaptés aux conditions spécifiques du Niger. L intensification des réunions de coordination du GTN Cluster a été un facteur positif qui a favorisé le suivi dynamique de la mise en œuvre et la promptitude des mesures correctives aux problèmes identifiés. En l occurrence, en réponse aux problèmes de gestion des intrants au niveau des DS, l UNICEF a développé un logiciel qui s est avéré efficient et dont l adoption/adaptabilité à d autres pays mériterait d être considérée par WCARO. Bonnes pratiques Anticipation de la crise/mobilisation précoce des fonds par l UNICEF Elaboration d un plan de soutien au niveau national avec la participation de tous les acteurs Elaboration d un plan de réponse nutrition et évaluation interne participative au niveau des régions Achats locaux des ATPE Etude de cas Niger xiii

14 Utilisation d un logiciel de gestion des intrants Disponibilité en temps réel des données sur les admissions : collecte hebdomadaire des admissions et circuit unique de collecte et transmission des données Intégration physique des CREN dans les formations sanitaires publiques Activités PCIMA au niveau des cases de santé Dépistage actif en milieux communautaires Coordination inter-cluster WASH et Nutrition Etude de faisabilité avant le lancement des activités de PEC psychosociale et mise à l échelle progressive en fonction des leçons apprises Périodicité des réunions du GTN /Cluster intensifiée afin de mieux répondre à la crise L appui à la prévention de la malnutrition est resté à l ordre du jour du Gouvernement et de ses partenaires à travers le GTN / Cluster 9. Recommandations. Bien que globalement efficace, la mise en œuvre du plan de réponse à la crise nutritionnelle a été confrontée à quelques défis/contraintes pour lesquels la mission a proposé les mesures suivantes : Recommandations Responsabilité (chef de file/autres partenaires) En ce qui concerne les divers aspects positifs qui ont contribué à l efficience et l efficacité de la réponse nutritionnelle intégrée soutenue par l UNICEF au Niger, il serait utile de partager ces bonnes pratiques avec les autres pays confrontés aux crises alimentaires et nutritionnelles, à travers par exemple un atelier regroupant plusieurs pays. Faire un atelier de planification et révision des outils de supervision y compris un atelier d évaluation en fin d année (un besoin déjà perçu et une recommandation déjà émise par l UNICEF au Niger) Afin d améliorer le suivi des sortants «autres» (non-répondants, abandons non-confirmés, références médicales, principalement) de la prise en charge de la MAS, prévoir pendant les visites de supervision la réalisation d analyses approfondies sur les causes Concernant les détournements à large échelle des ATPE : Renforcer la sécurité des entrepôts Prendre des sanctions disciplinaires/judiciaires à l encontre des responsables avec exigence de remboursement WCARO GTN / Cluster Gouvernement Réaliser un audit et à la lueur des résultats prendre des mesures correctives telles que : o Des sessions de formation sur la gestion et la manutention des ATPE et reddition des comptes pour les gestionnaires à tous les niveaux DRS, DS et CSI ainsi que pour les ONG partenaires de mise en œuvre o Un calendrier de visites de d inspections indépendantes de l UNICEF o Un calendrier de visites d inspection conjointes avec la DN et les partenaires UNICEF Niger Faire un atelier pour définir et harmoniser le rôle des ONG afin que celles-ci viennent en appui aux DRS et DS tout en soutenant les formations sanitaires là où nécessaire (personnel étatique insuffisant). MSP/DN/GTN Etude de cas Niger xiv

15 1. INTRODUCTION 1.1 Contexte de l étude de cas L insécurité alimentaire et la malnutrition sont récurrentes dans les neuf pays de la bande Sahélienne : le Burkina Faso, le nord Cameroun, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le nord Nigéria, le Sénégal, et le Tchad. En 2011, la sécheresse, les mauvaises récoltes, et la chute des rentrées d argent en provenance des migrants sont venues s ajouter aux causes structurelles de l insécurité alimentaire et de la malnutrition dans ces pays. Selon les prévisions de l UNICEF, en enfants seraient touchés par la malnutrition aiguë sévère. Face à cette situation, un plan de réponse globale a été élaboré par le Groupe de travail régional sur la sécurité alimentaire et la nutrition (FSNWG) dont l UNICEF fait partie. Son objectif global est «d apporter le soutien nécessaire aux ménages en déficit de moyens de survie et de subsistance» à travers deux groupes d activités : l assistance alimentaire en vivres ou par transfert monétaire et le renforcement des moyens d existence (agriculture, élevage). Plus spécifiquement, la Stratégie de Réponse en Nutrition avait pour objectif global de «Réduire la mortalité et les dommages permanents causés par la malnutrition aigüe à travers un ensemble intégré d interventions portant sur la nutrition, la santé, l eau, l hygiène et l assainissement, ainsi que les changements de comportements» : La prise en charge des enfants et des femmes enceintes et allaitantes atteints de malnutrition aigüe dans les communautés et les établissements de santé grâce à un diagnostic précoce et à un traitement efficace du programme de PCIMA ; La fourniture d une assistance alimentaire adaptée (Blanket Feeding) aux enfants de 6-23 mois d âge et aux femmes enceintes et allaitantes dans les zones où la prévalence de la malnutrition aigüe globale dépasse les 15% ou zones à fort risque de détérioration ou zones où les programmes de prise en charge de la malnutrition aigüe sont inexistants ; La fourniture d un paquet intégré de réhabilitation et de prévention en nutrition comprenant la promotion des pratiques adaptées d Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) dans un programme intégré de PCIMA, la prévention des maladies liées à l eau, la prévention et le traitement des maladies de l enfant, la sensibilisation et l utilisation des services de prévention disponibles dans la communauté et dans les établissements de santé grâce à des efforts de communication. En mai - juillet 2012, trois mois environ après le début de la réponse, le bureau régional de l UNICEF pour l Afrique de l Ouest et du Centre (WCARO) a lancé une évaluation indépendante en temps réel (RTIA) afin de faire le bilan des progrès réalisés, savoir ce qui a ou n'a pas bien fonctionné, d'identifier les domaines qui nécessitent un renforcement ou un ajustement, et de cartographier les lacunes dans la réponse de l'unicef et ses partenaires. Celle-ci a été réalisée au Niger, au Nigeria, en Mauritanie et au Tchad. Au vu de la portée géographique de la crise du Sahel (nombre de pays, ampleur de ses effets sur les enfants) et du niveau de réponse fournie, WCARO a décidé de mener une évaluation indépendante qui couvre la période janvier-décembre 2012 afin de savoir si la réponse à la crise nutritionnelle a été de qualité, cohérente et durable, et ce en vue d apprendre et d améliorer sa réponse. Trois pays ont été choisis pour les études de cas : Burkina Faso, Niger et Tchad. Le choix s est porté sur ces trois pays en raison des fortes estimations de cas attendus (Burkina Faso ~ ; Niger ~ et Tchad ~ ) et de leur différence dans la mise à l échelle des programmes PCIMA. En outre, les mécanismes de coordination diffèrent dans les trois pays: le Tchad dispose d'un coordinateur pour le cluster nutrition, le Niger a un cluster nutrition mais sans coordonnateur dédié, le Burkina Faso n a pas de cluster nutrition mais un groupe de travail nutrition. 1.2 Champ de l évaluation Selon les termes de référence de la présente évaluation, et en accord avec les objectifs définis par le Groupe de travail régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réponse intégrée mise en œuvre par l UNICEF dans les neuf pays de la bande Sahélienne a mis l'accent sur la mise à échelle de la PCIMA. Les trois axes principaux de cette réponse intégrée étaient le traitement de la MAS, le traitement de la MAM et le renforcement de la résilience. Le traitement de la MAS comprenait le dépistage actif et la PEC des cas au niveau des structures sanitaires avec intégration des aspects WASH, prévention du paludisme, dépistage actif du VIH/SIDA et la Communication pour le Développent (C4D) en particulier pour l ANJE. Etude de cas Niger 1

16 Le traitement de la MAM, à l image de la PEC de la MAS comprenait la prise en charge des cas de MAM avec une réponse intégrée WASH, santé et C4D. Le renforcement de la Résilience était l axe le plus transversal en ce sens qu il incluait : Le Blanket Feeding et l amélioration de l'anje (en particulier l'alimentation complémentaire); L amélioration de la santé maternelle et nutrition ; Le renforcement de la composante WASH dans le contexte des interventions nutritionnelles, et des systèmes de protection sociale (transferts en espèces et autres) ; Le renforcement des systèmes de protection pour réduire les comportements à haut risque, abus et exploitation des enfants et des femmes en particulier lors de migration des zones rurales vers les zones urbaines ; La C4D y compris les soins pour le développement de l'enfant et renforcement du soutien psychosocial. En référence au rapport du Groupe de travail régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, il a semblé pertinent aux consultants d organiser leurs analyses de la réponse intégrée en trois volets à savoir : La PCIMA incluant les MAS et les MAM ; La Prévention de la Malnutrition Aigüe axée sur le Blanket Feeding ; Le Paquet Complémentaire qui vise non seulement à compléter le traitement de la malnutrition aigüe mais également à la prévenir, et qui inclut la promotion de l ANJE, le WASH, la santé (traitement et prévention des maladies infantiles) et la communication (C4D). La mission ayant pour mandat d évaluer la réponse de l UNICEF, elle s est focalisée dans son analyse sur la composante prise en charge intégrée de la MAS qui a reçu la majorité de l appui technique et financier de l UNICEF. Les autres composantes sont mentionnées et discutées là où c est pertinent dans la mesure où elles ont influencé la composante PEC de la MAS. 1.3 Structure du rapport La structure du rapport est détaillée dans la table des matières. Le chapitre suivant (Chapitre 2) résume les objectifs de l évaluation et l approche méthodologique. Le troisième rappelle brièvement le contexte et faits marquants durant la période qui a conduit à la déclaration de la crise ainsi que durant la réponse de Le quatrième présente les moyens déployés par l UNICEF pour la réponse nutritionnelle. Le cinquième analyse les résultats de la stratégie de réponse en nutrition et dégage les principales conclusions. Le sixième chapitre discute des facteurs transversaux, notamment la durabilité, le système de suivi et évaluation, et les mécanismes de coordination au sein de l UNICEF ainsi qu entre l UNICEF et ses partenaires. Enfin le dernier et septième chapitre présente les conclusions et pistes de solutions aux problèmes identifiés. Etude de cas Niger 2

17 2. OBJECTIFS ET APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L EVALUATION 2.1 Objectifs Cette évaluation a pour objet d apprécier, de manière aussi systématique et impartiale que possible, la réponse de l UNICEF à la crise alimentaire et nutritionnelle au Niger et contribuer ainsi à l apprentissage organisationnel. Plus spécifiquement, cette évaluation vise à examiner, de manière aussi systématique et objective que possible : l'efficacité, l'efficience, la durabilité et la qualité de la réponse nutritionnelle au Niger la qualité des données (précision, fiabilité) utilisées dans le suivi de la performance des programmes de nutrition les questions transversales telles que l adéquation des mécanismes de coordination au sein de l UNICEF et entre l UNICEF et ses partenaires, la gestion, le renforcement des capacités les liens intersectoriels entre la nutrition et les autres secteurs. Pour chacune de ces questions la mission identifiera et discutera les contraintes, bonnes pratiques et enseignements tirés. 2.2 Processus de l évaluation et approche méthodologique Phase préparatoire Le processus d évaluation a débuté à Dakar par une phase préparatoire du 9 au 16 février 2013 pour élaborer la méthodologie. Durant leur séjour les membres de l équipe, les deux expertes en nutrition et deux des trois consultants nationaux 1, ont également eu l opportunité de s informer et de dialoguer avec les personnes ressources au sein des sections de Communication pour le développement (C4D), Eau, assainissement et hygiène (WASH), Education, Nutrition, Protection, Santé et Urgences. Comme recommandé dans les TDR, la méthodologie repose sur une combinaison de méthodes qualitatives et quantitatives. Tableau 1 Méthodes de collecte des données Méthodes qualitatives Revue documentaire Entretiens individuels Groupes de discussion Observation d activités de PCIMA Méthodes quantitatives Analyse de données quantitatives existantes (bases de données UNICEF et/ou organisme étatique responsable pour la nutrition) La méthodologie - comprenant un rapport narratif, une grille d évaluation et les instruments de collecte d information (notamment un guide d entretien ; un guide pour les discussions de groupe avec les membres de la communauté ; et une grille d observation des activités de prise en charge (PEC) de la MAS - fut soumise aux sections de nutrition et évaluation pour leur approbation. La phase préparatoire s est conclue par une séance de restitution pour débattre de la méthodologie et outils proposés. Ceux-ci furent finalisés à la lueur des commentaires reçus. Ces documents sont joints en annexe (Annexe 6) Déroulement de la mission Durant son séjour au Niger du 18 mars au 1 er avril 2013, la mission a complété la documentation déjà fournie par la section nutrition du bureau régional et celle mobilisée par le consultant national, auprès du bureau de l UNICEF à Niamey, ainsi qu auprès des parties prenantes rencontrées. La liste des documents consultés est jointe en annexe (Annexe 2). La mission a mené des entrevues avec différentes parties prenantes en utilisant le guide d entretien élaboré à cet effet. Les principales parties prenantes interviewées au niveau de Niamey sont: les différentes sections de l UNICEF (la mission n a pas pu s entretenir avec les sections Communication et VIH pour cause de non-disponibilité ainsi que par manque de temps); le Ministère de la santé publique (MSP) : Direction de la Nutrition (DN) ; les agences des Nations Unies : le Programme 1 Le consultant national du Niger n a pas pu y participer dû aux délais des démarches administratives Etude de cas Niger 3

18 alimentaire mondial (PAM) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA); les donateurs : l Office Humanitaire de la Communauté Européenne (ECHO) et l Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID); et les partenaires de mise en œuvre : entretiens individuels et de groupe avec des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) internationales et nationales. Des entretiens individuels ont été menés avec Helen Keller International (HKI) et Médecins sans frontières-france (MSF-F) à Niamey ; et dans la région de Maradi : Forum Santé Niger (FORSANI) à Madarounfa et MSF-Belgique (MSF-B) à Guidam Roumdji. Une réunion d un groupe d ONG (invitation envoyée à tous les membres du Groupe Technique Nutrition/Cluster) s est tenue à Niamey. Y ont participé : Bien-être de la femme et de l enfant au Niger (BEFEN-ONG nationale), Compagnons des amis du développement (CADEV-ONG nationale), CONCERN, Counterpart International, Croix-Rouge Espagne (CRE), Croix-Rouge France (CRF), Croix-Rouge Niger (CRN-ONG nationale), HELP, HKI, MSF- B, MSF-F, Première Urgence-Aide Médicale Internationale (PU AMI) et Save the Children (SC). La liste des personnes rencontrées est jointe en annexe (Annexe 1 Liste des personnes rencontrées). Visites de terrain. La mission avait prévu d entreprendre des visites à Maradi et Zinder (25 au 28 mars). Ces deux régions avaient été retenues pour les raisons suivantes : Taux de MAS dépassant le seuil critique de 15% en 2012 (données SMART) Admissions MAS y ont largement dépassé les estimations de cas attendus Présence d un sous-bureau de l UNICEF Présence de districts appuyés par des ONG (nationale : FORSANI et internationale : MSF-B). et sans ONG (à Zinder). Graphique 1 Carte de la région de Maradi DS: 22 CRENAS, 28 CRENAM et un CRENI Partenaires d appui: Unicef, PAM, CADEV, WORD Vision et BEFEN District sanitaire: 25 CRENAS, 15 CRENAM et un CRENI Partenaires d appui: UNICEF, PAM, Help, ACH DS: 16 CRENAS, 36 CRENAM et un CRENI Partenaire d appui: Unicef, PAM et MSF Belgique Tessoua:20 CRENAS, 20 CRENAM et un CRENI Partenaires: UNICEF, PAM, SAVE Maradi : un CRENI du CHR 6 CRENAS et 5 : CRENAM Tessoua: 19CRENAS19 CRENAM et un CRENI Partenaires: UNICEF, PAM, Forsani Aguié:17 CRENAS, 17 CRENAM et un CRENI Partenaires: UNICEF, PAM, SAVE Source : Sous-Bureau de l UNICEF à Maradi Par ailleurs, les conditions de sécurité y étaient propices. Le consultant national s y est rendu le 24 mars par la route, et devait être rejoint par les consultantes internationales le 25 par un vol United nations Humanitarian Air Service (UNHAS). Ce dernier ayant été annulé, la journée supplémentaire du 25 mars à Niamey a été mise à profit par les deux consultantes internationales pour mener des Etude de cas Niger 4

19 entrevues au sein de l UNICEF (sections nutrition et logistique) et avec AECID. L annulation impromptue du vol UNHAS a contraint la mission à limiter ses visites à Maradi uniquement, où en revanche, elle y a entrepris des visites dans quatre districts sanitaires au lieu des trois initialement prévus. Au niveau régional, la mission s est entretenue avec des membres de l équipe cadre de la Direction régionale de la santé publique (DRSP) : Directeur, Nutritionniste/directeur adjoint, Point Focal Nutrition, et médecin de santé publique ; et au niveau des districts sanitaires (DS) avec des membres des équipes cadre d Aguié, Maradi (urbain), Guidan Roumdji et Madarounfa (urbain) tels que : Médecin chef de district (MCD), MCD-Adjoint, gestionnaire et point focal nutrition. Tout en tenant compte de considérations logistiques (minimiser les distances à parcourir pour visiter le plus de structures de santé possibles), la mission a choisi les structures de santé à visiter en fonction des modalités d intervention, c est à-dire avec ou non l appui d une ONG (nationale et internationale); et de manière à observer les différentes phases de PEC : la PCIMA hospitalière ou «Centres de récupération nutritionnelle intensive (CRENI)» ; et PCIMA ambulatoire c est-à-dire les centres de santé intégrés (CSI) ou «Centres de récupération nutritionnelle ambulatoire pour sévères (CRENAS). La mission avait prévu de visiter des CRENI et CRENAS sans l appui d ONG à Zinder, ce qui n a malheureusement pas pu être fait. Durant ces visites, la mission a utilisé la grille d observation élaborée à cet effet (voir Error! Reference source not found.). La mission a visité au total trois CRENI et cinq CSI dont deux appuyés par une ONG internationale Save the Children-UK (SC-UK) et Médecins Sans Frontières-Belgique (MSF-B), et trois par une ONG nationale (FORSANI) tel que résumé dans le Tableau 2. Parmi les cinq CSI visités, seuls deux n avaient pas d activités PCIMA en cours le jour de la visite. Dans ces derniers, la mission a pu s entretenir avec le personnel étatique et des ONG présentes, et faire une revue documentaire des fiches et des outils de gestion disponibles. Tableau 2 Régions, districts et structures sanitaires visités District Type de structure Type d activité Acteur /s Direction Régionale de la Santé Équipe région MSP Équipe cadre district MSP Aiguié CSI CRENAS MSP / Save UK HD CRENI MSP / Save UK Équipe cadre district MSP Maradi (urbain) CSI 17 portes CRENAS MSP / FORSANI CSI Ali Chaibou CRENAS MSP / FORSANI CHR Maradi CRENI MSP / FORSANI Guidam Roumdji CSI Tibiri CRENAS MSP / MSF-B Madarounfa (urbain) Équipe cadre district MSP CSI Madarounfa CRENAS MSP / FORSANI HD CRENI MSP / FORSANI Groupes de discussion avec les bénéficiaires. En vue de recueillir les avis des bénéficiaires et de la communauté sur leurs perceptions de la réponse à la crise de 2012, 7 groupes de discussion de 8 à 10 personnes par groupe ont été menés par le consultant national, dont trois avec des hommes et quatre avec des femmes. Les participants ont été sélectionnés au sein des populations couvertes par le CSI visité. Les groupes d hommes (entre 25 et 55 ans) étaient composés de chefs de ménages, de chefs de villages et de représentants des comités de gestion. Les groupes de femmes (18 à 60 ans) ont été sélectionnés au sein des mères d enfants de 0-5 ans. Les discussions ont été conduites en des lieux définis de commun accord avec les participants dans un local du CSI (aire de repos des accompagnantes, bureau du Major). L animation a été faite dans la langue locale par le consultant national selon la grille d entretien. Toutes les séances de discussion ont fait l objet d un Etude de cas Niger 5

20 enregistrement audio après accord des participants. Cette procédure a permis la transcription intégrale des entretiens pour analyse. Tableau 3 Groupes de discussion avec les membres de la communauté District Structure sanitaire Genre Maradi Urbain CHR 1 0 Guidan Roumdji CSI Tibirri 2 2 Madarounfa CSI Urbain 1 1 F H Après transcription intégrale des verbatim, les enregistrements des Groupes de discussion ont fait l objet d une analyse thématique de contenu. L analyse des données qualitatives obtenues a été faite de façon manuelle. Cela a consisté en une analyse thématique en deux étapes : le repérage des idées significatives et leur catégorisation. La visite au Niger s est conclue par une réunion de restitution interne UNICEF (29 mars) Contraintes et limites Parmi les principales difficultés rencontrées au cours de l évaluation, il convient de mentionner deux contraintes communes aux trois études de cas: (1) le raccourcissement de la phase préparatoire (suite à des problèmes administratifs) qui a restreint le temps assigné à la revue documentaire ; (2) la durée relativement courte de l évaluation face à la complexité de la crise, du nombre de parties prenantes et de la richesse de la documentation disponible ; et (3) l absence d un cadre logique pour l intervention intégrée nutrition soutenue par l UNICEF, et donc l absence d objectifs spécifiques, de cibles quantifiées et d indicateurs qui devraient servir de base pour le mécanisme de suivi intégré, ainsi que pour les missions d évaluation indépendantes. Les contraintes spécifiques à l étude de cas du Niger incluent : (1) la non-participation du consultant national à la phase préparatoire à Dakar dû à des retards d ordre administratif, raison pour laquelle les consultantes internationales ne l ont pas autorisé à commencer la visite terrain avant leur arrivée estimant qu il n est pas suffisamment préparé; (2) l arrivée tardive de l experte en santé publique et nutrition qui a réduit sa participation à la mission de (13 à 9 jours); (3) l annulation du vol planifié pour Maradi, qui a raccourci la durée de visite de terrain, annulant ainsi la visite de Zinder ; et (4) la non prolongation du contrat du consultant national après le départ des consultantes internationales, et donc l impossibilité pour lui de faire une visite de terrain supplémentaire (en remplacement de Zinder) soit à Tillabéry ou Niamey péri-urbain après le 1 er avril, comme souhaité par les consultantes et WCARO, et (5) le calendrier de la visite qui ne coïncidait pas toujours avec les jours de PCIMA limitant le nombre de séances de PCIMA observées à 3 sur 5. Etude de cas Niger 6

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