Intitulé du programme conjoint : Programme Intégré Santé Education Nutrition (PISEN) : Appui à l amélioration de la santé des femmes et

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1 Gouvernement du Sénégal Système des Nations Unies Intitulé du programme conjoint : Programme Intégré Santé Education Nutrition (PISEN) : Appui à l amélioration de la santé des femmes et des enfants dans 4 régions du Sénégal (Sédhiou, Kolda, Kédougou et Dakar). Effet(s) PNUAD : Effet 2 : D ici 2016, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, des populations (hommes et femmes) est améliorée de façon durable Effet 3 : D ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d une éducation de base et d une formation de qualité Effet 4 : D ici 2016, dans les zones d intervention du SNU, les mères et les enfants, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d un paquet complet d interventions de santé de qualité Effet(s) du programme conjoint: Identiques aux effets PNUAD Durée du programme: 4 ans Date de début : 1 er Octobre 2013 Date de fin : 30 Novembre 2017 Gestion des fonds: Gestion parallèle Agent de gestion/administratif : Non applicable Budget total du programme*: USD Dont: 1. Budget financé: 2. Budget non financé: * Le budget estimatif total comprend les dépenses au titre du programme et les dépenses d appui indirectes support costs Sources du budget financé: Gouvernement Org. des NU $ Donateur $ Approuvé au Nom Du Gouvernement : Titre : Signature date Du Système des Nations Unies : Titre : Signature date

2 Organismes des Nations Unies Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama Représentante Résidente OMS Signature Date et Sceau Mme Ann Thérèse Ndong Jatta Directrice Régionale UNESCO Signature Date et Sceau Mme Giovanna Barberis Représentante Résidente UNICEF Signature Date et Sceau M. Boureima Diadié Représentant Résident Adjoint UNFPA Signature Date et Sceau M. José Luis Fernandez Représentant Résident a.i. FAO Signature Date et Sceau Mme Inge Breuer Représentante Résidente PAM Signature Date et Sceau Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 2

3 Contreparties nationales et Organismes des Nations Unies participants Organismes des Nations Unies Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama Représentante Résidente OMS Signature : Autorités de coordination nationales Ministère de la Santé et de l Action Sociale : Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l Enfant Date et Sceau Mme Ann Thérèse Ndong Jatta Directrice Régionale UNESCO Signature Date et Sceau Mme Giovanna Barberis Représentante Résidente UNICEF Signature Date et Sceau M. Boureima Diadié Représentant Résident Adjoint UNFPA Signature Ministère de l Education et de l alphabétisation : Direction de l alphabétisation et des Langues Nationales (DALN) Institut National d étude et d Action pour le Développement de l Education (INEADE) Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) Ministère de la Santé et de l Action Sociale : Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l Enfant Ministère de la Santé et de l Action Sociale : Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l Enfant Date et Sceau M. José Luis Fernandez Représentant Résident a.i. FAO Signature Date et Sceau Mme Inge Breuer Représentante Résidente PAM Signature Date et Sceau Cellule de Lutte contre la Malnutrition Ministère de la Santé et de l Action Sociale : Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l Enfant Ministère de l Agriculture et de l Equipement rural : Direction de l Horticulture et ISRA : Ministère de l élevage : Direction de l Elevage Ministère de l Environnement : Direction des eaux et forêts : Agence nationale de l aquaculture Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 3

4 Résumé du programme L amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des enfants, en raison de son impact sur tous les secteurs du développement, constitue une priorité de premier ordre pour les autorités sénégalaises tel que mentionné dans les différents documents de politique et stratégie sectoriels. Ainsi, le premier objectif stratégique du Plan National de Développement Sanitaire ( ) est de «réduire le fardeau de la morbidité et de la mortalité maternelles et infanto juvéniles». Au niveau global, le Sénégal s est aussi engagé à l atteinte des OMD d ici Toutefois, le ratio de mortalité maternelle est toujours très élevé, estimé à 392 décès pour naissances vivantes et 5 femmes continuent de mourir chaque jour des complications liées à la grossesse et à l accouchement. Bien qu ayant connu une amélioration notable, le taux de mortalité infantile est de 72 pour mille NV en 2010 et 30% de ces décès surviennent dans les premières 24 h de vie. Cette situation est encore plus critique dans certaines régions défavorisées telles que Sédhiou, Kolda et Kédougou où les chiffres de mortalité des enfants de moins de 5 ans sont les plus élevés, respectivement de 142, 154 et 145 décès pour mille NV pour une moyenne nationale de 72. Ces faibles performances, sont en grande partie liées à des facteurs multidimensionnels parmi lesquels, la faible capacité du système de santé à mettre à la disposition des populations un paquet d interventions efficaces à tous les niveaux du système, l accès limité (aussi bien géographique que financier) et la faible utilisation des services de santé, l insécurité alimentaire qui touche 15% des ménages en milieu rural et le mauvais état nutritionnel des femmes et des enfants qui les rend plus susceptibles et vulnérables. A cela s ajoute le contexte économique et social défavorable surtout concernant les femmes avec un faible niveau d instruction et d information, un faible pouvoir d achat et une implication insuffisante dans le développement d une manière générale. C est dans ce contexte que le Programme Intégré Santé Education Nutrition (PISEN) a été initié par le SNU en collaboration avec le gouvernement du Sénégal dans le cadre de l élaboration du Plan Cadre des Nations Unies pour l Assistance au Développement (PNUAD) Le PISEN vise à contribuer à la réalisation des effets 2, 3 et 4 du PNUAD et son objectif général est de soutenir le gouvernement du Sénégal dans ses efforts de réduction des inégalités dans l amélioration de la santé et de la qualité de vie des populations particulièrement des femmes et des enfants. Cet objectif sera atteint à travers une mise en œuvre conjointe et synergique, au bénéfice des populations de quatre régions défavorisées du pays, d actions ciblées sur certains déterminants du mauvais état de santé et de bien-être des femmes et des enfants. Il s agit de la disponibilité insuffisante, de l accès limité et de la faible utilisation des services de santé, du faible niveau d éducation et d information des femmes, de l insécurité alimentaire et du mauvais état nutritionnel des femmes. Les régions ciblées sont celles où la prévalence de la pauvreté est la plus élevée (83% à Kolda, 81 % à Sédhiou et 78 % à Kédougou, contre 65.3% au niveau national) avec un accès aux services sociaux de base très faible. L accès à l éducation est difficile essentiellement en raison de l éloignement des écoles, du taux de déperdition scolaire au primaire surtout pour les filles, de la faiblesse de revenus des ménages et des pesanteurs sociales. L accès aux infrastructures sanitaires est très faible et plus de la moitié des communautés rurales ont une couverture (proportion de la population ayant accès à un poste ou un centre de santé situé à moins de 5 km) entre 0 et 25%. De plus, l accès à une source d eau potable est très faible dans ces régions qui sont les plus enclavées du Sénégal en raison de l insuffisance des infrastructures routières et surtout en saison des pluies ou les cours d eau temporaires reprennent leurs lits. Le programme PISEN repose sur trois (3) composantes essentielles : i) la composante 1 consistera à renforcer les capacités des structures nationales et déconcentrées et des Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 4

5 collectivités locales dans la planification et la mise en œuvre de plans multisectoriels conjoints pour assurer la pérennisation des interventions ii) la composante 2 reposera sur le plaidoyer, la sensibilisation et la mobilisation sociale pour plus d engagement politique et l adoption de comportements favorables à la santé et au bien-être des femmes et des enfants à tous les niveaux et iii) les interventions de la composante 3 permettront d améliorer la disponibilité, l accessibilité et l utilisation d aliments de qualité issus de l agriculture, de l élevage, de la pêche, des produits de cueillette de la foresterie dans la zone d intervention. Afin d avoir un impact plus conséquent sur la santé et le bien être des femmes et des enfants de ces zones ciblées, les différents secteurs impliqués dans ce programme travailleront en synergie et en complémentarité sur les même populations et les résultats attendus sont : Les capacités des autorités nationales, locales et des collectivités locales sont renforcées pour identifier les besoins, planifier et mettre en œuvre de manière conjointe des interventions efficaces et adaptées dans le domaine de la santé, de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de l hygiène et de l assainissement et de l éducation ; Les capacités des populations, et particulièrement des groupements de femmes, sont renforcées pour diversifier leurs sources de revenus et améliorer la sécurité alimentaire au niveau de ces zones ; Les populations des zones ciblées et particulièrement les femmes sont davantage conscientisées et responsabilisées dans l amélioration de leur santé et de leur bien être grâce à un programme d alphabétisation fonctionnelle, de sensibilisation et d information ; Un paquet de services intégré (SONU, PF, SENN, PCIME, PECMAS,..) pour la prise en charge de la santé des femmes et des enfants est disponible, accessible et utilisé Le programme conjoint PISEN concerne quatre zones hautement vulnérables Sédhiou, Kolda, Kédougou, Banlieue de Dakar couvrant une population d environ habitants avec l appui de six agences du Système des Nations Unies OMS, UNICEF, PAM, FAO, UNESCO et UNFPA. La mise en œuvre sera assurée par le gouvernement sénégalais à travers les structures déconcentrées des ministères et institutions suivants : le Ministère de la santé et de l Action sociale (MSAS), la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM), le Ministère de l Education Nationale, le Ministère de l Agriculture et de l équipement rural, l Institut de Technologie alimentaire (ITA), le Ministère de l Elevage, le Ministère de l environnement et l Agence Nationale de l Aquaculture. L OMS assure le lead au niveau du SNU et la Direction de la Santé de la Reproduction et de la Survie de l Enfant (DSRSE) du MSAS sera le partenaire gouvernemental lead du programme. Une unité de coordination nationale ainsi que des unités de coordination régionales seront mises en place pour assurer la coordination des ministères sectoriels impliqués dans la mise en œuvre du programme ainsi que leurs structures déconcentrées. Le budget total du programme conjoint PISEN est estimé à $ dont mobilisés par les partenaires. 1. Analyse de la Situation Elle s est basée sur une revue de documents d analyse situationnelle disponibles tels que les résultats de l évaluation à mi-parcours du Plan-Cadre des Nations Unies pour l Assistance au Développement (PNUAD ), les conclusions de l étude sur les avantages comparatifs de SNU au Sénégal, le Bilan du DSRPII, le Rapport de progrès et les perspectives vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ces Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 5

6 différents rapports ont mis en exergue les inégalités importantes dans le respect des droits sociaux relatifs à la santé, à l éducation de qualité et à l alimentation, du fait de l inégale répartition des infrastructures et des ressources humaines qualifiées, et de la faible qualité des services. Et ces inégalités touchent encore plus les populations des zones rurales et les femmes. Contexte Le Sénégal est un pays sahélien, situé à l extrémité Ouest du continent africain sur une superficie de km². Il est subdivisé en 14 régions, 42 départements, 150 communes, 117 arrondissements et 353 communautés rurales. Son taux de croissance est estimé à 4,8% (MEF, ANSD- 2007) et il est classé 144 ème rang sur 169 pays sur la base de l indice du Développement Humain du PNUD (2010). La faible progression de l IDH qui est passé de 0,388 en 2005 à 0,411 en 2010, s explique par un ralentissement de la croissance du PIB réel, avec 3,2% en 2008 et 2,2% en 2009 selon la DPEE et une stagnation du niveau général de pauvreté qui serait passé de 50,8% en 2005 à 50,7% en 2009 et son augmentation dans les zones rurales (61,9% en 2005 à 63,2% en 2009) et péri urbaines1, Avec une population estimée à 12 millions d habitants en 2010, le Sénégal connaît une situation de la santé de la mère et de l enfant très préoccupante surtout dans les zones rurales et pauvres. Selon les résultats de la dernière EDS 5/MICS de , des progrès notables ont été fait dans le domaine de la santé des enfants grâce à une meilleure couverture d interventions efficaces telles que la vaccination, le déparasitage et la supplémentation en vitamine A, la prise en charge des maladies de l enfant, l implication de la communauté et la prise en compte de déterminants tels que l hygiène et l accès à l eau et l assainissement. Les taux de mortalité infantile et infanto juvénile ont ainsi connu une nette baisse, passant respectivement de 61 à 47 et de 121 à 72 entre 2005 et 2010 soit une réduction de 30% des décès d enfants de moins de 5 ans. Toutefois, ces chiffres cachent de grandes disparités entre les régions. Sédhiou, Kolda et Kédougou présentent les chiffres de mortalité infanto juvénile les plus élevés du pays, respectivement de 142, 154 et 145 décès pour mille NV pour une moyenne nationale de 72. Ces chiffres cachent aussi la contribution importante des décès néonatals (29 ) qui représentent près de 30% des décès des enfants de moins de 5 ans et plus de 50% des décès des enfants de moins de 1 an et liés en grande partie à une mauvaise prise en charge de la grossesse et de l accouchement. Ce nombre élevé de décès néonatals est fortement corrélé à l estimation du nombre de décès de femmes liés à la grossesse et à l accouchement, qui n a pas connu de baisse significative au cours de ces dix dernières années et à l utilisation des méthodes contraceptives modernes qui a légèrement évolué entre 2005 et 2010, passant de 10 à 12%. La mortalité maternelle est un indicateur particulièrement révélateur de la condition sociale et économique des femmes, de leur accès aux soins de santé et de la façon dont le système de santé répond à leurs besoins. Le ratio de mortalité maternelle est passé de 510 à 392 décès pour naissances vivantes entre 1992 et 2011 (EDS II, 1992 ; EDS V/MICS, 2011) ; mais 5 femmes continuent de mourir chaque jour des complications liées à la grossesse et à l accouchement, soit environ décès maternels par an. Cela équivaut à un risque de mourir pendant la grossesse de 1 sur 46 comparativement aux pays développés ou il est de 1 sur Il faut ajouter à cette forte mortalité maternelle, la morbidité importante suite à des complications graves telles que les fistules obstétricales avec son lot important de conséquences sanitaires et psychosociales. Cette situation est d autant plus préoccupante que enfants de moins de 5 ans sont en situation de risque nutritionnel et entre 13,3% et 22,5% des femmes sont en sous poids dont 1,1% à 5,3% en état de maigreur extrême. De plus, selon les résultats 1 Selon le profil des disparités de genre au Sénégal, les ménages dirigés par les femmes sont globalement moins pauvres ; ils sont plus nombreux en milieu urbain (23%) qu en milieu rural (17%). Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 6

7 de l EDS V/MICS , prés de 65 % des femmes ont une carence en fer. Tout ceci accroît le risque de complications obstétricales et de décès maternels et néonatals déjà élevés. Analyse des déterminants Ces faibles performances relatives à la santé maternelle et infantile s expliquent d une part, par la faiblesse du système de santé, et d autre part, par l état de pauvreté qui ne s améliore pas, l environnement socioculturel, le faible niveau d éducation en particulier des femmes, l insuffisance d information ou les informations erronées sur les services de santé, l insuffisance de la participation de la communauté et les faibles capacités de cette dernière à adopter des pratiques de prévention, d hygiène et de soins essentiels pour la santé des enfants et des femmes y compris de bonnes pratiques d alimentation et de nutrition. Les régions ciblées ont les prévalences de pauvreté les plus élevées du pays (83% à Kolda, % à Sédhiou et % à Kédougou, % dans la zone péri urbaine de Dakar contre 65.3% au niveau national) avec un accès aux services sociaux de base très faible. L instruction des populations et particulièrement celle des femmes est un élément fondamental pour l amélioration des conditions de vie et du bien-être des ménages. En effet, elle influe fortement sur la recherche de l information, le recours et l utilisation des services de santé, sur la scolarisation des enfants et surtout des filles, ainsi que sur les habitudes en matière d hygiène et de nutrition. La désagrégation des indicateurs de santé et de nutrition montre qu ils sont encore plus alarmants pour les populations non instruites ou ayant un faible niveau d instruction. Or, malgré les efforts importants consentis par le gouvernement en matière d éducation, l accès à l éducation est toujours difficile essentiellement en raison de l éloignement des écoles, du taux de déperdition scolaire au primaire et au moyen secondaire surtout pour les filles, de la faiblesse de revenus des ménages et des pesanteurs sociales. Le niveau d instruction de la population demeure aussi faible surtout chez les femmes. Dans l ensemble, environ un homme sur deux (48 %) et près de six femmes sur dix (57 %) n ont aucune instruction. Et c est au niveau des régions de Kédougou, de Kolda et de Sédhiou que ces taux sont le plus élevés, respectivement de 70%, 69%, et 65%. La faible instruction des populations surtout des femmes, touche aussi la banlieue de Dakar où sévit une pauvreté grandissante, car lieu d implantation de la plus part des familles venues de l intérieur du pays. La faiblesse du système de santé se traduit par une insuffisance dans la qualité, la couverture et l utilisation d interventions prouvées efficaces parmi lesquelles, l assistance qualifiée à l accouchement, les soins péri et post natals, les Soins Obstétricaux et Néonatals d Urgence (SONU), la planification familiale, la prise en charge intégrée des maladies de l enfant etc. dans le cadre d un continuum des soins entre la communauté et les structures de référence et supportés par un système de santé fonctionnel. L accès aux infrastructures sanitaires est très faible. En effet, plus de la moitié des communautés rurales ont une couverture (proportion de la population ayant accès à un poste ou un centre de santé situé à moins de 5 km) entre 0 et 25%. Par ailleurs, les principaux obstacles évoqués par les femmes au niveau des régions ciblées sont le manque de ressources financières (51 %) et la distance à parcourir pour atteindre le service notamment dans les régions de Sédhiou (62 %) et de Kolda (59 %). Cet accès limité aux soins détermine entre autres la faible utilisation des services de SMNI avec plus de la moitié des accouchements (68% à Kédougou, 57% à Kolda et 52% à Sédhiou) qui se déroulent à domicile en l absence d un personnel qualifié, une faible utilisation des méthodes contraceptives modernes à environ 6% malgré la large gamme de méthodes contraceptives sûres et efficaces qui existe et près de 29% des femmes en âge de reproduction qui ont encore des besoins non satisfaits en PF. Ce qui entraîne, chaque Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 7

8 année, une proportion non négligeable de grossesses non désirées et d avortements clandestins qui augmentent les risques de mortalité et de morbidité maternelles surtout chez les adolescentes. Le mauvais état nutritionnel des populations et leur faible accès à l eau potable, à l hygiène et à l assainissement constituent aussi des déterminants importants de l état de santé des populations, de leur bien-être et du développement durable. La prévalence de l insuffisance pondérale est passée de 20% (1992, EDS-2) à 17% en 2010 (EDS-5) avec des disparités très importantes. En effet, elle est de 10% en zone urbaine contre 22% en zone rurale, de 26% dans les ménages les plus pauvres contre 6% dans les ménages du quintile le plus riche. La malnutrition chronique est passée de 22% en 2000 à 16% en 2005, et la prévalence de la malnutrition aigüe reste stationnaire et est de 8%. La prévalence des carences en micronutriments (vitamine A, fer, etc.) est encore élevée malgré une légère baisse de l anémie chez les enfants de 6 à 59 mois (82.6% selon EDS-IV et 79.4% en 2008/2009 selon l ENPS-II). En plus de l insécurité alimentaire des ménages, cette situation serait liée à de mauvaises pratiques d allaitement maternel exclusif, d alimentation de l enfant, et au faible accès aux services de qualité. Malgré les progrès importants réalisés, notamment dans l accès à l eau potable dont le taux est passé de 76,6% en 2005 à 84,1% en 2009, des disparités régionales existent encore 2 et la situation reste encore critique au niveau des régions ciblées qui sont les plus enclavées du Sénégal en raison de l insuffisance des infrastructures routières et surtout en saison des pluies ou les cours d eau temporaires reprennent leurs lits. Un autre déterminant important de l état précaire de la santé des femmes et des enfants est l insuffisance des capacités des structures locales et déconcentrées de l Etat dans l analyse pertinente de leurs besoins, l élaboration de plans d action multisectoriels, la planification axée sur les résultats, y compris le suivi et l évaluation. Et cette situation est plus cruciale dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation. C est dans ce contexte, que le programme conjoint PISEN de réduction des inégalités dans l amélioration de la santé des femmes et des enfants a été élaboré pour soutenir la mise en œuvre des effets 2, 3 et 4 de l UNDAF au niveau de quatre zones vulnérables du Sénégal. Au niveau de chacune de ces quatre régions, le choix portera sur les populations les plus vulnérables qui bénéficieront dans un premier temps d un appui pour une identification de leurs besoins et une planification multisectorielle des interventions en se basant sur les besoins identifiés et dans un second temps d un paquet intégré d interventions qui comporte : - Le plaidoyer auprès des autorités locales pour davantage d engagement pour la santé maternelle et infantile et la nutrition ainsi que l éducation des filles - L élaboration, la traduction en langues locales et la diffusion de supports d éducation sur la santé maternelle et infantile intégrant l éducation nutritionnelle - L alphabétisation fonctionnelle des femmes utilisant les thématiques SMNI et nutrition - La mise en place d un environnement lettré culturel - La mise en œuvre d un programme de sensibilisation à travers les radios communautaires et télévisions - L appui aux ménages dans la mise en place et la gestion de jardins maraichers et le renforcement de la production horticole - L appui de GIE / Unités de production sélectionnés dans la production de farines infantiles enrichies Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 8

9 - Le renforcement des capacités du système de santé pour la disponibilité et l utilisation d un paquet de services intégré en SMNI de qualité - L amélioration du suivi évaluation 2. Stratégies et leçons apprises a. Contexte Le Gouvernement du Sénégal et le Système des Nations Unies (SNU) ont élaboré un Plan Cadre des Nations Unies pour l Assistance au Développement (PNUAD) pour la période qui constitue le cadre de planification stratégique et de programmation des ressources du SNU au Sénégal. La formulation s est basée sur les leçons tirées de la mise en œuvre du PNUAD , l analyse des avantages comparatifs du SNU, les priorités annoncées par le DPES, les domaines potentiels où l appui du SNU au processus de développement du Sénégal apporterait le maximum de valeur ajoutée, et enfin les domaines de programmation conjointe. Elle a été conduite avec l appui du Collège des Nations Unies, sous le leadership du gouvernement et a rassemblé les représentants de tous les ministères, des organisations non gouvernementales, des organisations de la société civile, du secteur privé et de l équipe-pays des nations Unies. C est ainsi que le SNU s est engagé entre autres à respecter la Déclaration de Paris sur l efficacité de l aide au développement et le Plan d Action d Accra à travers l harmonisation et la cohérence de ses interventions avec les priorités nationales définies par le DPES, à prendre en compte les leçons apprises de l analyse de la situation nationale et de la mise en œuvre du PNUAD , à promouvoir les programmes conjoints, suivant une approche multisectorielle, pour maximiser les résultats, dans un souci d efficacité et d efficience, et à renforcer le partenariat avec d autres acteurs nationaux et internationaux, en vue de maximiser les synergies et complémentarités. Trois axes stratégiques, conformes aux priorités définies par le Pays dans son Document de Politique Economique et Sociale (DPES ), sont visés par ce plan cadre : 1) la promotion économique et sociale, 2) l accès aux Services sociaux de base, et 3) la Gouvernance et la promotion du partenariat pour le développement. Le programme conjoint PISEN répond à un besoin aussi bien du gouvernement que du SNU de programmation conjointe multisectorielle identifié lors de la formulation du PNUAD Il s inscrit dans le cadre des priorités définies par le gouvernement dans le plan national de développement sanitaire , le programme de renforcement de la nutrition, et dans les axes stratégiques 1 et 2 du PNUAD Il fait partie intégrante du PNUAD et a été validé par l équipe de pays. Il vise à contribuer à la réalisation des effets 2, 3 et 4 du PNUAD qui sont : Effet 2 : «D ici 2016, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, des populations (hommes et femmes) est améliorée de façon durable» Effet 3 : «D ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d une éducation de base et d une formation de qualité» Effet 4 : «D ici 2016, dans les zones d intervention du SNU, les mères et les enfants, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d un paquet complet d interventions de santé de qualité». Le processus d élaboration du PISEN a été participatif privilégiant la consultation de tous les acteurs concernés durant toute la période de formulation du document de projet : Les Partenaires institutionnels : Le Ministère de l Economie et des Finances, le Ministère de la santé et de l Action sociale, la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM), le Ministère de l Education Nationale, le Ministère de l Agriculture et de l équipement rural, l Institut de Technologie alimentaire (ITA) le Ministère de l Elevage, le Ministère de l environnement et l Agence Nationale de l Aquaculture ; 9 Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition

10 Les agences du système des Nations Unis au Sénégal : l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui assure le lead du PISEN, le Fonds des Nations Unies pour l Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l Organisation des Nations Unies pour l Education, la Science et la Culture (UNESCO), l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture (FAO), et le Programme Alimentaire Mondial (PAM). b. Leçons apprises Certaines leçons ont été tirées de la mise en œuvre du PNUAD et des programmes conjoints initiés dans ce cadre tel que le programme conjoint NESA financé par les MDG Fund et appuyé par cinq agences du SNU également impliquées dans le présent PC. D autres sont aussi tirées de programmations conjointes entre les agences SNU notamment dans le cadre de l appui conjoint UNICEF/FAO/PAM/OMS au plan national de riposte à la crise nutritionnelle, de l appui conjoint OMS/UNFPA/UNICEF pour la mise en œuvre et la revue de la feuille de route de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, etc. Il s agit essentiellement de : Pour un maximum d efficacité, il est impératif d aligner davantage le PC aux priorités nationales, de concentrer davantage les efforts dans des domaines où le SNU peut apporter une valeur ajoutée réelle, de promouvoir encore plus la participation à travers une implication effective des acteurs nationaux au niveau central et local dans la conception, la mise en œuvre et le suivi évaluation du programme ; Il est impératif aussi de mettre l accent sur le monde rural pour réduire les inégalités et avoir plus d impact sur le développement Les effets des PC doivent profiter directement aux populations à travers une approche partenariale et synergique des agences L ancrage institutionnel de la coordination et de la mise en œuvre dans les structures gouvernementales est déterminant dans le pilotage d un programme conjoint La prise en compte de la communication dans la formulation des programmes conjoints est essentielle car elle permet un meilleur investissement, une mobilisation des parties prenantes, le partage des informations sur les progrès et performances du programme et une utilisation optimale des ressources. Certaines situations doivent être prises en compte lors de la mise en œuvre du PC, car peuvent influer négativement sur l efficacité du programme conjoint. Il s agit notamment de : une insuffisante mobilisation de ressources financières par le SNU une insuffisance des capacités institutionnelles pour une mise en œuvre effective du PC PISEN les crises économiques et sociales le changement climatique et les catastrophes naturelles un climat social délétère et une instabilité institutionnelle (changement d orientation), c. Programme conjoint proposé Le programme conjoint PISEN repose sur trois (3) composantes essentielles : i) la composante 1 consistera à renforcer les capacités des structures nationales et Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 10

11 déconcentrées et des collectivités locales dans la planification et la mise en œuvre de plans multisectoriels pour assurer la pérennisation des interventions d amélioration de la santé et du bienêtre des populations, des femmes et des enfants en particulier, ii) la composante 2 reposera sur le plaidoyer, la sensibilisation et la mobilisation sociale pour plus d engagement politique et l adoption de comportements favorables à la santé à tous les niveaux et iii) les interventions de la composante 3 permettront d améliorer la disponibilité, l accessibilité et l utilisation d aliments de qualité issus de l agriculture, de l élevage, de la pêche, des produits de cueillette de la foresterie dans la zone d intervention. Les quatre résultats attendus du PC PISEN sont les suivants : 1. Les capacités des autorités nationales, locales et des collectivités locales sont renforcées pour identifier les besoins, planifier et mettre en œuvre de manière conjointe des interventions efficaces et adaptées dans le domaine de la santé, de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de l hygiène et de l assainissement et de l éducation 2. Les capacités des populations, particulièrement des groupements de femmes, sont renforcées pour leur permettre d accéder à une consommation alimentaire adéquate et une meilleure qualité de vie à travers un accroissement de leurs revenus et une diversification des activités génératrices de revenus 3. Les populations des zones ciblées et particulièrement les femmes sont davantage conscientisées et responsabilisées grâce à un programme d alphabétisation fonctionnelle, de sensibilisation et d information 4. Un paquet intégré de services sanitaires et nutritionnels (SONU, PF, SENN, PCIME, PECMAS,..) pour la prise en charge de la santé des femmes et des enfants est disponible, accessible et utilisé Les produits et les activités sont les suivants : Produit 1 : Les autorités au niveau local ont les capacités pour formuler, mettre en œuvre, suivre et évaluer de manière conjointe des stratégies et interventions multisectorielles pour améliorer la santé des femmes et des enfants Activités : Renforcer les capacités des services déconcentrés des différents secteurs dans la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) Renforcer les capacités des services déconcentrés des différents secteurs dans l analyse conjointe des facteurs déterminants du mauvais état de santé des femmes et des enfants dans leur localité Appuyer l élaboration et la mise en œuvre de plans d action multisectoriels Appuyer le suivi et l évaluation de la mise en œuvre de ces plans d action multisectoriels Produit 2 : Les capacités des populations, particulièrement des groupements de femmes, sont renforcées pour accéder à une consommation alimentaire adéquate à travers un accroissement de leurs revenus et de leur qualité de vie et une diversification des activités génératrices de revenus Activités Faire la promotion de la consommation des aliments riches en micronutriments par des activités de productions agricoles, halieutiques, d élevage et de cueillette : o identifier des sites de production adaptés à l agriculture, l'élevage et l'aquaculture dans les 4 régions ; o appuyer l aménagement des sites ; Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 11

12 o appuyer l amélioration de l'accès à l'eau ; o fournir des intrants et des outils de qualité pour l'agriculture, l'élevage et l'aquaculture ; o assurer la formation sur les bonnes pratiques agricoles, l'élevage et l'aquaculture ; o renforcer les capacités en gestion organisationnelle des bénéficiaires ; Produit 3 : Les programmes d'alphabétisation fonctionnelle et de formation qualifiante sont améliorés et renforces, élargis particulièrement pour les jeunes et les femmes vulnérables Activités Réviser les programmes scolaires au moyen secondaire, pour y intégrer des contenus pratiques et dynamiques sur la santé et la nutrition Rendre les résultats de la recherche scientifique dans un langage didactique pour l encadrement accompagnement des cibles Créer des espaces de renforcement nutritionnel en milieu scolaire Intégrer la santé maternelle et infantile et la nutrition dans les programmes d alphabétisation fonctionnelle des femmes et les programmes d alphabétisation familiale Créer des programmes d éducation qualifiante des jeunes et des adultes en nutrition et santé reproductive pour renforcer le système de relais communautaires. Produit 4 : Les autorités sanitaires à tous les niveaux ont les capacités pour formuler, mettre en œuvre, suivre et évaluer les politiques et programmes basés sur l évidence (données probantes) et les principes de planification Activités : Renforcer les capacités des équipes cadres de région et de district dans la planification opérationnelle et le suivi de la mise en œuvre des interventions de la Feuille de route, du plan de relance de la planification familiale et de la stratégie nationale pour la survie de l enfant. Renforcer les capacités des équipes cadres de région et de district dans la mise en œuvre d un système d assurance qualité intégrant la supervision formative, la notification des cas de décès maternels et néonatals, l audit systématique des décès maternels et néonatals et la surveillance des décès maternels et riposte (SDMR) Appuyer les équipes cadres de région et de district dans la gestion des données SMNI (collecte, analyse et transmission) Appuyer les équipes cadres de région et de district dans l amélioration de l élaboration de leurs PTA Organiser des sessions de renforcement des capacités des ECR/ECD sur le leadership et la gouvernance en matière de santé Appuyer l identification des besoins en formation continue des prestataires et l élaboration d un plan de formation adapté aux besoins identifiés Mener une recherche opérationnelle sur l utilisation des résultats de la SDMIR au niveau opérationnel Produit 5 : Des services de nutrition sont opérationnels dans les zones d intervention du SNU au bénéfice des femmes et des enfants vulnérables Activités : lntroduire les aliments thérapeutique et les MNP dans la liste des médicaments essentiels. Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 12

13 Mettre en place des unités de production de farine enrichie en micronutriments Assurer la prise en charge nutritionnelle des enfants entre 6 et 59 mois et des femmes enceintes et allaitantes. Renforcer la supplémentation en vitamine A et le déparasitage des enfants. Appuyer les activités d iodation du sel renforcement des capacités des corps de métiers, achat du Premix, renforcement des capacités de la DCI et dotation en équipement pour le contrôle, encadrement des GIE dans la gestion, Mettre en place des UREN au niveau des postes de santé et des CREN au niveau des centres de santé et des hôpitaux Appuyer la mise en place de sites sentinelles pour la surveillance nutritionnelle au niveau de ces régions Achat des suppléments nutritionnels Sensibilisation des autorités locales administratives et religieuse Dépistage des FEA et enfants de 6-59 mois par prise du périmètre brachial Livraison des suppléments nutritionnels dans les magasins les plus proches des bénéficiaires identifiés par le partenaire Renforcement de capacité des acteurs de mise en œuvre de la supplémentation alimentaire Distribution de suppléments alimentaires Démultiplication des supports de communication pour le changement de comportement Produit 6 : Les mères et les enfants, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d un paquet complet d intervention SMNI à tous les niveaux du système de santé Activités : Renforcer les capacités des prestataires dans l offre du paquet de services SMNI/PF à tous les niveaux y compris le niveau communautaire avec un accent particulier sur les soins essentiels au nouveau-né, la PCIME, le PEV de routine, la prévention / prise en charge de la malnutrition et des carences en micronutriments, les SONU, la planification familiale. Appuyer le renforcement des capacités des prestataires des structures de santé sur la PCIME intégrant le nouveau-né Renforcer la disponibilité des SONU au niveau des structures de santé pour la prise en charge des complications obstétricales Appuyer les districts sanitaires dans la mise en place de services de santé reproductive adaptés aux adolescents jeunes Organiser la formation des agents de santé communautaires au niveau de chaque district des zones sélectionnées Doter les agents de santé communautaires du matériel et équipement nécessaire (minuteur, pèse bébé, toise, ) Appuyer le suivi post formation et la supervision des agents formés Renforcer l équipement des structures de santé. Recruter (sous forme de contrat de performance) 10 SFE et 10 INF Produit 7 : D ici 2016, les communautés, particulièrement les plus vulnérables, sont davantage mobilisées pour l amélioration la prévention des maladies et l'utilisation des services de SMNI disponibles Activités : Mener une recherche socio anthropologique sur l utilisation des services de maternité dans ces régions Renforcer la promotion, le soutien et l encouragement à l allaitement dans les zones ciblées. Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 13

14 Elaborer et mettre en œuvre un programme d éducation de formation et de sensibilisation nutritionnelle des femmes enceintes et allaitantes y compris dans les programmes d alphabétisation, d éducation et de formation des jeunes filles Faire la promotion de la consommation des aliments riches en micronutriments Appuyer la promotion des activités de productions agricoles (aliments riches en micronutriments), halieutiques, d élevage et de cueillette Renforcer la communication pour l adoption par les populations de comportements favorables à la santé à travers l implication des radios locales Apporter un appui technique à l élaboration d outils de communication (émissions éducatives, de plaidoyer, de sensibilisation, de mobilisation) pour lutter contre la mortalité infantile et maternelle, le développement de modules d enseignement et apprentissage en nutrition et santé reproductive et en langues locales. Développer un programme d éducation parentale à travers les TICS (Télévision, centre multimédia communautaires, mobiles ) Apporter une réponse culturelle en identifiant et intégrant les savoir locaux endogènes dans les programmes de lutte contre la mortalité maternelle et infantile Intégrer la santé maternelle et infantile et la nutrition dans les modules d alphabétisation fonctionnelle Produit 8 : Des dispositifs d hygiène et d assainissement adaptés aux besoins des communautés sont mis en place et utilisés Activités Apporter une assistance technique à l amélioration de l hygiène/assainissement avec la promotion des approches communautaires comme le CTLS et le lavage des mains. Identifier le patrimoine culturel matériel et immatériel pouvant contribuer à l amélioration des conditions d hygiène et d assainissement des communautés ciblées Les zones d intervention retenues SEDHIOU KOLDA KEDOUGOU DAKAR BANLIEUE l ont été en tenant compte :du niveau alarmant des indicateurs de santé maternelle et infantile et de nutrition dans ces zones ; de l appui déjà existant et à venir au niveau des autres régions (PIC III de Luxembourg, phase 3 de la JICA) ; des impératifs de réduction des inégalités dans l accès aux soins ; de la nécessité de concentrer les efforts dans une zone plus réduite pour espérer renforcer davantage la synergie entre agences mais aussi obtenir des résultats. d. Durabilité des résultats Le maintien des effets et résultats positifs du PC PISEN sera essentiellement assuré à travers les stratégies suivantes : le renforcement des capacités qui constitue un volet important du PC PISEN permet de développer les compétences techniques dans tous les secteurs impliqués dans le programme conjoint : santé, éducation, nutrition, horticulture, etc. mais aussi et surtout dans la planification, la mise en œuvre et le suivi évaluation ; les investissements dans l acquisition d équipements et de matériel notamment pour la transformation des produits maraîchers et la production de farines locales enrichies ; la mise en place de partenariats au niveau local 3. Cadre des résultats Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 14

15 Tableau 1: Cadre de suivi du programme conjoint (En fichier joint) Les effets du PNUAD auxquels contribuent le PC sont les effets 2, 3 et 4 et les quatre effets attendus du programme conjoint PISEN sont : i) Les capacités des autorités nationales, locales et des collectivités locales sont renforcées pour identifier les besoins, planifier et mettre en œuvre de manière conjointe des interventions efficaces et adaptées dans le domaine de la santé, de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de l hygiène et de l assainissement et de l éducation ; ii) Les capacités des populations, et particulièrement des groupements de femmes, sont renforcées pour diversifier leurs sources de revenus et améliorer la sécurité alimentaire au niveau de ces zones ; iii) Les populations des zones ciblées et particulièrement les femmes sont davantage conscientisées et responsabilisées dans l amélioration de leur santé et de leur bien être grâce à un programme d alphabétisation fonctionnelle, de sensibilisation et d information ; iv) Un paquet de services SMNI (SONU, PF, SENN, PCIME, PECMAS,..) pour la prise en charge de la santé des femmes et des enfants est disponible, accessible et utilisé Les huit (8) produits du PC PISEN sont déclinés comme suit : Produit 1 : Les capacités des populations, et particulièrement des groupements de femmes, sont renforcées pour accéder à une consommation alimentaire adéquate à travers un accroissement de leurs revenus et de leur qualité de vie et une diversification des activités génératrices de revenus Produit 2 : Les programmes d'alphabétisation fonctionnelle et de formation qualifiante sont améliorés et renforces, élargis particulièrement pour les jeunes et les femmes vulnérables Produit 3 : Les autorités au niveau local ont les capacités pour formuler, mettre en œuvre, suivre et évaluer de manière conjointe des stratégies et interventions multisectorielles pour améliorer la santé des femmes et des enfants Produit 4 : Les autorités sanitaires à tous les niveaux ont les capacités pour formuler, mettre en œuvre, suivre et évaluer les politiques et programmes basés sur l évidence (données probantes) et les principes de planification Produit 5 : Des services de nutrition sont opérationnels dans les zones d intervention du SNU au bénéfice des femmes et des enfants vulnérables Produit 6 : Les mères et les enfants, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d un paquet complet d intervention SMNI à tous les niveaux du système de santé Produit 7 : D ici 2016, les communautés, particulièrement les plus vulnérables, sont davantage mobilisées pour l amélioration la prévention des maladies et l'utilisation des services de SMNI disponibles Produit 8 : Des dispositifs d hygiène et d assainissement adaptés aux besoins des communautés sont mis en place et utilisés La matrice des résultats indique pour chaque effet du PNUAD, les produits et les activités du PC PISEN qui contribuent à sa réalisation, les agences impliqués et leurs partenaires nationaux de mise en œuvre. 4. Dispositif de gestion et de coordination Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 15

16 La gestion de la mise en œuvre du PC PISEN repose sur les mêmes principes que le PNUAD : l Unité dans l action sous le leadership du Coordonnateur Résident, le leadership de la partie gouvernementale, la focalisation sur les résultats et la redevabilité, la prise en compte des leçons apprises du cycle précédent et la promotion de la multisectorialité. La coordination du PISEN s inscrit dans le dispositif institutionnel global mis en place : Le comité de pilotage composé des Chefs d Agences du SNU qui participent directement à la mise en œuvre du programme et des Responsables désignées de la partie nationale. Il est co-présidé par le Coordonnateur Résident du SNU et le représentant du gouvernement. Il est chargé de superviser et de guider l élaboration du rapport annuel et les orientations stratégiques du programme. Il se réunit deux fois par an avec le comité technique et donne des recommandations stratégiques sur l exécution du programme conjoint. Le groupe thématique «Services sociaux de base» composé de représentants des différentes agences qui contribuent à l axe de coopération et qui a en charge le suivi quotidien de la mise en œuvre de cet axe prioritaire de l UNDAF. Le comité technique de mise en œuvre du programme composé de représentants des départements ministériels et des agences du SNU, sera appuyé par une équipe de coordination nationale composée d un (1) Coordonnateur national, d un chargé de la communication et de quatre (4) agents de développement régionaux au niveau de chacune des 4 régions ciblées. Le comité technique se réunit trimestriellement pour apprécier l état d avancement de la mise en œuvre des activités identifier les difficultés de mise en œuvre et ajuster les plans d actions. Le programme sera mis en œuvre par les départements techniques des ministères concernés en étroite collaboration avec leurs structures décentralisés mais aussi avec les ONGs locales les associations communautaires, la société civile et le secteur privé. La mise en œuvre des activités se fera en partenariat avec les autres partenaires bilatéraux en vue d une synergie dans les actions. Les partenaires du Système des Nations Unies (PAM, FAO, OMS, UNESCO, UNICEF, UNFPA) travailleront de façon complémentaire selon leurs domaines de compétence. L OMS, en tant qu agence leader, assurera la coordination du programme conjoint en étroite collaboration avec les autres agences impliquées Dispositif de gestion des fonds Le mécanisme de gestion des fonds retenu pour le PISEN est la gestion parallèle des fonds. Les fonds sont directement remis aux agences impliquées directement par les bailleurs de fonds et chaque agence SNU assumera entièrement la responsabilité financière et de programmation des fonds qui lui sont attribués par le bailleur de fond et peut décider du processus d exécution avec ses partenaires et homologues conformément à sa réglementation. Le financement des activités inscrites dans le PTA peut se faire soit par un transfert des fonds directement au partenaire ou à l institution de mise en œuvre, soit par paiement direct aux fournisseurs. A la fin d une activité, les reliquats des fonds devront être reversés l agence des NU et reprogrammés sur la base d un accord mutuel. Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 16

17 6. Suivi et évaluation du Programme par le Comité Technique Tableau 2: Cadre de suivi du programme conjoint Le cadre de Suivi Evaluation du Programme Conjoint sera articulé à celui du PNUAD. Il devra aussi participer à alimenter ce dernier. Le suivi/évaluation du programme est de la responsabilité du comité technique sous le leadership de la Coordinatrice du PC et de l agence lead qui doit élaborer : des rapports techniques semestriels des rapports annuels (technique et financier) qui décrivent les performances et les contre-performances du programme en rapport avec le cadre logique, met en exergue les contraintes et difficultés rencontrées ainsi que les leçons apprises, fait l état du taux de réalisation des résultats en rapport avec le dispositif de suivi évaluation et du niveau d exécution des dépenses. Ce rapport est soumis au comité de pilotage et aux partenaires impliqués dans l exécution du programme conjoint pour validation et commentaires. Ce rapport d activités annuel est également distribué aux membres du comité technique, agences du gouvernement, SNU, et Partenaires techniques et financiers intéressés le Rapport final du programme qui doit faire ressortir les activités, les réalisations et apports du programme, les leçons apprises, les objectifs atteints, les risques encourus, etc. Il doit mentionner les recommandations aptes à assurer la durabilité et la réplicabilité des activités du programme. Des missions conjointes de terrain seront organisées semestriellement pour documenter la mise en œuvre des activités et faire le point des progrès réalisés en direction des produits et résultats prévus, identifier les difficultés rencontrées et solutions envisagées, tirer les leçons et bonnes pratiques. Une Evaluation Indépendante à mi-parcours sera entreprise à la fin de la deuxième année de mise en œuvre pour déterminer les progrès en cours vers l atteinte des produits du programme et identifier les corrections nécessaires. Elle se concentrera sur l efficacité, l efficience, les délais et les questions méritant des actions. Une Evaluation Finale aura lieu à la fin du Programme et se concentrera sur les mêmes questions que l Evaluation à mi-parcours. Elle s intéressera aussi à l impact du programme et à la durabilité de ses résultats comprenant les capacités de développement et les acquis au profit de l environnement global. L Evaluation Finale devra également fournir des recommandations pour la pérennisation des acquis du programme et qui constitueront des orientations pertinentes pour les interventions futures, avec un plan de mise en œuvre approprié. 7. Plan de travail annuel pour et budget (Tableau 3) AGENCES MONTANT TOTAL MOBILISES A RECHERCHER OMS UNICEF Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 17

18 UNFPA PAM FAO UNSECO TOTAL Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition 18

19 Tableau 1 : CADRE DES RESULTATS Produits du programme conjoint (Indicateurs et données de base correspondants) Agence SNU Priorités «corporate» des organismes des NU participants Partenaires d exécution Activités indicatives pour chaque produit Allocation des ressources et calendrier indicatif* Y1 Y2 Y3 Y4 Total Effet 2 du PNUAD : D ici 2016, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations (hommes et femmes) est améliorée de façon durable Effet du programme conjoint (si différent de ceux du PNUAD), y compris les indicateurs et données de base correspondants Produit 1 : Les capacités FAO Sécurité DA Identifier des sites de des populations, et alimentaire et DHORT production adaptés à particulièrement des nutritionnelle DIREL l agriculture, l'élevage et groupements de femmes, ANAT l'aquaculture dans les 4 sont renforcées pour DEF régions ; accéder à une consommation alimentaire adéquate à travers un accroissement de leurs revenus et de Appuyer l aménagement de ces sites ; leur qualité de vie et une Appuyer l amélioration diversification des activités génératrices de revenus la promotion de la consommation des aliments riches en micronutriments par des activités de productions agricoles, halieutiques, d élevage et de cueillette de l'accès à l'eau ; Fournir des intrants et des outils de qualité pour l'agriculture, l'élevage et l'aquaculture ; Assurer la formation sur les bonnes pratiques agricoles, l'élevage et l'aquaculture ; Renforcer les capacités en gestion organisationnelle des bénéficiaires ; Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition Page 19 19

20 Communication visibilité ; et suivi évaluation ; Effet 3 du PNUAD : D ici 2016, les enfants, les adolescents, les adultes, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d une éducation de base et d une formation de qualité Effet du programme conjoint (si différent de ceux du PNUAD), y compris les indicateurs et données de base correspondants Produit 2 : Les UNESCO Elaboration et ME (DALN ; Structuration du dialogue programmes mise en œuvre DFC) politique au niveau central d'alphabétisation d un programme MCLT et déconcentré : fonctionnelle et de d éducation de DSRSE formation et de Identifier les cibles formation qualifiante sensibilisation sont améliorés et nutritionnelle des Elaborer les modules et renforces, élargis femmes les supports et les traduire particulièrement pour les enceintes et en langues locales jeunes et les femmes allaitantes y vulnérables compris dans les programmes d alphabétisation, d éducation et de formation jeunes filles des Réviser les programmes scolaires au moyen secondaire, pour y intégrer des contenus pratiques et dynamiques sur la santé et la nutrition Rendre les résultats de la recherche scientifique dans un langage didactique pour l encadrement accompagnement des cibles Créer des espaces de renforcement nutritionnelles en milieu scolaire Programme conjoint intégré Santé Education Nutrition Page 20 20

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