Compte rendu de la journée 3: Session spéciale INDOCOF (Prévision Saisonnière pour les Pays de l Océan Indien).

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Compte rendu de la journée 3: Session spéciale INDOCOF (Prévision Saisonnière pour les Pays de l Océan Indien)."

Transcription

1 CONFERENCE REGIONALE WIOMSA/COI/PNUD/SECRETARIAT DE LA CONVENTION DE NAIROBI/MOI, SUR LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE POUR LES PAYS DU SUD-OUEST DE L'OCEAN INDIEN. 1 Compte rendu de la journée 3: Session spéciale INDOCOF (Prévision Saisonnière pour les Pays de l Océan Indien). RESUME Président: J.P. CERON (Météo-France), ci après désigné par JPC Rapporteur: B. MONTFRAIX (Acclimate), ci après désigné par BM Lors de la Conférence WIOMSA, la COI/Acclimate animait une session spéciale destiné à faire le point sur l'intérêt et la faisabilité d un forum régional sur l'évolution probable du climat dans les pays de l Océan Indien (gestion du risque climat à court-terme) ou INDOCOF. Une première réunion avec des représentants de la COI, des centres météo des différents pays, de la PIROI et de l Union européenne, a permis de leur présenter ce que ces prévisions saisonnières pourraient apporter aux 9 secteurs à enjeux sélectionnés par l étude régionale de vulnérabilités menée par ACClimate. Il en ressort un intérêt plus vif pour les secteurs suivants : l agriculture, la gestion forestière, la sécurité alimentaire (constitution de stocks stratégiques, choix de variétés plus résistantes à la sécheresse, aux inondations, aux organismes nuisibles et aux maladies ). la santé publique (pour mieux anticiper les maladies à transmission vectorielle -dengue, paludisme, chickungunya, et les maladies liées à l eau -diarrhées, choléra, très sensibles aux impacts du changement climatique - hausse des températures, inondations, cyclones, sécheresses ). les ressources en eau (meilleure gestion des ressources, informations pour l irrigation, et même les énergies renouvelables ). le tourisme. CONTEXTE 1. Les forums régionaux sur l'évolution probable du climat (aussi appelé forums régionaux sur les perspectives climatiques) sont actifs dans plusieurs parties du monde.. 2. Les forums régionaux sur l évolution probable du climat (PRESA en français ou COF en anglais pour «climate outlook forum»), ont été mis en place depuis 1998 par l OMM. Actifs dans plusieurs parties du monde, ils ont pour but de produire et de diffuser des informations (aussi consensuelles que possible) sur les conditions climatiques attendues pendant la saison à venir, afin de réduire les risques d origine climatique et de soutenir les efforts de développement durables. 3. Ces forums jouent un rôle clef dans l adaptation à la variabilité et aux changements du climat. Ils permettent de gagner du temps (en analysant la situation et les freins socioéconomiques), de renforcer les capacités en matière de prévision climatique saisonnière, de cultiver les relations entre météorologues, gouvernements, utilisateurs, ONG, universités et institutions climatiques internationales, de donner une vraie visibilité aux météorologues à travers leurs utilisateurs, et de développer les bonnes pratiques. 1 Des extraits de cette Conférence, la déclaration finale ainsi que les différentes présentations des intervenants sur le site du WIOMSA sont téléchargeables à l adresse Page 1 de 11

2 4. Les COF fournissent régulièrement des produits en temps (quasi) réel, par exemple des prévisions climatiques saisonnières (de 1 à 6-7 mois), qui offrent des probabilités d occurrence de scénarios, importantes pour prendre des décisions stratégiques. 5. La société en général, les pouvoirs publics et les secteurs sensibles au climat peuvent ainsi disposer d'outils (ou de produits) pour déceler les zones et les périodes de risques potentiels, déterminer les activités les mieux adaptées aux conditions météorologiques et climatiques prévues et prendre les mesures de précaution voulues. Le COF intervient à deux niveaux : (i) régional, pour dégager un consensus sur l évolution probable du climat, et (ii) national, en allant ensuite dans les pays pour préparer des produits adaptés aux besoins des différents secteurs concernés. 6. Si le principe et la nécessité de la prévision saisonnière à court terme est admis par une majorité des pays de la COI, ni le contenu ni les modalités de son organisation n'ont été encore abordé, d où le justificatif de cette session spéciale. 7. L OMM 2 se dit prête à participer financièrement à un tel atelier, s il s avère utile et donne lieu à des actions. OBJECTIFS L'Objectif principal de cette session était de déterminer l'intérêt (ou non) de mettre en place un atelier de prévision saisonnière dédié aux Etats de la COI. Pour cela la session comprendra 2 étapes. Lors de la première étape, les participants tenteront de déterminer les enjeux, les impacts et la prévisibilité à la région COI : etc. Y a t-il connaissance des sec- Enjeux : Il s'agit des enjeux socio-économiques, climatiques, teurs/institutions/autorités qui doivent être visés en priorité? Impacts : Quel est l'impact de la variabilité climatique sur la région, en tenant compte des enjeux précédents ; impact des forçages externes (comme les SSTs) mais aussi des forçages de grande échelle (en référence aux îles concernées et donc à la descente d'échelle nécessaire). Il s'agit également de préciser les décisions/actions potentielles et l'impact quelles auront. Prévisibilité: Y a t-il une prévisibilité qui est propre à la région? Justification : Si les échanges montrent que dans la région COI les enjeux sont "importants" et les impacts et la prévisibilité "notables", alors la question de la mise en place d'un COF sera légitime. Les participants chercheront alors à caractériser les termes de référence de ce COF: (i) Qu'est-ce qu'un COF, que permet-il de faire... et de ne pas faire? (ii) Quels sont les COF voisins et permettent-ils de répondre aux problèmes spécifiques de la région (dates, rythme, produits)? (iii) Comment organiser un COF spécifique (par ex. en utilisant l'expérience des autres COF, et/ou un organisme/état responsable ou à responsabilité tournante, quelles ressources utiliser y compris en termes de pérennité, quelles priorités, dates les plus pertinentes, manières de fonctionner (e. g. type SEECOF ou type PRESAO)? (iv) Comment piloter le processus (définition éventuelle d'une structure "légère de pilotage, composition, suivi des actions). D'autres questions pourront également être documentées lors des discussions, comme une éventuelle coordination régionale d'une "recherche" dédiée à ces questions de prévision saisonnière, l'organisation des travaux partagés durant les intersessions (selon le mode de fonctionnement). SYNTHESE 1. La session commence par une présentation des quelques 20 participants. Outre la présence des Directeurs de la Météorologie des Comores et de La Réunion, sont également présents des représentants de la Météorologie de Madagascar, des Directions de l Environnement des Comores, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles, le point focal climat de La Réunion et un représentant du PFC de Madagascar, 2 bailleurs dont la délégation de la 2 Echanges de courriers électroniques avec Dr. Rupa Kumar KOLLI, Chief, World Climate Applications & Services Division (WCAS), Climate Prediction & Adaptation Branch (CLPA), Climate and Water Department (CLW), World Meteorological Organization Page 2 de 11

3 Commission Européenne et le FFEM (également bailleurs du projet Acclimate), des représentants du WWF et de la PIROI, le keynote speaker de la Conférence, session sur l état de la Science, M. ROUAULT. 2. JPC rappelle les principes d'un COF: Le COF permet de déterminer des produits adaptés aux besoins des utilisateurs. LA PREVISION SAISONNIERE SE PRESENTE COMME LA PREMIERE ETAPE DE L'ADAPTATION. Un lieu où l on «cultive» une relation avec/entre les utilisateurs. C'est un investissement «sans regret» qui se rentabilise sur plusieurs années. En amont des périodes à enjeux (par exemple la saison des pluies) on réunit des experts et des utilisateurs pour établir une prévision régionale consensuelle, la décliner aux niveaux nationaux et en discuter les impacts au niveau régional sur les secteurs à enjeux. Les impacts au niveau nationaux restent du domaine de responsabilité de chaque pays. 3. JPC indique que le présent atelier à pour but (i) de déterminer si les pays de la région ont ou non besoin d'un tel processus, (ii) de connaitre quels sont les enjeux (vulnérabilité des secteurs) et (iii) si ces secteurs sont sensibles ou non à la variabilité climatique. 4. Les participants formulent alors quelques questions: Si le COF est le fait d un centre régional, comment valoriser les centres nationaux? JPC répond que seule la prévision consensuelle se fait à l'échelle régionale et qu elle ne duplique pas les prévisions nationales (mais elle les complète). A des fins d explication, JPC établit une comparaison entre ETCCDI et INDOCOF. L'ETCCDI est spécifique aux données météorologiques. Lors de l ETCCDI-COI, le travail a été mené par des météorologues sur de longues séries de données de leurs pays afin de déterminer des indices climatiques et des tendances. La mise en commun des méthodes et des résultats a permis de mettre en évidence les caractéristiques régionales des évolutions climatiques, confortant par ailleurs les conclusions de chaque pays. Le COF tente de repérer des signaux de grande échelle et d échelle régionale dans le système climatique et leurs évolutions prévues sur les prochains mois (notamment pour les précipitations et les températures). Une adaptation de ces prévisions est aussi réalisée au niveau national. Enfin, la prévision est modulée et interprétée par secteurs: agriculture, débit de fleuves, santé, urgentistes. Elle est le fait d'une approche multidisciplinaire au sein de groupes de travail réunis lors des COF. 5. Maurice fait remarquer que la prévision saisonnière est en cours chaque année. Madagascar remarque qu'elle participe - ainsi que Maurice - aux SARCOF, les forums de prévision saisonnière pour le sud de l'afrique. La Commission Européenne questionne : Est ce qu'il y a une justification pour un INDOCOF? JPC rappelle que l exercice COF est un exercice à visée régionale. Il permet d élargir la vision concernant la pertinence des observations et prévisions au niveau régional et également de discuter des impacts régionaux de ces prévisions et des conséquences, favorisant en cela les décisions/actions à envisager au niveau régional. Il favorise aussi le partage des expériences et l apprentissage des méthodes ainsi que les synergies dans la sous-région. JPC rappelle aussi que le SARCOF ne prend pas réellement en compte la spécificité du climat du sud-ouest de l Océan Indien, qu il paraît important de distinguer des ensembles qui se distinguent au niveau climatique, ce dont les participants conviennent. Météo-France ajoute que, pour une descente d'échelle efficace, il faut prendre en compte des systèmes climatiques homogènes. S ensuit une explication de certains termes techniques: descente d'échelle. Etc. 6. JPC précise que le COF doit servir et ses produits utilisés car il a un coût. Et, à cet égard, Météo-France remarque qu il est essentiel de bien connaître les besoins des clients, les enjeux, le degré de confiance de la prévision et l utilisation qu on projette d en faire. Les enjeux 7. Véronique PASCAL (ASCONIT-PARETO) expose ensuite et rapidement le contexte et les résultats de l étude des vulnérabilités, qui a été commandé par la COI/Acclimate pour les pays de la COI. 9 secteurs ont été identifiés comme prioritaires : agriculture sécurité alimentaire et gestion forestière, énergie, environnement (terrestre et marin), pêche artisanale, planification spatiale et gestion des risques, ressources en eau, santé publique et maladies vectorielles, sécurité souveraineté, tourisme. La sensibilité de la région COI aux importations suggère également que l information de prévision saisonnière pourrait être utile pour anticiper des crises potentielles liées à l approvisionnement tant au niveau des pays exportateurs vers la région qu à l intérieur de la région elle-même. 8. Après un tour de table, il est convenu que la COF peut concerner au moins les secteurs suivants : (i) Agriculture (base de données, choix d'espèces variétales, calendrier cultural) ; (ii) santé publique (systèmes d'alerte climatique, Page 3 de 11

4 épisodes de propagation de vecteurs). Remarque : le lien observation prévision fonctionne en Afrique de l'est ; (iii) Pêche et protection des personnes et bateaux en mer et/ou effet sur les migrations. M. ROUAULT remarque à cet égard que l on peut s inspirer des modèles japonais de prévision à la semaine ; (iv) gestion des ressources en eau, eau potable, eau d'irrigation, recharge des barrages ; (v) Energie et vents (Météo-France prévient qu en termes de cyclones, la communication à l'avance peut avoir un effet de démobilisation). 9. Quelques remarques sont formulées au sujet de ces secteurs : SECURITE SOUVERAINETE : les Seychelles font par exemple remarquer que les pirates agissent en fonction des saisons. EAU : Maurice indique que 55% de la pluie provient des cyclones et que cette année - leur plus grand réservoir est à 56% de remplissage (alors qu'en 2010, à la même époque, il était à 90%). JPC précise à ce moment que les prévisions cycloniques 2011 indiquaient une année à déficit. SECURITE ALIMENTAIRE : la prévision saisonnière permet de traiter du risque de rupture d approvisionnement en pré positionnant des stocks alimentaires. JPC fait remarquer que l utilisation de la prévision peut aussi être considérée sous l angle de stratégies sans regret. Ainsi, les formations mises en place en Afrique de l'ouest (à l occasion des prévisions du Presao 2008) par la Croix-Rouge devaient avoir lieu de toute façon. SANTE : La question de la pertinence est soulevée. La PIROI prend comme exemple leur action au Mozambique, dans le cadre d une épidémie de Choléra. Elle demande de quelles informations peut-on être sûr? Et dans quels domaines? Des expériences conduites avec succès et concernant la Malaria existent déjà sur le continent Africain (MALOF), notamment dans la région WIO. Actuellement des essais sur la Méningite sont en cours notamment à l Acmad. AGRICULTURE : Météo-France indique que, pour La Réunion, les demandes se font au sujet de nouvelles variétés de cannes à sucre. La prévision saisonnière est par exemple déjà utilisée au îles Fidji sur ces questions de canne à sucre. Le Directeur de la Météorologie des Comores utilise actuellement des informations de l'agrhymet à Niamey au Niger). Ces informations ne tiennent pas compte des spécificités des îles, d un besoin latent du tourisme en termes de prévision saisonnière. Il précise enfin que le gouvernement vient d'élaborer un programme national d'adaptation au changement climatique. 10. L Union Européenne repose la question : Comment gérer la diversité des pays? Le COF permet de fixer en quelque sorte le cadre régional puis chaque pays garde toute latitude pour adapter ce cadre régional à ses propres besoins et utilisateurs. Par contre la vraie difficulté est de gérer des zones climatiques trop différentes (par exemple avec des périodes «critiques» non cohérentes). 11. Madagascar se dit dans une situation particulière. Les services météorologiques produisent chaque année (comme Maurice) des prévisions saisonnières qualitatives qui concernent (potentiellement) tous les secteurs. Mais ces informations sont traitées par différents organismes. Les représentants posent donc la question : Va-t-il falloir les mettre ensemble? A cet égard, ils proposent une étude de faisabilité (du COF?) par pays. JPC fait remarquer que le COF procède via l action de groupes de travail multidisciplinaire (opérateurs et décideurs) qui entrent en contact sur les questions d'utilisation et génèrent une position consensuelle. A ce moment les Malgaches évoquent le cas du projet en cours «Climat-Santé» à Madagascar, mis en place avec le support de l OMM. 12. Les représentants de La Réunion conviennent que 2 secteurs seraient intéressés par le COF, ceux du Tourisme et de l Agriculture. Il faut mobiliser les acteurs et professionnels de ces 2 secteurs. 13. M. BOONEEADY (Maurice) admet que le COF est important. Il remarque que le SARCOF travaille sur des données pluviométrie et températures et que les îles sont négligées par rapport aux pays continentaux. Il souhaite que, tout en retrouvant dans un INDOCOF un travail sur les mêmes données ou des données comparables, celui-ci soit plus spécifique, adapté aux demandes des différents secteurs. Mlle GUJADHUR (MoE Maurice) pose la question : Quel est le retour d'expérience des autres COF? JPC quant à lui souligne le lien avec la recherche. Par ailleurs, il indique qu il existe des documents au niveau OMM sur l évaluation de ces processus ; évaluation faite en 2008 (au bout de 10 ans de fonctionnement) et qui a donné lieu à la rédaction de «position papers». 14. JP CERON précise qu il s agit de doter les pays d'outils de méthodologies qui leur permettent de travailler sur des données transformées ou non à des fins pratiques, opérationnelles. Qui permettent de partager des expertises, des méthodes, et favorisent des synergies. Il répète que la prévision saisonnière est une première étape d adaptation, avec une expérience de terrain qu'il faut glaner et se constituer, certaines solutions étant plus efficientes que d'autres. On peut ainsi obtenir des réponses sur les facilités ou difficultés de mise en oeuvre aux échelons locaux et/ou nationaux de façon rapide et efficace. Page 4 de 11

5 15. La question du financement est évoquée. BM indique que l OMM a manifesté son intérêt pour contribuer à ce financement. L ACMAD de son coté a budgété un COF pour Il est clair toutefois que cette question ne pourra être traitée de manière adéquate que lorsque le projet de COF sera finalisé. La Réunion a été clôturée à 16h45. ANNEXE : LA CONFERENCE WIOMSA La première initiative régionale de ce genre dans l océan Indien occidental Les pays de la région ont déjà commencé à subir les impacts du changement climatique, et plus particulièrement du réchauffement océanique. Devant l urgence de la situation, le WIOMSA (Western Indian Ocean Marine Science Association) a organisé à Maurice, du 21 au 23 mars 2011, une conférence régionale sur le changement climatique dans l OIO. C était une première! Les conférences du WIOMSA sont normalement des réunions de scientifiques. En associant le projet ACClimate de la COI, mais aussi l OIM, cette conférence est sortie de son format habituel. Elle a voulu susciter une prise de conscience régionale, basée sur des informations pertinentes et précises, partager le plus possible des expériences et des solutions, voire, arriver à un traitement régional du problème. C était la première fois qu un panel élargi d acteurs et d opérateurs de la région débattaient des impacts du changement climatique dans l OIO. La problématique a bien été traitée de manière globale et les pays font partie des négociations internationales sur le climat. Mais aucune concertation régionale n avait été entreprise jusqu alors*. A cet égard, cette conférence pose donc une première pierre, vers éventuellement une institutionnalisation du processus de concertation dans la région. Toutefois, il reste encore du chemin à parcourir pour parvenir à des échanges réguliers et constructifs entre les pays et leurs institutions, du niveau des autres réunions régionales ou internationales. Beaucoup de travail reste à faire pour rendre cette concertation plus effective, associer davantage au débat la société civile, le secteur privé, et trouver un format de réunion qui suscitera le soutien des bailleurs de la lutte contre le changement climatique. Un panel élargi de participants La Conférence du WIOMSA a réuni 146 participants, originaires de 9 pays bordant l'océan Indien occidental (Madagascar, Maurice, Union des Comores, Seychelles, La Réunion/France, Kenya, Tanzanie, Mozambique, Afrique du Sud), mais aussi d autres parties du monde (Europe, Australie, Etats-Unis, Inde, ). Des hauts fonctionnaires, des scientifiques, des responsables de projets régionaux (ASCLME et Initiative Réseau des Zones côtières d Afrique de l Est du WWF), des partenaires du développement (Union européenne, FFEM, AFD, SIDA), des représentants d OIG (OIM, ICLEI), d ONG (TNC, WCS), d instituts de recherche (IRDC, ACPC) et du secteur privé... LA COI, coorganisatrice de la conférence sur le changement climatique La COI (ACClimate) a contribué de multiples façons à enrichir les débats de cette conférence régionale : 1. En restituant les résultats de l étude des vulnérabilités menée par le cabinet ASCONIT-PARETO dans les Etats de la COI, préalable à l élaboration d une stratégie régionale d adaptation au changement climatique ; 2. En parlant aussi du travail d homogénéisation des données climatiques régionales et de détermination d indices de changement climatique qu elle a réalisé ; 3. En animant ensuite des discussions sur l intérêt de mettre en place un atelier de prévision saisonnière pour les Etats de la COI ; Page 5 de 11

6 4. Et enfin, en organisant le vernissage de l expo-photos «Regards croisés sur le changement climatique. L adaptation dans les îles de l océan Indien». Jusque-là, la problématique du changement climatique a été abordée à l échelle du monde (Sommet de Cancún, décembre 2010), du continent africain (Forum Africain ADF-VII, octobre 2010), de l Outremer européen (Conférence sur le changement climatique et la perte de biodiversité, La Réunion juillet 2008) ou des petits Etats Insulaires en développement (Conférence de Maurice, 2005). Une des régions les plus vulnérables au changement climatique La région de l OIO est à la fois une des régions océaniques du monde les moins perturbées sur le plan écologique et en même temps l une des plus vulnérables au changement climatique, alors que c est une des régions qui contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre... L OIO abrite, sur plus de km de littoral, des écosystèmes marins et côtiers très productifs comme les mangroves, les estuaires, les marais salants, les deltas, les prairies marines et les récifs coralliens. Ces écosystèmes côtiers et marins jouent un rôle essentiel en assurant des moyens d existence essentiels à 60 millions de personnes (plus d un tiers de la population totale) vivant sur une bande côtière de 100 kilomètres de largeur. Ils sont à la base des deux plus importantes activités économiques des pays de la région, le tourisme et la pêche. Et on estime à plus de 25 milliards de dollars américains par an la valeur économique des biens et services qu ils fournissent. Les impacts du changement climatique, conjugués aux conséquences des activités humaines (pollution des eaux, surpêche, destruction du littoral, tourisme non maîtrisé, introduction d espèces exotiques ), risquent fortement de nuire à l intégrité de ces écosystèmes et donc à l avenir des populations. Par ailleurs, la croissance rapide des populations et la concentration de la plupart des grandes villes, des ports, des industries et des infrastructures sur le littoral augmentent la vulnérabilité des pays aux effets du changement climatique. Le changement climatique, la perte de la biodiversité, la pollution marine, la surpêche et la surexploitation des ressources marines sont des menaces pesant sur l environnement marin et côtier qui ne connaissent pas de frontières. Sous l effet des vents, des courants et des fleuves, des problèmes comme la destruction des habitats, la surexploitation des ressources et la détérioration de la qualité de l eau dans une partie de l océan Indien occidental peuvent avoir également des impacts négatifs sur un ou plusieurs pays limitrophes. D où la nécessité d une réponse régionale à toutes ces problématiques. L OIO, l un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale Beaucoup craignent que le changement climatique n accélère la perte de la biodiversité dans une région déjà considérée comme étant l un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale, c est-à-dire une zone hébergeant une grande diversité d espèces endémiques -au moins 1500 espèces végétales- ayant perdu au moins 70% de leur habitat original! La région est caractérisée par une forte endémicité des espèces (22 %) et une grande diversité biologique comme en témoigne la richesse et la complexité de populations d espèces végétales et animales marines. On y trouve notamment plus de 2200 espèces de poissons, 200 espèces de coraux, 10 espèces de mangroves, 12 espèces d herbes marines, plus de 1000 espèces d algues marines. Vers une stratégie régionale d adaptation au changement climatique Les consultants Véronique Pascal et Jean-Benoît Nicet ont présenté lors du WIOMSA l étude des vulnérabilités qu ils mènent depuis plusieurs mois et dont les résultats doivent servir de base à l élaboration d une stratégie régionale d adaptation. Ils ont rappelé leur approche très participative qui a impliqué dans chaque pays toutes les parties prenantes dans des comités informels, puis des ateliers nationaux, dirigés par les experts nationaux, qui fonctionnaient eux-mêmes en binômes avec des experts internationaux. A partir des rapports nationaux, identifiant les vulnérabilités par secteur, environnement et zone géographique, et donc les défis et les enjeux de l adaptation au changement climatique, l étude va définir les champs et les niveaux d intervention possibles de la COI. Il en ressort déjà trois grands axes d intervention, sur lesquels la COI peut apporter une valeur ajoutée : Page 6 de 11

7 - Partager les savoirs, les expériences, les bonnes pratiques, enrichir et mettre en réseau les informations (idée d un Observatoire régional sur le changement climatique) ; - Renforcer les capacités d adaptation ; - Construire un positionnement régional, qui permettra de faire du lobbying et d obtenir des financements appropriés. La COI: un espace pertinent pour l action? Lors de cette présentation, des discussions ont porté sur la pertinence de l espace COI pour l action d adaptation au changement climatique. Cet espace ne serait-il pas trop restreint par rapport à la dimension du problème? La démarche régionale de la COI s appuie-t-elle sur des volontés et des réalités, au regard du coût du dispositif à mettre en place? La démarche de la COI a du sens dans la mesure où : 1/ La COI estime fondée une approche régionale qui se démarque de l approche WIOMSA, car elle est confrontée à des problématiques communes aux Etats continentaux et insulaires, sur un vaste domaine maritime de 5 millions de km2. 2/Avec ACClimate, les pays de la COI ont décidé d emblée de dépasser leurs clivages, en développant une stratégie commune au problème de l adaptation. 3/L aide internationale se rationnalise. Pour être efficace, il faut faire des économies d échelle, et résoudre des problèmes qui sont en grande partie transfrontaliers. La COI ne peut cependant pas s isoler. Elle cherche à enrichir son approche, en la confrontant avec celles d autres institutions régionales opérant dans l océan Indien occidental, voire avec celles d autres régions, tout en défendant les spécificités insulaires de ses Etats membres. L essentiel est donc de trouver à chaque fois les bonnes échelles d intervention et d articuler au mieux les approches. C est pour des raisons comparables que le WIOMSA a accepté que la COI co-organise avec elle la Conférence régionale Le WIOMSA travaille aussi de son côté sur une ébauche de stratégie régionale, dans le cadre de son projet «Evaluations des impacts du changement climatique sur l environnement côtier et marin de la région de l OIO et options d adaptation». L état des connaissances D après le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC, 2007), les températures annuelles moyennes de l océan Indien pourraient augmenter de 2,1 C et les précipitations annuelles moyennes de 3 à 5 % d ici Les fluctuations du phénomène El Niño influent directement sur les températures de surface des eaux de l océan Indien, qui selon le chercheur Mathieu Rouault (du département océanographique de l Université du Cap- Afrique du Sud) connaît déjà l un des plus forts réchauffements du monde (plus de 1 depuis 1950). L impact du changement climatique sur l occurrence du phénomène El Niño est à ce jour incertain, mais il risque d accentuer considérablement son ampleur dans les années à venir. Enfin, le GIEC prévoit une élévation du niveau de la mer de 0,35 mètre en moyenne pour l océan Indien, comme pour le reste du monde. Mais ces projections ne sont pas uniformes suivant les sousrégions La recherche avance, a souligné Mathieu Rouault, et devrait conduire au cours de la prochaine décennie à affiner les scénarios concernant le changement climatique dans la région. Par exemple, de récentes découvertes suggèrent que le réchauffement de l océan Indien tropical impacte la circulation de Hadley ce qui conduirait à une augmentation de la force des alizés dans le sud-ouest de l OI, à des différences de niveaux de la mer entre le sud et le nord de l océan Indien occidental et à un changement de comportement du courant d Agulhas, phénomènes dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences Depuis 1982, la couverture par satellite permet de disposer de données plus fiables. Il faut maintenant améliorer la paramétrisation (nuages, précipitations, vitesses verticales ) et évoluer vers des systèmes fonctionnant en mode balistique. Page 7 de 11

8 Yves Gregoris (directeur Interrégional de Météo-France à La Réunion) est venu expliquer qu on ne peut pas dégager de tendances significatives à l augmentation de l activité cyclonique, en raison d une variabilité interannuelle très importante due au phénomène el Niño. On a un peu plus de 9 tempêtes tropicales chaque année dans le bassin sud-ouest de l océan Indien, dont quatre atteignent le stade de cyclone tropical. En revanche, les projections globales annoncent que les cyclones tropicaux vont devenir plus violents avec des vents plus forts et des précipitations plus intenses. Là encore, des études supplémentaires sont nécessaires pour cibler davantage certains paramètres comme les flux d alizés et l évolution de l humidité. La COI présente les résultats de l atelier ETCCDI-OI ACClimate a entrepris en octobre 2009 avec le support technique du groupe d experts ETCCDI (Expert Team on Climate Change Detection Indices) et les météorologies nationales des pays de la COI, un travail d homogénéisation des données climatiques régionales et de détermination d indices de changement climatique. Ce travail a permis de construire pour la première fois une image partagée des tendances climatiques de la région au cours des 40 dernières années, présentée lors de la conférence. A partir de l analyse des températures et des précipitations journalières de 1961 à 2008, on constate une augmentation de la température de l air, une tendance significative à la hausse de la fréquence des journées et des nuits chaudes, et une tendance à la baisse de la fréquence des journées et des nuits froides. En revanche, il y a moins de cohérence spatiale pour les précipitations, même si on note une baisse significative à l échelle régionale. Ces travaux ont été présentés lors de conférences internationales et ils ont fait l objet de publications dans des bulletins d informations de l Organisation Météorologique Mondiale, dans des revues internationales spécialisées comme le Bulletin de la Société Américaine de Météorologie (State of climate 2009) et même dans une revue de rang A, le Journal pour la Recherche en Géophysique de l American Geophysical Union. Mieux relier science, gestion et gouvernance C était un leitmotiv martelé tout au long de cette conférence : il est urgent de créer et d entretenir des liens entre les scientifiques, les gestionnaires et les hommes politiques, qui ne comprennent pas toujours leurs besoins réciproques! Il faut notamment renforcer les capacités pour traduire les données scientifiques en langage clair. Notons à ce sujet que l Université de Nairobi organise, en partenariat avec une université danoise, des cours pour apprendre aux scientifiques à mieux communiquer. Le changement climatique doit être inclus obligatoirement dans les recherches et les programmes d études scolaires et universitaires. Alors que l Afrique abrite1 milliard de personnes, elle ne publie que 5 journaux scientifiques! La communauté du changement climatique reste très réduite. On retrouve toujours les mêmes têtes dans les conférences. Il faut donc de toute urgence l élargir à la société civile, aux OIG et au secteur privé. La conférence a permis de passer en revue quelques exemples de projets visant à renforcer les liens entre science, gestion et gouvernance. Le projet sur les grands écosystèmes marins des courants d'agulhas et de Somalie (ASCLME) Depuis quelques années, les grands écosystèmes marins des courants d'agulhas et de Somalie font l objet d un intérêt international croissant, car ils sembleraient jouer un rôle clé dans le climat global. Mais leur dépendance à leur environnement physique, chimique et géologique et l'effet possible sur le changement climatique de ces systèmes interconnectés restent en grande partie inconnus. Le projet sur les grands écosystèmes marins des courants d'agulhas et de Somalie -ASCLME-est une des initiatives lancées par le Fonds pour l Environnement mondial pour mieux comprendre ces courants océaniques complexes et la manière dont ils interagissent et influencent le climat, la biodiversité et les économies de la région occidentale de l océan Indien. Financé à hauteur de 12,2 millions de dollars pour la période , le projet ASCLME compte aussi développer les capacités nationales et régionales et contribuer à la conception de politiques et de mécanismes de gouvernance capables de soutenir la gestion durable des ressources marines et côtières. Le responsable du projet, David Voudsen, est venu à ce sujet rappeler lors de la conférence l intérêt d une gestion intégrée des zones côtières (GIZC), qui offre à la fois une approche plus équilibrée des facteurs de stress climatiques et non climatiques, un outil pour des actions d adaptation sans regrets (ex. les lignes de retrait) et un mécanisme de gouvernance efficace pour gérer à la fois le développement économique et la protection des écosystèmes. Page 8 de 11

9 Un des objectifs de ce projet est l instauration d un réseau d observation du changement climatique visant à alimenter en informations des systèmes de gestion prévisionnelle et à renforcer le lien entre science et gouvernance, en préparant les gouvernements et les communautés des pays bordant l océan Indien occidental aux conséquences du changement climatique sur leurs populations et leurs économies. ASCLME a par ailleurs initié un réseau mondial de points chauds climatiques. 24 régions (incluant certaines parties du canal du Mozambique et le bras sud-ouest du courant Agulhas) ont été listées comme des points chauds, c est-à-dire des endroits où les océans se réchauffent plus vite que la moyenne, et où il y a urgence à mettre en place des mécanismes de gestion adaptative. D après le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC, 2007), les températures annuelles moyennes de l océan Indien pourraient augmenter de 2,1 C et les précipitations annuelles moyennes de 3 à 5 % d ici Les fluctuations du phénomène El Niño influent directement sur les températures de surface des eaux de l océan Indien, qui selon le chercheur Mathieu Rouault (du département océanographique de l Université du Cap- Afrique du Sud) connaît déjà l un des plus forts réchauffements du monde (plus de 1 depuis 1950). L impact du changement climatique sur l occurrence du phénomène El Niño est à ce jour incertain, mais il risque d accentuer considérablement son ampleur dans les années à venir. Enfin, le GIEC prévoit une élévation du niveau de la mer de 0,35 mètre en moyenne pour l océan Indien, comme pour le reste du monde. Mais ces projections ne sont pas uniformes suivant les sous-régions La recherche avance, a souligné Mathieu Rouault, et devrait conduire au cours de la prochaine décennie à affiner les scénarios concernant le changement climatique dans la région. Par exemple, de récentes découvertes suggèrent que le réchauffement de l océan Indien tropical a intensifié la circulation de Hadley ce qui conduit à une augmentation des alizés dans le sud de l OI, à une baisse du niveau de la mer en partie dans le sud de l OI et à une hausse partout ailleurs. Cela s est traduit aussi par un réchauffement et une intensification du courant d Agulhas, dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences Depuis 1982, la couverture par satellite permet de disposer de données plus fiables. Il faut maintenant améliorer la paramétrisation (nuages, précipitations, vitesses verticales ) et évoluer vers des systèmes fonctionnant en mode balistique. Yves Gregoris (directeur Interrégional de Météo-France à La Réunion) est venu expliquer qu on ne peut pas dégager de tendance significative à l augmentation de l activité cyclonique, en raison d une variabilité interannuelle très importante due au phénomène el Niño. On a un peu plus de 9 tempêtes tropicales chaque année dans le bassin sud-ouest de l océan Indien, dont quatre atteignent le stade de cyclone tropical. En revanche, les projections globales annoncent que les cyclones tropicaux vont devenir plus violents avec des vents plus forts et des précipitations plus intenses. Là encore, des études supplémentaires sont nécessaires pour cibler davantage certains paramètres comme les flux d alizés et l évolution de l humidité. Le travail d homogénéisation des données climatiques régionales et de détermination d indices de changement climatique, réalisé en 2009 par le groupe d experts ETCCDI (Expert Team on Climate Change Detection Indices) pour le projet Acclimate, a permis de dégager quelques grandes tendances pour les 5 pays membres de la COI, exposés au cours de cette conférence. A partir de l analyse des températures et des précipitations journalières de 1961 à 2008, on a constaté une augmentation de la température de l air, une tendance significative à la hausse de la fréquence des journées et des nuits chaudes, et une tendance à la baisse de la fréquence des journées et des nuits froides. En revanche, il y a moins de cohérence spatiale pour les précipitations, même si on note une baisse significative à l échelle régionale. ANNEXE : LE ROLE DE L OMM. L'OMM coordonne les activités consacrées à la surveillance du climat, à la gestion des données climatologiques, à la détection des changements climatiques, à la prévision climatique saisonnière à interannuelle et à l évaluation des incidences des changements climatiques. Le Programme mondial des applications et des services climatologiques (PMASC), qui relève du Programme climatologique mondial (PCM 3 ), vise à promouvoir l'exploitation efficace du savoir et de l'information climatologiques dans l'inté- 3 (En Anglais) Page 9 de 11

10 rêt de la société, ainsi que la prestation de services comprenant notamment la fourniture de prévisions relatives aux grandes variations climatiques, tant naturelles qu'imputables à l'homme. Le projet CLIPS (Services d'information et de prévision climatologiques [en anglais] - vise à favoriser le développement de services climatologiques dans le monde. S'appuyant sur les bases de données actuelles, il permet d'approfondir notre connaissance du climat et d'accroître les capacités de prévision afin de limiter les effets néfastes de la variabilité du climat et d'aider la société à en anticiper les aléas grâce aux progrès de la climatologie. Dans le cadre du Programme mondial de recherche sur le climat, l'omm et ses partenaires encouragent les travaux de recherche sur le climat visant à améliorer la connaissance scientifique des fondements du système et des processus physiques en vue de déterminer dans quelle mesure il est possible de prévoir le climat et à quel point l'humanité influe sur ce dernier. Créé en 1988 et coparrainé par l'omm, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est chargé d'évaluer les informations scientifiques, techniques et socio-économiques qui permettent de mieux appréhender les risques liés aux changements climatiques d origine humaine et de mettre au point différentes parades. L'OMM produit aussi chaque année une déclaration sur l'état du climat mondial. Plus d infos: ANNEXE : LES COORGANISATEURS DE LA CONFERENCE REGIONALE ACCLIMATE (COI) Le changement climatique en cours est lourd de menaces pour le développement durable des îles de la COI (Union des Comores, Madagascar, Maurice, France/Réunion, Seychelles). A la demande de ses pays membres, la Commission de l océan Indien a lancé en 2008 un projet régional d adaptation au changement climatique. Ce projet, intitulé Acclimate, est le premier du genre dans le sud-ouest de l océan Indien. Il a pour objectifs d améliorer la compréhension des évolutions climatiques régionales, d identifier les vulnérabilités aux impacts du changement climatique, d élaborer une stratégie régionale d adaptation qui permettra de renforcer la résilience de ses membres au changement climatique. Acclimate est cofinancé par le Fonds Français pour l Environnement Mondial, l Agence Française de Développement et la Région Réunion. WIOMSA L Association des sciences marines de la région de l'océan Indien occidental WIOMSA (Western Indian Ocean Marine Science Association) est une ONG internationale créée en 1993, qui contribue à la promotion des sciences marines et à la gestion durable des ressources de l océan Indien occidental. Forte de plus de 1400 membres en provenance de l ensemble des pays de la région, mais également d Europe, d Amérique du Nord, d Inde et d Australie, cette association organise tous les deux ans un congrès scientifique international, qui regroupe entre 350 et 500 participants. Le 7ème symposium aura lieu du 24 au 29 octobre 2011 à Mombasa (Kenya). MOI (Mauritius Ocanography Institute) L'institut Océanographique de Maurice (MOI) est un organisme para-étatique mauricien en charge de la recherche et du suivi de l'environnement marin. L'institut joue un rôle de conseil auprès du gouvernement mauricien pour la gestion des ressources marines et côtières de la Zone Economique Exclusive de Maurice. Le Secrétariat de la Convention de Nairobi Il est assumé par le PNUE, dans la capitale du Kenya, Nairobi. Le PNUE, qui pilote depuis 1985, à partir de Nairobi le Programme sur les Mers Régionales, s occupe activement de promouvoir la Convention de Nairobi qui fournit aux 10 pays bordant l OIO, un cadre juridique sur la protection, la gestion et le développement de l'environnement marin et côtier de l'océan Indien occidental, notamment à travers trois protocoles portant sur la protection de la flore et de la faune sauvage, la lutte contre la pollution marine et le contrôle des sources de pollution terrestres. Signée en 1985 et Page 10 de 11

11 entrée en vigueur en 1996, cette convention a été modifiée en 2010 pour tenir compte du changement climatique et de la nécessité d'une approche écosystémique, permettant de mieux concilier conservation et utilisation durable des ressources naturelles. Page 11 de 11

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

SEMINAIRE «CLIMAT ET SANTE» En partenariat avec le CRVOI

SEMINAIRE «CLIMAT ET SANTE» En partenariat avec le CRVOI Projet Adaptation au Changement Climatique (ACClimate). Un projet de la Commission de l Océan Indien, cofinancé par le Fonds français pour l Environnement Mondial (FFEM), le Ministère français des Affaires

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

stratégie régionale d adaptation au changement climatique

stratégie régionale d adaptation au changement climatique Document cadre pour la stratégie régionale d adaptation au changement climatique des pays membres de la Commission de l océan Indien 2012-2020 Asconit Consultants Comores Madagascar Maurice France/Réunion

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont :

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont : La Ville de la Possession est engagée depuis plus de 30 ans dans des actions de coopération décentralisée. Elle est la ville pionnière de La Réunion à développer des actions de coopération avec des villes

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL - BAPAAT

REFERENTIEL PROFESSIONNEL - BAPAAT REFERENTIEL PROFESSIONNEL - BAPAAT 1. PARTICIPATION (au Fonctionnement de l'entreprise) DOMAINES de COMPETENCE OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS OPERATIONNELS Appréciation d'un sportif et socioculturel Droit

Plus en détail

Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy»

Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy» Journée scientifique 21 novembre «Base de données e-prpv Etat des lieux et perspectives Bernard Reynaud, Henri Brouchoud, Bruno Hostachy» Sécurité alimentaire et Changement climatique : l Indianocéanie

Plus en détail

AVIS DU BUREAU POLITIQUE DE LA CRPM (Approuvé par le Bureau Politique de la CRPM 3 juin 2011 Angra do Heroísmo, Açores-PT)

AVIS DU BUREAU POLITIQUE DE LA CRPM (Approuvé par le Bureau Politique de la CRPM 3 juin 2011 Angra do Heroísmo, Açores-PT) CRPMPPP110017 B0 CONFERENCE DES REGIONS PERIPHERIQUES MARITIMES D EUROPE CONFERENCE OF PERIPHERAL MARITIME REGIONS OF EUROPE 6, rue Saint-Martin 35700 RENNES - F Tel. : + 33 (0)2 99 35 40 50 - Fax : +

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Page 1 NOTE DE SYNTHESE N 24 Réalisée par Djenno Ngoua Melissa Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Le Traité d Abuja instituant en 1991 la Communauté

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

WP Promotion No. 8/06

WP Promotion No. 8/06 WP Promotion No. 8/06 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 22 septembre 2006 Original : portugais

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte : vers la relocalisation des activités et des biens Ministère de l'écologie, du développement

Plus en détail

Appel à Manifestation d'intérêt

Appel à Manifestation d'intérêt AfricaInteract : Renforcement des liens entre la recherche et les décideurs politiques pour l'adaptation au changement climatique en Afrique Appel à Manifestation d'intérêt Recrutement d'un expert pour

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 1 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Session du Conseil Emploi, politique sociale,

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

DÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides

DÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides DÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides Un réseau d'aires Marines Protégées (AMP) est actuellement mis en place

Plus en détail

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Un leadership fort Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Le gouvernement Harper tient sa promesse de rétablir l équilibre budgétaire en 2015. Le Plan d action

Plus en détail

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international...

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Véronique LUCAS Angers Entretiens de l'aei 29/10/2010 Mon regard particulier

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE Consolidation du programme régional Risques Naturels de la Commission de l Océan Indien (COI)

TERMES DE REFERENCE Consolidation du programme régional Risques Naturels de la Commission de l Océan Indien (COI) TERMES DE REFERENCE Consolidation du programme régional Risques Naturels de la Commission de l Océan Indien (COI) 1) Contexte général La phase I du projet Risques Naturels (RN-COI) a été financée par l

Plus en détail

Traité de Copenhague nécessaire

Traité de Copenhague nécessaire Traité de Copenhague nécessaire version 1.0 Une proposition des ONG pour un protocole de Copenhague Résumé A4-TraiteResume.indd 1 6/07/09 17:58:38 Une proposition des ONG pour un protocole de Copenhague

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772 Nations Unies A/AC.105/772 Assemblée générale Distr.: Générale 7 décembre 2001 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Rapport du deuxième Atelier

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Les îles Éparses. A bord du navire océanographique Marion Dufresne. du 16 avril au 15 mai 2009

Les îles Éparses. A bord du navire océanographique Marion Dufresne. du 16 avril au 15 mai 2009 Les îles Éparses A bord du navire océanographique Marion Dufresne du 16 avril au 15 mai 2009 Mer et Voyages 9 rue notre Dame des Victoire 75002 Paris T : 01 49 26 93 33 F : 01 42 96 29 39 info@mer-et-voyages.com

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes

Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes Cadre d action de Hyogo pour 2005-2015: Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes À sa 9 e séance plénière, le 22 janvier 2005, la Conférence mondiale sur la prévention des

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 Comité préparatoire de la Conférence des Parties chargée d examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 2010 NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 15 mai 2009 Français Original : anglais Troisième

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces

VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces Page 265 VI/23. Espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces La Conférence des Parties I. SITUATION ET TENDANCES 1. Prend note du rapport sur la situation, les impacts et

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé. Introduction

Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé. Introduction OMM GROUPE D EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L ÉVOLUTION DU CLIMAT PNUE Introduction Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé Les activités humaines

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016

Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016 Programme de l UICN en Afrique du Nord 2013-2016 VERSION FINALE Centre de Coopération pour la Méditerranée de l UICN Septembre 2012 2 Sommaire Liste d acronymes... 3 Avant-propos... 4 Introduction... 5

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

Texte final de la Convention. Note du secrétariat

Texte final de la Convention. Note du secrétariat NATIONS UNIES A Assemblée générale Distr. GENERALE A/AC.241/27 12 septembre 1994 FRANCAIS Original: ANGLAIS COMITE INTERGOUVERNEMENTAL DE NEGOCIATION CHARGE D ELABORER UNE CONVENTION INTERNATIONALE SUR

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011 Cote du document: EB 2010/101/R.41 Point de l'ordre du jour: 17 b) Date: 9 novembre 2010 Distribution: Publique Original: Anglais F Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

ASSISTANCE ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS OFFERTS DANS D AUTRES INSTANCES INTERNATIONALES. Document soumis par l Unité d appui à l application *

ASSISTANCE ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS OFFERTS DANS D AUTRES INSTANCES INTERNATIONALES. Document soumis par l Unité d appui à l application * RÉUNION DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR L INTERDICTION DE LA MISE AU POINT, DE LA FABRICATION ET DU STOCKAGE DES ARMES BACTÉRIOLOGIQUES (BIOLOGIQUES) OU À TOXINES ET SUR LEUR DESTRUCTION BWC/MSP/2009/MX/INF.4

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS 1 L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS xz Sabrina TONNERRE Juriste Master II Droit des activités économiques Option Droit de l agroalimentaire Sous la direction de Maître

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation SEP 2B juin 20 12 Guide méthodologique de calcul du coût d une Sommaire Préambule 3 Objectif et démarche 3 1 Les objectifs de la connaissance des coûts 4 2 Définir et identifier une 5 Calculer le coût

Plus en détail

Le projet DRIAS : premières études et documents

Le projet DRIAS : premières études et documents Le projet DRIAS : premières études et documents Julien Lémond CNRM / GAME, Météo-France, CNRS Direction de la Climatologie Réunion Comité Utilisateurs, le 29 juin 2010 Plan de la présentation 1 ) Les services

Plus en détail

Veille stratégique au gouvernement du Québec - Une intelligence à partager

Veille stratégique au gouvernement du Québec - Une intelligence à partager Veille stratégique au gouvernement du Québec - Une intelligence à partager 2 Plan de la présentation État des lieux sur la veillee au gouvernement Mise en place du RVIPP Organisation du RVIPP Objectifs

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Principes régissant les travaux du GIEC PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC)

Principes régissant les travaux du GIEC PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC) Principes régissant les travaux du GIEC Appendice B PROCÉDURES FINANCIÈRES DU GROUPE D'EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L'ÉVOLUTION DU CLIMAT (GIEC) Adoptées à la douzième session du GIEC (Mexico, 11-13

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail

Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm. Reste à déterminer les points incontournables

Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm. Reste à déterminer les points incontournables Extrait du site de l'oseo (ex.anvar) http://www.anvar.fr/projlanc.htm Notez que vous trouverez les fiches citées à chaque étape sur le site (Normalement, les liens ont été conservés et fonctionnent) Reste

Plus en détail

Cas de la Plateforme du Niger

Cas de la Plateforme du Niger Plateformes Nationales de Dialogue entre Acteurs pour l Adaptation de l Agriculture au Changement Climatique Cas de la Plateforme du Niger M me HIMA Fatimatou, Plateforme Paysanne/Niger avril 2013 UNE

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

de Développement Concilier climat et développement

de Développement Concilier climat et développement Agence Française de Développement Concilier climat et développement Sommaire P. 3 Éditorial P. 4 Un consensus scientifique et une prise de conscience mondiale P. 5 Concilier développement et lutte contre

Plus en détail

FAO-Adapt. Programme-cadre sur l adaptation au changement climatique

FAO-Adapt. Programme-cadre sur l adaptation au changement climatique FAO-Adapt Programme-cadre sur l adaptation au changement climatique FAO-Adapt Programme-cadre sur l adaptation au changement climatique ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE

Plus en détail

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France Bilan décennal des catastrophes naturelles en France SOMMAIRE BILAN DÉCENNAL EN TERMES DE NOMBRE ET DE TYPE DE CATASTROPHES NATURELLES BILAN EN TERME DE VICTIMES.. 2 5 BILAN DÉCENNAL EN TERMES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

Démarche de traçabilité globale

Démarche de traçabilité globale Démarche de traçabilité globale Dr Chi-Dung TA* Responsable Qualité, Danone Vitapole chi-dung.ta@danone.com La traçabilité existe depuis un certain nombre d'années dans les entreprises à des niveaux plus

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION LES STANDS DES PARTENAIRES DE FAMILLES DE FRANCE Les partenaires de Familles de

Plus en détail

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain page 1/90 Consensus Scientifique sur la Biodiversité et le bien-être humain Source : EM (2005) Résumé & Détails: GreenFacts Niveau 2 - Détails sur la Biodiversité 1. Biodiversité: Qu est-ce que c est,

Plus en détail

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE)

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : STIC POUR L'ECOLOGIE

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) COMITE PERMANENT INTER-ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE Protocole d Accord de Coopération Entre Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte

Plus en détail

Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA)

Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA) Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA) R. Roehrig 1,*, F. Couvreux 1, E. Poan 1, P. Peyrillé 1, J.-P. Lafore 1, O. Ndiaye 2, A. Diongue-Niang 2, F. Favot 1,

Plus en détail

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest

Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Alliance Globale pour la Résilience AGIR Sahel et Afrique de l Ouest Guide Méthodologique de Conduite du Dialogue Inclusif Pays «Formulation des Priorités Résilience Pays (PRP-AGIR)» Version Finale (Septembre

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail