Institut des comptes nationaux. Comptes régionaux

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1 Institut des comptes nationaux Comptes régionaux

2 Contenu de la publication Cette publication présente les données concernant les agrégats par branche d activité et les comptes des revenus des ménages pour le Royaume, les régions, les provinces et les arrondissements au cours de la période /2011. Des données chiffrées relatives à la Communauté germanophone sont également fournies dans des tableaux distincts. Au niveau du Royaume, les résultats sont conformes aux estimations de juillet 2012 présentées dans la publication de l ICN intitulée " Comptes nationaux, Partie 2: Comptes détaillés et tableaux 2011 ". La répartition régionale se base sur des méthodes, définitions et nomenclatures qui sont communes à l ensemble des États membres de l Union européenne. C est le Système européen de comptes nationaux et régionaux (SEC 1995), visé au règlement CE n 2223/96 du Conseil du 25 juin 1996, qui fait office de cadre de référence. Cette publication se compose de deux parties. La première commente brièvement les résultats. La seconde présente les tableaux statistiques. Tous les calculs ont été clôturés à la date du 18 janvier Une note reprenant les éléments conceptuels et méthodologiques, ainsi que les tableaux détaillés pour la période selon la nomenclature NACE 2003 et à partir de 2003 selon la nomenclature de la NACE 2008, se trouve sur le site Internet de la Banque nationale de Belgique. Institut des comptes nationaux Banque nationale de Belgique, Bruxelles Tous droits réservés. La reproduction de cette publication, en tout ou en partie, à des fins éducatives et non commerciale est autorisée avec mention de la source. ISSN (print) ISSN (online)

3 Avant-propos L Institut des comptes nationaux (ICN) présente dans cette publication les comptes régionaux pour la période /2011, établis selon la méthodologie du SEC Il convient de souligner que les chiffres relatifs à 2011 sont provisoires et susceptibles d être révisés ultérieurement. Les modifications apportées aux comptes nationaux de juillet 2012 ont été intégrées dans les comptes régionaux, ce qui peut entraîner des modifications à partir de l année Le nombre de tableaux présentés dans la version papier de cette publication a été limité. Tous les résultats détaillés peuvent être consultés par le biais de la banque de données en ligne Belgostat de la Banque nationale de Belgique (BNB). Le Conseil de l ICN a approuvé les comptes régionaux /2011 et le Comité scientifique sur les comptes nationaux a émis, quant à lui, un avis positif. Jean-Marc Delporte Président du Conseil d administration de l Institut des comptes nationaux Bruxelles, février

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5 Table des matières Avant-propos 3 Commentaire 9 1. Commentaire des résultats Agrégats par branche d activité répartis selon le lieu de travail Valeur ajoutée brute à prix courants Croissance économique sur la base de la valeur ajoutée brute en volume Nombre de salariés Nombre d indépendants Rémunération des salariés Comptes des revenus des ménages répartis selon le lieu de résidence Le revenu primaire Le revenu disponible Différences par rapport à la publication précédente des comptes régionaux Valeur ajoutée brute Nombres de salariés Rémunération des salariés Comptes des ménages 21 Tableaux Introduction Aperçu général 1.1 Tableau de synthèse avec les agrégats et les soldes par territoire géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Chiffres absolus

6 Importance relative par unité géographique Chiffres absolus Importance relative par unité géographique Produit intérieur brut 2.1 Produit intérieur brut à prix courant Produit intérieur brut par habitant, à prix courant Valeur ajoutée brute aux prix de base 3.1 Valeur ajoutée brute aux prix de base, à prix courants - conomie totale (S.1) Valeur ajoutée brute aux prix de base, en euros chaînés (année de référence 2010) Chiffres absolus volution par rapport à l année précédente Valeur ajoutée brute aux prix de base par habitant, à prix courants - Chiffres absolus Structure économique des régions sur la base de la valeur ajoutée brute aux prix de base, à prix courants - ésultats par nuts 1 - A Région de Bruxelles-Capitale - Chiffres absolus Région flamande - Chiffres absolus Région wallonne - Chiffres absolus Unité extra-régionale - Chiffres absolus Le Royaume- Chiffres absolus Rémunération des salariés 4.1 Rémunération des salariés, à prix courants - Économie totale (S.1) Rémunération des salariés, à prix courants - ésultats par Nuts 1 - A Région de Bruxelles-Capitale - Chiffres absolus Région flamande - Chiffres absolus Région wallonne - Chiffres absolus Unité extra-régionale - Chiffres absolus Le Royaume - Chiffres absolus Emploi total 5.1 Emploi total, économie totale (S.1) Emploi total par région - ésultats par nuts 1 -A Région de Bruxelles-Capitale - Chiffres absolus Région flamande - Chiffres absolus Région wallonne - Chiffres absolus Unité extra-régionale - Chiffres absolus Le Royaume - Chiffres absolus Nombre de salariés 6.1 Nombre de salariés - économie totale (S.1) Nombre de salariés - Résultats par NUTS 1 - A Région de Bruxelles-Capitale - Chiffres absolus Région flamande - Chiffres absolus Région wallonne - Chiffres absolus Unité extra-régionale - Chiffres absolus Le Royaume - Chiffres absolus Nombre de travailleurs indépendants 7.1 Nombre de travailleurs indépendants - conomie totale (S.1) Nombre de travailleurs indépendants - Résultats par NUTS 1 - A Région de Bruxelles-Capitale - Chiffres absolus Région flamande - Chiffres absolus Région wallonne - Chiffres absolus Le Royaume - Chiffres absolus Chiffres clés économiques de la Communauté germanophone 8.1 Chiffres clés économiques de la Communauté germanophone 116 6

7 9. Comptes de revenus des ménages - Résultats globaux par unité géographique 9.1 Région de Bruxelles-Capitale Région flamande Région wallonne Unité extra-régionale Le Royaume Comptes de revenus des ménages - Compte d affectation des revenus primaires 10.1 Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Comptes de revenus des ménages - Compte de distribution secondaire du revenu 11.1 Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Chiffres absolus Comptes de revenus des ménages - Revenu disponible par habitant 12.1 Revenu disponible par habitant Comptes de revenus des ménages - Communauté germanophone 13.1 Communauté germanophone Annexes 14.1 Population moyenne par région, province et arrondissement Nomenclatures d activités A3, A10, A21, A38, A64, SUT ET NACE-BEL 165 Publications de l'icn et personnes de contact 181 Remarques générales 185 Signes conventionnels 187 Liste des abréviations 189 7

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9 Commentaire Les comptes régionaux publiés en février 2012 ont été adaptés aux résultats des comptes nationaux de juillet et complétés par une année supplémentaire, en l occurrence Dans la section 1, les nouveaux résultats font l objet d un bref commentaire. Les différences par rapport à la publication de février 2012 des comptes régionaux sont brièvement expliquées dans la section Commentaire des résultats Cette section présente les résultats concernant, d une part, les agrégats par branche d activité ventilés selon le lieu de travail et, d autre part, les comptes des revenus des ménages ventilés selon le lieu de domicile. Pour l année 2011, seules les variables " valeur ajoutée brute " (en volume et à prix courants) et " emploi " sont disponibles. La répartition régionale a été obtenue selon la méthode provisoire basée sur des indicateurs; les résultats doivent donc être interprétés avec toute la prudence nécessaire. Afin de répartir les données des entreprises ayant des établissements dans plusieurs arrondissements, on a déjà pu se baser sur le nombre d emplois figurant dans le fichier des établissements de l ONSS pour l année Ainsi, pour estimer les chiffres de la dernière année, il a été tenu compte d éventuelles modifications dans la répartition du nombre d emplois par établissement d une entreprise individuelle établie dans plusieurs arrondissements. 1.1 Agrégats par branche d activité répartis selon le lieu de travail Le tableau 1 propose une synthèse des variables clés des comptes régionaux. Il n est pas tenu compte de la formation brute de capital fixe dans la mesure où l on ne dispose à ce stade d aucun résultat selon la nouvelle nomenclature d activités NACE Voir la publication de l ICN intitulée " Comptes nationaux, Partie 2: Comptes détaillés et tableaux 2011 ". 9

10 tableau 1 AGRÉGATS PAR BRANCHE D ACTIVITÉ - PARTS ET CROISSANCE PAR RÉGION En montants absolus (millions d'euros ou Part de chaque région dans le Royaume (%) Pourcentages de variation par rapport à l'année précédente nombre de personnes) (p) Valeur ajoutée brute aux prix de base, à prix courants (selon le lieu de travail) Région de Bruxelles-Capitale ,5 19,0 0,7 4,5 3,7 Région flamande ,8 57,2-2,2 3,9 3,9 Région wallonne ,7 23,8-1,9 5,0 4,4 Unité extrarégionale 212,4 0,1 3,9 25,5 3,8 Le Royaume ,4 100,0-1,6 4,3 4,0 Valeur ajoutée brute aux prix de base, en euros chaînés année de référence 2010 (selon le lieu de travail) Croissance économique Région de Bruxelles-Capitale ,5 19,0-1,8 1,6 1,4 Région flamande ,8 57,2-3,2 2,1 2,3 Région wallonne ,7 23,8-2,9 3,0 2,3 Unité extrarégionale 212,4 0,1 1,5 17,3-1,3 Le Royaume ,4 100,0-2,9 2,2 2,1 Nombre de salariés (selon le lieu de travail) Région de Bruxelles-Capitale ,3 0,2 0,5 1,6 Région flamande ,1-0,6 0,5 1,2 Région wallonne ,5-0,2 1,2 1,6 Unité extrarégionale ,1 1,5 13,0-1,4 Le Royaume ,0-0,4 0,7 1,4 Nombre d'indépendants (selon le lieu de travail) Région de Bruxelles-Capitale ,4 2,3 1,8 2,8 Région flamande ,5 0,9 0,6 1,1 Région wallonne ,1-0,5 1,0 1,4 Le Royaume ,0 0,6 0,8 1,3 Rémunération des salariés (selon le lieu de travail) Région de Bruxelles-Capitale ,0 19,5 2,3 1,5 n.d. Région flamande ,7 56,2 0,0 2,1 n.d. Région wallonne ,7 24,1 1,4 2,4 n.d. Unité extrarégionale 196,7 0,1 3,9 25,9 n.d. Le Royaume ,1 100,0 0,8 2,1 n.d. Source: ICN Valeur ajoutée brute à prix courants D après les nouveaux chiffres obtenus pour calculés aux niveaux tant national que régional selon la méthode définitive -, la valeur ajoutée brute à prix courants a progressé de 5 % en Wallonie, de 4,5 % à Bruxelles et de 3,9 % en Flandre. Au niveau du Royaume, on a enregistré une croissance de 4,3 %. En 2010, la Wallonie a affiché une augmentation supérieure à celle des deux autres régions, et ce essentiellement grâce à la hausse accrue dans l industrie, soutenue principalement par l industrie pharmaceutique et, dans une moindre mesure, par la branche d activité " métallurgie et fabrication de produits métalliques ". De même, la branche d activité " activités financières et d assurance " a fourni une importante contribution à la croissance wallonne, tout comme l enseignement et les activités pour la santé humaine. La forte progression des activités financières et d assurance à Bruxelles (+12,6 %) a contribué pour moitié, grâce 10

11 à sa large proportion (à hauteur de 19,4 %), à la croissance totale de la valeur ajoutée bruxelloise. De plus, les branches d activité " cokéfaction et raffinage ", " commerce; réparation d automobiles et de motocycles " et " administration publique et défense, assurances sociales obligatoires " ont fourni une contribution significative. En revanche, la hausse bruxelloise a été nettement influencée à la baisse par la contribution négative à la croissance de la branche d activité " télécommunications ". En Flandre, ce sont les branches d activité " industrie ", " commerce; réparation d automobiles et de motocycles " et " activités de services administratifs et de soutien " 1 qui ont le plus contribué à la croissance. C est en Flandre que la contribution des administrations publiques à la croissance a été la plus faible en 2010 (0,26 point de pourcentage, contre 0,58 point de pourcentage en Wallonie et 1,03 point de pourcentage à Bruxelles). tableau 2 BRANCHES D ACTIVITÉ AYANT LA PLUS FORTE INCIDENCE SUR LA VARIATION DE LA VALEUR AJOUTÉE BRUTE, À PRIX COURANTS PAR RÉGION - ANNÉE 2010 (en points de pourcentage) Branche d'activité Bruxelles Flandre Wallonie Activités financières et d'assurance (KK) 2,27 0,36 0,53 Industrie (C) 0,73 0,68 1,77 dont: Cokéfaction et raffinage (CD) 0,68 0,14 0,06 Industrie chimique (CE) 0,01 0,26 0,15 Métallurgie et fabrication de produits métalliques, à l'exception 0,02 0,21 0,21 des machines et des équipements (CH) Industrie pharmaceutique (CF) 0,11-0,06 1,33 Commerce; réparation d'automobiles et de motocycles (GG) 0,61 0,63 0,15 Administration publique et défense, assurances sociales obligatoires (OO) 0,53 0,04 0,15 Enseignement (PP) 0,33 0,21 0,38 Transports et entreposage (HH) 0,32 0,07 0,03 Activités de services administratifs et de soutien (NN) 0,12 0,44 0,23 Activités pour la santé humaine (QA) 0,24 0,05 0,36 Télécommunications (JB) -0,82 0,24 0,26 p.m.: évolution globale (%) 4,5 3,9 5,0 dont: contribution secteur public contribution secteur privé 1,03 3,51 0,26 3,60 0,58 4,46 Source: ICN. Selon les estimations provisoires, la Région wallonne a à nouveau affiché, en 2011, une croissance supérieure à celle des deux autres régions. En 2011, la valeur ajoutée à prix courants a augmenté de 4,4 % en Wallonie, de 3,9 % en Flandre et de 3,7 % à Bruxelles. Au niveau du Royaume, la croissance s est élevée à 4 %. Le ralentissement de la croissance par rapport à l année 2010 (qui a connu une croissance de 4,3 %) au niveau du Royaume a donc également été enregistré à Bruxelles et en Wallonie. En Flandre, la croissance de la valeur ajoutée à prix courants est demeurée au même niveau qu en 2010, tout en restant légèrement inférieure au taux de croissance national. En Flandre et en Wallonie, ce sont plus ou moins les mêmes branches d activité qui ont fourni la principale contribution à la croissance de la valeur ajoutée à prix courants, avec notamment l industrie et le commerce. À Bruxelles, ce sont, pour la plupart, d autres branches d activité qui ont le plus contribué à la croissance, avec en 1 Principalement en raison d une forte croissance des branches d activité " activités liées à l emploi " et " location et location-bail de véhicules automobiles ". 11

12 tête les " activités de services administratifs et de soutien " et l " administration publique ". La contribution à la croissance de l ensemble des administrations publiques s y est élevée à 0,85 point de pourcentage, contre 0,79 point de pourcentage en Wallonie et 0,49 point de pourcentage en Flandre. En outre, il convient de remarquer que la valeur ajoutée de la branche d activité " activités financières et d assurance ", qui représente une part importante de la valeur ajoutée totale à Bruxelles, a légèrement baissé dans les trois régions en L année dernière, à Bruxelles, cette branche a contribué à la croissance à hauteur de 2,27 points de pourcentage, contre -0,14 point de pourcentage en Croissance économique sur la base de la valeur ajoutée brute en volume Après la contraction de 2009, l activité économique en 2010 a connu une nouvelle expansion dans toutes les régions: de 3 % en Wallonie, de 2,1 % en Flandre et de 1,6 % à Bruxelles. Au niveau du Royaume, une croissance de 2,2 % a été enregistrée. tableau 3 BRANCHES D ACTIVITÉ AYANT LA PLUS FORTE INCIDENCE SUR LA VARIATION DE LA VALEUR AJOUTÉE BRUTE EN VOLUME, PAR RÉGION - ANNÉE 2010 (en points de pourcentage) Branche d'activité Bruxelles Flandre Wallonie Activités financières et d'assurance (KK) 0,79 0,10 0,28 Industrie (C) 0,67 0,46 1,42 dont: Cokéfaction et raffinage (CD) 0,67 0,09 0,06 Métallurgie et fabrication de produits métalliques, à l'exception des 0,02 0,26 0,26 machines et des équipements (CH) Industrie pharmaceutique (CF) 0,08-0,12 1,00 Commerce; réparation d'automobiles et de motocycles (GG) 0,41 0,35-0,07 Administration publique et défense, assurances sociales obligatoires (OO) 0,34 0,02-0,05 Transports et entreposage (HH) 0,29 0,16 0,11 Activités de services administratifs et de soutien 0,09 0,40 0,22 Activités immobilières (LL) -0,01 0,25 0,23 Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de -0,38-0,10 0,07 contrôle et d'analyses techniques (MA) Télécommunications (JB) -0,89 0,22 0,23 p.m.: croissance économique totale (%) dont: contribution secteur public contribution secteur privé 1,6 0,53 1,11 2,1 0,05 2,03 3,0 0,13 2,87 Source: ICN. La croissance de la valeur ajoutée en volume affiche presque la même évolution que celle de la valeur ajoutée à prix courants. C est l économie wallonne qui a enregistré la plus forte progression, principalement en raison de la croissance bien plus vive dans l industrie (notamment soutenue par l industrie pharmaceutique). La croissance en Flandre est essentiellement à mettre au compte des branches d activité " industrie ", " activités de services administratifs et de soutien " et " commerce; réparation d automobiles et de motocycles ". À Bruxelles, la croissance est surtout imputable au secteur financier, à l industrie - plus spécifiquement à la branche d activité " cokéfaction et raffinage " - et aux branches d activités " commerce; réparation d automobiles et de motocycles " et " administration publique ". Elle a toutefois été nettement influencée à la baisse par la forte diminution de la valeur ajoutée en volume dans les télécommunications. 12

13 Selon les premiers résultats provisoires 1, la valeur ajoutée en volume en 2011 a progressé à la fois en Flandre et en Wallonie (2,3 %) ainsi qu à Bruxelles (1,4 %). Au niveau du Royaume, une croissance de 2,1 % a été enregistrée. Pour la Flandre, il s agit d une croissance un peu plus forte (0,2 point de pourcentage) qu en Pour les deux autres régions, il s en est suivi un ralentissement de la croissance ( 0,2 point de pourcentage à Bruxelles et 0,7 point de pourcentage en Wallonie). Dans les trois régions, la croissance en 2011 a été principalement soutenue par le secteur privé. À Bruxelles, ce sont les branches d activité " activités de services administratifs et de soutien ", " transports et entreposage " et " activités juridiques, comptables, de gestion, d architecture, d ingénierie, de contrôle et d analyses techniques " qui ont contribué le plus significativement à la croissance. Par ailleurs, la croissance bruxelloise a été nettement influencée à la baisse par la contribution négative de la branche d activité " activités financières et d assurance ". En Flandre, ce sont surtout les branches d activité " industrie ", " transports et entreposage ", " construction ", " commerce ", " activités immobilières " et " activités de services administratifs et de soutien " qui ont fourni une contribution significative à la croissance économique flamande. En Wallonie, la croissance a également été soutenue essentiellement par ces branches d activité, mais dans un ordre d importance un peu différent: " construction ", " industrie ", " transports et entreposage ", " activités immobilières " et " commerce ". En outre, il convient de souligner qu en 2011, la contribution de l industrie à la croissance wallonne a subi l influence fortement négative de la contraction observée dans l industrie pharmaceutique (en 2010, cette branche d activité a affiché une nette contribution à la croissance). Depuis le début de la crise en 2008, la Wallonie a affiché la meilleure performance en matière de croissance au cours de la période , avec une croissance économique annuelle moyenne de 1,2 %, soit près du double du taux de croissance annuel moyen de Bruxelles et de la Flandre. Pour la Belgique, la croissance annuelle moyenne s est établie à 0,7 % au cours de cette période Nombre de salariés Globalement, l emploi salarié a de nouveau progressé en 2010, après la baisse enregistrée en 2009 ( personnes, soit une hausse de 0,7 %). Cette hausse a également été observée dans les trois régions: en Wallonie ( personnes, soit 1,2 %), en Flandre ( personnes, soit 0,5 %) et à Bruxelles ( personnes, soit 0,5 %). Ces résultats sont conformes à ceux de la valeur ajoutée et de la rémunération des salariés: à cet égard, la Wallonie a également affiché la plus forte croissance. Dans les trois régions, le nombre de salariés a fortement augmenté dans les branches " activités de services administratifs et de soutien " (principalement dans les activités d intérim et de nettoyage) et " action sociale " (à la fois avec et sans hébergement). Ont aussi contribué à cette augmentation les branches " activités pour la santé humaine " pour la Wallonie et " administration publique " et " enseignement " à Bruxelles. Dans cette dernière région, les administrations publiques ont contribué en 2010 à l évolution globale du nombre de salariés à hauteur de 0,67 point de pourcentage, un taux bien supérieur à celui des deux autres régions (0,04 point de pourcentage en Flandre et 0,14 point de pourcentage en Wallonie). Cette hausse a été surtout imputable à la nette augmentation dans l administration fédérale à Bruxelles - alors que le nombre de salariés y a diminué en Flandre et en Wallonie - et à une hausse accrue dans l enseignement (cf. infra, point rémunération des salariés). 1 L estimation de la valeur ajoutée en volume pour la dernière année, en l occurrence 2011, s effectue au niveau de détail " A38/arrondissement " - ce n est qu à ce niveau que sont disponibles des chiffres nationaux à répartir -, tandis que la valeur ajoutée en volume relative aux années précédentes fait l objet d une estimation par " A64/ arrondissement ". Il en résulte des estimations un peu moins précises pour la dernière année. 13

14 La hausse accrue du nombre de salariés en Wallonie s explique principalement par la contraction plus faible observée dans l industrie, ainsi que par l augmentation un peu plus importante et la diminution un peu moindre enregistrées dans les autres branches d activité du secteur privé. La croissance observée à Bruxelles a également été influencée à la baisse par la contribution négative à la croissance de la branche " activités financières et d assurance ", où un peu plus de salariés ont perdu leur emploi. tableau 4 BRANCHES D ACTIVITÉ AYANT LA PLUS FORTE INCIDENCE SUR LA VARIATION DU NOMBRE DE SALARIÉS PAR RÉGION - ANNÉE 2010 (en points de pourcentage) Branche d'activité Bruxelles Flandre Wallonie Activités de services administratifs et de soutien (NN) 0,48 0,62 0,55 Administration publique et défense, assurances sociales obligatoires (OO) 0,39-0,03-0,02 Action sociale (QB) 0,30 0,37 0,38 Enseignement (PP) 0,29 0,07 0,15 Activités pour la santé humaine (QA) 0,09 0,14 0,23 Industrie (C) -0,40-0,66-0,30 Activités financières et d'assurance (KK) -0,26-0,01 0,04 p.m.: évolution globale (en %) dont: contribution secteur public contribution secteur privé 0,5 0,67-0,21 0,5 0,04 0,45 1,2 0,14 1,03 Source: ICN. Selon les premières estimations provisoires 1, le marché du travail en 2011 a poursuivi sa progression dans les trois régions. En Flandre, personnes supplémentaires ont trouvé un emploi, ce qui correspond à une croissance de 1,2 %. En Wallonie, l on a assisté à une augmentation de personnes, soit une hausse de 1,6 %, et, à Bruxelles, de personnes, soit également une hausse de 1,6 %. Au niveau du Royaume, la hausse a été de 1,4 %. Dans les trois régions, l augmentation du nombre de salariés en 2011 a été presque entièrement soutenue par le secteur privé. Un nombre nettement plus élevé d individus ont pu retrouver un emploi, essentiellement dans les " activités de services administratifs et de soutien ", plus spécifiquement dans l intérim et le nettoyage: personnes en Flandre, personnes en Wallonie et personnes à Bruxelles. Le nombre de salariés s est aussi inscrit en nette hausse dans l action sociale et les activités pour la santé humaine, et ce pour les trois régions. Pour la Wallonie et, dans une moindre mesure, pour la Flandre, l on a également enregistré une progression manifeste dans le commerce. À Bruxelles, l on a aussi observé une hausse notable dans la branche d activité " transports et entreposage ". L on remarquera par ailleurs qu en moyenne, plus de salariés dans l industrie flamande - dont dans l industrie automobile anversoise - ont perdu leur emploi en 2011, tandis que l on assiste à un statu quo dans les deux autres régions Nombre d indépendants En 2010, le nombre d indépendants a de nouveau progressé plus vivement à Bruxelles (+ 1,8 %, soit personnes) que dans les deux autres régions. Cette hausse a néanmoins été un peu plus faible qu en 2009, 1 Contrairement à l estimation de la valeur ajoutée, les calculs y afférents pour tous les secteurs ont pu continuer à être réalisés au niveau de détail " branche d activité SUT/arrondissement ". 14

15 où elle s était établie à 2,3 %. En Wallonie, l emploi indépendant s est à nouveau inscrit en hausse, de 1 % (soit personnes), après le recul observé en 2009 (-0,5 %). Quant à la Flandre, elle a enregistré une augmentation de 0,6 % (2 550 personnes), contre 0,9 % en Dans les trois régions, la progression de l emploi indépendant en 2010 a été la plus marquée dans les branches " activités juridiques et comptables, activités des sièges sociaux, conseil de gestion et activités d architecture et d ingénierie, activités de contrôle et analyses techniques " plus spécifiquement dans les conseils pour les affaires et le management et les " activités de services administratifs et de soutien ". À Bruxelles, la " construction " a également fourni une contribution positive importante. Dans les trois régions, le nombre d indépendants s est inscrit en net recul dans les branches d activité " commerce " et " agriculture ". Selon les premières estimations provisoires, le nombre d indépendants en 2011 a de nouveau affiché une progression plus vive à Bruxelles que dans les deux autres régions: il y a en effet augmenté de 2,8 % (soit personnes), contre 1,4 % (2 950 personnes) en Wallonie et 1,1 % (4 700 personnes) en Flandre. Tout comme en 2010, Bruxelles s est distinguée des deux autres régions par la contribution plus élevée à la croissance de la branche " activités juridiques et comptables, activités des sièges sociaux, conseil de gestion et activités d architecture et d ingénierie, activités de contrôle et analyses techniques ", plus spécifiquement dans les conseils pour les affaires et le management. La branche " activités de services administratifs et de soutien " a de nouveau enregistré une croissance soutenue dans les trois régions. Cela a également été le cas de la construction à Bruxelles et des " autres services " en Flandre et en Wallonie. En revanche, l emploi indépendant a poursuivi son net repli dans les trois régions dans les branches d activité " commerce " et " agriculture " Rémunération des salariés En 2010, la rémunération des salariés a augmenté de 2,4 % en Wallonie, de 2,1 % en Flandre et de 1,5 % à Bruxelles. Dans l ensemble, la rémunération des salariés à prix courants s est inscrite en hausse de 2,1 % en Belgique. En Flandre et en Wallonie, la masse salariale a progressé plus vivement en 2010 qu en En revanche, à Bruxelles, qui avait affiché la croissance la plus vigoureuse en 2009, la hausse de la masse salariale a été plus faible qu en Ces évolutions globales sont confirmées par l évolution du nombre de salariés, d une part, et par la valeur ajoutée, d autre part (cf. supra). tableau 5 BRANCHES D ACTIVITÉ EXERÇANT L INCIDENCE LA PLUS ÉLEVÉE SUR LA CROISSANCE DE LA RÉMUNÉRATION DES SALARIÉS PAR RÉGION ANNÉE 2010 (en points de pourcentage) Branche d activité Bruxelles Flandre Wallonie Administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire (OO) 0,77 0,03 0,18 Enseignement (PP) 0,54 0,32 0,59 Activités de services administratifs et de soutien (NN) 0,22 0,49 0,35 Action sociale (QB) 0,19 0,25 0,31 Santé humaine (QA) 0,13 0,20 0,32 Industrie (C): dont: Fabrication de matériels de transport (CL) Fabrication de meubles et autres industries manufacturières, réparation et installation de machines et d équipements (CM) -0,28 0,03 0,09 Activités financières et d assurance (KK) -0,28-0,01 0,06 pm: croissance totale (%) 1,5 2,1 2,4 dont: contribution secteur public 1,38 0,35 0,78 contribution secteur privé 0,15 1,71 1,59-0,29 0,05 0,41 0,43-0,01 0,00 Source: ICN. 1 Cette branche d activité est quasi inexistante à Bruxelles. 15

16 Dans l ensemble, la rémunération des salariés dans le secteur public a enregistré une croissance beaucoup plus vive à Bruxelles que dans les deux autres régions, ce qui, combiné à une part relativement élevée des administrations publiques dans la masse salariale globale à Bruxelles, a conduit à une contribution substantielle à la croissance, de 1,38 point de pourcentage sur une croissance totale de 1,5 %. En Wallonie, cette contribution est ressortie à 0,78 point de pourcentage, et en Flandre à 0,35 point de pourcentage. La rémunération dans le secteur privé n a augmenté à Bruxelles que de 0,2 %, alors qu elle a progressé d un peu plus de 2 % dans les deux autres régions. Étant donné la part plus élevée du secteur privé en Flandre, celui-ci y a fourni une contribution de 1,71 point de pourcentage à la croissance des rémunérations, tandis qu en Wallonie, où la part du secteur privé est plus faible qu en Flandre, la contribution à la croissance a été de 1,59 point de pourcentage. La progression plus soutenue des salaires dans le secteur public à Bruxelles par rapport aux deux autres régions s explique principalement par la contribution plus élevée à la croissance de la branche d activité " administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire ". Par rapport à la Flandre, il convient d y ajouter la contribution un peu plus importante de l enseignement à la croissance. Dans le secteur privé, seules les branches " activités de services administratifs et de soutien " et " action sociale " ont encore fourni une contribution positive significative à la croissance, mais celle-ci a été entièrement annulée par la contribution négative à la croissance des " activités financières et d assurance " et de l» industrie ", notamment la branche d activité " réparation et installation de machines et d équipements ". Bien que la croissance des salaires ait été assez similaire en Flandre et en Wallonie, l origine de cette croissance s est avérée tout à fait différente: en Flandre, la hausse des salaires dans le secteur public a été plus réduite, un mouvement encore renforcé par la part plus faible du secteur public dans l économie flamande ; sa contribution à la croissance a dès lors été moindre qu en Wallonie. En revanche, l industrie a contribué plus fortement à la croissance des rémunérations en Flandre, et ce principalement en raison de la progression très nette de la rémunération des travailleurs dans la branche d activité " fabrication de matériels de transport " essentiellement imputable aux indemnités de licenciement payées. On observe par ailleurs les éléments marquants suivants par secteur en 2010: Dans les sociétés non financières (S11), la masse salariale a augmenté partout, quoique dans une mesure nettement moindre à Bruxelles. Dans les sociétés financières (S12), on a observé un repli des salaires à Bruxelles et en Flandre. En Wallonie, la masse salariale s est accrue, et ce essentiellement parce que quelques grandes entreprises sont devenues multi-arrondissementales en 2010, si bien qu une partie de la masse salariale a également été affectée au Brabant wallon en plus de Bruxelles. Dans les administrations publiques (S13), la rémunération des salariés a poursuivi sa hausse dans les trois régions, quoique dans une moindre mesure que les autres années. C est en Flandre que la croissance a été la plus faible. L augmentation plus significative à Bruxelles a été essentiellement imputable à la nette progression du pouvoir fédéral (aussi bien l administration que la défense), alors que la masse salariale s y est réduite dans les deux autres régions. Dans le secteur des ménages (S14), la masse salariale a affiché dans les trois régions un recul plus marqué qu au cours des deux à trois dernières années 1. En termes absolus, cela concerne toutefois des montants relativement faibles. Le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages (S15) est, après S14, le plus petit secteur, mais il a de nouveau enregistré, au niveau du Royaume, le pourcentage de croissance le plus élevé de la masse salariale. Cela a également été le cas dans les trois régions. La hausse nettement plus significative à Bruxelles est venue essentiellement de la branche d activité " diverses associations " 2, où la masse salariale a progressé beaucoup plus vigoureusement à Bruxelles que dans les deux autres régions. La masse salariale dans la branche d activité " action sociale sans hébergement " s est également inscrite en nette hausse dans les trois régions. 1 La hausse observée à Bruxelles en 2009 s explique par l intégration des associations de copropriétaires dans S14 (les années précédentes, celles-ci avaient été reprises à tort dans le secteur S15, mais le passé n a plus été corrigé), et cette opération a eu une incidence plus importante sur Bruxelles que sur les deux autres régions. 2 Cette branche d activité regroupe une série d associations diverses qui représentent les intérêts de certains groupes, notamment des syndicats, des organisations politiques, des associations religieuses, des associations liées à des activités en faveur de la jeunesse, à la prévention des maladies, au développement de la santé (par ex. la Croix-Rouge), à l environnement, à la coopération au développement, etc. 1

17 1.2 Les comptes de revenus des ménages répartis selon le lieu de résidence Le revenu primaire Le compte d affectation des revenus primaires comprend, du côté des ressources, l excédent d exploitation 1, le revenu mixte des indépendants, la rémunération des salariés 2 et les revenus de l épargne et des placements. Au niveau des dépenses sont repris les paiements pour la prise en fermage de terrains et les intérêts sur les crédits à la consommation et les crédits hypothécaires. Par solde, on obtient le revenu primaire des ménages. tableau 6 REVENU PRIMaIRE DES MÉNaGES PaR RÉGION année 2010 En chiffres absolus (millions d euros) Part de chaque région dans le Pourcentages de variation par rapport à l année précédente Royaume (%) Région de Bruxelles-Capitale ,4 9,3 0,0 2,2 Région flamande ,8 62,4-0,7 1,6 Région wallonne ,9 28,2-0,8 2,0 Unité extrarégionale 93,2 0,0 4,4-9,6 Le Royaume ,3 100,0-0,7 1,8 Source: ICN. Le revenu primaire des habitants de la Région de Bruxelles-Capitale s est élevé, en 2010, à 23,4 milliards d euros; en Région flamande et en Région wallonne, il a atteint respectivement 156,4 et 70,8 milliards d euros. La part en pourcentage dans le total du Royaume s est établie respectivement à 9,3 %, 62,4 % et 28,2 %. L unité extrarégionale 3 a représenté en 2010 moins de 0,1 %. Par rapport à 2009, le revenu primaire au niveau du Royaume a augmenté de 1,8 %, essentiellement grâce à la hausse de la rémunération des travailleurs (+2,1 %). Le revenu primaire de Bruxelles, de la Flandre et de la Wallonie a progressé de respectivement 2,2 %, 1,6 % et 2,0 % et a également été principalement porté par l accroissement de la masse salariale. Il convient de noter à cet égard que la population âgée de 18 à 64 ans a également enregistré, en 2010, une hausse plus marquée à Bruxelles (+2,6 %) qu en Flandre (0,7 %) et en Wallonie (0,9 %). Le revenu primaire par habitant en Région flamande est ressorti à euros en 2010; il est donc resté supérieur à celui de la Région de Bruxelles-Capitale ( euros) et à celui de la Région wallonne ( euros). Ce revenu s est établi à euros pour le Royaume. Le revenu primaire par habitant a diminué à Bruxelles par rapport à 2009, alors qu il a augmenté dans les deux autres régions. Bien que Bruxelles ait enregistré la plus forte croissance de son revenu primaire, celle du nombre d habitants y a encore été supérieure (+2,3 %). En Flandre et en Wallonie, l augmentation de la population (respectivement + 0,8 % en +0,7 %) a été plus faible que celle du revenu primaire. Exprimé par rapport au revenu primaire par habitant pour le Royaume, ce pourcentage a atteint 92,2 % à Bruxelles et 87,6 % en Wallonie (contre 93,1 et 87,3 % l année précédente). En Flandre, il est ressorti à 108,2 % (statu quo par rapport à l année précédente). 1 Il s agit essentiellement du revenu provenant des immeubles donnés en location et de la détention de l habitation utilisée par le propriétaire. 2 La rémunération des salariés se compose du salaire net, des primes sociales à charge des travailleurs et des primes sociales légales et extralégales à charge des employeurs. 3 Dans l unité extra régionale sont repris les ménages de résidents qui résident plus d un an à l étranger (notamment les familles du personnel belge des ambassades à l étranger). Le revenu primaire de l unité extrarégionale ne comporte pas de revenu de la propriété ni d intérêts payés, car les informations manquent en la matière. 1

18 1.2.2 Le revenu disponible Dans le calcul de la distribution secondaire des revenus, le revenu primaire est augmenté d un certain nombre de prestations dont les prestations sociales et les versements par des compagnies d assurances contre les dommages et diminué des primes sociales, des impôts et des primes d assurance, ce qui donne, par solde, le revenu disponible des ménages. En 2010, le revenu disponible des résidents de la Région de Bruxelles-Capitale s est établi à 19,2 milliards d euros, celui de la Région flamande à 122,7 milliards d euros et celui de la Région wallonne à 59,2 milliards d euros. La part en pourcentage dans le total pour le Royaume est ressortie à 9,5 %, 61,0 % et 29,4 % respectivement pour les régions mentionnées. Par rapport à 2009, le revenu disponible de la Région de Bruxelles-Capitale a augmenté de 1,3 % et celui de la Région wallonne de 1,1 %. Quant au revenu disponible de la Région flamande, il est resté identique. Cela n est pas uniquement imputable à une contribution plus faible à la croissance du revenu primaire, mais également à une hausse plus forte des impôts payés, de sorte que la croissance du revenu disponible a diminué de 1,5 point de pourcentage. À Bruxelles, les impôts payés ont fourni une contribution négative à la croissance de 0,7 point de pourcentage et en Wallonie de 1,0 point de pourcentage. tableau 7 REVENU DISPONIbLE DES MÉNaGES PaR RÉGION - année 2010 En chiffres absolus (millions d euros) Part de chaque région dans le Royaume (%) Pourcentages de variation par rapport à l année précédente Région de Bruxelles-Capitale ,6 9,5 2,0 1,3 Région flamande ,9 61,0 2,0 0,0 Région wallonne ,9 29,4 1,7 1,1 Unité extrarégionale 90,1 0,0 4,0-10,3 Le Royaume ,5 100,0 1,9 0,5 Source: ICN. En 2010, le revenu disponible par habitant s est établi en Flandre à euros ; il est donc resté supérieur à celui de la Région de Bruxelles-Capitale ( euros) et à celui de la Région wallonne ( euros). Celui du Royaume est ressorti à euros. Par rapport à 2009, le revenu disponible par habitant a reculé de 1,0 % à Bruxelles et de 0,8 % en Flandre. En Wallonie, il a augmenté de 0,4 %. C est la seule région où la croissance de la population a été inférieure à celle du revenu disponible. Exprimé par rapport au revenu disponible par habitant pour le Royaume, cela donne 94,0 % à Bruxelles, 105,8 % en Flandre et 91,3 % en Wallonie. Par rapport au revenu primaire par habitant, le revenu disponible des habitants de la Région wallonne s est établi à quelque 83,6 % en 2010; pour les habitants de la Région de Bruxelles-Capitale, il est ressorti à 81,8 %, et pour ceux de Flandre à 78,5 %. Au niveau du Royaume, le revenu disponible par habitant a atteint 80,2 % du revenu primaire par habitant. 2. Différences par rapport à la publication précédente des comptes régionaux Les comptes régionaux publiés en février 2012 ont été adaptés aux nouveaux résultats des comptes nationaux de juillet 2012 et complétés par une année supplémentaire. Les adaptations méthodologiques apportées au niveau national ont été intégrées aux comptes régionaux. 1

19 À l échelon régional, les clés de répartition des entreprises possédant des établissements dans plusieurs arrondissements sont demeurées inchangées jusqu en À partir de 2008, des modifications ont été apportées concernant l administration et l enseignement au niveau provincial (nouveaux chiffres pour la province de Flandre orientale) et en 2009, la clé de répartition de trois banques a été modifiée. Les écarts légèrement plus importants constatés pour la valeur ajoutée, le nombre de salariés et le nombre de travailleurs indépendants en 2010 résultent du passage de la méthode provisoire à la méthode définitive, et ce aux niveaux tant national que régional. Concrètement, dans la version précédente, les agrégats relatifs à 2010 avaient été estimés sur la base d indicateurs et du répertoire des unités de production de Ainsi, l estimation de la valeur ajoutée reposait sur l évolution de la masse salariale selon l ONSS et sur celle de la valeur ajoutée selon la TVA (pour le secteur des ménages) tandis que l estimation du nombre de salariés reposait sur l évolution du nombre de personnes en activité principale selon l ONSS. De plus, il faut remarquer que, depuis septembre 2009, la première estimation de la valeur ajoutée dans les comptes nationaux ne donne qu une ventilation en 38 branches d activité (A38). Par conséquent, les chiffres totaux pour l ensemble du Royaume pour les sociétés non financières (S11), les ménages (S14) et les ISBL au service des ménages (S15) ne sont plus disponibles par branche d activité SUT. Ainsi, les chiffres théoriques estimés sur la base des coefficients d évolution par branche d activité SUT/arrondissement ont été agrégés au niveau A38. En ce qui concerne les sociétés financières (S12) et les administrations publiques (S13), une ventilation par branche d activité SUT a pu être effectuée comme auparavant. Par conséquent, il n est pas possible de publier des données relatives à la dernière année pour la combinaison " régions 64 branches d activité ". Dans la version actuelle des comptes régionaux, toutes les variables relatives à l année 2010 ont été estimées au niveau " (sous-)secteur/branche d activité SUT/arrondissement " sur la base du répertoire de 2010 et de toutes les données de base détaillées, qui sont normalement utilisées selon la méthode définitive. La section qui suit décrit brièvement les modifications apportées au niveau national et leur incidence sur les comptes régionaux. 2.1 Valeur ajoutée brute Au niveau national, une série de modifications méthodologiques ont été apportées au secteur des administrations publiques. L estimation de la valeur ajoutée et de la rémunération des salariés des administrations locales s appuie à partir de l année statistique 2004 sur les comptes des pouvoirs locaux (toutes les communes wallonnes ne sont pas encore disponibles individuellement, si bien que les données détaillées ne sont pas encore utilisables dans les comptes régionaux). Ceci influence non seulement les agrégats des administrations publiques, mais aussi ceux de leurs contreparties. Les commissions relatives aux garanties octroyées (fonds spécial de protection des dépôts, jusqu à euros, et autres dispositifs de garanties pour le secteur bancaire), qui étaient auparavant enregistrées comme de la production pour les administrations publiques, et de la consommation intermédiaire pour les établissements financiers, sont désormais comptabilisées, à partir de l année statistique 2008, en tant que recettes provenant d autres transferts de revenus. Les écoprimes accordées à l achat de véhicules écologiques et les subsides octroyés aux aéroports wallons étaient auparavant considérés comme autres transferts de revenus et sont désormais, à compter de l année statistique 2008, enregistrés comme des subsides sur les produits qui ne sont pas attribués à un secteur spécifique. Pour de plus amples informations concernant ces adaptations méthodologiques, nous renvoyons à la publication de l ICN intitulée " Comptes nationaux, Partie 2 - Comptes détaillés et tableaux, 2011 " de juillet 2012 (pp. 12 et suiv.). Dans les autres secteurs, seules des révisions courantes ont été effectuées; pour les institutions financières, à partir de l année statistique 2008 et pour les institutions non financières, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages, à compter de l année statistique 2009.

20 S agissant de la valeur ajoutée à prix courants, les modifications prises conjointement n ont eu aucune incidence sur les parts et presque aucune sur les taux de croissance par région. Il n y a que pour 2010 que la croissance a été revue à la hausse, à la suite du passage de la méthode provisoire à la méthode définitive, aux niveaux tant national que régional. À l échelon du Royaume, cette révision s est élevée à 0,5 point de pourcentage, ce qui s est traduit au niveau régional par une révision à la hausse de l ordre de 1 point de pourcentage en Wallonie, 0,5 point de pourcentage en Flandre et 0,2 point de pourcentage à Bruxelles. Les adaptations apportées au niveau national dans le secteur des administrations publiques ont surtout influencé la croissance en 2006, et ce au niveau national comme au niveau régional. Ce constat s explique essentiellement par le fait qu à partir de 2006, des adaptations plus importantes ont été apportées concernant les pouvoirs locaux, et plus particulièrement les CPAS. Pour ce qui est des autres années, à l exclusion de la dernière, les changements ont eu une incidence assez limitée. Concernant la valeur ajoutée en volume, tous les changements n ont globalement eu aucun effet significatif sur les profils de croissance régionaux. En 2010, les différences s expliquent par le passage de la méthode d estimation provisoire à la méthode semi-définitive pour la valeur ajoutée à prix courants, aussi bien dans les comptes nationaux que dans les comptes régionaux, et par l estimation plus détaillée de la croissance économique (64 branches d activité au lieu de 38). 2.2 Nombre de salariés Dans la version précédente des comptes régionaux, le nombre de salariés n était disponible qu à partir de Dans cette version-ci, les chiffres sont, comme pour toutes les autres variables, à nouveau disponibles à partir de 2003 par branche d activité. Pour les années 2003 et 2004, cela signifie que l on dispose pour la première fois de chiffres selon la nomenclature NACE 2008 et que la nouvelle application a été utilisée pour le calcul du nombre de salariés par secteur/branche d activité/arrondissement, ce qui permet une meilleure intégration de la dimension régionale dans les résultats nationaux et une estimation plus précise du nombre moyen de salariés au premier trimestre. Le contrôle scrupuleux des données de base dans la nouvelle application a entraîné une série d adaptations auprès de déclarants spécifiques, surtout en ce qui concerne le premier trimestre de chaque année. Dans certains cas, ces adaptations ont non seulement concerné la ventilation régionale, mais ont aussi influencé les chiffres du Royaume. Par ailleurs, des corrections pour passer aux définitions du SEC 1995 au niveau national ont été actualisées à partir de Au niveau national, il s en est suivi une légère révision à la hausse du nombre total de salariés pour les années 2003 et ainsi qu une légère révision à la baisse pour les années à partir de La révision effectuée en 2010 a été plus importante en raison du passage de la méthode provisoire à la méthode définitive. À l échelon régional, il en a résulté des modifications qui diffèrent d année en année selon les régions. Les révisions ont découlé des éléments suivants: le poids de chaque région par branche d activité est différent; en fonction de la branche d activité pour laquelle des adaptations ont été apportées au niveau national, ces changements ont donc eu une incidence différente sur les résultats régionaux 2 ; les corrections apportées à certains déclarants spécifiques ont uniquement influencé les arrondissements dans lesquels les déclarants possèdent des établissements; l utilisation de la nouvelle application pour les années 2003 et 2004 (elle a déjà été utilisée dans les versions précédentes pour les années 2005 à 2009) et l incidence de l utilisation d un chiffre trimestriel moyen par entreprise qui en a découlé, seule la signalétique concernant l année en cours étant prise en compte. 1 L utilisation d une nouvelle application pour les années a également induit une légère révision à la hausse de 0,1 à 0,2 % dans la version précédente. 2 Ceci vaut également pour les adaptations ad hoc apportées au niveau national pour certaines années.

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