Le circuit du livre et la gestion des collections Le catalogage et l indexation... 2

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1 Médiiadiix--IInsttiittutt ffrançaiis COURS DE CATALOGAGE IInttroducttiion Le circuit du livre et la gestion des collections Le catalogage et l indexation Les catalogues Les formats d affichage La localisation, l exemplarisation et la disponibilité des exemplaires Le catalogage en format ISBD La norme ISBD De l ISBD à UNIMARC Des zones aux étiquettes Bibliographie sélective et non exhaustive : Jean-Louis Baraggioli 1

2 1. Le circuit du livre et la gestion des collections On appelle circuit du livre ou circuit du document, la suite des opérations successives, intellectuelles et matérielles, par lesquelles, une bibliothèque ou une médiathèque s approprie un document qu elle a acquis, depuis la décision d achat jusqu à la mise en rayon. Le circuit du livre se décompose en quatre phases : les acquisitions, l enregistrement des documents, le traitement intellectuel et matériel et enfin la mise en rayons en magasins ou en salle de lecture. Dans tous les cas, les médiathèques travaillent maintenant avec un système intégré, la même notice est utilisée pour l ensemble des étapes qui composent le circuit du livre, elle est améliorée, corrigée, et complétée tout au long du parcours du document. La coordination des équipes est indispensable, la collaboration entre les différentes catégories de personnels est essentielle afin de permettre la mise à disposition du document pour l usager Le catalogage et l indexation Le catalogage consiste à créer le catalogue de la bibliothèque. Aujourd hui les catalogues se présentent essentiellement de façon informatisée sous la forme d une base de données. Il existe encore des catalogues sur fiches dans beaucoup de médiathèques. Cartes à jouer de la période révolutionnaire décrivant les saisies révolutionnaires (collections du clergé et de la noblesse) Notice ISBD, années 60 Jean-Louis Baraggioli 2

3 Les catalogues Les catalogues sur fiches font désormais l objet d une conversion rétrospective, ou rétro-conversion, qui permet de convertir les données manuscrites ou dactylographiées en un format standard exploitable dans une base de données. La fonction des catalogues consiste à montrer ce que la bibliothèque possède sur un auteur ou un sujet donné, ou dans un domaine particulier. Il est indispensable pour guider l utilisateur dans le choix d un document à partir de l édition, des caractéristiques physiques du document (nombre de pages, présence éventuelle de matériel d accompagnement) et éventuellement de son appartenance à une collection prestigieuse. Il existe plusieurs catégories de catalogues : Le catalogue local ; Le catalogue commun ; Le catalogue collectif. Le catalogage est réalisé aujourd hui en format MARC (Machine readable cataloguing), c'est-à-dire en un format lisible en machine. Les formats MARC les plus répandus en France sont le format UNIMARC et le format INTERMARC. La première fonction du catalogue vise à recenser l ensemble d un fonds conservé dans une ou plusieurs médiathèques. Les clés de recherche les plus communément utilisées sont les suivantes : Le titre ; L auteur ; Le sujet ; Jean-Louis Baraggioli 3

4 Le numéro ISBN. La deuxième fonction des catalogues consiste à fournir la localisation du document dans quelle bibliothèque est-il conservé pour les catalogues communs ou collectifs, et à fournir des indications sur les exemplaires conservés et leur disponibilité pour le prêt. Pouvez-vous définir ces trois types de catalogues? Les solutions se trouvent à la fin du module «Introduction». Réponses Catalogue local : Catalogue commun : Catalogue collectif : Que signifient les acronymes suivants? La solution est donnée à la fin du module «Introduction». Jean-Louis Baraggioli 4

5 OPAC? SUDOC? Qu est-ce que le numéro ISBN? La solution est donnée à la fin du module «Introduction». Réponse(s) Dans quel cas un document peut-il être signalé dans un catalogue local comme étant indisponible? La solution est donnée à la fin du module «Introduction». Jean-Louis Baraggioli 5

6 Réponse(s) Les catalogues permettent généralement d afficher une notice en 3 formats différents : Les formats d affichage Un format utilisateur (exemple de notice du catalogue du Système universitaire de documentation (SUDOC) : Voir sur la page suivante la capture d écran. Jean-Louis Baraggioli 6

7 Un format ISBD (exemple de notice extraite du SUDOC) : Voir sur la page suivante la capture d écran. Jean-Louis Baraggioli 7

8 Le format ISBD (International standard bibliographic description) est le format propre au catalogage manuel. En France c est dans ce format que l on demande de cataloguer les notices qui sont proposées au concours de bibliothécaire assistant spécialisé (BIBAS). L apprentissage de ce format est un préalable indispensable au catalogage en format machine. L outil indispensable pour pouvoir cataloguer en ISBD est la norme FD Z Un format MARC (exemple de notice du SUDOC) Voir sur la page suivante la capture d écran. Jean-Louis Baraggioli 8

9 Au 31 mai 2015, le SUDOC, comptait plus de 15 millions de notices bibliographiques et plus de 3 millions de notices d autorité (notices personnes physiques, notices de collectivités) La localisation, l exemplarisation et la disponibilité des exemplaires L une des fonctions des catalogues consiste à fournir la localisation du document (dans quelle bibliothèque est-il conservé pour les catalogues communs ou collectifs, de combien d exemplaires dispose la bibliothèque, sont-ils disponibles pour le prêt, sur place ou entre bibliothèques? Dans quel cas un document peut-il être signalé dans catalogue sans aucune cote? La solution est donnée à la fin du module «Introduction». Jean-Louis Baraggioli 9

10 Réponse(s) Imaginons qu une bibliothèque, qui participe au réseau du SUDOC, acquière 4 exemplaires d une monographie. La notice correspondant à ce titre figurera à la fois dans le SUDOC et dans le catalogue local de la bibliothèque. Toutefois tous les exemplaires de la bibliothèque seront signalés uniquement dans le catalogue local. C est à la fois le résultat de l exemplarisation et de la localisation. Dans le SUDOC, en revanche, seul un exemplaire sera signalé, c est une simple localisation. L usager devra consulter le catalogue local de la bibliothèque pour connaître la disponibilité des exemplaires. Il convient de retenir que quelle que soit l organisation du travail, le catalogage est selon les cas soit original, soit partagé, soit dérivé. Les modules d un catalogue local doivent tenir compte des besoins des usagers et des utilisateurs. En ce qui concerne les usagers (les lecteurs), le catalogue doit fournir l ensemble des références qui composent le fonds de la bibliothèque. Pour les monographies il doit notamment indiquer le nombre d exemplaires pour chacun des titres et permettre une visibilité sur la disponibilité ou l indisponibilité de chacun de ces exemplaires. Il propose aujourd hui de manière quasi-systématique la fonction de réservation d un document. Pour les utilisateurs (le personnel de la bibliothèque) le catalogue doit avant tout permettre de constituer la base de données qui recense l ensemble des collections de la bibliothèque. Il doit permettre idéalement de pouvoir enregistrer des notices d autorités (personnes physiques, collectivités, matière) qui permettront d effectuer des recherches à partir d autres éléments que le titre du document recherché. Jean-Louis Baraggioli 10

11 La notion de notice d autorité permet d établir une fois pour toutes une forme qui fera autorité pour identifier les personnes, les collectivités, les noms géographiques, les œuvres, les objets et les concepts sans risques d ambiguïté. Le catalogue local doit permettre aussi de réaliser les opérations de bulletinage, c'est-à-dire le pointage des numéros de périodiques lors de leur arrivée, indispensables à la gestion d un fonds de périodiques. Le catalogue local est alimenté par le travail accompli par soi-même mais aussi par d autres, les notices catalographiques sont adaptées à l environnement de la bibliothèque. La notice bibliographique reste identique d une bibliothèque à l autre. Jean-Louis Baraggioli 11

12 Complétez les étapes du circuit du livre Commande Vérification Equipement et reliure Mise en rayon Catalogage Sélection du document Réception du document Jean-Louis Baraggioli 12

13 1.2.4 La création des notices et / ou la dérivation Internet a été très vite perçu par les médiathèques comme un outil important. L'apparition de nouvelles technologies, l'importance du travail en réseau, de l'accès à l'information, ont entraîné les bibliothèques et les médiathèques à s'investir dans Internet. Internet fut d'abord utilisé comme moyen de communication entre bibliothèques : utilisation du courrier électronique, participation aux listes de discussions professionnelles et accès mutuel à leurs catalogues informatisés grâce au protocole Telnet. L'expansion d'internet a entraîné une augmentation considérable des sources d'informations électroniques disponibles sur le réseau et le développement d'un outil comme le WWW a rendu leurs accès beaucoup plus facile. Les médiathèques ont développé leurs propres sites Web afin de fournir un réservoir de sources d'informations à leurs usagers. Bien sûr les médiathèques ont aussi mis à la disposition du public des postes de consultation Internet. Elles ont ainsi pu : offrir un nouveau mode d'accès aux informations internes sur la bibliothèque, son organisation, ses services et ses collections, offrir un accès aux sources externes d'informations disponibles sur le Web, décentraliser l'accès à l'information et aux services vers le poste de travail de l'usager et soutenir ainsi la tendance à l'utilisation du micro-ordinateur personnel comme poste de travail scientifique polyvalent. Les serveurs Web présentent sensiblement tous le même type d'informations et on y trouve des informations sur la bibliothèque, son organisation, ses services, ses horaires, ses collections, etc. Vous verrez que sont proposés des menus d'accès aux catalogues de bibliothèques, aux bases de données et à des textes électroniques (disponibles localement ou sur d'autres sites). De plus en plus des pages thématiques orientent l'usager vers les ressources disponibles ou outils dans divers domaines ou champs d'étude. En ce qui concerne les services, je citerai à titre d'exemple le cas de la Bibliothèque nationale de France, alogue, qui a mis en place un catalogue en ligne : les usagers peuvent donc l'interroger à partir de leur ordinateur, faire des réservations, prolonger un emprunt ou encore demander l'emprunt de documents qui seront alors livrés à leur bureau le jour même, ou le lendemain. On voit donc bien ici la volonté pour les médiathèques d'être présentes sur le Web et d'être à l'avantgarde de leur rôle de lieux d'accès à l'information. Cette présence passe on l'a vu par la mise à disposition de leur catalogue sous différentes formes et l'accès à diverses ressources. L essentiel de mon propos sera ici centré sur les catalogues, et je vous présenterai les moyens de les alimenter à l aide des imports. Jean-Louis Baraggioli 13

14 L'import permet d'éviter de cataloguer des ouvrages déjà catalogués grâce à des réservoirs bibliographiques (cédéroms, sites internet...). Jean-Louis Baraggioli 14

15 Deux grands types de bases de données bibliographiques sont présents sur Internet : Les bases de données bibliographiques émanant de serveurs commerciaux (Questel Orbit par exemple dont l'accès est payant, Electre) ou émanant de circuits non commerciaux (Uncover), Les catalogues de bibliothèques en ligne (médiathèques, bibliothèques municipales, universitaires, de grands établissements, et nationales). Une passerelle Web-WAIS, Web-OPAC, ou Web-Z peut ainsi être développée. La passerelle Web-OPAC permet d'accéder à un OPAC existant déjà, la passerelle Web-Z offre quant à elle un accès aux catalogues conformes à la norme Z 39-50, permettant ainsi l'interrogation simultanée de plusieurs bases bibliographiques homogènes. La norme Z est une norme nationale américaine conçue initialement pour l'environnement OSI (normalisation ISO) mais qui a été finalement implantée au-dessus de TCP / IP (Transfer Control Protocol), protocole de communication utilisé sur internet. Conçue originellement dans les années quatre-vingt, elle présente les mêmes caractéristiques que les formats MARC. Son utilisation peut se décomposer en quatre opérations : la connexion entre le client et le serveur, la recherche : la requête est envoyée au serveur dans un format standard (rien à voir ici avec une interface utilisateur). Le serveur effectue la recherche et stocke les résultats, la fourniture : le client demande les résultats qui sont passés au format standard et décide ensuite de leur affichage, la fermeture de la connexion. Les avantages de ce protocole sont indéniables : présentation des services et affichage des enregistrements dans un processus transparent ; exploitation de la richesse des bases structurées dans un format bibliographique donné (MARC par exemple) ; une même requête peut être lancée sur plusieurs bases sans que Z connaisse le langage de commande spécifique à chaque catalogue ; les réponses à une requête sont dans un format standard, permettant ainsi leur réutilisation comme base pour d'autres services. Comment importer? L'import de notices UNIMARC vous permet de charger en base des notices au format UNIMARC sans exemplaires associés. Ceci vous permettra de vous faciliter le catalogage en important des fichiers de notices depuis ELECTRE par exemple, ou des données issues d'autres produits bibliographiques. Jean-Louis Baraggioli 15

16 1) Choisir une base ; 2) Rechercher la notice ; 3) L afficher en MARC ; 4) La copier ; 5) Revenir sur notre catalogue ; 6) Coller la notice ; 7) Procéder aux réajustements. La procédure se fait en différents temps : Définir des paramètres d'import des notices (notamment élaboration de scripts) : ISBN obligatoire ; Dédoublonner sur les ISBN (si oui, les notices existantes ne seront pas créées) ; Mettre à jour des notices (sur ISBN identiques) ; Ignorer les ISSN (pour les périodiques) ; Modifier le statut de notices (afin d'identifier finement les notices importées). Les documents électroniques qui sont présentés sur le Web peuvent l'être sous différents formats qui ne sont pas tous conçus pour Internet (par exemple le format ASCII (American Standard Code for Information Interchange) qui permet de diffuser un document de façon lisible par tous). Parmi les formats inventés ou adaptés pour le réseau Internet, on retrouve surtout le format HTML (Hypertext Markup Language) utilisé pour mettre en forme les informations présentées sur le Web. Ce langage est un sous-ensemble (une interprétation particulière) de SGML (Standard Generalized Markup Language), langage de description de documents normalisé capable de décrire des documents en toutes langues et comportant tous types d'informations. Ces deux formats (HTML et SGML) sont petit à petit modifiés afin de s'adapter à une description bibliographique. 2. Le catalogage en format ISBD Jean-Louis Baraggioli 16

17 Il s agit de répartir au sein de différentes zones l ensemble des données qui permettent d établir la «carte d identité» d un document. Il s agit aussi bien de données intellectuelles (nom de l auteur, nom de la collection ) que de données physiques (nombre de pages, format ). Toutes ces données sont distribuées au sein de différentes zones et dans un ordre précis. Les données étaient reportées sur des fiches bristol qui classées dans des tiroirs à tringles composaient les différents catalogues mis à la disposition des lecteurs (catalogues par auteurs, catalogues par titres, catalogues par matière). Aujourd hui avec les catalogues informatisés le format ISBD est un format de lecture à la fois pour le professionnel qui vérifie la cohérence des informations et pour le lecteur qui peut décrypter les informations plus facilement qu à partir d un format informatique. Jean-Louis Baraggioli 17

18 Le catalogage en format ISBD est réalisé à partir de la norme FD Z (mise à jour en avril 2005). La fiche bibliographique ci-dessous est rédigée à partir d une norme plus ancienne. Aujourd hui le même document, catalogué avec la norme de 2005, donnerait lieu à la fiche suivante : Donnedieu de Vabres, Henri Accès Cours de droit pénal. 1, Capacité 1e année ( ) [Texte imprimé] / rédigé par H. Donnedieu de Vabres, professeur à la Faculté de droit de Paris. Paris : les Cours de droit, [1948?]. 1 vol. (397 p.) ; 24 cm. Notice 1948 d après le titre du document. ISBD Jean-Louis Baraggioli 18

19 2.1 La norme ISBD Le principe du catalogage ISBD consiste à recueillir les différentes informations permettant la description du document et à les répartir dans l une de 7 zones prévues à cet effet. Ces éléments doivent être introduits dans la notice selon un ordre particulier à l aide d une ponctuation spécifique donnée par la norme. Les zones pour le catalogage des monographies sont les suivantes : Zone 1 : zone du titre et de la mention de responsabilité Zone 2 : zone de l édition Zone 4 : Zone de l adresse Zone 5 : Zone de la collation Zone 6 : Zone de la collection et de la monographie en plusieurs volumes Zone(s) 7 : Zone(s) des notes (la zone est répétable) Zone 8 : Zone relative au numéro ISBN. Toutes ces zones ont leur particularité. La norme donne pour chacune d elles les sources d informations à partir desquelles doivent être pris les éléments qui vont y figurer et le schéma de ponctuation permettant d introduire ces éléments. Les articles de la norme expliquent en détail les cas de figure que peut rencontrer le catalogueur. Il n est pas question d apprendre par cœur le contenu des articles. 3. De l ISBD à UNIMARC Le format ISBD que nous avons étudié jusqu ici est le format qui est utilisé pour les catalogues sur fiches. Aujourd hui, la plupart des médiathèques sont informatisées et le catalogue se présente désormais sous forme informatique. Les règles de structuration des notices sont toujours celles de l ISBD. Le format cependant devient un format machine. Il s agit d un format MARC (Machine Readable Cataloguing) c'est-à-dire lisible en machine. Le format le plus communément employé en France est le format UNIMARC (format de catalogage lisible en machine en version universelle). Jean-Louis Baraggioli 19

20 C est en 1964 que le format MARC a été développé par la Bibliothèque du Congrès afin de faciliter le transfert des données bibliographiques d un catalogue à un autre. Le format MARC permet une structuration des données selon la norme ISO 2709 qui définit un format d échange informatique des données bibliographiques. Cette norme n impose pas de format particulier, mais aujourd hui seuls deux formats sont reconnus par l IFLA (International Federation of library associations and institutions) c'est-à-dire la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions. Ces deux formats sont le MARC 21 et l UNIMARC. Les formats MARC permettent de donner accès aux documents recensés dans les catalogues qui disposent d un catalogue informatisé et permettent d échanger des notices au sein de réseaux de bibliothèques sans déperdition de l information et ce quel que soit le logiciel de la bibliothèque avec lequel on échange les informations. Ainsi au sein d un réseau de bibliothèques les notices bibliographiques sont partagées par l ensemble des membres du réseau, évitant ainsi aux bibliothécaires de cataloguer un document déjà enregistré par un membre du réseau. Ce partage permet de réaliser des économies importantes et rend plus rapide le signalement des documents Des zones aux étiquettes Le principe des zones est maintenu, celles-ci ont tendance à porter le nom d étiquettes. ZONES ISBD ZONES ou ETIQUETTES UNIMARC à Chaque zone est constituée de 3 éléments : son nom qui est en fait son numéro (étiquette 200 pour le titre et les mentions de responsabilité par exemple), deux indicateurs (qui peuvent être soit #, soit 1 ou 2) et les séparateurs qui introduisent les champs qui comportent les informations descriptives Jean-Louis Baraggioli 20

21 ($a, $b, $c etc.) Ces séparateurs correspondent à la ponctuation ISBD définie dans la norme par le schéma de ponctuation de chaque zone. Ainsi, la zone 1 du pavé ISBD est traduite de la manière suivante : Jean-Louis Baraggioli 21

22 Meurtres en sous-sol [Texte imprimé] / par Patricia Wentworth ; traduit de l anglais par ZONE 1 ISBD Roxane Azimi # en sous-sol $b Texte imprimé $f par Patricia Wentworth $g traduit de l anglais par Roxane Azimi Nom de l étiquette Indicateurs 1 et # Séparateurs : $a qui permet d introduire le titre $b qui correspond à [ ] $f qui correspond à / $g qui correspond à ; En catalogage MARC, il convient donc de connaître l équivalence entre la ponctuation ISBD et les différents séparateurs. Dans la pratique, l aide en ligne ou la présence d un masque de saisie permet de se familiariser très vite avec ces différents séparateurs. Jean-Louis Baraggioli 22

23 On peut aussi noter à quel point il est essentiel pour le catalogueur de maîtriser l ISBD afin de réaliser la bonne transcription des données avec les différents $ Il convient de souligner toute l importance du format ISBD, car c est en effet ce format qui permet de renseigner de manière correcte l ensemble des champs des différentes étiquettes. En pratique, chaque logiciel de catalogage permet trois types d affichage : Un affichage en UNIMARC qui permet de créer ou de modifier une notice ; Un affichage ISBD qui permet une relecture de la notice afin de s assurer qu elle est conforme aux dispositions de la norme (FD pour les monographies) ; Un affichage public qui permet aux utilisateurs d identifier et de sélectionner un document à partir de la description formelle qui en est faite dans le catalogue (cf. page 4). Voici une table de correspondance entre les différentes ponctuations ISBD et leur équivalent en MARC. Cette table est présentée étiquette par étiquette puisque une même ponctuation ISBD n est pas traduite par le même $ d une zone à l autre et inversement un même $ ne correspond pas à la même ponctuation d une zone à l autre. ZONES ET ETIQUETTES PONCTUATION ISBD SEPARATEURS UNIMARC Début de zone pour le titre $a Les deux points pour le sous-titre : $e Zone 1 Etiquette 200 Le point virgule qui introduit un autre titre du même auteur Le point qui introduit un titre d un auteur différent $c $a La barre oblique pour la 1e mention de responsabilité $f Le point virgule pour la 2e mention de responsabilité $g Jean-Louis Baraggioli 23

24 Le point pour le numéro pour une monographie en plusieurs volumes La virgule pour le titre dépendant d une mographie en plusieurs volumes La mention de [Texte imprimé] $h $i $btexte imprimé Zone 2 Début de zone pou la mention d édition $a Etiquette 205 La barre oblique pour la mention de responsabilité de la mention d édition $f Zone 4 Début de zone pour première adresse $a Etiquette 210 Le point virgule pour la deuxième, voire la troisième adresse $a Les deux points pour le nom de l éditeur $c Les deux points pour le deuxième, voire le troisième nom d éditeur La virgule pour la date de publication, l achevé d imprimer etc. $c $d Zone 5 Etiquette 215 Début de zone pour la mention 1 vol. $a Les deux points pour introduire la mention d illustration $c Le point virgule pour introduire le format $d Zone 6 Début de zone pour le nom de la collection $a Etiquette 225 Le point pour introduire le nom de la série lorsqu il n est pas significatif $i La virgule pour introduire le numéro ISSN $x Le point virgule pour introduire le numéro du livre $v Zone 7 Etiquette 300 à 328 pour les notes 7.1 à 7.10 Début de zone pour chacune de ces étiquettes $a Généralement le contenu de ces étiquettes reprend ensuite intégralement la ponctuation ISBD. Le seul présent dans la zone est celui situé après les indicateurs $a Début de zone pour le numéro ISBN à 13 chiffres $A La parenthèse pour le premier qualificatif $c Les deux points pour le prix $d En conclusion, l objectif de ce cours est de de vous apprendre à créer une notice bibliographique à la fois en ISBD et en UNIMARC. La maîtrise de ces deux formats doit vous permettre de corriger et / ou Jean-Louis Baraggioli 24

25 enrichir les notices bibliographiques que vous dériverez à partir des catalogues existants (BnF, ELECTRE ) Il va sans dire que les fac-similés des documents qui vous seront présentés, seront modifiés par rapport aux originaux. Ces modifications ont un but pédagogique : vous amener à produire un travail personnel et vous dissuader de copier des notices existantes. Avant d aborder les modules suivants, vous trouverez ci-dessous une courte bibliographie qui pourra enrichir vos connaissances sur le sujet. Bibliographie sélective et non exhaustive : Monographies BISBROUCK, Marie-Françoise et RENOULT, Daniel (dir.), Construire une bibliothèque universitaire : de la conception à la réalisation, Paris, Editions du Cercle de la librairie, CALENGE, Bertrand (dir.), Bibliothécaire quel métier?, Paris, Editions du Cercle de la Librairie, GAUDET, Françoise et LIEBER, Claudine, Désherber en bibliothèque : manuel pratique de révision des collections, Paris, Editions du Cercle de la Librairie, JACQUESSON, Alain, L informatisation des bibliothèques : historique, stratégie et perspectives, Paris, Editions du Cercle de la Librairie, POULAIN, Martine (dir.), Histoire des bibliothèques françaises. Tome IV, Les bibliothèques au XXe siècle, , Paris, Editions du Cercle de la Librairie, TRAVIER, Valérie. Une politique d acquisition pour une bibliothèque d étude et de recherche. Préf. De Bertrand Calenge. Villeurbanne : Presses de l enssib, Jean-Louis Baraggioli 25

26 Articles de périodiques BROPHY, Peter. La bibliothèque hybride, Bulletin des bibliothèques de France, 2002, n 4. Disponible en ligne : [Consulté le 8 juin 2015] POUCHOL, Jérôme. Pratiques et politiques d acquisition : naissance d outils, renaissance des acteurs, Bulletin des bibliothèques de France, 2006, t. 51, n 1, p Disponible en ligne : [Consulté le 8 juin 2015] Tesnière, Valérie. La collection dans tous ses états. Bulletin des bibliothèques de France, Disponible en ligne : [Consulté le 8 juin 2015]. Jean-Louis Baraggioli 26

27 Les solluttiions aux questtiions posées dans lle modulle IInttroducttiion 1. Réponse à la question de la page 2 Catalogue local : un catalogue local répertorie le fonds d une bibliothèque. C est un OPAC. Catalogue commun : un catalogue commun répertorie le fonds de bibliothèques appartenant à un réseau. Catalogue collectif : catalogue virtuel c est à dire interface permettant d'interroger plusieurs catalogues, notamment grâce à aux clients et serveurs Z Réponses aux questions de la page 3 OPAC : catalogue public d une bibliothèque accessible en ligne. C est le catalogue local. SUDOC : Système universitaire de documentation, catalogue de l Agence bibliographique de l enseignement supérieur. Numéro ISBN : Numéro international normalisé du livré du livre composé de 13 chiffres depuis le 1 er janvier De 1970 à 2006 il était composé de 6 chiffres. Un document est signalé indisponible dans un catalogue local lorsqu il n est pas présent dans la bibliothèque (en prêt, en réparation, à la reliure). 3. Réponse à la question de la page 6 Un document peut figurer dans un catalogue sans qu il n y ait de cote dès lors qu il n a pas encore été intégré physiquement aux collections (libre accès, magasins) car encore en cours de traitement. Dans ce cas sa présence dans le catalogue signifie au lecteur qu il n a pas besoin de faire de suggestion d acquisition. Le document sera bientôt disponible. Jean-Louis Baraggioli 27

28 4. Réponse à la question de la page 8 Les trois vignettes à compléter doivent être renseignées de la façon suivante : Sélection du document Réception Catalogage Il n existe pas d autre possibilité avec les données de l énoncé. On pourrait néanmoins imaginer une variante avec l équipement et la reliure qui interviendrait avant le catalogage et serait suivi de la mise en rayons EQUIPEMENT ET RELIURE CATALOGAGE MISE EN RAYON Jean-Louis Baraggioli 28