INFECTION A STREPTOCOQUE A EN MATERNITE. C GIRARDIN sage-femme cadre MATERNITE REGIONALE DE NANCY XVIIè Congrès national de la SFHH -NANTES- 01/06/06

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1 INFECTION A STREPTOCOQUE A EN MATERNITE PARTICULARITE PRISE EN CHARGE C GIRARDIN sage-femme cadre MATERNITE REGIONALE DE NANCY XVIIè Congrès national de la SFHH -NANTES- 01/06/06 1

2 I) PARTICULARITE EN MATERNITÉ La maternité est un site géographique où se côtoient: les femmes enceintes, les accouchées, les nouveaux nés, les soignants et médecins. Ces derniers par les actes inhérents à l obstétrique peuvent être à l origine de la transmission. 2

3 I) PARTICULARITE EN MATERNITÉ POUR LES PATIENTES Actes Urgences Multiplicité des acteurs POUR LE PERSONNEL Actes Urgences Liquides biologiques Pathologies associées Déficience immunitaire relative 3

4 I) PARTICULARITE EN MATERNITÉ Le travail et l accouchement Situations les plus à risque car présence de plusieurs portes d entrée à l infection génitale puerpérale: lors de la surveillance pendant le travail Le toucher vaginal notamment sur poche des eaux rompue. La mise en place d un dispositif intra utérin Lors de l accouchement La naissance 4

5 La délivrance *artificielle I) PARTICULARITE EN MATERNITÉ La révision utérine 5

6 I) PARTICULARITE EN MATERNITÉ La réfection: épisiotomie, déchirures simples Zone ou complètes compliquées la toilette vulvo périnéale septique Deux modes d infection se dégagent : - L infection d origine endogène - L infection d origine exogène 6

7 II) PRISE EN CHARGE Quelles actions? Quand et comment? Par la mise en place d un système de prévention A la maternité de NANCY, ce système se décompose en trois stades: primaire secondaire tertiaire 7

8 II.1) PREVENTION PRIMAIRE: Prévenir l infection 1. Port du masque dans toutes les situations à risques de transmission par le soignant (CLIN): Le pouvoir de filtration du masque a double vocation : Est une barrière à tous les germes à transmission aérienne. Prévient les AES par projection liquidienne. MAIS 8

9 II.1) PREVENTION PRIMAIRE: LE MASQUE DOIT ÊTRE CORRECTEMENT MIS, C EST A DIRE: Couvrir : le menton la bouche le nez Adhérer sur : la racine du nez les pommettes Photographie de la revue HMH 9

10 II.1) PREVENTION PRIMAIRE: 2. une antbioprophylaxie lors des gestes à risque, notamment endo utérins, car la désinfection vaginale seule n a pas fait la preuve de son efficacité dans l éradication des germes pathogènes. Nécessité de posséder une procédure interne d antibioprophylaxie. 3. Lavage de mains 10

11 II.2) PREVENTION SECONDAIRE Dépister le plus précocement possible A) chez la patiente B) chez le personnel Utilisation des tests de diagnostic rapide (TDR) 11

12 II.2) PREVENTION SECONDAIRE 1) En présence de maux de gorge La patiente Effectuer un TDR Le personnel si positif Réaliser un prélèvement de gorge par écouvillonnage pour typage et conservation de la souche au laboratoire. Une antibiothérapie sera immédiatement prescrite. Éviction du personnel concerné du bloc opératoire, de la salle de naissances et du secteur mères enfants. MAIS 12

13 II.2) PREVENTION SECONDAIRE Si le remplacement de ce personnel est impossible, a) le traitement par antibiotique doit être immédiat b) le respect des précautions standard doit être suivi de façon stricte et rigoureuse: le port du masque chirurgical sera constant et son changement sera réalisé autant de fois que nécessaire selon les recommandations des bonnes pratiques. 13

14 Chez la patiente: II.2) PREVENTION SECONDAIRE 2) En présence d une hyperthermie Au TDR seront associés: une hémoculture si l hyperthermie est supérieure à 38 5, un ECBU, un prélèvement vaginal, un prélèvement de plaie si nécessaire. 14

15 II.3) PREVENTION TERTIAIRE Éviter la transmission à partir du cas avéré Identifier le type d infection et le porteur asymptomatique chez les sujets contacts 15

16 II.3) PREVENTION TERTIAIRE a) La mise en place de l isolement septique Aux précautions standard seront associées les précautions spécifiques liées à la transmission par gouttelettes. La mère et son enfant seront placés en chambre seule. Revoir avec la maman les notions d hygiène à mettre en place dans les soins de nursing prodigués au nouveau né ou au cours de l allaitement. 16

17 II.3) PREVENTION TERTIAIRE Recommandations d hygiène en fonction de la localisation de l infection. En cas d angine maternelle, masque à la maman notamment au cours de l allaitement ou lors de toute proximité avec son enfant. Importance du lavage de mains ( quand comment avec quoi (voire SHA)) 17

18 II.3) PREVENTION TERTIAIRE En cas cas d endométrite maternelle, le masque ne sera pas obligatoire, mais les conseils porteront sur: le lavage de mains l éviction, pour l enfant, du lit maternel chez l enfant Une vigilance particulière portera sur la surveillance des signes cliniques d infection notamment au niveau ombilical. 18

19 II.3) PREVENTION TERTIAIRE b) La mise en place d une surveillance accrue des patientes à risque Le personnel soignant doit : être vigilant sur les risques de transmission, prodiguer une surveillance accrue de toutes les patientes : * susceptibles d avoir été exposées à une contamination avant l isolement du cas, * Ayant subi un geste invasif dans le service concerné. En présence de signes cliniques, une antibiothérapie sera prescrite dès la réalisation des prélèvements. 19

20 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C) Déterminer l origine de l infection? (communautaire ou nosocomiale) réaliser une enquête épidémiologique le cadre responsable en hygiène aura en charge cette enquête Prévoir un remplaçant en son absence Procédure de prise en charge d une patiente infectée par le streptocoque pyogènes du groupe A 20

21 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C.1) Évaluer l état de santé de la patiente à son entrée Rechercher l existence : d une hyperthermie d une dysphagie, d une infection cutanée ou vaginal (cf.prélèvement vaginal du 9ème mois) d infections notamment ORL et/ou cutanées chez les proches de la patiente ayant eu des contacts rapprochés pendant plus de 24 heures lors de la période de 7 jours qui a précédé le début de l infection. Si un de ces éléments est positif l infection communautaire est probable 21

22 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C.2) Si infection nosocomiale probable: Existe t-il un sujet porteur asymptomatique? Rechercher : a) patient(s) contact(s) b) soignant(s) contact(s) 22

23 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C.2) a: Qui sont les patientes contacts? Patientes ayant: partagé, avec la patiente atteinte, la même chambre au moins 24H durant les 7 jours qui précèdent le début de la maladie, et jusqu à la fin des 24 premières heures du traitement spécifique de ce cas. accouché au cours des mêmes 24H dans la même salle de naissance ou d intervention. été prises en charge par un soignant diagnostiqué comme porteur dans les 14 jours précédents. 23

24 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C.2) b: Déterminer les soignants contacts Réaliser une revue du circuit de la prise en charge de la patiente de son entrée jusqu au diagnostic d infection avérée. En parallèle les procédures de soins et les pratiques seront revues. Établir une fiche de traçabilité (dossier médical, cellule gestion des risques) C.3) réalisation des prélèvements de gorge de façon anonymisée (cf.procédure interne à l établissement) après avoir averti le laboratoire. Avoir les numéros de téléphone de l ensemble du 24

25 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C.4) Rechercher des cas groupés nosocomiaux. Faire appel au laboratoire pour: Rechercher rétrospectivement d autres cas d infection à streptocoque A de même souche dans les 6 mois qui ont précédé ce cas. (la mère et son enfant représentent dans le post partum un cas dit unique) Dans l affirmative: 25

26 II.3) PREVENTION TERTIAIRE Réunir la cellule d alerte car l origine de cette situation est liée au caractère de contagiosité et /ou de virulence de la souche. Un expert pourra être appelé Cette cellule est chargée : d examiner chaque dossier, et les fiches de traçabilité réalisées à la suite de chaque enquête de réaliser l arbre des causes de coordonner les actions à court, moyen, et long terme notamment la mise en place d un traitement antibiotique pour toutes les patientes à risques d évaluer les mesures prises et leur mise en application 26

27 II.3) PREVENTION TERTIAIRE C5) Planification des séances d information et de sensibilisation du personnel Il est primordial de rappeler régulièrement les bonnes pratiques d hygiène et d utiliser les cas concrets pour resensibiliser l ensemble du personnel. C6) La nécessité pour les services de soins, de déclarer les infections nosocomiales en interne en temps et en heure et d assurer le signalement externe afin de réaliser un suivi épidémiologique, 27

28 CONCLUSION La prévention des infections nosocomiales invasives à SGA en maternité repose: - principalement sur le port du masque - sur la sensibilisation du personnel aux bonnes pratiques d hygiène - sur la connaissance de la procédure de prise en charge d une patiente infectée par le SGA. - sur la déclaration en interne des infections nosocomiales en tant et en heure 28

29 La sécurité est une dimension majeure de la qualité des soins et correspond à l une des attentes principales des patients vis-à-vis du système de santé. L évaluation du service médical rendu au patient est l axe prioritaire de la deuxième version d accréditation. 29

30 Membres ayant participé à la rédaction de la procédure de prise en charge d une patiente infectée à SGA en maternité. M LUX président du CLIN pharmacien Pr P JUDLIN gynécologue obstétricien Dr A MITON gynécologue obstétricien Dr A-M RIBON gynécologue obstétricien Dr M-O DELAPORTE gynécologue obstétricien Dr A KOEBELE gynécologue obstétricien A PAVIS Pharmacien biologiste C GIRARDIN Sage femme cadre responsable hygiène 30

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