Rage des chiroptères Epidémiosurveillance passive et active. Deux axes majeurs

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1 Présentation du laboratoire de l AFSSA Nancy : Ouverture du laboratoire en 97, avec pour objectif le contrôle de la rage vulpine qui sévissait dans l Est de la France. Fait partie, depuis 999, de l Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, qui comprend laboratoires. L'AFSSA est placée sous la triple tutelle des ministères chargés de l'agriculture, de la santé et de la consommation. Elle est chargée en particulier : EpidémioSurveillance des Lyssaviroses des chiroptères Réunion AFSSA-SFEPM - pour le Ministère de l Agriculture, d étudier le rôle éventuel de la faune sauvage comme réservoir de certaines pathologies, - de fournir des éléments pratiques ou scientifiques pour la conduite d actions préventives en santé publique. Maisons Alfort, le 5 mars 7 Planning et déroulement de la réunion H Accueil des participants H5 Tour de table, présentation de chaque participant H3 Début réunion : présentation du laboratoire de Nancy Les différentes activités et les missions Epidémiosurveillance passive en France Evolution du nombre de chiroptères envoyés pour analyse Analyse du réseau Epidémiosurveillance active en France : métropole et DOM TOM Programme de recherche (pathogénie chez le renard) 3H - H Déjeuner H Reprise de la réunion Etat de l art des connaissances Epidémiosurveillance active en Europe Etudes de protection vaccinale Pathogénicité sur chiroptères Transmission possible par aérosol 5H-6H Perspectives, Discussion, Tour de table 6H3 : Clôture de la réunion Les missions actuelles du laboratoire Deux axes majeurs Epidémiologie et contrôle de la rage animale surveillance de la rage en France biologie des lyssavirus immunologie, virologie et biologie moléculaire mise au point d une vaccination contraceptive chez le chien expertise internationale Santé et gestion de la faune sauvage organisation du recueil et interprétation des données issues du terrain sur l état sanitaire de la faune sauvage épidémiologie de l échinococcose alvéolaire chez les carnivores sauvages et domestiques étude de la circulation du virus Puumala, responsable de fièvres hémorragiques à syndrome rénal Suivi du rôle éventuel de la faune sauvage comme réservoir de certaines pathologies, récolte d'éléments pratiques ou scientifiques pour la conduite d actions préventives en santé publique 3 Dans le cadre des mandats du LERRPAS Diagnostic d épidémiosurveillance de la rage Titrage des anticorps antirabiques chez les carnivores domestiques dans le cadre des échanges internationaux Standardisation, validation et organisation de tests d aptitude des laboratoires internationaux réalisant des tests sérologiques (plus de 5 laboratoires) Contrôle des vaccins antirabiques vétérinaires Formations délivrées en tant que laboratoire de référence / centre collaborateur Expertises auprès des tutelles et des organismes internationaux (OMS, OIE et UE) Rage des chiroptères Epidémiosurveillance passive et active 5

2 Rappel : Situation de la rage en France Rappel : Exposition aux chiroptères, risques et conséquences en santé humaine La France est libre de rage terrestre depuis (dernier cas reporté sur un chat en décembre 998) Rage des chauves-souris présente en France avec : 7 sérotines communes montrées infectées par EBLV- a et b depuis 989 (AFSSA-Nancy & Institut Pasteur, Paris) pipistrelle momifiée (ARN viral EBLVb) en 5 (Institut Pasteur) «techniques non référencées» cas importé sur une Rousettus aegyptiacus en Mai 999, montrée infectée par un virus Lagos bat (AFSSA Nancy) Source: Compilation des données BEMRAF, 989 à 6 Sérotines communes infectées par EBLV- EBLV-a pipistrelle commune infectée par EBLV- EBLV-b Cas additionnel : roussette d Egypte (Lagos bat virus) Rapport sur la rage des Chiroptères, AFSSA 3. Le risque d exposition des personnes aux Lyssavirus des chiroptères autochtones est «négligeable» pour la population générale. En revanche, le risque est «modéré ou élevé» pour les scientifiques et chiroptérologues qui manipulent les chauves-souris et peuvent se faire mordre. Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France - Section Maladies Transmissibles, séance du janvier 5). Recommande fortement aux chiroptérologues d utiliser des moyens de protection (port de gants) et d être vaccinés préventivement contre la rage Recommande qu avant toute capture de chauves-souris, tous les chiroptérologues vaccinés, fassent une analyse sérologique (avec un taux d'anticorps neutralisants supérieur à UI/ml). Cette analyse doit être faite tous les ans. 7 8 Rappel : Informations sur les modalités d attribution de la carte d autorisation d activités* portant sur les chiroptères délivrée par l AFSSA-Nancy depuis le er janvier 7 Niveau : Collecte de cadavres de chiroptères et expédition vers un laboratoire agréé Niveau : Etude écoéthologique de colonies de Chiroptères, avec éventuellement collecte de cadavres et d animaux gravement blessés Niveau 3 : Réalisation et expédition de micro-prélèvements sur les animaux hébergés en centre de soins ou capturés à d autres fins scientifiques que le programme d épidémiosurveillance et de recherche sur la rage des chiroptères Niveau : Capture à des fins de recherches sur la rage avec récolte et expédition de microprélèvements, la capture étant suivie d un relâcher immédiat sur place Vaccination préventive contre la rage pour le niveau Analyse sérologique avec titre > à UIml pour les niveaux, 3 et Epidémiosurveillance de la rage des chauves-souris : contexte et objectifs La gestion du programme d épidémiosurveillance et de recherches sur les infections à lyssavirus des chiroptères est confiée à l AFSSA-Nancy depuis août à la demande de la DGAl Objectif du programme de recherche : estimer les risques pour la santé publique liés à l infection de certaines chauves-souris autochtones par des Lyssavirus :. collecter en vue d un diagnostic de rage, les chauves-souris ayant présenté un comportement suspect dans un environnement humain,. estimer la prévalence des infections à Lyssavirus parmi les cadavres de chauves-souris, 3. les points et permettant le recueil de prélèvements biologiques afin de préciser les risques potentiels pour l homme et les mammifères * Arrêté du 5 juillet, délivré par le par le Ministre chargé de l'environnement à l AFSSA-Nancy 9 Evolution du nombre de chiroptérologues ayant reçu la carte d autorisation d activités portant sur les chiroptères et du nombre de personnes ayant fait l objet d une vaccination Surveillance passive des Lyssaviroses en France 989 au 3 décembre 6 5 Année Nombre de cartes attribuées Personnes vaccinées Refus de vaccination (décharge) Source : AFSSA-Nancy Engagement Évolution depuis 989 du nombre de chauves-souris collectées pour recherche de rage en France Réseau SFEPM principalement à l origine des envois Nombre de chauves-souris étudiées Negative Positive 3 Renforcement du réseau de surveillance Compilation des données de l AFSSA-Nancy et l Institut Pasteur, Paris -Ne sont pas comptabilisées, en, 33 chauves-souris exotiques (Roussettes sp). + : pipistrelle commune, momifiée, montrée infectée en 5 par EBL (techniques non référencées) année 99 3

3 Analyse du réseau de surveillance mis en place en France Répartition géographique des chauves-souris reçues pour analyse à l'afssa-nancy et à l'institut Pasteur de Paris avant et après le renforcement de l épidémiosurveillance Ministère chargé de la santé DGS IVS Institut Pasteur de Paris 5% Centres antirabiques DDASS Médecins 9% 67% Ministère chargé Ministère chargé de de l agriculture l Environnement DGAL 75% SFEPM groupe AFSSA Nancy Chiroptères 85% Chiroptérologues correspondants régionaux rage DSV Chiroptérologues correspondants LVD locaux rage Vétérinaires Particuliers, maires, «école» pompiers.. 7% 33% n= n=6 La surveillance couvre toutes les régions de la France depuis Fluctuations d échantillonnage et d espèces en fonction des régions et en fonction du temps Réalisation de l analyse à partir des donnéesde l AFSSA-Nancy du er janvier au 5 octobre 6 Source : AFSSA-Nancy, Institut Pasteur Paris 3 Epidémiosurveillance «passive» : distribution dans le temps et dans l espace () Epidémiosurveillance «passive» : distribution dans le temps et dans l espace () Depuis 989, 7 sérotines communes montrées infectées par EBLV-, sur un total de 33 chauves-souris analysées à l Institut Pasteur Paris et à l AFSSA- Nancy. En 5, une pipistrelle commune momifiée montrée infectée par EBLV- mise en évidence d ARN viral et antigènes rabiques par PCR et test ELISA, techniques qui sont toutes deux non référencées à ce jour Avant le renforcement de l épidémiosurveillance (989-fin ): 7 chauves-souris analysées en France. 98 diagnostiquées négatives et 9 positives (7 à l AFSSA-Nancy et à l Institut Pasteur de Paris). Du er janvier au 3 décembre 6: 9 chauves-souris analysées à l AFSSA-Nancy sur 5 envoyées (dont 75 autochtones et 3 exotiques) diagnostiquées positives, 899 négatives, non analysées, 79 chauves-souris analysées à l Institut Pasteur de Paris sur 9 chauves-souris collectées 6 diagnostiquées positives, 7 négatives et 5 non analysées. Depuis 998, l AFSSA a analysé des individus de 3 espèces sur les 33 répertoriées à ce jour en France Les espèces majoritairement collectées depuis à l AFSSA- Nancy sont les suivantes : pipistrelle commune (n=5), oreillards (n=78) sérotine commune (n=9). D autres espèces montrées infectées en Europe par EBLV- ou EBLV- ont également été collectées et diagnostiquées négatives, telles que : vespertilion de Natterer (n=6) grand rhinolophe (n=7) grand murin (n=3) noctule commune (n=9), minioptère de Schreiber (n=) molosse de Cestoni (n=) Source : AFSSA-Nancy, Institut Pasteur Paris 5 6 Répartition géographique des cas de rage sur sérotines communes Surveillance active des chauves-souris en France métropolitaine () Toutes les sérotines sérotines «+++++» Surveillance des colonies de chauves-souris susceptibles d être infectées par des Lyssavirus (Guéret, Limousin) n= collectées depuis 998 à mars 6 Densité de surveillance - 5- > Biais au niveau de la surveillance passive Contexte : Août : Sérotine diagnostiquée positive (Guéret, 3) infectée par EBLa Juin : Sérotine diagnostiquée positive dans la même colonie (même virus isolé, EBLa) Juin 3, première capture : dans la colonie 3 sérotines baguées, prise de sang et de salive Isolement d un virus rabique sur cellules mais pas de typage Absence de virémie Septembre 3, deuxième capture : sur un site à proximité de la colonie. Absence de sérotine, mais prélèvements de salive sur 3 pipistrelles de Kuhl, pas d isolement de virus rabique ni d ARN viral 7 8 3

4 Surveillance active des chauves-souris en France métropolitaine () Surveillance de chauves-souris «blessées» gardées en centre de soins () Collaboration AFSSA - Muséum de Bourges depuis 5 : Août, troisième capture suite à un nouveau diagnostic positif dans la même habitation à Guéret sérotines baguées, prise de sang et de salive Pas d isolement de virus rabique ni d ARN viral Aucun isolement de virus à partir du guano frais Impossibilité d effectuer la capture prévue en 5 sur le même site! Micro-prélèvements de salive effectués sur des chauves-souris blessées, puis analyse des échantillons par inoculation aux cellules et PCR.5.5 : sérotine (Bourges, 8) : pas d isolement de virus rabique, ni d ARN viral.5.5 : sérotine (La Ferté Saint Cyr, ): pas d isolement de virus rabique mais présence d ARN viral alerte DDSV, DGAL, DG contamination humaine diagnostic de rage à l Institut Pasteur Paris sérotine diagnostiquée positive le : sérotine ( Bourges, 8) : pas d isolement de virus rabique mais présence d ARN viral alerte DDSV, DGAL, DG diagnostic sur le cadavre à l AFSSA-Nancy sérotine diagnostiquée positive le : pipistrelle (Selles Saint Denis, ) : pas d isolement de virus rabique ni d ARN viral 9 Surveillance de chauves-souris «blessées» gardées en centre de soins () Micro-prélèvements de salive effectués sur des chauves-souris blessées, puis analyse des échantillons par inoculation aux cellules et PCR : 7..5 : sérotine (Bourges, 8) : pas d isolement de virus rabique, ni d ARN viral : sérotine (Crosses, 8) : pas d isolement de virus rabique mais présence d ARN viral alerte DDSV, DGAL, DG contamination humaine (pas du chiroptérologue) diagnostic de rage à l Institut Pasteur de Paris sérotine diagnostiquée positive le 8 juin 6 Conclusions : Détection d ARN viral dans la salive chez 3 sérotines communes ; aucune détection sur des pipistrelles Aucune particule virale détectée dans la salive (dû au transport, à la fragilité du virus ) Dans tous les cas où une réponse positive a été obtenue sur salive, le diagnostic est confirmé sur cerveau (au sein des laboratoires, IPP et AFSSA Nancy) Compilation des signes cliniques observés par L. Arthur (en cours de rédaction pour diffusion) Trop peu de cas pour interpréter. Surveillance active des chauves-souris dans les DOM TOM () Etude menée en Guyane suite à un diagnostic positif sur chien en 3 Contexte de l étude Cas de rage identifié sur un chien dans la ville de Cayenne, le 9 janvier 3 par l'institut Pasteur de Paris, Typage : virus de chauve-souris vampire (Desmodus rotundus). Situation épidémiologique de la Guyane peuétudiée 3 cas diagnostiqués depuis 98 ( chiens, bovins et chat) But de la mission Capture dans et autour de Cayenne de chauves-souris (vampires et autres espèces) avec micro-prélèvements de sang et de salive Mission effectuée du 3 mars au avril 6 Analyse à l AFSSA-Nancy micro prélèvements de sang et de salive (n =3) ( espèces différentes). captures définitives de chauves-souris pour autopsie et analyse complètes : Desmondus rotundus, 3 Artibeus jamaicensis et Carolia perspicillata) Surveillance active des chauves-souris dans les DOM TOM () Etude menée en Guyane suite à un diagnostic positif sur chien en 3 Ni les techniques de référence, ni la PCR n ont montré des particules virales infectieuses, de l'antigène ou du génome viral dans cadavres analysés ; aucune chauve-souris n a été diagnostiquée positive. Tests sérologiques réalisés sur les micro-prélèvements de sang sur buvard par test FAVN et contre une souche fixe de laboratoire (CVS-) : sur 8 analyses, 6 résultats sont positifs et présentent un titre en anticorps supérieur à.87 UI/ml, deux échantillons sont négatifs. Les analyses des salives ont permis de montrer qu au jour de la capture, les chauves-souris bien portantes, capturées puis relâchées n étaient pas excrétrices de virus rabique : ni la technique de référence (test d inoculation aux cellules), ni la RT-PCR n ont permis de mettre en évidence des particules virales infectieuses et génome viral (ARN) dans les salives des chauves-souris analysées. Surveillance active des chauves-souris dans les DOM TOM (3) Etude menée en Martinique en avril 5 Réalisée conjointement à une autre étude menée par la DIREN de Martinique Des captures suivies du relâcher des chauves-souris bien portantes ont été organisées du 8 avril 5 au 7 avril 5 en collaboration entre la DIREN Martinique, des chiroptérologues et la DDSV locale. 7 micro-prélèvements de salive et de sang sur buvard ont été réalisés puis envoyés sous froid au laboratoire pour analyse. Les chauves-souris capturées sont les suivantes : Artibeus jamaicensis (n=5), Sturnira lilium (n=5), Molossus molossus (n=8), Ardops nichollsi (n=3), Myotis martiniquensis (n=), Monophyllus plethodon (n=). Les analyses des salives ont permis de montrer qu au jour de la capture, les chauves-souris bien portantes, capturées puis relâchées n étaient pas excrétrices de virus rabique : ni la technique de référence (test d inoculation aux cellules), nila RT-PCR n ont permis de mettre en évidence des particules virales infectieuses et génome viral (ARN) dans les salives des chauves-souris analysées. Analyse Sérologique par test FAVN : micro-prélèvements analysés 7 positifs (logd 5 >,9) 6 négatifs (log D 5 <,9) NI 3

5 Surveillance active des chauves-souris dans les DOM TOM () Surveillance active des chauves-souris dans les DOM TOM (5) Etude menée en Guadeloupe en mars 6 Etude menée en Martinique en Novembre 6 Réalisée conjointement à une autre étude menée sur des chauves-souris en Guadeloupe, par des chiroptérologues français Les captures suivies du relâcher immédiat des animaux ont été organisées du 5 février au 3 mars 6 38 microprélèvements de salive ont été réalisés chez les chauves-souris suivantes : Ardops nichollsi (n=), Artibeus jamaicensis (n=3), Molossus molossus (n=3), Myotis dominicensis (n=) et Noctilio leporinus (n=) Les analyses des salives ont permis de montrer qu au jour de la capture, les 38 chauves-souris bien portantes, capturées puis relâchées n étaient pas excrétrices de virus rabiques : ni la technique de référence (test d inoculation aux cellules), ni la RT-PCR n ont permis de mettre en évidence des particules virales infectieuses et génome viral (ARN) dans les salives des chauves-souris analysées Analyse sérologique par test FAVN : 6 micro-prélèvements analysés 7 positifs (logd 5 >,9) 9 négatifs (log D 5 <,9) Réalisée conjointement à une autre étude menée sur des chauves-souris en Martinique, par des chiroptérologues français. Les captures suivies du relâcher immédiat des animaux ont été organisées du au novembre 6. 5 microprélèvements de salive ont été réalisés chez les chauves-souris suivantes : Artibeus jamaicensis (n=3), Molossus molossus (n=), Brachyphylla cavernarum (n=6) Au jour de la capture les 5 chauves-souris bien portantes, capturées puis relâchées n étaient pas excrétrices de virus rabiques : ni la technique de référence (test d inoculation aux cellules), ni la RT-PCR n ont permis de mettre en évidence des particules virales infectieuses et génome viral (ARN) dans les salives des chauves-souris analysées. Analyse Sérologique : (test FAVN) 35 micro-prélèvements analysés, non exploitables 3 positifs (logd 5 >,9) négatifs (log D 5 <,9) NI 5 6 Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages (): Août 3 : étude expérimentale, voie IM & EBL Rage des chiroptères Programme de recherche mené à l AFSSA Nancy Mean of logd5 (EBLV-) Mean of logd5 (CVS) Foxes IM inoculated with EBLV- 3,,5,,5,,5, 6 8 Foxes IM inoculated with EBLV- 3,,5,,5,,5, renards argentés ont été infectés par la voie intramusculaire ;, DL 5 IC/souris de virus EBL Prise de sang pour recherche des anticorps séroconversion des 5 animaux infectés expérimentalement Prise de salive pour rechercher le virus: aucune détection de virus dans la salive Aucun des 5 animaux n est mort jours post infection (soit après 3 ans d observation) Pas d excrétion salivaire Séro-neutralisation différentielle (titre en anticorps plus élevé contre EBL que contre CVS-) 8 Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages () : Décembre 3 : étude expérimentale, voie IC, EBL & EBL Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages (3) : Avril 5 : étude expérimentale, voie IM & EBL groupes de renards ont été infectés par la voie intracérébrale ; 5, DL 5 /IC/souris de virus EBL et 3,9 DL5/IC/souris de virus EBL Prise de sang et de salive à J7 ==> pas de séroconversion, ni d excrétion de particules virales infectieuses ni d ARN viral Mortalité des animaux à : J8 et J post infection (EBL) J et J post infection (EBL) Mise en évidence d antigènes rabiques, de particules virales infectieuses et d ARN viral dans le cerveau des animaux infectés Le renard est sensible par voie IC à de fortes doses de Lyssavirus EBL et EBL Mean of logd5 (CVS) Mean of logd5 (EBLV-) Foxes IM inoculated with EBLV- 3,5 3,,5,,5,,5, Foxes IM inoculated with EBLV- 3,5 3,,5,,5,,5, renards argentés infectés par la voie intramusculaire ; doses différentes de virus EBL inoculées (,7 ; 3,7 ;, et,7 DL5/IC/souris) Prise de sang séroconversion des 6 animaux Prise de salive : aucune détection de virus dans la salive Mortalité d animal sur les 6 infectés (5 jours d observation) Virus inoculé 3,7 Délai de mortalité : jours Phase clinique : jours Animal très agressif en réponse à tout stimulus mise en évidence d antigènes rabiques, de particules virales infectieuses et d ARN viral dans le cerveau 9 3 5

6 Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages (3-) : Avril 5 : étude expérimentale, voie IC, EBL & EBL renards ont été infectés par la voie intracérébrale ;, DL5/IC/souris de virus EBL et,8 DL5/IC/souris de virus EBL Pas de séroconversion, ni d excrétion de particules virales infectieuses ni d ARN viral Mortalité des animaux infectés : Virus EBL Délai de mortalité : jours ; phase clinique : jours Signes cliniques : animal très agressif Séroconversion de l animal (5 jours p.i.) Virus EBL : Délai de mortalité : 8 jours ; phase clinique : ND Pas de séroconversion entre et 8 jours Mise en évidence d antigènes rabiques, de particules virales infectieuses et d ARN viral dans le cerveau des animaux infectés Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages (3): M e an lo g D 5 (E B L V - ) Novembre 5 : étude expérimentale, voie IM & EBL foxes IM inoculated with EBLV- : second trial dose inoculated: 3,, log,5 dose inoculated: 3,7log, dose inoculated:,5 3 log,,5, 3 6 renards argentés infectés par la voie intramusculaire ; doses différentes de virus EBL inoculées (,7 ; 3,7 ;, et,7 DL5/IC/souris) Prise de sang ==> séroconversion des animaux infectés expérimentalement Prise de salive ==> aucune détection de virus dans la salive Mortalité de animaux sur les 5 infectés (5 jours d observation) Dose inoculée 3, Animal très agressif Délai mortalité: 7 à jours Phase clinique : à 5 jours mise en évidence d antigènes rabiques, de particules virales infectieuses et d ARN viral dans le cerveau 3 3 Etude de protection vaccinale vis à vis du virus EBL chez des carnivores sauvages () Etude de protection vaccinale vis à vis du virus EBL chez des carnivores sauvages () Protocole : 3 lots de 5 renards 5 témoins 5 vaccinés oralement avec le vaccin VRG 5 vaccinés oralement avec le vaccin SAG Suivi sérologique Épreuve intracérébrale à 3 jours post vaccination Prise de sang semaine plus tard Groupe : Vacciné le mars 6 Éprouvé le 7 octobre 6 (J) dans la partie antérieure du cortex Groupe : Vacciné le juin 6 Éprouvé le février 7 (J36) dans la partie centrale du cortex Résultats partiels (exp. en cours) : Groupe témoin mort de rage 3 jours après épreuve Groupe 5 témoins morts de rage entre 9 et 6 jours après épreuve animal vacciné mort de rage jours après épreuve Conclusion partielle (exp. en cours) Grande importance du lieu d'inoculation dans le cortex Protection vaccinale efficace en condition "normale" Faible sensibilité durenardà EBL, peu compatible avec une possibilité de contamination dans des conditions naturelles 33 3 Evaluation des risques pour les mammifères : résultats, conclusions Evaluation du risque de transmission de EBL et EBL à l homme chez les animaux sauvages : Le renard est sensible par voie IC à de fortes doses de virus EBL et EBL ; peu sensible par voie IM Mortalité, voie IC, dépendante du point d inoculation Doses virales infectantes jamais rencontrées dans la nature Donc risque faible de transmission «interespèces» chiroptèresrenards Etude de protection vaccinale des vaccins vétérinaires vis à vis du virus EBL chez des carnivores sauvages Efficacité démontrée des vaccins vétérinaires VRG (5/5) Efficacité démontrée des vaccins SAG (/5) Rage des chiroptères Etat de l art et des connaissances 35 6

7 Etat de l art et des connaissances : Epidémiosurveillance active en Europe La surveillance active : Consiste en la capture-relâcher sur site des chauves-souris, Est menée en complément de la surveillance passive, Permet de répondre en partie quant au mode d infection naturelle chez les chauves-souris. Permet de collecter et analyser conjointement les données écologiques, épidémiologiques et virologiques. In fine, les analyses permettront d expliquer : la transmission des virus chez les chauves-souris, identifier les hôtes définitifs des espèces porteuses, les réservoirs et les vecteurs de la rage des chauves-souris expliquer pourquoi certaines chauves-souris ne succombent pas à l infection et semblent être protégées avec une présence d anticorps neutralisants. La surveillance active, uniquement conduite en suivant les bonnes pratiques des chauves-souris, a été recommandée par EUROBATS depuis 6, afin de déterminer les espèces sensibles aux virus EBLVs, car les expositions aux virus rabiques ne sont pas toutes létales, la plupart peuvent entraîner une infection abortive avec développement d une réponse immunitaire (anticorps) déterminer les réservoirs possibles des virus EBLV- et EBLV- et les espèces sentinelles qui transmettent naturellement le virus au sein des colonies Etat de l art et des connaissances : Epidémiosurveillance active en Espagne Etude menée par Jordi Serra Cobo et Hervé Bourhy, régions étudiées : Aragon, Iles Baléares, Catalogne et Valence De 99 à, 8 sérums, culots de sang et 7 cerveaux ont été analysées à partir de espèces de chauves-souris R. ferrumequinum, R. euryale, R. hipposideros, P. pipistrellus, P. kulhi, E serotinus, M. myotis, M. blythi, M. nattereri, M. capaccinii, M. emarginatus, P. austriacus, M. schreibersii, T. teniotis. Résultats : Colonie (Inca) : M. myotis : augmentation du taux de séroprévalence de 3,3% (995) à 59% (996), puis diminution à % (999) Colonie Llucmajor, M. myotis 8-33 % séropositifs Colonie Ferreries M. Schreiber 3% Colonie Pollenca, M. Schreiber -% séropositifs Détection d anticorps anti-rabiques neutralisants chez espèces : grand murin, minioptère de Schreiber, molosse de Cestoni et grand rhinolophe. Infection non létale car certains individus séropositifs bagués ont été recapturés durant plusieurs années Etat de l art et des connaissances : Epidémiosurveillance active en Ecosse Etude menée par Sharon Brookes et Tony Fooks, 5 Contexte de l étude : cas de mortalité humaine après morsures de chauves-souris décrite en Novembre chez un chiroptérologue écossais - souche EBLV-. Estimer la prévalence des chauves-souris infectées en Ecosse 9 chauves-souris capturées-relâchées de avril à octobre 3 ( nuits, 9 sites ) Daubentons (98), Natterer () Pipistrelles (8) Micro-prélèvements : sang & salive Résultats Au jour de la capture les chauves-souris bien portantes, capturées puis relâchées n étaient pas excrétrices de virus rabiques : (pas de détection de génome viral (ARN) dans les salives des chauves-souris analysées) Détection d anticorps anti-rabiques neutralisants uniquement chez les Daubentons; Séropositivité détectée dans sites. Prévalence calculée de,5 % à 3,8 % 39 Etat de l art des connaissances : Etude de la transmission des Lyssavirus par aérosol Etude menée par N. Johnson & T. Fooks, 6 Infection expérimentale d un er groupe de souris avec CVS et EBLV- Voie intranasale Résultats : Signes cliniques évocateurs de rage chez toutes les souris infectées expérimentalement /5 souris infectées I.N. avec EBLV- ont développé la maladie en 6 à 9 jours. Infection expérimentale d un nd groupe de souris avec CVS et EBLV- Exposition des souris par aérosol à différentes doses de virus avec CVS et EBLV- Susceptibilité plus importante des souris vis à vis du CVS par rapport à EBL Diffusion possible par aérosol de virus infectieux risques pour les personnes exposées aux aérosols (laboratoires) Etat de l art et des connaissances : Etudes de protection vaccinale Etude menée par Sharon Brookes et Tony Fooks, 5 Vaccination (J & boost à J3) de plusieurs groupes de souris (n=) avec HDCV (Pasteur Mérieux) par voie intrapéritonéale ; prise de sang à J Infection à J8 avec Lyssavirus: CVS-, RABV, EBL, EBL et ABL dose inoculée = 5 DL 5 /souris (x5 par rapport à la dose minimale) voies testées : IC & périphérique Observation pendant 9 semaines avec prise de sang avant la fin de l expérience Analyse par FAVN homologue Résultats de l essai IC : CVS- : 95% de survie après infection IC des souris vaccinées avec HDCV (9 animaux survivants sur ) EBLV- : 9% de survie EBLV- : % de survie ( animaux survivants sur ) ABLV et RABV : respectivement 5 et % de survie Résultats de l essai périphérique : % de survie pour tous les animaux infectées avec CVS, EBL, EBL et RABV contre 79% pour ABLV Protection partielle du vaccin HDCV contre EBLV- avec un test très sévère 7

8 Etat de l art et des connaissances : Pathogénie sur chiroptères () Etude menée par G. Hughes et C. Rupprecht (USA), 6 Virus testés : Nouveaux lyssavirus isolés en Eurasie : Aravan isolé sur Myotis blithii au Kyrgysistan, Khujand sur Myotis mystacinus au Tajikistan et Irkut sur Murina leucogaster en Sibérie Animaux infectés : Capture définitive d Eptesicus fuscus : Géorgie, USA Infection : voie intramusculaire Doses inoculées : 3,9 MICDL 5 (Aravan),3 MICDL 5 (Khujand),7 MICDL 5 (Irkut) Résultats : Khujand : mortalité 3 / 5 ; délai mortalité -; phase clinique - Aravan : mortalité 3 / ; délai mortalité 6-; phase clinique Irkut : mortalité 6 / ; délai mortalité 7-6; phase clinique - Etat de l art et des connaissances : Pathogénie sur chiroptères (bis) Etude menée par G. Hughes et C. Rupprecht (USA), 6 Certaines chauves souris infectées, même à des doses virales très importantes ne meurent pas (55 à 75% des animaux inoculés succombent à l'infection), les survivants ont dû très probablement développer des anticorps. Détection d'arn viral dans la salive et pas de particules virales infectieuses uniquement dans la période de à jours avant le début des signes cliniques Cette non détection est expliquée par les auteurs comme résultant soit du fait que l'excrétion de virus dans la salive peut se faire par éclipse, ou par le fait que la salive contient des enzymes (hyaluronidase), qui pourrait altérer l'infectiosité du virus. 3 Etat de l art et des connaissances : Pathogénie sur chiroptères () Etude menée par A. Vos, T. Muller & T. Fooks (Allemagne, UK) Présentée au Congrès Rage aux Amériques, 6 Virus testé : EBLV- Animaux infectés : Capture définitive d Eptesicus fuscus : Géorgie, USA Infection : voies intramusculaire, intranasale, intracraniale, per os Plusieurs groupes d animaux Groupe : Négatif, IM, n=7 Groupe : 3, MIDL 5 (EBL), IN, n=7 Groupe 3 : 3, MIDL 5 (EBL), IC, n=6 Groupe : 3, MIDL 5 (EBL), IM, n=7 Groupe 5 : 3, MIDL 5 (EBL), PO, n=7 Groupe 6 :, MIDL 5 (EBL), IM, n=7 Observation pendant 9 jours p.i. Etat de l art et des connaissances : Pathogénie sur chiroptères (bis) Etude menée par A. Vos, T. Muller & T. Fooks (Allemagne, UK) Présentée au Congrès Rage aux Amériques, 6 Résultats préliminaires Pas d observation de mortalité à 9 jours p.i. pour les groupes suivants : P.O. & I.N. Groupe IC : mortalité de animaux sur 6 éprouvés Groupe IM : animal survivant présente des anticorps neutralisants Nombre survivants? Délai de mortalité? Phase clinique? Publication? Perspectives Espèces européennes??? Modes d infection??? 5 6 Rage des chiroptères Perspectives, Discussion 8

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