TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE de la CARCINOSE PERITONEALE

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1 3e Journée Annuelle Régionale de Cancérologie Digestive TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE de la CARCINOSE PERITONEALE Nathalie CAUNES-HILARY 11 avril 2014

2 CARCINOSE PERITONEALE Greffe macro et /ou microscopique de cellules néoplasiques dans la cavité péritonéale Maladie néoplasique évoluée 2/3 digestif : 50% CCR, 20% estomac, 20% pancréas 1/3 non digestif : 50% ovaire Faible survie (médiane <12 mois) qualité de vie +++ Tableaux cliniques : 1/3 asymptomatique (chirurgie, TDM) ascite occlusion

3 DIAGNOSTIC 3 signes sur 6 Absence de gaz 12h Absence de selles depuis plus de 3 jours (TR : pas de fécalome) Douleurs abdominales Vomissements de stase : au moins 2/jour Météorisme abdominal ASP Face Debout +/- PC : distension abdominale et NHA

4 CONDUITE à TENIR Eliminer Δ (occlus fonctionnelle, grêle radique, bride ) TDM abdominal (siège, nature obstacle) Explorations radiologiques : lavement opaque, transit du grêle (compression extrinsèque localisée) Bilan sanguin (+++ ionogramme : hypok, hyperca, IR ) Retentissement nutritionnel et psychologique

5 TRAITEMENT: réflexion pluridisciplinaire Evaluer intérêt d un traitement spécifique : chimiothérapie systémique, CHIP? Avis chirurgical Mauvais résultats de durée et qualité de survie de «chirurgie palliative» (laparotomie aller-retour, dérivations internes, stomies) Possibilité de stent? : Carcinose localisée, sténose accessible et unique, duodénale ou colique SI NON Traitement symptomatique

6 Recommandations de bonnes pratiques cliniques Groupe de travail pluriprofessionnel et sociétés savantes, sept 2012 Partenariat : SFAP, AFSOS, FFCD, SFCD, SNFGE Travail coordonné par: Guillemette LAVAL (EMSP et coordination en soins de support-chu Grenoble) Blandine MARCELIN-BENAZECH (UMASP- HCL Lyon)

7 TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE : 3 étapes 1. Traitement médicamenteux avec Corticoïdes 2. Analogues de la Somatostatine 3. Gastrostomie de décharge

8 SNG - peut soulager le malade et prévenir inhalation - à discuter au cas par cas : occlusion haute, vomissement gênant, efficacité différée du traitt médicamenteux - inconfort +++ à retirer rapidement si moins de 1l/j Patient à jeun Réhydratation parentérale

9 Quid de l hydratation parentérale? - En fin de vie : 500 ml à 1l - Pas d impact sur soif ni sur SV - Risque rétention, encombrement bronchique - Boissons plaisir si contrôle des symptômes Quid de la nutrition parentérale? - Oui si OMS < 2 et pronostic > 3 mois - Pas d impact sur qualité de vie, ni SV - Risque anasarque, stéatose hépatique - Alimentation plaisir si contrôle des symptômes

10 Etape 1 ANTIEMETIQUES : Halopéridol (HALDOL ) 1 à 5 mg/ 8 à 12h ou Chlorpromazine (LARGACTIL ) 25 à 50 mg/8 à 12h SC ou IV ou continu/24h ANTALGIQUES 3 paliers de l OMS, même niveau 3 en SC, IV, patch ANTISECRETOIRES GASTRIQUES : Pas d études IPP (IVC), anti-h2 (oméprazole en SC) ANTISECRETOIRE ANTICHOLINERGIQUE : butylbromure de scopolamine (SCOBUREN : 20 à 40 mg/8h SC ou IV ou continu) (AMM)

11 Etape 1 CORTICOIDES: - Effet anti-oedémateux, antalgique, antiémétique - Etudes limitées, difficiles à comparer : Type de cancer, degré et niveau obstruction - 2 revues de la littérature en 1999 (Feller) et 2009 (Ripamonti): Efficaces surtout si - Pas de prise avant Sd occlusif - 1 er épisode occlusif - Durée minimale - Méthylprednisolone (SOLUMEDROL ) : 1 à 4 mg/kg/j en IVL le matin (ou SC) pdt 5 j

12 Etape 2 Analogues de la SOMATOSTATINE (pas d AMM) Si occlusion persiste au delà de 5 j Données de la littérature : Antisécrétoire et antispasmodique sécrétions digestives (pancréatique, gastrique, biliaire) Favorise absorption eau + électrolytes péristaltisme intestinal Forme LI : Octréotide (SANDOSTATINE ) : 300 à 600 μg /24h IV continu ou SC (3/j) pendant 3 jours. Prescription initiale Hospitalière Relais possible formes LP : Octréotide (SANDOSTATINE LP ) : 30 mg / 4 sem (+LI 6j) en IM Lanréotide (SOMATULINE LP ): 30 mg/10 à 14 j en IM Pas d étude pour les autres formes : 60 mg/28 j, 90 mg/6 sem, 120 mg/2mois SC pfde

13 Etape 2 Analogues de la SOMATOSTATINE 3 études non randomisées avec OCTREOTIDE (Mercadente, Riley, Mangili) ont montré un contrôle des symptômes 1 étude prospective randomisée (Ripamonti) OCTREOTIDE / SCOBUREN pdt 3 j significative et + rapide des sécrétions avec octréotide 2 études françaises : - SALTO (Bulletin du cancer 2011): OCTREOTIDE LP et LI / PLACEBO Analyse en sous-gpe des patients < 2 : 60% succès Octréotide 28 % succès placebo - Essai LANREOTIDE (ASCO-GI Mariani): LANREOTIDE 30 mg / PLACEBO Pas de différence en terme de symptômes

14 Etape 2 Analogues de la SOMATOSTATINE Bonne tolérance mais petits échantillons, traitt/placebo peu éthique Effets IIaires : sécheresse buccale, somnolence Coût 2 ème intention sauf si occlusion à répétition ou d origine haute

15 Etape 2 : Analogues de la SOMATOSTATINE Recommandations de l AFFSAPS pour l utilisation de l octréotide dans l occlusion intestinale dans le cadre des soins palliatifs.

16 Etape 3 : GASTROSTOMIE de décharge A discuter si occlusion persiste au delà de 8 jours ou récidivante Pas CI si ascite Voie endoscopique, radiologique ou chirurgicale Efficace sur vomissements rebelles Permet prises orales Indication souvent posée trop tardivement

17 1 er épisode OCCLUSION Levée d occlusion ANTICHOLINERGIQUES + CORTICOIDES 3 à 5 j Occlusion persiste épisodes à répétition puis arrêt AC et CortiC Arrêt des vomissements AC et CortiC Dose min efficace Poursuite des vomissements Arrêt AC et CortiC OCTREOTIDE 3 jours Arrêt des vomissements Posologie minimale et relais LP Poursuite des vomissements GASTROSTOMIE

18 LIEU DE PRISE EN CHARGE Si le patient est dans une structure de coordination de soins (réseau, HAD) et avec l accord du Médecin traitant, la récidive du syndrome occlusif peut être gérée à domicile. Bonne coordination ville- hôpital nécessaire!

19 CONCLUSION : Le traitement médical symptomatique autorise Meilleur contrôle des symptômes +/- levée d occlusion Retour à domicile possible collaboration de tous les acteurs Mais niveaux de preuve des traits insuffisants poursuivre développement des essais en soins palliatifs le véritable enjeu à ce stade de la maladie est la qualité de vie

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