troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

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2 Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité du service Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Objectif principal : maîtriser la situation pour limiter ou annuler la dangerosité immédiate. Présentation variée : différentes pathologies organiques, toxiques et/ou psychiatriques. Diagnostic étiologique dans un second temps (SPA?) consultation médicale sur le lieu de travail dans une structure extra-professionnelle.

3 Définition : situation de crise Toute situation mettant en cause un ou plusieurs salariés présentant, sur le lieu de travail, un comportement perturbé en lien supposé avec une consommation de substances psychoactives licites ou non, et susceptible de porter atteinte à la sécurité du salarié luimême, de ses collègues, du public, des biens ou de l image de l entreprise.

4 Définition de l état d agitation Lejonc J- L., Lebrin P., «Conférence de consensus consacrée à l agita=on en urgence». J Eur Urg 2003 ;16 : , Conférence de consensus organisée par la Société francophone de médecine d urgence (Labélisée par l ANAES ). Perturbation du comportement moteur (fébrilité, turbulence, fureur), psychique (labilité du cours des idées, logorrhée) et relationnel (agressivité vis-à-vis d objets ou de personnes).

5 L état d agitation L agitation «contrôlable» : possibilité d échange avec le salarié, cet échange permet une diminution de la tension, une acceptation de voir l infirmière ou le médecin du service de santé au travail. L agitation «incontrôlable» : la communication, l établissement d un contact est impossible, un état qui peut s associer à de la violence tant verbale que physique. Il est important de rechercher les éléments prédictifs de violence.

6 Signes de violence imminente (Moritz F«Malade agité aux urgences». EMC A-10) Sexe masculin, âge (15-24 ans), facteurs sociaux ; Acte récent de violence verbale ou physique ; Utilisation d armes ou d objets pouvant servir d arme ; Refus de s asseoir, incapacité à rester en place ; Sursauts et immobilisation avec ébauche de gestes de menace ou de défense ; Hallucinations auditives avec injonctions de violence ; Menaces, insultes ; Menaces de l exécution d un plan dangereux.

7 Conduite à tenir Gestion de l urgence en phase aiguë Règlementation et définitions de l organisation des secours Les acteurs de l entreprise susceptibles d intervenir Le protocole d organisation des secours Gestion de la «post-crise»

8 Règlementation et définitions L employeur a l obligation d organiser les premiers secours sur tous les lieux de travail (article R du code du travail). Les mesures sont adaptées à la nature des risques (liaison avec centre 15 du SAMU ) Le plan de prévention (article R du code du travail) comme le plan particulier de sécurité (article R du code du travail) comportent eux aussi des dispositions en matière de secours et d'évacuation.

9 L organisation des secours dans l entreprise Livret «sécurité-santé» : consignes mettant en place le protocole (remis à tout nouveau salarié et affiché dans l entreprise sous forme simple). les moyens humains et les exigences de formation s y rapportant ; les moyens et les modalités d alerte et de liaisons entre les éléments propres à l entreprise et le centre 15 de réception et de régulation des appels ;

10 Les acteurs de l entreprise susceptibles d intervenir Les collègues de travail appellent l encadrement, demandent son intervention immédiate ; appellent le secouriste du travail (affichage obligatoire de la liste des secouristes) ; Et en l absence de l un ou de l autre, appliquent euxmêmes les recommandations. L encadrement responsabilité de garantir la santé et la sécurité au travail des salariés dont il a la charge. gère aussi l environnement professionnel, en consignant secondairement ses actions par écrit dans un rapport. Il évalue les mesures à prendre en termes de sécurité.

11 Les acteurs de l entreprise susceptibles d intervenir Le sauveteur-secouriste du travail Acteur des premiers secours (P.A.S.) Protéger, Alerter, Secourir. Signes gravité (conscience, resp, blessure, comportement) il peut bénéficier d'une formation spécifique aux conséquences de la consommation de SPA (troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs). À défaut de secouristes du travail, l encadrement reprend cette mission ou à défaut, les collègues présents en se répartissant la tâche.

12 Les acteurs de l entreprise susceptibles d intervenir Le médecin du travail ou à défaut, un(e) infirmier(e) S ils sont présents dans l entreprise, ils doivent être prévenus et doivent se déplacer pour contribuer à la prise en charge (la non-assistance à personne en danger est répréhensible). En cas de danger non-immédiat pour la santé du salarié, le médecin du travail est informé de l évènement par écrit (cf. gestion post-crise) pour contribuer à la prévention dans un second temps.

13 Le protocole d organisation des secours Les dispositions à prendre Les modalités de raccompagnement La prise en charge doit être immédiate et réalisée par toute personne disponible selon ses compétences

14 Le protocole d organisation des secours Observer, repérer si la personne présente un comportement inadapté Évaluer si la personne est en danger ou dangereuse. Objectif : Protéger (P). Alerter (A) la direction et le numéro «secours» de l entreprise pour faire cesser la situation de danger. Ne pas laisser le salarié seul, assurer sa surveillance et le mettre en sécurité. Toujours solliciter un avis médical. Objectif : Secourir (S) si la personne présente une anomalie des fonctions vitales. anomalie des fonctions vitales : appeler le SAMU (téléphone : 15). Fiche type d appel SAMU. Suivre les consignes données par le médecin régulateur et prévenir les responsables de l entreprise. pas d anomalie des fonctions vitales : organisation des secours par le médecin du travail ou par l infirmier(e), selon le protocole établi par le médecin du travail.

15 Non : Fin de la gestion de crise Évaluation à distance Observer : comportement potentiellement dangereux (euphorie, excitation, sédation, ivresse hallucinations ) Évaluer si la personne est en danger ou dangereuse. Objectif : protéger. Dialoguer. Éviter attitude hostile. Personnes de la Direction à prévenir Éventuellement procédure particulière d enquête Bilan par sauveteursecouriste ou pompier de la zone Oui : Appel numéro «secours» de l entreprise. Surveillance et mise en sécurité Bilan par infirmière si présente sur la zone OUI : Appel SAMU (15) La personne présente-t-elle une anomalie des fonctions vitales? Obtenir un avis médical (médecin du travail, médecin régulateur ou médecin de soins) ou organisation des soins par IDE, selon protocole établi par le médecin du travail NON : selon situation Évacuation décidée SAMU Pompiers extérieurs Ambulance privée Accompagnement vers médecin traitant ou au domicile Organisation du départ : selon un protocole formalisé Salle de repos ou infirmerie avec surveillance +/- retour au poste de travail

16 Fiche type d'appel au SAMU (rédigée d après le guide d aide à la régulation médicale de SAMU de France) ALLO SAMU : 15 DIRE 1. son nom 2. préciser le lieu de travail, la situation de l atelier ou du bureau :... l état de la personne : Fonctions vitales La personne parle : Oui Non La personne respire : Oui Non La personne se plaint : Oui Non Préciser de quoi :.. La personne est blessée : Oui Non Préciser où :.... La personne est en train de s affaiblir : Oui Non État comportemental Contact impossible à établir : Oui Non Agressivité majeure, violence incoercible, agitation extrême : Oui Non Intoxication associée : Oui Non Préciser de quoi :.. Vécu délirant intense associé ou non à des hallucinations : Oui Non Angoisse massive : Oui Non Lieux donnant accès à des moyens dangereux (fenêtre, armes, objets tranchants ) : Oui Non 1. Ne pas raccrocher le premier. Antécédent ou menace d acte dangereux Oui Non 2. Suivre les consignes données par le médecin régulateur. 3. Aller attendre les secours à l endroit convenu. 4. Prévenir les Responsables de l Entreprise ou de l Atelier. Conseils en présence d'une personne agitée 1. Rester à distance et se protéger. 2. Si possible protéger la personne des zones dangereuses. 3. Ne pas parler des conflits éventuels ou de tout ce qui a généré ou augmenté l agitation.

17 Les modalités de raccompagnement Raccompagner quand? Dès que l autorisation a été donnée par un médecin qui a évalué l état de santé. Raccompagnement avec quel moyen de transport et par qui? Ne jamais utiliser le véhicule du salarié concerné Par un ambulancier privé (VSL). Par un tiers qui peut-être un taxi ou un proche de la famille (avec son moyen de locomotion). Par des salariés : formés aux gestes d urgences, de préférence deux personnes avec la victime afin d éviter tout problème ou aggravation lors du transport. Transport avec un véhicule de l entreprise conduit par un salarié (ordre de mission, 3 places, tel )

18 Les modalités de raccompagnement Raccompagner où? Le salarié vit seul ou n a pas donné de nom de personnes à prévenir en cas d urgence : dans une structure de soins Le salarié ne vit pas seul ou il existe des personnes à prévenir : Téléphoner à son domicile, s assurer qu une personne pourra le prendre en charge si besoin après le raccompagnement. Le cas échéant, le salarié sera raccompagné dans une structure de soins. Si la victime est accompagnée par deux personnes chez un médecin généraliste, rester avec elle et la ramener soit chez elle, soit à l entreprise, soit dans une structure de soins, selon l avis du médecin et les possibilités en matière de sécurité et de surveillance. Raccompagner le salarié à son domicile signifie le confier à une personne de l entourage

19 La gestion de la «post-crise» La gestion de la crise et le traitement de la post-crise ne prendront sens que si le concept de «comportement inadapté à la situation de travail» a auparavant été expliqué aux salariés et si la procédure de gestion de crise a été présentée et commentée, notamment au regard des exigences du code du travail (articles L et ).

20 Intérêts du traitement de la post-crise Permettre à l employeur de mettre en place une prise en charge pluridisciplinaire ; Inscrire l incident dans une démarche lisible et un historique traçable ; Montrer que l employeur poursuit à ce sujet une politique transparente, systématique et équitable ; Analyser l incident pour définir des actions de prévention ou optimiser celles existantes ; Préserver l'image du salarié, rappeler le devoir de respect des libertés individuelles et de confidentialité à l'égard des questions médicales.

21 Méthode de l intervention en postcrise (1) 1. Traçabilité de l évènement par l employeur ou le responsable qui a géré l évènement : noter la description des faits 2. Information aux autres acteurs concernés et diffusion de la même trace écrite pour : son propre supérieur hiérarchique et la Direction des Ressources Humaines. le médecin du travail, (même s il a été associé à la gestion de crise). l assistant(e) de service social.

22 Méthode de l intervention en postcrise (2) 3. Traitement institutionnel en post crise Suite à un pareil incident, l employeur peut s assurer de l aptitude médicale du salarié à reprendre son poste (en particulier pour les postes de sécurité). possibilité d une «visite médicale à la demande de l employeur». Une trace écrite de l employeur relatant l incident doit figurer dans le dossier médical en santé au travail. 4. Gérer la situation avec l équipe de travail la situation sera toujours plus difficile à reprendre en post crise avec l équipe si rien n a été dit en amont, si l on n a pas défini ce qu est un «comportement inadapté à la situation de travail» et la procédure institutionnelle qui l accompagne.

23 Une politique de gestion des risques liés aux SPA Quelle que soit la cause de l incident un suivi pluridisciplinaire s impose sur au moins 4 plans : Au plan médical : visite de pré-reprise, suivi médical Au plan managérial (de proximité) Pour la personne concernée : suivi formalisé En ce qui concerne l équipe de travail : programme de prévention Au plan social accompagnement par un travailleur social Au plan institutionnel visite médicale à la demande de l employeur (plutôt que «conférence sanitaire»)

24 Recommanda=on (R.24) Il est recommandé que le médecin du travail, qui conseille l employeur dans l organisation des secours dans l entreprise, propose par écrit des modalités de gestion des évènements en matière de troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs. Le protocole d organisation des secours établi par l employeur doit prévoir les dispositions suivantes pour des troubles du comportement en phase aigüe : ne pas laisser le salarié seul ; toujours solliciter un avis médical ; aucun raccompagnement sans autorisation médicale préalable, en prévoyant deux personnes s il est effectué par l entreprise ; établir un rapport écrit sur les faits et les modalités de gestion de l évènement ; prévoir des modalités de gestion de la post-crise par l encadrement ainsi que la sollicitation du médecin du travail.

25 Recommanda=on (R.25) Il est recommandé d appliquer aux troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs liés à la consommation de SPA une prise en compte type «post-crise» immédiate et à distance, comme pour tout autre trouble du comportement. Il est recommandé qu une visite occasionnelle à la demande de l employeur soit organisée dans les jours qui suivent l événement et au mieux avant le retour au poste de travail. Le médecin du travail jugera de la nécessité d un suivi médical et réévaluera la situation au travail dans le but du maintien à l emploi. Il participera avec l équipe de travail, l employeur et les instances représentatives du personnel à l analyse de l existence de risques favorisant la consommation de SPA. Il est recommandé de gérer la situation avec l équipe de travail et si nécessaire, de renforcer la prévention.

26 Recommanda=on (R.26) Le médecin du travail doit participer de manière active à l information et à la formation sur la prévention des risques susceptibles d être générés dans l environnement professionnel par la consommation et le mésusage de SPA de la part d un membre de l entreprise. Il doit aussi communiquer sur les déterminants en lien avec le travail susceptibles de favoriser ou générer une consommation de SPA. Il doit s écarter de toute logique répressive, tout en rappelant les responsabilités de chacun des acteurs de l entreprise dans ce domaine.

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