ENTRETIEN AVEC M. MIChEl AURIOl*, PROVISEUR DU lycee ACAJOU II

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1 DIDACTIque et APPRenTIssAge 17 ENTRETIEN AVEC M. MIChEl AURIOl*, PROVISEUR DU lycee ACAJOU II Michel DIsPAgne GEREC-F, le 10 novembre Pourriez-vous vous présenter en quelques mots aux lecteurs de Mofwaz, dans le cadre de votre travail en Martinique? Je suis proviseur du lycée Acajou II. Je vis depuis longtemps aux Antillesguyane, puisque je suis arrivé en Martinique en 1973: cela fait donc vingtquatre ans. J y ai travaillé pendant treize ans avant de partir en guyane, où je fus également proviseur de lycée. Je suis de retour en Martinique depuis trois ans et j y occupe donc la fonction de proviseur du lycée Acajou II. Ma formation littéraire explique peut-être cet intérêt pour les questions linguistiques. Pouvez-vous nous donner quelques indications sur la réflexion que vous menez à propos des langues et cultures régionales (LCR). Je connaissais un peu le problème des langues et cultures régionales, en tant qu originaire de la région de Toulouse, sur le plan linguistique en premier lieu, car j avais des ancêtres, des grands-parents qui parlaient la langue d oc, c est-à-dire l occitan, le «patois» comme on disait et comme on dit ici également. Lorsque j étais enfant, j ai connu cette coexistence entre une langue maternelle, dite minoritaire, et le français officiel. De plus, mes études de Lettres et un certain goût pour l histoire ont contribué à ce que je m intéresse à cela. Lorsque je suis arrivé en Martinique, j ai découvert évidemment tous les décalages et tous les problèmes spécifiques sur le plan historique et sociologique aux Antilles. Je me suis rendu compte par ailleurs, du caractère plus aigu, plus accentué du problème, plus moderne en quelque sorte, étant donné qu en France la situation s était déjà décantée au cours du xix e siècle. Le problème de la langue maternelle et de la diglossie se posait de manière beaucoup plus vivace en Martinique. Je m y suis donc particulièrement intéressé. * Initiateur du projet d introduction des «Langues et Cultures Régionales» au collège de Basse-Pointe (Martinique) dans les années 80, et du projet «Créole LV3» au lycée Acajou II du Lamentin (Martinique).

2 18 MoFwAz n 5 Jeune professeur de Lettres, récemment certifié, je me suis retrouvé dans des classes à enseigner le français à de jeunes Martiniquais. C était au lycée de Trinité. J ai très vite constaté la pratique omniprésente du créole, si bien que j ai impliqué mes élèves assez rapidement, dans une étude comparée des deux langues. J ai eu des élèves de Troisième (qui pour certains d ailleurs ont fait de bonnes études), qui m ont énormément apporté, parce que je leur demandais de m expliquer un certain nombre de choses, de me dire l équivalent en créole de tel ou tel mot. J ai donc été confronté au problème dans le déroulement même de mon enseignement. J avoue d ailleurs que les élèves étaient très surpris de voir quelqu un débarquer comme cela et s intéresser au créole. Pendant le cours de français, je leur faisais écrire le créole au tableau et c était quelque chose de passionnant. Quelle écriture était utilisée? en effet, cela posait aux élèves un réel problème. Ils me disaient : «Monsieur, je ne sais pas comment faire le ou, le w». Ils avaient pleinement conscience que tout en parlant cette langue fréquemment, puisqu il s agit de leur langue maternelle, ils avaient des difficultés au niveau de la communication écrite. Ainsi, même en n ayant enseigné que pendant trois ans à la Martinique (je suis ensuite devenu principal de collège), j ai été tout de suite sensibilisé à ce problème. Je me suis lancé par la suite dans l étude des textes antillais, non pas d expression créole, mais d expression française, comme les textes d Aimé CésAIRe par exemple. Le travail d explication de textes que j effectuais se faisait en collaboration avec les élèves : ils m expliquaient ainsi certaines images. Mon parcours personnel ressemble à celui qu ont la plupart des métropolitains qui arrivent ici. Ils viennent d une région dans laquelle il y avait une langue dite régionale ; ils sont pour beaucoup issus de paysans et ont eu donc, à un moment ou une autre, parmi leurs ancêtres des gens qui parlaient une langue régionale. Ils découvrent en arrivant en Martinique ce problème de langue, qui à l époque, dans les années 70, avait une connotation politique beaucoup plus forte qu aujourd hui, étant donné que l on était, (et l on est toujours), dans une situation post-coloniale. on est toujours le colonisé de quelqu un, mais disons qu il y a vingt-cinq ans, le problème d identité se posait d une manière plus aiguë sur le plan politique. La situation s est apaisée mais on ne peut pas dire qu elle se soit normalisée. Dans la conjoncture actuelle, le problème est abordé de façon beaucoup plus détendue, surtout parmi les jeunes générations. Le collège de Basse-Pointe en Martinique n est donc pas votre premier terrain expérimental en LCR? Parlez-nous de votre premier projet et de votre première expérience. Comment situez-vous l expérience de Basse- Pointe? Au collège de Basse-Pointe, avant que ne se mette en place cet enseignement, il y avait eu ce qu on appelle «la rénovation des collèges». Le col-

3 DIDACTIque et APPRenTIssAge 19 lège avait été désigné comme établissement pilote, avec d autres établissements situés en zones prioritaires. Le recteur de l époque était M. JuMIneR. en raison de cette volonté de rénovation pédagogique, on avait donc pu faire un certain nombre de choses. Le terrain était favorable au changement, mais il y eut également un effet déclencheur. Je me revois un jour où j étais à la bibliothèque schœlcher, en train de lire le Bulletin officiel : j y ai découvert des textes datant de 1983, relatifs aux langues et cultures régionales. Le ministre de l education de l époque était M. savary. Après la lecture de ces textes, j ai eu l idée de les utiliser : il n y avait aucune raison pour ne pas le faire. J en ai donc parlé à des collègues avec qui je m entendais très bien, en particulier MM. yvon BIssoL et Paul BLAMèBLe. Il y avait déjà des collègues qui disaient qu il faudrait essayer de faire un atelier créole, d expression dramatique par exemple. Mais c était dans le cadre informel du foyer et des activités socio-éducatives, alors que ce que je leur exposais, c était la possibilité d utiliser des textes officiels. on a donc monté un projet, dont on a discuté avec M. JuMIneR et on a mis en place cet enseignement officiel. La guadeloupe nous avait précédé de quelques années puisque Mme sylviane TeLChID et M. hector PouLLeT avaient mis en place un enseignement similaire à Capesterre-Belle-eau, deux ou trois ans auparavant. A Basse-Pointe, c était en quelle année? C était à la rentrée Comment l adhésion du corps enseignant s est-elle opérée? L adhésion s est effectuée sans problème. Les gens réagissent positivement lorsqu il y a une dynamique, une volonté et un consensus sur le plan politique. L établissement lui-même s était inscrit dans une politique d évolution. De plus, à la rentrée 84, cela faisait déjà neuf ans que j étais dans ce collège : j étais donc très connu à Basse-Pointe. Lorsque nous avons présenté le projet, mes collègues et moi, il est passé naturellement. Toute opposition peut être levée si on met le doigt sur l intérêt que le projet présente et ses garanties. A Basse-Pointe, dans tous les cas, les choses se sont passées au mieux. en 1985, à l issue de la première année, nous avons organisé un séminaire avec le gerec-f (groupe d etudes et de Recherches en espace Créolophone et Francophone) et les guadeloupéens que nous avions fait venir. C était un séminaire de réflexion et il y avait un certain nombre d ateliers. M. Jean BeRnABé était venu. Il y avait en fait beaucoup d universitaires, et un certain nombre d enseignants. Le recteur, M. JuMIneR, était présent également. Il y eut plus tard, en mai ou juin 1985, un débat à RFo auquel j ai participé, animé par Marie-Josée ALIe, où était représentée l intelligentsia martiniquaise. Le thème portait sur le créole en général et la place qu il occupe dans la société martiniquaise. Il y avait notamment M. MALsA, des hommes politiques tels M. Camille DARsIèRes, M. LAVenTuRe, des universi-

4 20 MoFwAz n 5 taires, des spécialistes en créolistique et d autres personnes que j ai oubliées. Auparavant, en mai 1980, il y avait eu également un débat à la télévision. on avait donc lancé beaucoup de projets et je crois que les fondations n étaient pas trop mauvaises puisque cela ne s est pas encore effondré. Cela continue très bien. Comment les élèves et leurs parents ont-ils accueilli un tel projet? Il fallait s adresser à des parents d élèves de sixième, car c est en sixième que l on a mis ce projet en place. Il était surtout nécessaire de persuader les parents : on a donc fait une campagne dans les écoles. Avec mes deux collègues, nous nous sommes rendus dans toutes les écoles de recrutement : il y en avait une dizaine à peu près, à Macouba, grand-rivière, Basse- Pointe. on s est également rendu dans les écoles de campagne et celles des bourgs. nous avons exposé le projet aux parents d élèves : ils avaient des a priori, des craintes, des appréhensions, mais dès le moment où on leur expliquait de quoi il s agissait, ils s apaisaient, si bien que l on a pu composer deux ou trois classes entières, avec environ soixante-dix élèves, sur les cent et quelques-uns uns qui sont entrés en sixième cette année-là. Le succès était donc très important. Après le passage en Cinquième, il y eut une moitié qui partit et les autres ont continué. L enseignement s est perpétué jusqu à la classe de Troisième, il n y eut jamais de rupture. Malheureusement, nous n avons pas pu faire la jonction entre Basse-Pointe et Acajou. J ai essayé l année dernière de récupérer quelques élèves de Basse-Pointe, mais venir à Acajou était pour eux problématique. entre Basse-Pointe et ce lycée du Lamentin, ils ont trois lycées : au Lorrain, à sainte-marie et à Trinité. Parlez-nous de votre équipe pédagogique appelée à concrétiser ce projet. J avais avec moi essentiellement deux collègues : MM. BLAMèBLe et BIssoL. Il y avait également d autres collègues qui nous accompagnaient, parce qu ils étaient intéressés, mais MM. BLAMèBLe et BIssoL étaient là dès le lancement du projet. M. BIssoL s est davantage occupé de l aspect langue et littérature, tandis que M. BLAMèBLe était intéressé par l aspect culturel et historique. De mon côté, je me suis occupé des détails administratifs. Institutionnellement, nous n avons pas eu de problèmes, exception faite de la mise en garde du maire de la commune de l époque, M. JoAChIM. Il n était pas très d accord avec le projet et nous a dit que nous n avions pas droit à l erreur. Cependant, le collège était engagé dans une dynamique, on en parlait beaucoup, et je lui ai répondu que nous n allions pas nous tromper, que nous nous étions engagés dans une bonne voie. Combien d élèves ont suivi les LCR au début, et combien sont restés après votre départ? Je n ai assisté qu aux deux premières années seulement, au niveau des classes de sixième et de Cinquième. Je suis parti en guyane ensuite.

5 DIDACTIque et APPRenTIssAge 21 Y a-t-il eu des évaluations? Si oui, qu en est-il ressorti à chaque fois? Personnellement, je n ai pas eu le temps de faire des évaluations et je crois qu en réalité, il n y a pas eu d évaluations sérieuses. J ai lu récemment un livre de giraud qui fait référence à l expérience de Basse-Pointe. Il dit que l impression qu il en retire, c est que l on était déjà satisfait de pouvoir fonctionner ; le fait d avoir mis en place cet enseignement était déjà un résultat, mais il n y a pas eu d extension. on aurait pu imaginer que d autres collèges se seraient lancés dans l aventure. Le collège de Rivière-Pilote l a fait pendant quelques années mais je crois qu actuellement, l enseignement du créole bat un peu de l aile. Il me semble qu il y a eu quelques tentatives à sainte-marie et à schœlcher, mais elles n ont jamais revêtu le caractère officiel et institutionnel que l on avait obtenu à Basse-Pointe. Ceux qui auraient pu faire une évaluation, le Rectorat, les corps d inspection voire l université ne l ont pas fait à ma connaissance. Aucun obstacle ne s est jamais présenté sur notre route, aucun recteur ne s est opposé à la bonne continuation du projet. Cependant, de la guyane où j étais, j ai eu l impression que cela ne constitua pas un facteur déclenchant pour l enseignement du créole. Je suis parti trop tôt malheureusement. Il aurait fallu mettre les moyens en place pour évaluer les élèves, faire des sondages, voir les parents d élèves, faire des études. Les élèves qui suivaient cette option semblaient très bien dans leur peau. Du point de vue scolaire, ils étaient très épanouis. De fait, plusieurs professeurs l avaient observé. Le fait qu il n y ait pas eu d évaluations sérieuses est en soi révélateur. Quels ont été les principaux freins au développement des LCR dans ce collège? honnêtement, il n y a pas eu de blocage. Les réticences ne sont apparues qu au départ. C est une chose qui est acquise. La preuve c est que l on ouvre une ou deux classes chaque année. Je ne peux pas dire qu il y a eu d oppositions formelles, ni sur le plan local ni sur le plan institutionnel. en revanche, il y eut un intérêt poli de la part de certains responsables, mais cela n allait pas au-delà. Je n ai pas eu de freins dans ma carrière puisque je me suis retrouvé proviseur juste après, et je n ai jamais reçu de lettres de menaces. Je crois que le projet a toujours été perçu comme un projet désintéressé, honnête. on nous a toujours pris au sérieux. Depuis quelle année êtes-vous au lycée Acajou ii? Depuis J entame actuellement ma troisième année dans ce lycée. Le projet qui est à la source de cette formation «créole LV3» au lycée Acajou ii, comment a-t-il été déclenché? Quand? Et avec qui? Ce projet est né à l issue d une discussion avec M. Jean BeRnABé, directeur du gerec, dans le courant de l année 96. Je lui ai suggéré que l on pourrait essayer de passer à un stade plus élaboré dans l enseignement du créole et l introduire au lycée. J étais de retour en Martinique et occupais la fonction de proviseur à Acajou II. quoique l on dise que l histoire ne se répète

6 22 MoFwAz n 5 pas forcément, il était possible de tenter la même expérience qu à Basse- Pointe. M. BeRnABé m a répondu : «si tu lances ce projet-là, je suis tout de suite partie prenante!»cela s est donc fait ainsi simplement et modestement. Au lycée, j en ai parlé à un certain nombre de collègues, dans le cadre d un conseil d administration. nous avons fait ces premières réunions exploratoires auxquelles vous avez participé, Michel DIsPAgne, réunions qui n engageaient pas l établissement mais nous nous sommes aperçus que le projet prenait forme très vite et qu aucun problème majeur ne se posait au niveau du fonctionnement. Il y a des personnes qui ne sont guère favorables à cet enseignement au sein du lycée. Cependant, dans la mesure où l on présente un projet, ce qu il faut dire et redire sans arrêt, c est que l on s appuie toujours sur des textes officiels de l education nationale. nous ne sommes ni des séparatistes ni des anarchistes, nous nous fondons sur des textes et nous avons des référents. on présente quelque chose à condition d avoir des garanties et du sérieux au niveau universitaire. C est évident. Il y a des gens qui sont formés par un plaisir, plaisir personnel et culturel, mais en même temps, ce qui est également utile, c est de réinvestir. et comment le peut-on si ce n est dans l enseignement, en essayant de former des jeunes par une pratique et une réflexion sur leur propre langue? Cela me paraît tellement évident que je ne me pose même plus de questions. Lorsque je lis dans la presse des articles à ce sujet, je me rends compte que l on enfonce des portes ouvertes. Cependant, je ne sais si elles sont si ouvertes que cela. Au niveau d Acajou II néanmoins, cela s est très bien passé. Au conseil d administration, j ai obtenu un vote à l unanimité. Par la suite, nous avons procédé à une campagne d information dans les collèges, à partir du mois de janvier. Le travail ne fut pas le même qu à Basse-Pointe. Les élèves sont très engagés au niveau de la seconde : ils suivent trois heures de cours en LCR et il est prévu qu ils aillent jusqu à la Terminale selon ce cursus, notamment ceux qui suivent une série littéraire. Pour ceux-là, l option LCR correspondra à une langue LV3 au baccalauréat et se présentera sous la forme d une épreuve orale. L information dans les collèges est essentielle, étant donné que l inscription pour les options se fait en leur sein : les élèves remplissent des dossiers à cet effet qui sont répertoriés dans des fichiers informatiques. C est par ce biais que le lycée en prend connaissance et concernant l option LCR, nous n avions obtenu que trois ou quatre inscriptions! C était une catastrophe! J ai alors sollicité trois enseignants formé en créolistique, Roger ebion, yvon BIssoL et Marie-José saint-louis. Au moment des inscriptions des secondes, fin juin début juillet, nous avons eu plus d élèves. Tous les jours, il y en avait plusieurs qui s inscrivaient. Marie-José avait rédigé un texte qu on distribuait. Lorsque l on a eu une trentaine d élèves, il a fallu s arrêter. on a maintenant une classe entière qui fonctionne bien, avec des élèves brillants et motivés.

7 DIDACTIque et APPRenTIssAge 23 en revanche, au niveau des BeP, ce fut un échec : nous n avons eu aucun élève intéressé. Ils auraient été obligés de venir deux heures par semaine, alors qu ils ne les avaient pas à l origine sur leur emploi du temps. Ce fait est révélateur sur le plan sociologique : les élèves qui sont dans cette seconde, option «créole LV3» étaient de bons élèves de Troisième et avaient déjà certaines perspectives culturelles. J ai reçu d eux de nombreuses lettres où ils me parlaient de leurs motivations. Leurs professeurs, tels Mme Marie-José saint-louis ou M. Philippe PIeRRe-ChARLes, ont beaucoup de satisfaction. on espérait avoir des collègues intéressés au niveau des collèges, mais ce ne fut pas le cas. Les élèves ont une heure de cours et une heure de TD (Travaux Dirigés), ce qui leur fait deux heures hebdomadaires. Le cours de M. PIeRRe- ChARLes est inséré entre deux autres cours le jeudi après-midi. quand on voit le résultat de tout cela, on s aperçoit que ce n est pas si compliqué, dès le moment où l on a des gens compétents et motivés et des professeurs qui ont envie de faire quelque chose de nouveau. nos élèves participent bien et leurs parents sont ravis. Il est prévu que nous fassions une réunion de parents d élèves, afin d avoir leur vision des choses, savoir comment les enfants réagissent chez eux, comment ils en parlent. Dans le lycée, quels sont les élèves qui sont concernés précisément? Il s agit des élèves des secondes générales. nous n avons pas inclus les secondes technologiques pour des raisons d organisation. Quel est le contenu qui a été privilégié dans les LCR enseignées dans votre lycée? Ceux qui seraient les mieux placés pour répondre à cette question sont les enseignants. Cependant, à défaut d un programme de créole, il y a quand même un certain nombre d orientations pédagogiques qui figurent dans les textes officiels et qui s appuient sur l étude de la langue, l étude des textes existants, le rapport entre l oral et l écrit et tout l aspect culturel. Les enseignants élaborent le contenu de leurs cours, en adaptant les textes existants, en tant que créolistes et en tant que professeurs connaissant bien la culture antillaise. Ainsi, à partir d une trame qui existe déjà au niveau national, pour toutes les langues et cultures régionales, avec les annotations nécessaires selon les régions, ils confectionnent leur propre tissu d enseignement de la langue et de la culture créoles. on ne peut donc pas dire qu ils inventent : ils suivent une trame. Cette formation est amenée à progresser, d année en année, selon les niveaux : seconde, Première, Terminale. Les élèves arriveront au Baccalauréat en ayant fait trois cents heures d enseignement sur les LCR. C est tout de même assez important. De plus, lorsqu il y a des projets intéressants à réaliser, ils ne manquent pas d y participer. Combien d élèves suivent actuellement cette formation? Trente et un élèves exactement.

8 24 MoFwAz n 5 Combien d heures de cours sont dispensés par semaine en LV3? Les élèves ont trois heures par semaine. sur les trois heures, ils font une heure de Travaux Dirigés. en Langue et Littérature, ils font une heure en classe entière et une heure en demi-classe, ce qui permet à chaque élève d avoir trois heures au niveau du travail écrit. Ainsi, l option «créole LV3» sera choisie bientôt au Bac? Pouvez-vous nous en dire quelques mots? L option au Bac, on n y est pas encore. Au niveau de la classe de seconde, il faut voir combien d élèves continueront ensuite 1. Dans le courant du mois de janvier/février 98, on avait commencé à discuter avec eux pour voir s il faudra leur laisser un trimestre, afin d évaluer leurs orientations. en fonction des séries qu ils vont choisir, on verra ceux qui souhaitent continuer. Inévitablement, la classe va se disperser : certains vont suivre des séries économiques, d autres scientifiques, d autres encore littéraires. evidemment, ceux qui choisiront un parcours littéraire, en faisant par exemple des études de géographie ou d histoire, de Lettres ou de Langues, pourront faire leurs études à la faculté de schœlcher et continuer au niveau des LCR. Ils représenteraient les premiers élèves sortant du secondaire avec une formation en LCR. Ce serait intéressant. L option au Bac sera ouverte, mais qui dit ouverture de cette option dit validation, correction, etc. et là, il faudra que l on soit prêt. Toutefois, cette validation au Bac passe par une reconnaissance du créole en tant que langue régionale, y compris dans le domaine législatif, donc politique. Connaissez-vous d autres établissements en Martinique qui veulent inscrire la culture et la langue régionales dans leur projet d établissement? Si oui, pouvez-vous nous en citer quelques uns? J ai connaissance de certaines velléités, mais cela ne va pas au-delà. nous avons eu des échos au niveau de saint-joseph et de sainte-marie, mais je ne sais si saint-joseph a pu mettre en place un tel enseignement, ni où en est l établissement de sainte-marie pour cette rentrée scolaire. Il y a dans tous les cas quelques collègues qui essayent de faire quelque chose. nous avons donc, avec M. Roger ebion, tenté de définir un plan de formation, afin que les chefs d établissement puissent mettre en place l option: modalités, contenus, etc. nous sommes prêts à donner une impulsion pour l extension de cette formation, mais il n y a eu aucun inscrit jusqu à maintenant. 1 Tous les élèves ont continué la filière LCR en Première, même si la classe s est quelque peu dispersée dans les différentes séries littéraires, scientifiques, etc.

9 DIDACTIque et APPRenTIssAge 25 Dans votre effort concret pour faire en sorte que les LCR aient droit de cité, notamment dans la formation des jeunes élèves martiniquais, quel message souhaiteriez-vous adresser aux autres responsables d établissements scolaires? Je ne suis pas Martiniquais d origine, il m est donc très difficile de répondre à cette question. Mais je crois que, s il y avait un message à transmettre, ce serait de bien observer les jeunes, de discuter avec eux et de voir quelles sont leurs attentes. on remarque que les personnes qui présentent des difficultés ou des blocages à la promotion de cet enseignement, sur le plan institutionnel, sont les mêmes qui sont parfaitement à l aise dans d autres milieux, où ils parlent et vivent sans complexe leur créole. en fait, lorsqu il s agit d opérer dans le cadre officiel de l enseignement, ils ont l impression de transgresser un interdit. Il faudrait surtout qu ils prennent le temps d observer les réactions des jeunes : cette formation en LCR correspond chez eux à un besoin, ils se sentent bien, ils apprennent quelque chose. Mon message serait d essayer d analyser leurs attentes par rapport à cela. en tant que jeunes Martiniquais, gardiens de leur avenir, il est essentiel pour eux d occuper leur histoire, leur culture, leur langue. s il y a une institution qui peut les y aider, il me semble que c est l école. Propos recueillis par Michel dispagne.

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