La consommation d énergie finale en région Poitou-Charentes entre 1990 et 2013

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1 Les synthèses de l AREC La consommation d énergie finale en région Poitou-Charentes entre 1990 et 2013 Juin 2015 AREC POITOU-CHARENTES oreges@arecpc.com

2 PRÉAMBULE PRÉAMBULE Le bilan de consommation d énergie finale en Poitou-Charentes est le fruit d un travail d analyse de données collectées auprès des partenaires de l Observatoire Régional Energie et Gaz à Effet de Serre (OREGES) pour restituer l information territoriale la plus juste et fine possible. Il est réalisé en croisant ces données avec celles issues du Service Observation et Statistiques (SOeS) du Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l'énergie. Quelques éléments de méthode : Ce document synthétise les données de la consommation d énergie directe en région Poitou-Charentes. Il porte sur les années 1990 à 2013, les données la dernière année étant provisoires. Ces données de consommation énergétique sont présentées en énergie finale (voir définition ci-dessous) et en données réelles (non corrigées du climat). Les consommations d énergie indirecte (pour la production hors région de biens ou de services destinés à la consommation humaine sur le territoire régional) ne sont pas comptabilisées. Principales sources de données utilisées: Electricité : RTE, ErDF, SRD, GEREDIS, SOeS Gaz naturel : GRTgaz, GrDF, SOREGIES, SOeS Produits pétroliers : ATMO Poitou-Charentes, SOeS, CPDP, CEREN Charbon : SOeS, INSEE (enquête EACEI) Bois : AREC, d après données ADEME, Conseil Régional, CEREN, Observ Er Données socio-économiques : INSEE (valeurs ajoutés, population) et SOeS (prix des énergies) Données Degrés-jours-unifiés : SOeS Quelques définitions : La tep, ou tonne équivalent pétrole, ramène l énergie fournie par tout type de source énergétique à la quantité d énergie fournie par une tonne de pétrole. Dans ce document, le GigaWattheure (GWh) est l unité privilégiée : 1 GWh = 86 tep. L énergie finale correspond à l énergie à disposition des consommateurs (bois, gaz, essence, électricité, fioul ). Elle est différente de l énergie primaire qui correspond aux formes d énergie directement disponibles dans la nature (bois, charbon, pétrole, vent ) avant d éventuelles opérations de transport et/ou de transformation pour l acheminer jusqu au consommateur. 2

3 SOMMAIRE SOMMAIRE CHIFFRES CLÉS 4 DONNÉES RÉGIONALES La consommation d énergie finale en région Poitou-Charentes atteint GWh (4 690 ktep) en 2013, en augmentation de 12,2% par rapport à Son évolution a été marquée par une croissance soutenue dans les années 1990 à 2005 puis un léger recul depuis Situation régionale en Historique Projections à horizon ZOOM PAR SECTEUR 15 Les secteurs du bâtiment (résidentiel, tertiaire) et du transport (déplacements de personnes, transport de marchandises) représentent, en 2013, 80% de la consommation d énergie finale en région. Résidentiel 15 Tertiaire 18 Industrie 19 Transport 20 Agriculture et Pêche 22 Intensités sectorielles 23 3

4 CHIFFRES CLÉS CHIFFRES CLÉS Données générales + 12,2% Hausse de la consommation régionale d énergie finale entre 1990 et Nombre de logements en région (INSEE RP 2011), dont plus de 80% de résidences principales Résidentiel + 4,1% / an Croissance des consommations d électricité depuis 2002 dans le secteur tertiaire Tertiaire 63% Produits pétroliers 53% Evolution de la part des produits pétroliers dans le mix énergétique régional entre 1990 et

5 CHIFFRES CLÉS CHIFFRES CLÉS +35% Hausse de la consommation énergétique liée au transport de marchandises entre 1990 et 2013 Transport Énergies Renouvelables 13,4% -24% Part relative de la production énergétique d origine renouvelable dans la consommation régionale d énergie finale en 2013 Baisse de la consommation énergétique dans le secteur industriel entre 2006 et 2013 Industrie Facture énergétique par habitant /hab Montant annuel de la facture énergétique d un picto-charentais 5

6 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION RÉGIONALE EN 2013 La consommation énergétique de la région Poitou-Charentes atteint GWh (4 690 ktep) en 2013 (données provisoires). Répartition par secteur La répartition de la consommation énergétique régionale par secteur en 2013 montre le poids important de deux secteurs, qui représentent à eux deux 80% de cette consommation énergétique : il s agit du transport (déplacement de personnes, transport de marchandises) et du bâtiment (résidentiel et tertiaire). Répartition par énergie En 2013, le mix énergétique pour satisfaire les besoins de la consommation régionale est dominé par les produits pétroliers (53%) devant l électricité (22,2%) et le gaz naturel (13,1%). Les énergies renouvelables thermiques (dont le bois énergie) représentent 9% de la consommation régionale alors que le charbon a presque disparu (1,5%). La catégorie «Autres» (1,2% de la consommation d énergie finale) comprend les combustibles spéciaux, la vapeur et le chauffage urbain. 6

7 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION RÉGIONALE EN 2013 Facture énergétique des acteurs régionaux en 2013 Le calcul de la facture énergétique permet de mesurer le poids des dépenses des acteurs régionaux liées à leur consommation d énergie, que ce soit pour les besoins personnels des ménages ou pour les activités économiques. Cette facture énergétique est estimée en croisant les données de consommations énergétiques avec les prix des énergies, en tenant compte du secteur considéré et des usages de l énergie. Les abonnements ne sont pas pris en compte car ils ne reflètent pas une dépense liée à une consommation. En 2013, la facture énergétique régionale s élève à millions d euros, soit une augmentation de 0,5% par rapport à Le secteur du transport - premier secteur consommateur d énergie en région (41%) juste devant le secteur du bâtiment (39%) - supporte 53% de la facture régionale, contre «seulement» 35% pour le bâtiment, 8% pour l industrie et 4% pour l agriculture. Le poids du secteur du transport s explique notamment par le prix des carburants, qui est l énergie la plus chère au kwh consommé. Les montants sont affichés en milliard d euros. La facture énergétique peut être exprimée autrement, en la rapportant au nombre d habitants ou au nombre de ménages. Ainsi, un habitant picto-charentais consomme un montant de 3 200, ce qui correspond à la facture énergétique de ses besoins personnels combinée à celle des activités économiques. Rapportée au nombre de ménages, la facture énergétique s élève à Cette facture énergétique est principalement une facture pétrolière et électrique (respectivement 62,6% et 26,1%). Les contributions des énergies renouvelables thermiques (8,9%) et du gaz naturel (7,6%) sont largement en deçà. Les autres formes d énergie (charbon, combustibles spéciaux non renouvelables ) ne représentent qu une part modeste (1,4%) de la facture énergétique régionale. 7

8 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION RÉGIONALE EN 2013 Ventilation sectorielle des consommations énergétiques finales selon leur importance Dans le diagramme qui suit, la largeur des flèches est proportionnelle aux flux d énergie qu elles représentent. Il s agit donc d une représentation visuelle des chiffres affichés dans le tableau ci-contre, permettant de prendre la mesure de l utilisation de chaque énergie dans les différents secteurs. Les secteurs dont les mix énergétiques sont les plus diversifiés sont le résidentiel, le tertiaire et l industrie ; pour ceux-ci, toutes les énergies sont utilisées dans des proportions plus ou moins importantes, à l exception du charbon dont la consommation se concentre exclusivement sur le secteur industriel. Les produits pétroliers sont en très grande majorité utilisés dans le secteur du transport (76,4% de la consommation). Loin derrière, le deuxième secteur consommateur est l agriculture et la pêche (8%) devant le résidentiel (6,9%), l industrie (5,2%) et le tertiaire (3,5%). 8

9 DONNÉES RÉGIONALES 2013 SITUATION RÉGIONALE EN 2013 Consommation d énergie finale en 2013, par secteur et par type d énergie (en GWh) En GWh Résidentiel Tertiaire Industrie Transport de marchandises Déplacement de personnes Agriculture et pêche TOTAL Produits pétroliers Charbon Gaz naturel Electricité EnR thermique (dont bois énergie)* Autres TOTAL (*) La valeur de la consommation d énergie renouvelable (EnR) thermique est différente de la valeur de production d énergie renouvelable thermique présentée dans la publication «État des lieux du développement des énergies renouvelables en région Poitou-Charentes, année 2013» car elle ne prend en compte que les consommations de bois, d eau chaude solaire et des combustibles spéciaux renouvelables dans l industrie (boues, huiles, déchets végétaux). La production des unités de valorisations énergétiques (UVE) est comptabilisée dans la catégorie «Autres» (Chauffage Urbain). Enfin, pour les pompes à chaleur, seule la consommation d électricité de ces équipements est prise en compte dans ce bilan. La consommation d énergie renouvelable thermique dans le secteur de l agriculture et de la pêche ne représente que quelques MWh en 2013 (bois, méthanisation à la ferme). Production d énergie renouvelable en 2013 La production énergétique régionale d origine renouvelable atteignait environ GWh (630 ktep) en La part des énergies renouvelables dans la consommation d énergie finale progresse chaque année depuis 1999 : elle atteint 12,9% en 2012 et 13,4% en La part relative de la production énergétique par usage montre des disparités importantes liées à la très forte dépendance aux énergies fossiles et fissiles : si la production d énergie renouvelable thermique (5 479 GWh en 2013) couvre 26,7% de la consommation, seulement 8,8% de la consommation électrique et 3,4% de la consommation de carburants sont assurés par le renouvelable (respectivement et 750 GWh). L «État des lieux du développement des énergies renouvelables en Poitou-Charentes, année 2014» sera publié en juillet Au-delà de la mise à jour de la photographie régionale des différentes filières, les indicateurs présentés ci-dessus seront actualisés. 9

10 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE Historique de la consommation énergétique régionale finale par secteur L évolution de la consommation énergétique finale en région Poitou-Charentes a été marquée par GWh une croissance soutenue dans les années 1990 à 2005, puis un léger recul depuis Le léger recul de la consommation énergétique observée entre 2006 et 2013 est une tendance globale marquée par une évolution «en dents de scie» sur les dernières années. En 2009, la baisse de la consommation est directement liée à celle observée sur le secteur industriel, due au repli économique. En 2010 et 2011, ce sont les conditions climatiques qui ont eu pour effet de tirer à la hausse, puis à la baisse, la consommation énergétique régionale. Il s avère en effet que 2010 se place parmi les années les plus froides depuis 1975, tandis que 2011 est l année la plus chaude depuis le début du XX e siècle. DJU Évolution du nombre annuel de degrés-jours unifiés inférieurs à 17 C en Poitou-Charentes 10

11 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE Évolution de la consommation sectorielle d'énergie entre 1990 et 2013 La tendance observée sur la consommation régionale entre 1990 et 2013 (+12,2%) cache un bilan plus contrasté entre les différents secteurs : les deux secteurs les plus consommateurs (transport et bâtiment) voient leurs consommations augmenter depuis 1990, en raison de la croissance quasi-continue du transport de marchandises et de la hausse des surfaces du parc bâti, notamment dans le secteur tertiaire. Évolution de la consommation énergétique régionale par énergie Le mix énergétique pour satisfaire les besoins de la consommation régionale s est diversifié depuis 1990 : il est toujours dominé par les produits pétroliers, mais le poids de cette énergie dans le GWh mix est en recul de 10 points par rapport à Inversement, l électricité et le gaz progressent (respectivement +7 et +3 points), notamment dans le résidentiel et le tertiaire. Après avoir connu un recul entre 1990 et 1999, le bois énergie est en progression de 20% entre 2004 et 2013 (deux années similaires du point de vue de la rigueur climatique). Il bénéficie en effet d un intérêt croissant de la part des particuliers (utilisation de bois bûche), mais également dans les secteurs de l industrie et du tertiaire (installations automatiques au bois déchiqueté et au bois granulé). 11

12 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE Évolution de l intensité énergétique régionale L intensité énergétique illustre la quantité d énergie finale nécessaire pour produire une unité de PIB en volume. Le graphique ci-dessous présente l évolution de l intensité énergétique régionale finale de 1990 à Depuis 2005, la baisse annuelle moyenne de l intensité énergétique, mesurée en énergie finale et corrigée du climat, est de 0,6%. La loi du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de politique énergétique (loi POPE) prévoyait une réduction de 2% par an de l intensité énergétique finale d ici à 2015, puis de 2,5% par an d ici à L objectif n est donc pas atteint, la réduction n étant que de 0,76%. Évolution de la facture énergétique des acteurs régionaux Millions d 12

13 DONNÉES RÉGIONALES 2013 HISTORIQUE La facture énergétique des acteurs régionaux atteint un record en 2013 : elle est estimée à millions d euros (soit une augmentation de 0,5% par rapport à 2012). Son évolution est marquée par une croissance soutenue depuis Après la chute brutale en 2009, elle a continué de progresser fortement jusqu en 2012 et s est stabilisée en Le graphique ci-dessous permet d identifier les composantes de l évolution de la facture énergétique des acteurs régionaux entre 1990 et 2013 par type d énergie, selon qu il s agit d une incidence de consommation ou d une incidence tarifaire. Évolution de la facture énergétique régionale et de ses composantes entre 1990 et 2013 Sur la période , les hausses de prix énergétiques sont particulièrement marquées pour les énergies fossiles (+173% pour le fioul domestique, +150% pour l essence, +94% pour le gazole) avec des records atteints en Le tarif de l électricité, épargnée par la hausse générale du début du XXI e siècle, a néanmoins fortement progressé depuis Quant aux énergies renouvelables thermiques (essentiellement le bois énergie sous forme de bûches), les tensions sur leurs tarifs sont encore très limitées. Les secteurs les plus touchés par la hausse de leur facture énergétique sont ceux ayant le plus recours aux produits pétroliers. Le secteur des transports est ainsi très impacté : la facture énergétique de ce secteur a augmenté de 143% entre 1990 et Pour le secteur résidentiel, qui voit sa consommation de fioul reculer, la facture énergétique a également augmenté depuis 1990 mais de façon moins marquée (+80%). Le secteur tertiaire est le secteur pour lequel la facture énergétique s est le plus alourdie (+240%) mais cette progression est davantage liée à l accroissement des consommations énergétiques de ce secteur qu à la hausse des tarifs des énergies. 13

14 DONNÉES RÉGIONALES 2013 PROJECTIONS À HORIZON 2030 Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) définit les orientations et les objectifs régionaux, à l horizon 2020 et 2050, en matière d efficacité énergétique, d économie d énergie, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables, de prévention et de réduction de la pollution atmosphérique et d adaptation au changement climatique. Le SRCAE de la Région Poitou-Charentes a été approuvé le 17 juin Un des objectifs affichés est de réduire la consommation énergétique de 20% en 2020 par rapport à son niveau de A l échelon national, la Loi relative à la Transition Énergétique pour la croissance verte (LTE) introduit également des objectifs en termes de réduction de la consommation énergétique : réduire la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à son niveau de 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20% en 2030 ; réduire la consommation énergétique primaire d énergies fossiles de 30% en 2030 par rapport à son niveau de La traduction des objectifs de la LTE sur le territoire régional est la suivante : consommation d énergie finale en 2030 : GWh ( GWh par rapport à 2012) ; consommation d énergie fossile en 2030 : GWh ( GWh par rapport à 2012). Ces objectifs sont représentés dans le graphique ci-dessous : GWh Projection à horizon 2030 de la consommation énergétique régionale pour respecter les objectifs de la LTE -20% -30% Le mix énergétique régional est fortement dominé par les produits pétroliers. L atteinte de l objectif de réduction de 30% de la consommation d énergie fossile à horizon 2030 permet parallèlement de dépasser légèrement l objectif de réduction de 20% de la consommation d énergie finale. Cela implique alors de stabiliser les consommations des autres énergies. Cependant, cette approche ne prend pas en compte les objectifs de développement des énergies renouvelables, notamment thermiques, l injection de biométhane sur le réseau de gaz naturel et les évolutions possibles sur les taux d incorporation de biocarburants dans les produits pétroliers routiers. 14

15 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR RÉSIDENTIEL La consommation d énergie finale du secteur résidentiel s élève à GWh (1 276 ktep) en 2013, soit 27% de la consommation pictocharentaise d énergie finale. En hausse de 19,5% depuis 1990, l augmentation de la consommation régionale d énergie finale de ce secteur connaît toutefois une baisse depuis une dizaine d années, avec une évolution en «dent de scie» sur les dernières années, liée à une succession d hiver froid en 2010 et chaud en 2011 (voir en page 10). La consommation régionale d énergie finale corrigée des aléas climatiques se situe ainsi sur une pente descendante depuis GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur résidentiel entre 1990 et 2013 En 2013, les quantités d énergie consommées dans le secteur résidentiel s élèvent à 18,1 MWh par ménage. Entre 1990 et 2013, elles ont diminué de 11%. L amélioration de la performance énergétique des bâtiments, ainsi que les efforts individuels réalisés par les ménages, peuvent expliquer la tendance générale à la baisse de la consommation. Base 100 en 1990 Évolution de la consommation énergétique finale par ménage entre 1990 et

16 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR RÉSIDENTIEL En 2013, pour la dixième année consécutive, l électricité est l énergie prépondérante dans la consommation totale du secteur résidentiel (39%), loin devant le bois énergie (26%) et le gaz naturel (22%). La part des produits pétroliers dans le mix énergétique du secteur (13% en 2013) ne cesse de décroître depuis 1999 (-60% entre 1999 et 2013). GWh Évolution de la consommation finale de chaque énergie dans le secteur résidentiel entre 1990 et 2013 Les tendances à la hausse ou à la baisse des consommations de chaque énergie peuvent s expliquer dans l évolution des caractéristiques du parc de logement. L analyse des bases de données «logement», proposées par l INSEE dans le cadre du recensement de la population (RP), sur les années 2006 et 2011 (soit un cycle complet de recensement), donne les résultats suivants : Energie principale de chauffage Recensement de la population année 2006 Résidences principales % Recensement de la population année RP 2011 Résidences principales % Ecart 2011 / 2006 Chauffage urbain Gaz naturel Fioul Electricité Gaz en bouteille / citerne Bois TOTAL

17 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR RÉSIDENTIEL Entre 2006 et 2011, ménages ont remplacé leur mode de chauffage au fioul et au gaz en bouteille ou en citerne par des équipements plus récents, à meilleur rendement et utilisant d autres sources d énergie. Sur cette typologie de logement, ces opérations représentent globalement une diminution de la consommation de produits pétroliers de l ordre de 160 GWh par an (à rigueur climatique moyenne). En parallèle, de plus en plus de logements utilisent le gaz naturel, mais surtout le bois et l électricité comme énergie principale de chauffage. Il peut s agir de logements neufs ou de logements occupés par des ménages se chauffant auparavant au fioul. FOCUS SUR LE PLAN DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE L HABITAT Présenté au printemps 2013, le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat (PREH) comprend des mesures pour accélérer la rénovation du parc social et du parc privé. L objectif est ambitieux : il s agit de rénover, à partir de 2017, logements par an (dont logements sociaux). Appliqué au parc de logements picto-charentais, le rythme de rénovation régional devra atteindre logements en 2017 ( logements privés et logements sociaux). Ces mises en chantier contribueront à l atteinte de l objectif de diminution de 38 % des consommations d énergie du secteur du bâtiment à l horizon 2020 (soit une diminution de GWh sur le secteur résidentiel régional). Le PREH permet ainsi de répondre à plusieurs enjeux environnementaux, économiques et sociaux, dont celui de la précarité énergétique qui touche plus de ménages picto-charentais*. En région Poitou-Charentes, des plateformes locales de la rénovation énergétique de l habitat privé ont été mises en place début Portées par des collectivités territoriales, ces plates-formes s inscrivent dans le cadre du PREH et la création de la SEM régionale ARTÉÉ (Agence Régionale pour les Travaux d Économie d Énergie). Elles visent à accroître le rythme annuel de rénovation en proposant des services : - aux ménages, avec un accompagnement global dans l acte de rénover (conseil, études, financement, suivi des travaux...), - aux professionnels, en les incitant à s organiser pour mieux répondre au marché de la rénovation énergétique, - aux gestionnaires d aides financières publiques et aux organismes bancaires pour mettre en avant les financements adaptés, - aux acteurs du territoire, en les mobilisant sur des objectifs partagés donnant à l opération «efficacité, visibilité, réplicabilité, effet d entraînement...». * voir la publication AREC, INSEE, DREAL «En Poitou-Charentes, plus d un ménage sur quatre est exposé à la vulnérabilité énergétique» à télécharger sur le site Internet de l AREC rubrique Energie et Gaz à Effet de Serre 17

18 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR TERTIAIRE La consommation d énergie finale du secteur tertiaire se monte à GWh (563 ktep) en 2013, soit 12% de la consommation pictocharentaise d énergie finale. Elle est en hausse de 44,8% par rapport à GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur tertiaire entre 1990 et 2013 L augmentation de la consommation régionale d énergie finale de ce secteur est liée à deux principaux facteurs : 1. l augmentation des surfaces bâties : Année Surface (millions de m²) , , ,5 Source : CEREN, AREC Les surfaces chauffées dans le secteur tertiaire n ont cessé d augmenter sur les 20 dernières années, passant de 14 millions de m² en 1992 à 21,5 millions de m² en 2013 (chiffre provisoire), soit une augmentation de 54%. 2. le développement de la climatisation des bâtiments et de l informatique : Ces usages électro-spécifiques ont eu pour effet de contribuer à l augmentation de la consommation d électricité de près de 56% entre 2002 et 2013, soit une croissance moyenne de 4,1% par an sur cette période. À l instar du secteur résidentiel, les consommations de produits pétroliers ont fortement chuté (-700 GWh entre 1990 et 2013). Sur la même période, la consommation de gaz est en hausse de 760 GWh (+ 79%). Il semble donc que le gaz se soit progressivement substitué aux produits pétroliers, notamment pour les usages tels que le chauffage et l eau chaude sanitaire. 18

19 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR INDUSTRIE La consommation d énergie finale du secteur de l industrie est de GWh (714 ktep) en 2013, soit 15% de la consommation picto-charentaise d énergie finale. Elle est en baisse de 10,3% par rapport à GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur industriel entre 1990 et 2013 Après une hausse continue entre 1992 et 2006, le secteur de l industrie voit sa consommation énergétique significativement diminuer depuis les 7 dernières années. Le graphique ci-dessus fait apparaître une chute brutale des consommations en 2009, due au repli économique. Malgré une augmentation l année suivante, les effets de la crise économique se font de nouveau ressentir depuis 2012 : la tendance reste baissière et la consommation énergétique dans l industrie passe pour la première fois depuis 20 ans sous la barre des GWh en La répartition de la consommation énergétique du secteur de l industrie montre une diversité dans le mix énergétique qui n existe pas dans les autres secteurs, puisque pas moins de 14 types d énergie sont recensés. Ce mix énergétique est dominé par l électricité (30% de la consommation), le gaz (26%) et les produits pétroliers (liqueurs, fioul domestique, fioul lourd, coke de pétrole pour 18%). Viennent ensuite le charbon (10%), le bois énergie (7%), les combustibles spéciaux non renouvelables (déchets de papiers, solvants, goudrons à hauteur de 5%) et les combustibles spéciaux renouvelables (boues, huiles, déchets végétaux pour 3%). Le niveau de consommation énergétique du secteur industriel est fortement dépendant de certaines activités qui, du fait de leurs process thermiques, ont une consommation énergétique de combustibles très élevée. Ainsi, la production de ciment en région est de loin la première activité consommatrice d énergie. Cette industrie nécessite à elle seule, sur 3 sites, plus de 30% des consommations régionales de combustibles. Pour l électricité, outre les activités de fabrication de plâtre, de chaux ou de ciment, les plus gros consommateurs en valeur absolue sont les industries agro-alimentaires (essentiellement production d alcool et transformation de viandes), les fonderies et l industrie du papier-carton. 19

20 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR TRANSPORT Avec GWh (1 915 ktep) en 2013, le secteur transport représente 41% de la consommation picto-charentaise d énergie finale. Cette consommation, totalement dominée par les produits pétroliers, a progressé de 12,2% depuis GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur transport entre 1990 et % de la consommation énergétique régionale est utilisée dans le sous-secteur routier, pour le transport de marchandises et la mobilité des personnes. Le reste de la consommation se répartie sur les transports maritime, aérien et ferroviaire. Les consommations d électricité sont très majoritairement concentrées sur le transport par rail et ne représentent qu à peine 1% de la consommation d énergie du secteur transport. La hausse de la consommation d énergie finale du secteur transport est la conséquence de l augmentation du trafic de marchandises et d une mobilité des ménages toujours importante. GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur transport par type de flux entre 1990 et

21 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR TRANSPORT Les consommations énergétiques liées au transport de marchandises ont augmenté de plus de 30% entre 1990 et Cette hausse est directement liée à l explosion du trafic de poids lourds sur cette même période, passant de 920 à près de millions de km parcourus en 2013, (soit une augmentation de 63%). Cette augmentation est imputable à tous les types de trafic, mais elle est particulièrement marquée pour le transit international. A partir de 2008, et surtout en 2009, la crise économique a significativement inversé cette tendance, avec un fort recul des trafics observés en Cependant, les consommations sont de nouveau orientées à la hausse depuis De manière globale, les progrès techniques, notamment la performance des moteurs qui ont fait reculer la consommation moyenne des poids lourds, sont complètement effacés par la forte croissance des flux de marchandises. Les consommations énergétiques liées à la mobilité des personnes se sont stabilisées entre 1990 et Selon les statistiques de l INSEE, en 2011, la région Poitou-Charentes reste en tête du classement national sur le taux d équipement automobile des ménages en 2011 (87,1% des ménages sont équipés). Les déplacements domicile-travail sont une des composantes importantes de la mobilité des ménages. Pour ce type de déplacement, les actifs picto-charentais sont très nombreux à utiliser leur voiture (82% contre 77% en province) pour se rendre à leur travail ; en parallèle, les distances à parcourir entre le domicile et le lieu de travail ont augmenté depuis Evolution de la distance des déplacements domicile-travail entre 1999 et 2009 Ainsi, à l instar du transport de marchandises, la modernisation du parc automobile pictocharentais observée depuis 1990, couplée à l amélioration de la performance énergétique des moteurs, a des effets baissiers sur la consommation énergétique liée aux déplacements des personnes. Cependant, sur la même période, cette réduction est effacée par l augmentation de la population et la hausse des distances parcourues par personne. 21

22 ZOOM PAR SECTEUR SECTEUR AGRICULTURE ET PÊCHE La consommation d énergie finale du secteur de l agriculture et de la pêche est de GWh (222 ktep) en Cette consommation est globalement stable depuis 1990 et reste marginale dans le bilan énergétique global de la région (5% de la consommation picto-charentaise d énergie finale). GWh Évolution de la consommation énergétique finale dans le secteur agriculture et pêche entre 1990 et 2013 Les exploitations agricoles consomment majoritairement des produits pétroliers (79%), destinés en grande partie aux tracteurs et engins automoteurs, auxquels il faut ajouter les consommations de la pêche (11%). L électricité constitue le second poste énergétique (8%), suivie par le gaz naturel (2%). Les énergies renouvelables restent encore très marginales : il s agit souvent d une autoconsommation de bois ou de biomasse, produits directement par les exploitations. Ces consommations d énergie sont marquées par l orientation «grandes cultures» de l agriculture régionale. L utilisation des tracteurs, l irrigation, le séchage et la conservation des grains correspondent à plus de 70% des consommations énergétiques régionales de l agriculture, très largement devant celles liées aux pratiques d élevage (20%). Les consommations énergétiques associées à l exploitation de la forêt et celles des serres sont marginales. 22

23 ZOOM PAR SECTEUR INTENSITÉS SECTORIELLES L intensité énergétique sectorielle illustre la quantité d énergie finale nécessaire pour produire une unité de Valeur Ajoutée. Elle offre une autre vision de l évolution des consommations énergétiques sectorielles, permettant notamment d évaluer les efforts d efficacité énergétique des différents acteurs de l économie. Le graphique ci-dessous permet d identifier les composantes de l évolution des intensités énergétiques sectorielle entre 1990 et 2013, selon qu il s agit d une incidence de consommation ou d une incidence de valeur ajoutée. Sur la période , les intensités énergétiques sont orientées à la baisse sur l ensemble des secteurs. L industrie est le secteur qui présente la plus forte baisse de son intensité énergétique (-39%) : la diminution des consommations énergétiques est en effet couplée à une hausse de la valeur ajoutée régionale. Pour le secteur tertiaire, malgré l importante hausse des consommations énergétiques (+45%), l intensité énergétique diminue (-37%) en raison d une forte augmentation de la valeur ajoutée entre 1990 et 2013 (+129%). Le secteur du transport présente également une baisse significative de son intensité énergétique (-35%). Cependant, du fait de l important trafic de transit, l intensité énergétique régionale de ce secteur est la plus élevée de toutes les régions françaises. Enfin, pour l agriculture, les consommations énergétiques sont stables depuis La légère baisse de l intensité énergétique de ce secteur (-6%) est donc uniquement à mettre au crédit de la hausse de la valeur ajoutée régionale. 23

24 L AREC Poitou-Charentes (Agence Régionale d évaluation Environnement et Climat) accompagne depuis 1995 la mise en place de politiques environnementales en partenariat avec les acteurs locaux. Association loi 1901, l Agence mène ses activités d observation et d évaluation dans les domaines suivants : Consommation et production d énergie, énergies renouvelables et émissions de gaz à effet de serre ; Observation de la biomasse ; Production et prévention des déchets. Elle assure et anime notamment les travaux de l Observatoire Régional de l Energie et des Gaz à Effet de Serre (OREGES), l Observatoire Régional Déchets et la mission d observation de la Biomasse. L AREC est financée par l ADEME, la Région, les Conseils Généraux de Poitou-Charentes, d autres collectivités et d autres modes de financements (fonds UE type FEDER, services de l État). Retrouvez ces documents sur le site Internet / rubrique énergie et gaz à effet de serre. Abonnez-vous à nos newsletters : en page d accueil, cliquez sur newsletter et complétez le formulaire. Sauf mention contraire, toutes les représentations graphiques, histogrammes et cartographies sont de source AREC, d après les informations collectées auprès des structures et organismes mentionnés en page 2. Le contenu de cette publication peut être réutilisé sous réserve de mentionner son origine : «La consommation d énergie finale en région Poitou-Charentes entre 1990 et 2013 Juin AREC Poitou-Charentes» Comité de relecture : ADEME, Conseil Régional, DREAL, RTE, GRTgaz, INSEE, ATMO PC 60 rue Jean Jaurès - CS POITIERS Cedex fax oreges@arecpc.com 24

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