Les traumatismes Pisteur secouriste, un métier de passions Corps humain et secourisme L approche par la compétence

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1 N septembre e trimestre 10 - Abonnement 42 Publication de l ANIMS - 47 e année Les traumatismes Pisteur secouriste, un métier de passions Corps humain et secourisme L approche par la compétence isabellelecomte.com

2 La qualité, le Service, le Prix! votre vot re partenaire partena n ire pr prévention évention références référen éférences à p prix rix malin malin! Livret et secourisme secour urisme SS SST T & PSC1 à partir rtir de 1,99 99 HT GRATUIT ACCÈS ILLIMITÉ LIMITÉ à noss 13 v vidéos pédagogiques idéos péd agog giques! es der lle Regarrd enant ntte maiin E A.EU Retrouvez tous nos produits sur * i t n ra a g r e Achat moins ch * : Nous vous remboursons la différence é moins cher que sur notre site si vous trouvez le même produit achet Retrouvez-nous sur Facebook en flashant ce QRcode

3 ANIMS: Association Loi de 1901 Siège social: 38, rue Dunois, Paris CEDEX 13 Tout courrier au Secrétariat Général: ANIMS Secrétariat Général: Route de St Pierre Mormoiron Tél./Fax secretariat@anims.asso.fr ÉDITORIAL N e trimestre - septembre 2015 Bulletin de l Association Nationale des Instructeurs et Moniteurs de Secourisme (Déclarée au J.O. du 17/04/67) SOMMAIRE COMPOSITION DU CONSEIL D ADMINISTRATION Présidente d honneur : M-T. Prévost Président : R. Noto Vice-présidents : C. Martin-Wester, J.-P. Moras Secrétaire général : P. Chavada Trésorier général : F. Ledoux Administrateurs : J-L. Agrissais, B. Baselli, A. Bouvier, C. Carolet, E. Delort, G. Desbieys, J. Hascöet, A. Marbaix, S. Maître dhotel, R. Mantel, J-C. Pinelli, J-F. Rossard, P. Vic. A N I M AT E U R S D E S C O M M I S S I O N S GEST-ORTER (Gestion et Organisation Territoriale) : Animateurs : E. Delort, S. Maître dhotel C. E. T. P. (Commission d Études Techniques et Pédagogiques) Animateur : J-F. Rossart C O M M I S S I O N D E R É DAC T I O N Animateur : J-P. Moras C O M M I S S I O N D E S R E L AT I O N S E X T É R I E U R E S E T M A N I F E S TAT I O N S Animateur : R. Mantel C O M M I S S I O N D E L A D M I N I S T R AT I O N G É N É R A L E Commission scientifique : Commission pédagogique : Commission emploi : J. Hascoet Titulaire C. Carolet suppléante P. Chavada titulaire A. Cartayrade suppléant J-P. Moras titulaire C. Martin Wester suppléante Directeur Publication : R. Noto - Dépôt légal : à parution Maquette et Mise en page: Agence Isa (38) isa@agenceisa.fr Impression : Impact Imprimerie - St Gély du Fesc (34) Crédit photo: Agence Isa - ANIMS - x Trimestriel - 4 numéros par an - Tirage : 2000 exemplaires Le N : 10 - Abonnement : 42 par an - Étranger : 42 Abonnement membre ANIMS : tarif spécial nous consulter, ANIMS Secrétariat Général. La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l auteur ou des ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. Dépôt légal : autorisation du 12/03/68. ISSN CPPAP 0717 G Le bureau de l ANIMS en 1968 : J. Deschamps, J. Dubois, J-P. Lechartier, J. Berton, A. Strada, P. Loyer, C. Leclerc Secourisme Revue n 1, le comité de rédaction : J. Daubit, L. Girard, Larrivain, G. Kolly, C. Laroche, A. Strada ÉDITORIAL Sécurité ou sécurités? R. NOTO 2 INFO GÉNÉRALE Corps humain et secourisme R. NOTO 3 Informations diverses R. NOTO 8 L hypnose de terrain, mode d emploi C. COLAS-NGUYEN 12 ACTUALITÉS Revue des actualités dans le monde R. NOTO 14 REPORTAGE Formation de formateurs, Avignon J-P. MORAS 18 Pisteur secouriste, un métier de passions R. FONT 20 L ANIMS en Polynésie française H. CROSS 22 Zoom sur Paul Francheterre PRÉVENTION Prévention par l exemple R. NOTO 27 FORMATION L approche par la compétence (APC) S. BECELLA 30 Les traumatismes R. NOTO 31 OFFICIEL Décrets, lois VIE ASSOCIATIVE Informations, bulletin d adhésion VU ET LU POUR VOUS Ouvrages lus pour vous R. NOTO 48

4 édito l éditorial par René Noto Sécurité ou sécurités? Le concept de sécurité est omni présent dans nos sociétés et pratiquement toujours évoqué dans toutes nos activités individuelles et collectives. Qu'il s'agisse de la sécurité domestique, de la sécurité routière, de la sécurité aérienne, fluviale ou maritime, de la sécurité du travail à la sécurité des loisirs, de la sécurité industrielle à la sécurité économique, de la sécurité des données à la sécurité informatique, de la sécurité alimentaire, à la sécurité de l'eau puis à la sécurité sanitaire, à la sécurité des soins, de la sécurité nucléaire à la sécurité nationale, elles ont toutes leur institut de formation initiale ou continue, leurs personnels, leurs procédures de réalisation et de contrôle Et bien sûr leurs limites, leurs failles et leurs échecs. C'est alors l'irruption de la phase de l'insécurité qui précède de près ou de loin celle de l'accident, et c'est la période des secours, des «réparations» corporelles et matérielles et ensuite celle des recherches de responsabilité La complexité de ces situations doit conduire à une réflexion, à un questionnement: toutes ces situations ont-elles un dénominateur commun? N'appartiennent-elles pas à des registres différents? La sécurité domestique, celle qui fait défaut si souvent dans notre pays avec près de morts par an, et qui conduit à l'insécurité domestique, insécurité qui est du domaine de l'ignorance, de l'imprudence, de l'inadéquation et de la vétusté des lieux, n'affecte en rien l'ordre public. La sécurité routière, celle qui fait défaut sur nos routes et qui conduit ainsi à l'insécurité routière, insécurité liée aux drogues et à l'alcool au volant, aux excès de vitesse, au non-respect du code de la route, à l'utilisation en conduite du téléphone mobile, est du domaine du délit individuel qui compromet l ordre public et la sécurité collective. La sécurité du travail comme la sécurité industrielle dispose d'une légitimité différente et ses failles ont une autre origine et une autre explication: facteurs économiques, formation et encadrement des travailleurs. Toutes les «sécurités» et partant de là toutes les situations d'insécurité qui conduisent à l'accident ont donc leur spécificité. Quel intérêt pour l enseignement comme pour la pratique du secourisme? Pour l enseignement du secourisme, son intérêt est évident dans la mesure où il faut admettre actuellement que son contenu doit comporter quelques éléments de prévention. Cette information ne peut être globale, il faut qu elle soit ciblée sur la nature des activités des «victimes potentielles». La prévention des accidents domestiques ne va pas utiliser les mêmes arguments que la prévention des accidents du transport routier ou celle des accidents sportifs: les personnages en cause sont différents comme les lieux de survenue, les circonstances d apparition. Pour la pratique du secourisme, essentiellement les secours organisés institutionnels ou associatifs, l intérêt de la connaissance est de nature différente. En effet, on pourrait penser que la prise en charge d une blessure, d une fracture, d une brûlure ou de n importe quelle lésion obéit à des procédures standardisées, ce qui est exact dans le domaine des seules techniques. Mais c est là une vision réductrice des premiers secours: ce n est pas la prise en charge d une blessure, d une fracture mais celle d un blessé présentant une blessure, une fracture, une brûlure. Cela peut être un homme, une femme, un enfant, un travailleur, un sportif, un automobiliste, un piéton Les conditions de survenue vont avoir une influence sur le climat émotionnel général de l intervention. Il est donc utile pour les acteurs du secours d appréhender intuitivement les failles de la sécurité qui ont conduit à l accident, non pas pour être «juge» mais pour savoir que dans toutes ces situations vont s affronter implicitement des comportements réactionnels multiples des victimes, des proches, des familles, des amis, des collègues, des éventuels ou évidents responsables directs et indirects de l événement C est la raison pour laquelle le concept «d urgence circonstancielle» a été créé il y a plus il y a 40 ans environ au moment de l essor de la médicalisation des secours en France. La pluralité des circonstances doit donc entraîner une pluralité des conduites de prévention et de sécurité. «La science des projets consiste à prévenir les difficultés de l exécution.» De Vauvenargues. René Noto 2

5 Corps humain et secourisme Il y a quelques années, obtenir des informations sur l anatomie fut-elle simple, nécessitait le recours à des ouvrages, des revues. Actuellement les données disponibles sur internet permettent d avoir des informations de qualité et crédibles quant à leur exactitude. L anatomie et la physiologie, puis ensuite la physiopathologie, sont à la base de la formation médicale: savoir comment le corps est "organisé", structuré, puis comment et pourquoi il fonctionne de la façon dont nous le constatons de mieux en mieux au fil des ans, puis ensuite pourquoi ce fonctionnement est perturbé, sont une des clés de la compréhension des maladies et des accidents, donc de la façon dont on pourra les traiter. Dans le domaine du secourisme se pose alors la question: en quoi l'apport de l'anatomie et de la physiologie peut-il être utile dans la mesure où le secourisme a la possibilité de réaliser des gestes de "traitement "qui lui sont concédés? Il fut un temps où la description attentive de tous les os tenait lieu de conduite à tenir devant une fracture Puis les conceptions ont changé: la connaissance de l'anatomie et de la physiologie, à l'évidence ne semblait plus nécessaire pour la réalisation de gestes de secours simples et efficaces. Et puis maintenant que peut représenter d'utile la connaissance de l'anatomie et de physiologie humaine pour un secouriste permanent? Il y a manifestement plusieurs façons d'appréhender ce problème et peut être que la simple observation-description de ce que nous voyons est-elle une première approche. information générale LE CORPS ET SA REPRÉSENTATION GLOBALE Généralités Le corps humain est composé de plusieurs parties: La tête ou extrémité supérieure, sorte de masse sphérique qui est fixée au reste du corps par le cou. Le tronc, cylindrique, d'une seule pièce (image du tronc d'arbre) fait suite à la tête et il est supporté par les deux membres inférieurs. Les membres organes pairs et symétriques, (droit et gauche) fixés de chaque côté du corps sont constitués par: - Les membres supérieurs qui assurent la préhension des objets extérieurs, - Les membres inférieurs qui assurent la sustentation corps et son déplacement dans l'espace (dans une seule dimension). Cette représentation du corps humain obéit à un certain nombre de règles qui dépendent en grande partie des positions du corps dans l ensemble de ses activités, mais aussi de la représentation mentale et sociale du corps humain à travers toutes les cultures. 1. D'abord des règles de proportion La tête représente 1/3 à 1/4 de la hauteur du tronc, les membres sont légèrement plus longs que le tronc (mais il y a de grandes variations individuelles). Il faut rappeler les appellations "antérieur" et "postérieur" font référence à la position d'un animal quadrupède (4 pieds) ou plutôt tétrapode (quatre membres) et dont la tête est à l'avant. L'homme est particulier à bien des égards: tête dans l'axe du tronc, position bipède, différenciation très nette entre les mains et les pieds et entre les membres antérieurs utilisés dans des actions variées alors que les membres postérieurs sont surtout utilisés pour la locomotion. 2. Ensuite des règles de représentation habituelle Dans la majorité des ouvrages, le corps humain est toujours représenté en position verticale, debout et de face (présentation de la face antérieure) et dans ces conditions : - La partie gauche du dessin représente la partie droite du corps, - La partie droite du dessin représente la partie gauche du corps. Cette précision est importante quand il s'agira d'analyser le contenu des cavités crânienne, thoracique et abdominale représentées en coupe transversale. Dans cette représentation verticale, les bras sont situés le long du corps, la paume des mains (face antérieure) en avant et visible. 3. La représentation de dos (face postérieure) est beaucoup plus rare et dans ces circonstances: - La partie droite du dessin correspond à la partie droite du corps, - La partie gauche du dessin correspond à la partie gauche du corps. 3

6 information générale 4. La représentation latérale (de profil) de côté est rare ; dans cette situation il peut y avoir deux représentations : - Représentation latérale droite, le corps expose son côté droit au regard de l'observateur, - Représentation latérale gauche, le corps expose son côté gauche au regard de l'observateur. Cette représentation latérale ne semble pas a priori avoir beaucoup d'intérêt dans la pratique courante puisque les deux parties du corps sont symétriques (elle est surtout utilisée dans les domaines de l'identification des profils du visage). En fait, si cela n'a pas d'influence dans le domaine de l'anatomie, qui est une représentation statique du corps, la latéralisation revêt un intérêt majeur dans sa représentation dynamique c'est-à-dire dans la physiologie et le fonctionnement. En effet l'être humain, contrairement à l'animal, est «latéralisé», c'est-à-dire qu'une partie de son corps est dominante par rapport à l'autre. Il y a donc des droitiers et des gauchers. La représentation du corps humain dans les sciences médicales est relativement stéréotypée et II conviendrait de dépasser ce stade pour citer les principales représentations sociales qui peuvent avoir un certain intérêt dans la mesure où ces représentations sont le reflet de positions habituellement prises et des activités humaines. 1. La représentation et la position verticale sont les plus fréquentes et les plus significatives de l'espèce humaine, le défi au reste de l'espèce animale qui vit «à quatre pattes». C'est la position de la marche mais aussi du travail, du travail posté à l'usine, du travail dynamique du terrassier et du maçon, des relations sociales avec le face à face debout, de la communication, avec le tribun debout à la tribune, c'est aussi la position de la déférence: debout devant un «supérieur». Toutes les contraintes et les lois sociales s'expriment à travers ce décubitus vertical: homo erectus. La position debout et de face, c'est la position de l affrontement du combat, mais aussi de l'offre de soi, corps en avant, bras tendus. C'est la position allégorique de toutes les statues agrémentée souvent de différentes positions données et aux membres pour exprimer des sentiments "humains» révolte, victoire, satisfaction, tristesse : tête levée vers le ciel ou baissée vers le sol, bras tendu, poing menaçant, main tendue en signe d'appel, bras ou main (la main ou le bras droit le plus souvent) nu ou muni d'un outil, d une arme La tête et le bras font partie in solidium de la représentation verticale du corps. L imaginaire du statuaire comme du peintre varie suivant les palettes d'émotions qu'il veut donner œuvre. En terme technique, c'est la position verticale. 2. La représentation et la position horizontale La position dorsale est tout aussi fréquente, c'est le dos, c'est le décubitus dorsal. Le dos repose sur un plan variable: le lit, le sol, le brancard Dans cette position, le dos est caché et toute la partie antérieure du corps est exposée: - Aux regards: examen de la victime. - Aux gestes : soins à la victime. C'est la position du sommeil, du repos et dans le pli cultures, c'est aussi la position de la mort, Le mort gît couché dans toutes la représentation raies et statuaires : les gisants sur les tombeaux. C'est aussi la mort accidentelle, la mort violente qu'elle apparaît dans les images des médias, la victime est allongée, couchée sur le dos. C'est aussi le passage d un état d'infériorité physique par maladie à la guérison: «lève-toi et marche». Pour le secourisme c'est la position quasi universelle du transport du blessé et du malade : en tout lieu, en circonstances, les malades et les blessés se transportent couchés sur le dos : brancard, portoir, civière au fil des ans les systèmes changent, se renouvellent, reviennent à la mode, mais le blessés et les malades graves se transportent toujours couchés. C'est la raison pour laquelle, le brancardage est et restera la technique d'assistance quasi immuable, dans une situation quasi immuable : une victime à déplacer, des hommes pour la transporter, un moyen de portage Immuable tant que la téléportation de la science-fiction ne fera pas partie des moyens disponibles pour les sauveteurs-secouriste. C'est la position quasi universelle des soins. Le malade alité en position horizontale complète ou en position semi-horizontale. L opéré sur la table chirurgicale et la parturiente sur la table d'obstétrique. D'une façon générale la position allongée c'est la position du patient cours de soins, même au cabinet dentaire ce changement s'est effectué progressivement depuis quelques années. Ce décubitus dorsal ou cette position allongée est magnifiée dans la représentation sociale du repos: au bord de la mer, à même le sable, sur une serviette de bain dans une chaise longue, nu ou recouvert d'un maillot, le corps humain s'expose au regard et au soleil. 3. La représentation de dos (ou la vue de dos) Elle ne doit pas être confondue avec la position dorsale, l'homme est couché sur le dos, alors que dans la représentation dorsale le corps est vu de dos dans des situations différentes. - En position verticale, c'est la représentation anonyme sans visage, vu de dos l'homme est peu ou pas reconnaissable. C'est le procédé utilisé par les médias télévisés pour préserver (d'une façon relative) l'anonymat d'un sujet. C'est aussi la position de vulnérabilité relative : l'homme ne voit pas dans son dos et ne peut éviter l'attaque «surprise» venant de derrière et, c'est pour compenser en partie cette vulnérabilité du danger, que le rétroviseur a été généralisé en circulation routière. C'est aussi la vision de l'ennemi qui fuit qui tourne le dos au combat. - En position horizontale, l'homme vu de dos est donc sur le ventre, position à plat ventre ou décubitus ventral. C'est une position artificielle et temporaire: position de sommeil ou éventuellement position de repos pour certains sujets. La position ventrale, c'est aussi la position dissimulée du combattant en surveillance, retour animal vers la bête aux aguets. 4

7 En secourisme et en médecine d'urgence Ce fut pendant quelques années, la position de sécurité du très jeune bébé pendant son sommeil pour assurer sa protection contre les risques de régurgitation. Les découvertes (ou plutôt redécouvertes) de la physiologie respiratoire (ou plutôt ventilatoire) ont montré les dangers de cette position et maintenant, depuis plusieurs années, on insiste sur la nécessité de faire dormir le bébé sur le dos, comme auparavant. En secourisme, comme en médecine d'urgence, la position ventrale: - Est une position de découverte : la victime, blessée ou malade, est à plat ventre et il faudra la retourner pour la mettre sur le côté ou sur le dos en fonction des gestes qu il convient de réaliser, - Est une position d'installation, plutôt rare, des lésions du dos justifient cette position à titre temporaire. 4. La représentation et la position latérale Rendue célèbre en secourisme par la position latérale sécurité (PLS) dont l'appellation à l'origine était: «Position Latérale de Sauvegarde.» C'est une PLS droite ou gauche et tous les ouvrages manuels de secourisme expliquent les justifications suivant les circonstances et la nature des lésions, d rôt de la PLS droite ou gauche. C'est aussi à travers l'europe du secourisme, la PLS française, italienne, espagnole, allemande, suisse, portugaise, anglaise Une diversité de méthodes pour une anatomie, une physiologie, une physiopathologie et un risque vital strictement identique. 5. La position assise C'est une position artificielle : seul l'homme s'assoit pour lire, manger, travailler, se reposer, s'ennuyer dans l'attente. L homme s'assoit parce qu'il est debout et qu'un siège s'offre à lui et que la position assise est moins fatigante que la position debout : voyager debout dans un train ou un métro, bus, bondé. La position assise est une fonction motrice, dont le but n'est cependant pas l'avancement. Même si dans cette position notre liberté de mouvement est limitée dans un certain sens, le gain pour les mains est incomparable c'est grâce à elle seulement que des mouvements manuels précis et déterminés comme manger, jouer, travaille deviennent possibles. Avec la position verticale, la position assise est symbolique dans le domaine des relations sociales: - Rester assis et ne pas se lever ; - «Asseyez-vous je vous prie»; - «Vous pouvez vous lever». Dans le domaine des secours, la position assise est également prise en compte. Sur toutes les fiches d'évacuation, lors des urgences collectives et des situations de catastrophe, la position assise est clairement indiquée. Tel véhicule de transport, terrestre ou aérien comporte x places couchées et x places assises. Une victime assise, donc consciente, est pratiquement indépendante dans son déplacement : pas de brancard, pas de brancardier, une surveillance réduite simple, mais un contact et une attention puisque conscient et «libre de ses mouvements». 6. la position semi-assise ou semi-allongée C'est une variante de la position assise qui est recommandée dans certains de troubles respiratoires par maladies ou par lésions pulmonaires lors de certaines affections cardiovasculaires. Comme la position assise, elle va nécessiter une technique particulière et un matériel adapté pour offrir toute sécurité lors du transfert de la victime. Il existe d'autres positions à donner au corps, d'autres représentations variables suivant les circonstances et les cultures. 7. La position accroupie C est une position qui peut être fréquente dans la vie courante dans certaines situations : être accroupi sur ses talons. C est la position normale de la défécation, transformée en position assise dans les installations modernes et non généralisées à toute la population mondiale. C est une position d attente et de repli, la tête penchée en avant, variante de la position fœtale qui peut être spontanée chez de très jeunes enfants pendant leur sommeil couché sur le côté, jambes repliées et que l on Information générale 5

8 Information générale peut constater également chez certains malades mentaux. Mais aussi une position de «prêt à bondir» quand le sujet est penché en avant. Dans certaines cultures, c'est la position de l'accouchement physiologique: les lois de la pesanteur universelle aidant à la sortie du bébé. 8. La position à «quatre pattes» C'est une position animale, primitive ou une position de régression, les membres supérieurs retrouvent comme chez l'animal, leur fonction de sustentation et de déplacement en perdant leur fonction de préhension. C'est la position du très jeune enfant qui commence à se déplacer et qui utilise toutes les ressources de son corps. C'est aussi une position de déplacement de survie: l'homme blessé ou malade, gravement atteint et qui n'a plus la force de rester debout se traîne à quatre pattes. À la suite de cette énumération il convient donc de distinguer: Les positions physiologiques les plus habituelles: la position debout, la position couchée à plat dos ou à plat ventre suivant les cas et la position assise. Toutes ces positions sont rendues possibles dans le cadre de la motricité qui met en jeu principalement les os, les articulations et les muscles des membres inférieurs et de la colonne vertébrale. Le tout est coordonné par les fonctions de l'équilibre qui sont des fonctions neurologiques relativement complexes dans lesquelles intervient aussi bien l'organe de la vision que les organes de l'équilibre. Ce sont ces positions physiologiques qui seront utilisées en secourisme comme en médecine d'urgence pour les premiers secours, les premiers soins et le transport. Les positions sociales qui sont des positions de défense, de prestance, de repos, de plaisir. - Tous les mouvements du corps et les différentes positions au cours de la pratique des sports: du culturiste face à son miroir au nageur ou au plongeur dans l'eau, au parachutiste dans l'air, au coureur sur la piste ou au sauteur, au lanceur de poids au cycliste penché sur son guidon; - Tous les mouvements du corps et les différentes positions dans les danses et autres «jeux du corps»; - Tous les mouvements de deux corps et les diverses positions dans la sexualité conditionnées par nécessité de contraintes physiologiques de rapprochement de diverses parties du corps que la seule imagination peut dicter. - Toutes les positions de prestance et de sociabilité qui varient suivant les cultures, les circonstances : - Debout ou assis les bras croisés, les bras derrière le dos, les bras le long du corps, - Debout les bras levés dans une attitude de reddition, - À genoux dans la position du suppliant, - Accroupi prosterné devant l'image de dieu. La position du corps est donc une donnée fondamentale dans l'analyse des comportements : position accidentelle liée aux mécanismes de l'accident, position spontanée en réaction à un événement. L'homme normal ne peut rester dans la même position trop longtemps sous peine de complications et d'accidents. La position dorsale ou le décubitus dorsal du sommeil est toujours incomplète et de courte durée. Dans son sommeil l'individu se retourne, bouge et les parties du corps qui sont en appui sur le plan de repos changent régulièrement. - La position dorsale complète pendant le coma ou au cours des maladies et accidents qui empêchent le patient de bouger va entraîner des troubles importants au niveau des tissus comprimés: c'est alors l'apparition des escarres de décubitus extrêmement graves et pour lesquelles des solutions de traitement sont régulièrement appliquées. - La position assise pendant les longues heures au cours d'un voyage aérien est souvent aggravée par l'exiguïté des places, l'impossibilité matérielle d'allonger les jambes ce qui entraîne avec une compression des masses musculaires, une gêne à la circulation veineuse de retour et des accidents cardio-vasculaires graves pouvant aboutir à la mort (embolie pulmonaire ou syndrome de la «classe économique»). Cela a conduit de nombreuses sociétés de transport aérien à prévoir des séances de «mouvements» pour libérer le corps de contraintes de position. - La position debout ne peut être également maintenue très longtemps, l'apparition de phases de sommeil entraîne un assoupissement et un effondrement du tonus musculaire donc une chute vers la position horizontale de repos. - La position assise est soumise aux mêmes aléas et cela explique les accidents de perte de contrôle d'un véhicule pendant de très courte phase de sommeil. Ce problème de position, dans le domaine du secourisme, pourrait se ramener à deux situations. 1 re situation : Les positions dans lesquelles la (les) victime(s) est (sont) découverte(s). 2 e situation: Les positions dans lesquelles il convient d'installer et de maintenir la (les) victime(s). L ensemble de ces données est résumé dans les tableaux page ci-contre. 6

9 Tableaux I et II - Les positions du corps dans le secourisme Nature de la position Circonstances de découverte Observations La plupart des victimes blessées ou malades pour les soins et le transport. Suivant les situations les bras sont plus ou Position couchée sur le dos Décubitus dorsal. moins écartés de l'axe du corps. À maintenir ou modifier suivant l'état de la victime et les gestes à réaliser. Information générale Certaines victimes d'accident ou de Position couchée sur le coté. maladies inertes ou conscientes À maintenir ou modifier suivant l'état de la peuvent spontanément se présenter victime et les gestes à réaliser. dans cette position. Certaines victimes après un accident Position à modifier pour avoir accès au corps de Position à plat ventre. ou un malaise peuvent se trouver cette la victime ; surveillance et gestes de premiers position. secours. Position assise ou semi assise Certaines victimes conscientes préfèrent Tenir compte des remarques de la victime avant ou semi allongée. cette position en l'attente de l'arrivée des d'envisager un changement brutal de position. secours. Nature de la position Circonstances de découverte Observations La plupart des victimes blessées ou malades pour les soins et le transport. Position couchée sur le dos. Décubitus dorsal. La plupart des soins courants ne peuvent se réaliser que sur une victime couchée sur le dos. Position couchée sur le dos, Certaines victimes conscientes Position d'attente avant la réalisation de soins jambes repliées présentant des lésions abdominales. spécifiques. Position couchée jambes surélevées. Certaines victimes conscientes ayant Position d'attente avant la réalisation de soins présenté un saignement abondant. spécifiques. Position assise ou semi assise Certaines victimes conscientes Position d'attente avant la réalisation de soins ou semi allongée. présentant des lésions thoraciques spécifiques. ou des troubles respiratoires ou cardiaques. Conclusions L invention de la photographie, puis du cinéma, au cours du siècle dernier a permis de photographier le corps humain (et aussi celui de l'animal) dans tous ses déplacements dans l'espace: marche, course rapide ou lente, saut en hauteur ou en longueur, nage, déplacement dans l'air cours d'une chute, dans un très grand nombre d'activités. Ces études ont permis de montrer la grande diversité des positions du corps autour d'un axe central vertical. Pour l'humain, l'image de son corps n'est pas immédiate et au cours du développement de l'enfant se réalisera l'unité du corps, l'image mentale de son corps. Cette réalisation est importante car c'est aussi à travers son corps qu'il réalisera la perception du monde extérieur. L étude du corps humain relève à la fois de l'anatomie et de la physiologie selon le point de vue où l'on se place. L anatomie étudie la disposition, l organisation dans l espace des divers éléments corporels appelés Organes. L Anatomiste étudie les structures sur un organisme mort. La physiologie s intéresse au fonctionnement intégré (comme faisant partie d un tout) de ces organes qui sont regroupés en systèmes fonctionnels ou appareils. Le physiologiste étudie comment et pourquoi ces structures fonctionnent chez l'organisme vivant. René Noto 7

10 Information générale europe1.fr 8

11 Information générale 9

12 Information générale Enseignement de la défense et la journée défense et citoyenneté. Modifications du contenu d enseignement JORF n 0173 du 29 juillet 2015 LOI n du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense (1) Chapitre III : Dispositions relatives aux associations professionnelles nationales de militaires Chapitre IV : Dispositions relatives aux ressources humaines Section 3 : Accès des militaires à la fonction publique Chapitre V : Dispositions relatives à l'expérimentation d'un service militaire volontaire Chapitre VI : Dispositions diverses et finales Article 24 Le titre Ier du livre Ier du code du service national est ainsi modifié : 3 L'article L est ainsi modifié : a) A la fin de la dernière phrase du premier alinéa, les mots : «prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours» sont remplacés par les mots : «sécurité routière» ; Chapitre IV : L'enseignement de la défense et la journée défense et citoyenneté. Article L114-3 Modifié par LOI n du 7 juillet art. 14 Lors de la journée défense et citoyenneté, les Français reçoivent un enseignement adapté à leur niveau de formation et respectueux de l'égalité entre les sexes, qui permet de présenter les enjeux et les objectifs généraux de la défense nationale, les moyens civils et militaires de la défense et leur organisation, le service civique et les autres formes de volontariat ainsi que les périodes militaires d'initiation ou de perfectionnement à la défense nationale et les possibilités d'engagement dans les forces armées et les forces de réserve. Ils sont sensibilisés aux droits et devoirs liés à la citoyenneté et aux enjeux du renforcement de la cohésion nationale et de la mixité sociale. La charte des droits et devoirs du citoyen français mentionnée à l'article du code civil leur est remise à cette occasion. Ils bénéficient également d'une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours. A cette occasion sont organisés des tests d'évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française. Il est délivré une information générale sur le don de sang, de plaquettes, de moelle osseuse, de gamètes et sur le don d'organes à fins de greffe. S'agissant du don d'organes, une information spécifique est dispensée sur la législation en vigueur, sur le consentement présumé et sur la possibilité pour une personne d'inscrire son refus sur le registre national automatisé prévu à l'article L du code de la santé publique. En outre, lors de la journée défense et citoyenneté, les Français doivent présenter un certificat délivré par un médecin attestant qu'ils ont subi une examen de santé dans les six mois précédents. Ceux qui n'ont pas présenté de certificat sont convoqués par la caisse primaire d'assurance maladie afin de bénéficier d'un examen de santé gratuit tel que prévu à l'article L du code de la sécurité sociale. Article 25 Modifications code du service national : agence du service civique (formelles) RAPPORT ANNEXÉ Le rapport annexé à la loi n du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale est ainsi modifié La réserve citoyenne Analyse Il faut noter les changements qui paraissent majeurs, en effet : - La sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours sont supprimés (accidents de la vie quotidienne avec morts par an). - Et sont remplacés par «la sensibilisation à la sécurité routière» (3500 morts par an). R. Noto 10

13 Secours en mer, un nouveau numéro Depuis décembre 2014 les secours en mer disposent d un nouveau numéro de «Secours en mer»: le 196. Les centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) ont à leur disposition un numéro d urgence abrégé, le 196 Le 196 ne remplace pas le numéro d urgence européen 112. Il permet une mise en contact téléphonique le plus rapidement possible avec les CROSS, sans retarder l envoi de moyens adaptés à la situation d urgence. Avec le 196, les CROSS sont considérés réglementairement comme services d urgence. Analyse Les secours en mer mettent en jeu des procédures très spécifiques parmi lesquelles la rapidité d intervention est essentielle, dans ces conditions les CROSS doivent être prévenus directement. Intérêt d un massage cardiaque précoce Les personnes faisant un arrêt cardiaque extra-hospitalier ont deux fois plus de chances de survivre au moins 30 jours après si un massage cardiaque a été débuté rapidement par quelqu'un, avant l'arrivée des secours médicaux, selon une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) de juin Hasselqvist-Ax I, Riva G, Herlitz J, Rosenqvist M, Hollenberg J, Nordberg P, Ringh M, Jonsson M «Early cardiopulmonary resuscitation in out-of-hospital cardiac arrest. N Engl J Med Jun 11;372(24): doi: /NEJMoa Analyse Ce travail confirme l importance de la précocité du MCE, par les proches du patient ou par des équipes de secouristes qui peuvent intervenir très rapidement avant les équipes médicales. Sécurité dans la conduite des cars À partir du 1 septembre 2015 tous les autocars devront être équipés d un éthylotest antidémarrage (EAD où le taux d alcoolémie du conducteur doit être inférieur à 0,2 gramme ). Cette mesure est liée au bilan 2014 de l Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR), dans lequel l alcool est en cause dans 28 % des accidents mortels sur les routes, tous véhicules confondus. Les cars scolaires, mis en circulation à partir de 2010, avaient déjà l obligation d être équipés d éthylotests antidémarrage. Actuellement, ce sont tous les cars, transportant des personnes qui sont concernées, mais les bus urbains et les cars étrangers circulant en France n auront pas cette obligation. Tueries de masse aux États-Unis Republiée après la tuerie qui a eu lieu récemment en Virginie, une étude de 1999 de Franklin Zimring et Gordon Hawkins, toujours d'actualité, révèle que le taux de criminalité aux États-Unis est assez comparable à celui des autres pays occidentaux. Si le taux d'homicide pour 1 million d'habitants est de 1,4 en Australie, 3,3 aux Pays-Bas et de 7,7 en Suisse, il passe aussitôt à 29,7 aux États-Unis. Pourtant, ce pays de 320 millions d'habitants est dans la moyenne au niveau criminalité, révèle une étude qui compare une vingtaine de pays développés et pointe le rôle non-négligeable joué par les armes à feu. Mais les crimes ont plus de chance d'être mortels, à cause du grand nombre d'armes en circulation. Ce constat est-il exact? Lire la suite: Analyse D après l auteur (X.Raufer), ce n est la quantité d armes qui est en cause mais le comportement de certaines populations. Information générale R. Noto ARTICLE SECOURISME REVUE Vous avez une expérience particulière, un sujet à développer, une information en lien avec le secourisme à partager? Nous pouvons la publier! secretariat@anims.asso.fr 11

14 Information générale L hypnose de terrain, mode d emploi Cet article se veut d abord un remerciement à tous les acteurs du secourisme qui ont progressivement perçu (démonstrations sur le terrain à l appui) l intérêt manifeste de l hypnose appliquée à la prise en charge des victimes et qui ont permis son application concrète sur le terrain. Comment cadrer et accompagner une douleur aiguë dans l attente d une ampoule de morphine qui se fait attendre, comment désamorcer en quelques secondes des anxiétés «spiraloïdes» sans gravité et chronophages pour toute l équipe, comment «tenir» et focaliser une victime ensevelie ou incarcérée, même à distance tout le temps nécessaire aux manœuvres d usage, comment utiliser les ressources de toute l équipe dans des jeux de rôles ou des inductions doubles qui rendent les prises en charge pédiatriques d une simplicité déconcertante. Savoir décoder le non verbal et en tirer des conclusions pertinentes quant à la gestion de l intervention (douleur simulée ou dissimulée ). Bref, comment rendre à l équipe la sérénité nécessaire pour se concentrer (et se focaliser elle aussi tant qu à faire!) sur sa tâche et la faciliter. Moins de stress palpable sur intervention, plus d ordre et de priorisation des actions pendant qu un intervenant dédié («interchangeable») occupe et rend son autonomie à la victime, déchargeant ainsi ses collègues du relationnel parfois lourd à gérer en sus du reste. Heureux finalement de trouver une réponse à ces épineuses questions qui laissaient parfois un goût amer d inachevé aux interventions les plus communes, les intervenants ont commencé à enrichir leur pratique! Maniant les inductions thermiques et le parler hypnotique de base, même les plus timides ont compris la nécessité d observer en silence le savoir-faire des plus aguerris. Tenant compte du contexte, utilisant les nombreux accessoires que le matériel secouriste impose, ils ont vite compris qu un geste conservatoire et qu un bilan secouriste gagne en efficacité lorsqu il est complété (et NON remplacé!) par ces techniques enseignées désormais dans notre département. En effet, séduits par ce programme baptisé PHOEBE (Pain coverage by Hypnosis and Optimization of Emotional Behaviour in Emergency) des aménagements divers m ont permis de mettre en place une formation (accessible dès 2015 aux autres départements intéressés). Permettant d acquérir une compétence supplémentaire, elle comprend, comme toute formation, des objectifs atteints au moyen de scénarios pédagogiques, de carrefour des techniques et de mises en situation. Étalée sur trois jours, elle aboutit à une meilleure gestion des problématiques suivantes: - Douleur modérée (comment gérer stress et douleur dans la durée), - Douleur aiguë (action rapide et approche directe), - Difficultés respiratoires, - Agitation, panique, spasmophilie, - Victime ensevelie ou incarcérée (accessible ou non), - Prise en charge pédiatrique. Jalonnée de démonstrations pratiques et d applications en sous-groupes, évaluée avant/ après par les apprenants, cette formation commence déjà à bénéficier à nos victimes qui restent avant tout le centre de notre propos. Ce type de formation s adresse également à tous les secouristes civils ou militaires qui pourraient être intéressés par cette approche novatrice du secours à personne. Gageons (ou espérons) que d ici quelques années, les victimes que nous prendrons en charge seront dépitées de trouver qu un secouriste, lors d un transfert, est bien plus préoccupé par ses nouvelles «applis» que par la mise en sécurité «globale» qu il sera censé maîtriser et être capable de lui apporter. Cécile Colas-Nguyen, sage-femme ISP, hypnothérapeute, licence en psychologie, moniteur de secourisme. PUBLICITÉ Vous êtes annonceur et vous souhaitez insérer un encart publicitaire dans la revue merci d écrire à secretariat@anims.asso.fr 12

15 Statistiquesannuellesdesinterventionsdessapeurs-pompiers en 2012 Le volume global des opérations effectuées par les sapeurs-pompiers en 2012 est de sorties (+ 1%). Sont inclus la Brigade des sapeurs-pompiers de PARIS ( , + 0 %) et le Bataillon des Marins Pompiers de MARSEILLE ( , + 1 %). Information générale Détail des opérations Incendies : sorties (- 8 %). Secours à personnes : sorties (+ 2 %). Accidents de circulation : sorties (- 2 %). Opérations diverses : sorties (- 2%). Risques technologiques : sorties (+ 1 %). Cela représente sorties interventions par jour soit 1 toute les 7,3 secondes personnes ont été secourues par les sapeurspompiers. (+ 2%) La France compte sapeurs-pompiers : professionnels (16%), volontaires (79%), militaires (5%), Jeunes Sapeurs-Pompiers, personnels administratifs et techniques spécialisés. Ils ont reçu appels (56 % sur le 18 et 44 % sur le 112); Ils disposent de 325 CSP CS et Centre de Première intervention. Détail des secours à personnes Accident sur le lieu de travail : (+ 3%). Accident à domicile : (- 1%). Accident sportif : (- 12%). Accident sur la voie publique : (- 3%). Accident en montagne : (+ 3%). Malaise sur le lieu de travail : (-8%). Malaise à domicile : (+ 3%). Situation de carence : (+5%). Malaise lié à une activité sportive : (+4%). Malaise sur la voie publique : (-2%). Tentative de suicide : (-2%). Noyade en eau intérieure: (+9%). Noyade en mer : (+12%). Intoxications : (+1%). Relevage de personnes : (+3%). Recherche de personne : (+ 15%). Autres secours à personnes : (+ 57%). Détails des accidents de circulation accidents de la circulation (- 2 %): accidents routiers (-2%) accidents de navigation (- 10%) accidents ferroviaires (+1%) accidents aériens (- 21%) accidents de téléportage (-31%) Bilan des victimes Décédées Blessées graves Blessées légers Incendies Accidents de la circulation Secours à personnes Autres SAP % - 12% + 3% Formations en secourisme moniteurs de secourisme instructeurs de secourisme Moyens en service ambulances, véhicules feux urbains, véhicules de forêt, Echelle aérienne ou bras élévateur. Service de Santé et de Secours Médical médecins infirmiers pharmaciens vétérinaires Ils sont assurés sorties dont protocolisées (3661 pour arrêt cardiaque et pour la prise en charge de la douleur). Chiffres repères Moyenne du délai d intervention entre la réception de l appel et l arrivée sur les lieux : 12 minutes et 40 secondes. Sources : Statistique DDSC. Patrick Chavada, administrateur 13

16 actualités En France comme en Europe et dans le reste du monde, au cours des dernières semaines sont survenus divers évènements vécus par les populations qui les ont subis comme des agressions collectives: accidents industriels, événements naturels, accidents de transport, accidents sociétaux. Secourisme Revue présente une sélection de certains d entre eux, car leur analyse peut être utile dans le domaine du secours, autant dans les actions à entreprendre sur le site que par les politiques de prévention et de protection à mettre en œuvre en amont. Canicule en Europe Les faits Canicule, du latin Canicula, ou petite «petite chienne», l'autre appellation l'étoile Sirius qui apparaît en même temps que le soleil du 24 juillet au 24 août, et qui est la période où dans l hémisphère nord surviennent le plus souvent les périodes de grande chaleur. En France, comme dans une grande partie de l Europe, c est la vague de chaleur qui, en dehors des problèmes politiques, a retenu l attention pendant près d un mois. Vague de chaleur ou canicule pour laquelle il n y a pas de définition universelle, chaque pays, voire chaque région définit les caractéristiques de cette anomalie climatique en fonction de son profil météorologique habituel. C est à partir de ces données que les Alertes «canicule» sont effectuées. Les conséquences générales de ces vagues de chaleur sont bien connues, elles dépendent essentiellement de leur durée et des autres phénomènes météorologiques qui les ont précédées ou qui les accompagnent (absence prolongée de pluviosité, vents importants). Leurs répercussions sont différentes en milieu rural et en milieu urbain. Dans toute l Europe du sud les hautes températures se sont maintenues durant les derniers jours du mois de juillet avec leurs conséquences habituelles sur l environnement végétal : feux de forêts étendus. La France, l Espagne, l Italie, la Grèce ont été ainsi le théâtre de nombreux feux avec les répercussions sur les populations riveraines, évacuations de durée plus ou moins longues. Bilan «santé» partiel de la vague de chaleur en France et en Europe, le 16 juillet 2015 La vague de chaleur qui frappe de nombreuses régions du sud de l Europe à des répercussions globales dont les conséquences sanitaires. D après les premières études ces répercussions négatives sont nettement inférieures à celles constatées lors de la canicule de Meilleures informations globales? Meilleure préparation et organisation des services sanitaires?

17 Quel intérêt en secourisme? Il est évident que la vague de canicule va, comme les vagues de froid d ailleurs, augmenter les activités des services de secours. Par ailleurs les effets de la chaleur sont connus pour tous les travailleurs et les activités des équipes de secours n échappent à ces contraintes et il faudra donc en tenir compte dans toutes les missions autant pour eux que pour les victimes qu ils auront à prendre en charge. Les vacances et les accidents Vacances et sécurité animale, campagne de sensibilisation Le ministère de l Agriculture a lancé une campagne de sensibilisation pour rappeler aux voyageurs le danger de ramener des animaux de pays étrangers surtout en raison du risque de rage. Analyse En France la rage est absente sur le territoire, ce qui n est pas le cas de nombreux pays où elle sévit sur un mode endémique. Depuis 2001, 11 cas de rage ont été importés en France, En France, le dernier cas remonte à mai 2015 avec un chien importé de manière illégale des pays de l Est en France et 24 personnes susceptibles d avoir été en contact avec le chien ont été vaccinées. Certes il s agit de conséquences individuelles ou semi-collectives mais l importation d animaux sans précaution est une bonne mesure du degré de vigilance et des comportements de sécurité des voyageurs. France, augmentation des accidents de noyades Depuis le début de l'été le nombre de noyades est en nette progression. Le dernier rapport l'institut de veille sanitaire précise les conditions de cette augmentation par rapport à 2012 avec 275 cas entre le 1 juin et le 5 juillet soit une augmentation de 50 %. Analyse Il s agit là d une mortalité individuelle, mais elle permet de mesurer le niveau de vigilance et de sécurité de la population. Protection des populations États-Unis, évacuation de population après un déraillement de train de marchandises, le 10 juillet 2015 Un train transportant de l acrylonitrile a déraillé et a pris feu aux alentours de Maryville, près de la ville de Knoxville dans le Tennessee. Une école locale a été transformée en centre d accueil, pour une partie de la population locale qui a dû être évacuée pendant les opérations de secours. Ile de la Réunion, préparation des populations aux catastrophes, le 19 juillet 2015 La Caravane Timoun a sillonné pour la première fois les routes réunionnaises du dimanche 19 juillet au 16 août 2015 afin de rencontrer, d'informer et d'initier le plus grand nombre aux gestes qui sauvent et à la sensibilisation aux risques de catastrophes naturelles. La caravane fera escale dans huit villes: Saint-André, Saint-Denis, Saint-Gilles-les-bains, Sainte-Marie, Saint-Paul, Saint-Pierre, Sainte-Suzanne et la Plaine des Palmist. Analyse Il apparaît indispensable de ne pas séparer, dans l information et les comportements des populations, le «petit risque quotidien» du grand «risque majeur». Haïti, préparation des populations, juillet 2015 À partir du 9 juillet les autorités responsables de la sécurité des populations vont mettre en place des exercices de préparation des populations à affronter les ouragans Cet exercice de simulation (SIMEX) national fait partie intégrante du processus de planification d urgence existant. Haïti, comme d autres pays, est situé dans une zone d endémie d évènements naturels tels que cyclones, tempêtes tropicales, séismes pour lesquels pour limiter les conséquences humaines il est indispensable que la population puisse participer à sa propre sécurité. Quel intérêt pour les secours? La préparation des populations pour face aux conséquences d une catastrophe est indispensable pour optimiser les secours en effet dans certaines circonstances l évacuation d urgence est une nécessité. Application pour l accident de train - Cet accident est le reflet de la situation à risque que semblent présenter actuellement les États-Unis dans le transport des matières dangereuses par voie ferrée: plusieurs accidents par mois même si ces accidents n ont pas entraîné des pertes humaines importantes, il est probable que l accident grave est une possibilité à court terme. - Mais le danger existe également en France comme dans toute l Europe; - Cet accident met en relief le concept de «population avoisinante», facile à identifier autour des sites industriels et qu il faudra étendre à toutes les populations résidant à proximité d une voie ferrée. Application pour Haïti et l Ile de la Réunion Il apparaît indispensable de ne pas séparer, dans l information et les comportements des populations, le «petit risque quotidien» du grand «risque majeur». Haïti, comme d autres pays, est situé dans une zone d endémie d évènements naturels tels que cyclones, tempêtes tropicales, séismes pour lesquels pour limiter les conséquences humaines il est indispensable que la population puisse participer à sa propre sécurité. Bousculades et paniques Ce sont des phénomènes sociétaux relativement fréquents, les causes en sont diverses mais les conséquences sont souvent graves : des morts et des blessés.l impact social est d autant plus important qu ils surviennent au cours d activités festives pour lesquelles les populations qui y participent pensent être en totale sécurité. Voici quelques exemples de bousculades et paniques récentes à l étranger mais cela peut arriver aussi en France. Bangladesh, bousculade et panique, le 2 juillet personnes sont mortes lors d'une bousculade au cours d'une distribution de vêtements gratuits à Mymensingh, dans actualités 15

18 actualités le nord du Bangladesh. Le drame s'est produit lorsque la foule tenté de forcer le passage à l'entrée étroite d'une usine où près de personnes pauvres patientaient dès avant l'aube. Les images de télévision montraient une scène de désolation, avec des centaines de sandales ensanglantées et déchirées à l'entrée de l'usine qui produit du tabac à mâcher. Le bilan pourrait s'alourdir, des gens ayant emporté le corps de leur proche avant l'arrivée de la police sur les lieux, selon un responsable local. Le propriétaire de l'usine et six autres personnes ont été arrêtés. Analyse Les distributions «ouvertes» de vivres, vêtements, friandises diverses à des foules ont souvent, voire toujours, donné lieu à des scènes de bousculade, bagarre, panique avec un nombre élevé de victimes. Pour mémoire on rappellera les bousculades lors du couronnement du Tsar, Nicolas II de Russie, événement baptisé la tragédie de Khodynka, le 30 mai 1896,1 389 morts identifiés et environ 1300 blessés. Panique lors d une rave party en France en 2010 Maroc, une cause inhabituelle de panique et bousculade, le 14 juillet 2015 À Marrakech, Maroc, phénomène de panique et bousculade dont l origine est attribuée à l irruption d un rat ou d une souris dans un lieu de culte. Une trentaine de blessés et 5 enfants disparus suite à une grande bousculade à la Grande mosquée Hassan II à Casablanca à l heure de la prière des aurores (salat al Fajr). Alors que certains témoins évoquent une mystérieuse détonation (bruit d un projecteur électrique!!!) qui se serait produite dans la partie réservée aux femmes, d autres, la majorité, parlent d un rat qui aurait surgi parmi les prieuses semant la panique par elles, une panique qui s est propagée comme une traînée de poudre au «rayon» hommes, d où la bousculade aggravée par le grand nombre de fidèles venus des 4 coins de Casablanca et même d autres villes pour célébrer la nuit du destin. Analyse La zoophobie ou peur générale des animaux est une réalité comportementale et certains animaux sont plus fréquemment en cause, parmi ceux-ci les rats et les souris sont responsables de la «musophobie.». Plusieurs situations de panique sont régulièrement citées dans des ERP et autres lieux publics: le lundi 7 avril 2014, métro à Brooklyn (New York), un rat apparaît dans un wagon, les passagers se sont retrouvés coincés avec le rongeur. On peut voir des gens debout sur les sièges et entendre d'autres cris Tunis, bousculade et panique après un tir de pétard, le 16 juillet 2015 Un jet de pétard dans un centre commercial de Tunis où des citoyens faisaient du shopping à l occasion du Ramadan, a fait 14 blessés dans la panique et la bousculade. Analyse Il est fréquent dans les régions où règne une certaine insécurité que des événements mineurs, bruits violents, cris déclenchent des scènes de panique et de bousculade provoquant de nombreux blessés par traumatisme. 16

19 États-Unis, feux d artifices et stress traumatique Le 4 juillet aux États-Unis l utilisation des feux d artifices vient s inscrire dans les manifestations de la fête nationale. Mais les bruits d explosion sont autant de réminiscences des combats pour tous les anciens combattants. En effet le bruit d explosion et de tirs d armes à feu fait partie du «décor» habituel des zones de combats comme le bruit fait aussi partie des agressions les plus fréquentes de la vie courante. On peut donc effectivement admettre que sauf capacité de résilience exceptionnelle, la «grosse partie» des vétérans soit sensible à cette nouvelle sollicitation sensorielle. Quel intérêt pour les secours? Les secours, mêmes les plus rapides, arriveront toujours après car ce sont des événements à cinétique très rapide, quelques minutes seulement. Ce sont des situations à «urgences collectives» qu il faut prendre en charge avec les règles habituelles de situation de catastrophe: - Coordination de toutes les équipes d intervention - Évaluation rapide (existence d un risque évolutif? Dominante lésionnelle?), - Détermination des priorités (triage), - Hiérarchisation des gestes de premiers secours comme des gestes médicaux, - Prise en compte des facteurs psychologiques. Par ailleurs dans un contexte plus ou moins important d insécurité (risque et menace d action terroriste l explosion de pétard ou de feux d artifices peut faire croire à une attaque réelle. Accidents aériens et rassemblements de foule Royaume-Uni, accident aérien, le 23 août 2015 Un avion s est écrasé à Brighton, dans la région du sud-est d Angleterre, lors du meeting aérien de Shoreham. L avion s est écrasé sur l A27 et a percuté plusieurs voitures qui circulaient avant de finir sa course dans les buissons, vers midi. Analyse C est le deuxième accident grave pour ce festival depuis Accident prévisible lors de tout meeting aérien puisque se trouve réunis les personnages et les installations-cibles et les causes d agression. Accident catastrophique à effets très limités mais dont l impact sociétal est important (activités festives). Quel intérêt pour les secours? Pour expliquer cela deux remarques: - Lors de cet accidents l avion s est écrasé sur une route, «épargnant» ainsi les spectateurs qui habituellement sont les victimes «désignées» dans ce type d accident. - Lors de ces activités - spectacles qui sont l occasion de grands rassemblements de foule, les services de sécurité mettent en place un dispositif de secours prépositionné pour intervenir en cas d accident (DPS en France). Il peut être tentant pour les personnels qui participent à ce dispositif de faire venir leur famille pour assister au spectacle. Quel dilemme alors en cas d accident pour ces personnels sachant que leurs proches sont peut être parmi les victimes. Manifestations météorologiques France, importantes manifestations orageuses, le 22 août 2015 Dans le sillon rhodanien, l'ardèche, la Drôme, le Gard, le Vaucluse et l'hérault sont placés en vigilance orange aux orages et pluies-inondations. À Montpellier, deux personnes âgées sont décédées dans l'après-midi. Leur voiture a été emportée par les eaux torrentielles sur un boulevard. Le couple d'octogénaires n'a pas pu être sauvé. «Les circonstances du décès ne sont pas encore élucidées, mais ce que l'on sait, des dires d'un témoin, c'est que ces deux personnes âgées se sont aventurées sur un boulevard qui était déjà en partie inondé», «On pense que la voiture, une Ford Fiesta qui n'est pas une voiture très pesante, a dû être emportée par l'eau. Elle a versé en contrebas d'un talus, s'est retourné la tête en bas et ensuite l'eau est montée», Par ailleurs, dans le Cantal c'est un septuagénaire qui a trouvé la mort à Thiézac. L'homme, un vacancier originaire d'argenteuil (Val-d'Oise) âgé de 71 ans, s'est retrouvé coincé sous sa caravane emportée par le vent lors d'un violent orage en milieu de matinée». L A75 fortement endomagée Analyse Toutes les régions concernées se trouvaient en «alerte Orange». Dans ces conditions se pose le problème de la réceptivité de ces alertes par les populations locales. Il est probable que la prochaine tempête par exemple sera suivie de morts écrasés par des arbres. Quel intérêt pour les secours? Il est important de faire «passer «un message de sécurité par la population : le milieu urbain est considéré souvent à tort comme un milieu hypersécurisé vis-à-vis des éléments naturels tels que pluie, vent et pourtant les inondations urbaines peuvent être très dangereuses à la fois par leur rapidité de constitution et par leur intensité. R. Noto actualités 17

20 reportage Formation de Formateurs de Formateurs et de Conception et Encadrement d une action de Formation Avignon, 17 au 27 août 2015 Depuis de nombreuses années, l ANIMS a choisi de réserver une partie du calendrier des vacances estivales pour y conduire ses actions de formation. Pendant plus de 10 années ce fut l Instructorat de Secourisme, puis maintenant et ce depuis 3 ans, les formations jumelées de «Formateur de formateurs» et de «Conception et Encadrement d Action de Formation». Ces deux formations du domaine de la Sécurité Civile mais n étant plus exclusivement réservées au secourisme notre domaine de prédilection. Cette année encore, les deux stages accolés se sont déroulés à l École départementale des S.P. du SDIS de Vaucluse, à Avignon, avec qui nous avons un partenariat. Qu il nous soit permis de remercier tant le Directeur du SDIS 84 que l encadrement de l école pour cette mise à disposition qui satisfait pleinement tant les stagiaires que notre équipe d encadrement. Les stagiaires en nombre un peu plus réduit qu à l habitude étaient une nouvelle fois d horizons bien différents tant géographiquement, que professionnellement ou par leurs associations ou organismes d origine. Tous, bien sûr, avec un point commun: la formation. Ainsi se côtoyaient, géographes, employés de collectivité, formateurs d organisme, S.P., ou formateurs délégués par son ministère. Les échanges en furent variés, divers et forcément enrichissants, même s il fallut comme toujours laisser au vestiaire les idées reçues et autres certitudes. Maintenant tous les stagiaires arrivent avec leur matériel informatique et maîtrisent (à la fin du stage) parfaitement la réalisation des diaporamas. Quelques outils pédagogiques semblent maintenant bien délaissés au fond des salles (rétroprojecteurs, tableaux feutres, etc.) et seront vite classés comme d une autre époque; Les difficultés rencontrées sont souvent dues à une méconnaissance des structures et une confiance aveugle ou une soumission totale à la structure à laquelle ils appartiennent. Cela laisse peu de place à l initiative et à la prise de décision. Pourtant, c est tout l intérêt du stage de Conception et encadrement d action de formation (CEAF). Les résultats furent à la hauteur de l engagement de l équipe pédagogique même si quelques uns (2) n ont pu passer les derniers obstacles de la certification. Jean-Pierre Moras, administrateur CREVOLLIN Amandine SDIS 05 DIDELLE Sébastien FNMNS FAIVRE Nicolas SDIS 25 FLECK Samuel SDIS 88 IMMER Patrice SDIS 32 MACE Yohann SDIS 36 SIATTE Anne Titre privé VIOLEAU Pascal Ministére du développement De gauche à doite : Sébastien DIDELLE, Patrice IMMER, Philippe VIC, Nicolas FAIVRE, Médecin général NOTO (2s), Thierry DEMAGNY, Catherine MARTIN-WESTER, Bernard LACUESA, Amandine CREVOLIN, Pascal VIOLEAU, Samuel FLECK, Jean-Jacques GADROY, Yohann MACE, Anne SIATTE, Jean-Pierre MORAS, Patrick CHAVADA 18

21 Témoignage Stage formateur de formateur, une aventure intense. Je rentre tout juste de mes deux stages de «formateur de formateur» et de «concepteur à l encadrement de l activité de formation». Depuis, je me surprends à faire une question à la cantonade, suivi d un exposé interactif et d un cas concret pour apprendre à mon conjoint à faire une tarte au citron. Je parle de cadre de référence, de filtres et de feed-back pour aider une copine à mieux s entendre avec sa colocataire. Mis à part ça, ça va! Mais plus sérieusement, comment ai-je vécu ce stage? Plusieurs mots me viennent à l esprit. Intense. Les journées furent bien remplies, les soirées studieuses et nos rêves tournés vers notre apprentissage. Riche. Les échanges avec les formateurs étaient passionnants, ceux entre stagiaires l étaient tout autant. Quelle chance de pouvoir partager avec des personnes venant d univers différents cette même passion pour le secourisme et l enseignement. Remise en question. Car comment peut-on progresser si on ne fait pas cela? Comment peut-on avancer si nous restons campés sur notre position? Disponibilité. À n importe quel moment, nous avions une oreille attentive et bienveillante pour nous entendre, nous écouter et nous conseiller. Compétence. Toutes nos questions, et il y en a beaucoup, trouvait des réponses. Entraide La force de nos 10 jours de stage a résidé dans le groupe, au sens large du terme (apprenants et formateurs). Nous venions d horizons variés, nous avions des vécus différents mais nous étions tous là dans le même but, avec les mêmes envies : apprendre, échanger, partager Je m attendais à progresser dans l ensemble de mes pratiques, mais je ne m attendais pas à vivre humainement tout ce que j ai vécu. Nous avons été un groupe de passionnés qui malgré la difficulté a évolué au-delà de nos propres espérances. Car après tout, ce stage, à l instar du secourisme, fut une grande et belle aventure humaine. Amandine Crévolin reportage Le formateur SST Si nous vous demandions de lister les compétences d un formateur SST (FSST) que pourriez-vous dire? C est à cette question que nous allons essayer d amener quelques éléments de réponses. Pour y répondre le plus simplement possible, commençons par parler de la formation SST: celle-ci (à destination de salariés d une entreprise) est composée de 2 domaines de compétences (DC): - L un traite de la partie SECOURIR, pour intervenir sur une situation d accident de travail; - L autre, traite de la PRÉVENTION où le SST va mettre en application ses compétences au service de la prévention des risques professionnels dans son entreprise. Chaque DC regroupe 4 compétences que le SST doit valider pour obtenir son certificat SST. Aussi, nous pouvons d ores et déjà identifier qu un FSST doit être capable d enseigner les gestes de secours mais aussi (certains diront surtout) d amener le SST à contribuer à la démarche prévention de son entreprise. D ailleurs, le terme d auxiliaire de prévention caractérise le rôle du SST se positionnant avant l accident. Mais il ne suffit pas d être «certifié SST». Comment devient-on FSST? Les éléments de réponses vont pouvoir être piochés dans le document de référence (la dernière version étant la V4.04/2014) Pour commencer, le futur FSST doit détenir certains prérequis: être titulaire du certificat SST en cours de validité et avoir validé ses connaissances en matière de prévention des risques professionnels à travers une formation du réseau prévention ou auto-formation (e-learning proposé par l EAD-INRS). À partir de là, le prétendant FSST pourra intégrer une formation de FSST d une durée de 56 h00 minimum, répartie sur 2 semaines non consécutives. Celui-ci sera évalué sur 2 domaines de compétences (DC) : - Une mise en situation pédagogique (DC n 2) où comme tout formateur, il devra concevoir, animer une séquence pédagogique et évaluer le stagiaire ; il est important de noter que le FSST dans ce DC pourra traiter aussi bien d un sujet d ordre «prévention» que d ordre «secourir». Ne perdons pas de vue qu un SST est un secouriste et un auxiliaire de prévention - L autre domaine de compétence (DC n 1) porte sur la rédaction d un projet de formation SST en vue d une présentation à des décideurs d entreprise. Dans cette épreuve, le FSST doit être en mesure d expliquer la plus-value de cette formation (par rapport au PSC1 par exemple) envers l entreprise tout en prenant en compte les attentes et besoins de cette même entreprise. Il existe des allégements de formation et équivalences pour devenir FSST. Nous pouvons parler du FPSC1 qui possède des compétences pédagogiques et techniques évaluées lors de sa formation, sans oublier la personne détentrice du PIC F. Dans tous les cas, les dispositions d allégement seront traitées au cas par cas par l organisme dispensateur de la formation de FSST. Néanmoins, il est important de noter que le stagiaire qui bénéficiera de l allégement de formation devra réaliser et réussir l intégralité des épreuves certificatives pour être certifié FSST. Nous pouvons conclure cet article en répondant à la question initialement posée de façon très caricaturale, pour ne pas dire humoristique, en écrivant : «un FSST est un chargé de clientèle promouvant les mérites de la formation SST tout en enseignant des gestes de secours à des auxiliaires de prévention au sein des entreprises». Christophe Gratte Formateur de formateur SST 19

22 reportage Pisteur-secouriste, un métier de passions J ai la chance depuis bientôt 25 ans de faire le métier dont je rêvais étant enfant, élevé dans un écrin montagnard, les Pyrénées Catalanes, j aurai pu devenir moniteur de ski. Mon choix très vite s est porté sur le métier de Pisteur-Secouriste pour les différents aspects de cette profession où le contact avec la nature est privilégié et les rapports avec la clientèle des stations de sports d hiver sont basés sur la confiance qu implique entre-autre le secours à personnes. La profession de Pisteur-Secouriste fut créée dans les années soixante-dix à l initiative du champion de ski Émile Allais qui de retour des États-Unis avec des idées plein la tête inventa avec d autres passionnés de montagne et de ski les «services des pistes». Grâce à ces piliers, le métier allait naître, tout était à faire, apprivoiser la montagne sans trop la dénaturer en traçant des pistes de ski, respecter les zones d estive, canaliser certains cours d eau, C est donc grâce à ces précurseurs que la station de Courchevel vit le jour, elle est le berceau de notre si beau métier. Après les travaux d été, à l arrivée de la saison d hiver, il fallut mettre en place l emploi dans un premier temps de personnels à ski, parcourant les pistes tôt le matin pour les sécuriser, prévenir les avalanches et fermer celles-ci le soir. Mais, très vite il devint impératif de hiérarchiser les priorités, tant de choses étaient à faire: - Préparation des pistes à l aide de dameuses importées des États-Unis; - Sécurisation et délimitation des différents itinéraires skiables ; - Ouverture et fermeture de ces itinéraires; - Accompagnement de la clientèle; - Secours et acheminement des victimes. Pour cette mission de secours à personnes, le métier s inspira fortement de l activité des CRS qui d ailleurs étaient basés sur certaines stations de sport d hiver depuis de nombreuses années. Voilà pour l historique de la profession qui de nos jours s est considérablement structurée. Aujourd hui, les «services des pistes» englobent désormais l équipe de Dameurs, qui pour beaucoup sont d anciens Pisteurs, ils sont de véritables techniciens, qui grâce à des machines de presque 500 chevaux restituent chaque matin un manteau neigeux régénéré et agréable à skier. L emploi de «Snow-maker» fait aussi partie intégrante des «services des pistes», ce sont eux qui sont en charge du fonctionnement des «enneigeurs» (les canons à neige) produisant la neige de culture si importante pour assurer l activité-ski et le maintien de l économie locale quand la matière première tarde à tomber du ciel. La troisième partie indissociable des deux déjà citées qui complète un «service des pistes», n est autre que l équipe des Pisteurs-Secouristes. Nous sommes ceux qui, contrairement aux Dameurs et Snowmakers, travaillent le jour et au contact direct de la clientèle, ceci nous confère un rôle de représentant de nos professions si méconnues. Un Pisteur se doit de maîtriser la réalisation de quantité de taches inhérentes à sa fonction. C est lui qui est en charge de la sécurisation du domaine skiable en période de risque d avalanche, en général après les chutes de neige ou les épisodes venteux, cette partie du métier implique l obtention d une spécialité «artificier en tir montagne». Chaque matin avant de livrer les pistes à la clientèle, les pisteurs vont les parcourir à ski ou en motoneige pour les itinéraires de ski de fond, pour s assurer de la totale sécurité de celles-ci, ils vont vérifier que les dispositifs délimitant les pistes sont bien en place, s assurer que les matelas et les filets de protection fixes ou mobiles ne sont pas enfouis sous la neige et voir si les cordages permettant leur tension ne sont pas altérés par les phénomènes météo (gel, vent, rayonnement U.V., givre). Les parties «accueil» et «secours à personnes» quant à elles constituent la face visible de la profession, le contact avec la clientèle est en quelque sorte notre manière d être les VRP de la station, l aspect commercial étant très important. Notre formation est divisée en plusieurs phases, l âge pour intégrer le cursus est de 18 ans et le pré requis en matière de secourisme est le PSE2. Le niveau minimal de ski pour se présenter au test d entrée du cursus est la «Flèche de Vermeil», chaque hiver plusieurs test-ski sont organisés dans les massifs Alpins et Pyrénéens, à chaque épreuve, environ 20 à 25 candidats sont retenus, ils pourront ainsi intégrer la première partie du cycle de formation d une durée de 35 heures, celle-ci traite les éléments théoriques du métier : nivologie/météorologie, réglementation et textes de loi propres à la montagne, la profession et son environnement juridique. Cette partie est sanctionnée par une évaluation finale qui ouvre la porte à la partie «terrain» d une durée qui pour le moment est encore de 3 semaines, celle-ci devrait passer à 4 semaines à partir de C est à partir de là que commence réellement l immersion dans le monde du Pisteur. Toutes les bases apportées par les PSE vont être considérablement enrichies par les techniques d approche, d extraction et d évacuation du ou des blessés. Effectivement, notre terrain de jeu n est plus, comme lors des PSE, une salle de cours bien chauffée et abritée, la confrontation aux éléments est un des facteurs du métier. Il est indispensable d intégrer la notion de basse température, si nous avons froid, qu en est-il alors du blessé assis ou allongé dans la neige, souvent soumis au vent rasant de surface, l hypothermie est notre pire ennemi. Les facteurs météo vont conditionner la majorité de nos interventions, rendant toujours compliqués les déplacements dans la neige ou sur les zones verglacées. Le moindre paramètre du bilan circonstanciel est capital, l accessibilité, l état de la neige, l exposition au vent, le degré de pente, le matériel nécessaire à l extraction, la possibilité ou pas d acheminer un médecin sur zone. Quoi de plus aléatoire par exemple de réaliser le relevage d une suspicion de rachis dans une forte pente avec 40 centimètres de neige fraîche et nantis de chaussures de ski limitant fortement l amplitude des mouvements. 20

23 Comme dans toute profession, des techniques existent et son souvent pratiquées en tutoyant les limites des référentiels PSE. Il faut savoir s affranchir des limites de nos professions, elles sont bordées par des textes et des «process» que nous respectons scrupuleusement même si parfois sous couvert des médecins intervenant, nous adaptons les gestes à la situation. Il faut être conscient d une réalité, les pistes de ski sont de mieux en mieux préparées pour optimiser la satisfaction de la clientèle, par ailleurs, le matériel a considérablement évolué, ces deux paramètres ont un effet délétère sur les activités de loisirs que représentent le ski ou le snowboard, c est la vitesse! Voilà pourquoi, les traumatismes rencontrés sur les pistes de ski, même de faible difficulté, s apparentent de plus en plus à des chocs à haute énergie identiques aux accidents de la circulation. Les pronostics vitaux sont assez souvent engagés et les polytraumatismes font partie intégrante de nombreuses interventions. Les fractures déplacées voire ouvertes qu il faut réduire sur place en présence du médecin si l on veut pouvoir conditionner la victime dans la barquette sont des actes fréquents. Depuis plus de 10 ans maintenant, les campagnes de sensibilisation sur le port du casque lors de pratique des activités de glisse ont démontré son efficacité, réduisant significativement le nombre des traumatismes crâniens, toutefois, nous rencontrons encore des pratiquants réfractaires ce qui est dommageable. Après conditionnement de la victime dans une barquette ou un traîneau, il faut être rompu aux différentes techniques pour acheminer sans danger l ensemble jusqu au point de liaison avec une ambulance ou jusqu au cabinet médical souvent situé au bas des pistes. Parfois, même si chaque domaine skiable est pourvu d une ou plusieurs DZ, il n est pas exclu de devoir réaliser une DZ improvisée, de guider la machine à la radio et servir de repère au sol lors du posé, adrénaline garantie, ou bien encore, de participer à une opération de treuillage d un blessé grave. Les cabinets médicaux de stations de ski quant à eux, font dans leur majorité partie de «l association des médecins de montagne» regroupant des docteurs titulaires d un diplôme universitaire de médecine d urgence en montagne. Ces cabinets disséminés sur les territoires de montagne constituent un maillage national efficace permettant d avoir des interlocuteurs toujours disponibles et rompus aux techniques alpines. Comme le laissait supposer le titre, en ce qui me concerne, ce métier est depuis longtemps devenu une passion qui m anime tout au long des saisons. Il est, comme ces nombreuses professions qu engendre la notion d urgence et de secours à personnes bien souvent au péril de notre propre vie, un formidable moyen de porter assistance et réconfort aux soignés; il est une belle école ou l on apprend parfois à ses dépens le respect, l esprit d équipe et l humilité. René Font Pisteur-secouriste Formateur de Formateur Relevage pisteur (adaptation à la pente) Pose d'une attèlle sur une fracture du tibia (le poids de la chaussure implique la prise de main sous le talon) Descente d'un blessé grace à une barquette École nationale de ski et d alpinisme, son histoire à l occasion de la commémoration de sa création il y a 70 ans. reportage Quelques dates Brevet fédéral de patrouilleur : années 1950, délivré par la FFS. (Fédération française de ski) - Pisteur régional : années 1960, délivré par la FFS. - Pisteur national : années 1960, délivré par l ENSA (École nationale de ski et d alpinisme). - Pisteur chef: années 1960, délivré par l ENSA , naissance de l ANPS devenue ANPSP ; deux actions : promouvoir le métier et favoriser les actions de formation. - Brevet national de pisteur-secouriste : décret no du 5 octobre À la suite de la réforme du secourisme de 1992, il est institué un nouveau Brevet national de pisteursecouriste : décret no du 30 décembre René Noto 21

24 reportage L ANIMS en Polynésie française En Polynésie française comme en Métropole, les associations de sécurité civile ainsi que les organismes de formation sont les principaux acteurs dans le domaine de l enseignement des premiers secours sur tout le territoire Polynésien. Ces actions de formation sont complexes sur un territoire aussi grand que l Europe. Après avoir surmonté le défi des distances, la faisabilité de ces actions de formation est tributaire de l engagement croissant des équipes de formateurs motivées et disponibles. Cependant, ces équipes doivent être renforcées année après année mais également elles doivent maintenir à jour leurs connaissances techniques et pédagogiques. Former des formateurs et encadrer des actions de formation continue sont les missions de l instructeur national de secourisme. Force est de constater que l effectif des instructeurs officiant en Polynésie française a baissé de depuis ces sept dernières années. Quatorze instructeurs composent l effectif disponible pour toute la Polynésie française en ce début d année Il est temps de se donner les moyens de former la nouvelle génération. Hélas, la formation initiale d instructeur national de secourisme est généralement proposée en Métropole. Les frais de stage (1 800 à 2000 euros en moyenne) sont ainsi largement majorés par le coût du billet d avion. En mars 2007, l ANIMS a organisé la toute première formation initiale d instructeur national de secourisme sur Tahiti. Avec un taux de réussite de 100 % à l examen. Après un recensement des besoins et des motivations des associations et des organismes, la demande en formation est réelle. Le retour des enquêtes a identifié plus d une trentaine d intentions de participation à cette formation dans la mesure où cette dernière serait organisée sur l île de Tahiti. Fort de ce constat et suite à la demande du délégué régional de l ANIMS, une formation initiale de formateurs de formateur et une formation de concepteurs et d encadrement d actions de formation sont planifiées pour le mois de juillet 2015 sur l île de Tahiti. C est formations ont pu se concrétiser qu avec le concours de sponsor précieux comme la compagnie Air Tahiti Nui pour le don de trois billets d avion, la société AVIS Pacificar pour un moyen de locomotion à l intention de l équipe d encadrement, la société ABCDiffusion pour la mise à disposition d un copieur couleur de haute résolution et pour finir le Centre de Gestion et de Formation pour le logement dans un hôtel de la place en plein centre-ville de Papeete des trois membres de l équipe pédagogique nationale de l ANIMS qui se sont déplacés spécialement pour l occasion. 22

25 C est dans ce cadre que Monsieur Patrick Chavada, Monsieur François Ledoux, Monsieur Yannick Coite et Monsieur Heifara Cros assistés de Madame Maheata Guillotin, Monsieur Henri Billault et Monsieur Xavier Bonnet ont encadré les deux stages cités supra du 30 juin au 10 juillet à Pirae, Tahiti. Vingt-six stagiaires ont composé le premier stage et vingt-cinq le second. La particularité de l ANIMS qui se veut de rassembler les associations et les organismes s est traduite par une multi-origines des stagiaires: reportage Romain Ah Mi, stagiaire pour le Comité de Secourisme Polynésien (CFSPC) ; Matthieu Albouy, stagiaire pour la Gendarmerie nationale; Steeve Alexandre, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française ; Siméon Ayou, stagiaire pour la Fédération Polynésienne de Protection Civile (FNPC) ; Christophe Berger, stagiaire pour l Union Nationale des Associations des Sauveteurs Secouristes ; Pascal Billot, stagiaire pour les Forces Armées en Polynésie française; Georges Buchin, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française; Nicolas Chatel, stagiaire pour la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport ; Eric Chatelain, stagiaire pour la Croix Rouge, délégation de la Polynésie française; Claude Chatenet, stagiaire pour la Fédération Polynésienne de Protection Civile (FNPC); Teva Doom, stagiaire pour la Fédération Polynésienne de Protection Civile (FNPC); Valérie Estall, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française; Steven Geva, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française; Giovani Gil, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française; Thomas Gregory, stagiaire pour la Gendarmerie nationale; Damien Guillemet, stagiaire pour la Gendarmerie nationale; Joachim Louk, stagiaire pour l Education nationale ; Vetea Ly Wing, stagiaire pour la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport ; Yvette Moux, stagiaire pour l Education nationale; Frédéric Pla, stagiaire pour l Education nationale; Tania Teepa, stagiaire pour la Fédération Polynésienne de Protection Civile (FNPC) ; Paul Tetuira, stagiaire pour la Croix Rouge, délégation de la Polynésie française ; Jean-Luc Tetupaia, stagiaire pour la Croix Rouge, délégation de la Polynésie française; Gaston Tunoa, stagiaire pour le Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française; Fabrice Volat, stagiaire pour le Comité de Secourisme Polynésien (CFSPC); Daniel Zavarsky, stagiaire pour la délégation de Nouméa de la Croix Blanche. Les conditions des stages ont favorisé divers échanges, des confrontations d idées et un esprit de création. L implication des stagiaires s est ressentie tout au long des deux semaines de formation. Les efforts de chacun se sont concrétisés dans les salles de cours par des restitutions de travaux de très grande qualité. L équipe d encadrement sollicitée en permanence a su garder un seul unique objectif: Former des formateurs de formateur et des concepteurs dans une rigueur bienveillante et un niveau exigence soutenu. Ces stages ont servi de terrain d expérimentation et d innovation lors de deux moments clés : l ouverture du stage et la décoration d un des stagiaires. En effet, avec l appui technique d application numérique et une connexion internet (offerte gratuitement par notre sponsor et fournisseur internet en Polynésie française) VITI les premiers instants de la matinée du 30 juin ponctués par les discours d ouverture ont été enrichis par un discours supplémentaire (en direct) en vision conférence de le Président de l ANIMS et médecin général, René Noto. 23

26 reportage Ces stages se sont clôturés par une remise officielle de diplômes en présence de monsieur Sam Roscol, président de la Fédération Polynésienne de Protection Civile, Monsieur Christophe Borderie, membre de l équipe pédagogique de la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport, Monsieur Bernard Devaux, président de l Union Nationale des Associations des Sauveteurs Secouristes, Monsieur Bertrand Raveneau, directeur général du Centre de Gestion et de Formation de la Polynésie française, le colonel Pierre Caudrelier, commandant la gendarmerie pour la Polynésie française. Nous ont fait l honneur de leur présence: Madame Nicole Sanquer, ministre de l éducation et de l enseignement supérieur, Madame Priscille, Tea Frogier, ministre du travail, des solidarités et de la condition féminine, Monsieur Frédéric Tournay, directeur de la Défense et de la Protection Civile en Polynésie française, Monsieur Christian Hellec, médecin chef des sapeurs-pompiers, Monsieur Vincent Simon, médecin chef du SAMU 987. C est avec joie que la Polynésie s est enrichie de vingt-six nouveaux formateurs de formateur et de vingt-deux concepteurs et animateurs d une action de formation. C est donc avec un taux de 98 % de réussite que se sont terminées ces deux semaines de formation. En marge de ces formations, nous avons récompensé Monsieur Daniel Savarsky, stagiaire de provenance de la nouvelle Calédonie et président de la délégation Calédonienne de la Croix Blanche, pour toutes les actions menées et pour son implication depuis plus de trente années en lui offrant la médaille d Or de l ANIMS. En conclusion de ce séjour en Polynésie française, Monsieur Patrick Chavada, secrétaire général de l ANIMS a animé, au Haut-commissariat, une réunion de présentation des nouveautés en matière de secourisme. Présidents d associations de sécurité civile et directeurs d organismes habilités ont largement apprécié le discours structuré et contextualisé aux spécificités de nos îles éloignées. Heifara Cros 24

27 ZOOM SUR Paul Francheterre, son expérience, son parcours reportage À l'issue de l'assemblée Générale annuelle du 21 juin 2015 à Paris, Paul Francheterre a été élu président de la Protection Civile et succède ainsi à Christian Wax. - «Après un passage par la Marine Nationale comme engagé volontaire (EVDA), 8 années auprès des sapeurs-pompiers en qualité de formateur dans le développement du secours routier et enfin une riche expérience au sein du service sécurité d'une aciérie, j'ai intégré la FNPC en 1975» nous explique Paul Francheterre. Il met en place notamment les formations au secourisme dans les entreprises. Suite à une expérimentation départementale puis régionale, il a participé à la création et à la direction du premier service de formations en entreprise au sein de la FNPC dès Après la direction des formations et des opérations, il devient Directeur Général de la FNPC. Membre de la Commission nationale du secourisme, puis de l'observatoire National du Secourisme, il s'investit également dans les activités opérationnelles de la Fédération notamment dans la mise en place de groupes polyvalents d intervention (G.P.I). - «J'ai organisé et participé à de nombreuses missions de secours et d'aide aux sinistrés tant en France - inondations dans le Gard, l Hérault, le Var, explosion de l'usine AZF, marée noire de l'erika - qu'à l'étranger - Algérie, Italie, République de Macédoine, Saint-Marteen, Soudan» nous confiera-t-il. Paul Francheterre «connaît bien la Maison». Il n'a pas manqué de rappeler son rôle «d'école de citoyenneté», souligné récemment dans un rapport de l'inspection Générale de l'administration. En la place qui est la sienne dans le monde du bénévolat associatif et son importance sociale dans notre pays, il ajoute: - «Dans une société en changement en unissant nos efforts, avec compétence et convivialité nous en relèverons les défis qui s'imposent à nous». Chevalier de la Légion d'honneur et chevalier dans l'ordre National du Mérite, Paul Francheterre quitte ses fonctions de DG en février 2009 «pour s'investir au Comité Directeur de la Fédération en qualité d'administrateur à titre individuel» poursuit-il. Au sein du Bureau Fédéral, il exercera les fonctions de Secrétaire Général jusqu en 2012 sous la présidence du professeur Louis Lareng et de Yannick Chenevard. Quand il parle de l'avenir de la Protection Civile, le nouveau Président réaffirme sa confiance en la force bénévole, en ses capacités à s'adapter et se construire: - «La Protection Civile est un vivier des compétences existant au sein des associations qui la composent, dans la richesse de leurs différences et celles de leurs membres. Encourager - Respecter - Développer - Innover seront les maîtres mots des années à venir. À vos engagements, votre enthousiasme que je salue et partage, ajoutons ensemble la volonté qui nous anime d'être au service de l'autre dans sa recherche d'information, sa souffrance ou sa peine et celle de porter ensemble les valeurs et les belles couleurs de La Protection Civile.» Vos cotisations nous permettent d éditer la revue et le règlement rapide nous permet d anticiper sur la revue en terme de conception, d imprimerie et d envoi. C est un élément incontournable pour la pérennité de la revue! ANIMS Autorisation MORMOIRON Cedex 25

28 PUBLICITÉ Vous êtes annonceur et vous souhaitez insérer un encart publicitaire dans la revue merci d écrire à secretariat@anims.asso.fr 26

29 Prévention par l exemple prévention Noyade en milieu urbain Les fortes pluies et inondations dans le sud de la France ont causé la mort d'un couple de personnes âgées à Montpellier, dimanche 23 août. «France Bleu Hérault» rapporte que ces victimes se sont noyées à l'intérieur de leur véhicule qui aurait chuté et été emporté par les coulées d'eau. De nombreuses rues de la ville étaient d'ailleurs bloquées et un cinéma a dû être évacué car son hall et ses salles commençaient à être inondés. La pluie était telle que le Lez, le fleuve à proximité de la mairie, est sorti de son lit. La circulation des tramways a ainsi dû être interrompue, de même que la circulation des trains entre Nîmes et Montpellier. Ces intempéries avaient été annoncées par Météo France dans un bulletin de vigilance publié dimanche après-midi. L'Hérault et le Gard sont les premiers départements à avoir été concernés Inondations records pour Montpellier - Photo AFP Sylvain Thomas par cette alerte orange, mettant en garde contre des risques de pluies et d'inondations. Analyse Les faits ont montré que la plupart des noyades en période d inondations (qu il s agisse inondations de plaine ou d inondations urbaines) concernaient des automobilistes qui pensant être en sécurité dans leur voiture ne tenaient pas compte des «informations de vigilance». Polytraumatisme par la chute d arbre Les orages d'une violence extrême dans certains départements du Midi-Pyrénées ont fait un mort, au moins un blessé et causé d'importants dégâts matériels dans trois départements. Le département le plus touché a été lundi soir le Tarn-et-Garonne (82). Une jeune femme de 29 ans a péri dans sa voiture écrasée par un arbre dans la zone de Montés tandis qu'un autre automobiliste était grièvement blessé dans un accident similaire à Castelsarrazain, selon les pompiers et la préfecture. Analyse Deux accidents dont un mortel dans des conditions similaires : automobilistes qui pensent qu une voiture est un lieu de protection alors que les arbres peuvent être abattus par le vent. Cycliste brûlé par la foudre Un cycliste a été frappé par la foudre à Montréal alors qu un violent orage déchirait le ciel de la métropole. L homme de 32 ans circulait à vélo vers 18 heures lorsqu un éclair l a touché. Lorsque les ambulanciers sont arrivés sur place, il était en arrêt cardio-respiratoire. Ils sont parvenus à le réanimer avant de le transporter à l hôpital, Chaque année, la foudre tue 9 ou 10 personnes et en blesse entre 100 et 150 au Canada. Analyse Cet accident est survenu au Canada mais aurait pu également survenir en France. La survenue d un orage violent est suffisamment évidente pour que l on puisse prendre des mesures individuelles de protection. Accident de noyade en piscine C est un véritable drame qui a été évité à Seraing. Ce mercredi avant-midi, la petite N. âgée de 14 mois à peine, joue à l extérieur avec son frère A. Soudain, ce dernier court vers la maison en hurlant. Sa petite sœur est tombée dans la piscine et ne donne aucun signe de vie. Une voisine est accourue et a aidé à donner les premiers gestes de secours. N. a été transportée à la clinique de dans un état critique. Fort heureusement, son pronostic vital n était plus engagé. Analyse Depuis plusieurs années il est reconnu que des enfants en bas âgés ne doivent rester seuls près d une piscine puisque quelques secondes suffisent pour voir survenir une chute et une noyade. Lors de cet événement l attitude de la voisine a été un facteur déterminant dans la survie de cet enfant. 27

30 prévention Sauvé par un détecteur de fumée Dans la nuit de lundi à mardi, peu avant 3 heures, un sinistre s est déclaré au village de «Chez-Boige», à deux pas de la digue du barrage de Mas-Chaban, à Lésignac-Durand, près de Chabanais. Il a ravagé la cuisine, le grenier et une grande partie de la toiture. Le propriétaire, dormait dans la chambre attenante au salon. Il a été réveillé par son détecteur d incendie et a juste eu le temps de sauter par la fenêtre. Analyse Depuis plusieurs années tous les préventionnistes ont insisté sur le rôle protecteur des détecteurs de fumées d incendies. Ceux-ci ont été rendus obligatoire en France à partir de mars Plusieurs pays étrangers avaient compris l intérêt de cette mesure il déjà plus de 10 ans. Cependant le caractère obligatoire de cette installation est relativisé par l'absence de sanction. Personne ne viendra vérifier que des détecteurs sont bien installés dans les logements et aucune amende n'est prévue par la loi. Seuls les propriétaires-bailleurs doivent équiper le logement qu'ils louent car à défaut d un détecteur leur responsabilité pénale peut être engagée si un incendie venait à se produire. Les accidents en forêts - Il était environ 16 heures, samedi 30 mai 2015, lorsqu un homme de 67 ans a trouvé la mort dans la forêt de Montfaucon. Il était en train de couper un arbre lorsque celui-ci est tombé sur lui. En arrêt cardio-respiratoire à l arrivée des pompiers, la victime n a pas survécu. un-homme-decede-en-abattant-un-arbre html - Ce mardi matin, vers 9 h30, la société C, scierie basée à T. (25) et spécialisée dans le travail en forêt, s occupait de l abattage de peupliers, Un bûcheron a trouvé la mort en abattant un arbre, par accident, un retour de branches l a frappé la tête - Ce mercredi après-midi, aux alentours de 16h45, un ouvrier forestier qui travaillait sur la commune de C est décédé en abattant un arbre. L'homme de 35 ans, originaire de Bellac (Haute-Vienne) a été victime de la chute de ce dernier et a rapidement succombé à ses blessures. Les secours n'ont pu que constater le décès à leur arrivée. 4/un-ouvrier-forestier-originaire-de-bellac-tue-en-abattant-un-arbre_11318 Analyse Trois accidents similaires qui sont compris dans les accidents du travail et pour lesquels il y a des règles de sécurité précises. Ces trois accidents objectivent les difficultés que rencontrent les secours lors de leur intervention : difficultés d accès, gravité des victimes, mort accidentelle suivie d enquête judiciaire (sauvegarde des indices) Intoxications collectives par les champignons Mésaventure arrivée à un groupe d'une dizaine de personnes dans le Couserans. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4 heures du matin, les services de secours de l'ariège ont reçu un appel d'alos. Une dizaine de personnes se plaignaient de forts troubles gastriques. Ils souffraient d'une intoxication alimentaire. Les pompiers et le Smur ont évacué les plus malades, six, vers l'hôpital de Saint-Girons. Leurs jours ne sont pas en danger. Victimes de fortes diarrhées et de vomissements, ils ont été réhydratés. Il semble qu'ils aient mangé des champignons, des bolets vénéneux qu'ils auraient pris pour des cèpes. Analyse Chaque année en automne les conseils de prudence sont rappelés concernant la cueillette et la consommation des champignons. Un seul champignon toxique dans un plat peut provoquer une intoxication parfois mortelle. Il est facile de confondre champignons comestibles et champignons toxiques, au printemps comme à l automne. Les symptômes les plus fréquents sont les suivants: diarrhées, vomissements répétés, douleurs abdominales, transpiration importante, hyper-salivation, troubles de la vision Pour le secouriste il convient surtout de retenir: - L importance et la fréquence des troubles digestifs avec: - douleurs abdominales plus ou moins intenses, - vomissements plus ou moins abondants, - diarrhée. - L apparition d autres troubles comme transpiration importante, hyper-salivation, troubles de la vision - La gravité des troubles d apparition tardive. - La difficulté de penser à une intoxication par des champignons 18 à 24 heures après un repas. - La prise en compte des troubles psychiques dans le syndrome «psilocybien» avec la confusion possible avec, d autres causes de troubles psychiques. - Le caractère le plus souvent collectif des intoxications par champignons : membres d une même famille, d un même groupe de convives pratiquement tous malades après un repas pris en commun. Quelques principes fondamentaux devraient permettre d éviter ce type d intoxication. - Ne ramasser et consommer que des champignons que l on connaît très bien et que l on a déjà consommés sans problème. - Lors d une cueillette de divers champignons, ne jamais mélanger les champignons d espèces différentes. - La quasi-totalité des champignons se consomment rapidement, éviter de les conserver trop longtemps même au réfrigérateur. - La quasi-totalité des champignons se consomment cuits. - Éviter les repas trop abondants et trop copieux avec des champignons, il est difficile dans les premières heures de différencier une simple indigestion d une réelle intoxication. - Avec certaines espèces de champignons, ne pas consommer en même temps de l alcool. 28

31 Conduite à tenir - En milieu familial, consulter un médecin devant l apparition de troubles digestifs après une ingestion de champignons. - Pour les premiers secours, contacter le service de régulation médicale et rapporter les informations obtenues sur les lieux. prévention René Noto 29

32 formation L approche par la compétence (APC) Qu est ce que l approche par les compétences? La compétence en formation professionnelle est définie par un processus cognitif qui précède toute action humaine. L approche par les compétences, dans le cadre de la formation, permet de recentrer la personne sur la réalité du terrain et de ses pratiques professionnelles. Quels sont les enjeux de l approche par les compétences? L APC s adapte facilement à la formation professionnelle et permet : - d augmenter l efficacité de chaque personne : par la mise en place d un parcours personnalisé pour l apprenant. - d augmenter l efficacité collective : par la mise en place de formation en simultanée pour les chefs d agrès, chef d équipe et équipier. - de mettre les personnes au centre du système de professionnalisation: l APC se centre sur les personnes en s intéressant à ce qu elles savent ou savent déjà faire. - de réduire les écarts de représentation entre ce que les personnes croyaient faire et ce qu elles font réellement sur le terrain : l APC favorise le rapprochement entre les Mises en Situation Professionnelle (MSP) et leur future réalité opérationnelle. - de valoriser les personnes: le formateur crée des Ateliers Pédagogiques Personnalisés (APP) afin d accroître le niveau de savoir et de savoir faire des apprenants. La formation en APC est une véritable philosophie d apprentissage permettant à chaque personne de résoudre des problèmes auxquels elles sont ou seront confrontées dans leur vie professionnelle. Contrairement à notre système de formation actuelle où le participant rentre en phase d apprentissage pour une période définie et avec des objectifs bien précis, la Formation en APC permet d accompagner le participant en dès son engagement, de le suivre et de le faire évoluer tout au long de sa carrière. Un Livret Individuel de Formation suivra le participant tout au long de sa carrière afin de notifier sa progression. Cette formation n a donc pas de programme car elle s adapte aux compétences et aux savoirs du participant. Qu est ce que la Compétence? Comment se déroule une formation en APC? - Parcours de professionnalisation individualisé des primo arrivants (personnels rentrant en FIA par exemple) Les Ateliers Pédagogiques Personnalisés favorisent le développement rapide des savoirs et savoirs faire qui permettront à l apprenant de construire par la suite des compétences. Ces ateliers peuvent être entrecoupés de Mises en Situation Professionnelle (intervention simulée). - Parcours de professionnalisation individualisé des expérimentés (personnel changeant de cadre d emploi FAE par exemple) Les Mises en Situations Professionnelles Cibles permettent d identifier et de repérer les besoins de chacun en matière de formation. Les Ateliers Pédagogiques Personnalisés permettent, dans ce cas, à chacun d entre eux de progresser avant d être à nouveau confrontés à des Mises en Situation Professionnelle. La compétence est un processus cognitif. Toute action est précédée d une réflexion. Cette réflexion se déroule en trois étapes : Le résultat de cette réflexion est L ACTION. Cette action est appelée : LA PERFORMANCE. L «Évaluation» en formation APC: Dans le cadre de la formation professionnelle toute sélection et examen sont à proscrire. L APC permet une véritable interrogation sur les pratiques professionnelles et forme comme le participant sera en opération. L important dans l APC est l autoévaluation ou plutôt l Autodiagnostic du participant. Cette Autodiagnostic se réalisera au travers de sa méthodologie de réflexion (Observer, Analyser, Décider). Afin d aider le participant à développer son analyse et de s auto diagnostiquer. Pour cela, le formateur lui proposera une liste de risques que le participant devra identifier en fonction des actions qu il a menées sur le terrain ou en MSP. À partir de cet autodiagnostic le formateur lui proposera un plan d action afin d accroître son niveau de connaissances et de compétences. Qu apporte en plus cette formation? Cette méthode de formation recentre l apprentissage sur l Humain, sur le participant afin de l accompagner tout au long de sa carrière. Dans cette formation, sont abordées les notions de Confiance en Soi, de Motivations, de Stéréotypes et de Préjugés, de Synergologie (Communication non verbale), des Émotions, de la Dynamique de Groupe, de l Épuisement Professionnel et de comment s en prémunir. Bibliographie : l ABC de l APC - Emmanuel Dubois, ECASC, Valabre. Steve Becella 30

33 Les traumatismes R. Noto formation Le terme de traumatisme s'applique généralement, d'une façon globale, à toutes les lésions corporelles subies par un sujet au cours d'une agression externe. Mais c'est le plus souvent l'énergie cinétique qui est à la base de ces atteintes mécaniques. Par extension, la notion de traumatisme a pu également s'appliquer aux autres formes de traumatismes : c'est ainsi qu'on peut parler de traumatisme thermique (brûlure), chimique (intoxication), électrique (électrisation), et le terme de traumatisme psychique est même té employé pour décrire les manifestations neuro-psychiques apparaissant après un événement traumatisant. Quelles qu'en soient les origines, les traumatismes par agression mécanique restent la forme la plus fréquente de ces lésions, et ce sont elles qui serviront de référence aussi bien pour la description clinique que pour la prise en charge sanitaire. La plupart des ouvrages traitant des traumatismes présentent une classification habituelle par siège de localisation, par nature du traumatisme, par origine et nature des agents vulnérants. Tout en tenant compte de ces critères il est proposé dans ce travail une classification qui tienne compte des conséquences imméritées et secondaires sur la victime et des conséquences sur la prise en charge sur le site de l événement qui est du domaine du secours d urgence médicalisé et non médicalisé. Cette classification permettre très rapidement d évaluer tout à la fois les facteurs de gravité pour la victime et les difficultés dans l organisation des secours. La première classification prend en compte : Le siège de la blessure ou du traumatisme, c est-à-dire la localisation anatomique. Dans cette classification il convient d être à la fois très généraliste puis ensuite plus précis pour éviter les confusions et les erreurs. Par exemple on parlera de «traumatisme du membre inférieur» puis il sera ensuite précisé «fracture de la jambe droite». On distingue ainsi: - Le crâne ou l extrémité céphalique où il devra être précisé dans la localisation plus précise du bilan : la face ou le visage, le cou et ceci en corrélation de la nature du traumatisme. - Le rachis ou le dos avec une localisation plus précise telle que cou (rachis cervical, dos rachis dorsal et lombaire). - Le thorax dans lequel on peut aussi inclure le cou dans certaines situations. - L abdomen dans lequel est souvent inclus le bassin. Lors de l examen et du bilan on tiendra compte de l existence de lésions unique ou multiples (monotraumarisme ou mono lésion, multitraumatisme, ou multilésion). La nature du traumatisme - Les contusions Il s agit de lésions fermées résultant de chocs directs : projection d un objet animé d une grande vitesse ou projection d un sujet sur un corps fixe. En fait, la gravité d une contusion dépendra à la fois du choc initial 31

34 formation et surtout de la région contuse et des tissus contus. C est ainsi qu on peut parler de contusions des parties molles (peau, aponévroses, muscles), des contusions osseuses, de contusion crâniennes etc. - Les plaies Elles résultent de l agression par un objet coupant. L ouverture du revêtement cutané en est la caractéristique essentielle. C est l étendue, la profondeur et surtout la localisation de la plaie qui en détermineront la gravité. C est ainsi qu on distinguera des plaies simples, le revêtement cutané seulement, des plaies punctiformes, des plaies profondes, des plaies du visage, du thorax, de l abdomen, des membres, etc. - Les lésions ostéoarticuliares Elles tirent leur identité du tissu spécifiquement atteint : le squelette osseux et les articulations. Plus que les plaies et les contusions, ces lésions doivent faire référence à la région atteinte. On distinguera ainsi les entorses, les luxations et les fractures. - Les entorses sont des lésions simples par atteinte ligamentaire et aponévrotique. - Les luxations, désunion totale ou partielle des surfaces articulaires en présence, s accompagnent souvent de lésions ligamentaires. (Entorses et luxations intéressent essentiellement les articulations des membres supérieurs et inférieurs et, plus rarement, les articulations du rachis.) - Les fractures sont liées à l apparition d une solution de continuité dans un os ; la fracture peut être fermée (sans atteinte concomitante du revêtement cutané susjacent) ou ouverte (plaies associées mettant en communication avec l extérieur le foyer de fracture). Suivant le mécanisme et les circonstances de survenue, on distinguera des fractures simples et des fractures complexes (plusieurs fragments osseux). Les fractures auront des traductions cliniques différentes suivant le type de l os atteint (os plat, os long, os court). On peut distinguer séparément les fractures des membres (os longs), les ceintures scapulaires et pelviennes (os courts), du thorax, du rachis, des extrémités céphaliques (os plats). Fractures et luxations résultent de mécanismes divers tels que chocs directs, phénomènes de torsions ou d arrachement, etc., que le thérapeute doit connaître, car cela lui permettra de rechercher les lésions à distance du point d impact. - Les écrasements, compressions Ils sont la résultante d accidents au cours desquels une partie du corps a été soumise à des forces de pression plus ou moins importantes; la gravité dépend essentiellement de la topographie de la zone atteinte, des forces mises en jeu et de la durée de la compression. Dans la plupart des cas il n y a pas de lésions externes visibles et la gravité est liée aux lésions internes. En règle générale les écrasements du crâne sont mortels d emblée, quant aux écrasements du thorax et de l abdomen, la survie est de courte durée après le traumatisme. - Les amputations, les broiements Elles correspondent à des sections séparatives plus ou moins complètes des parties du corps. Il s agit de sections et d amputations intéressant surtout les membres ; elles peuvent être de nature différente suivant le mécanisme initial de l accident : section nette, arrachement. Les broiements de membres (dénommés aussi fracas de membres) résultent de l association de lésions diverses telles que plaies profondes, fractures ouvertes. Agent causal On appelle «agent causal» l objet ou la partie d objet qui a causé le traumatisme, cela peut être: - Le sol, lors d une chute de hauteur variable, - Un mur, un arbre lors de la projection contre un obstacle fixe, par exemple la projection d un motard contre un mur, - Un objet contendant qui frappe le crâne, - Un objet coupant, un outil, une tôle, une arme blanche, - Une arme à feu, - Des éclats lors d une explosion. La connaissance de l agent causal est le plus souvent évidente et permet de mieux évaluer l ensemble des lésions internes et externes. 32

35 formation La deuxième classification prend en compte les facteurs qui vont avoir une influence sur les conditions de prise en charge par les secours, c est-à-dire: - Les facilités ou les difficultés de l alerte, - Les facilités ou les difficultés d engagement des secours et de l accessibilité à la victime, - Les facilités de traitement sur place et d évacuation. Les principaux facteurs sont représentés par : Les circonstances de survenue - Les accidents domestiques Ils surviennent à la maison ou dans les dépendances proches. Ils sont caractérisés par la fréquence des chutes de toute nature et les différents traumatismes provoqués par les outils et les ustensiles utilisés couramment. L alerte est facile, de même que les conditions de prise en charge sur les lieux et ensuite d évacuation. - Les accidents du travail Si le les lieux de travail est une entité juridique ils peuvent être très variés quant à leur nature : local d usine, chantier extérieur, chantier maritime, fluvial, souterrain et chacun de ces lieux à ses caractéristiques propres quant aux conditions d alerte d engagement des secours, de prise en charge etc.. Il en est de même avec la nature du traumatisme qui est fonction des activités en cours. 33

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38 officiel 4 août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 95 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 24 juillet 2015 portant habilitation de la direction générale de la gendarmerie nationale pour diverses unités d enseignement de sécurité civile NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure ; Vu le décret n o du 30 août 1991 modifié relatif à la formation aux premiers secours ; Vu le décret n o du 12 juin 1992 modifié relatif à la formation de moniteur des premiers secours ; Vu l arrêté du 8 juillet 1992 modifié relatif aux conditions d habilitation ou d agrément pour les formations aux premiers secours ; Vu l arrêté du 24 juillet 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «prévention et secours civiques de niveau 1» (PSC 1) ; Vu l arrêté du 24 août 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 1» (PSE 1) ; Vu l arrêté du 14 novembre 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 2» (PSE 2) ; Vu l arrêté du 8 août 2012 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie initiale et commune de formateur» ; Vu l arrêté du 17 août 2012 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur de formateurs» ; Vu l arrêté du 17 août 2012 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «conception et encadrement d une action de formation» ; Vu l arrêté du 3 septembre 2012 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur aux premiers secours» ; Vu l arrêté du 4 septembre 2012 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur en prévention et secours civiques» ; Vu la demande de la direction générale de la gendarmerie nationale en date du 28 mai 2015, Arrête : Art. 1 er. En application du titre I er de l arrêté du 8 juillet 1992 modifié susvisé, la direction générale de la gendarmerie nationale est habilitée à délivrer les unités d enseignement suivantes : prévention et secours civiques de niveau 1 ; premiers secours en équipe de niveau 1 ; premiers secours en équipe de niveau 2 ; pédagogie appliquée à l emploi de formateur aux premiers secours, associée ou non à celle de pédagogie initiale et commune de formateur ; pédagogie appliquée à l emploi de formateur en prévention et secours civiques, associée ou non à celle de pédagogie initiale et commune de formateur. La faculté de dispenser ces unités d enseignement est subordonnée à la détention d une décision d agrément, en cours de validité, de ses référentiels internes de formation et de certification, délivrée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Art. 2. En application des dispositions figurant en annexe II des arrêtés du 17 août 2012 susvisés, la direction générale de gendarmerie nationale est habilitée à délivrer les unités d enseignement suivantes : pédagogie appliquée à l emploi de formateur de formateurs ; conception et encadrement d une action de formation. 36

39 4 août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 95 officiel La faculté de dispenser cette unité d enseignement est subordonnée à la détention d une décision d agrément, en cours de validité, de ses référentiels internes de formation et de certification, délivrée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Art. 3. Afin d être autorisés à mettre en œuvre les unités d enseignements figurant à l article 1 er du présent arrêté, les différents organismes dépendant de la direction générale de la gendarmerie nationale, implantés sur le territoire national, doivent obtenir un certificat de condition d exercice (CCE) dont la durée de validité est inférieure ou égale à deux ans. Conformément aux dispositions figurant en annexe II des arrêtés du 17 août 2012 susvisés, les unités d enseignement figurant à l article 2 du présent arrêté ne peuvent pas faire l objet d une délégation de mise en œuvre, au moyen du certificat de condition d exercice (CCE). Art. 4. Toute modification apportée au dossier ayant permis la délivrance de la présente habilitation doit être communiquée sans délai au ministre chargé de la sécurité civile. Art. 5. S il est constaté des insuffisances graves dans la mise en œuvre de la présente habilitation, notamment un fonctionnement non conforme aux conditions décrites dans le dossier ayant permis la délivrance de l habilitation ou à celui présenté dans les référentiels internes de formation et de certification précités, le ministre chargé de la sécurité civile peut : suspendre les sessions de formation ; suspendre l autorisation d enseigner des formateurs ; retirer l habilitation. Art. 6. L habilitation de formation pour les unités d enseignement figurant à l article 1 er et à l article 2 du présent arrêté est délivrée, à la direction générale de la gendarmerie nationale, pour une durée de deux ans, à compter du lendemain de la publication au Journal officiel de la République française du présent arrêté. Art. 7. L arrêté du 31 juillet 2013 modifié portant habilitation de la direction générale de la gendarmerie nationale pour diverses unités d enseignements de sécurité civile est abrogé. Art. 8. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des ressources, des compétences et de la doctrine d emploi, J.-P. VENNIN 37

40 officiel 4 août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 95 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 22 juillet 2015 portant habilitation de la direction générale de la police nationale pour diverses unités d enseignement de sécurité civile NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure ; Vu le décret n o du 30 août 1991 modifié relatif à la formation aux premiers secours ; Vu le décret n o du 12 juin 1992 modifié relatif à la formation de moniteur des premiers secours ; Vu l arrêté du 8 juillet 1992 modifié relatif aux conditions d habilitation ou d agrément pour les formations aux premiers secours ; Vu l arrêté du 24 juillet 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «prévention et secours civiques de niveau 1» (PSC 1) ; Vu l arrêté du 24 août 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 1» (PSE 1) ; Vu l arrêté du 14 novembre 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 2» (PSE 2) ; Vu l arrêté du 8 août 2012 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie initiale et commune de formateur» ; Vu l arrêté du 17 août 2012 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur de formateurs» ; Vu l arrêté du 3 septembre 2012 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur aux premiers secours» ; Vu l arrêté du 4 septembre 2012 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur en prévention et secours civiques» ; Vu l arrêté du 19 février 2014 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «surveillance et sauvetage aquatique sur le littoral» ; Vu l arrêté du 20 février 2014 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur au sauvetage aquatique en milieu naturel» ; Vu l arrêté du 16 janvier 2015 modifiant l arrêté du 24 août 2007 modifié fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 1», notamment son article 2 ; Vu l arrêté du 19 janvier 2015 modifiant l arrêté du 14 novembre 2007 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l unité d enseignement «premiers secours en équipe de niveau 2», notamment son article 2 ; Vu la demande de la direction générale de la police nationale en date du 25 février 2015, Arrête : Art. 1 er. En application du titre I er de l arrêté du 8 juillet 1992 modifié susvisé, la direction générale de la police nationale est habilitée à délivrer les unités d enseignement suivantes : prévention et secours civiques de niveau 1 ; pédagogie appliquée à l emploi de formateur aux premiers secours, associée ou non à celle de pédagogie initiale et commune de formateur ; pédagogie appliquée à l emploi de formateur en prévention et secours civiques, associée ou non à celle de pédagogie initiale et commune de formateur. La faculté de dispenser ces unités d enseignement est subordonnée à la détention d une décision d agrément, en cours de validité, de ses référentiels internes de formation et de certification, délivrée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. 38

41 4 août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 95 officiel Art. 2. En application du titre I er de l arrêté du 8 juillet 1992 modifié susvisé, et sous réserve du respect des dispositions fixées à l article 2 de l arrêté du 16 janvier 2015 susvisé et à l article 2 de l arrêté du 19 janvier 2015 susvisé, la direction générale de la police nationale est habilitée à délivrer les unités d enseignement suivantes : premiers secours en équipe de niveau 1 ; premiers secours en équipe de niveau 2. Art. 3. En application des dispositions figurant en annexe 2 de l arrêté du 17 août 2012 susvisé, la direction générale de la police nationale est autorisée à délivrer l unité d enseignement «pédagogie appliquée à l emploi de formateur de formateurs». La faculté de dispenser cette unité d enseignement est subordonnée à la détention d une décision d agrément, en cours de validité, de ses référentiels internes de formation et de certification, délivrée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Art. 4. En application des dispositions figurant en annexe 2 des arrêtés du 19 et du 20 février 2014 modifiés susvisés, la direction générale de la police nationale est autorisée à délivrer les unités d enseignement suivantes : surveillance et sauvetage aquatique sur le littoral ; pédagogie appliquée à l emploi de formateur au sauvetage aquatique en milieu naturel, associée ou non à celle de pédagogie initiale et commune de formateur. La faculté de dispenser ces unités d enseignement est subordonnée à la détention d une décision d agrément, en cours de validité, de ses référentiels internes de formation et de certification, délivrée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Art. 5. Afin d être autorisé à mettre en œuvre les unités d enseignement figurant à l article 1 er ou 2 du présent arrêté, les différents organismes dépendant de la direction générale de la police nationale, implantés sur le territoire national, doivent obtenir un certificat de condition d exercice (CCE) dont la durée de validité est inférieure ou égale à deux ans. Conformément aux dispositions figurant en annexe 2 de l arrêté du 17 août 2012 susvisé, l unité d enseignement figurant à l article 3 du présent arrêté ne peut pas faire l objet d une délégation de mise en œuvre au moyen du certificat de condition d exercice (CCE). Art. 6. Toute modification apportée au dossier ayant permis la délivrance de la présente habilitation doit être communiquée sans délai au ministre chargé de la sécurité civile. Art. 7. S il est constaté des insuffisances graves dans la mise en œuvre de la présente habilitation, notamment un fonctionnement non conforme aux conditions décrites dans le dossier ayant permis la délivrance de l habilitation ou à celui présenté dans les référentiels internes de formation et de certification précités, le ministre chargé de la sécurité civile peut : suspendre les sessions de formation ; suspendre l autorisation d enseigner des formateurs ; retirer l habilitation. Art. 8. L habilitation de formation pour les unités d enseignement figurant aux articles 1 er à 3 du présent arrêté est délivrée, à la direction générale de la police nationale, pour une durée de deux ans à compter du lendemain de la publication au Journal officiel de la République française du présent arrêté. Art. 9. L arrêté du 26 juillet 2013 portant habilitation de la direction générale de la police nationale pour les formations aux premiers secours est abrogé. Art. 10. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 22 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des ressources, des compétences et de la doctrine d emploi, J.-P. VENNIN 39

42 officiel 1 er août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 107 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 21 juillet 2015 portant renouvellement de l agrément national de sécurité civile pour l Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L , L et R à R ; Vu l arrêté du 7 novembre 2006 fixant le référentiel national relatif aux dispositifs prévisionnels de secours ; Vu l arrêté du 5 septembre 2012 portant agrément national de sécurité civile pour l Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) ; Vu la demande de renouvellement d agrément de l Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) du 9 avril 2015, complétée les 7 et 10 juillet 2015, Arrête : Art. 1 er. L Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) est agréée au niveau national pour une durée de trois ans pour les missions et dans le cadre du champ géographique définis ci-dessous : TYPE D AGRÉMENT CHAMP GÉOGRAPHIQUE DES MISSIONS TYPE DES MISSIONS DE SÉCURITÉ CIVILE PAR ASSOCIATION MEMBRE National Voir annexe A : opérations de secours (secours à personnes) ; B : actions de soutien aux populations sinistrées ; C : encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées ; D : dispositifs prévisionnels de secours. Art. 2. L Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) apporte son concours aux missions conduites par les services d incendie et de secours dans les conditions fixées par le règlement opérationnel prévu à l article L du code général des collectivités territoriales, à la demande du directeur des opérations de secours et sous l autorité du commandant des opérations de secours. Art. 3. L agrément accordé par le présent arrêté peut être retiré en cas de non-respect d une des conditions fixées par les articles R à R du code de la sécurité intérieure susvisés. Art. 4. L Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs de La Poste et Orange (UNASS) s engage à signaler sans délai, au ministre chargé de la sécurité civile, toute modification substantielle des éléments au vu desquels l agrément a été accordé. Art. 5. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 21 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des services d incendie et des acteurs du secours, B. TREVISANI 40

43 officiel 30 juillet 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 100 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 21 juillet 2015 portant renouvellement de l agrément national de sécurité civile pour la Croix-Rouge française NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L , L et R à R ; Vu l arrêté du 7 novembre 2006 fixant le référentiel national relatif aux dispositifs prévisionnels de secours ; Vu l arrêté du 30 août 2012 modifié portant agrément national de sécurité civile pour la Croix-Rouge française ; Vu la demande de renouvellement d agrément de la Croix-Rouge française en date du 6 mars 2015, complétée le 6 juillet 2015, Arrête : Art. 1 er. La Croix-Rouge française est agréée au niveau national pour une durée de trois ans pour les missions et dans le cadre du champ géographique définis ci-dessous : TYPE D AGRÉMENT CHAMP GÉOGRAPHIQUE des missions TYPE DES MISSIONS DE SÉCURITÉ CIVILE par délégation départementale National Voir annexe A : opérations de secours (secours à personnes et, selon les départements, sécurité de la pratique des activités aquatiques en milieux naturels et artificiels) ; B : actions de soutien aux populations sinistrées ; C: encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées ; D : dispositifs prévisionnels de secours. Art. 2. La Croix-Rouge française apporte son concours aux missions conduites par les services d incendie et de secours dans les conditions fixées par le règlement opérationnel prévu à l article L du code général des collectivités territoriales, à la demande du directeur des opérations de secours et sous l autorité du commandant des opérations de secours. Art. 3. L agrément accordé par le présent arrêté peut être retiré en cas de non-respect d une des conditions fixées par les articles R à R du code de la sécurité intérieure susvisés. Art. 4. La Croix-Rouge française s engage à signaler sans délai au ministre chargé de la sécurité civile toute modification substantielle des éléments au vu desquels l agrément a été accordé. Art. 5. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 21 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des services d incendie et des acteurs du secours, B. TREVISANI 41

44 officiel 30 juillet 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 100 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 21 juillet 2015 portant renouvellement de l agrément national de sécurité civile pour la Fédération nationale de protection civile NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L , L et R à R ; Vu l arrêté du 7 novembre 2006 fixant le référentiel national relatif aux dispositifs prévisionnels de secours ; Vu l arrêté du 30 août 2012 modifié portant agrément national de sécurité civile pour la Fédération nationale de protection civile ; Vu la demande de renouvellement d agrément de la Fédération nationale de protection civile en date du 7 mai 2015, complétée les 9 et 16 juillet 2015, Arrête : Art. 1 er. La Fédération nationale de protection civile est agréée au niveau national pour une durée de trois ans pour les missions et dans le cadre du champ géographique définis ci-dessous : TYPE D AGRÉMENT National CHAMP GÉOGRAPHIQUE des missions Voir annexe TYPE DES MISSIONS DE SÉCURITÉ CIVILE par association départementale A : opérations de secours (secours à personnes et, selon les départements, sécurité de la pratique des activités aquatiques en milieux naturels et artificiels) ; B : actions de soutien aux populations sinistrées ; C : encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées ; D : dispositifs prévisionnels de secours. Art. 2. La Fédération nationale de protection civile apporte son concours aux missions conduites par les services d incendie et de secours dans les conditions fixées par le règlement opérationnel prévu à l article L du code général des collectivités territoriales, à la demande du directeur des opérations de secours et sous l autorité du commandant des opérations de secours. Art. 3. L agrément accordé par le présent arrêté peut être retiré en cas de non-respect d une des conditions fixées par les articles R à R du code de la sécurité intérieure susvisés. Art. 4. La Fédération nationale de protection civile s engage à signaler sans délai, au ministre chargé de la sécurité civile, toute modification substantielle des éléments au vu desquels l agrément a été accordé. Art. 5. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 21 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des services d'incendie et des acteurs du secours, B. TREVISANI 42

45 1 er août 2015 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 107 officiel Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Arrêté du 21 juillet 2015 portant renouvellement de l agrément national de sécurité civile pour l association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte-France» NOR : INTE A Le ministre de l intérieur, Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L , L et R à R ; Vu l arrêté du 7 novembre 2006 fixant le référentiel national relatif aux dispositifs prévisionnels de secours ; Vu l arrêté du 4 septembre 2012 portant agrément national de sécurité civile pour l association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte-France» ; Vu la demande de renouvellement d agrément de l association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte-France», du 22 mai 2015, complétée les 30 juin, 8 juillet et 15 juillet 2015 ; Arrête : Art. 1 er. L association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte-France», est agréée au niveau national pour une durée de trois ans pour les missions et dans le cadre du champ géographique définis ci-dessous : TYPE D AGRÉMENT CHAMP GÉOGRAPHIQUE des missions TYPE DE MISSIONS DE SÉCURITÉ CIVILE par délégation départementale National Voir annexe A : opérations de secours (secours à personnes) ; B : actions de soutien aux populations sinistrées ; C : encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées ; D : dispositifs prévisionnels de secours. Art. 2. L association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte- France», apporte son concours aux missions conduites par les services d incendie et de secours dans les conditions fixées par le règlement opérationnel prévu à l article L du code général des collectivités territoriales, à la demande du directeur des opérations de secours et sous l autorité du commandant des opérations de secours. Art. 3. L agrément accordé par le présent arrêté peut être retiré en cas de non-respect d une des conditions fixées par les articles R à R du code de la sécurité intérieure susvisés. Art. 4. L association Œuvres hospitalières françaises de l ordre de Malte, dite «ordre de Malte-France», s engage à signaler sans délai, au ministre chargé de la sécurité civile, toute modification substantielle des éléments au vu desquels l agrément a été accordé. Art. 5. Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises est chargé de l exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 21 juillet Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des services d incendie et des acteurs du secours, B. TREVISANI 43

46 vie associative Stage de Formateur de Formateur et Conception et Encadrement d une Formation 44

47 vie associative PASSEZ VOTRE ANNONCE! Choisissez votre rubrique en cochant la case correspondante Formation Emploi Collection Matériel Autre euros + 2 euros x... lignes sup. =... x... nombre de parution(s) = Option photo (30 euros en sus) à envoyer avec le réglement ou par mail à secretariat@anims.asso.fr Nom... Prénom... Adresse Code postal...ville...téléphone EUROS LA LIGNE DE 66 SIGNES 2 EUROS LA LIGNE SUPPLÉMENTAIRE DE 33 SIGNES. Joindre obligatoirement le réglement par chèque bancaire au secrétariat général de l'anims, 281 Route de Saint Pierre MORMOIRON L'ANIMS se réserve le droit de non publication de l'anonce selon la demande 45

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49 vie associative 47

50 lu et vu pour vous lu et vu pour vous L École nationale de ski et d alpinisme Edition Glénat, juin 201 Son histoire à l occasion de la commémoration de sa création, il y a 70 ans. Secours en mer Alain Kernevez Editeur : Mission Connaissance, 2012 Ce livre présente pour la première fois l'ensemble des acteurs du secours en mer ainsi que toutes les spécificités françaises de cette chaîne du sauvetage et de lutte contre les catastrophes maritimes. Du rôle central des CROSS, les centres décisionnels, jusqu'aux moyens et personnels pouvant être engagés: la Marine Nationale, la Gendarmerie Maritime, les Douanes, les Affaires Maritimes, les sapeurs-pompiers, les CRS, les remorqueurs "Abeille", les équipages des hélicoptères de la Marine Nationale, de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile et bien évidemment les bénévoles de la fameuse Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) Chacun à son niveau intervient selon ses compétences et prérogatives, pour assurer la surveillance et le secours sur les plages, pour lutter contre les pollutions ou pour le sauvetage de vies Sauvetage en mer Jean Debroize Editions Jean-Pierre Otelli S'appuyant sur des rapports de mission des années 1980 à 1995, l auteur, pilote d'hélicoptère, traduit le quotidien et les opérations d'une équipe de sauveteurs en mer en Retex ou retours d expériences, nouveau concept de formaton continue. CAPSU, bulletin n 53, juin 2015 Au sommaire - entre autres - la PLS, geste de survie majeur, secourisme au sein de l Education nationale, le plan Rouge Guide des loisirs nautiques en mer et en eau douce Direction générale des infrastructures des transports et de la mer Le salon professionnel de la sécurité Du 29 Septembre au 1er Octobre 2015 à Paris - Porte de Versailles - Pavillon 5.1 Le salon APS réunit, tous les deux ans 140 experts proposant aux professionnels des solutions pour sécuriser leur entreprise, collectivité ou administration. 48

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