Commerce international

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1 Commerce international Livre à lire : Caves Frenkel Jones, Commerce et paiements internationaux, Editeur : de Boeck Mayer et Mucchielli, Economie international, Editeur : Guillochon Examen : Réponse structurée (dissertation), exercice, l examen c est un mixte, des questions à choix multiples, des exercices, réponse ouverte sur 15 lignes (définir terme du sujet et donner quelques arguments) (réponse rédigé et structuré). Chapitre 1 : Introduction au commerce international Quand on pense au commerce international, on pense au commerce des richesses orientales, l actualité politique etc. Il y a également beaucoup de nationalisme, par exemple dans le programme du FN le protectionnisme est le cœur même du programme. On a beaucoup insisté sur la crise de 29 pour voir la monté des parties d extrême droite et pour voir le protectionnisme et qui a accentué la crise. C est aussi un domaine très ancien de la science économique, il y a des auteurs très anciens qui ont étudiés la question, notamment Hume et Ricardo. 1.1 L objet du cours C est l étude du commerce international de marchandise et de services, on aura du mal à parler de l échange international de service. On ne fait pas que de l étude des marchés internationaux, on est intéressé par les causes et les conséquences. Qu est- ce qui explique dans l économie française la structure des exportations françaises? Qu est- ce qui explique qu on importe de l énergie, des biens d équipement, des matières première? En quoi un avantage comparatif et un désavantage comparatif? De plus ce qui nous intéresse c est les conséquences. On est également intéressé par la relation marchée nationaux et mondiaux Les modèles de commerce international Ces modèles sont supposés décrire et analyser des phénomènes économiques, les modèles les plus utiles sont généralement les plus simples, les modèles compliqués n apportent rien. Un modèle est fait pour fait une simplification de la réalité, à l instar d un GPS ou d une carte routière qui est une simplification de la réalité. Donc la simplification permet une grille de lecture, donc à chaque fois qu on nous explique un modèle il y a un raisonnement interne et il va falloir comprendre le message. Et ce message est dans la réalité traduit par des phrases très simple. Il va falloir comprendre en quoi ce modèle est fort en description de la réalité mais il ne décrit par toute la réalité. Les 3 grands modèles du commerce international sont incomplets. Ces modèles sont plus complémentaires que substituable. Lorsque qu on les a en tête on peut comprendre l actualité économique et l environnement dans lequel on travaille. 1

2 Il y a deux raisons pour laquelle il y a des modèles spécifiques au commerce international : On raisonne sur des nations et ces nations c est la zone maximale de mobilité de facteur de production. L échange international c est l échange entre des zones géographique où les facteurs de production peuvent bouger dans à l intérieur de ces zones. Le commerce international a lieu entre des entités souveraines c est à dire des gouvernements sur lequel le droit international a des droits limités. On va éventuellement avoir une limite à cette souveraineté via l organisation mondiale du commerce qui contraint les nations, mais une nation peut décider de sortir de cette organisation. Donc contrairement à la théorie de l échange à l intérieur d une nation, on ne peut pas réglementer comme ça le commerce international L importance de la nation La nation à priori est souveraine et donc décide ce qu elle doit faire en terme de politique économique et donc il est impossible de contraindre la souveraineté d une nation. Le commerce se fait entre nation où les intérêts ne sont pas divergents ni convergent. Le commerce international n est pas un jeu à somme nul. Il y a une opposition très forte sur le commerce international, les pays riches craignent des importations provenant des pays en développement. Et ces pays ont peur de l importation de nos pays, car on a une grande technologie etc. Donc chaque pays a peur du commerce international. On importe des produits de pays à bas salaire, et ces pays ont peur de l importation de produit à forte technologie. On a donc une explication de la structure du commerce international. Il y a une opposition entre les politiciens et les économistes, les économistes sont généralement en faveur du libre échange et les politiciens qui au contraire sont très méfiant vis à vis du libre échange Les caractéristiques du commerce international Mettre graphique 1 La France est la 5 ème puissance mondial en terme d importation et d exportation, la première en terme d exportation, est la Chine, Allemagne, USA, Japon et France et pour les importations c est les US les premier. Depuis les années 2000 il y a une croissance importation, également des exportations, mais les importations sont plus importantes donc il y a un déficit qui se creuse, soit 2,5% du PIB de déficit extérieur. Graphique 2 2

3 On compare les exportations et importation, on a un excédent dans l industrie agro alimentaire, et les matériels de transport et on a un déficit dans les hydrocarbures et les produits pétrolier et un déficit dans tous les autres secteurs industriels, et également dans les biens d équipement. Graphique 3 Les échanges avec l Allemagne, sont nombreux. Chapitre 2 : Le commerce de biens Les pays échange des biens qui ne sont pas disponible localement. Ca explique une partie du commerce international mais il y a d autre explication. Si on supprimait le commerce international, on aurait un problème dans la conception d un ordinateur, téléphone portable etc. Car on a besoin de certain minerai qui se trouve dans certain pays. Donc le protectionnisme ne peut pas être une protectionnisme total. La deuxième explication, c est le fait que tous les pays pourrait produire tout type de bien, le problème c est que les pays ont des dispositions naturelles à produire ces biens. Les différents selon leurs climats, technologie, le niveau de qualification de la main d œuvre, les pays diffèrent également en terme de dotation de facteur de production. Des pays ont des dotations très forte en terre et notamment en terre agricole (Brésil, Argentine etc.) Des pays ont des dispositions pour la main d œuvre peut qualifié (Chine). Donc cela pèse sur les coûts de production. On a doit alors trouver un intérêt à faire venir des chemises de Chine, à faire venir du Soja d Argentine etc. Donc manifestement on a une deuxième source d explication du commerce international. La troisième source c est que certain bien pour leur production demande une grande échelle de production, par exemple un avion, les coûts de prototype, la confection, les essais coûte beaucoup sans que l on ne vend rien. Donc coûts fixe initial énorme donc derrière il faut une grande échelle de production pour amortir ces coûts. Donc certains pays vont avoir des dispositions pour faire ce genre de bien. La quatrième source provient de la différenciation des goûts, par exemple échange de voiture allemande contre des voitures française ou italienne etc. Donc on va importer en France des voitures car elles ont une caractéristique en terme de préférence des consommateurs et on peut exporter pour les mêmes raisons Les gains du à l échange Il n y a pas un pays qui va se spécialiser dans un bien. Dès le départ il y a un intérêt à échanger sans effet de production. Pour neutraliser l effet de production, on va supposer immobilité des facteurs des productions. On considère une production statique donc il n y a pas de progrès technique. Dans les deux pays considérer il n y a pas d effet de production. On considère simplement l intérêt à l échange entre 2 pays. On va énoncer un principe qui est que lorsque les prix relatif de deux biens diffèrent entre des pays en l absence de 3

4 commerce, les deux pays peuvent gagner à échanger des biens à tout prix relatif intermédiaire. C est à dire que l on va comparer deux situations, une situation d absence de commerce (autarcie) à une situation de libre échange. Si on a deux biens, si en autarcie les biens sont différents, on a intérêt à l échange. Si les prix des deux biens sont différents dans le pays, et qu ils le sont également dans l autre pays, alors ils ont intérêt à échanger Prix relatifs et contrainte budgétaire Prix relatifs : la quantité du bien 1 à laquelle il faut renoncer pour obtenir en échange sur le marché une unité du bien 2. = 5 = 10 = 10 5 = 2 = 5 10 = 1 2 Comme on a deux prix et comme on a de l échange international entre deux nations, il va y avoir un produit exporter et importer. "# "#$%&' = "#$ "#$%&'&($) = "#$" " éh"#$ "#$ "#$%&'&$( La contrainte budgétaire, c est les possibilités d achats, c est à dire : C F E O G V 4

5 On donc une structure de production (on raisonne ici uniquement sur deux biens). Et dans ce premier modèle on ne la fait pas bouger. C est également la structure de consommation en autarcie, car en autarcie on consomme ce que l on produit. Les prix relatifs ici vont être représenté par la pente d une droite décroissante (contrainte budgétaire). Les prix relatifs vont bouger ici quand une droite va effectuer une rotation (soit revenir plus verticale, soit plus horizontale). Si elle devient plus verticale, ça marque des prix relatif plus élevé pour V et le prix relatif de C baisse si ça devient plus vertical. Et inversement si c est plus horizontale. Tout changement de droite est marqué par une changement de prix relatif et donc on doit identifier les prix dont le prix relatif augmente et ça signifie que l autre baisse. La contrainte budgétaire c est toute nos possibilité d achat maximale :. +. = avec d : la demande avec. qui est la dépense en v et. la dépense en c. c est la variable de l ordonné à l origine de Les courbes d indifférence = () = et c est bien une droite décroissante. Point de satisfaction supérieure E Point de satisfaction inférieure Courbe d indifférence Utilité marginale positive et décroissante, consommation toujours supérieure mais satisfaite de moins en moins. On a intérêt à l échange, globalement, ce n est pas toujours vrai pour tous les agents au sein de la nation. 5

6 Le commerce bénéficie aux deux pays Il faut que les prix relatifs soient intermédiaires. Ces courbes d indifférences sont représentatives de la demande dans un pays, donc il y a tout un travail autour de la statistique dans un pays. C Imports F E Exports V Rouge, prix relatif autarcie Violet, prix relatif libre échange En l absence d échange, on a une droite de prix, un angle est proportionnel à la tangente. Si on est en autarcie c est également le point de consommation. Ça doit correspondre à une courbe d indifférence, si ce point a été choisi c est surement parce que ça correspond à la tangence entre la droite budgétaire et le point de consommation. Donc E, c est le point de production, consommation, en autarcie. Si on fait varié le prix la courbe de prix va bouger, si il y a augmentation du prix du vêtement (V) on a la courbe violette. On a alors une nouvelle droite de budget (possibilité de consommation). Car la nation pourrait toujours consommer en E (car elle produit E, mais il y a une possibilité de faire des échanges sur le marché international. Selon le prix relatif de la courbe violette, on peut exporter des C et importer des V, si on va à droite on consommera plus de V et moins de C que ce que l on produit c est à dire que l on exporte C et importe V (car on consomme plus de V que l on en produit) et on consomme moins de C que ce que l on produit. Et inversement sur la gauche avec la courbe violette (qui représente les prix relatifs à l international). C est à dire qu on exporte du V et importe du C, dans ce cas on obtient une courbe d utilité supérieur et donc on reste sur un point de production qui est E et on va sur un point de consommation qui est F. Donc l échange augmente la satisfaction des consommateurs. On augmente les possibilités de consommation, alors qu en autarcie on ne consomme que ce que l on produit. 6

7 Ce commerce est réalisable sous condition qu on trouve un pays qui désire faire exactement l échange inverse : C E* Exports F* Imports V Rouge, prix relatif autarcie Violet, prix relatif libre échange E*, point production libre échange, et conso en autarcie F*, point de consommation en libre échange Le prix relatif en libre échange, la droite doit avoir la même pente sur les deux graphiques. De plus les importations de céréales doivent correspondre aux exportations de céréales de l autre pays, et les importations de vêtements doivent correspondre aux exportations de vêtements de l autre pays. Les prix relatif avant échange sont différents. Dans le premier pays, si on parle du prix relatif du vêtement, le prix relatif du vêtement en autarcie est faible, et le prix relatif des céréales est élevé, car l angle est plus faible que dans le pays 2. On va dire alors que le pays 1 a un avantage comparatif dans la production de vêtement, car en autarcie avant échange, le prix du vêtement est faible. Donc à l inverse le pays 2 va avoir un prix relatif en autarcie pour les céréales faibles alors que pour le pays 1 est élevé. Donc le pays 2 a un avantage comparatif dans la production de céréale. Les prix relatifs sont différents avant échange, il y a de l échange qui se fait et cet échange se fait à des prix relatifs qui sont intermédiaire, car la droite de prix relatif de libre échange n est pas la même que la droite en autarcie. Alors il y a un bénéfice pour les deux pays à faire des échanges. Et ceci est sans effet de production L équilibre de libre- échange La question est de savoir si ces échanges peuvent se mettre en place, on ne voit pas comment le triangle de l échange, comment se correspond exactement à ce qui se passe exactement dans l autre pays. C est le rôle des marchés internationaux. 7

8 pc/pv offre céréales 1 pc/pv " pc/pv offre c 2 produc céréales C " C produc C céréales Economie 1 Marché mondial ", demande d import de céréale de 1 ", offre d export de céréale de 2 Economie 2 Donc il y a un équilibre Si il y a une exportation dans un pays, c est à dire qu il n a pas été consommé dans le pays et donc on exporte ce qui n a pas été consommé Variété des produits et commerce intra- branche Supposons désormais des biens identiques, est- t- il possible d échanger des biens identiques? Oui car ça peut refléter une différenciation des goûts, une différenciation du produit. On supposé des biens identiques jusqu à présent. Mais si il y a une différenciation du produit, et si il y a une demande de différenciation du produit, on peut alors échanger des voitures entre des pays. Car ces voitures ont des caractéristiques différentes et qu il y a une différenciation des goûts des consommateurs. On aura alors du commerce intra- branche. Alors qu avant on en avait avec du commerce interbranche. Ici c est intra- branche car c est au sein de la même industrie. 8

9 Chapitre 3 : L augmentation des gains à l échange en cas de mobilité des ressources productives (RP) Pour le moment, on a simplement montré un gain à l échange sans effet de production. Ces nouveaux gains à l échange vont venir d une modification de la production. Donc les RP peuvent bougé d un secteur à l autre, et donc les des modifications de productions. S il y a des gains de production à l échange, on va expliquer que le commerce international va encourager les pays à concentrer les activités dans les secteurs où ces économies sont plus performante (où les pays ont un avantage comparatif). Il peut y avoir un deuxième gain qui est tiré des économies d échelle, quand on expose des producteurs à un marché mondial, ils peuvent gagner une efficacité. Donc si on arrive à exporter, on va gagner en efficacité La frontière des possibilités de production et l équilibre autarcique La frontière des possibilités de production c est dans le cadre d une analyse deux biens, c est la quantité maximal d un bien qui peut être produite étant donné la quantité produite de l autre bien. Ça vient de l état de la technologie, donc du progrès technique mais également des facteurs de productions disponibles. Mais il peut y avoir des modifications de ces facteurs et une accumulation, immigration, nouvelle machine etc. La frontière des possibilité de production bouge également lorsqu il y a du progrès technique C T C D A E B 0 V T E, sous utilisation des capacités de production D, sur utilisation des capacités de production A, B, C, plein emploi des facteurs de production C est décroissante et concave, car si on a plein emploi des facteurs de productions (courbe rouge), si on veut augmenter la production de V, on doit diminuer la production de C. Si la productivité marginale (Pm) des facteurs de productions (K, L) est positive et décroissante, la frontière des possibilités de production est comme sur le graphique. 9

10 On va désormais représenter ce qui se passe en autarcie : C T Satisfaction croissante T Prix relatif autarcique V La frontière des possibilités de production (courbe rouge) a une certaine technologie et certains facteur de production. Elle reflète les capacités de production de ce pays. On a des courbes d indifférences (courbes vertes) qui reflètent la demande. Ces prix relatif autarcique sont tangents avec la courbe d indifférence et avec la frontière des possibilités. Donc représente les choix de consommations, et choix de producteurs. Il n y a qu un seul point qui est le point de production et de consommation. En CCP, les producteurs ont intérêt à augmenter les prix jusqu à ce que P = Cm. Les tangences de la frontière des possibilités de production (capacité à faire des produits, technologie etc.) c est un coût marginal (Cm), mais ce ne sont pas des tangences en terme monétaire ni en terme d unité de travail, capital, mais c est un Cm mesuré en terme relatif (en terme de l autre bien), c est par exemple, la quantité de céréale à laquelle il faut renoncer pour produire une unité de vêtement. Π =. () Π " = 0 = " " Il est optimal d avoir tangence entre frontière des possibilités et prix relatif Commerce et avantage comparatif 10

11 C C MC C LE A P LE 0 V y1 y0 P LE C LE A V XV Pays domestique V Pays étranger C Orange courbe d indifférence Vert avant échange (autarcie) Violet après échange P LE : production libre échange A : en autarcie MC : importation de C XV : exportation de V C LE : consommation libre échange Il y a une spécialisation de cette économie (pays domestique), dans la production de vêtement, et il y a une déspécialisation de la production des céréales. Donc le pays, se spécialise dans la production de vêtement et vont donc importer les céréales et exporte les vêtements sur la courbe d échange. On voit alors que la fonction d utilité augmente, puisque la consommation de céréale sera 0 " +. Dès qu il y a des possibilités de production avec des coûts d opportunité croissante, on a une spécialisation du pays, qui est due à des rendements décroissants, c est à dire que c est de plus en plus couteux d augmenter la production. On a alors une spécialisation partielle. Cependant comme V augmente, et C diminue, alors il va y avoir des pertes d emplois dans le secteur du céréale et des gains d emploi dans le secteur du vêtement pour le pays 1, une restructuration de la nation etc. donc c est un optimum en terme de la nation, et en terme de consommation. Il peut alors y avoir des modifications au niveau des salaires etc. 11

12 pc/pv SC SC * " " " " D(D*) Céréales Avantage comparatif du PE à C L avantage comparatif se fait par les prix relatifs. On a une explication des avantages comparatifs grâce à des facteurs d offre, si on avait une demande différente, on pourrait avoir des demandes différentes et des résultats différents. On a neutralisé la demande, donc elle ne joue pas de rôle dans les avantages comparatif, mais elle pourrait jouer un rôle si un bien était très demandé dans un des pays. Les avantages comparatifs peuvent venir soit de l offre soit de la demande. Si on avait une prédisposition pour produire un bien, donc prix relatif avant échange devait être très bas, mais si la demande de ce bien avant échange était très forte alors le prix du bien augmente et ça annule l avantage comparatif Economies d échelle, différenciation du produit et commerce international Concurrence imparfaite, donc économie d échelle et prix supérieur au cout marginal et il y a aussi de la différenciation de produit. La concurrence monopolistique est un concept (pour analyser la concurrence imparfaite). On a des firmes qui ont un pouvoir de marché à CT, MT par le choix du produit, par la zone géographique et donc elles peuvent avoir un prix supérieur au cout marginal (Cm). " = 1 Mark- up : taux de marge : élasticité prix de la demande = " ". 12

13 Pour une firme qui a un pouvoir de marché à CT, elle va avoir " = > 0 car elle a une demande qui est peu élastique, car les consommateurs ne vont pas complètement fuir cette marque même si le prix augmente. Mais ici il y a inélasticité de la demande du fait d un avantage (géographique par exemple). Si l élasticité augmente, le taux de mark- up va baisser, c est lorsqu il y a plus de concurrence. C est ce qui se passe à LT, les profits s annulent et tendent vers 0, c est à dire que P = Cm. Dans ce cas on a plus de profit. Avec du commerce international, on a des firmes qui différencient leur produit pour avoir des marges et pour capter du pouvoir du marché, mais au fur à mesure que les firmes arrivent alors les marges baisse et les profits s annulent. Avec le commerce international : Nombre de consommateur Autarcie : n=4 n : le nombre de firmes Rouge : répartition des consommateurs Gris, firme installée par le pays domestique Violet, firme installé par le pays étranger Différenciation du produit Le nombre de firme reflète la taille du marché. Plus il y a un nombre de consommateur important, plus on a un nombre important de firmes qui peuvent s intégrer. Ça c est en autarcie. En libre échange, conséquence c est que les prix vont baisser, car les firmes sont proches les unes des autres, donc il y a davantage de concurrence, donc élasticité a augmenté, et donc le prix baisse. A la place de vendre uniquement sur notre marché, on va se retrouvé sur le marché mondiale et donc ça va augmenter notre production qui va être plus forte, car on produit localement et on exporte, et comme on augmente la production, il y a des économies d échelles donc cout moyen (CM) baisse et donc les prix baisse. 13

14 Il y a des firmes nationales qui ferment, car des firmes sont obligé de se repositionner sur le marché etc. Pour les consommateurs les prix baisse et de plus les consommateurs trouvent davantage leur préférence, en effet ils vont avoir plus de choix Autres sources de gain/perte On peut trouver des inputs qui sont plus adapté à se production (par exemple qui n est pas fait en France mais à l extérieur, donc on a plus de choix pour trouver ses inputs correspondant à sa production). On apprend de nouvelle technologie en important des biens, par exemple lorsqu on importe des ordinateurs. Les variations de rémunération 14

15 Chapitre 4 : Application 4.1. Chocs extérieurs et termes de l échange pv/pc offre d exportation p augemtne Demande étrangère d importation V Exportation augmente C C V 4.2. Croissance appauvrissante 15

16 C P L accumulation de facteur de production ou un choc technologique peut être positif sur la production mais pas toujours. On va imaginer un choc technologique très biaisé, les capacités de production augmenter et on va assister à une croissance du bien que l on exporte. Et c est là qu est le problème, en effet si le pays en question propose ce bien en question sur le marché mondial, il est possible que ses capacités de production supplémentaire de ce bien se caractérisent par une baisse du prix mondial. Donc on a un appauvrissement de la nation. Avec cette augmentation, on a un choc négatif sur le prix relatif et donc on a une croissance appauvrissante, donc si un pays augmente sa capacité de production augmente alors que la demande est constante, le prix baisse, donc la croissance est appauvrissante. 16

17 Chapitre 5 : Technologie et productivité : le modèle Ricardien Ce modèle explique l échange international de différence, c est à dire qu on va échanger des produits différents entre des pays différents. On est différent et donc on a intérêt à échanger, car on a des intérêts différents. On a pensé que c était dans la différence qu on avait intérêt à échange pendant longtemps (par exemple pétrole contre voiture etc.). Les pays sont différents par leur technologie. Il faut expliquer le gain par l échange international et la répartition du revenu par l échange. L ouverture provoque des problèmes au sein d un pays, il y a des gens qui y gagnent et d autres qui y perdent. Le modèle ricardien ne va pas expliquer ceci, car il y a un agent représentatif, un bien échanger, un seul facteur, que des travailleurs qui ont un même revenu. C est ce qui gène dans l exposé de Ricardo. Ce modèle montre, c est que les pays peuvent tirer mutuellement bénéfice de l échange international si les prix relatif en l absence de commerce diffèrent d un pays à l autre. C est la proposition de Ricardo En l absence de commerce international Ricardo s appuie sur la valeur travail, c est le travail incorporer dans le bien. - Le travail est le seul facteur de production. - Le travail est homogène donc à moyen terme chaque secteur verse le même salaire - Le nombre d heure dans chaque secteur de travail nécessaire pour produire une unité d output du bien en question, ce nombre est constant lorsque la production varie. On a une technologie et elle est résumé par un seul chiffre par pays et par secteur, c est un coefficient (a). On va avoir : av a*v ac a*c la technologie pour Ricardo est un chiffre (a), c est le nombre d heure de travail nécessaire à la production d une unité du bien. La technologie c est uniquement un chiffre. Ce n est donc pas une fonction, ce nombre reste tout le temps le même. On rajoute des travailleurs dans un secteur, l augmentation est alors toujours la même. La productivité du travail : 1/a C est productivité physique, c est en unité du bien, ce n est pas en une unité de valeur. 17

18 La quantité de production suit la technologie et la quantité de facteur de production. Donc cette combinaison résume les possibilités de production. On a une certaine quantité de facteur de travail, on a L quantité de travail et elle peut être dans le secteur des vêtements ou dans celui des céréales. Dans les céréales, ac pour produire une unité de céréale. On a alors une relation, les possibilités de production sont : = + C est également une équation de plein emploi du travail, car + c est la demande de travail et L c est l offre de travail. demande de travail dans les vêtements, et demande de travail dans le secteur des céréales. C est également une équation de plein emploi de production. Cette équation c est la droite décroissante. = + La demande dans l économie va se traduire par les courbes d indifférence et donc on avoir la courbe des possibilités de production, et les courbes d indifférence et on a l équilibre qui se fait en A qui est en autarcie, qui est un point de production et de consommation et en autarcie on ne consomme que ce que l on produit Le commerce international : le rôle des coûts comparatifs 18

19 Si on a un pays qui a un avantage comparatif, il va avoir un prix relatif en autarcie plus faible. La quantité de céréale que l on peut soit produire, soit demandée en fonction des vêtements. La quantité demandée de nourriture va être toujours décroissante, plus le prix est élevé moins c est demandé. Cf livre Dans le modèle Ricardien, la demande ne joue aucun rôle dans la détermination du prix autarcique, avant l échange les prix relatif des biens ne sont déterminés que par des conditions d offres, c est uniquement la technologie chez Ricardo qui explique le prix relatif avant l échange. Cf livre sous le graphique jusqu au 5.3 P Dom Etranger V 3 6 C < 6 8 Donc Pays domestique, a un avantage comparatif dans le vêtement, et à l inverse on a : 8 6 < 10 3 et doc le pays étranger a un avantage comparatif dans les céréales. Donc si on a des avantages absolus, alors les avantages comparatif sont les mêmes que les avantages absolus. V C Dom 6 Etranger 16 19

20 Si on spécialise et si on dit au pays domestique de produire du vêtement et celui étranger du céréales avec spécialisation pour produire 2 unités de vêtements, on besoin de 6 facteurs travail dans le vêtement. Donc pour produire 2 unités de vêtements et 2 unités de céréales, on a besoin de 22 unités travail, alors que pour la même quantité si on ne se spécialise pas on a besoin de 27 unités travail. Donc on est plus productif L équilibre de libre échange 20

21 On a ici : < donc on a < A est un point d autarcie qui est consommation = production et de même pour A*. Avec les courbe d indifférences les conditions de demande et les droites l offre. L échange international, si on a un prix relatif qui se situe entre prix autarcique, les droite en pointillé ont les mêmes pentes (c est les mêmes prix relatif), on va pouvoir échanger sur la droite en pointillé si on spécialise en E et E. Etant donné le nouveau prix relatif de libre échange, on a intérêt à produire en E et E car ça maximise notre production. Et avec cette production E, on peut CE, c est le surplus de vêtements qui est exporté et inversement pour le pays étranger. 30 unités de travail 48 unités de travail Dom Etranger V 3 6 C < 6 8 On va dessiner la courbe des possibilités : On envisage échange, mais la main d œuvre reste dans le pays d origine. Si on décide de se spécialiser et produire que des vêtements séparés, ça fait 18 unités au maximum (10 (3x10=30) unités pour le pays domestique et 8 (6x8=48) unité pour le pays étranger) De même pour les céréales, on a alors 9 unités au total. Mais si les pays se spécialisent où ils ont des avantages comparatifs on a : C : 7,5 et V : 5, pays étranger spécialisation complète dans C et le pays domestique, spécialisation partielle (50-50%). Si spécialisation du pays étranger dans les céréales, il les met dans les céréales et ça fait 6 unités de céréales, pour le pays domestique spécialisation partielle (50-50) donc 1,5 produit dans les céréales et 5 dans les vêtements. Donc au final on obtient en terme de production mondiale C : 7,5 et V : 5. C 9* 7,5 G 6 PE spécialisation complète du PD (dans V) spécialisation partielle du PE 3 PD * V 21

22 On voit que c est lorsqu il y a spécialisation complète qu il y a des gains d efficacité (G). Toutes les possibilités sont possibles en fonction de la demande (sur la courbe rouge). On regarder le prix mondial des céréales : Le prix relatif des céréales va représenter dans chaque pays les coefficients techniques. C est à dire : = " " " ", les deux pays se spécialisent dans le V, donc à partir de là, le pays domestique et étranger se spécialisent complètement dans les V et le pays étranger a à partir de là une spécialisation partielle dans les céréales et tant vers J jusqu au niveau où il y a un avantage comparatif, et la production de céréales pour tous les prix relatif reste au niveau de A, donc le pays domestique commence à se spécialisé dans les céréales et donc ça tant vers la droite, et donc on arrive à la production maximal de céréale, et donc même si les prix relatif augmente, il n y a pas de limite car on ne peux pas produire plus de céréales. Le prix sont déterminer par la demande (DC+DC * ), à partir de là ça va déterminer la spécialisation complète ou partielle des deux pays dans la production des céréales. 22

23 En libre échange, c est la demande qui va contribuer aussi à déterminer le prix mondial, et derrière elle va jouer également un rôle dans la structure de spécialisation, avec l idée que si on a une courbe de demande qui se trouve entre le prix autarcique ou en libre échange, donc la spécialisation se fera pour les pays dans les domaines où ils ont un avantage comparatif Comparaisons internationales de salaires et de productivité Si dans un pays la productivité du travail est plus forte dans tous les secteurs, ça va alors se traduire par des salaires supérieurs. On va regarder les comparaisons internationales du travail, avec W le salaire. On va regarder Dans toutes les économies, les salaires sont liés à la productivité (on se situe dans un cadre de concurrence pure et parfaite et il n y a pas de barrière à l entrée, pas de position dominante, donc possibilité de s installer sur le marché). " + = quantité de travail pour produire une unité de vêtement X par le taux de salaire. " c est le cas général (en revanche > " est impossible) Donc deux possibilité : 23

24 soit = " " > 0 < " " = 0 Productivité physique du travail, c est à dire la quantité output que l on peut produire avec une unité de travail : 1 " La rémunération du travail, c est sa productivité du travail (mais en valeur) = " Il n y a plus de salaire à partir du moment où le salaire est supérieur à sa productivité du travail en valeur ( > " ) Si la prix du vêtement baisse du à une ouverture du commerce alors le salaire va être supérieur à la productivité du travail en valeur et donc dans ce cas la production va disparaître. On peut essayer de réagir en baissant " (=nombre d unité de travail nécessaire à une unité d output), pour baisser ", ou alors on peut baisser les taux salaires (W). Donc la production dans un secteur peut disparaître avec l ouverture. On va considérer que le PD a un avantage comparatif dans les V et que le PE a un avantage comparatif dans les C. Ces deux pays rentrent sur le marché mondial et il y a des niveaux de prix, on va considérer 3 situations : 1) prix du vêtement est très bas, donc ici les deux pays sont dans la production de céréale uniquement > 0 = " > 0 = " = "#$" " éh"#$ = 1 " 1 " 2) prix du vêtement est très haut, donc ici les deux pays sont dans la production de vêtement uniquement = 1 " 1 3) prix du vêtement intermédiaire, donc spécialisation complète qui respecte les avantages comparatifs. " 24

25 Prix relatif du vêtement faible, donc les deux pays produisent des céréales, donc les taux de salaire représente la productivité du travail physique dans le secteur agricole quelque soit les prix mondiaux. Dans le deuxième cas c est l inverse, et on est sur la dernière droite et on a les rapports du taux de salaire qui augmente. Il y a un effet production, productivité physique du travail et un effet terme de l échange. La diagonale représente le prix relatif intermédiaire Donc il faut tenir compte des salaires mais il faut également tenir compte de la productivité du travail, il faut également tenir compte du coût du capital et d autres facteurs. Il n y a pas de que le taux de salaire qui est déterminant. Si les taux de salaire sont supérieurs c est que le taux de productivité du travail est supérieur. Conclusion de ce chapitre : Le théorème Ricardien démontre le gain à l échange entre des pays qui sont différents, c est les coefficients de production qui les différencies. La structure des échanges internationaux va s expliquer par des différences de technologie, si on exporte un bien c est que l on a un avantage technologique dans la production de ce bien, et si on importe un bien c est l inverse. Il y a des oublies majeures dans ce modèle, dans la majorité des cas il y a spécialisation complète, alors que dans la réalité on a une production diversifiée. La raison c est que les coûts sont constants. L autre oublie c est qu il n y a pas de conflit chez Ricardo, il y a des secteurs qui ferment mais les travailleurs vont travailler dans l autre secteur, alors que dans la réalité ce n est pas vrai. 25

26 Chapitre 6 : Commerce international et répartition du revenu : le modèle à facteurs spécifiques Dans le modèle Ricardien il n y a qu un seul facteur or pour étudier les répartitions redistributive il faut considérer plusieurs facteurs de production. On va donc considérer plusieurs facteurs. Dans ce modèle 3 facteurs, car on va considérer des facteurs spécifiques et mobile. On va considérer, la terre, le capital et le travail, on va voir apparaître des conflits redistributifs. On va considérer deux secteurs : céréales et vêtements. On va dire qu il y a des facteurs qui ne bouge pas d un secteur (c est un facteur spécifique). La terre va être spécifique aux céréales (agriculture) et on va dire que le capital qui va être spécifique aux vêtements, alors que le travail lui va être le facteur mobile. Dans la réalité la terre est spécifique au secteur agricole mais elle peut bouger. La deuxième tromperie dans ce modèle stylisé c est sur le capital car il y a du capital dans l agriculture dans la réalité. Le travail est lui en revanche mobile autant dans le modèle que dans la réalité Rendements décroissants et rémunération des facteurs de production La loi des rendements décroissants qui signifie que lorsqu on augmente l utilisation d un facteur alors qu un autre facteur est en quantité fixe (ce qui est le cas dans le modèle étudier avec le capital et la terre qui vont être fixe), alors la production augmente mais marginalement de moins en moins. Pm : productivité marginale "#$%&'% "# > 0 " "# "#$$% On peut utiliser le raisonnement suivant, si on augmente (intensité capitalistique), K étant constant, ça signifie que L diminue, donc il y a plus de machine par ouvrier, alors le travail devient plus productif. Donc pour la même quantité fixe de capital il y a de moins en moins de capital/travailleur. Ce qui va déterminer la productivité du travail c est le K par personne. Et c est la même chose pour la terre. Il y a un prix du travail qui s impose, pour toutes les entreprises qui veulent embaucher il y a un taux de salaire w. Donc pour embaucher quelqu un il faut regarder sa productivité marginale (PmL). Le problème c est que c est en unité d output, c est la quantité qu il va permettre de produire. Donc il faut multiplier par le prix et on a la productivité marginale en valeur (p x PmL). On paie toujours le même taux de salaire. Donc on sait que la productivité marginale va baisser avec le nombre de personne que l on embauche. 26

27 w w p.pml L* L Avec L* l embauche que l on va devoir réaliser. On a le prix qui est égal au coût unitaire, on est en concurrence pur et parfaite. p= coût unitaire = " + " " Cout du travail r = rémunération du capital w= taux de salaire " Cout du capital Dans le secteur du céréale le coût doit couvrir la quantité de travail qu il faut pour produire une unité x prix et il faut de la terre. Donc on a = " + " rt = cout de la terre, rente par unité de terre utilisé Dans la théorie le profit c est ce qui reste quand on a rémunéré normalement les facteurs de production : +10% " : + 20% "#$% 10% ; 20 % Si on regarde cette équation on peut se dire que le prix doit augmenter de 10 à 20%. Le prix doit couvrir les couts La répartition du revenu en libre échange (LE) 27

28 (V) w w pv.pmlv Lv E w pv.pmlv pc.pmlc c G v (C) = + w w La quantité de travail demandé dépend du taux de salaire. On a donc un point d équilibre (E). On a une quantité d équilibre, c est ce qui résulte de l équilibrage. Si le taux de salaire est trop élevé alors la demande de travail sera trop faible et donc les taux de salaires vont baisser et inversement si le taux de salaire est trop faible. pc.pmlc Lc On va désormais observer lorsqu il y a libre échange : 28

29 w1 w0 D E pv.pmlv c pc.pmlc v On va considérer que le pays a un avantage comparatif dans le vêtement. On va avoir une augmentation du prix du vêtement, car le pays va pouvoir exporter avec son avantage comparatif et donc la demande augmente et donc le prix augmente. On va se retrouver au point D. Offre de travail constante. Expansion du taux de salaire dans l économie, dans le secteur du vêtement. La rémunération du capital (r) : =. " On veut savoir si la rémunération du capital augmente ou diminue. On veut également savoir si la rente des propriétaires de la terre augmente ou diminue : =. " La question est de savoir qu est- ce qui augmente, qu est- ce qui diminue? Pour le moment on sait que le prix des vêtements augmente (car taux de salaire augmente, donc on doit vendre à un prix où les facteurs sont remboursés donc augmentation prix). On suppose que le prix des céréales est constant et celui des vêtements augmente. Il faut regarder " leur évolution On a "# "#$%&'% " "# "#"$%& car L s en va vers le secteur des vêtements avec des salaires plus élevé. On a donc "# "#$$% " "# "#$%&$ Donc on a : et On a au final : = = =. ". " =. ". " Donc on a : < 0 = < < < 29

30 w1 w0 E pv.pmlv pc.pmlc c L v T fixe Lc Lv K fixe Avantage comparatif dans les vêtements et désavantage comparatif dans les céréales et donc on a un double choc. pv augmente et et pc diminue. Le secteur en expansion augmente beaucoup, et le secteur en contraction a une très petite contraction. Donc il ne risque pas d y avoir de problème au niveau de la répartition des facteurs travails. En revanche si c est le contraire, il peut y avoir un problème au niveau de l emploi. La quantité de T est fixe dans le secteur des céréales et K fixe, donc la modification de l équilibre fait que la quantité de travail va baisser (LC) et la quantité de travail dans le vêtement va augmenter (LV). Donc : "#$%&'% " "#"$%& et on a : C est à dire : "# "#"$%& " "# "#$%&'% et On a au final : = = =. ". " =. ". " 30

31 Au niveau des rémunérations : On a : < < < < Le facteur de la terre y perd beaucoup et le facteur du capital y gagne beaucoup. Il y a donc un effet d amplification, lorsqu on passe de l autarcie au libre échange, l ouverture se traduit par une variation du prix du bien, variation positive pour le bien exporté et variation négative du bien importé. La rémunération du facteur spécifique au facteur exportateur augmente plus le prix du bien exporté donc les capitalistes y gagne en revanche le secteur où on a un désavantage comparatif y perd puisque le prix du bien importé diminue la rémunération du facteur de production. La rémunération du facteur travaille est entre le prix du bien exporté et importé, et donc sa rémunération est autour de 0. Le facteur mobile ce qu il y gagne c est si son salaire augmente etc. Il est favorisé s il consomme beaucoup du bien importé et il va être affecté si il consomme beaucoup du bien exporté (car son prix augmente). C est sur les facteurs spécifiques qu il y a une polarisation. Les capitalistes sont favorisés par la mondialisation et les propriétaires des terres sont défavorisés par la mondialisation Croissance de la dotation des facteurs On va imaginer que dans l économie qu on étudie, la dotation en terre augmente. Et on va supposer que les prix mondiaux sont constants. Ça doit être un petit pays (car prix mondiaux constant), car si c est un grand pays son changement de dotations des facteurs va affecter les prix. "# = " "# = " W1 W0 OC OV 31

32 Si la terre augmente On va avoir qui augmente, donc comme chaque travailleur va avoir plus de terre pour travailler alors il va être plus productif donc on a qui augmente. Quand il y a une croissance dans la dotation d un facteur spécifique, à prix mondiaux constant, il y a croissance dans la production du bien qui utilise se facteur et baisse de la production du bien de l autre bien. Si il y a investissement à l inverse, si il y a croissance du stock de capital, alors la production de V va augmenter et la production de C va baisser. Le facteur mobile profite à chaque fois de cette expansion, puisque le taux de salaire augmente et les prix sont constants. Si c est le facteur mobile qui au contraire augmente : (Le graphique va s élargir, car ça représente le nombre de travailleur) en terme d équilibre sur le marché du travail cela signifie que le point d intersection va se trouver à un niveau plus bas et donc il va y avoir un taux de salaire qui va être plus faible et qui va marquer le fait que l on a plus de travail dans les deux secteurs en même temps, donc l intersection des deux courbes en valeur est plus bas et donc le taux de salaire d équilibre est plus bas. C est à dire qu avec de l immigration pour un même stock de terre et de capital, les productivités du travail vont être plus faible. En terme du taux de salaire ça baisse et les prix reste constants. En ce qui concerne les rémunérations des facteurs spécifiques elles augmentent car il y a davantage de travailleur par terre/capital On a " qui augmente, donc dans chaque secteur le nombre de travailleur augmente, donc les productivités marginales dans les deux secteurs augmente et donc la rémunération du capital augmente et la rente des propriétaires foncier augmente également. Donc il devrait y avoir une alliance entre les capitalistes et les propriétaires fonciers pour favoriser l immigration. Et il y a une hostilité des travailleurs envers l immigration Le syndrome hollandais le Dutch Disease L économie des Pays- Bas est une petite économie, et donc c est très affecté par ce qui se passe sur les marchés mondiaux. L économie hollandaise était un pays exportateur de certain produit agricole et industriel. Donc une spécialisation partagé entre le secteur agricole et quelque secteur industriel et du gaz. Au cours des années 1970 une forte augmentation du prix mondial du gaz. A ce moment là, le secteur du gaz au pays a augmenté beaucoup en activité et donc il y a des expansions dans ce secteur et donc beaucoup de main d œuvre a été attiré dans ce secteur. Dans ce cas le taux de salaire a augmenté, ça veut dire que dans le secteur agricole et le secteur industriel, augmentation des coûts de production, perte de compétitivité. Donc l expansion du secteur du gaz s est fait au détriment des autres secteurs. Généralement on rajoute un effet, qui est l appréciation du taux de change, l économie va beaucoup se spécialiser, car il y a une croissance très forte des exportations (ici 32

33 exportation de gaz) et donc appréciation du taux de change qui se fait au détriment des autres secteurs qui ont une perte de compétitivité. 33

34 Chapitre 7 : Dotations factorielles et commerce international : le modèle Heckscher- Olhin Deux économistes qui à partir des années ont apportés une nouvelle théorie des échanges internationaux basés sur les dotations des facteurs. Les résultats de cette théorie c est que le libre échange va égaliser les taux de salaire d un point de vue international. Sans mobilité du travail on obtient une égalisation des taux de salaire par le seul commerce de bien. C est à dire que des facteurs de production gagneraient à la mise en place de protection (le protectionnisme). Donc ça explique les motivations politiques de protectionnisme. Ce que va considérer ce modèle c est que tous les facteurs sont tous mobiles d un secteur à l autre, il n y a plus de facteur spécifique. Ce modèle Heckscher- Olhin va être un modèle à deux pays, deux biens, deux facteurs avec mobilité parfaite. Les conclusions, il y en aura 4 principales : - En libre échange la structure des échanges reflète les dotations factorielles. - Le libre échange bénéficie au facteur abondant et nuit au facteur rare. - Le facteur rare est en revanche favorable au protectionnisme et le facteur abondant est contre le protectionnisme. - Les rémunérations des facteurs de production vont s égaliser ou vont avoir tendance à s égaliser Le cas de rigidité des coefficients techniques Dom Etranger V (vêtement)à " " " C (céréale)à " " " L (travail) K (capital) On suppose que " " > " " C est l intensité que l on a besoin en travail. Il y a la même technologie entre les deux pays, c est important car les coefficients de production vont être les mêmes dans les deux pays, même technologie donc même fonction de production f(k,l)=q. Le modèle de Heckscher- Olhin est plutôt un modèle de long terme. En revanche les pays sont différents par leur abondance factorielle. On va supposer que le pays domestique est riche en travail : > On a K=K* mais L=1,5L* 34

35 Il y a une certaine quantité de travail disponible L* et elle doit s allouer entre les deux secteurs (V et C). " + " = qui est la contrainte sur le stock de travail disponible avec la production de vêtement et la production de céréale Pour le facteur capital : " + " = qui est la contrainte sur le stock de capital disponible /xc A B /xv L* L K*=K Avec A : plein emploi du travail et du capital dans l économie étrangère Avec B : plein emploi du travail et du capital dans l économie domestique En rayé orange c est les possibilités de production dans le pays étranger. On a : Or : = " " + " = " " + " " " > " " <=> " " > " " 35

36 Si les demandes sont identiques dans les deux pays, le pays domestique va produire beaucoup de vêtements et peu de céréales en autarcie. Les pays étranger va produire peu de vêtements et beaucoup de céréales en autarcie. < avantage comparatif du pays domestique dans la production de vêtement. < avantage comparatif du pays étranger dans la production de céréales. Si les demandes étaient très différentes alors ça pourrait changer tout cela. Application numérique : Vêtements " = 3 " = 1 Céréales " = 1 " = 2 Donc on a : V est intensif en L " " = 3 > " " = 1 2 Production dans le pays étranger : L*=200 et K*=200 Production dans le pays domestique : L=300 et K=200 Donc on a : = 80 " = = 200 = 2 = 200 = 60 " = = = 200 Le déséquilibre dans la dotation des facteurs, on a des résultats de production différente pour une demande identique. Au niveau des rémunérations de facteur : 36

37 On peut imaginer : et = 10 " = 8 " "#$%&', "#$ = 0,8 " "#$ "#$%&' = 10 " = 12 " "#$%&', "#$ = 1,2 " "#$ "#$%&' On doit avoir : et avec r : rémunération du K avec w : rémunération du L On va alors avoir : et " + " = " + " = 3 + = = = = 10 Si on résout les deux systèmes on trouve : w=6/5, r=22/5 et w*=14/5, r*=18/5, ces résultat sont en autarcie. La rémunération dans le pays en abondance de travail est faible en autarcie, c est que l on appelle la définition économique de l abondance factorielle. Si un facteur est moins cher dans un pays c est qu il est abondant. Le fait qu il y est un avantage comparatif, c est qu il y a des dotations factorielles différentes et non qu il y a un avantage technologique ici. Travail Capital V 3 1 C 1 2 La technologie est commune au deux pays. Si on fait les rapports 3/1 pour le vêtement et ½ pour les céréales, on montre que V est intensif en travail et que C est intensif en capital, mais pour le montrer il faut arriver à faire des rapports. On regarde désormais les pays, ils sont distingués par des dotations factorielles : L K PE PD Donc dans PD il y a une abondance en L car (K/L)* > (K/L) et donc le PE est abondant en K. On peut écrire les équations de pleins emplois : PE : L 200 = 3 + avec 200 l offre de travail et 3 + la demande de travail 37

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