Echouages de baleines à bec

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1 Echouages de baleines à bec WILLY DABIN 1, GHISLAIN DOREMUS 1, LAURENCE GONZALEZ 1, FABIEN DESMARET 1, OLIVIER VAN CANNEYT 1, DEWEZ ALEXANDRE, VINCENT RIDOUX 1,2 1 Centre de Recherche sur les Mammifères Marins, Systèmes d Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins, UMS3419 CNRS/Université de la Rochelle, 5 allées de l océan, La Rochelle, France 2 Littoral Environnement et Sociétés, UMR 6250 CNRS/Université de La Rochelle, 2 rue Olympe de Gouges, La Rochelle, France 3 Groupe d Etude de la Faune Marine Atlantique, Capbreton, France

2 Les baleines à bec Données fragmentaires Facteurs limitant : Faible densité Plongées longues et profondes Comportement de surface discret Habitats préférentiels : pente et eaux océaniques Exploitation scientifique => Echouages Objectifs: Compilation des données d échouage des côtes de France, période Composition spécifique Déterminer des modèles spatio-temporels Détecter des évènements de mortalités inhabituelle

3 Evolution du Réseau Quelles données utiliser? Création du réseau : Dr Raymond Duguy fin des années 1960 début Evolution des objectifs généraux du réseau au cours du temps: les années 1970 : Composition faunistique générale des MM les années : études en anatomie comparée, de la biologie et l'écologie des mammifères marins 2000 : outil de suivi de l'état des populations de mammifères marins Evolution des protocoles d examen des carcasses=>causes de mortalités Analyses biologiques => études de l écologie Données hétérogènes au long de la série Compilation : données disponibles sur l ensemble de la série des espèces la date et le lieu de l'échouage des événements

4 Les espèces rencontrées en échouage Mésoplodon de Blainville Mésoplodon de Sowerby Mésoplodon de Gervais Hyperoodon Ziphius

5 La baleine à bec de Blainville (Mesoplodon densirostris) Habitats : Eaux tempérées et tropicales Taille : 4.50 à 6 m Alimentation : Elles se nourrissent de calmars et de poissons. Souston avril 2008 Lége cap Ferret mai 2002

6 La baleine à bec de Gervais (Mesoplodon europaeus) Habitats : eaux chaudes de l'atlantique Nord Taille : 5 à 6,50 mètres Alimentation : essentiellement des calmars Mimizan janvier 1999

7 La baleine de Sowerby (Mesoplodon bidens) Habitats : Eaux froides et profondes de l Atlantique Nord Taille : 5 à 6 m de long Alimentation : céphalopodes et de petits poissons. Mimizan juin 2008 Hendaye mai 2007

8 L'Hypéroodon boréal (Hyperoodon ampullatus) Habitats : Eaux profondes de l'océan Atlantique nord Taille : 7 à 10 m Alimentation : céphalopodes, parfois de poissons (harengs). Merville Franceville aout 2009 Beg-meil septembre 2011

9 La baleine de Cuvier, ou Ziphius (Ziphius cavirostris) Habitats : eaux profondes des zones tropicales et tempérées Taille : 7 à 10 m de long Alimentation : Céphalopodes et poissons Mimizan mars 2008 Bidart mars 2007

10 Etat de la base échouage Espèces Atlantique Méditerranée Manche - MDN Total Mésoplodon de Blainville 4 4 Ziphius Mésoplodon de Gervais 1 1 Hyperoodon Mésoplodon de Sowerby Total

11 Distribution spatiale Ziphius : Atlantique et Méditerranée Hyperoodon: Manche et Atlantique

12 Distribution spatiale M. Sowerby : Manche et Atlantique M. Blainville : Sud Atlantique

13 Tendance à long terme à 12 individus par an Pas de tendance à long terme

14 schémas saisonniers Ziphius tendance en Atlantique Autres espèces : effectifs faibles pas de tendance

15 Atlantique Événements inhabituels Echouage par paires Méditerranée Ou plus Manche Mer du Nord

16 Echouages dans le temps et l espace 8 paires (<15 jours ; <80 km) 4 trios (<30 jours ; <100 km) 3 Quatros et plus (<30 jours ; <100 km) Jours série de deux baleines à bec 3 baleines à bec 4 baleines à bec et plus.

17 DISCUSSION ET CONCLUSION 130 échouages sur les côtes françaises = environ 1% de tous les cétacés échoués dans ces zones. Ziphius = ¾ de tous les événements échouages (101 événements) Le sud du golfe de Gascogne = un point chaud de la fréquence et la diversité -> proximité de la pente continentale, données conforme aux données d observation CODA (Hammond et al., 2009) L'absence de toute tendance à long terme dans la fréquence d échouage du ziphius en Atlantique = une population relativement stable. L'absence de tendance dans les autres espèces / régions maritimes = simple absence de données suffisantes.

18 DISCUSSION ET CONCLUSION Deux épisodes de la fréquence plus élevée d'échouage ont été révélés : : événements identiques au Royaume-Uni et en Irlande (Dolman et al., 2008), échouage de 14 Ziphius et 5 M. bidens Examen dans le temps et l espace des échouages : événements de 2 à 8 individus sur des périodes courtes et zones restreintes. Limites : examens biologiques et pathologiques en nombre restreint Évolution des pratiques et des protocoles États dégradés des carcasses Perspectives: Examiner si certaines de ces séries peuvent être classées comme des cas de mortalité inhabituelle Vs exercices navals Appliquer les protocoles adaptés sur les animaux frais

19 Merci à l ensemble des membres du RNE et de vôtre attention.