L économie sociale en Basse-Normandie en 2000

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1 L économie en Basse-Normandie en 2000 Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 1

2 Préambule L'économie n'avait pas encore fait l'objet d'une étude complète en Basse-Normandie. Pourtant, cette partie de l'économie, reconnue officiellement il y a plus de vingt ans, pèse d'un poids important dans l'économie régionale. Elle offre plus d'emplois salariés que le secteur de la construction à lui seul et autant que les trois principaux secteurs industriels bas-normand que sont l'agroalimentaire, l'automobile et la métallurgie. Si le monde de l'économie est très divers, des traits communs forts lui donnent son identité et lui confèrent une forte personnalité, comme la gestion démocratique et l'engagement bénévole des administrateurs. C'est pour mieux faire connaître cette économie que la Chambre Régionale de l'economie Sociale, la Caisse des Dépôts et Consignations, la Préfecture de région et l'insee de Basse-Normandie ont passé une convention pour la réalisation d'une étude. Cette étude a été confiée au Service des études et de la diffusion de l'insee et a été réalisée par Bruno Dardaillon et Michel Moisan. Un groupe de travail, réunissant ces quatre institutions, d'autres organismes publics (la Direction Régionale du Travail, de l'emploi et de la Formation Professionnelle, le Conseil Economique et Social Régional) et les principaux acteurs de l'économie (la Mutualité du Calvados, la Mutualité de l'orne, la Mutualité de la Manche, l'union Régionale des SCOP de l'ouest, la Caisse d'epargne de Basse-Normandie, le Crédit Coopératif, l'association Régionale pour le Développement de l'economie Sociale et la Conférence Permanente des Coordinations Associatives) a suivi et orienté les travaux dont le présent rapport est le fruit. Un document de synthèse paraîtra en outre dans la revue Cent pour cent Basse-Normandie éditée par l'insee en septembre Les membres du groupe de travail : Jean Berger ARDES Yvon Bonnet CPCA Luc Choubrac Mutualité 50 Brunon Dardaillon INSEE Laurent Di Carlo INSEE Eric Edouard Crédit Coopératif Jacky Gonnessat Mutualité 61 Yves Lafoux UR SCOP Marie Lazzarini CESR Christian Méligne CESR Valérie Mesnage Caisse d'epargne Michel Moisan INSEE Bernard Motel Mutualité 14 Gilles Osmond DRTEFP Bernard Patourel CRES Anne-Marie Perrichet Caisse des Dépôts et Consignations Pierre Poupinet Préfecture-SGAR Août 2003 Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 2

3 Sommaire Première partie : vue d'ensemble sur l'économie en Basse-Normandie emplois salariés 5 Sept emplois sur dix dans les associations 6 Forte présence des associations en Basse-Normandie 9 Les salariés dans l'économie 12 Des salariés plus jeunes que dans le reste de l'économie 18 Employés et professions intermédiaires dominent 20 Les salaires dans l'économie 22 Plus de emplois d'été, surtout pour des jeunes 24 Deuxième partie : Analyse approfondie des certains secteurs 26 Les coopératives de crédit 27 Les autres coopératives 33 Les organisations régies par le code de la mutualité 39 Les associations d enseignement 45 Les associations de santé 51 Les associations d action 57 Les associations de la culture, du sport et des loisirs 63 Les associations des secteurs de l accueil et de l hébergement 69 Les autres associations 75 Les Fondations 81 ANNEXES 87 ANNEXE 1 : les "familles" de l'économie 87 ANNEXE 2 : lexique 93 ANNEXE 3 : tableau récapitulatif du classement des secteurs 95 ANNEXE 4 : bibliographie des travaux Insee en région 96 Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 3

4 Première partie : vue d'ensemble sur l'économie en Basse-Normandie Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 4

5 emplois salariés L'économie employait salariés fin 2000, soit plus que le secteur de la construction et autant que les trois secteurs phares de l'industrie bas-normande que sont l'agroalimentaire, l'automobile et la métallurgie. Elle occupe de plus de nombreux bénévoles, notamment dans l'action associative. Faute de source statistique, il n'est pas possible de chiffrer l'apport de travail fourni par ces personnes non salariées. Comme près de entreprises de l'économie emploient au moins un salarié, on peut penser que ces bénévoles sont eux-aussi plusieurs milliers. Au 31 décembre 2000, l'économie représentait 9,5 % de l'emploi salarié total (hors agriculture, sylviculture et pêche 1 ) en Basse-Normandie (tableau 1). Les deux tiers des salariés de l'économie travaillent dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'action. Le quart des emplois de ce secteur appartient à l'économie, les trois autres quarts au service public ou au secteur privé "encadré" (cliniques privées ). Cette part de l'économie n'est que 11 % dans l'éducation mais atteint 34 % dans la santé et l'action. En revanche, l'économie est peu présente dans la sphère marchande. Ses emplois salariés dans ce secteur représentent moins de 5 % de l'économie marchande bas-normande. Notamment, l'économie pèse très peu dans la construction et l'industrie, à l'exception du 1 L'emploi dans l'économie dans les secteurs de l'agriculture et de la sylviculture n'est pas connu (voir annexe 2, DADS-champ de l'étude, page 93). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 5

6 secteur des composants électriques et électroniques où sa part atteint 15 %. Cette exception est due à la présence de la SCOP Acome, troisième entreprise du secteur en Basse-Normandie (un millier d'emplois) et principal employeur industriel du bassin de Vire. En raison de la présence des coopératives agricoles, l'économie représente 6 % des emplois du secteur de l'industrie agroalimentaire et 13 % des emplois dans le commerce de gros. Dans les services marchands, l'économie affiche un poids très important dans le secteur du sport, des loisirs et de la culture (30 %) et surtout dans les activités financières (53 %), en raison de la présence des mutuelles d'assurance et des coopératives de crédit. Ce poids tombe à 6 % dans le conseil et l'assistance et à 5 % dans l'hôtellerie et la restauration et reste très faible dans les autres secteurs. Au total, l'économie concentre 8 % des emplois des services marchands. Sept emplois sur dix dans les associations 2 Les associations offrent à elles-seules 72 % des emplois salariés de l'économie, soit près de emplois (tableau 2, page 7). Ces associations offrent des services principalement dans le domaine de l'action ( emplois) et dans l'enseignement (4 900 emplois). Elles jouent un rôle essentiel dans le sport, la culture et les loisirs (près de emplois). Les coopératives viennent loin derrière avec un peu plus d'un emploi sur cinq, soit presque emplois. On trouve emplois dans les activités financières et dans les coopératives agricoles. Il subsiste quelques coopératives agricoles dans le domaine de la transformation agroalimentaire, notamment dans l'industrie laitière, même si ce secteur est désormais largement dominé par de grands groupes privés. La coopération agricole reste en revanche puissante dans le commerce de gros, organisant la mise sur le marché d'une part notable de la production agricole. Les autres coopératives regroupent des entreprises actives dans diverses activités économiques, surtout dans l'industrie. Les fondations, actives surtout dans le domaine de la santé, emploient salariés (moins de 4 % de l'économie ), très concentrés dans quelques établissements, et les mutuelles salariés (soit moins de 3 % de l'économie ). Les entreprises de l'économie employant au moins un salarié sont au nombre de (tableau 3, page 8). Les trois quarts emploient moins de dix salariés (trois en moyenne). En revanche, 71 entreprises seulement emploient près de salariés, plus d'un salarié de l'économie sur deux. 2 Voir en annexe 1 la description des composantes de l'économie (page 87). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 6

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8 Cette concentration est particulièrement accentuée dans les coopératives, autant dans le secteur financier que dans les coopératives agricoles : la vingtaine de coopératives employant plus de cent salariés en Basse-Normandie concentre 87 % des effectifs salariés de la catégorie, soit presque un emploi de l'économie sur cinq. En revanche, les 47 associations employant plus d'une centaine de salariés regroupent seulement 43 % des effectifs salariés des associations. Les associations bas-normandes employant de un à neuf salariés constituent pour leur part le groupe de loin le plus important de l'économie ayant recours au travail salarié. Elles représentent en effet 72 % des entreprises employeuses de cette économie. En moyenne, chacune rémunère trois salariés. Parmi ces 2000 associations, 940 ont un seul salarié, 340 deux salariés, 200 trois salariés. Hormis les "grosses" associations employant cent salariés ou plus, quelques 240 emploient en outre un effectif conséquent, entre 20 et 99 salariés (40 salariés en moyenne). Celles employant au moins 50 salariés sont au nombre de 110. Les mutuelles sont dans une situation intermédiaire, les trois plus importantes regroupant à ellesseules la moitié des effectifs salariés. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 8

9 Forte présence des associations en Basse-Normandie, mais, au final, la part de l'économie régionale dans l'emploi salarié n'est pas plus forte que dans le Grand Ouest Le poids relatif des associations dans l'économie solidaire est plus important en Basse-Normandie que dans les autres régions de l'ouest, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes (tableau 4, page 10). Le secteur de l'action (35 % des emplois salariés de l'économie ) s'y détache plus nettement, comme dans d'autres régions (Haute-Normandie, Alsace). L'ensemble des régions de l'ouest affiche une forte présence des coopératives, et pas seulement des coopératives agricoles. Les autres coopératives sont aussi bien mieux implantées qu'en Ilede-France ou en Franche-Comté, région assez proche de la Basse-Normandie quant à sa population et à son nombre d'emplois. La Basse-Normandie à l image de quasiment toutes les régions présente un poids des mutuelles faibles. Seul Poitou-Charentes affiche une forte spécificité en ce domaine. Au final, l'emploi salarié dans l'économie représente entre 9 % et 10 % de l'emploi salarié total dans chacune des régions du Grand Ouest, Pays de la Loire, Bretagne, Poitou-Charentes et Basse-Normandie (tableau 5, page 11). Parmi les quatre régions de cet espace, c'est en Basse-Normandie que l'économie pénètre le plus faiblement l'économie marchande, mais cette implantation reste toutefois plus importante qu'en Ile-de-France, en Franche-Comté, en Haute-Normandie ou en Alsace. Dans l'offre de services non marchands (éducation, santé, action ), l'économie bas-normande se situe à mi-chemin entre Poitou-Charentes et les Pays de la Loire, puisqu'elle concentre 28 % des emplois salariés de ce secteur, contre respectivement 23 % et 31 %. A cet égard, la Basse-Normandie est proche de l'alsace (région réputée pour le dynamisme de son tissu associatif), l'ile-de-france (région à l'économie tertiaire très développée) et la Franche-Comté (région la plus proche en termes de population et d'emplois). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 9

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12 Les salariés dans l'économie 3 Une majorité de femmes L'économie s'est développée principalement dans l'éducation, la santé et l'action, secteurs très largement féminisés. Ceci explique que les femmes occupent 57 % des emplois salariés de l'économie mais seulement 45 % des emplois dans l'ensemble de l'économie 4 (tableau 2, page 7). La proportion de femmes culmine à plus de 70 % dans les associations investies dans la santé et l'action mais ne dépasse pas 24 % dans les coopératives autres qu'agricoles et de crédit, qui sont assez souvent des entreprises industrielles. Ce sont des répartitions proches des taux de féminisation du reste de l'économie. Ainsi l'industrie dans son ensemble n'emploie que 28 % de femmes, tandis que cette proportion est de 75 % dans les secteurs de la santé et de l'action. Dans les coopératives de crédit un emploi sur deux est occupé par une femme, et dans les mutuelles, deux emplois sur trois, tandis que dans l'ensemble de la banque et de l'assurance, le taux de féminisation est de 55 %. La répartition hommes / femmes est également la même dans les associations des secteurs de la culture, du sport et des loisirs et dans les autres entreprises de ces secteurs (près de 60 % d'hommes). Un quart d'emplois à temps partiel Moins de six emplois sur dix sont des emplois à temps complet 5, 63 % si l'on inclut les emplois à domicile existant dans les associations intervenant dans les domaines de la santé et de l'action (tableaux 6 et 7, pages 15 et 16). Dans l'ensemble de l'économie, on compte presque huit emplois à temps complet pour dix emplois. Cette proportion est extrêmement variable au sein de l'économie, puisqu'elle oscille de plus de 90 % dans les coopératives non agricoles à 55 % dans les associations. Dans le secteur de l'accueil et de l'hébergement, la part des emplois à temps complet tombe à 44 %. Les femmes occupent 61 % des emplois dans l'économie, mais seulement 51 % des emplois à temps complet. 3 Cette analyse de l'emploi salarié est faite hors coopératives agricoles. 4 Dans l'étude sur les salariés de l'économie, "l'ensemble de l'économie" correspond à l'ensemble des activités, hors l'agriculture et les services de l'etat. 5 Les salariés travaillant à 80 % et au-delà sont assimilés aux salariés à temps complet. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 12

13 La proportion d'hommes occupant un emploi à temps complet est forte dans les coopératives, conforme à la proportion de temps complets dans le reste de l'économie. En revanche, cette proportion est plus faible dans les secteurs d'intervention des associations (moins de sept emplois sur dix), particulièrement dans l'éducation (65 %) et les loisirs, le sport et la culture (moins de 60 %). Les salariés à temps complet travaillaient en moyenne 37,3 heures par semaine fin L'horaire hebdomadaire oscillait entre 38 heures dans les coopératives, 37 heures dans les associations, 36 heures dans les fondations et enfin 35 heures dans les mutuelles. Un quart des salariés travaillent à temps partiel (tableau 6, page 15). Cette proportion atteint 30 % dans les associations (35 % dans la santé, 43 % dans l'accueil et l'hébergement) mais reste inférieure à 6 % dans les coopératives non agricoles. La durée hebdomadaire moyenne des salariés à temps partiel est proche de 23 heures. et 12 % d'intermittents 12 % sont des intermittents (tableau 6, page 15).Ceux présents fin décembre 2000 avaient travaillé en moyenne 9 heures par mois. Ces emplois sont particulièrement nombreux dans les associations pratiquant l'insertion par le travail spécialisées dans le placement d'intérimaire. Dans ces associations, la proportion de salariés intermittents atteint 53 %. Dans les associations intervenant dans les secteurs du sport, de la culture et des loisirs, la proportion d'intermittents (21 %) frôle celle des salariés à temps partiels. En outre, leur durée de travail est particulièrement faible (7 heures seulement par mois). La part des salariés intermittents est également élevée dans les associations d'enseignement, car sont comptabilisés dans cette catégorie les stagiaires en formation continue rémunérés. Dans les structures non associatives, la part des salariés intermittents, beaucoup plus faible, rejoint celle de l'intérim dans l'économie marchande. Mais, en moyenne, dans l'économie, le "turn-over" au travail n'est ni plus ni moins important que dans le reste de l'économie. Dans les associations, 80 % des salariés sont des salariés "permanents", comme dans l'ensemble de l'économie 6 (tableau 7, page 16). Dans les activités où l'emploi d'intermittents est important, cette part est plus faible (75 % dans la culture, le sport et les loisirs). Les associations d'insertion par le travail recourrant au placement d'intérimaires affichent pour leur part un taux de salariés permanents plus bas encore (67 %) mais qui indique toutefois qu'une majorité des personnes en recherche d'insertion conservent un lien avec l'association sur une longue période. Les coopératives et les mutuelles affichent quant à elles des taux de salariés permanents beaucoup plus élevés (respectivement 86 % et 92 %). 6 Les salariés permanents sont les salariés rémunérés du 1 er janvier au 31 décembre (quelque soit le type d'emploi et la durée du travail). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 13

14 Les emplois à faible durée du travail Les associations sont les structures où la part des emplois rémunérés à faible durée du travail est la plus grande (tableau 7, page 16). Elles se distinguent ainsi nettement du reste de l'économie. Ainsi, 21 % des emplois associatifs correspondent à une durée hebdomadaire du travail de moins de vingt heures dont 9 % à moins de dix heures. Les associations de l'enseignement, du sport, de la culture et des loisirs ont recours de façon importante à des salariés pour des travaux très ponctuels et de très courte durée, comme les associations de placement d'intérimaires. En revanche, dans le domaine de la santé, si les faibles temps de travail hebdomadaires (moins de vingt heures) sont loin d'être négligeables (plus d'un emploi sur cinq), les très faibles durées hebdomadaires (moins de dix heures) restent peu nombreuses (moins de 5 % des emplois). Dans les associations du secteur de l'action, 8 % des emplois sont également à très faible durée du travail. En raison du nombre important d'emplois à temps partiel et d'emplois intermittents, les emplois rémunérés fin 2000 correspondant en fait à emplois exprimés en équivalents temps complet. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 14

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17 Les emplois annexes Les associations occupent personnes sur de "vrais" emplois, qu'ils soient durables ou non, à temps complet ou à durée du travail réduite. En outre, elles emploient près de personnes sur des postes de travail "annexes", définis comme donnant lieu à de très faibles rémunérations et correspondant à un nombre très faible d'heures de travail rémunérées. Dans les autres secteurs de l'économie, les emplois "annexes" sont en revanche presque inexistants. Ces postes "annexes" correspondent peut-être à une partie du travail apporté par les bénévoles. Leur temps de travail rémunéré (en moyenne 3 heures) apparaîtrait alors plus comme un dédommagement que comme la rémunération d'un véritable emploi. En proportion des "vrais" emplois, le nombre de postes annexes est particulièrement élevé dans les secteurs de la culture, du sport, des loisirs, de l'accueil et de l'hébergement. Ils sont souvent occupés par des jeunes et des cadres. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 17

18 Dans les associations, des salariés plus jeunes que dans le reste de l'économie Globalement, la répartition par grande classe d'âge des salariés de l'économie est proche de celle de l'ensemble de l'économie (tableau 11). L'avantage des ans est toutefois plus accentué dans l'économie. La part des jeunes est quant à elle légèrement en retrait, en raison du faible investissement de l'économie dans des secteurs d'activité employant une forte proportion de jeunes (commerce, construction, services aux entreprises). Les associations emploient une proportion de jeunes salariés supérieure à celle des coopératives, des mutuelles et des autres acteurs de l'économie (tableau 12, page 19). Ayant fortement augmenté leurs effectifs ces dernières années, ces associations ont aussi beaucoup plus recruté parmi les jeunes générations. Dans les associations, les moins de 40 ans sont ainsi plus nombreux que les plus de 40 ans, alors qu'ils ne sont que 46 % dans les coopératives et les mutuelles et que 38 % dans les congrégations et les fondations. Les situations sont cependant très variables d'une association à une autre. Dans le domaine de la santé, la proportion de jeunes de moins de 30 ans accuse un déficit important (ils ne sont que 14 %), la classe d'âge des 40 à 49 ans étant la plus nombreuse (38 % des emplois). En revanche, les moins de 30 ans forment à eux seuls presque la moitié des effectifs dans les associations tournées vers les loisirs, le sport et la culture : les emplois sont souvent occupés par des intermittents employés sur de faibles temps de travail. De même, les associations d'insertion plaçant des intérimaires font surtout appel aux jeunes, les salariés âgés de 50 ans ou plus n'étant que 12 % de l'ensemble des effectifs de ces associations. Les salariés des fondations sont les plus âgés. Les salariés de plus de 40 ans sont 62 % du total. C'est le secteur de l'économie qui présente la pyramide des âges la plus atypique. Celle des associations intervenant dans le domaine de l'action est proche de la norme. Pour autant, l'enjeu du renouvellement de la main d'œuvre y est important. Dans ce secteur, c'est en effet près de salariés, âgés aujourd'hui d'au moins 50 ans, qu'il faudra remplacer au cours des dix prochaines années pour seulement maintenir l'emploi. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 18

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20 Employés et professions intermédiaires dominent En raison de la faible présence de l'économie dans l'industrie et la construction, la proportion d'emplois ouvriers dans cette économie est très inférieure à son niveau dans le reste de l'économie (tableau 13). La forte proportion de professions intermédiaires, liée au secteur du crédit et à celui de la santé, est conforme à la répartition des emplois par qualifications dans les mêmes secteur hors économie. Le niveau de qualification des salariés dépend en grande partie du secteur d'activité. En moyenne, les employés dominent (36 % des emplois). La proportion d'employés est particulièrement forte dans les associations investies dans l'accueil et l'hébergement (55 %), dans celles vouées à l'action (46 %), dans les fondations (42 %) et dans les mutuelles (40 %). Mutuelles et fondations recrutent en outre une forte proportion de salariés des professions intermédiaires (tableau 14, page 21). L'emploi est hautement qualifié dans les coopératives de crédit (22 % de cadres et 47 % de professions intermédiaires) et dans les associations intervenant dans le domaine de la santé (17 % de cadres et 42 % de professions intermédiaires), les métiers réclamant de plus en plus de technicité. En revanche, les associations du secteur de l'enseignement emploient peu de cadres (11 % seulement), c'est-à-dire en fait peu de salariés d'un niveau de qualification du moins égal à celui des professeurs de secondaire, et privilégient les professions intermédiaires (38 %). Un millier de stagiaires rémunérés dans le cadre de leur formation étaient dénombrés fin 2000, essentiellement à l'afpa. Les ouvriers sont majoritaires dans les coopératives non agricoles hors coopératives de crédit, là où les activités industrielles dominent. Trois ouvriers sur quatre sont qualifiés. Dans ces établissements, l'encadrement supérieur ou moyen est relativement peu important. Enfin, comme les associations d'insertion par le travail faisant office d'agence d'intérim, les associations investies dans l'action emploient une forte proportion d'ouvriers non qualifiés (respectivement 40 % et 19 %). Pour une partie d'entre elles, ces associations du secteur de l'action font en fait de l'insertion par l'économique et, pour cette raison, s'adressent souvent à un public sans qualification professionnelle. Au total, les ouvriers non qualifiés salariés par les associations sont presque trois fois plus nombreux que les ouvriers qualifiés de ces mêmes associations. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 20

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22 Les salaires dans l'économie 7 Pour les femmes, les salaires moyens par catégorie socioprofessionnelle dans l'économie sont souvent proches des salaires moyens de l'ensemble de l'économie (tableau 15). En revanche, les salaires moyens des hommes sont plutôt inférieurs, l'écart étant très net chez les cadres. La différence est aussi très sensible chez les ouvriers non qualifiés, hommes ou femmes. Le salaire moyen versé aux salariés de l'économie s'établissait à euros en La moitié des salariés gagnait moins de euros (tableau 16, page 23), ce qui correspond donc au salaire médian. Les valeurs moyennes et médianes dépendent largement de la structure des qualifications et du type d'emploi offert (emplois stables, emplois intermittents ). Ainsi, les salaires dans les associations du secteur de la santé sont assez proches des salaires dans les coopératives de crédit et bien plus élevés dans les autres associations. La proportion assez grande de personnels qualifiés (cadres ou professions intermédiaires) explique en grande partie cet écart. En revanche, les salaires moyens et médians apparaissent bas dans les associations du secteur de l'action et dans celles plaçant des intérimaires, en raison de la proportion importante d'ouvriers non qualifiés dans l'effectif de ces associations. De même, l'écart entre les salaires des hommes et les salaires des femmes augmente avec le niveau de qualification. Les femmes les plus qualifiés (cadres et professions intermédiaires) ont en effet des salaires inférieurs aux hommes alors que chez les employés les salaires moyens sont très proches. En moyenne, la moitié des femmes gagnent moins de euros, cette valeur médiane s'établissant à euros pour les hommes. 7 La rémunération des salariés à temps partiels et des intermittents est ramenée à un équivalent mensuel correspondant à 169 heures de travail. Le salaire est net de toutes cotisations, de CSG et de CRDS. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 22

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24 Plus de emplois d'été, surtout pour des jeunes Dans l'économie, quatre salariés sur cinq travaillent toute l'année. Le "turn-over" et l'emploi saisonnier modifient le profil des salariés en poste mois après mois. C'est en juillet que le nombre de salariés rémunérés atteint son maximum, incluant les emplois d'été 8 : , contre en décembre et en moyenne en fin de chaque mois 9 (tableau 17). La saisonnalité est très variable d'une catégorie d'économie à l'autre. Elle est particulièrement accentuée dans les coopératives (autres qu'agricoles), notamment dans les coopératives de crédit : l'écart entre les effectifs rémunérés en janvier et en été dépasse 10 %. Elle est forte également dans certaines associations, surtout dans les domaines de la culture, du sport, des loisirs, de l'accueil et de l'hébergement. Elle est pratiquement inexistante dans le secteur de la santé, alors que dans l'enseignement, on observe un surcroît de recrutements en septembre et en octobre, lié à la rentrée scolaire. Hors coopératives agricoles, l'économie offre près de emplois d'été, surtout pour des jeunes qui effectuent des remplacements, et qui s'ajoutent aux emplois des salariés permanents en congé. Les moins de 30 ans sont près de 85 % des personnes embauchées pendant l'été. Un emploi estival représente en moyenne 200 heures de travail. 8 Emplois ayant débuté après le 30 juin et étant terminés au plus tard le 15 septembre. 9 Hors coopératives agricoles Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 24

25 Les associations offrent un millier de ces emplois, dont 260 dans le secteur de l'action et près de 200 dans le secteur du sport, des loisirs et de la culture. Les coopératives de crédit proposent pour leur part 340 emplois d'été, exclusivement à des jeunes de moins de 30 ans. La qualification requise pour les emplois d'été est souvent peu importante. La moitié des intéressés sont recrutés en tant qu'employés. Cependant, près de 500 cadres ou membres des professions intermédiaires trouvent aussi à cette période de l'année un emploi de courte durée, avec en moyenne 170 heures rémunérées. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 25

26 Deuxième partie : analyse par secteur Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 26

27 Les coopératives de crédit Indicateurs Généraux 10 : Nombre d emplois : ème Nombre d EQTC : ème Nombre de postes : ème Part des plus de 50 ans *: 22,6 % dans le secteur 20,0 % dans l économie 2 ème *rapport du nombre de personnes de plus de 50 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des femmes* : 50,4 % 60,6 % dans l économie 8 ème dans le secteur *rapport du nombre de femmes ayant un emploi et du nombre total d emploi dans le secteur Part des jeunes *: 19,0 % dans le secteur 21,6 % dans l économie 5 ème *rapport du nombre de jeunes de moins de 30 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des emplois à temps complet *: 91,3 % dans le secteur 62,8 % dans l économie 2 ème *rapport du nombre d emploi à temps complet du secteur et du nombre total d emploi à temps complet dans l économie Part des faibles temps de travail* : 4,3 % dans le secteur 21,6 % dans l économie 10 ème *rapport du nombre des personnes ayant un emploi dont la durée hebdomadaire est inférieure à 20 heures et du nombre total de personnes dans le secteur Part des permanents *: 88,6 % dans le secteur 80,5 % dans l économie 3 ème *rapport du nombre d emplois rémunérés du 1 er janvier au 31 décembre de l année (quelque soit la forme de l emploi et la durée hebdomadaire du travail) et du nombre total d emploi dans le secteur Les coopératives de crédit : Les coopératives de crédit rassemblent les banques mutualistes (Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Banque Populaire de l Ouest, Crédit Coopératif ) et les caisses d épargne. 10 Le classement est proposé dans un ordre décroissant : la valeur la plus grande est affecté du rang 1 parmi les dix secteurs étudiés (hors coopératives agricoles, congrégations, sociétés d assurance à forme de mutuelle, associations du secteur de l insertion et comités d entreprise). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 27

28 La forte présence des cadres Les coopératives de crédit emploient salariés en fin 2000, soit 8,5 % de l ensemble de l économie. Le personnel d encadrement tient une place importante. Ainsi, les professions intermédiaires et les cadres regroupent respectivement 47 % et 22 % des effectifs. Ce constat n est pas une spécificité bas-normande, puisqu on le retrouve pour les coopératives de crédit bretonnes, par exemple. Du fait de la présence importante de ce personnel d encadrement et de caractéristiques propres au secteur bancaire, le taux de permanents au sein des coopératives de crédit est élevé (près de 90 % contre 80,5 % en moyenne dans l économie bas-normande). Parmi le personnel d encadrement, se trouvent les chefs les chefs d établissements et cadres de l exploitation commerciale de la banque, comme les responsables d agence bancaire et les attachés commerciaux de banque. Plus d un emploi sur deux est occupé par les femmes, proportion qui est légèrement inférieure à la moyenne relevée au niveau du champ de l économie (60 %). Près de 9 femmes sur 10 occupent des postes d employés et de professions intermédiaires, alors que les hommes occupent avant tout des postes de professions intermédiaires (47 %), mais aussi de cadres (37 %). La présence des hommes parmi les cadres bancaires est ainsi très forte ; ils occupent 86 % des postes. La part des salariés à temps complet dans ce secteur est beaucoup plus forte que celle de l ensemble de l économie (91 % contre 63 %). Le temps partiel est donc peu répandu, et concerne 6 % des salariés. Enfin, l emploi d intermittents est quasiment marginal. Il est surtout le fait des femmes de plus de 50 ans, ouvrières non qualifiées, et chargées, entre autres, de l entretien des locaux. Des salariés âgés Les salariés des coopératives de crédit sont en moyenne âgés de 41 ans, soit près de 2 ans de plus que ceux de l ensemble de l économie 11. Cette particularité est due à la forte présence de cadres, et à des périodes de fortes embauches dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Ainsi, 23 % des salariés sont âgés de plus de 50 ans (parmi eux, 34 % sont des cadres). A contrario, les jeunes occupent 18 % des emplois, et se concentrent sur des emplois de niveau employés (62 %). 11 Hors coopératives agricoles, congrégations et comités d entreprise. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 28

29 Pyramide des âges Note : La pyramide des âges met en évidence la prédominance du salariat masculin et la forte proportion des salariés entre 40 et 55 ans. Faible concentration des salaires Les salariés du secteur des coopératives de crédit perçoivent en moyenne euros nets par mois en Ce salaire varie de pour les cadres à pour les employés. Cet éventail des salaires est légèrement inférieur à celui de l ensemble de l économie. Le salaire moyen est légèrement supérieur à celui de la moyenne de l économie (300 de plus). Cet écart s explique par une forte présence de personnel d encadrement dans les effectifs. Les salaires moyens sont inférieurs à ceux de l ensemble de l économie pour les cadres, égaux pour les professions intermédiaires et supérieures pour les employés. Les hommes perçoivent un salaire net moyen supérieur à celui des femmes d environ 30 %. Cette différence s explique, en partie, par le fait qu ils occupent plus fréquemment des emplois de cadres. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 29

30 Répartition des salariés selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note :ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Répartition des hommes salariés selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note :ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Répartition des femmes salariées selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note :ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 30

31 Répartition des emplois selon l âge et le sexe (nombre) en 2000 Répartition des emplois selon l âge et le sexe (%) en 2000 Note de lecture : Dans le secteur des coopératives de crédit, les hommes de moins de 30 ans occupent, en 2000, 14 % des emplois offerts et effectuent 12 % du travail en équivalent temps complet. Part des hommes et des femmes selon l âge dans l emploi du secteur en 2000 Note de lecture : Dans le secteur des coopératives de crédit, parmi les moins de 30 ans, les hommes occupent 36 % des EQTC (et des emplois). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 31

32 Les salaires Les salaires mensuels (moyenne et médiane) selon la catégorie et l âge en 2000 Unité : euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Les salaires mensuels (moyenne et médiane) des hommes selon la catégorie et l âge en 2000 Unité :euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Les salaires mensuels (moyenne et médiane) des femmes selon la catégorie et l âge en 2000 Unité : euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 32

33 Les autres coopératives Indicateurs Généraux 12 : Nombre d emplois : ème Nombre d EQTC : ème Nombre de postes : ème Part des plus de 50 ans *: 19,3% dans le secteur 20,0 % dans l économie 8 ème *rapport du nombre de personnes de plus de 50 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des femmes* : 23,7 % 60,6 % dans l économie 10 ème *rapport du nombre de femmes ayant un emploi et du nombre total d emploi dans le secteur Part des jeunes *: 20,9 % dans le secteur 21,6 % dans l économie 3 ème *rapport du nombre de jeunes de moins de 30 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des emplois à temps complet *: 91,7 % dans le secteur 62,8 % dans l économie 1 er *rapport du nombre d emploi à temps complet du secteur et du nombre total d emploi à temps complet dans l économie Les autres coopératives : Part des faibles temps de travail* : 7,6 % dans le secteur 21,6 % dans l économie 8 ème *rapport du nombre des personnes ayant un emploi dont la durée hebdomadaire est inférieure à 20 heures et du nombre total de personnes dans le secteur Part des permanents *: 83,2% dans le secteur 80,5 % dans l économie 5 ème *rapport du nombre d emplois rémunérés du 1 er janvier au 31 décembre de l année (quelque soit la forme de l emploi et la durée hebdomadaire du travail) et du nombre total d emploi dans le secteur Les autres coopératives correspondent à plusieurs variantes juridiques. Les coopératives de salariés, les SCOP, sont traditionnellement implantées dans le bâtiment et se diversifient dans d autres activités comme l édition, l imprimerie, le commerce, les études chimiques, etc. Parmi les coopératives de professionnels, on trouve : - les SICA (société d intérêt collectif agricole) proposant des emplois dans l industrie de la viande, des fruits et légumes, et du commerce de gros de produits agroalimentaires ; - les GAEC (groupement agricole d exploitation en commun) proposant des emplois dans la pisciculture et l aquaculture ; - les Sociétés anonymes coopératives d intérêt maritime proposant en particulier des emplois dans la pisciculture et le commerce de gros relatif à la pêche ; - enfin, les coopératives d usagers, de création récente, sont essentiellement des coopératives de consommation de produits biologiques. Le secteur se conjugue au masculin 12 Le classement est proposé dans un ordre décroissant : la valeur la plus grande est affecté du rang 1 parmi les dix secteurs étudiés (hors coopératives agricoles, congrégations, sociétés d assurance à forme de mutuelle, associations du secteur de l insertion et comités d entreprise). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 33

34 Le secteur des autres coopératives emploie salariés en fin 2000, soit 6,5 % de l ensemble de l économie. Près de trois emplois sur quatre sont occupés par des hommes, une proportion presque deux fois supérieure à celle de l ensemble du champ de l économie. Les femmes occupent quant à elles majoritairement des emplois d exécution : 42 % d entre elles sont des employées et 32 % des ouvrières. Surtout des ouvriers Le secteur propose 92 % de ses emplois à temps complet, contre 63 % en moyenne dans l ensemble de l économie bas-normande. Le temps partiel et le travail intermittent sont donc marginaux. La moyenne d âge des salariés du secteur des autres coopératives est la même que celle de l ensemble de l économie (39 ans). La répartition par grandes classes d âge est d ailleurs très proche. Ainsi, 21 % des salariés de ce secteur ont moins de 30 ans. Ils occupent surtout des emplois d ouvriers (69 %) et d employés (14 %). Les plus âgés (plus de 50 ans) représentent quant à eux 20 % des emplois et occupent également en majorité des postes d exécution puisque 61 % d entre eux sont ouvriers. Au final, les effectifs de ce secteur sont donc fortement marqués par la présence d ouvriers. Ils regroupent 62 % de l ensemble des postes (contre 18 % dans l ensemble de l économie ), et sont très largement qualifiés. A l inverse, seuls 21 % des salariés ont une fonction d encadrement (cadres et professions intermédiaires), contre 40 % dans l économie. Pyramide des âges Note : La pyramide des âges met en évidence la prédominance du salariat masculin dans le secteur des autres coopératives. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 34

35 Des salaires supérieurs à la moyenne de l économie Les salariés du secteur des autres coopératives perçoivent en moyenne euros nets par mois en Ce salaire varie de pour les cadres à pour les ouvriers non qualifiés. Cet éventail est plutôt large. Les salariés du secteur des autres coopératives touchent en moyenne 200 de plus nets par mois que la moyenne des salaires relevés au niveau de l ensemble de l économie. A catégorie socioprofessionnelle donnée, cet écart se confirme. Les cadres du secteur des autres coopératives perçoivent en moyenne 400 de plus que ceux de l ensemble de l économie, 200 de plus pour les professions intermédiaires et les ouvriers qualifiés. Pour le personnel d encadrement, ces différences proviennent surtout de quelques rémunérations particulièrement élevées, et ne reflètent donc pas une caractéristique générale de ce secteur. Les hommes perçoivent un salaire net moyen supérieur à celui des femmes d environ 20 %, une différence à peine plus élevée que celle enregistrée sur l ensemble de l économie (17 %). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 35

36 Répartition des salariés selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note : ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Répartition des hommes salariés selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note : ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Répartition des femmes salariées selon la catégorie et l âge en 2000 Source : Insee, DADS 2000 Note : ss : secret statistique ou non significatif Les EQTC regroupent l ensemble des postes alors que les emplois regroupent l ensemble des postes, hors postes annexes et emplois non présents au 31 décembre Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 36

37 Répartition des emplois et des EQTC par sexe et âge Répartition des emplois et des EQTC par sexe et âge Note de lecture : En 2000, dans le secteur des autres coopératives, les hommes de moins de 30 ans ont occupé 21 % des emplois offerts et ont effectué 20 % du travail en équivalent temps plein. Répartition des emplois et des EQTC par sexe et âge Note de lecture : Dans le secteur des autres coopératives, parmi les jeunes de moins de 30 ans, les hommes occupent 78 % des emplois. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 37

38 Les salaires Les salaires mensuels (moyenne et médiane) selon la catégorie et l âge en 2000 Unité : euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Les salaires mensuels (moyenne et médiane) des hommes selon la catégorie et l âge en 2000 Unité :euros: euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Les salaires mensuels (moyenne et médiane) des femmes selon la catégorie et l âge en 2000 Unité : euros Note : ss : secret statistique ou non significatif Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 38

39 Les organisations régies par le code de la mutualité Indicateurs Généraux 13 : Nombre d emplois : Nombre d EQTC : Nombre de postes : ème 9 ème 10 ème Part des plus de 50 ans *: 22,6 % dans le secteur 20,0 % dans l économie 2 ème *rapport du nombre de personnes de plus de 50 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des femmes* : 67,4 % 60,6 % dans l économie 5 ème dans le secteur *rapport du nombre de femmes ayant un emploi et du nombre total d emploi dans le secteur Part des jeunes *: 8,77 % dans le secteur 21,6 % dans l économie 10 ème *rapport du nombre de jeunes de moins de 30 ans ayant un emploi et du nombre total dans le secteur Part des emplois à temps complet *: 80,0 % dans le secteur 62,8 % dans l économie 3 ème *rapport du nombre d emploi à temps complet du secteur et du nombre total d emploi à temps complet dans l économie. Part des faibles temps de travail *: 7,6% dans le secteur 21,6 % dans l économie 8 ème *rapport du nombre des personnes ayant un emploi dont la durée hebdomadaire est inférieur à 20 heures et du nombre total de personnes dans le secteur Part des permanents *: 92,0 % dans le secteur 80,5 % dans l économie 1 er *rapport du nombre d emplois rémunérés du 1 er janvier au 31 décembre de l année (quelque soit la forme de l emploi et la durée hebdomadaire du travail) et du nombre total d emploi dans le secteur Les organisations régies par le code de la mutualité : Ces organisations proposent en premier lieu à leurs adhérents une complémentaire en terme de santé. A cette activité principale peuvent se rajouter les prestations de prévoyance. En outre, mais dans une moindre mesure, l accueil des personnes âgées ainsi que l aide à domicile sont présents, plutôt en terme d emplois salariés qu en nombre d établissements. 13 Le classement est proposé dans un ordre décroissant : la valeur la plus grande est affecté du rang 1 parmi les dix secteurs étudiés (hors coopératives agricoles, congrégations, sociétés d assurance à forme de mutuelle, associations du secteur de l insertion et comités d entreprise). Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 39

40 Des salariés plutôt qualifiés Les organisations régies par le code de la mutualité emploient personnes en fin 2000, soit 2,6 % de l ensemble de l économie régionale. L encadrement est plus présent qu en moyenne dans l économie : près de 52 % des salariés occupent un emploi de cadres ou professions intermédiaires, contre 40 % dans l économie de la région. Cette proportion est cependant légèrement en retrait par rapport aux organisations bretonnes régies par le code de la mutualité (57 %). Parmi les cadres, on trouve du personnel travaillant aux services techniques des assurances, des médecins et d autres professions scientifiques. Au sein des professions intermédiaires, on rencontre des rédacteurs d assurances, des représentants, des infirmières et d autres spécialistes de la santé et du travail social. A l image des activités tertiaires, les employés complètent les effectifs, en regroupant 42 % des salariés. La structure de salariat du secteur est donc proche de celle des fondations. Les effectifs sont fortement féminisés : les femmes occupent en effet 67 % des emplois du secteur, soit sept points de plus que la moyenne de l économie. Au sein des différentes catégories s, elles occupent une place proche de celles relevées dans la plupart des associations et des fondations. A savoir une nette prédominance parmi les employés (88 % des postes sont occupés par des femmes), une proportion qui reste élevée dans les professions intermédiaires (59 %) mais, en revanche, une moindre présence parmi les cadres (30 %). La part des salariés à temps complet dans ce secteur est nettement supérieure à celle de l ensemble de l économie (80 % contre 63 %). En contrepartie, le temps partiel est moins répandu et concerne 16,8 % des salariés, tandis que les intermittents ont une place assez marginale. C est aussi un secteur de l économie où le taux de permanent est le plus élevé (92 %). Les effectifs sont donc extrêmement peu mobiles, et la saisonnalité est très faible. Les salariés des organisations régies par le code de la mutualité sont âgés en moyenne de 40 ans, soit un an de plus que la moyenne de l économie. Les moins de 30 ans sont un peu moins présents dans les effectifs : ils occupent 20 % des postes (22 % en moyenne dans l économie ). Ils travaillent essentiellement sur des postes de niveau intermédiaire (52 %), ou employé (42 %). En contrepartie, 23 % des salariés sont âgés de plus de 50 ans (20 % en moyenne dans l économie ). Ce sont majoritairement des encadrants : 35 % ont une profession intermédiaire et 27 % sont cadres. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 40

41 Pyramide des âges Note : La pyramide des âges met en évidence une quasi-similitude entre l âge des salariés des organisations régies par le code de la mutualité, et ceux de l économie. Des salaires nettement supérieurs à la moyenne Le salaire net mensuel moyen dans les organisations régies par le code de la mutualité est de en Il varie de pour les cadres à pour les employés. Cet éventail est le plus ouvert de tous les secteurs de l économie, à égalité avec les associations de la santé. Dans ce secteur, les salariés perçoivent en moyenne 400 de plus nets par mois (soit 28 % en plus) qu en moyenne dans l ensemble de l économie. Une part importante de l écart est dû à des effets de structure, et notamment à la proportion plus forte de personnel d encadrement. Toutefois, même à catégorie donnée, les salariés des organisations régies par le code de la mutualité affichent une rémunération supérieure. La différence est particulièrement importante pour les cadres (près de de plus). Elle est de 200 pour les employés. Le niveau des salaires est ainsi assez proche de celui relevé pour les associations du domaine de la santé. Au sein même du secteur, les hommes ont un salaire supérieur de 58 % (soit 900 ) à celui des femmes. La structure des emplois explique une part de cette différence, mais quelle que soit la catégorie, les écarts de salaires sont défavorables aux femmes. Insee Basse-Normandie - panorama de l'économie en Basse-Normandie Page 41

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