information Des évolutions d effectifs qui tendent aujourd hui à suivre celles des autres filières universitaires

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1 note d information 5.13 AVRIL Après fortes progressions d effectifs puis sa création en 1975, la filière STAPS connaît un ralentissement et le nombre inscrits en STAPS évolue désormais comme dans l ensemble s disciplines à l université. Le profil s étudiants en STAPS est stable puis plusieurs années : les filles ainsi que les étudiants nationalité étrangère sont toujours relativement moins nombreux que dans l ensemble s disciplines. Aujourd hui encore, la filière STAPS compte une forte proportion bacheliers scientifiques. Avoir un baccalauréat scientifique influe d ailleurs positivement sur la probabilité d accér en un an à la uxième année d un DEUG STAPS pour un nouveau bachelier, tout comme le fait d être une femme. L enseignement est le projet professionnel plus la moitié s nouveaux bacheliers scientifiques inscrits en STAPS. En 22, 4 8 étudiants étaient inscrits à l IUFM pour la préparation du CAPEPS. Les femmes sont en proportion plus nombreuses en première année d IUFM qu en licence STAPS et réussissent en plus forte proportion le concours du CAPEPS. Les sciences et techniques s activités physiques et sportives Des évolutions d effectifs qui tennt aujourd hui à suivre celles s autres filières universitaires Depuis la création la filière STAPS en 1975, les effectifs ont fortement augmenté: 62 étudiants inscrits en 1976 à 11 6 en 199 et 47 7 en 23 (tableau 1 et graphique 2). Alors que les effectifs universitaires sont relativement stables puis 1994, ceux lafilière STAPS sont en hausse très nette (ils ont triplé entre1994et2). Parallèlement, lestests sélection basés sur les capacités sportives, à l entrée en DEUG ont été supprimés au milieu s années 9. Le rythme d accroissement s effectifs ralentit cependant entre 1995 et2 (+ 31,4 % en 1995 et + 5,3 % en 2) et les effectifs ont même diminué en 21 (-,9 %). Depuis, l évolution s effectifs la filière STAPSs estrapprochéecellel ensemble Nombre en STAPS Dont femmes femmes Dont étudiants nat. étrangère s filières universitaires avec cependant un taux progression plus élevé (graphique 1). Les effectifs s nouveaux entrants en STAPS ont fortement varié ces rnières années (tableau 1 et graphique 2).Labaisse,9 % amorcée à la rentrée 2 a continué à la rentrée 21 (- 5,6 % par rapport à l année précénte). La progression s effectifs s nouveaux entrants en première année premier cycle reprend avec une hausse 9,7 %à larentrée22,11,3% en 23. En 24, un premier constat rentrée au 15 octobre montre une baisse 13,6 % s nouveaux entrants en STAPS en première année premier cycle. Une filière largement présente dans toutes les académies Des filières STAPS sont ouvertes dans chaque académie. Au total, en 23, ce sont nat. étrangère Tableau 1 Effectifs et nouveaux entrants en STAPS 1997 à 23 Effectifs Évolution en % nonbacheliers parmi les étudiants nat. étrangère Nombre nouveaux entrants l effectifs en STAPS du nombre nouveaux entrants , 675 2, 42, ,9 1, , ,9 41, ,8 13, , ,9 35, ,6 1, , ,1 4, ,3 -, , ,2 41, ,9-5, , ,9 48, ,8 9, , ,2 52, ,7 11,3 Champ : métropole + DOM-TOM

2 Graphique 1 Les évolutions par rapport à l année précénte s effectifs la filière STAPS et l ensemble s disciplines puis % 3 STAPS Ensemble s disciplines universités qui dispensent les enseignements cette filière. Huit étudiants en STAPS sur dix suivent leur formation dans l académie où ils ont obtenu leur baccalauréat contre cinq sur dix pour l ensemble l université. Mais il existe fortes disparités selon le cycle et la localisation géographique. Comme sur l ensemble s disciplines, les migrations entre les académies augmentent avec le niveau d étu : en premier cycle, 85,5 % s étudiants suivent leur formation en STAPS dans l académie où ils ont passé leur baccalauréat, contre 74,3 % en uxième cycle et 37,3 % en troisième cycle (tableau 2). La différence constatée entre la filière STAPS et l ensemble s disciplines n est pas uniquement due à l offre formation sur le territoire. Elle s explique en partie par la répartition selon les cycles sétudiants Graphique 2 Évolution du nombre d inscrits et nouveaux entrants en STAPS 1994 à Ensemble la filière STAPS Nouveaux entrants Tableau 2 Répartition s étudiants en STAPS selon le cycle Nombre en STAPS. Les étudiants en troisième cycle sont en effet en proportion plus nombreux à quitter l académie où ils ont passé leur baccalauréat pour étudier que les étudiants s autres cycles : sur l ensemble la population universitaire, 31,3 % s étudiants troisième cycle étudient dans l académie où ils ont passé leur baccalauréat contre 64,6 % en premier cycle et 49,9 % en uxième cycle. Or, dans la filière STAPS, le troisième cycle est peu développé (en 23, seuls 3,4 % s étudiants en STAPS suivaient un troisième cycle contre 16,9 % pour l ensemble la population universitaire). On peut contrôler cet effet structure la répartition par cycle s étudiants en STAPS. Si, en 23, les étudiants en STAPS s étaient répartis selon les trois cycles formationlamêmemanièrequel ensemble Répartition par cycle suivant leur formation dans l académie où ils ont passé leur baccalauréat femmes étrangers Premier cycle ,8 85,5 31,3 2, Deuxième cycle ,7 74,3 32, 4,3 Troisième cycle ,4 37,3 33,8 1,5 Ensemble s étudiants en STAPS , 79,6 31,6 3,2 Champ : métropole + DOM-TOM s étudiants universitaires, on aurait encore un taux suivant leur formation dans l académie où ils ont passé leur baccalauréat qui s élèverait à 73,4 %, donc supérieur à celui 53,8 % calculé sur l ensemble s disciplines. Les étudiants cette filière sont donc en proportion moins nombreuxàquitterl académieoùilsontpassé leur baccalauréat pour suivre leur formation que l ensemble la population universitaire. C estl académieparisquiattireleplusles étudiants s autres académies (carte 1) : seuls 52, % s étudiants la filière STAPS ont obtenu leur baccalauréat dans l académie (47,3 % en taux corrigé). Les académies Nantes et Lille sont celles qui accueillent le moins d autres académies dans leur filière STAPS, avec un taux présence l académie respectivement 92, % et 91,1 % (88,2 % et 86,2 % en taux corrigés). Entre 1997 et 23, les effectifs en STAPS sont en hausse dans toutes les académies excepté la Corse (carte 2). La hausse a été particulièrement forte dans les académies la Réunion, Reims et Créteil où les effectifs ont plus que doublé durant cette pério (respectivement %, + 17 % et %). Les femmes et les étudiants nationalité étrangère toujours sous-représentés Les filles sont moins présentes dans les filières STAPS (moins d un tiers s effectifs en STAPS, 31,6 % pour l année universitaire 23-24) que dans l ensemble s filières universitaires où elles sont majoritaires (56,4 % en 23-24). Cette proportion est stable puis plusieurs années. Alors que dansl ensemblesdisciplines,leurproportion est plus élevée en uxième cycle (58, % contre 57,2 % en premier cycle et 51, % en troisième cycle), dans la filière STAPS, leur proportion augmente légèrement avec le niveau d étu : en 23, elles représentaient 31,3 % s effectifs en premier cycle, 32, % en uxième cycle et 33,8 % en troisième cycle. (tableaux I et II). Les étudiants nationalité étrangère sont eux aussi sous-représentés dans la filière STAPS. En 23, ils représentaient 3,2 % s effectifs, contre 13,6 % pour l ensemble sdisciplines.commedansl ensembles disciplines, leur proportion augmente avec note d information 5-13 Page 2

3 Carte 1 Pourcentage suivant leur formation en STAPS dans l académie où ils ont obtenu leur baccalauréat (taux corrigés) Des origines sociales variées mais une sous-représentation croissante s catégories les plus favorisées De%à49% De 5 % à 64% De 65 % à 73,3 % De73,4%à84% De 85 % à 1 % Gualoupe Guyane * Martinique Carte 2 Effectifs en STAPS et évolution entre 1997 et 23 La composition sociale s étudiants en STAPS est relativement stable puis 2 (graphique 3). Depuis cette date, la part s étudiants dont les parents sont employés, ouvriers ou exercent une profession intermédiaire est plus importante en STAPS que dans l ensemble s disciplines. À l inverse, les étudiants dont les parents sont agriculteurs, artisans ou commerçants, inactifs ou cadres ou exercent une profession intellectuelle supérieure sont, en proportion, moins nombreux dans la filière STAPS que dans l ensemble s disciplines. Ces écarts constatés pour les étudiants la filière STAPS par rapport à l ensemble s disciplines se sont accrus entre 2 et 23 pour toutes les catégories socioprofessionnelles sauf pour celle s agriculteurs : les étudiants dont lesparentssontcadresouexercentune profession intellectuelle supérieure y sont moins en moins représentés alors que ceux dont les parents sont ouvriers ou employés y sont plus en plus représentés. Réunion Surtout s bacheliers scientifiques Évolution l'effectif dans la filière STAPS entre 1997 et 23 De-22%à% De%à29% De 3 % à 59 % De 6 % à 99 % De 1 % à 166 % Effectif dans la filière STAPSen * Pas d'effectifs en Guyane le niveau d étu. En 23, ils représentaient 2, % s effectifs en premier cycle, 4,3 % en uxième cycle et 1,5 % en troisième cycle contre respectivement 9,6 %, 13,9 % et 24,5 % pour l ensemble s disciplines. Leur part est en constante augmentation puis la rentrée 1999 : ils représentaient 1,9 % s effectifs en 1999, 2,1 % en 2, 2,2 % en 21, 2,9 % en 22. Cette évolutionsuitcelle laparts étudiants nationalité étrangère à l université.lapartsnon-bacheliersparmices étudiants est en augmentation puis En 23, un étudiant nationalité étrangère inscrit en STAPS sur ux n est pas titulaire du baccalauréat, contre trois sur quatre pour l ensemble s disciplines. Près la moitié d entre eux est originaire s pays du Maghreb contre un tiers pour l ensemble s disciplines à l université % Graphique 3 Origine sociale s étudiants en STAPS : écart par rapport à l ensemble s disciplines puis 2-21 Agriculteurs, exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entrep. Cadres, professions intellectuelles... La filière accueille une forte proportion bacheliers scientifiques (graphique 4 et tableau 3) : près la moitié s étudiants en STAPS est titulaire d un baccalauréat S, contre 39 % sur l ensemble la population universitaire. La part s étudiants titulaires d un baccalauréat littéraire et celle s étudiants ayant bénéficié d une dispense est moins élevée pour les étudiants en STAPS que pour l ensemble s disciplines : la différence Employés Ouvriers Professions intermédiaires Retraités ou sans activité prof. note d information 5-13 Page 3

4 15 % Graphique 4 Baccalauréat s étudiants en STAPS : écart par rapport à l ensemble s disciplines Littéraire Économique est 11,1 % pour les bacheliers littéraires et1,1 %pourceuxayantbénéficié d une dispense. Les étudiants titulaires s autres baccalauréats sont plus représentés dans la filière STAPS que dans l ensemble s disciplines universitaires. La part s bacheliers littéraires parmi les étudiants en STAPS augmente avec le niveau formation : ils représentent 5,5 % s effectifs en premier cycle, 6,8 % en uxième cycle et 9, % en troisième cycle. En revanche, les titulaires d un baccalauréat technologique, professionnel ou économique sont moins en moins nombreux lorsque le niveau formation augmente. La part s bacheliers scientifiques est plus élevée 1 points en uxième cycle qu en premier cycle mais diminue légèrement entre le uxième et le troisième cycle. Une filière choisie par les nouveaux bacheliers scientifiques pour travailler dans un domaine qui les passionne Scientifique D après un sondage réalisé au cours du mois novembre 24 auprès nouveaux bacheliers scientifiques, quatre bacheliers scientifiques entrant en première année DEUG STAPS sur cinq déclarent avoir choisi cette filière car elle correspond à leur projet professionnel. La moitié d entre eux veulentvenirenseignant(contreunsurdix pour l ensemble s nouveaux bacheliers scientifiques) et un tiers l envisage. C est Technologique STT Autre technologique Professionnel Dispense Tableau 3 Répartition s étudiants en STAPS selon le cycle et la série du baccalauréat (en %) Séries du baccalauréat Ensemble s cycles Premier cycle Deuxième cycle Troisième cycle Littéraire 6,1 5,5 6,8 9, Économique 21,8 22,9 2,4 18, Scientifique 49,9 45,9 55,7 54,4 Technologique STT 1, 12,4 6,7 3,9 Autre technologique 7, 8,5 5, 2,9 Professionnel 2,3 3,4,9,4 Dispense 2,9 1,4 4,5 11,4 l enseignement dans le secondaire qui les attire le plus : 57 % ceux voulant ou envisageant d enseigner, désirent exercer dans le secondaire, contre 16 % dans le primaire, 11 % dans le supérieur ; 16 % sont indécis. Les trois quarts s nouveaux bacheliers scientifiques inscrits dans la filière STAPS veulent en priorité travailler dans un domaine qui les passionne. Presque tous souhaitaient étudier dans la filière STAPS et ils sont peu nombreux à avoir fait un dossier candidature dans d autres formations au cours l année terminale. Plus la moitié d entre eux avaient déjà choisi cette filière avant l année terminale et avaient ainsi choisi leur option terminale scientifique en adéquation avec leur vœu d orientation. Ainsi, trois sur cinq ont opté pour la spécialité Sciences la vie et la Terre en terminale contre un tiers pour l ensemble s nouveaux bacheliers scientifiques. Ils sont, en proportion, moins nombreux à avoir obtenu une mention au baccalauréat que l ensemble s nouveaux bacheliers scientifiques: 13 % ont obtenu une mention «très bien» ou «bien», 18 % une mention «assez bien» alors que, pour l ensemble s formations, ces pourcentages sont respectivement 24 % et 26 %. 12 % s nouveaux bacheliers scientifiques inscrits dans la filière STAPS se disent plutôt déçus cette formation par rapport à l image qu ils s en faisaient, 3 % se disent agréablement surpris et pour 58 % d entre euxlaformationcorrespondàcequ ils attendaient(cesproportionssontproches celles l ensemble s nouveaux bacheliers scientifiques). Enfin, 87 % s nouveaux bacheliers inscrits en DEUG STAPS souhaitent continuer dans leur filière l année prochaine contre 81 % pour l ensemble s nouveaux bacheliers scientifiques. Que font-ils à l issue la première année DEUG STAPS? En 22, 16 9 étudiants sont inscrits en première année premier cycle en STAPS, ce qui représente plus du tiers l effectif total en STAPS et une hausse 6,6 % par rapport à l année précénte. Ces étudiants sont à 64,7 % s nouveaux bacheliers (session 22) et à 7, % s nouveaux entrants en première année premier cycle dans le système universitaire français. Les nouveaux entrants en STAPS sont, en proportion, plus nombreux à poursuivre dans leur discipline que l ensemble s nouveaux entrants à l université : 76,2 % (28,3 % redoublent leur première année et 47,9 % passentenuxièmeannéedeugstaps) contre 65,8 %. La réorientation vers une autre filière universitaire concerne 5,9 % s nouveaux entrants en STAPS contre 9,8 % pour l ensemble s nouveaux entrants à l université. Enfin, ils sont en proportion moins nombreux à quitter l université (mais pas obligatoirement le système éducatif) que l ensemble s nouveaux entrants à l université : 17,9 % contre 24,3 % (graphique5). Les lettres et les sciences humaines et sociales, l économie et les sciences sont les disciplines qui attirent le plus les étudiants en STAPS se réorientant à l issue la première année premier cycle : elles en absorbentplusstroisquarts. Lesplustouchés par cette réorientation sont les titulaires d un baccalauréat économique ou Graphique 5 Ce que les nouveaux entrants en première année DEUG STAPS en 22 font en 23 47,9 % 5,9 % 17,9 % 28,3 % Ne se réinscrivent pas à l'université l'année suivante Redoublent Continuent en uxième année DEUG STAPS Se réorientent dans une autre discipline à l'université note d information 5-13 Page 4

5 Graphique 6 Disciplines où s inscrivent les nouveaux entrants se réorientant à l issue la première année DEUG STAPS 2,4 % 16,1 % 4,4 % 23,8 % 24,1 % 29, % Droit Économie AES Lettres, sciences humaines Sciences Mécine, odontologie IUT Graphique 7 Répartition s nouveaux entrants se réorientant à l issue la première année DEUG STAPS selon leur baccalauréat : écart par rapport aux nouveaux entrants en première année DEUG STAPS 4% Littéraire Économique Scientifique Technologique STT Autre technologique Professionnel Dispense littéraire, ce qui peut expliquer l attrait pour l économie et les lettres et sciences humaines s étudiants se réorientant (graphique 6). Ce sont les titulaires d un baccalauréat scientifique qui continuent le plus dans la filière : la part ces rniers parmi les nouveaux entrants qui se réorientent à l issue la première année DEUG STAPS est inférieure 6, % à celle s bacheliers scientifiques parmi les nouveaux entrants en première année DEUG STAPS en 22 (graphique 7). La réussite s nouveaux bacheliers inscrits en première année DEUG STAPS dépend fortement du cursus scolaire antérieur Pour l année universitaire 22-23, moins la moitié (49 %) s nouveaux bacheliers inscrits en première année DEUG STAPS est passée en uxième année. L accès en un an à la uxième année DEUG STAPSpeutêtreliéàsfacteurspropres à l étudiant comme son cursus antérieur (la série son baccalauréat, le fait qu il l ait obtenu en avance, l année ses 18 ans ou après), ses caractéristiques socio-démographiques : sexe, appartenance sociale ; le fait qu il étudie dansl académie résince ses parents ou non. Une régression logistique «toutes choses égales parailleurs»permet d estimer les éventuels impacts ces variables sur la probabilité pour un nouveau bachelier passer en uxième année DEUG STAPS (tableau 4). Si l éloignement du domicile s parents (le fait qu il ne suive pas sa formation dans l académierésincesesparents)n influe pas significativement sur la probabilité réussir, le cursus scolaire antérieur l étudiant joue, lui, un rôle important. En effet, «toutes choses égales par ailleurs»,un nouveau bachelier scientifique a 9,9 fois plus Tableau 4 Impacts s différentes caractéristiques s nouveaux bacheliers en première année DEUG STAPS sur leur probabilité réussir leur année Variable Modalités la variable ODDS ratio Effet marginal Constante Probabilité la situation référence 8,5 Sexe Homme réf Femme 1,78 7,5 PCSducheffamille Milieu intermédiaire réf Milieu supérieur ns Milieu enseignant 1,32 4, Milieu populaire,9-1,7 Série du baccalauréat S réf L,22-33, ES,39-18,9 STT,1-51,1 Autre bac technologique,17-39,1 Bac professionnel,6-59,6 Apassélebac L année ses 18 ans réf en retard,51-12,9 en avance ns ns = non significatif L établissement fréquenté fait partie du modèle. Lecture : la probabilité pour un individu dans la situation référence (décrite en bleu) réussir sa première année DEUG STAPS est 8,5 %. La probabilité pour une fille réussir est supérieure 7,5 points à celle d un étudiant qui se trouve dans la situation référence. Lecture s ODDs ratio : une fille a 1,78 fois plus chances réussir qu un garçon «toutes choses égales par ailleurs». chances passer en uxième année DEUG STAPS que le titulaire d un baccalauréat STT. De même, le fait d avoir obtenu son baccalauréat avec retard (après l année ses 18 ans) réduit moitié les chances passer en uxième année par rapport à unétudiantquil aobtenu«àl heure». L appartenance sociale influe également : les étudiants dont les parents sont enseignants réussissent davantage que les autres. Les filles sont en proportion moins nombreuses que les garçons à opter pour la filière STAPS aprèsleur baccalauréat. Pourtant, elles ont 1,8 fois plus chances passer en uxième année DEUG STAPS que les garçons. Les étudiants STAPS à l IUFM En 22, 4 8 étudiants étaient inscrits à l IUFM pour la préparation du concours du CAPEPS qui offrait 1 33 postes. 73,5 % étaient titulaires d une licence et 6,1 % d unemaîtrise.enuxièmeannée,en23, la proportion sprofesseursstagiairestitulaires d une maîtrise ou d une licence est plus importante (79,2 % ont une licence et 12,4 % une maîtrise). En 23, 18 étudiants étaient inscrits en uxième cycle STAPS. Parmi les mentions existant au niveau la licence et la maîtrise, la filière «éducation et motricité» qui s adresse aux étudiants désirant présenter le concours du CAPEPS ou le professorat s écoles meure la filière qui regroupe le plus (58,3 % s effectifs licence) et elle attire plus les filles que les garçons : 61,6 % s filles choisissent cette mention contre 56,8 % pour les garçons. Ainsi, les femmes représentent 36 % s étudiants inscritsen première annéeà l IUFM en 23 pour la préparation du CAPEPS, note d information 5-13 Page 5

6 contre 31,6 % s effectifs en filière STAPS à l université la même année. Les femmes sontégalementenproportionplusnombreuses en uxième année d IUFM : elles représentent 4,2 % s professeurs d EPS stagiaires en 23. Marine Guillerm,DEPB2 Pour en savoir plus «Les sciences et techniques s activités physiques et sportives (STAPS)», Note d Information 1.39, MEN-Direction l évaluation et la prospective, août 21. «Les étudiants inscrits dans les 84 universités publiques françaises en 23-24», Note d Information 4.2, MEN-Direction l évaluation et la prospective, juillet 24. Le système d information et suivi l étudiant (SISE) recenselesinscriptionssétudiantsdans lesuniversités, lesuniversitéstechnologie, les institutsnationauxpolytechniques(inp), l Institut d étus politiques (IEP), l Observatoire Paris, l Institut national s langues et civilisations orientales (INALCO), l Institut physique du globe Paris, l École du paysage Blois, les instituts universitaires formation s maîtres (IUFM). Cette Note prend en compte les étudiants en tant que personnes physiques. Dans le cas où ils sont inscrits à la préparation plusieurs Source et champ diplômes à l université, une seule inscription (dite principale) est retenue lors du décompte la population étudiante universitaire. Dans l ensemble s tableaux présentés, les étudiants en cycle «zéro» (diplôme d accès aux étus universitaires (DAEU), capacité en droit, etc.) ont été regroupés avec les étudiants premier cycle. Les nouveaux entrants sont les étudiants qui s inscrivent pour la première fois en première année premier cycle. L ensemble s établissements France métropolitaine, s DOM et s TOM a été pris en compte pour le calcul s effectifs. Directeur la publication Claudine Peretti Rédactrice en chef Francine Le Neveu Maquette : DEP-BED Impression : Ovation Service vente DEP, bureau l édition rue Dutot, Paris cex 15 Abonnement annuel aux Notes la DEP France : 45 euros Étranger : 48 euros ISSN note d information 5-13 Page 6