Ende Dezember 2014: Besuch von Bertrand Diantisa in Kikwit

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1 Ende Dezember 2014: Besuch von Bertrand Diantisa in Kikwit Bertrand Diantisa ist Informatiker und Webdesigner.Ich habe ihn im Sommer 2013 erstmals in Kinshasa getroffen. Im Sommer 2014 hat er mit mir während 2 Tagen die Dörfer besucht und anschliessend die Homepage forets.cd gemacht. Er zeigt die kongolesische Sicht der Dinge. Er hat mich auch auf die internen Eifersüchtelein aufmerksam gemacht, welche eine echte Entwicklung verhindern. Immer wieder haben wir über die Regeln der guten Zusammenarbeit gesprochen, die er erschliesslich seinen Landsleuten noch und noch erklärt hat. Zurück in Kinshasa und nach meiner Abreise blieb er mit Kikwit in Kontakt. Um die Entwicklung der Arbeit konkret zu sehen und die Regeln der guten Zusammenarbeit in Erinnerung zu rufen, hat er über Weihnachten Kikwit besucht.

2 RAPPORT DE VOYAGE À KIKWIT du 24 au 27 décembre 2014 Du 24 au 27 décembre 2014, j'ai fait un voyage à Kikwit, afin de rencontrer certains de nos collaborateurs, d'évaluer l avancement des travaux relatifs avec chaque projet, mais de rappeler les règles de bonne colla boration. Pour rappel, voici repris tous les objectifs : Rencontre avec Robert et Makabu Réception des rapports et autres documents éventuels (la liste des noms des formateurs, la liste des nom des villages ou de écoles, qui font le reboisement, des photos) Rapport oral sur la marche des activités (reboisement, alphabétisation,photos...) Présentation du site internet (et entretien autour du contenu du site) Entretiens avec Robert (affaire Florence; rappels sur nos objectifs et sur la bonne collaboration) Rencontre avec celui qui a fait le devis de la baleinière Manzonzi (+ discussion) Présentation de la Présidente et du représentant des formateurs de Manzonzi Rencontre avec les gens de Manzonzi (la Présidente et du représentant des formateurs) Exposé du projet, tout la cours Manzonzi Kikwit, le personnelle, la comptabilité... Florence a pro mis, qu'elle va aller chercher avec leur les produits de la baleinière Manzonzi à Bumba, si Florence réussi, c'est la question, s'il sont capable de collaboré c'est la question. Rappels sur la marche des choses Réception des listes et autres documents Rencontre avec Florence Réception des rapports et autres documents éventuels, la comptabilité (comment ça marche dans les villages et à Kinshasa, qui fait quoi,...) Visite du camion acheté Présentation du site internet ( forets.cd) Entretien avec Florence (affaire Robert ; rappels sur nos objectifs et sur la bonne collaboration) Rencontre avec les enseignantes de Banatée Visite du kiosque et d'autres activités Présentation du site internet ( forets.cd) Réception des rapports et autres documents éventuels (kiosque Banatée, kiosque l hôpital, balei nière Kwilu, ) Pourquoi les enseignantes ne vont pas commencer le reboisement sur leur terrain vide? Activités informatiques d'apprentissage, les progrès avec Gilbert MANGONI Pour que je mon lieu de logement ne soit pas une source de problème, j'ai logé au Kwilu Hotel (en terrain «neutre»), et j'ai fait les descentes chaque jour vers le domicile de ceux que je devais rencontrer. 1

3 Déroulement du séjour 1. Rencontre avec Robert et Makabu La rencontre avec Robert et Makabu a eu lieu. Tous les trois jours, j'ai été avec les deux ; nous avons eu de longues discussions, sur beaucoup de sujets. * Ils m'ont fait un rapport oral de leurs activités (vu que les rapports écrits ont déjà été envoyés) ; ils m'ont montré les photos prises sur terrain. C'est les photos de tout ce qu'ils ont fait comme travail. * Je leur ai montré le site internet. Chacun était content de se voir, et surtout de voir son histoire et ses activités. Je leur ai aussi montré que leurs photos sont utiles, et que notre site internet est fait de leurs images. Ils se sont sentis encouragés à continuer de travailler, pour que le monde entier les voit. * Nous avons enfin abordé la question de la bonne collaboration. Après avoir écouté Robert, j'ai compris que, mis à part les raisons que moi j'avais évoquées au sujet du conflit avec Florence, il y a encore autre chose : jusque là, Robert pensait qu'il était en quelques sortes le remplaçant de maître Ngoma ; il se considérait comme le Coordonnateur Général des activités. C'est ce qui renforçait sa colère du fait que lui ne soit pas mis au courant de ce qui se passe avec Florence : Ce que j'ai fait : Je leur ai fait voir qu'il est intéressant de prendre des images de leur environnement, mais il faut aussi que eux mêmes soient visibles sur les photos. Je leur ai encouragés à se faire prendre en photo, en expliquant brièvement à un passant (par exemple) comment procéder. Robert s'y est exercé, et il a réussi avec brio. J'ai copié le contenu de leurs cartes mémoire sur mon ordinateur, pour pouvoir ajouter les images intéressantes à notre site internet. Je leur ai montré les petites erreurs qu'ils ont commises dans leurs rapports (manque de date, de signature, de noms, ) ; j'ai insisté sur le pourquoi de présenter un rapport bien établi. J'ai rappelé l'importance d'avoir des objectifs précis, et de les mentionner dans le rapport d'activités. J'ai insisté que les objectifs doivent être réalistes, palpables, et concrets. Les objectifs sont une référence ; ils permettent de se guider. À la fin du trimestre, chacun voit si les objectifs sont atteints ou pas. Nous avons refait chaque rapport d'activités, avec les nouveaux éclaircissements. Ils m'ont avoué vu plus clair, et ils ont promis d'arranger les prochains rapports. Je leur ai donc fait comprendre qu'il n'y avait un coordonnateur général, mais que chacun de nos partenaires était une organisation, n'ayant de compte à rendre qu'à Maja. D'où, inutile de chercher absolument à tout savoir sur ce que fait l'autre, afin d'éviter les malentendus et les 2

4 conflits. J'ai expliqué à chacun que les moyens sont de plus en plus rares, et qu'il faut savoir utiliser sagement ce qui se présente. 2. Rencontre avec les gens de Manzonzi La Présidente des mamans d'alphabétisation était éprouvée : elle perdu son oncle. Elle ne s'est donc pas déplacée, à cause de ce deuil. Mais elle s'est fait représenter par une enseignante. Les formateurs non plus ne sont pas venus. Alors, j'ai décidé de ne pas aborder le sujet, ni avec Robert, ni avec Makabu, moins encore avec la représentante de la Présidente ; j'ai estimé que ce ne serait pas bien d'aborder ce problème avec elle. 3. Rencontre avec Florence Je me suis rendu au domicile de Florence pour la rencontrer. Nous devions nous voir le premier jour, mais finalement, vu que l'entretien avec Robert et Makabu était intense le premier jour, je n'ai vu Florence que le jeudi 26 décembre, puis le 27 aussi. Nous avons aussi abordé un certain nombre de sujets : * J'ai écouté son récit sur l'obtention du camion ; elle m'a relaté les faits dans l'ordre : idée du camion, discussion avec son mari, mail à Maja pour parler du projet, mise en gage des documents de ses véhicules, réception de l'argent (from Maja), paiement de la première tranche au près du propriétaire et récupération des documents, envoi du véhicule à l'entretien, mise au parking. * Elle m'a exposé son plan : partir de Kikwit (avec les marchandises des clients), atteindre les villages (pour déposer les marchandises), prendre les productions agricoles des villages (pour les amener à Kikwit, voire Kinshasa). Elle a dit qu'elle a fait faire l'entretien du camion. * Elle m'a donné sa version sur l'affaire de conflit avec Robert. Elle m'a réaffirmer qu'elle n'a aucun autre but que le développement aussi. Elle a dit être triste et frustrée de l'attitude de Robert. Elle a dit et promis faire preuve de beaucoup de prudence, pour éviter de créer la jalousie. * Elle m'a conduit jusqu'au parking. J'ai vu le véhicule. J'ai aussi rencontré ses collaborateurs (chauffeur, convoyeurs, ). 3

5 * Elle ne m'a pas présenté les documents ; mais elle a promis de me les faire parvenir via mail. Ce que j'ai fait : J'ai enseigné comment faire la comptabilité. J'ai expliqué que l'envoi du rapport financier est important. Elle a promis de le faire à chaque fois. Elle était très curieuse, et a posé des questions. J'ai aussi appris à faire un rapport d'activités, pour faire savoir où se trouve le véhicule, ce qu'il fait, les succès, les échecs, J'ai rencontré l'équipage du camion ; ils m'ont exposé leur plan (conforme avec ce que Florence avait dit). J'ai rappelé l'importance d'avoir des objectifs précis, et de les mentionner dans le rapport d'activités. J'ai insisté que les objectifs doivent être réalistes, palpables, et concrets. Les objectifs sont une référence ; ils permettent de se guider. À la fin du trimestre, chacun voit si les objectifs sont atteints ou pas. J'ai insisté que la bonne collaboration doit être effective. C'est même nécessaire. Chacun ne doit avoir les yeux que sur ses affaires ; il éviter les conflits. Mon constat sur Florence : J'ai beaucoup apprécié sa détermination et son courage. Elle veut tout faire, et bien. Seulement, je n'ai pas apprécié certains faits : Nous devions nous voir le jeudi, mais en l'appelant, son téléphone était éteint. J'ai donc dû aller directement jusque chez elle. Elle a fait des manœuvres pour ne pas se présenter avec les documents. Elle m'a dit que c'est parce que son enfant était malade. Finalement, elle ne me les a pas montrés. Elle a promis de les envoyer, et je les attends encore. Ils me permettront d'avoir une vue plus complète de la situation, et faire la lumière sur certains points. Donc, tant que elle ne me les a pas transmis, ne lui envoyez rien encore. Et faites lui aussi pression pour qu'elle me les envoie. 4. Rencontre avec les enseignantes de Banatée La rencontre avec Robert et Makabu a eu lieu. Tous les trois jours, j'ai été avec les deux ; nous avons eu de longues discussions, sur beaucoup de sujets. * Elles m'ont fait un rapport oral de leurs activités, aussi bien pour le kiosque de l'école que pour la baleinière. Elles m'ont montré leurs documents de travail (très bien organisés). * Nous avons visité notre site internet. Chacune était intéressée et envieuse. Mais elles ont vu ce que font les autres (Makabu et Robert), et elles ont dit avoir eu des idées pour elles mêmes. * L'hôpital général causant trop de problèmes, elles ont finalement opté pour un autre endroit pour y mettre le deuxième kiosque. Nous sommes allés visiter ce site. Elles m'ont exposé leurs projets pour ce site. * Nous avons fait la descente vers le Kwilu. J'ai vu la baleinière, et rencontré l'équipage. * Au sujet du reboisement, elles m'ont dit attendre que vous déterminiez la grandeur des champs ; elles ont dit avoir besoin des outils (houes, bêches, râteau,...). Je leur ai dit d'en discuter directement avec vous. 4

6 Ce que j'ai fait : J'ai enseigné comment faire la comptabilité. J'ai expliqué que l'envoi des rapports est très important. Elles ont promis d'envoyer un rapport chaque fois. Je leur ai remis le formulaire de rapport que je leur avais imprimé. J'ai expliqué comment le remplir. Elles sont très intéressées ; elles ont promis d'harmoniser leurs cahiers avec la présentation du rapport tel que je leur ai enseigné. J'ai aussi appris à faire un rapport d'activités. J'ai rencontré Gilbert MANGONI, et je nous avons évoqué la question des apprentissages. Je lui ai montré les objectifs que nous avions lors des séances passées (permettre aux mamans de faire leurs rapports seuls, et d'être en mesure de faire des mails et de les lire). Il a promis d'en tenir compte aussi. Je me suis rendu avec elles au nouveau site pour le kiosque, et à la baleinière. Mon constat sur les mamans de Banatée : J'ai beaucoup apprécié leur organisation ; elles font les choses très bien. Elles sont un modèle à suivre. Elles sont pleines d'initiatives et ont des idées pour se développer, et utilisent les moyens qu'elles ont pour avancer. Par exemple : elles ont acheté une moto YAMAHA, pour accompagner la baleinière (en cas de panne, et autres problèmes). elles se sont partagé les tâches pour bien accomplir leur travail. Elles ont trouvé elles mêmes un autre endroit pour implanter le kiosque, et elles ont même déjà contacter les responsables des lieux. Conclusion En conclusion, la mission a été un succès, sur le plan général. Le grand point noir reste l'absence des gens de Manzonzi. Le dernier jour, je me suis entretenu avec les trois, ensemble. Même si Robert n'était pas tout à fait à l'aise, mais l'entretien s'est bien passé. J'ai insisté sur le fait que chacun était une organisation, et qu'il fallait éviter de mettre des obstacles aux autres. 5

7 Les enseignantes de Banatée font du très bon travail, malgré les difficultés. Je suis très content, et je félicite leur organisation. Je suis sûr qu'elles vont faire beaucoup de grandes choses. Elles avancent très vite. Tout le monde vous envoie les salutations. Pipe en particulier. Il a posé beaucoup de questions sur son projet. Il se demandait pourquoi il n'avait pas reçu de suite sur son projet. Je lui ai fait voir que c'est déjà sur Internet. 6