Lucas Bétrancourt. Promotion 2008/2011 en apprentissage à EDF. Tuteur : Julien Ferlat. Fonction : Opérateur conduite 1/2.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Lucas Bétrancourt. Promotion 2008/2011 en apprentissage à EDF. Tuteur : Julien Ferlat. Fonction : Opérateur conduite 1/2."

Transcription

1 Lucas Bétrancourt Promotion 2008/2011 en apprentissage à EDF Tuteur : Julien Ferlat Fonction : Opérateur conduite 1/2 Rapport de stage Régulation de la température du circuit primaire IUT mesures physiques Montpellier EDF, CNPE de Cruas-Meysse 99 Avenue d Occitanie BP 30, RN Montpellier cedex Cruas Meysse Téléphone : Téléphone :

2 2

3 Sommaire RAPPORT DE STAGE... 1 REMERCIEMENTS... 5 INTRODUCTION... 6 I. PRESENTATION D ÉLECTRICITE DE FRANCE ) Petit Historique et dates clés ) EDF à l échelle mondiale ) EDF en France ) Présentation du CNPE de Cruas-Meysse ) Secteur d activité, présentation II. MON SERVICE ET MON METIER ) Les principaux services avec lesquels nous sommes amenés à travailler ) Le service conduite ) Mon métier III. FONCTIONNEMENT D UNE CENTRALE NUCLEAIRE ) Le rôle du nucléaire et neutronique ) Le circuit primaire ) La sûreté et la sauvegarde ) Le circuit secondaire ) Le circuit de refroidissement

4 IV. LA REGULATION DE TEMPERATURE PRIMAIRE ) Introduction du sujet ) Etude de la neutronique du cœur et des moyens de contrôles Neutronique simplifiée du cœur Moyens de contrôle de la réactivité ) Echanges primaire/secondaire Etude thermique Problématique Le compromis Tm/Tv ) Le groupe R et la régulation de la Température moyenne influence de la position des grappes sur le I Marge d antiréactivité Limite d insertion du groupe R La régulation de la puissance primaire La régulation de la température CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE RESUME... ERREUR! SIGNET NON DEFINI. ANNEXES (voir document joint) 4

5 Remerciements Depuis mon arrivée au CNPE de Cruas-Meysse, une multitude de personnes ont contribué au bon déroulement de mon stage. J exprime tout d abord ma gratitude envers Monsieur Richard Guillaume, chef de service conduite ½, pour m avoir accueilli au sein de son service. J exprime également toute ma reconnaissance à toutes les personnes de mon équipe qui n ont eu de cesse de m encourager et de s investir pour le meilleur déroulement possible de mon apprentissage. Ces personnes sont : Le chef d exploitation : Monsieur Gines Cespedes Le chef d exploitation délégué : Monsieur Thierry Gargiolo Le délégué sécurité en exploitation : Messieurs Eric Morvan et Jérôme Castell Les opérateurs : Messieurs Thierry Lambert, Jean-Luc Tricon, Didier Jouffret, Alexandre Bredy, Loïc Ribes et Rémy Lebault. Les techniciens : Messieurs Thierry Cottin, Jean-Luc Mathé, Martial Depaix, Gabriel Menchero, Stéphane Laville, Fabien Mazoyer, Pascal Périco, Jérémy Joannidis, Franck Martin, Brice Boulay et Ingrid Baheu. Je tiens aussi à remercier mon tuteur Monsieur Julien Ferlat, qui, de par son investissement, a répondu à beaucoup de mes interrogations et a toujours su être disponible et réceptif à mes attentes. J adresse également mes remerciements à Monsieur Eric Rosenkrantz ainsi que Madame Sylvie Callas pour m avoir suivi durant cet alternance et tous les professeurs de l IUT de Montpellier pour m avoir transmis leurs connaissances durant ces trois années d étude 5

6 Introduction Dans le cadre de l obtention d un DUT Mesures Physiques, nous avons l occasion de faire un stage dans l entreprise de notre choix, pour une durée de dix semaines. En cours de première année, on nous a offert l opportunité de faire la seconde année en alternance avec le CNPE (centre nucléaire de production d électricité) de Cruas- Meysse. J y ai donc répondu favorablement, car je trouve le domaine du nucléaire très intéressant. D une part je suis attiré par pratiquement tout ce qui touche à la physique nucléaire plus particulièrement la neutronique, ainsi que l exploitation de l énergie quelle qu elle soit. D autre part, la technologie et l exploitation est tout en rapport avec le cursus de mesures physiques. De plus la proposition de le faire en alternance est une véritable opportunité. En effet, elle me permet d être en totale autonomie et indépendance par rapport à ma situation précédente, et donc d avoir un pied dans l entreprise. Le fait que ce soit EDF S.A. qui fasse cette proposition est aussi un véritable avantage, car, c est de la part d une entreprise de renommée mondiale et, qui plus est, est particulièrement reconnue au niveau de la qualification de son personnel. Il faut aussi savoir qu il y a beaucoup de métiers représentés. On a donc la possibilité de découvrir d autres domaines que celui de sa profession, notamment grâce aux immersions (pratique qui permet de découvrir un autre métier en intégrant une équipe de travail pendant quelques jours.).il y a donc énormément de choses à apprendre et on peut être accompagné dans ce sens. Le choix de l alternance permet une immersion totale dans l entreprise ainsi qu une réelle expérience de travail. Le rythme de l alternance (un an complet en entreprise) nous offre l opportunité de nous consacrer à plein temps dans le travail étudié lors de l alternance ainsi que de complètement s adapter au rythme de travail des équipes de quart. Lors de cette alternance, j ai intégré le CNPE de Cruas-Meysse, en contrat d apprentissage de Septembre 2009 à Août 2011 au sein du Service Conduite parmi les techniciens d exploitation. EDF est le plus grand producteur d énergie électrique 6

7 du monde (entre autre grâce à ces récentes acquisitions aux USA, en Europe et Asie) et l un des plus performants technologiquement (grâce au nouvel E.P.R. en partenariat avec AREVA.). EDF compte actuellement pas moins de salariés dans le monde. Ce chiffre se justifie par la diversité des métiers représentés à EDF ; car en plus de la production de l électricité, elle intègre tous les métiers de l énergie, de la conception au client en passant par la distribution, la maintenance, l exploitation et la recherche. La spécificité d une centrale nucléaire est la partie primaire (plus communément appelée îlot nucléaire) de l installation. C est dans ce domaine que se situe ma thématique de stage : la régulation température du circuit primaire grâce aux grappes de régulations. 7

8 I. Présentation d Électricité de France 1) Petit Historique et dates clés. Créée lors de l après-guerre, en 1946, il y eut une volonté nationale de nationalisation des entreprises vitales à l indépendance du Pays. EDF aura le statut de société EPIC : établissement public, industriel et commercial. En France, EDF est aujourd hui le principal fournisseur d électricité. Le choix du «tout nucléaire» fait suite au choc pétrolier de Sa vocation était d assurer l indépendance énergétique de la France. L orientation vers le nucléaire a été voulue par l Etat et à présent, la France est le pays le plus nucléarisé (dans le civil) au monde. EDF est une société anonyme (anciennement publique jusqu en 2004) qui est actuellement le plus grand fournisseur d énergie électrique et est à la pointe de la technologie. 2) EDF à l échelle mondiale. Cette compagnie est présente aux quatre coins du globe grâce à de nouvelles acquisitions aux USA, en Europe de l Est et à ses projets en Asie. EDF dans le monde : 8

9 Elle maintient ainsi sa place de leader et d innovateur avec le développement des réacteurs de 3 ème génération EPR et des vues d exportation sur le continent Européen et en Asie. 3) EDF en France On ne compte pas moins de 58 réacteurs pour un total de 19 centrales. Pour s orienter dans cette direction, EDF a du concevoir des installations, effectuer plusieurs tests et rédiger énormément de dossiers prouvant qu elle était capable d exploiter la réaction nucléaire en toute sécurité et sûreté, sans risque de pollution ni de contamination extérieure. Etant donné que le risque zéro n existe pas, les centrales sont tenues éloignées des villes, mais c est aussi en raison du problème de place et d esthétique. Répartition des centrales en France: A cela s ajoute les centrales hydrauliques (au nombre de 447) et environ 600 barrages électriques mais aussi des centrales thermiques. En dépit de la tendance mondiale qui est de se tourner vers les énergies renouvelables, EDF a encore du mal à se positionner dans ce sens malgré la création de nouvelle branche telle que EDF 9

10 énergies nouvelles visant à développer le marché du renouvelable ; sont alors à l étude l éolien, le photovoltaïque, la géothermie, la biomasse et la marée motrice. Répartition et évolution de la production d électricité en France : Il faut aussi savoir qu EDF est l une des plus grandes sources d embauche en France puisqu elle comptabilise emplois à elle seule et permet de travailler à l étranger, notamment en Chine pour des échanges de savoir-faire, de pratique mais aussi de technologie. En effet, les réacteurs actuels (REP ou réacteur à eau pressurisée) ne sont pas les premiers à avoir été créés. EDF a un long panel de différentes technologies d exploitation nucléaire. (cf annexes p.vi) Quelques chiffres concernant EDF 4) Présentation du CNPE de Cruas- Meysse. Concernant la centrale où j ai effectué mon alternance, le C.N.P.E. de Cruas-Meysse est de type CP2. Les travaux débutèrent en 1977 et la centrale fut pleinement opérationnelle en Construite en Ardèche le long du Rhône entre Cruas et Meysse, en aval du barrage Logis-neuf, son but est d alimenter toute la zone Drôme- Ardèche, les alentours de Montélimar et ses entreprises. Il est ainsi composé de 4 tranches de 900MW chacune ainsi que quatre aéroréfrigérants (soit un par tranche) 10

11 Un site comme celui de Cruas compte environ 1200 employés et peut monter jusqu à 5000 en période d arrêt de tranche, ce renfort essentiellement composé d entreprises prestataires. Un site comme celui de Cruas-Meysse c est : Une centrale comme celle de Cruas produit à elle seule 40% des besoins électriques de tout le bassin Rhône-Alpes. Une centrale quelle qu elle soit, a pour mission de fournir au client une électricité de qualité c est-à-dire que la fréquence et la tension soient constantes ainsi qu assurer la continuité et la sûreté. Le principal client en France est le C.O.P.M. (Centre Opérationnel Production Marché). En relation directe avec la salle de commande, c est lui qui gère et donc informe la production électrique à fournir en fonction de la demande pour éviter toute surproduction ou manque et donc assurer la pérennité du réseau. La mission d un C.N.P.E. est de satisfaire la demande du client en toute sûreté et à moindre coût (au vu du coût de production), en veillant à la pérennisation du patrimoine, en respectant toutes les réglementations en vigueur ainsi que l environnement et les personnes. On verra plus tard que le domaine de la sûreté est essentiellement assuré et surveillé par le service conduite. 11

12 5) Secteur d activité, présentation. Nous avons vu en amont que la centrale de Cruas-Meysse est de type CP2, construite aux abords du Rhône. Le terme CP2 désigne le palier de la centrale, c est-à-dire le niveau technologique et les moyens utilisés pour parvenir à alimenter le réseau. Si les centrales sont placées aux bords des fleuves ou proches de la mer, c est pour assurer une présence d eau brute à proximité et donc permettre l alimentation en eau et pouvoir faire des rejets liquides nécessaires au bon fonctionnement de la centrale. Le circuit de refroidissement est en parti concerné. En effet, à Cruas, c est un circuit fermé (visible grâce aux aéroréfrigérants), il nécessite alors des appoints, contrairement aux circuits ouverts où l on puise et rejette en continu. Ce type de refroidissement est décidé en fonction des débits des fleuves pour la dilution des rejets et le réchauffement de l eau. A présent, toutes les centrales en France sont de type R.E.P. (Réacteur à Eau Pressurisée) donc de conception globale identique (même style de combustible : l uranium 235, même modérateur et fluide caloporteur : l eau) A terme, toutes les centrales nucléaires sont censées devenir encore plus sûres et fiables, ainsi que de moins en moins polluantes, plus performantes en production (augmentation du rendement) et économiques car elles possèdent un coût de production très élevé. 12

13 Bien que le nucléaire soit la principale source d énergie pour la production d électricité, il faut savoir qu elle est loin d être la seule. En effet, le thermique à flamme représente 11.2% du mix de production du groupe EDF. Elles servent essentiellement à la sûreté du système électrique (production d électricité continue sans dépendre de l extérieur ni des aléas.). Il y a aussi l hydraulique et autres énergies renouvelables. Les barrages hydrauliques viennent en secours des C.N.P.E. car ce sont les seuls moyens de «stocker» l énergie. Les énergies renouvelables tendent à se développer de plus en plus via EDF Energies Nouvelles. Dans cette branche, on retrouve par ordre d importance l éolien, le photovoltaïque, la biomasse et la géothermie. Ces filières sont appelées à se développer très vite ainsi que d occuper une part importante du marché de la production d électricité de plus en plus grande. C est donc une branche très porteuse pour l avenir du groupe. Mais actuellement, tous les regards sont tournés vers l EPR de nouvelle génération mais les retards de sa construction ainsi que les coûts induits ne laissent pas présager un départ sur le marché très facile. Projets EDF à travers le monde : 13

14 II. Mon service et mon métier. Comme vu précédemment, j ai intégré le service conduite en tant que technicien d exploitation. J ai donc été amené à travailler avec d autres services (cf annexes p.v). 1) Les principaux services avec lesquels nous sommes amenés à travailler Le service conduite est un service parmi d autres qui est, entre autre, chargé de veiller au bon fonctionnement des installations et assure le pilotage des tranches. En effet, on retrouve d autres services au sein d une centrale nucléaire. Les principaux sont : Service Automatisme Essais (S.A.E.) : Il maintient la sûreté et la disponibilité du contrôle/commande de l installation ainsi que des systèmes informatiques du process. Il contrôle les performances de production, surveille les paramètres neutroniques du réacteur et règle les protections associées. Mécanique Chaudronnerie Robinetterie (M.C.R.) : Il prépare, encadre et exécute et analyse les interventions de domaine mécanique. Il prépare, pilote les interventions et les projets des activités mécaniques. Services Techniques (S.T.) : Il assure l ingénierie des domaines déchets et combustible en lien avec la neutronique. Il prend en charge les activités liées au combustible hors exploitation Automatisme de site, électricité outillage (A.E.O.): Il assure la gestion et la maintenance des outillages classiques et spécifiques. Chimie Environnement Prévention des Risques (C.E.P.R.): Il mesure les paramètres chimiques et radiochimiques de l environnement et des circuits. Ce service met aussi en œuvre la politique de prévention des risques dans les domaines de la sécurité classique, de la radioprotection et de l incendie. 14

15 2) Le service conduite A cela vient s ajouter le service conduite qui lui a le rôle d exploitant. Il assure donc en permanence l exploitation de la centrale ainsi que divers contrôles. L exploitation de la centrale signifie être capable de fournir en toute sûreté une électricité de qualité en optimisant la production au maximum. Aussi, étant présents sur le site en permanence, ce service joue un rôle majeur au niveau de la sûreté, élément essentiel pour le bon fonctionnement d une centrale nucléaire. Cette présence en continu nécessite une organisation spéciale puisqu elle oblige la plupart des agents du service conduite à travailler en 3/8. On a donc des équipes de quart présentes en continu sur le site et elles ont plusieurs rôles, tels que : Prévenir les défaillances et les problèmes techniques, Veiller au bon fonctionnement de l installation, Pilotage neutronique de la tranche en marche, Assurer une présence en cas de problèmes (incendies par exemple) Organigramme du service conduite 15

16 Parmi ces équipes de quart, on retrouve une quinzaine de personnes organisées hiérarchiquement comme suit : 1 Chef d Exploitation (CE), 1 Chef d Exploitation Délégué (CED), 1 Délégué Sécurité Exploitation (DSE), 5 opérateurs, 7 agents de terrains. 3) Mon métier En tant que technicien (agent de terrain), nous sommes «les yeux, les oreilles et le nez» des opérateurs. On est chargé de la surveillance de l installation ainsi que de la réalisation d essais périodiques ayant pour but d assurer le bon fonctionnement des materiels notamment avec les EP RPR (protection du réacteur) qui concerne celui des systèmes de sauvegarde. On est aussi en charge de la lutte incendie. Il convient donc d être vigilant et de savoir comment réagir dans n importe quelle situation. Le technicien d exploitation est en charge de veiller au bon fonctionnement de l installation. Pour ce faire il doit surveiller en permanence l état des matériels de la centrale, c est-à-dire s assurer que tout fonctionne correctement, signaler les matériels défectueux, les écarts et faire remonter certains dysfonctionnements dus à des pannes. Sa présence en continu sur le terrain ainsi que son rôle majeur sur la sûreté des installations le rend indispensable au sein de l entreprise. 16

17 III. Fonctionnement d une centrale nucléaire. Une centrale nucléaire s appuie sur la réaction de fission. Ce type de réaction impose la prise en compte des notions de contamination et de rayonnement. Ces spécificités nécessitent beaucoup de contrôles et de maintenance afin de préserver la sûreté et la sécurité de l installation. Excepté cette particularité, toutes les centrales fonctionnent sur un même principe de base, c est-à-dire faire tourner une turbine afin d exciter un alternateur et donc de produire de l énergie électrique. Tout le fonctionnement de la centrale gravite autour de la transformation successive de l énergie : Le fonctionnement de la centrale repose sur 3 circuits distincts : Le circuit primaire qui a pour but de fournir l énergie calorifique nécessaire à la vaporisation de l eau du secondaire. Le circuit secondaire, refroidit le primaire par transfert de chaleur et entraîne la turbine. 17

18 Le circuit de refroidissement refroidit le secondaire et augmente au possible le rendement de l installation au condenseur. 1) Le rôle du nucléaire et neutronique Les centrales actuelles sont de type R.E.P. (Réacteur à Eau Pressurisée), elles sont caractérisées par le combustible utilisé, le modérateur ainsi que le fluide caloporteur. Ici, le combustible, sous forme de pastilles, est de l Uranium 235 enrichi à 3.7%. C est un métal lourd que l on trouve en abondance dans l écorce terrestre. Les bords de ces pastilles sont arrondis afin d éviter qu elles ne percent le crayon combustible où elles sont empilées. De plus leur forme est concave parce qu elles gonflent lors de la réaction avec la chaleur. Le rôle du modérateur et du fluide caloporteur est assuré par l eau. Le modérateur a pour but de ralentir la vitesse des neutrons issus de la fission de l uranium 235 pour augmenter ses chances de réaction par la suite, c est-à-dire avec d autres noyaux d Uranium 235. Le fluide caloporteur lui est essentiel pour le refroidissement du cœur. C est lui qui évacue l énergie calorifique issue de la réaction nucléaire pour ensuite la céder au secondaire par le biais des générateurs de vapeur. Il faut aussi savoir que cette eau est traitée chimiquement pour diverses raisons y compris le contrôle de la réaction nucléaire. La réaction de fission a lieu au sein des éléments combustibles qui constituent le cœur du réacteur. La réaction de fission : U + 0 n 92U PF1 + PF n + E ( 200Mev) La réaction de fission qui intervient dans le cas présent est celle qui fait entrer en jeu un neutron qui va percuter un noyau lourd instable avec un dégagement d énergie et de produits de fissions. On peut aussi mesurer un rayonnement spécifique à ce type de fission : le Rayonnement β-. 18

19 Réaction de fission de l uranium 235 Le dégagement de produits de fissions accompagné d environ 2.5 neutrons en moyenne provoque par la suite la réaction en chaîne nécessaire à la production de chaleur. Les produits de fission issus de cette réaction peuvent être de plusieurs natures : stériles, fertiles ou poison. Ce sont eux qui déterminent par la suite l avenir du neutron : saisi par un noyau fertile, capturé par un poison ou bien encore employé sur une autre fission avec un noyau fertile. Cette réaction s accompagne d un rayonnement (radioactivité) ainsi que d un important dégagement d énergie ( 200mev) utilisée pour chauffer l eau primaire. Toutes les pastilles combustibles sont situées dans le cœur du réacteur. Le cœur est constitué d un assemblage de crayons combustibles. Un crayon est composé d une gaine où sont empilées 272 pastilles maintenues par un ressort. Les pastilles sont le siège de la réaction en chaîne ; le ressort maintient les pastilles en place dans la gaine. Celle-ci jouant, en plus, le rôle de première barrière de sûreté (confinement des produits de fission). Elle est en zircaloy IV, peu neutrophage, résistante à la chaleur ainsi qu à la pression mais mauvaise conductrice thermique. 19

20 L assemblage combustible est un réseau carré de 289 logements (17 par 17) avec 264 crayons, 24 tubes guides et 1 tube central. Les tubes sont là pour assurer le passage des grappes de commandes et le tube central est présent pour toute la partie instrumentation. Quant au cœur du réacteur, il est à son tour composé de 157 assemblages (ceux décrits auparavant). 2) Le circuit primaire Pour simplifier, on peut considérer que toute partie de l installation ayant une relation directe avec le cœur fait partie du circuit primaire. Le circuit primaire comporte 4 gros matériels : la cuve, les Groupes Motopompes Primaires, les générateurs de vapeurs ainsi que le pressuriseur. Dans une centrale de type CP2, le circuit primaire comporte, outre la cuve du réacteur, 3 boucles, chacune équipée d un Générateur de Vapeur et d une pompe. Une des boucles possède, de plus, le pressuriseur. 20

21 Les 3 boucles fonctionnent en parallèle et sont disposées autour de la cuve du réacteur. Dans ces boucles, circule de l eau sous très haute pression (fluide caloporteur) qui extrait les calories fournies par le combustible. Celles-ci seront cédées au secondaire, grâce aux Générateurs de Vapeur, et permettront de vaporiser l eau secondaire. La cuve du réacteur : C est dans la cuve que se trouve le cœur du réacteur ainsi que différentes structures qui assurent la canalisation de l eau, le supportage du cœur, le guidage des grappes de contrôle et d instrumentation. On peut distinguer deux types de structures : Les structures internes inférieures qui comprennent : - L enveloppe de cœur : canalisation de l eau, supporte le poids du cœur, de forme cylindrique, - La plaque inférieure de cœur : soudée en bas de l enveloppe, supporte les assemblages combustibles, - L écran thermique : réduit l irradiation de la cuve, fixé à l intérieur de l enveloppe. Les équipements internes supérieurs qui comprennent : - La plaque supérieure de cœur : assure le blocage des assemblages en position, -Les tubes guides de grappe : laissent coulisser les grappes de contrôle dans la partie supérieure de la cuve. Le circuit primaire étant un circuit fermé, la cuve est munie d un couvercle étanche. 21

22 Les générateurs de vapeur Le cœur du réacteur étant la source chaude du circuit primaire, il doit donc y avoir une source froide sur le R.C.P. En fonctionnement normal, ce refroidissement est assuré par les générateurs de vapeur. Ce dernier est l endroit d échange de calories entre le primaire et le secondaire. C est aussi là où la seconde barrière de sûreté est la plus mince, mais aussi une extension de la troisième barrière de sûreté. C est donc un endroit très sensible et surveillé en permanence. Dans ces générateurs, on retrouve deux parties : Le circuit primaire dont l eau sortant de la cuve vient céder ses calories à l eau du secondaire pour lui permettre de se vaporiser. Quant au circuit secondaire, l eau rentre par la tête du générateur de vapeur pour ensuite ruisseler entre l enveloppe du faisceau tubulaire et l enveloppe du GV. Après, l eau se vaporisera de façon progressive pour ensuite obtenir un titre de 99,7%. Le but est d obtenir une vapeur de meilleure qualité possible à une pression de 55 bars, et une température de 270 C afin d entraîner la turbine et l alternateur. 22

23 Les groupes motopompes primaires Le pressuriseur Pour assurer le refroidissement du cœur la source froide seule ne suffit pas, il faut aussi faire circuler le fluide caloporteur dans le circuit primaire. Présente sur chaque boucle, la pompe se situe après la branche en U du circuit primaire et la branche froide juste avant la cuve. Ce sont des pompes dites hélicocentrifuges, c est-à-dire, qu elles fournissent un débit important mais une faible pression. Leur rôle ne consiste pas seulement en la circulation du fluide primaire, mais également en l aspersion au pressuriseur, au chauffage du circuit primaire lors du redémarrage de l installation (après arrêt jusqu à 270 C) et assure aussi une fonction de sûreté, car elle fait partie de la deuxième barrière de sûreté. Il est situé sur la branche chaude de l une des trois boucles au niveau le plus haut du R.C.P., afin d encaisser les variations de volume du circuit jouant ainsi le rôle de vase d expansion. Il aussi pour rôle fondamental le contrôle de la pression du circuit primaire. En effet c est la seule partie de ce circuit où le fluide caloporteur est en biphasique. Le réglage de la pression se fait par chauffage (à l aide de résistances) ou par refroidissement (par de l eau d aspersion prise au refoulement des GMPP). 23

24 On peut également visualiser afin de réguler le niveau du fluide primaire par des mesures de niveau situées sur le pressuriseur. Contrôle volumétrique, chimique et radiologique. Le contrôle volumétrique et chimique du R.C.P est assuré par les circuits annexes R.C.V.(Réacteur Chimie Volumétrie) et R.E.A. (Réacteur Eau Appoint).Le contrôle de l activité radiologique est effectué grâce aux chaînes K.R.T. Le système R.C.V. réalise des appoints au circuit primaire ainsi que la chimie de l eau. Un piquage avec la ligne de décharge sur la boucle froide pour prélever l eau et un piquage sur la boucle froide avec la ligne de charge pour réinjecter l eau. En lien direct avec le système R.C.V., on retrouve le circuit R.E.A., c est lui qui réalise les appoints en eau et en bore dans le circuit primaire par le biais du circuit R.C.V. Un circuit hydraulique quel qu il soit n étant jamais parfaitement étanche, on dispose de chaînes de mesure de radioactivité tout aux alentours du circuit primaire et d autres circuits ou lieux concernés. Notamment au niveau des G.V. côté secondaire, en effet, si on mesure une radioactivité trop importante de la vapeur issue des G.V., cela indique qu il y a une fuite primaire-secondaire. Ceci signifie de graves dysfonctionnements vis-à-vis de la sûreté (rupture de la seconde barrière et donc du confinement) 3) La sûreté et la sauvegarde. On se doit d assurer en permanence les trois fonctions de sûreté : Refroidissement du combustible, Confinement des produits de fission, Contrôle de la réactivité. Afin d assurer le confinement, on dispose de trois barrières : La gaine des crayons combustible, Le circuit primaire (étanchéité et refroidissement), L enceinte BR (confinement). Les trois fonctions de sûreté ne seraient rien sans le concept de défense en profondeur qui consiste à prendre en compte de façon systématique les différents types de défaillances et de s en prévenir par des lignes de défenses successives. On fait donc de la prévention (éviter que la défaillance ne se produise), de la surveillance (anticiper la défaillance) et de l action (limiter les conséquences). (cf annexes p.vii) 24

25 En cas de rupture ou de défaillance de l une de ces barrières de confinement qui pourrait endommager le combustible, on dispose de systèmes de sauvegarde destinés à replier la tranche dans de «bonnes» conditions. Ces systèmes sont : o R.I.S. (Réacteur Injection de Sécurité), Haute Pression, Moyenne Pression ou Basse Pression, ce circuit doit compenser les fuites importantes du circuit primaire. o E.A.S. (Enceinte Aspersion Secours) celui-ci a pour but de réduire la pression et la température dans le bâtiment réacteur suite à une brèche primaire, évacuation la chaleur résiduelle. o A.S.G. (Poste d eau Secours G.V.) en cas de perte du circuit secondaire, ce circuit assure l alimentation en eau des G.V. pour continuer à garantir le refroidissement du primaire ; c est l utilité de ce circuit. Etant donné l importance de chaque matériel et en vue de respecter les trois fonctions de sûreté, on dispose de plusieurs parades telles que : o La redondance : avoir le même matériel en plusieurs exemplaires. o La diversification : avoir des matériels assurant une tâche bien précise mais fonctionnant de manière différente. o La séparation physique : les matériels sont situés dans des locaux différents. o Protégés de l extérieur : Les matériels sont situés dans des bâtiments protégés o Indépendants les uns des autres. 25

26 4) Le circuit secondaire. On voit donc bien le rattachement du circuit primaire à celui du secondaire : les deux sont liés par la fonction de refroidissement, que le secondaire exerce sur le primaire. Le circuit secondaire, principalement situé en salle des machines, est celui qui va faire tourner la turbine (côté vapeur) et permettre l évacuation des calories du circuit primaire au travers des générateurs de vapeur. C est un circuit fermé qui comporte, comme dans le primaire, une source chaude et une source froide. Il a pour but d entraîner le rotor de l alternateur ainsi que de refroidir le primaire lorsque l on est en réacteur en production. En effet, c est au niveau des G.V. que le primaire cède ses calories au secondaire (sans contact direct). L eau s y étant vaporisée est alors séchée pour en améliorer le titre au maximum. Le circuit vapeur principal : A la sortie des G.V., on a donc trois lignes vapeur (une par G.V.) qui vont converger vers le barillet vapeur. Sur ce barillet, on retrouve principalement six départs : quatre vers le corps HP et deux vers G.C.T. En fonctionnement normal, les piquages vers G.C.T. ne sont pas utilisés (serviront seulement quand la turbine est hors-service), la 26

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

Les métiers à la. Division Production Nucléaire

Les métiers à la. Division Production Nucléaire Les métiers à la Division Production Nucléaire 1 Les centres nucléaires de production d électricité en France En fonctionnement : 58 réacteurs nucléaires Construction d un EPR de 1600 MW 2 Principe de

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine

CENTRE NUCLÉAIRE D ÉLÉCTRICITÉ. EDF Nogent-sur-Seine CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLÉCTRICITÉ EDF Nogent-sur-Seine Le groupe EDF DES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES MONDIAUX SANS PRÉCÉDENT LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE VA ENTRAÎNER L AUGMENTATION DES

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS Fontenay-aux-Roses, le 9 juillet 2014 Monsieur le président de l Autorité de sûreté nucléaire Avis/IRSN N 2014-00265 Objet : Réacteurs électronucléaires EDF - Réacteur EPR de Flamanville 3 Conception détaillée

Plus en détail

MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE

MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE www.sita.fr MAINTENANCE & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE ACTIVITÉS NUCLÉAIRES ET DÉSAMIANTAGE HISTORIQUE & CHIFFRES CLÉS Fondé en 1921 sous forme d entreprise familiale, SRA devient par la suite une société en 1927.

Plus en détail

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire.

La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire La Filtration et le Traitement de l Air dans l Industrie Nucléaire. Protéger l environnement des hommes et des lieux, Contribuer à la sécurité des interventions

Plus en détail

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE

Montrouge, le 9 février 2015. Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette 92120 MONTROUGE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 9 février 2015 Réf. : CODEP-DCN-2015-002998 Monsieur le Directeur Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences

Capteurs. centrales nucléaires. de température pour. performances. fiabilité. Sûreté. La mesure de vos exigences Capteurs de température pour centrales nucléaires Sûreté fiabilité performances La mesure de vos exigences Pyro-Contrôle l expertise d un précurseur Dès la fin des années 1970, Pyro-Contrôle s illustre

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire

Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013

Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 CLI de Saint-Alban / Saint-Maurice l Exil 19 mai 2014 19/05/2014 1 L Autorité de sûreté

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

Chauffage à eau chaude sous pression

Chauffage à eau chaude sous pression Chauffage à eau chaude sous pression par René NARJOT Ingénieur de l École Centrale des Arts et Manufactures 1. Généralités... B 2 425-2 1.1 Domaine d utilisation de l eau chaude sous pression... 2 1.2

Plus en détail

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

Point d actualités du site AREVA Tricastin

Point d actualités du site AREVA Tricastin Point d actualités du site AREVA Tricastin Frédéric De Agostini Directeur d AREVA Tricastin CLIGEET du 21 juin 2012 Direction Tricastin Journée sécurité des chantiers du Tricastin Plus de 1200 participants

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

L efficience énergétique...

L efficience énergétique... ......Une technique intelligente de régulation au service Edgar Mayer Product Manager CentraLine c/o Honeywell GmbH 02 I 2009 Grâce aux techniques de régulation intelligentes d aujourd hui, il est possible

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

Réussir son installation domotique et multimédia

Réussir son installation domotique et multimédia La maison communicante Réussir son installation domotique et multimédia François-Xavier Jeuland Avec la contribution de Olivier Salvatori 2 e édition Groupe Eyrolles, 2005, 2008, ISBN : 978-2-212-12153-7

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

La Géothermie arrive à Bagneux. En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous

La Géothermie arrive à Bagneux. En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous La Géothermie arrive à Bagneux En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous Le réseau de chaleur géothermique arrive à Bagneux La ville de Bagneux a fait le choix de

Plus en détail

Présentation du 04 décembre 2014 CONFERENCE POLLUTEC

Présentation du 04 décembre 2014 CONFERENCE POLLUTEC Présentation du 04 décembre 2014 CONFERENCE POLLUTEC Retour d expérience : Exemples concrets de mises en oeuvre de solutions suite à des audits énergétiques dont celui d une Pompe A Chaleur Haute Température

Plus en détail

Physique, chapitre 8 : La tension alternative

Physique, chapitre 8 : La tension alternative Physique, chapitre 8 : La tension alternative 1. La tension alternative 1.1 Différence entre une tension continue et une tension alternative Une tension est dite continue quand sa valeur ne change pas.

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés. La solution à tous les besoins de transfert de chaleur

Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés. La solution à tous les besoins de transfert de chaleur Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés La solution à tous les besoins de transfert de chaleur L idée des échangeurs de chaleur spiralés n est pas nouvelle, mais Alfa Laval en a amélioré sa conception.

Plus en détail

Chaudières et chaufferies fioul basse température. Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000

Chaudières et chaufferies fioul basse température. Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000 Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000 Chaudières et chaufferies fioul basse température 2 Chaudières et chaufferies fioul basse température Olio 1500 F. La qualité et la robustesse au meilleur prix. Les chaudières

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

L eau pour l électricité

L eau pour l électricité À l instar du néologisme américain Watergy, qui met en exergue les liens intrinsèques entre la production d énergie et l eau, et par réciprocité ceux qui lient la production d eau et l énergie, l Eaunergie

Plus en détail

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP 2006 1 Généralités Terminologie Les solutions pour le client Les marchés La prestation L évaluation des postes Les entreprises Durée

Plus en détail

L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI?

L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI? L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI? L électricité est le moyen de transport de l énergie! L électricité, comme l énergie, est présente dans la nature mais on ne la voit pas. Sauf quand il y a un orage! L électricité

Plus en détail

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http:// 2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

LES GRANDS CHANTIERS DU NUCLÉAIRE CIVIL LE GRAND CARÉNAGE DU PARC NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D EDF. Aix-Les-Milles 14 janvier 2014

LES GRANDS CHANTIERS DU NUCLÉAIRE CIVIL LE GRAND CARÉNAGE DU PARC NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D EDF. Aix-Les-Milles 14 janvier 2014 LES GRANDS CHANTIERS DU NUCLÉAIRE CIVIL LE GRAND CARÉNAGE DU PARC NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D EDF Aix-Les-Milles 14 janvier 2014 1 PARTIE 1 LES ENJEUX POUR LE PARC NUCLÉAIRE PARTIE 2 LE CONTENU PARTIE 3

Plus en détail

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES

BILAN 2014 ET PERSPECTIVES CNPE de Cattenom BILAN 2014 ET PERSPECTIVES Commission Locale d Information 19 mai 2015 BILAN 2014 Ce document est la propriété d EDF. Toute diffusion externe du présent document ou des informations qu

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

Cofely Services et la condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014

Cofely Services et la condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014 Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014 Condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Cofely Services Le choix de la condensation biomasse Fonctionnement

Plus en détail

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE Les solutions solaires pour l Eau Chaude Sanitaire ou le Chauffage ficie z d'u Auréa n it Crédpôt d'imn la loi deueur Béné Solar Keymark N 011-7S841 F Chauffe-Eau Solaire selo s en vig ce finan Système

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

Montrouge, le 26 novembre 2014. Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel 93 282 SAINT-DENIS CEDEX

Montrouge, le 26 novembre 2014. Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel 93 282 SAINT-DENIS CEDEX RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES CENTRALES NUCLEAIRES Montrouge, le 26 novembre 2014 Réf. : CODEP-DCN-2014-053522 Monsieur le Directeur Division Production Nucléaire EDF Site Cap Ampère 1 place Pleyel

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Description du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle.

Description du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle. Description du système Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle. La vitesse de la pompe varie de façon à ce que la température de l eau qui reparte vers le poêle soit toujours de 60 C. Le débit

Plus en détail

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe

Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe Une coentreprise AREVA et Siemens JEUMONT Groupes motopompes primaires & Mécanismes de commande de grappe Une technologie de 1 er plan, stimulée par notre expérience expertise Les activités nucléaires

Plus en détail

Comment économiser de l électricité dans le bloc traite?

Comment économiser de l électricité dans le bloc traite? Comment économiser de l électricité dans le bloc traite? La consommation électrique du bloc traite représente 20 % en moyenne de la consommation énergétique totale d une exploitation laitière. Le tank

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter CONSEILS AUX PARTICULIERS Bâtiment basse consommation Profitez au mieux de votre logement économe en énergie Ce qu il faut savoir et comment vous adapter Que vous apporte un bâtiment économe en énergie?

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

2 Trucs et Astuces 2

2 Trucs et Astuces 2 Trucs et Astuces 2 2 Le chauffe-eau solaire 1.Les capteurs 2.Les circuits solaires 3.Le circuit sanitaire 4.Les systèmes d appoint 5.Fiches synthèse 6.Bon à savoir Trucs et Astuces 3 1 Les capteurs Trucs

Plus en détail

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique

Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Avis DSR/2010-065 26 février 2010 Avis de l IRSN sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 MWe, aspect neutronique et thermohydraulique Par lettre du 19 février 2009, l Autorité de sûreté

Plus en détail

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E De l estimation des besoins / critères et exemple Février 2012 Présentation : Jérôme DIOT Directeur Technique EGIS Centre Ouest 1 Sommaire Conception

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Avanttia Solar. Chaudière Hybride CONDENSATION. L innovation qui a du sens

Avanttia Solar. Chaudière Hybride CONDENSATION. L innovation qui a du sens Chaudière Hybride CONDENSATION GAZ AVEC CHAUFFE- EAU-SOLAIRE INTÉGRÉ www.marque-nf.com CIRCUIT SOLAIRE FONCTIONNANT EN AUTOVIDANGE PRÉPARATEUR SOLAIRE EN INOX CAPTEUR SOLAIRE - DRAIN L innovation qui a

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF.

Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. Le marché du démantèlement des installations nucléaires d EDF. ITER & nucléaire civil 2012 Saint-Etienne, le 30 novembre 2012 Rhône 9 réacteurs en déconstruction en France 1 réacteur à eau pressurisée

Plus en détail

Fiable, sûr et économique Mesure de niveau par pression différentielle électronique avec cellules métalliques ou céramiques

Fiable, sûr et économique Mesure de niveau par pression différentielle électronique avec cellules métalliques ou céramiques Products Solutions Services Fiable, sûr et économique Mesure de niveau par pression différentielle électronique avec cellules métalliques ou céramiques Pression 2 Mesure de pression différentielle traditionnelle

Plus en détail

CQP Inter-branches Technicien de Maintenance Industrielle. Préparation de l évaluation des compétences par le candidat

CQP Inter-branches Technicien de Maintenance Industrielle. Préparation de l évaluation des compétences par le candidat CQP Inter-branches Technicien de Maintenance Industrielle Préparation de l évaluation des compétences par le candidat Vous souhaitez obtenir le Certificat de Qualification Professionnelle Inter-branches

Plus en détail

Variantes du cycle à compression de vapeur

Variantes du cycle à compression de vapeur Variantes du cycle à compression de vapeur Froid indirect : circuit à frigoporteur Cycle mono étagé et alimentation par regorgement Cycle bi-étagé en cascade Froid direct et froid indirect Froid direct

Plus en détail

des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires

des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires Thésame Le 6, 7 juin 2012 un petit Composant pour des lignes de défenses fortes lors des arrêts de tranches nucléaires piscine REX EDF Maurer / SPR / CNPE Tricastin 1 De l expression du besoin au Nanopral

Plus en détail

Thermorégulateurs Easitemp 95 et 150 eau. La solution compacte & économique

Thermorégulateurs Easitemp 95 et 150 eau. La solution compacte & économique Thermorégulateurs Easitemp 95 et 150 eau La solution compacte & économique Thermorégulateurs Easitemp 95 et 150 Eau Easitemp définit un nouveau standard pour les thermorégulateurs. Un concept innovant,

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

L ÉLECTRICITÉ, C EST QUOI?

L ÉLECTRICITÉ, C EST QUOI? L ÉLECTRICITÉ, C EST QUOI? L'électricité est le moyen de transport de l'énergie! L électricité, comme l énergie, est présente dans la nature mais on ne la voit pas. Sauf quand il y a un orage! L électricité

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE ENERGIE THERMIQUE

Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE ENERGIE THERMIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE 1 ère STI2D CI5 : Efficacité énergétique active TP1 EE ENERGIE THERMIQUE INSTRUCTIONS PERMANENTES DE SÉCURITÉ 1. Avant

Plus en détail

Et la ventilation créa l eau chaude

Et la ventilation créa l eau chaude VENTILATION DOUBLE EFFET VMC BBC + CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE Les P r o d u i t s 75 % D ÉCONOMIES SUR LA CONSOMMATION LIÉE À L EAU CHAUDE CHAUFFAGE DE L EAU JUSQU À 62 C AVEC LA POMPE À CHALEUR 10 %

Plus en détail

AQUASNAP TOUT INTÉGRÉ RIEN À AJOUTER 30RY/30RYH REFROIDISSEURS DE LIQUIDE / POMPES À CHALEUR GAINABLES

AQUASNAP TOUT INTÉGRÉ RIEN À AJOUTER 30RY/30RYH REFROIDISSEURS DE LIQUIDE / POMPES À CHALEUR GAINABLES AQUASNAP TM REFROIDISSEURS DE LIQUIDE / POMPES À CHALEUR GAINABLES 30RY/30RYH TOUT INTÉGRÉ RIEN À AJOUTER S INTÉGRER SANS ÊTRE VU UN VÉRITABLE CONCEPT URBAIN INVISIBLE! Invisible, inaudible, discret, l

Plus en détail

CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010

CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010 CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010 Objet : Utilisation des fluides frigorigènes dans les installations de réfrigération A l'attention de(s) : Pour information : Monsieur l'administrateur général de l'administration

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Babcock Wanson. Bienvenue. L expertise thermique au service de l environnement dans l industrie

Babcock Wanson. Bienvenue. L expertise thermique au service de l environnement dans l industrie Babcock Wanson Bienvenue L expertise thermique au service de l environnement dans l industrie BABCOCK WANSON INTERNATIONAL L expertise thermique au service de l environnement dans l industrie Le Groupe

Plus en détail

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Profil des compétences professionnelles Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Organisation pratique Détail du programme

Plus en détail

V112-3,0 MW. Un monde, une éolienne. vestas.com

V112-3,0 MW. Un monde, une éolienne. vestas.com V112-3,0 MW Un monde, une éolienne vestas.com NOUS TENONS LES PROMESSES DE L ÉNERGIE ÉOLIENNE UNE ÉOLIENNE FIABLE ET PERFORMANTE POUR LE MONDE ENTIER Fiabilité et performances La V112-3,0 MW est une

Plus en détail