Territoires /N 10. en mouvement > 5/ DOSSIER : À LA DÉCOUVERTE DU RÉSEAU RURAL FRANÇAIS. Automne sommaire LES PUBLICATIONS DE LA DATAR

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1 Automne 2012 LES PUBLICATIONS DE LA DATAR Territoires sommaire en mouvement /N 10 > 5/ DOSSIER : À LA DÉCOUVERTE DU RÉSEAU RURAL FRANÇAIS 2/ EDITORIAL 3/ ACTUALITÉS + de services, bilan à mis parcours Les rendez-vous de fin d année 11/ FOCUS SUR Les PIMMS partenaires d une expérimentation 12/ TERRITOIRES EN IMAGE Le nouveau module «cartographie» du site de l Observatoire des territoires 16/ TERRITOIRES EN PROJETS Finistère : l Europe soutient la production d un isolant écologique 18/ VUE D AILLEURS Japon : des compagnies ferroviaires diversifiées au service des populations 20/ PUBLICATIONS L Atlas des zones d emploi Les nouveautés de la collection Travaux 14/ PROFIL Commissaire au redressement productif LA LETTRE DE LA DÉLÉGATION INTERMINISTÉRIELLE À L AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET À L ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

2 L ÉDITORIAL 2/ Cette fin d année 2012 constitue un moment clé pour l action de la DATAR et l évolution des politiques d aménagement du territoire. Plusieurs d entre elles arrivent en effet à échéance et font l objet d évaluations sur la base desquelles sera refondé leur avenir. D autres sont susceptibles d être renforcées pour accroître leur efficacité. Premiers grands chantiers à mener de pair : la rénovation de la contractualisation Etat-Région et la préparation de la future politique européenne de cohésion qui entrera en vigueur à compter de Engagés voici près d un an, pour ce qui est des services de l Etat, sous la coordination de la DATAR, les travaux préparatoires sur la rénovation de la contractualisation vont s accélérer ces prochains mois avec l ouverture des négociations entre l Etat, les régions et les autres collectivités territoriales concernées. Une nouvelle architecture de contrats et une approche plus stratégique se dessinent, auxquelles fait écho la plus grande concentration thématique des futurs programmes européens. Le calendrier d avancée de ces deux dossiers ainsi que les mesures qui seront arrêtées sont bien sûr étroitement liés à la nouvelle phase de décentralisation actuellement à l étude et à laquelle la DATAR participe. Emmanuel Berthier Préfet, Délégué interministériel à l aménagement du territoire et à l attractivité régionale Ce sont aussi plusieurs politiques thématiques qui arrivent actuellement à un tournant. Le Gouvernement a prévu d annoncer dans les prochaines semaines les orientations pour la phase trois de la politique des pôles de compétitivité, co-pilotée par la DATAR et la DGCIS. Les résultats de la seconde évaluation des pôles, qui ont été rendus publics l été dernier, serviront de base à cette nouvelle étape. De même, sont prochainement attendues les grandes orientations sur la révision du Plan national Très haut débit (THD). A ce titre, la DATAR s est plus spécialement impliquée dans une étude sur le coût du déploiement du THD. Enfin, elle attache une attention particulière aux moyens permettant d améliorer l accès aux services à la population, en particulier par son implication dans l expérimentation + de services (voir ci-contre) dont la pérennisation et le déploiement sur l ensemble du territoire sont des enjeux majeurs. Certes, ces travaux s inscrivent dans un contexte de réduction des ressources financières de l ensemble des acteurs publics. Pour autant, cette contrainte apparente n empêche pas de renouveler profondément les politiques d aménagement du territoire pour leur donner des objectifs plus ambitieux en faisant preuve de créativité dans leurs organisations et leurs modalités de mise en œuvre. La DATAR s implique avec dynamisme et confiance dans ces différents chantiers. Alors qu elle s apprête à fêter son cinquantième anniversaire, elle entend ainsi rester fidèle à la vocation qui lui fut assignée lors de sa création, celle d une instance de proposition et d innovation au service de la France et de ses territoires.

3 ACTUALITÉS Expérimentation + de services au public : des effets positifs déjà constatés à mi-parcours 3/ Destiné à expérimenter de nouvelles formes d offres de services mutualisées et partenariales, l accord + de services au public vient de faire l objet d un bilan à mi-parcours. Les 270 projets prévus dans le cadre de cette démarche, qui porte sur 22 départements, sont déjà bien engagés. Ils concernent soit le renforcement d espaces mutualisés existants, soit la création de nouveaux espaces. La mutualisation comme forme d organisation des services au public semble faire ses preuves tant auprès des élus que des opérateurs. Tel est le constat qui ressort du bilan à mi-parcours de l expérimentation + de services au public. Dans les départements engagés dans la démarche, qui repose sur la mobilisation conjointe des opérateurs, des collectivités territoriales et de l Etat, les points d accueil mutualisés existants, notamment les Relais de Services Publics (RSP), semblent avoir gagné en légitimité. Ils rencontrent, en effet, un accueil de plus en plus favorable de la part des opérateurs et des élus, certains d entre eux estimant que ce mode d organisation améliore la lisibilité de leur action auprès de leurs administrés. Ces points d accueil reçoivent désormais des services qui étaient jusque-là davantage installés dans des lieux plus «institutionnels» comme les mairies. La dynamique d expérimentation, renforcée par l effet structurant de la contractualisation (mise en synergie d initiatives disparates, formalisation de l engagement des opérateurs, etc.), a eu un effet d entraînement. Un élargissement et un approfondissement du partenariat ont été constatés avec : un renforcement des liens entre élus et opérateurs ; une mobilisation ou re-mobilisation d opérateurs ; l arrivée de nouveaux partenaires qui se greffent aux actions engagées (cf. des visiordv des Hautes-Alpes auxquels vont participer le centre interinstitutionnel des bilans de compétences, le Régime social des indépendants, etc.) Des projets continuent également à émerger et de nouvelles opérations sont envisagées : partage de bornes interactives entre les opérateurs sociaux et Pôle emploi dans la Manche, participation de La Poste à la maison des services du Kochersberg dans le Bas-Rhin, création d un point Service EDF dans le RSP de Lessay dans la Manche, élargissement du partenariat dans les RSP dans la Marne, etc. Un essaimage sur le reste du territoire est aussi constaté : dans le prolongement de l expérimentation, le préfet de la région PACA, préfet coordonnateur du massif des Alpes, a, par exemple, confié au préfet des Hautes-Alpes une mission sur la vie en montagne et l accès aux services. Certes, quelques freins à la réalisation des projets ont été relevés, notamment le manque d interopérabilité du matériel (bornes de visioconférences) ou, sur certains territoires, des difficultés liées à la réorganisation en cours de l intercommunalité. C est pourquoi plusieurs chantiers transversaux ont été engagés suite aux échanges conduits au sein du Comité technique national, animé par la DATAR, qui réunit régulièrement les opérateurs afin de répondre aux questions soulevées et aux difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre de l accord. Matériel, formation et statut des agents des espaces mutualisés, communication et visibilité de ces espaces, animation de ce réseau etc. sont autant de sujets pris en compte. Nouvelle mission pour la DATAR Le séminaire gouvernemental du 1 er octobre dernier sur la modernisation de l action publique a confié à Cécile Duflot, Ministre de l Egalité des territoires et du logement, la coordination interministérielle sur l accès aux services publics, dont le pilotage technique sera assuré par la DATAR. Genèse d une démarche La démarche + de services a fait l objet d un accord national signé le 28 septembre 2010 par l Etat, neuf grands opérateurs nationaux (La Poste, EDF, la SNCF, GDF Suez, Pôle emploi, l Assurance maladie, la CNAF, la MSA et l Assurance retraite) ainsi que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l Union nationale des points information médiation multiservices (PIMMS). Par ce texte, les neufs opérateurs se sont engagés à unir leurs moyens et leur savoirfaire, avec l appui de la CDC et de l Union nationale des PIMMS, pour ouvrir une soixantaine de nouveaux lieux d accueil partenariaux et renforcer l offre de 300 autres sites. Cet accord fait actuellement l objet d une expérimentation dans 22 départements, des contrats signés entre l Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs fixant pour chacun d eux les actions à mettre en œuvre.

4 ACTUALITÉS 4/ Les rendez-vous de la fin d année Retrouvez la DATAR et le METL au prochain Salon des maires en novembre La DATAR et le Ministère de l Egalité des territoires et du logement (METL) seront présents sur un stand commun au prochain Salon des maires et des collectivités territoriales qui se tiendra du 20 au 22 novembre à Paris au Parc des expositions de la porte de Versailles. Vous pourrez y obtenir des informations sur les grands dossiers de l aménagement du territoire : le Très haut débit, les services publics, la politique européenne de cohésion, les activités de l Observatoire des territoires ou le programme de prospective Territoires Un blog pour le programme ESPON-ORATE L UMS RIATE, point de contact en France du programme de recherche appliquée sur l aménagement du territoire européen ESPON-ORATE, dispose désormais d un blog : Celui-ci présente de nombreuses informations sur l actualité de l aménagement du territoire européen : nouveautés du programme ESPON-ORATE, projets ESPON-ORATE en cours et équipes françaises impliquées, expertises et traductions des projets ESPON-ORATE produits par l UMS RIATE et la DATAR, actualités sur la politique européenne de cohésion et sur la politique européenne de la recherche, agenda (colloques, appels à contributions...), lettres d information du point de contact. > Coordonnées du stand : Hall 2/1, allée B 64. Séminaire européen sur l Observation des territoires transfrontaliers, le 10 décembre à Nancy Passerelle du jardin des deux rives entre Strasbourg et Kehl La DATAR, la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT), la Fédération nationale des agences d urbanisme (FNAU) et l Agence de développement et d'urbanisme de l'aire urbaine nancéienne (ADUAN) organisent le 10 décembre, à Nancy, un séminaire sur l observation des territoires transfrontaliers. > Plus d information sur L actualité européenne sur le web Une nouvelle page d accueil pour le site Europe en France Portail d information sur les fonds européens dans l hexagone, le site «Europe en France» ( vient de revoir sa page d accueil. La nouvelle formule a été repensée de manière à permettre un accès plus clair et plus simple aux informations pratiques sur les fonds européens mais aussi afin de donner une place plus importante aux projets soutenus grâce à ces fonds dans l actuelle période de programmation Ce sont désormais 300 réalisations qui sont présentées. La rubrique d information dédiée aux porteurs de projet, «Trouvez-une aide», a également fait l objet d une refonte. Elle intègre depuis le mois d octobre une animation flash réalisée en partenariat avec le site d information sur l Europe «Toute l Europe» ( En complément de ces informations pratiques sur le financement des projets par les fonds européens, «Europe en France» présente également des informations sur l actualité des fonds , ainsi que des éléments de contexte sur la nouvelle programmation Site partenarial coordonné par la DATAR, «Europe en France» est animé quotidiennement par l Agence de services et de paiement (ASP) avec l appui de l ensemble des ministères gestionnaires des fonds, des autorités de gestion en régions (SGAR, Conseils régionaux, DIRECCTE) et de la représentation de la Commission européenne à Paris.

5 LE DOSSIER À la découverte du Réseau rural français 5/ MIS EN PLACE EN 2008 DANS LE CADRE DE LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE DÉVELOPPEMENT RURAL , LE RÉSEAU RURAL FRANÇAIS A POUR VOCATION DE FACILITER L ÉCHANGE ENTRE ACTEURS INTERVENANT AU SEIN DU MONDE RURAL. PILOTÉ CONJOINTEMENT PAR LA DATAR ET LE MINISTÈRE DE L AGRICULTURE, DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, IL S ORGANISE À UNE DOUBLE ÉCHELLE NATIONALE ET RÉGIONALE. L Union européenne a impulsé la création de réseaux ruraux au sein des 27 Etats membres en laissant à ces derniers d importantes marges de manœuvres. «Chaque État membre établit un réseau rural national qui regroupe les organisations et les administrations travaillant dans le domaine du développement rural», indique simplement le règlement du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) qui co-finance l opération sur la période Les acteurs ruraux européens ont su saisir l occasion qui leur était ainsi offerte pour faire de ces réseaux des lieux d échange, de valorisation et de diffusion de projets innovants au service du développement de leurs territoires. Le Réseau rural français (RRF) a, pour sa part, vu le jour, en avril Ouvert à tous les acteurs nationaux, régionaux et locaux concernés par le monde rural, il rassemble, élus, chefs d entreprises, responsables d associations et de Groupes d action locale Leader, experts, agriculteurs, forestiers L une de ses originalités tient à son organisation articulée à une double échelle avec un Réseau rural national et 26 réseaux ruraux régionaux (1). Cette organisation favorise à la fois un maillage des territoires et de leurs acteurs de proximité ainsi qu une articulation des têtes de réseaux, des acteurs et des experts travaillant à l échelle nationale. Co-piloté par la DATAR et le ministère de l Agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt (2), le Réseau rural national est alimenté dans ses réflexions par des groupes nationaux thématiques (voir pp. 6 et 7). Ceux-ci sont chargés d identifier les expériences intéressantes à valoriser, de produire des réflexions et analyses, d organiser des temps d échanges entre acteurs concernés par le développement rural, et de développer des outils de capitalisation ou de formation à leur attention, en mettant en place des approches partenariales et multisectorielles. Cinq groupes se sont réunis sur la période Ils ont porté sur la gestion de l'espace, l alimentation et l agriculture, la forêt et le bois, la biomasse et l énergie, les politiques d'accueil et de maintien des nouvelles populations. Trois nouveaux groupes ont vu le jour fin 2011 sur les filières locales pour la construction durable, sur l entrepreneuriat ainsi que sur les services à la population. Leur programme d actions, articulé autour des enjeux prioritaires qu ils ont identifiés, est mis en œuvre à partir d appels à projets. Une part importante de l activité de ces groupes thématiques nationaux consiste, en outre, à transférer les résultats de leurs travaux auprès des 26 réseaux ruraux régionaux (voir pp.8 et 9) afin d appuyer les actions engagées par ces derniers qui à leur tour peuvent alimenter le Réseau rural national. Placés sous un copilotage Etat/Régions, ces 26 réseaux ruraux régionaux sont libres de s organiser selon leur souhait. Selon les cas, ils ont repris des thématiques portées par les groupes thématiques nationaux ou défriché des sujets spécifiques. Sylviculture, énergies renouvelables, circuits courts alimentaires, planification spatiale, accès aux services les projets mis en œuvre, tant au niveau régional que national, par le RRF sont des plus variés et traités sous des angles innovants. Il faut très probablement y voir l effet rassembleur du réseau qui a permis à des acteurs qui, pour certains, ne se connaissaient pas, de se rencontrer, de partager des problématiques communes et de construire ensemble des réflexions et recommandations. Le RRF ne travaille pas en vase clos. Il est aussi en relation avec les autres réseaux nationaux européens dont les travaux sont collectés et diffusés par le Réseau européen de développement rural (3). Ce dernier coordonne également des groupes de travail, par exemple sur les stratégies locales de développement et fait le lien avec le Réseau européen d évaluation des politiques de développement rural. Des passerelles sont ainsi lancées entre l ensemble des acteurs du développement rural au sein de l Union. (1) Dans les 26 autres Etats membres de l Union, on compte 24 réseaux exclusivement nationaux, la Grande- Bretagne et la Belgique ayant, pour leur part, opté pour des réseaux exclusivement régionaux. (2) Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires (DGPAAT) (3) L organisation du Réseau rural français (RRF) > Au niveau national, un réseau sous copilotage de la DATAR et du ministère de l Agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt, avec : une Assemblée générale lieu de restitution, de débats et de propositions comprenant environ 150 membres représentatifs des têtes de réseaux impliquées dans le développement rural et des 26 réseaux ruraux régionaux ; une commission permanente qui prépare les travaux, décide du plan d actions à engager, programme les moyens, définit et valide les travaux de la cellule d animation ; une cellule nationale d animation; un appui technique à la mise en œuvre du réseau par l Agence de services et de paiement. > Au niveau régional, 26 réseaux copilotés par les préfets de région et les présidents de conseils régionaux dotés d instances similaires au réseau national (assemblée des acteurs, commission permanente ou autre organe exécutif, cellule d animation régionale). > Le RRF est cofinancé, à hauteur d environ 2,6 à 3 M par an, par l Europe via le FEADER (environ 50% de l enveloppe), la DATAR (environ 25%) et le ministère de l Agriculture (environ 25%) ; s y ajoutent, pour l échelon régional, des financements des Conseils régionaux.

6 LE DOSSIER 6/ Les groupes thématiques Les groupes thématiques nationaux du Réseau rural sont l occasion pour les autour de sujets jusque-là parfois limités à quelques cercles restreints. Les leurs travaux. Les réflexions et projets qu ils ont menés se prolongent toute la fin 2011, mais aussi au sein des réseaux ruraux régionaux ou dans d autres La Gestion territoriale des emplois et des compétences (GTEC) au menu du groupe Accueil et maintien de nouvelles populations Dès son séminaire de lancement en décembre 2008 à Bordeaux, le Réseau rural français a souhaité faire des ressources humaines l un de ses axes de travail majeurs, étant donné leur impact en matière d attractivité et de développement des territoires ruraux. C est dans ce cadre qu un projet sur la Gestion territoriale des emplois et des compétences (GTEC) a été porté au sein du groupe thématique national Accueil et maintien de nouvelles populations par Sol et Civilisation, une association qui travaillait depuis plusieurs années sur ce sujet (1). Que faut-il entendre par GTEC? Ce type de démarche peut se définir par la co-construction d une stratégie de ressources humaines pour assurer le développement d un territoire par la triade d acteurs élus/entreprises/milieu associatif. L offre et la demande d emploi ne s articulant pas de manière systématique au sein des territoires ruraux, certaines entreprises n arrivent pas à recruter. Or, la question salariale n est pas seule en cause, l environnement de la personne (l habitat, l emploi pour le conjoint etc.) a aussi son importance. D où l idée, pour répondre à ces multiples besoins, d avoir recours à un outil très utilisé par les grandes entreprises, la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), en l adaptant aux territoires ruraux. La GPEC s est ainsi transformée en GTEC. Le projet porté par Sol et Civilisation a tout d abord consisté à repérer les initiatives les plus innovantes en matière de GTEC puis à mettre en place deux outils spécifiques : > un site Internet : proposant des documents ressources (bibliographies ) ainsi que 11 expériences mettant en éclairage des approches territoriales innovantes ; > un guide méthodologique sur les démarches de GTEC publié en décembre Tiré à exemplaires, celui-ci a été diffusé auprès des acteurs nationaux et locaux de l emploi, aux structures de formation, mais aussi aux collectivités territoriales et aux pays, à des réseaux associatifs ruraux Il est en outre téléchargeable en version électronique sur le site dédié à la GTEC. Au-delà du soutien financier du Réseau rural sans lequel ces deux outils n auraient pu voir le jour, celui-ci a constitué une véritable caisse de résonnance sur un sujet jusque-là «confidentiel». Désormais reconnu comme un interlocuteur sur la thématique, Sol et Civilisation a pu rencontrer de nombreux acteurs comme ETD, la Bergerie Nationale, l APFP ou encore le Collectif ville-campagne qui assurait l animation du groupe Accueil et maintien de nouvelles populations. Les travaux ont également fait l objet d opérations de transfert pour que les acteurs de terrain puissent s emparer du sujet. Un séminaire d échanges a été organisé en février avec le Réseau rural régional de Champagne- Ardenne. Il s agissait à la fois de présenter le concept de GTEC, d ouvrir des pistes de travail, mais aussi de faire intervenir des acteurs d autres régions ayant mené des expériences de GTEC. Des rencontres vont également être organisées, en janvier 2013, avec les acteurs locaux guadeloupéens, en allant plus particulièrement sur les lieux de travail à la rencontre des entreprises. La fin des travaux du groupe Accueil et maintien de population n a pas sonné l arrêt des réflexions sur le sujet. Bien au contraire. Sol et Civilisation entend maintenant mettre en place, dans le prolongement du site Internet, une plate-forme d échange sur la GTEC et a aussi démarré des travaux de recherche scientifique et mis en place des accompagnements méthodologiques des acteurs territoriaux avec l appui de la DATAR, du ministère du Travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social (DGEFP) et du ministère de l Agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt. (1) Sol et Civilisation (via son groupe de travail dit «de Toulouse») a engagé à partir de 2001 des réflexions autour de l entreprenariat en milieu rural qui l ont amené à s interroger sur les outils permettant de gérer les ressources humaines à l échelle des territoires ruraux, et à identifier la GTEC. Mylène Thou Collectif Ville-Campagne, animateur du groupe thématique national Accueil et maintien de nouvelles populations «L une des plus-values du groupe est d avoir abordé la question de l attractivité des territoires ruraux sous l angle des mobilités, de l accueil et du maintien de populations, et ce de manière transversale. Autour de l enjeu de l accueil, ce sont des sujets tels que la gestion et l anticipation des emplois et des compétences, le potentiel que représentent l économie résidentielle, mais aussi les jeunes et les seniors, les problématiques de logement et de services, la culture et enfin l enjeu du lien social, du vivre ensemble et du développement durable, qui auront été abordés. 11 projets ont alimenté nos réflexions. A partir du repérage de ces bonnes pratiques, le groupe a identifié les difficultés rencontrées par les acteurs et les leviers à mobiliser. Selon les sujets, il a défriché, éclairé et apporté un nouveau regard sur ce qui peut faire "ressource" et enjeux pour les territoires. Il a aussi réinterrogé les acteurs sur leur manière de travailler et de comprendre ces enjeux. Notre problématique embrassait, certes, une large palette de sujets, mais elle a permis de rassembler des acteurs de nature et de sensibilités

7 LE DOSSIER nationaux 7/ acteurs du monde rural de mieux se connaître et d échanger premiers groupes lancés en 2009 ont aujourd hui achevé fois bien souvent au sein des nouveaux groupes lancés depuis cadres, démontrant ainsi leur pertinence et la fertilité de la démarche. différentes et de les faire travailler ensemble alors que certains n avaient jusque-là que peu ou pas de liens. Nos travaux ont ainsi contribué à leur mise en réseau et à leur mise en mouvement tant au niveau national, régional que local. Ils ont facilité le décloisonnement, l échange et le débat. Si le terrain a alimenté nos réflexions, il s agit maintenant de transférer ce que nous avons produit et capitalisé auprès des réseaux régionaux et des acteurs locaux pour leur permettre de retravailler ces sujets à l échelle de leur territoire. Un certain nombre de transferts ont déjà été faits en direction notamment des régions Ile-de-France, Champagne-Ardenne, Alsace, Pays de la Loire ou Basse-Normandie. Avec le Réseau rural Languedoc-Roussillon, Yves Helbert nous avons abordé les problématiques d accueil et de maintien de populations sous le prisme de l économie résidentielle. Des ateliers ont été organisés dans les territoires pour sensibiliser les élus et ont abouti à une rencontre régionale. Nos travaux se sont terminés par un séminaire de restitution qui s est tenu en janvier dernier. L ensemble des productions est disponible sur le site internet du Réseau rural. Un référentiel méthodologique, qui mutualise les enseignements recueillis, vient en outre d être achevé. Il est consultable sur Aujourd hui, les nouveaux groupes thématiques nationaux services à la population et entrepreneuriat approfondissent des réflexions que nous avons engagées». chargé de mission / animateur technique du Collectif Paysages depuis 2008 Fédération nationale des Conseils d architecture, d urbanisme et de l environnement (FNCAUE), association membre du Collectif paysages «Plusieurs associations du «Collectif paysages» ont participé au groupe de travail national du Réseau rural sur la gestion de l espace. Ce collectif, dont fait partie la FNCAUE qui en est l animateur technique depuis 4 ans, est né en 2006, suite au cri d alarme lancé par la FNSafer sur la détérioration des paysages qui sont pourtant des atouts importants pour le développement des territoires. Au-delà du constat de leur banalisation, le Collectif a souhaité poursuivre son action en invitant les différents acteurs concernés à comprendre que les paysages peuvent constituer une porte d entrée essentielle pour un développement durable des territoires. C est cette approche que nous avons voulu faire partager au sein du groupe de travail. Au départ, tous les participants n étaient pas convaincus. Le concept semblait trop flou. Expliquer notre démarche, convaincre de son bien-fondé a constitué un exercice fort intéressant. Au final, des membres du groupe sont venus nous trouver pour nous dire qu ils avaient compris ce message. Pour notre part, notre participation au groupe nous a permis de ne pas en rester aux questions visuelles et foncières des paysages, mais aussi d en aborder les aspects économiques et sociaux. En effet, jusque-là, nous n avions pas de proximité avec les associations locales de développement social. Le Réseau rural nous a, par ailleurs, demandé de nous rapprocher des réseaux régionaux dont peu d entre eux travaillaient sur le paysage. Cela nous a donné l occasion de nous frotter au terrain. En novembre 2010, le Collectif paysages a également pu organiser, avec le soutien du Réseau, un colloque intitulé «Paysage, fil conducteur du développement durable des territoires» qui a mis en avant une vingtaine d expériences de terrain portées à différentes échelles. Grâce au Réseau rural, ces expériences et l action du Collectif paysage ont été plus visibles». Plus d informations sur : De fortes attentes en matière de valorisation économique des ressources locales A l origine, il ne devait y avoir qu un groupe thématique sur la valorisation économique des ressources locales. Mais les acteurs ruraux manifestant un intérêt certain pour ce sujet relativement vaste, ce sont en fait trois groupes qui ont été mis en place sur la biomasse, sur l alimentation et l agriculture, ainsi que sur la forêt et le bois-construction. Un foisonnement de projets a, de fait, vu le jour. Un inventaire d expériences réussies de démarches territoriales de valorisation énergétique de la biomasse a notamment été dressé. En ce qui concerne l alimentation et l agriculture, la plupart des projets ont porté sur les circuits-courts (organisation d une offre cohérente en produits locaux, construction de synergies territoriales entre agriculteurs et acteurs économiques de l alimentation...). Enfin, dans le domaine du bois, ont par exemple été élaborés un référentiel d expériences territoriales favorisant la transformation du bois local ou un guide de recommandations sur le recours au bois local dans la commande publique. Tous ces projets font l objet de présentation sur le site du réseau rural : presentation

8 LE DOSSIER 8/ Les réseaux ruraux région En mettant en relation des acteurs qui jusque-là n avaient pas l habitude de ont servi d aiguillon pour lancer ou accélérer des dynamiques en faveur du Franche-Comté : la forêt comme source de développement local Outre les circuits courts et la gestion de l espace, la valorisation de la forêt a constitué l une des trois grandes thématiques sur lesquelles le Réseau rural de Franche-Comté a choisi de travailler. La région, l une des plus boisées de France, compte 2800 entreprises liées à l activité forestière représentant un total de près de emplois. Mais, cette filière doit encore améliorer sa structuration afin de mieux utiliser ses potentiels. Suite à un projet sur les stratégies de développement en matière forestière porté par le Réseau rural national (1) pour lequel la Franche-Comté a servi de territoire test, l Union régionale des associations des communes forestières (URaCoFor), membre du Réseau rural régional, a souhaité sensibiliser les élus locaux au fait que la forêt peut être une source de développement local. La Direction régionale de l alimentation, de l agriculture et de la forêt (DRAAF) et le Conseil régional, co-animateurs du Réseau rural régional, ont apporté leur soutien au projet pour lequel l URaCoFor s est associée au Centre régional de la propriété forestière, qui regroupe les forestiers privés, et à l Association régionale pour le développement de la forêt et des industries du bois (Adib), interprofessionnelle de la filière. De juin 2011 à avril 2012, des journées d information, financées par le Réseau rural régional, ont été organisées sur la base du volontariat dans 9 des 16 pays que compte la région. Ces sessions comprenaient une matinée en salle afin de présenter des éléments chiffrés sur ce que représente la forêt dans ces différents territoires et une après-midi de visite (d une scierie, d une chaufferie bois etc.), chaque programme étant adapté aux besoins du territoire. 81 élus et 34 agents de développement y ont participé. Une mobilisation forte dont se sont réjouis les organisateurs. Au-delà du nombre de participants, ces journées d information ont permis de faire le bilan d actions déjà engagées, voire de relancer celles qui avaient pu s enliser, tout en sensibilisant les élus à la prise en compte de la forêt dans les documents de stratégie territoriale. Plusieurs d entre eux souhaitent désormais se lancer dans la préparation d un Plan d approvisionnement territorial (PAT) en matière de bois énergie. S'inscrivant dans le cadre du Programme «1000 chaufferies bois pour le milieu rural», mis en place par la Fédération nationale des communes forestières et soutenu par l'ademe, les PAT ont vocation à recenser les besoins et les ressources en bois énergie d un territoire et à proposer des solutions pour optimiser la chaîne logistique d'approvisionnement. L action du Réseau rural a aussi permis de relancer l intérêt pour les chartes forestières de territoire, dont le rôle est d analyser la place de la forêt et de la filière bois au sein d un territoire, afin de bâtir un projet partagé, faisant de la forêt et du bois un levier de développement local. Ces journées ont, par ailleurs, débouché sur l organisation, à l échelle régionale, d un atelier d échanges autour du bois construction qui s est déroulé en mars 2012 avec le concours de l association ETD. Des conférences ciblées sur la sylviculture dynamique vont également être mises en œuvre, à compter de l automne 2012, par l URaCofor avec l appui financier du réseau rural régional. Elles permettront d aborder les conditions d une bonne gestion des forêts. Afin de répondre aux demandes des élus, d autres travaux devraient également porter sur l intégration de la forêt dans les documents de planification, tels que les Scot et les Plans climat-énergie territoriaux, ou dans la préparation de la nouvelle génération de Leader. (1) Dans le cadre du groupe thématique national «forêt, bois» Rhône-Alpes : gros plan sur les agents de développement Mieux faire connaître le métier des agents de développement, évoquer leurs missions, leurs conditions de travail mais aussi les évolutions prochaines auxquelles ils vont être confrontés, tels sont les objectifs du Réseau rural de Rhône- Alpes qui a choisi de leur consacrer une revue intitulée Regards croisés. Après un premier numéro, sorti en juin dernier, sur le métier proprement-dit (missions, compétences, savoirfaire ), un second numéro, à paraître en décembre, évoquera leurs carrières, deux autres numéros prévus pour 2013 devant respectivement porter sur les emplois et les employeurs, ainsi que sur l ingénierie territoriale. Ces réflexions s appuient sur l expérience acquise par la Plate-Forme régionale développement rural Rhône-Alpes, collectif qui porte le Réseau rural rhônalpin et qui travaille depuis plus de 15 ans à la professionnalisation des agents de développement. «Intervenir au sein du Réseau rural, nous a permis de poser la question de l ingénierie territoriale différemment, en ayant une assise plus large que celle des seuls agents de développement», explique Anne Carton du Centre régional de ressources du développement rural (CRDR), l une des structures membres de la Plate-forme. «Nous avons pu intégrer les employeurs de ces agents et des milieux socioprofessionnels. La revue Regards Croisés bénéficie ainsi d une diffusion élargie». Celle-ci est adressée, au niveau régional, aux agents de développement, aux collectivités ter-

9 LE DOSSIER aux 9/ travailler ensemble, les réseaux ruraux régionaux développement local rural. ritoriales, aux services de l Etat, aux socio-professionnels ainsi qu aux autres réseaux ruraux régionaux et, au niveau national, aux ministères et organismes liés au développement local. Le contenu de la revue repose sur les résultats d une enquête réalisée auprès des agents dans le cadre d un programme de recherche initié en 2009 par la Plate-Forme, mais aussi sur des interviews d agents et des réunions montées dans le cadre du Réseau rural. «Les agents de développement nous ont indiqué que ces réflexions les aidaient car elles permettent de donner de la lisibilité et de la visibilité à leur métier auprès de leurs employeurs, collègues et partenaires avec lesquels ils travaillent, souligne Anne Carton. C est d autant plus important en ce moment où beaucoup d entre eux sont interrogatifs quant à l avenir de leur métier, notamment face à l évolution du rôle des collectivités territoriales en particulier des intercommunalités.» Cette action essaime désormais bien au-delà de Rhône-Alpes puisqu une opération de transfert est en cours auprès du Réseau rural aquitain. De plus, la Plate-forme prépare avec l Union nationale des acteurs et des structures de développement local (Unadel) un congrès national des agents de développement auquel le Réseau rural rhônalpin est bien évidemment associé. Plus d info sur : (possibilité de téléchargement de la revue Regards Croisés). Rony Exantus Animateur du Réseau rural de Guadeloupe (1) «Les membres du Réseau rural de Guadeloupe qui sont aujourd hui près de 200, se croisent parfois dans des réunions institutionnelles. Mais ils n avaient jusque-là pas d espace de travail commun pour échanger et ne pensaient pas forcément à communiquer sur leurs actions. Là, ils peuvent le faire de manière informelle. C est pour cette raison que le Réseau a bien pris. Lors de la deuxième rencontre du groupe de travail sur l ingénierie financière, en septembre 2011, les têtes de réseaux qui y participaient ont notamment remonté le besoin d un interlocuteur unique pour accéder à une primo-information sur le FEADER. C était l un des principaux freins à la bonne consommation de ce fonds européen, mais ce besoin n avait pas encore été identifié. Suite à ce constat, l idée de mettre en place un numéro vert d information a émergé. Il a été ouvert en novembre 2011 pour une période expérimentale de trois mois puis prolongé vu son succès. J en assure les permanences téléphoniques en complément de mon travail d animateur du Réseau. Depuis son ouverture, il y a eu plus d une centaine d appels au total, avec une moyenne de 2 à 3 par jours et des pics lors de la diffusion de spots radio ou d articles dans les journaux, après les campagnes de communication sur le FEADER réalisées en parallèle par la Direction de l alimentation, de l agriculture et de la forêt (DAAF). Certains de mes interlocuteurs ne connaissent pas du tout le fonctionnement du FEADER, d autres ont un projet à faire co-financer par ce fonds mais sans savoir sur quel axe ou quelle mesure, d autres encore veulent connaître l état d avancement de la demande de subvention qu ils ont déposée. Je joue alors le rôle d interface entre ces porteurs de projet et les services instructeurs. Ce numéro vert fonctionne parce qu il s agit d un projet co-construit. Avant son lancement, j en ai discuté avec le directeur de la DAAF, puis j ai rédigé une fiche action qui a été soumise à l ensemble des membres du réseau. Ces derniers ont pu l amender pour que le projet réponde au mieux à leurs attentes. C est cette même méthode de co-construction que nous développons pour le groupe de travail sur les circuits courts. Il s agit d un des points forts du Réseau. Ses membres se rendent compte qu ils sont écoutés et que les actions engagées émanent vraiment d eux, ce qui renforce leur implication». (1) Le réseau rural de Guadeloupe est mis en œuvre avec l appui de la «mission Europe» de la DAAF. Il rassemble notamment le Sgar, la DAAF, le Conseil régional, le Conseil général, les chambres d agriculture et de métiers, les Jeunes agriculteurs, une interprofessionnelle de coopératives agricoles, Guadeloupe nature environnement, une structure de microcrédit etc. Des conférences à distance interactives pour le réseau rural breton Afin d organiser un rendez-vous régulier tout en dépassant les questions de distance, le Réseau rural breton a mis en place des conférences téléphoniques interactives. L objectif est de témoigner d une expérience sur une thématique importante pour les territoires ruraux ou de présenter un sujet d information générale. En septembre 2011, a ainsi été présentée la politique énergétique de la Communauté de communes du Mené, en pointe en matière de développement durable, puis en novembre 2011 les politiques régionales agricoles. Ces conférences, qui sont organisées sur le créneau 12h/13h, se déroulent en deux temps : 20 mn sont tout d abord consacrées à la présentation de l action, puis 40 mn aux questions de l auditoire. L animateur du réseau rural et l intervenant, présents dans un même lieu, sont reliés aux participants via un service téléphonique de conférence gratuit, ces derniers prenant en charge leur communication respective (tarif local classique depuis un téléphone fixe). Chacun d entre eux peut poser sa question par oral «en direct» mais aussi par écrit sur un document partagé sur internet. Cette formule souple et interactive a suscité des retours positifs, même si quelques détails sont encore à régler (cf. limitation du nombre de participants à une douzaine de personnes pour une bonne gestion des questions orales).

10 LE DOSSIER 10/ Une seconde génération se profile pour La future politique européenne de développement rural qui se mettra en place sur la période , comportera une seconde génération de Réseaux ruraux. Afin de préparer au mieux cette échéance, la France a choisi de lancer une évaluation des travaux conduits sur la période Des outils pour s informer > Un site Internet Le site internet du Réseau rural français propose de nombreuses fonctionnalités qui en font un centre de ressources précieux pour les acteurs du développement rural. Tous les travaux conduits dans le cadre du réseau, au niveau national comme au niveau régional, y sont présentés, de même que des initiatives ou expériences conduites en dehors du réseau mais jugées intéressantes à relayer. Les documents mis en ligne qui s y rapportent, sont téléchargeables gratuitement. > Des publications Afin de faire connaître ses activités et productions à un public élargi, le Réseau rural français édite : une newsletter mensuelle adressée par la cellule d animation à 2300 destinataires, à charge pour eux de s en faire le relais dans leurs propres réseaux ; un magazine semestriel, La Revue, tiré à 2600 exemplaires (dont 600 en anglais permettant une communication européenne). Ces publications sont également consultables sur le site du Réseau : Dans les discussions entre la Commission européenne et les Etats membres sur les politiques à mettre en œuvre au cours de la période , l utilité des Réseaux ruraux au sein de la politique européenne de développement rural n a pas été remise en cause. Preuve de l intérêt suscité par la démarche. Les indications quant à leur nature se sont même étoffées dans le projet de règlement du FEADER pour D aprés la version d origine de ce texte, les futurs Réseaux ruraux nationaux pourraient viser : «- à accroître la participation des parties prenantes à la mise en œuvre de la politique de développement rural ; - à améliorer la qualité des programmes de développement rural ; - à informer le grand public et les bénéficiaires potentiels sur la politique de développement rural ; - à favoriser l'innovation dans le secteur de l'agriculture». De fait, les Réseaux ruraux ne seraient plus seulement des lieux d échanges et d identification de bonnes pratiques mais contribueraient aussi à formuler des recommandations de politiques publiques en faveur du développement rural. Le projet de règlement du FEADER faisant actuellement l objet de négociations au sein du Conseil de l Union et de débats au sein du Parlement européen, il est fort probable que les dispositions relatives aux réseaux ruraux évoluent encore quelque peu. La prise en compte de l innovation pourrait notamment ne plus être limitée à l agriculture mais prendre en compte l ensemble des domaines relatifs au développement rural. C est avec cette nouvelle étape en ligne de mire que la France a souhaité, même si la démarche n est pas obligatoire, mener une évaluation de son Réseau rural actuel. Cette dernière prendra une double forme. Les acteurs du réseau (groupes thématiques et réseaux ruraux régionaux) se sont eux-mêmes engagés dans une auto-évaluation de leurs travaux, aidés par un référentiel d évaluation réalisé à leur attention et leur apportant les ressources méthodologiques nécessaires. De manière complémentaire, une évaluation externe, conduite par un cabinet de consultants, sera lancée fin 2012 afin de pouvoir disposer d éléments au printemps 2013 lorsque se préparera la mise en œuvre des nouveaux programmes européens au sein de chaque Etat membre. Plusieurs enjeux et questions seront à prendre en compte : comment, en France, améliorer les relations entre le réseau national et les réseaux régionaux, notamment dans le contexte de l approfondissement de la décentralisation, mais aussi les relations avec les réseaux nationaux des autres Etats membres et le Réseau européen pour le développement rural ; comment faire en sorte que l ensemble des acteurs du monde rural soient bien représentés dans les réseaux, notamment les élus ; quelle place donner au sein des réseaux ruraux aux acteurs des GAL Leader ; comment accroître les liens entre le monde rural et le milieu urbain, encore peu développés sur la période , etc. Un séminaire rassemblant l ensemble des acteurs du Réseau rural français sera organisé au 4 e trimestre 2013 pour valoriser l ensemble des travaux de la période et préparer la période Vous aussi, rejoignez le réseau rural! Il n est pas trop tard pour participer aux travaux du Réseau rural. Si les thématiques abordées vous intéressent ou si vous souhaitez en proposer de nouvelles, vous pouvez vous rapprocher : - du réseau de votre région, dont les coordonnées sont disponibles à l adresse suivante : ; - de la cellule nationale d animation du Réseau rural, joignable au ; contact mail : celluleanimationrrf@rct-territoires.com

11 FOCUS SUR... Services au public : les PIMMS partenaires d une expérimentation 11/ Les Points d information médiation multiservices (PIMMS) ont pour objet de faciliter l accès aux droits et aux services publics des personnes en situation de fragilité des zones urbaines. Une expérimentation, impulsée par la DATAR, les conduit actuellement à réfléchir aux solutions qui leur permettraient de répondre également aux attentes des habitants des zones rurales. La ségrégation spatiale n est pas l exclusivité de tel ou tel type de territoire. Au sentiment de relégation des habitants de quartiers urbains «sensibles» répond le sentiment d abandon des habitants de certaines zones rurales. Dans les deux cas, la question de l accès aux services s avère cruciale. C est pourquoi la DATAR, qui soutient depuis de nombreuses années la mise en œuvre de démarches innovantes en la matière, a souhaité impulser, dans le cadre de la démarche + de services au public, une expérimentation afin de voir si l amélioration de l accès aux services pouvait notamment se concrétiser par un renforcement des liens entre ville et campagne. Pour ce faire, elle a proposé à l Union des Points d information médiation multiservices (PIMMS) de tester la duplication du modèle des PIMMS, jusque-là uniquement implantés en milieu urbain, sur des territoires permettant à la fois de prendre en compte des zones urbaines et les zones rurales environnantes. Les publics fragiles, auprès de qui les PIMMS exercent leurs activités de médiation, se retrouvent en effet aussi à la campagne où l expérience des PIMMS peut donc être valorisée. Huit territoires expérimentaux, bassins de vie ou communautés de communes, ont été retenus : le pays de Montbéliard dans le Doubs, le pays d Amplepuis Thizy, Villefranche sur Saône et les communes environnantes dans le Rhône, la commune de Pietralba en Haute-Corse, la zone de Saintes en Charente Maritime, le Pays de la Baie du Mont Saint-Michel (Sud Manche) et la zone de Pontivy dans le Morbihan. L Union des PIMMS doit conduire, dans chacun de ces territoires, une étude pour s assurer de l opportunité d implantation d un PIMMS et de la faisabilité technique et économique d un tel projet. Ces études, fondées sur un cahier des charges commun proposeront également un ou plusieurs scenarii d implantation et de fonctionnement, adaptés au territoire urbain/rural, précisant les modalités de rayonnement du PIMMS sur l ensemble du périmètre retenu, la qualité du service apporté, en fonction du nombre d opérateurs partenaires de la structure à créer. Ces études de faisabilité devront en outre mettre en valeur l articulation de ce nouveau modèle de PIMMS avec la labellisation d Etat «Relais Services Publics» afin de favoriser une visibilité et une lisibilité pour les usagers. Déjà engagées pour quatre des huit territoires expérimentaux, ces études sont financées à 80% par l Etat sur la base d un forfait de Nouveau PIMMS, antenne d un PIMMS existant, PIMMS sous forme de bus itinérant toutes les options sont ouvertes au travers de cette expérimentation qui s achèvera à la fin de l année Dans le délai restant à courir jusqu à cette date, ces PIMMS d une nouvelle forme pourront être installés dans les conditions retenues au titre de l expérimentation. Au service des plus fragiles Les PIMMS sont des lieux d accueil qui ont pour objet de faciliter l accès aux droits et aux services publics notamment pour les personnes les plus fragiles et d améliorer la vie quotidienne en offrant des services de proximité. Ils informent sur les produits et services des opérateurs de services publics (horaires des bus, d ouverture des agences...). Ils vendent des produits de base des entreprises partenaires : timbres, tickets de transports en commun, billets de train... Ils conseillent sur la gestion du budget familial, la maîtrise de la consommation d énergie,... expliquent les modalités de facturation... Ils orientent vers le bon interlocuteur (assistantes sociales, conseillers emplois, etc.) et aident à la résolution des conflits liés à la vie quotidienne. Organisés sous forme associative, disposant de leur propre modèle économique, les PIMMS réunissent des opérateurs de services publics, des collectivités territoriales et l'etat. On en dénombre une quarantaine en activiré auxquels s ajoutent 7 points d accueils mutualisés adhérents de l Union Nationale des PIMMS - ( Créée en 1998, cette dernière a pour vocation d animer le réseau national des PIMMS.

12 TERRITOIRES EN IMAGE 12/ Un nouveau module «cartograp pour le site de l Observatoire des Le site de l Observatoire des territoires propose désormais aux internautes interactive, beaucoup plus performant et ergonomique que ceux existants. Retrouvez dorénavant le site de l Observatoire sur : Traduction de la synthèse du rapport 2011 de l Observatoire La synthèse du rapport 2011 de l Observatoire des territoires, intitulé «Dynamiques, interdépendance et cohésion des territoires», est à présent disponible en anglais, en allemand et en espagnol sur le site de l Observatoire : La version intégrale du rapport est en vente en librairie et auprès de la Documentation française : En mettant en ligne à sa création, en juin 2005, deux modules cartographiques consacrés aux indicateurs et aux zonages des politiques d aménagement du territoire, l Observatoire des territoires, qu anime la DATAR, avait fait œuvre de pionnier. Mais les technologies web étant en constante évolution, une refonte de ces modules s avérait nécessaire pour offrir aux internautes un module unique ainsi que les dernières avancées en la matière. Dans le cadre de la refonte générale du site de l Observatoire, une première phase, achevée fin 2010, avait déjà permis aux utilisateurs d accéder plus facilement à l ensemble des ressources du site grâce à une navigation plus fluide et des contenus plus lisibles (introduction d un moteur de recherche sur tous types de contenus, présentation des actualités de l Observatoire, mise en place d une version multilingue ). La deuxième phase de cette refonte vient de se concrétiser par la fusion des deux anciens modules «indicateurs» et «zonages» en un module unique de cartographie interactive aux potentialités décuplées. Un accès direct à ce module est prévu dès la page d accueil du site, mais les utilisateurs peuvent aussi y accéder via les entrées par «enjeux thématiques», par «politiques publiques» ou par «zonages». De multiples fonctionnalités nouvelles sont proposées parmi lesquelles : des indicateurs sur plusieurs années ; la superposition de plusieurs indicateurs et zonages, par exemple : la nature des périmètres des SCoT, la population des SCoT et les zones de massif ; l affichage d indicateurs communaux à l échelle de la France entière ; la visualisation jusqu à 4 cartes en visà-vis ; des outils de sélections géographiques sur les différents territoires. Il est aussi possible de composer ses dossiers thématiques personnalisés grâce à : des «assistants de zonages», sorte de parcours guidés permettant de rechercher, consulter, croiser et analyser des territoires ; des portraits de territoire (rapports détaillés statistiques avec chiffres clés, graphiques - sur plusieurs thématiques) ; une cartothèque proposant un jeu de cartes complémentaires ; la possibilité de charger son propre jeu de données ; l interopérabilité des données géographiques avec le Géoportail de l IGN et d autres outils de cartographie présentant des indicateurs statistiques. Au premier semestre 2013, le pôle d observation des territoires de montagne géré par l Observatoire, la DATAR et les Commissaires de Massif sera intégré à ce nouveau module cartographique en permettant des croisements avec les indicateurs et zonages, ainsi qu une valorisation des produits documentaires proposés comme des «portraits» de massif. Pour faciliter l appropriation de ce nouvel outil, un guide de l utilisateur et des didactitiels thématiques ont été mis en ligne sur le site de l Observatoire. > L Observatoire des territoires Créé par l Etat en septembre 2004 et animé par la DATAR, l Observatoire des territoires met en réseau les nombreux organismes publics qui interviennent dans l analyse des territoires afin de mieux partager les connaissances disponibles en ce domaine. Il constitue le lieu de synthèse, d échanges et de mutualisation d informations sur l aménagement des territoires.

13 TERRITOIRES EN IMAGE hie» territoires 13/ un nouveau module de cartographie

14 PROFIL 14/ Commissaire au redressement productif Pour accroître la réactivité de l Etat face aux difficultés des entreprises, préserver l emploi et accentuer l industrialisation dans les territoires, des Commissaires au redressement productif viennent d être nommés par le Gouvernement dans chacune des 22 régions métropolitaines. En poste en Midi-Pyrénées, Robert Castagnac, chargé de mission aux mutations économiques de la DATAR, nous présente en quoi consistent ses fonctions. Robert Castagnac Vous a été nommé Commissaire au redressement productif pour la région Midi-Pyrénées en juillet dernier. Pouvez-vous nous présenter vos missions? Robert Castagnac : Le Commissaire au redressement productif assure, sous l autorité du préfet de région, le pilotage des actions de l Etat et des différents partenaires concernés permettant la sauvegarde des entreprises en difficulté. Il s appuie d une part sur une cellule régionale de veille et d alerte précoce et d autre part sur les préfets de département qui animent des cellules de veille au niveau départemental. Ce dispositif ne constitue pas une couche administrative supplémentaire mais donne une unicité à l action des services de l Etat qui permet une meilleure réactivité. Nous fonctionnons en mode projet. Nous sommes en quelque sorte des «ingénieurs de solution». Pour ce faire, il est impératif d être à l écoute des entreprises pour comprendre la nature de leurs difficultés afin, ensuite, de pouvoir les traiter. Ces difficultés sont très diverses. Les entreprises peuvent être confrontées à un banquier qui leur retire leur confiance, à un client qui ne renouvelle pas sa commande etc. De quelle manière est organisée la cellule régionale de veille et d alerte précoce? R. C. : Cette cellule est un lieu d'échanges d'informations et d'actions concrètes. En Midi- Pyrénées, elle est composée du Secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR), de la directrice de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi (DIRECCTE), du directeur régional de Pôle Emploi, du directeur du pôle gestion publique de la Direction régionale des finances publiques (DRFIP), de la DRAAF (Direction régionale de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt) et du directeur général adjoint des services du Conseil régional. Il est important que le Conseil régional fasse partie à part entière du dispositif. Il a participé à cette mobilisation afin de fluidifier les informations avec l Etat tant en ce qui concerne les difficultés rencontrées par les entreprises que les projets de développement qu elles souhaitent réaliser. Cette coopération s inscrit dans le même état d'esprit que l'action menée à la plateforme «appui PME» pour la recherche de fonds propres avec le Conseil régional, la caisse des dépôts, la banque de France, la chambre de commerce et OSEO et les services de l'etat. Quels types d entreprises font appel à vous? R. C. : Les profils sont variés. Nous sommes sollicités par de petites et de très petites entreprises mais aussi en cas de restructuration de grands groupes. L un des points essentiels est la précocité des contacts. Les entreprises doivent venir nous trouver le plus tôt possible afin que nous puissions mettre en œuvre des traitements efficaces. Peu importe le moyen par lequel elles rentrent en contact avec nous que ce soit via un service de l Etat, le Conseil régional, la banque de France, une collectivité territoriale L initiative peut bien sûr venir du chef d entreprise, mais les représentants des salariés peuvent aussi nous contacter. Le dialogue social doit néanmoins rester au sein de l entreprise. La qualité du dialogue avec les entreprises et la confiance réciproque que nous mettons en place avec elles sont les conditions essentielles d un accompagnement constructif des situations de difficultés comme des projets professionnels. Cela implique également le respect de la confidentialité. Comment intervenez-vous pour construire des solutions durables en faveur des entreprises en difficulté? R. C. : Tous les acteurs économiques sont sensibilisés : les collectivités territoriales et leurs agences de développement, les branches professionnelles, les chambres consulaires, les présidents des tribunaux de commerce, les partenaires sociaux, le réseau des experts comptables.

15 PROFIL L'ensemble des moyens de l Etat sont mobilisés. Nous nous appuyons sur les outils existants qui permettent de débloquer des situations tels que le Comité départemental d'examen des difficultés de financement des entreprises (CODEFI) qui facilite l étalement des dettes sociales et fiscales des entreprises ou la médiation du crédit avec la banque de France pour aider à la mise en place d'un plan de financement satisfaisant avec un banquier ou la médiation de la sous-traitance qui peut aider à renouer le dialogue entre un donneur d'ordre et son fournisseur. Dans d autres cas, il convient de rechercher un investisseur pour que l entreprise puisse disposer d un apport de fonds propres, ou de rechercher un repreneur. Si besoin, nous pouvons remonter un dossier au cabinet du Ministre que nous tenons informé de manière hebdomadaire de nos activités. Quel a été votre parcours professionnel? R. C. : Suite à une formation d ingénieur agronome, j ai passé plusieurs années dans des organismes internationaux. Puis en 1988, j ai intégré la DATAR ce qui m a amené, dans les années 1990, à assurer les fonctions de chargé de mission auprès du préfet des Hautes-Pyrénées pour travailler sur les reconversions industrielles. Ma feuille de route a été renforcée par le suivi de la restructuration du site de GIAT-Industries à Tarbes. J ai ensuite rejoint, en 2004, l équipe du SGAR à la préfecture de la région Midi- Pyrénées pour suivre les sujets de développement industriel et de mutations économiques. En lien avec les services de l Etat concernés, les collectivités et les organismes économiques, je suis intervenu dans l accompagnement des projets des entreprises, dans le soutien aux entreprises fragiles, dans la démarche d organisation des filières et dans le suivi des projets de développement économique des territoires de la région, en particulier dans les zones fragilisées par les restructurations économiques. Puis en mai 2009, j ai été nommé Commissaire à la réindustrialisation auprès du préfet de la région Midi-Pyrénées avant de devenir Commissaire au redressement productif en juillet Comment s articulent vos fonctions de chargé de mission DATAR et de Commissaire au redressement productif? R.C. : Le fait d être chargé de mission DATAR me permet d apporter une dimension «aménagement du territoire» à mes fonctions de Commissaire au redressement productif. Je suis plus spécialement en lien avec l équipe Mutations et développement économiques de la Délégation avec laquelle je traite notamment des demandes de Prime d aménagement du territoire (PAT), puisque je suis le correspondant pour l instruction des dossiers en Midi- Pyrénées. J'ai également travaillé sur des demandes au titre du Fonds national de redynamisation des territoires (FNRT), sur les filières industrielles émergentes, l'appel à projet grappes d'entreprises, les grands projets structurants, les pôles de compétitivité.. Quel regard portez-vous sur vos nouvelles fonctions après quelques mois d activité? R. C. : Cette nouvelle organisation des services de l Etat autour du Commissaire au redressement productif répond à un besoin. La cellule de veille et d alerte précoce a une intensité de travail très forte. Nous sommes quotidiennement aux côtés des chefs d entreprise. C est un sujet très intéressant, au cœur de l actualité. Nous nous intéressons aux entreprises dans toute leur dimension. Nous privilégions le travail de proximité pour rechercher des solutions. Les entreprises qui rencontrent des difficultés aujourd'hui peuvent rebondir et espérer retrouver leur équilibre pour envisager demain des projets de développement. Il convient d avoir une bonne qualité d écoute pour agir, tout en ayant une bonne connaissance des outils à dispositions, de l économie régionale et du tissu local. Cela est d autant plus nécessaire en Midi- Pyrénées qui est une région très vaste, avec des bassins industriels répartis sur tout le territoire où l emploi s organise autour d entreprises jouant un rôle pivot. En la matière, les contacts avec les acteurs socio-économiques et les élus sont très importants. Chaque emploi sauvé, chaque entreprise sortie des difficultés comptent. > En savoir plus Présentation des 22 commissaires sur : gouv.fr/presentation-des-22-commissairesau-redressement-productif La circulaire du 14 juin 2012 relative à la mise en place des Commissaires au redressement productif est consultable sur : 2/07/cir_35456.pdf L APPUI DE LA DATAR 15/ La DATAR appuie les Commissaires au redressement productif dans leur recherche de solutions globales pour les entreprises en difficulté de moins de 400 salariés et intervient à leurs côtés, dans le cadre du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), auprès des entreprises en difficulté de plus de 400 salariés. Elle participe également aux réunions d animation du réseau des Commissaires organisées chaque mois à Paris par le cabinet du Ministre du redressement productif et le CIRI.

16 TERRITOIRES EN PROJETS 16/ L Europe soutient la production d un isolant Le projet Cellaouate qui a bénéficié d un écologique, la ouate de cellulose, à par L usine, implantée près de Morlaix dans Un projet qui conjugue prise en compte La subvention du FEDER, de euros, a représenté 20% de l investissement machines. Elle nous a permis de moins emprunter auprès des banques pour démarrer notre activité et de réunir un capital moins important que prévu initialement. Patrick Creac h, président de la société Cellaouate «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», remarquait en substance le père de la chimie moderne, Antoine Lavoisier ( ). Cette maxime résume parfaitement l idée de base du projet Cellaouate. Tout commence en 2007, lorsque l Etablissement et service d aide par le travail (ESAT) des Genêts d Or de Landivisiau, qui emploie des travailleurs handicapés (1), sollicite la Scop Kejal, pour voir s il ne serait pas possible d organiser la production de ouate de cellulose à partir de papiers recyclés. L un des associés de cette Scop, spécialisée dans l accompagnement de projets liés à l économie solidaire, s est déjà intéressé à titre personnel à cette matière. Auto-constructeur de ses habitations, porté par des convictions écologiques, il a pu tester les propriétés hautement isolantes, tant au plan thermique que phonique, de la ouate de cellulose dont la fabrication ne nécessite que peu d énergie et retraite des déchets au lieu d en produire. Mais la fabrication de cette ouate était alors inexistante en France, bien que le marché de la rénovation de l habitat, très important dans l Ouest, laissât augurer des débouchés. L ESAT et la Scop engagent donc des études faisabilité du projet. Des visites d usines au Canada, en Allemagne et en Autriche, pays en pointe dans la production de ouate de cellulose, démontrent que les investissements nécessaires ne sont pas excessifs mais que le process de transformation du papier, très automatisé, s avère peu adapté pour des travailleurs handicapés. Aussi l ESAT choisit de recentrer son intervention sur le tri des journaux alors que le projet industriel - la construction de l usine de transformation du papier en ouate de celluloseest pris en charge par les trois associés de la Scop. Avec l appui de Bretagne internationale, la structure régionale dédiée au développement des entreprises à l étranger, un partenariat est monté avec Isocell, une entreprise autrichienne, producteur et distributeur de ouate de cellulose. L aspect innovant du projet lui permet, par ailleurs, d obtenir une subvention au titre du Fonds européen de développement régional (FEDER). D un montant de , celle-ci couvre 20% de l investissement machines. En juin 2010, l usine, implantée près de Morlaix, démarre ses activités. Celles-ci reposent, en amont, sur un approvisionnement régulier et suffisant en vieux papier. Une première source est constituée par les déchets et invendus du quotidien breton «Le télégramme», également installé à Morlaix, qui sont acheminés vers le centre de tri que l ESAT a spécialement construit à cet effet. Adapté aux travailleurs handicapés, ce centre respecte par ailleurs les normes d un bâtiment basse consommation. L opération de tri est importante. Les journaux doivent être débarrassés de toutes pellicules plastiques, sangles etc. pour que la future ouate soit de bonne qualité. Cet approvisionnement de base, fourni par les journaux, est complété par la mise en place d une collecte de vieux papiers auprès de 400 associations finistériennes, majoritairement en milieu

17 TERRITOIRES EN PROJETS écologique dans le Finistère soutien du FEDER, a pour vocation de produire un isolant tir de journaux et de papiers recyclés. le Finistère, a démarré ses activités mi de l environnement et économie solidaire. 17/ scolaire. Les papiers sont déposés dans des containers qui sont ensuite acheminés vers l usine. La structure associative est rémunérée à hauteur de 100 la tonne lorsqu elle livre ellemême le container et à hauteur de 80 lorsque celui-ci doit être enlevé. Ce financement permet notamment aux associations de monter des activités extra-scolaires. Depuis l an dernier, des visites de l usine sont, en outre, organisées gratuitement pour les élèves avec l appui d un Centre permanent d initiative pour l environnement (CPIE) (2) afin de les sensibiliser au recyclage des déchets. En aval, pour assurer une meilleure diffusion de ses produits et ainsi pérenniser son activité, Cellaouate s est engagé dans des démarches qualité. L une des ouates produites a obtenu le label ACERMI qui certifie la bonne qualité des isolants thermiques et ouvre le droit pour les particuliers utilisant ces produits à des crédits d impôt. De même, ont été obtenus des «Avis techniques» du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) qui permettent aux artisans d être couverts par les assurances durant 10 ans s ils ont recours aux matériaux ainsi labellisés. Enfin, Cellaouate a entrepris de faire reconnaître les producteurs de ouate de cellulose comme recycleur de papier par l organisme Ecofolio qui collecte l éco-contribution versée par les annonceurs, les éditeurs et les papetiers, puis la reverse sous forme de soutiens financiers aux collectivités territoriales chargées de la gestion des déchets. Aujourd hui, Cellaouate emploie une douzaine de personnes et transforme déjà plus de 5000 t de journaux et papiers par an. Soucieuse avant tout de minimiser l'impact environnement dans son activité, elle a, par ailleurs, aidé au montage d une nouvelle usine près de Montpellier. Les unités de production de ouate de cellulose sont désormais un peu moins d une dizaine en France. (1) Les ESAT accueillent des adolescents et adultes handicapés qui ne peuvent, momentanément ou durablement, travailler ni dans les entreprises ordinaires ni dans une entreprise adaptée, ni exercer une activité professionnelle indépendante. (2) Les CPIE sont des associations labellisées dont le rôle est : - la sensibilisation et l éducation de tous à l environnement, - l accompagnement des territoires au service des politiques publiques et de projets d acteurs. > En savoir plus

18 VUE D AILLEURS 18/ Japon : des compagnies ferrovi diversifiées au service des pop Opérateurs immobiliers, propriétaires de grands magasins ou de galeries com japonaises tiennent une place particulière dans la vie quotidienne de leurs au CNRS qui a étudié ce sujet dans le cadre d une étude réalisée pour la DATAR, où ces compagnies doivent faire évoluer leur stratégie de développement po Natacha Aveline-Dubach > En savoir plus L étude réalisée pour la DATAR par Natacha Aveline-Dubach sur les politiques et pratiques d aménagement du territoire au Japon sera publiée dans la collection Travaux au 1 er trimestre Un séminaire de recherche sur «les effets du changement démographique et la décroissance urbaine au Japon» se tiendra le 19 décembre à Paris. Cet événement est organisé par Natacha Aveline-Dubach et Sylvie Fol (Laboratoire Géographie-Cités, Paris I/Paris7), avec la participation de la DATAR et de l'ocde. Informations : aveline@jp.cnrs.fr Comment est organisé le système ferroviaire japonais? Natacha Aveline-Dubach : Jusqu à une vingtaine d années, une compagnie nationale, la Japan national railway (JNR) coexistait aux côtés de compagnies privées. Ces dernières, qui se sont développées à partir de la fin du XIX ème siècle, ont dès les années 1920 diversifié leurs activités pour compléter leurs revenus issus du ferroviaire. L Etat japonais leur a, de plus, laissé la charge d aménager les villes et leur a en quelque sorte garanti des revenus en menant une politique pro ferroviaire. Le Japon est le pays du train. Les zones d habitations, les lieux de travail, les grandes surfaces sont accessibles par ce mode de transport. L essor des compagnies privées historiques a été d autant plus important après la Seconde guerre mondiale, lorsque le pays a connu un phénomène d explosion urbaine et que l activité industrielle s est concentrée sur 4 grandes agglomérations. Quelques grands groupes généralistes, les Ôtmintetsu, se sont constitués. La compagnie nationale a, pour sa part, été privatisée en 1987, alors qu elle était en situation de faillite suite à de lourds investissements. Son réseau a été découpé en 6 tronçons revenant à 6 compagnies régionales, les JR, dédiées au transport de voyageurs. Une septième compagnie utilise les réseaux des six autres pour une activité fret. (1) Comment s est manifesté ce rôle d aménageur joué par les grands opérateurs ferroviaires privés historiques et comment ont-ils diversifié leurs activités? N. A-D. : Les Ôtemintetsu se voient comme des développeurs régionaux au service de la collectivité. Ces compagnies ont construit des lignes pour desservir des zones résidentielles dont elles ont, elles-mêmes en tant qu opérateur immobilier, assuré le développement. Elles ont fait venir à proximité des écoles ou universités renommées en leur offrant le terrain ou en le vendant au yen symbolique. Pour les lignes les plus huppées, comme celles à l Ouest de Tokyo, ces compagnies ont également favorisé l'implantation de services médicaux en offrant des emplacements privilégiés à des cabinets et à des cliniques privées. C'est une manière de renforcer l'attractivité et la notoriété de leur territoire, en vue d attirer de nouveaux habitants et par là même d assurer la rentabilité des lignes. Etant propriétaire des terrains jouxtant les gares, les Ôtemintetsu y ont construit de grands immeubles pour y installer leur propre enseigne de grands magasins, mais aussi des hôtels et parfois des équipements culturels (théâtres, salles de spectacle). Les espaces sous les voies sont également utilisés pour implanter, là encore, des hôtels, mais aussi parfois des crèches, des centres de soins pour personnes âgées ou des espaces locatifs de stockage pour entreposer des effets personnels (les surfaces des logements étant très contraintes). Dans le domaine des loisirs, ces compagnies ont aménagé des complexes touristiques et des parcs d attraction. Leur diversification est telle qu à l échelle de certains groupes, comme Tôkyû, le ferroviaire ne représente plus aujourd hui qu une infime part du chiffre d affaires consolidé, inférieure à 10%. Mais il s agit d un cas extrême. Comment sont intégrées les gares à ces stratégies de diversification? N. A-D. : Une grande attention est portée à la fluidité du cheminement du voyageur. Il existe une continuité de l'espace entre les équipements ferroviaires proprement-dit et les espaces commerciaux et de services qui s'y trouvent imbriqués. Tout est fait pour qu il n y ait pas d obstacle sur le parcours. Contrairement à la France, il existe au Japon un réel plaisir à se déplacer dans une gare. La rupture n intervient que lorsque le voyageur change d'opérateur ferroviaire. Pour autant, les différents opérateurs savent qu'ils doivent coopérer entre eux s'ils veulent continuer d attirer des usagers sur leurs lignes. Les compagnies JR jouent-elles également un rôle d aménageur et sont-elles aussi diversifiées? N. A-D. : L ancienne compagnie publique JNR n ayant fait quasiment que du transport ferro-

19 VUE D AILLEURS aires ulations merciales, pourvoyeurs en services..., les compagnies ferroviaires concitoyens. Natacha Aveline-Dubach, directeur de recherche nous présente les multiples facettes de leurs activités à un moment ur relever le défi du vieillissement de la société japonaise. 19/ viaire, les compagnies JR qui sont issues de la privatisation en 1987, n ont pas développé de stratégies foncières le long de leurs lignes. Elles ont néanmoins cherché à imiter les compagnies privées historiques en se diversifiant. Mais, faute de terrains disponibles dans des zones urbaines, elles ne peuvent le faire que dans leurs gares, qui sont, il est vrai, des gares majeures sur de grandes lignes ferroviaires où les réseaux des compagnies privées sont venus se greffées. Il y a donc un flux de passagers important qui les rend «profitables». Dès leur création, les JR ont donc rénové les grandes stations des villes régionales et y ont développé des galeries commerciales. Une attention particulière est portée à l attractivité des commerces qui y sont implantés. Les produits sont constamment renouvelés, faisant des gares des lieux de modernité. Qu en est-il de leur offre en matière de services au public? N. A-D. : Dans le domaine de la santé, la JNR disposait de trois grands hôpitaux pour son personnel (à Tokyo, Sendai et Nagoya). Mais avec la privatisation et la réduction des effectifs qui a suivi, ces équipements étaient devenus surdimensionnés par rapport aux besoins. Les compagnies JR ont donc choisi de les ouvrir au public. Celle en charge du réseau «Est» a, par ailleurs, été la première à installer des crèches dans des parties non exploitées de ses gares. Elle a depuis été imitée par une compagnie privée historique, Odakyû, dans les quartiers résidentiels huppés de l ouest de Tokyo. Ce type de service est important pour le Japon qui va devoir développer le travail féminin à temps plein vu les besoins de main d'œuvre liés au vieillissement de la population et aux difficultés de faire venir des travailleurs étrangers. Des services de transport en taxi sont maintenant mis en œuvre par certaines compagnies ferroviaires pour permettre aux mères de véhiculer leurs enfants jusqu à la gare, où ils peuvent être confiés à des crèches. L évolution démographique du Japon a-t-elle d autres conséquences sur l activité des opérateurs privés historiques ou des JR? N. A-D. : Les compagnies s intéressent beaucoup aux séniors. Des produits spécifiques leur sont dédiés, comme les package combinant transport, hébergement et thalassothérapie dans le domaine ferroviaire des compagnies. Des centres de soins ont aussi été créés à leur intention à Tokyo et Osaka. Des services funéraires sont également proposés par quelques compagnies. Les innovations les plus marquantes viennent des compagnies de la région d Osaka, où la densité humaine est moindre et où il y a donc davantage nécessité de développer des activités connexes au rail. Les retraites japonaises étant modestes, certaines compagnies, comme Hankyû, envisagent même de développer des emplois pour les séniors afin qu'ils ne partent pas s'installer ailleurs et ne désertent pas leurs lignes. Face à cette omniprésence du ferroviaire, quelle est la place de l automobile? : N. A-D. : Il n y a pas d antinomie entre la route et le rail. Les compagnies ferroviaires ont favorisé l'automobile dans leur zone d influence en complémentarité avec leur réseau ferré. L une d elles, qui s'est vu confier l'aménagement d'une ville nouvelle, a par exemple construit un grand nombre de routes et de stations-service en les ajustant avec ses lignes de trains. Pour autant, le développement de l automobile est récent puisqu il date des années 1960 et il faut savoir que seules les personnes disposant d un parking ont le droit d avoir une voiture, ce qui est onéreux dans les grandes agglomérations. (1) Le Japon compte au total près de 200 opérateurs ferroviaires dont une quinzaine d Ôtemintetsu groupes généralistes essentiellement concentrés sur les agglomérations de Tokyo, Osaka, Nagoya et Fukuoka, 6 compagnies régionales issues de la privatisation de la Japan national railway, 121 compagnies régionales opérant pour l essentiel hors zone urbaine, souvent sous forme de sociétés à capital mixte, 12 compagnies municipales de métro, une quarantaine d exploitants de petites lignes (tramways, monorails, funiculaires). Tokyo, une ville au développement polycentrique modelé par le rail Historiquement, Tokyo s est développé vers l Est, dans une zone inondable mais offrant un accès aisé à Yokohama le grand port qui a permis l ouverture du Japon vers l extérieur à la fin du XIX e siècle. En détruisant la ville, le grand tremblement de terre de 1923 a paradoxalement permis un renouvellement urbain de la capitale japonaise. Les opérateurs privés ont pris pour point d appui la ligne circulaire circonscrivant l hypercentre (ligne Yamanote), exploitée par la compagnie publique JNR, pour développer leurs lignes vers l Ouest en construisant des zones résidentielles dans leur «ensen» (*). Les habitants de Tokyo peuvent désormais utiliser une carte de transport commune aux différents opérateurs ferroviaires, mais la tarification reste toujours comptabilisée opérateur par opérateur. Aussi le choix d un lieu de résidence peut être dicté par la volonté de changer le moins possible d'opérateurs pour se rendre sur son lieu de travail. (*) l aire géographique couverte par leur réseau

20 PUBLICATIONS 20/ Deux nouvelles publications dans la collection Travaux Quelles métropoles en Europe? SORTIE DE L ATLAS DES ZONES D EMPLOI La Dares, l Insee et la Datar publient conjointement un Atlas des zones d emploi qui rassemble les principaux indicateurs en matière de travail et d'emploi, représentés cartographiquement, commentés simplement. Cet atlas accompagne la refonte du zonage d'études en "zones d'emploi" (voir Territoires en mouvement n 5, été 2011, p.12 et 13) et porte à la connaissance du plus grand nombre les principales données disponibles. La refonte de ce zonage coordonnée par la Dares, avec l'appui de l'insee, de la Datar et de la DGEFP, est effective depuis juillet Construit à partir des déplacements domicile-travail, ce zonage constitue un découpage du territoire approprié pour étudier le fonctionnement réel du marché du travail local. L Atlas des Zones d emploi est disponible en version numérique au format pdf sur le site de la Datar ( et sur le site de l Observatoire des territoires ( Vous pouvez également y retrouver les indicateurs sous forme de cartes interactives. Les études et outils de classement sur la place et le rôle des grandes villes se sont multipliés. Ils rendent compte d une nouvelle réalité quant à la notion de métropoles et à l évolution du développement des villes qui peuvent être qualifiées comme telles. Dans ce contexte, la Datar a souhaité engager une nouvelle analyse comparative des dynamiques urbaines et métropolitaines observables à l échelle européenne. A partir d une méthodologie originale prenant en compte les aires urbaines fonctionnelles dans un univers d observation étendu à 29 pays d Europe, tous les domaines significatifs du développement et du rayonnement métropolitains ont été interrogés pour identifier les atouts, les faiblesses mais aussi les potentialités de 357 agglomérations de plus de habitants. L analyse comparée portant sur 25 indicateurs, a permis de caractériser les «métropoles européennes» de ce début du 21 e siècle et de sérier les profils des autres territoires et leur contribution au système des villes européennes. Car c est bien de systèmes territoriaux de flux et de réseaux qu il s agit, et ce travail ne constitue pas un classement général entre les territoires mais caractérise leurs positionnements et complémentarités les uns par rapport aux autres. > Quelles métropoles en Europe? Des villes en réseau, L. Halbert, P. Cicille et C. Rozenblat, coll. Travaux n 16 éd. La Documentation française, prochainement en vente en librairie et sur Destinations campagnes La campagne française peut-elle s appuyer sur le «tourisme vert» pour assurer son développement? C est à cette question que la Datar a souhaité trouver une réponse en commandant une étude visant à mieux comprendre les attentes des Français et des Européens pour ce type de destination. Le lancement de ce chantier initié par la Datar et associant des acteurs institutionnels du tourisme part du constat que le nombre de nuitées passées à la campagne tend à augmenter alors que les dépenses liées à l hébergement, la restauration et la consommation ne suivent pas du tout le même rythme. L objectif, à rebours des études marketing traditionnelles, est de faire émerger de véritables stratégies touristiques locales où l ensemble des ressources des territoires ruraux sont mobilisées ; l accessibilité, l offre de services ou la valorisation des richesses locales étant des facteurs d attractivité déterminants. Les résultats de ce travail s appuient sur une enquête réalisée auprès d un très large échantillon de populations française, britannique, espagnole et belge représentant plus de personnes et ont été testés auprès de trois territoires infra-départementaux. > Destinations campagnes, Le potentiel touristique des territoires français, GMV Conseil, coll. Travaux n 17 éd. La Documentation française, prochainement en vente en librairie et sur Territoires en mouvement est une publication trimestrielle de la DATAR. - Directeur de la publication : Emmanuel BERTHIER. DATAR, 8 rue de Penthièvre, Paris cedex 08 - Tél. : / info-lettre@datar.gouv.fr / ISSN : Tirage : exemplaires. Conception graphique : Marie-Noëlle Heude. Crédits photo : Claire Lelièvre (Acteur rural) p.1 ; Cheick Saidou p.2 ; Datar : pp. 3, 4 et 18 ; Phovoir : pp. 4 et 8; Seb Godefroy/SNCF p.11; Cellaouate pp. 16 et 17. Imprimerie Jouve, 1 rue du Docteur Sauvé, BP3, 53101, Mayenne cedex. Imprimerie certifiée qualité IMPRIMVERT.

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