RAPPELS LES MICROORGANISMES
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- Marthe Robert
- il y a 5 ans
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1 RAPPELS LES MICROORGANISMES 1 : Les microorganismes de notre environnement - Les microorganismes (bactéries, virus, champignons microscopiques) sont des êtres vivants microscopiques présents partout dans notre environnement. - Certains sont pathogènes, d autres sont inoffensifs et parfois même utiles à l homme. - Les microorganismes sont au contact de notre corps au niveau de notre peau et de nos muqueuses. - La peau et les muqueuses forment une barrière qui empêche la pénétration des microorganismes dans notre organisme 2 : Le rôle protecteur du microbiote - Les MO hébergés par l homme constituent le microbiote humain. - Les MO du microbiote sont issus de l alimentation et de l environnement. Ils se trouvent sur la peau et les muqueuses. - Le microbiote joue un rôle essentiel dans la digestion, mais il est aussi nécessaire à la protection de l organisme. tout d abord, le microbiote constitue une barrière à la tout d abord, le microbiote constitue une barrière à la multiplication des MO pathogènes : il empêche leur développement et produit des substances antimicrobiennes qui les éliminent. tout d abord, le microbiote constitue une barrière à la Ensuite, le microbiote permet à notre corps de mieux se défendre en améliorant le fonctionnement du système immunitaire. La composition du microbiote change en fonction de l âge, de l état de santé, de l alimentation et de l environnement. 3 : Hygiène et maintien du microbiote : un équilibre à trouver : - Être exposé dès la naissance à une forte diversité de MO permet un bon développement du microbiote et un meilleur fonctionnement du système immunitaire. 4 : Contamination et infection par des MO pathogènes - Parfois les MO pathogènes franchissent la peau ou les muqueuses (par l air, l eau, les aliments, les relations sexuelles) : c est la contamination. Dans le corps, ces MO peuvent se multiplier : c est l infection. Contamination : pénétration de MO pathogène dans le corps. Infection : multiplication des MO pathogènes dans le corps. 5 : Se protéger des MO pathogènes et les éliminer POUR ÉVITER LA CONTAMINATION : - On utilise l asepsie, méthode préventive permettant d éviter le contact avec les MO pathogènes (mesure d hygiène, stérilisation...) - Le préservatif est aussi une méthode préventive, qui permet d éviter le contact avec les MO responsables d infections sexuellement transmissibles (IST). APRES CONTAMINATION POUR ÉVITER L INFECTION : - Au niveau d une plaie, on utilise des antiseptiques qui détruisent les MO au niveau de la zone contaminée : c est l antisepsie. -On utilise des antibiotiques qui empêchent les bactéries de se multiplier après contamination et arrêtent l infection. (Ils sont sans effet sur les virus). L antibiogramme : Tous les antibiotiques ne sont pas efficaces contre toutes les bactéries. Pour connaître l antibiotique le plus efficace contre une bactérie on réalise un antibiogramme : les bactéries pathogènes prélevées sur le malade sont cultivées en présence de pastilles contenant différents antibiotiques à tester. Les pastilles vont diffuser les antibiotiques et le plus efficace sera celui qui détruira le plus de bactéries.
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3 Partie 2 : Les défenses de l organisme CH1. Les acteurs du système immunitaire L organisme se défend contre les MO grâce à son système immunitaire. De quoi est-il constitué? Activité 1 Nombre d éléments/ml Individu sain Individu ayant un rhume leucocytes (gl. blancs) à Hématies (gl. rouges) à Analyse sanguine d un sujet sain et d un sujet malade. Bilan 1 : Dans le sang on trouve des cellules sanguines de deux sortes : les hématies (globules rouges) et les leucocytes (globules blancs). Parmi les leucocytes on distingue Les phagocytes les lymphocytes B et T Lors d une infection, le nombre des leucocytes augmente. Les leucocytes sont les cellules du système immunitaire. Ces cellules sont fabriquées et stockées dans les organes immunitaires (la moelle osseuse, la rate, les ganglions lymphatiques et le thymus). Lieux de production et de stockage des cellules de l immunité
4 CH2. La réaction immunitaire locale et rapide : l inflammation (=la réponse innée) Rhume, otite, blessure mal désinfectée sont liés à la multiplication de MO pathogènes, ce qui provoque une réaction rapide de l organisme : l inflammation (symptômes : rougeur, gonflement, douleur et chaleur). Le comportement des cellules sanguines suite à une blessure : Etape 1 : le capillaire sanguin se dilate au niveau de la blessure Etape 2 : du plasma et des phagocytes sortent du capillaire Etape 3 : les phagocytes se dirigent vers les m.o. Etape 4 : ils capturent et éliminent les m.o. : c est la phagocytose Bilan 2 : Dès la contamination, une réponse immunitaire rapide et non spécifique, se met en place dans la zone infectée : c est l inflammation. Les phagocytes sortent des vaisseaux sanguins et digèrent les MO : c est la phagocytose.
5 bactérie noyau déchets Vésicules contenant des enzymes digestives ADHESION ABSORBTION DIGESTION REJET Les étapes de la phagocytose. Etape Etape Etape Etape : : : : le phagocyte se saisit du m.o. il l absorbe dans son cytoplasme il digère le m.o. grâce à des enzymes digestives il rejette les fragments du m.o. digéré Rem : le pus est un mélange de restes de m.o., de cellules immunitaires et de plasma. Phagocyte absorbant une bactérie.
6 CH3. La réaction immunitaire spécifique, globale et plus lente (= la réponse adaptative) Lorsque la phagocytose ne suffit pas à arrêter l infection, une réaction plus lente se met en place, qui fait intervenir les lymphocytes B et T. 1. l action des lymphocytes B Activité : expériences de Behring Bactéries responsables de la diphtérie Des expériences ont été réalisées sur des souris afin de découvrir le rôle des lymphocytes (globules blancs). a - Quelles conclusions peux-tu tirer de chaque expérience? Injection de lymphocytes d une souris guérie de la diphtérie. Bactéries responsable de la diphtérie b - Que peux-tu dire sur le rôle des lymphocytes? Injection de lymphocytes d une souris guérie de la diphtérie. Bactéries responsables du tétanos Correction a) Exp1 : On observe qu après avoir reçu une injection de bactéries responsables de la diphtérie la souris meurt. Les bactéries de la diphtérie sont donc mortelles pour les souris. Exp2 :On observe que la souris ayant reçu des lymphocytes d une souris guérie de la diphtérie et des bactéries de la diphtérie ne meurt pas. Les lymphocytes de la souris guérie de la diphtérie l ont donc protégée. Exp3 : On observe que la souris ayant reçu des lymphocytes d une souris guérie de la diphtérie et des bactéries du tétanos meurt. Les lymphocytes de la souris guérie de la diphtérie ne l ont donc pas protégée du tétanos. b) Les lymphocytes d une souris guérie d une infection due à une bactérie ne peuvent guérir d une infection due à une autre bactérie. Les lymphocytes ont donc une action spécifique.
7 Bilan 3 : Tous les MO portent des molécules sur leur membrane que le système immunitaire repère. Ces molécules sont des antigènes. La présence d antigènes dans l organisme va entrainer la fabrication d anticorps par les lymphocytes B. Les anticorps sont des molécules qui ont une forme complémentaire d un antigène donné. Lorsque l anticorps se lie à son antigène spécifique, cela crée un complexe antigène/ anticorps qui sera reconnu et détruit par les phagocytes. Une personne est séropositive pour un antigène donné lorsque l'anticorps spécifique de cet antigène est présent dans son sang. Complexes antigènes/anticorps seront détruits par phagocytose
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