Problème : , pour tout n N

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1 Terminale S Chapitre I : Suites 208/209 Prérequis de première S : Suites (définition explicitement en fonction de n, définition par récurrence, représentation graphique des termes, suites arithmétiques, suites géométriques, sens de variation et comportement à l infini) I) Rappels de Première S sur les suites : Revoir le chapitre consacré aux suites de Première S. u n+ = u 3 n + 4 Soit la suite (u n) définie par : { Problème :, pour tout n N u 0 = ) Calculer u, u 2 et u 3 2) A l aide de la calculatrice, conjecturer les variations de la suite (u n) ainsi que son comportement à l infini. 3) Soit (v n) la suite définie pour tout n N par v n = u n 6 a) Montrer soigneusement que (v n) est une suite géométrique. (On donnera son premier terme et sa raison) b) En déduire l expression de v n en fonction de n, puis celle de u n en fonction de n. 4) Démontrer, si possible, les conjectures faites à la question 2) II) Raisonnement par récurrence : ) Idée : la chute de dominos Quelles sont les deux conditions à remplir pour que tous les dominos tombent? a) On doit pousser le premier domino b) On vérifie alors que chaque domino tombera sur le suivant Remarques : - La première étape peut être qualifiée d initialisation (elle fait démarrer tout le processus) - La deuxième étape peut être qualifiée d hérédité. (Le fait de «tomber» se transmet d un domino au suivant)

2 2) Principe du raisonnement par récurrence en mathématiques : On est amené parfois à démontrer des relations dépendantes d un entier naturel n. On peut vérifier ces relations pour différentes valeurs de n mais ça ne constitue pas une preuve ferme et définitive du résultat. Exemple : la somme des n premiers carrés est égale à n(n+)(2n+) pour tout n N 6 En effet : pour n =, Pour n = 2, n(n+)(2n+) 6 n(n+)(2n+) 6 = et 2 = = 5 et = + 4 = 5 Mais ceci n est pas une preuve : cette formule est-elle toujours valable pour toutes les valeurs de n supérieures à 2?? On va avoir recours à un nouveau type de raisonnement pour définitivement prouver ce genre de conjecture : le raisonnement par récurrence. Historiquement, le premier à avoir utilisé ce type de raisonnement est le mathématicien et philosophe français Blaise Pascal ( ) dans le Traité du triangle arithmétique (654) L ensemble a été axiomatisé au XIXième siècle par Peano et son nom définitif est sans doute dû au mathématicien français Henri Poincaré. Il y aura trois étapes dans ce raisonnement : l initialisation, l hérédité et la conclusion. 3) Méthode et rédaction : Supposons qu on souhaite démontrer une propriété vraie à partir d un rang n 0 N - On commence par poser clairement la propriété à démontrer - On prouve la propriété au rang n 0. C est l étape d initialisation - On suppose la propriété vérifiée pour un certain rang n n 0, puis, sous cette hypothèse, on la démontre au rang suivant (=c est-à-dire au rang n+) C est l étape d hérédité - On conclue : la propriété a été initialisée, elle est héréditaire, donc elle est vraie pour tout entier naturel supérieur à n 0 4) Exemple de démonstration par récurrence (Inégalité de Bernoulli) Soit a, un réel strictement positif, on souhaite montrer que ( + a) n + na, pour tout n N Posons P(n) : «( + a) n + na» - Initialisation : Montrons que P(0) est vraie : ( + a) 0 = et + 0 a =, d où : ( + a) a, donc la propriété est initialisée - Hérédité : On suppose P(n) vraie pour un certain rang n N Montrons alors que P(n+) est vraie : ( + a) n+ = ( + a) n ( + a) ( + na) ( + a) = + a + na + na 2 = + (n + )a + na 2 + (n + )a, car na 2 0 Donc P(n + ) est vraie. La propriété est héréditaire.

3 - Conclusion : La propriété étant initialisée et héréditaire, par le principe de récurrence, elle est donc vraie pour tout n N C est-à-dire : ( + a) n + na, pour tout n N (Cette inégalité a été démontrée la première fois en 689 par Jean Bernoulli, mathématicien suisse) Remarques : a) n 0 peut prendre n importe quelle valeur entière positive b) Toutes les étapes du raisonnement sont indispensables Exemple : Considérons la proposition suivante : «0 n + est un multiple de 9, pour tout n N» Cette propriété ne peut pas être initialisée, mais elle est héréditaire : en effet, 0 n+ + = 0 n 0 + = 0 n (9 + ) + = 0 n n + Cette proposition est donc fausse. III) Limites des suites : = 0 n 9 + 9k, avec k N = 9 k, avec k N ) Limite infinie : Exemple : Considérons la suite de terme général u n défini par u n = n 2, pour tout n N Représentons le nuage de points des 6 premiers termes de cette suite : On peut conjecturer que plus n augmente, plus u n va augmenter.

4 En fait, on dira que la suite (u n) a une limite infinie. Notation : lim n2 = + De manière générale, on peut définir une suite de limite infinie : Définitions : - On dit qu une suite (u n) admet pour limite +, si tout intervalle ouvert du type ] A ;+ [ (avec A R) admet tous les termes de la suite (u n) à partir d un certain rang. - On dit qu une suite (u n) admet pour limite -, si tout intervalle ouvert du type ] - ;A [(avec A R) admet tous les termes de la suite (u n) à partir d un certain rang. Exemples de suites de références : lim n = lim n2 = lim np (avec p N*) = lim n = + Si lim u n = +, alors on dit que (u n) diverge vers + Si lim u n = -, alors on dit que (u n) diverge vers - Remarque : Si lim u n = +, alors lim u n = - Exemple : lim n2 = - 2) Limite finie : Exemple : Considérons la suite (u n) de terme général : u n = +, pour tout n N* n Conjecture : Il semblerait que plus n augmente, plus u n se rapproche de la valeur

5 Nuage de points de la suite (u n) : + a - a Soit a > 0, l intervalle ouvert ]-a ; +a[ contient tous les termes de la suite (u n) à partir d un certain rang. Il y a accumulation des termes de la suite autour de la valeur à partir d un certain rang. On dira que (u n) admet une limite finie égale à. On dira aussi que (u n) converge vers. De manière générale : Notation : lim u n = Définition : Soit L R. On dit que (u n) converge vers L si tout intervalle ouvert contenant L contient tous les termes de la suite (u n) à partir d un certain rang. L + e L L e

6 (u n) est une suite qui converge vers un réel L. Soit e > 0, tous les intervalles ouverts ]L e ; L + e[ contiennent tous les termes de (u n) à partir d un certain rang. Théorème (Admis) : Notation : lim u n = L Si une suite (u n) admet une limite finie L, alors L est unique. Exemples de suites ayant 0 pour limite : lim n = lim n n = lim p (avec p N*) = 0 Certaines suites n admettent pas de limite. Exemple : u n = (-) n Nuage de points de cette suite : - Les termes d indices pairs valent - Les termes d indices impairs valent - Si on prend ]--0,5 ; -+0,5[ = ]-,5 ;-0,5[ ne contient pas tous les termes valant. Même chose pour les ouverts centrés en Remarque : Une suite qui ne converge pas est dite divergente. Il y a trois types de divergence : - Soit lim n = + - Soit lim n = - - Soit (u n) n a pas de limite

7 3) Opérations sur les limites : On considère deux suites (u n) et (v n). On va étudier tous les cas possibles des éventuelles limites de la somme, du produit et du quotient de ces deux suites. On considère L et L, deux nombres réels a) Somme : lim u n L L L lim v n L lim ( u n + v n ) L + L Forme indéterminée b) Produit : lim u n L L>0 L<0 L>0 L< lim v n L ou - lim ( u n v n ) L L Forme indéterminée c) Quotient : lim u n L L L > 0 L > 0 L < 0 L < 0 + ou - 0 lim v n L 0 + ou 0 et v n > 0 0 et 0 et 0 et v n < 0 + ou - 0 lim ( u n ) v n L L - v n < 0 v n > Forme indéterminée Forme indéterminée Remarques : Exemples : - Il y a quatre formes indéterminées notées souvent par abus de langage : «-», «0», et «0 0» - Pour lever les éventuelles indéterminations, on transformera l écriture de l expression de la suite dont on veut connaître la limite pour se ramener aux autres cas des tableaux précédents. Soit u n = n+. lim n + = + et lim n + 2 = +. Nous sommes en présence d une forme n+2 indéterminée du type Pour lever cette indétermination, on va mettre n en facteur dans le numérateur et aussi dans le dénominateur : Or, lim n = lim 2 n n+ n+2 = n(+ n ) n(+ 2 n ) = + n + 2 n = 0. Alors, lim + n = + 0 = (Par somme). Même chose pour lim + 2 n

8 Donc lim u n = (Par quotient) IV) Théorèmes de convergence : ) Comparaison : Théorème : Si u n v n à partir d un certain rang et si lim v n = +, alors lim u n = + Démonstration : (Exigible) On suppose que lim v n = + : Soit A > 0, ]A ;+ [ contient tous les termes de (v n) à partir d un certain rang (c est-à-dire : v n A). Notons n 0 ce rang. D autre part, u n v n à partir d un certain rang. Notons n ce rang. Posons n 2 = max(n 0,n ) = le maximum de n 0 et n On a donc u n A, pour tout n n 2 Autrement dit ]A ;+ [ contient tous les termes de (u n) à partir du rang n 2 Ce qui signifie : lim u n = + Exemple : On souhaite étudier le comportement à l infini de la suite (u n) définie pour tout n N, par : u n = n 2 + On a : n 2 + > n 2, pour tout n N Or, la fonction racine carrée est strictement croissante sur R +, d où : n 2 + > n 2 = n Mais, lim n = + Par comparaison, lim u n = + Démonstration : Laissée au lecteur. Théorème 2 : Si u n v n à partir d un certain rang et si lim u n = -, alors lim v n = - Théorème 3 : (Théorème d encadrement ou théorème des gendarmes) Soient (u n), (v n) et (w n), trois suites telles que : v n u n w n à partir d un certain rang et si lim v n = lim w n = L avec L R, alors (u n) converge et lim u n = L Démonstration : Exemple : On souhaite étudier la convergence de la suite (u n) définie pour tout n N* par : u n = 2+( )n n On a - (-) n, pour tout n N*, d où 2 + (-) n 3 Ensuite, 2 + ( )n 3, pour tout n N* n n n Or, lim n = lim 3 = 0. D après le théorème d encadrement, (un) est convergente et n lim u n = 0

9 2) Cas particulier des suites géométriques : comportement à l infini Propriété : Si q - Si -< q < Si q = Si q > lim qn N existe pas 0 + Exemples : ) Si u n = 4 ( 2 3 )n, pour tout n N, alors lim u n = 0, car -< 2 3 < 2) Si v n = ( 4 3 )n, pour tout n N, alors lim v n = +, car 4 3 > 3) Si w n = (-2) n, pour tout n N, alors (w n) n admet pas de limite car -2 < - Démonstration : (Exigible) Cas q > : Comme q >, on peut écrire q = + a, avec a > 0 D où : q n = ( + a) n + na (Inégalité de Bernoulli montrée dans le raisonnement par récurrence) Or, comme a > 0, lim na = + (Par produit) Par comparaison, lim qn = + 3) Suites majorées, minorées et bornées : a) Définitions : - Suite majorée : Si il existe un réel M tel que u n M, pour tout n N, alors on dit que (u n) est majorée par le réel M. (On dit aussi que M est un majorant de (u n)) Remarque : - Suite minorée : Si il existe un réel m tel que u n m, pour tout n N, alors on dit que (u n) est minorée par le réel m. (On dit aussi que m est un minorant de (u n)) - Suite bornée : Si une suite est à la fois minorée et majorée, on dit qu elle est bornée. Exemples : ) Si u n = n, pour tout n N, alors u n est minorée par 0 mais n est pas majorée 2) Si v n = pour tout n N*, alors vn <, pour tout n N* n donc (v n) est majorée par - Toute suite croissante est minorée par son premier terme - Toute suite décroissante est majorée par son premier terme. - La suite de terme général (-) n est minorée par - et majorée par, elle est donc bornée. 3) Propriété : Soit L un réel. Si une suite (u n) est croissante et admet L pour limite, alors (u n) est majorée par L. Remarque : Si M est un majorant de (u n), on peut juste dire que L M

10 4) Théorème (Convergence d une suite monotone) : - Toute suite croissante et majorée est convergente - Toute suite décroissante et minorée est convergente Remarque : Ce théorème assure de l existence de la limite, mais ne donne pas sa valeur. 5) Propriété : Soit (u n) une suite croissante, non majorée, alors lim u n = +

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