Le premier principe de la thermodynamique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le premier principe de la thermodynamique"

Transcription

1 Chaitre 3 Le remier rincie de la thermodynamique Sommaire 3.1 Le 1 er rincie our les systèmes fermés Caacités thermiques - Enthalie Etude des rinciales transformations des gaz arfaits Le 1 er rincie our les systèmes ouverts Quelques alications Ce chaitre énonce le 1 er rincie de la thermodynamique et détaille quelques unes de ses conséquences les lus immédiates. 3.1 Le 1 er rincie our les systèmes fermés Energie interne L énergie totale E d un système eut se décomoser en une somme de trois termes ayant des origines différentes : l énergie cinétique E c, l énergie otentielle E et l énergie de masse des articules. Par définition, on aellera énergie interne, la quantité U telle que 1 : U = E E M c E ext (3.1) où E rerésente l énergie totale du système, Ec M l énergie cinétique macroscoique (translation et/ou rotation) et E ext l énergie otentielle associée à des forces extérieures au système (s il est soumis à un cham de esanteur ar exemle). Il faut faire bien attention à ne as confondre U et E car seule l énergie totale E est conservative. On en déduit que l énergie interne U eut se décomoser en trois termes distincts : où : U = E m c + E int + α m α c (3.) 1. Cette définition est une extension de celle donnée au.3 our un gaz arfait macroscoiquement au reos our lequel évidemment E ext = E M c = 0. Thermodynamique classique, P. Puzo 55

2 3.1. LE 1 ER PRINCIPE POUR LES SYSTÈMES FERMÉS 1. E m c est l énergie cinétique microscoique, c est à dire la différence entre l énergie cinétique totale et l énergie cinétique macroscoique. E int est l énergie otentielle associée aux forces internes au système (d origines microscoiques ou macroscoiques) 3 3. α m α c est l énergie de masse des articules qui intervient en relativité 3.1. Enoncés du 1 er rincie Enoncé historique Historiquement, la remière formulation du 1 er rincie a été faite ar von Mayer en 1845 qui a énoncé 4 que L énergie totale d un système fermé est une grandeur conservative Enoncé moderne Les énoncés modernes du 1 er rincie diffèrent eu de l énoncé de von Mayer. On exrimera le 1 er rincie de la thermodynamique (valable aussi bien our les transformations réversibles que our les transformations irréversibles) our un système fermé comme suit : La variation d énergie d un système est égale à l énergie qu il a reçu On suose tout d abord que l énergie aortée au système contribue à ne faire varier que l énergie interne. Si W et Q sont resectivement le travail et la chaleur reçus ar le système au cours d une transformation, son énergie interne asse d une valeur U I à une valeur U F et l on a : Pour une transformation infinitésimale, on écrira : U = U F U I = W + Q (3.3) du = δw + δq (3.4) L énergie interne U est une fonction d état, au contraire de W et de Q qui déendent des états initial et final, mais également de la transformation ( 1.5.1). Le bilan d énergie donné ar l équation (3.3) suose que toute l énergie aortée au système contribue à faire varier son énergie interne. Un système mobile eut toutefois osséder de l énergie cinétique macroscoique Ec M et de l énergie otentielle E ext associée à des forces extérieures au système. Dans ce cas, l exression lus générale du 1 er rincie est : E = U + E M c + E ext = W + Q (3.5). C est cette énergie cinétique qui intervient dans un gaz arfait our lequel on écrira : E m c = X i 1 mi v i E M c où Ec M = 0 si le gaz est macroscoiquement au reos. 3. Cette énergie eut être ar exemle d origine électromagnétique : ZZZ «E int ǫ0e = + B d µ 0 Esace ou gravitationnelle dans le cas d un amas de galaxies dont la cohésion est assurée ar la force de gravitation ( 16.1). 4. on Mayer a résumé le 1 er rincie sous la forme ex nihilo nihil fit (rien ne surgit de rien). Thermodynamique classique, P. Puzo 56

3 3.1. LE 1 ER PRINCIPE POUR LES SYSTÈMES FERMÉS iolation du 1 er rincie La violation du 1 er rincie conduirait au mouvement erétuel de 1ère esèce, qui n a jamais u être mis en évidence Echange d énergie ar chaleur Pour un système fermé, le travail des forces macroscoiques qui s exercent sur la surface délimitant le système traduit un échange d énergie qui s exrime en fonction des variables d état (on eut rendre ar exemle et our un fluide). La chaleur est l échange d énergie qu il faut ajouter au travail reçu our obtenir l échange total d énergie ( 1.5.). Une des variables d état nécessaires our exrimer la chaleur est la temérature T. Le ème rincie (chaitre 4) introduira l entroie S comme étant la deuxième variable nécessaire our caractériser le transfert thermique. La chaleur et le travail ne sont as des énergies mais des transferts d énergie, exrimés en Joule, même si historiquement l unité de la chaleur a longtems été la calorie Princie d équivalence Lorsque l évolution d un système est cyclique, le remier rincie s écrit : E = W + Q = 0 (3.6) Figure 3.1 Schéma de rincie de l exérience de Joule (voir texte) Cette relation est la base du rincie d équivalence, et a été démontrée ar l exérience de Joule (figure ci-contre). Cette exérience consistait à fournir du travail mécanique à de l eau à l aide de oids, ce qui augmentait la temérature de l eau. En laissant ensuite le système recouvrer sa temérature initiale, on mesurait la chaleur que l eau cédait. Joule a montré que le raort entre travail et chaleur était une constante qui ne déendait que des unités : on ouvait transformer comlétement du travail en chaleur. En exrimant le travail en Joules et la chaleur en calories, il a ainsi obtenu l équivalent mécanique de la calorie : W Q 4,186 J/calorie L utilisation d une unité de chaleur (généralement la calorie) différente de l unité du travail, n a lus de raison d être autre qu historique 5. Le rincie d équivalence signifie ar exemle que l on doit fournir 418 J our orter un gramme d eau de 0 C à 100 C à ression atmoshérique. Cette énergie eut être fournie de manière équivalente sous forme de chaleur (en chauffant l eau sur un feu) ou de travail (en brassant l eau à l aide de alettes). 5. Les auteurs anglo-saxons exriment encore arfois la chaleur en Btu (British thermal unit) avec 1 Btu = 5 cal = 1053 J. Thermodynamique classique, P. Puzo 57

4 3.. CAPACITÉS THERMIQUES - ENTHALPIE Forme locale du 1 er rincie Le 1 er rincie eut s exrimer ar une équation de continuité, analogue à l équation de conservation de la charge de l électrostatique. On en déduit comme en électrostatique une équation locale 6. Une surface fermée (Σ) délimite un volume ( ) contenant l énergie totale E telle que : de = δw + δq avec E = ρedτ et e = e M c + e ext + u (3.7) ( ) où les quantités e, e M c, e ext et u sont les énergies massiques 7 reliées aux énergies définies ar (3.1). L énergie E eut varier au cours du tems ar échange avec l extérieur à travers la surface (Σ) qui délimite le volume ( ). On introduit donc un vecteur densité volumique d énergie J e dont le flux à travers la surface (Σ) corresond à l énergie échangée endant dt : de = δe r = dt J e. n dσ = dt. J e dτ (3.8) (Σ) en aliquant le théorème d Ostrogradsky (A.5). On eut donc déduire de (3.7) que : ( ) (ρe) d ρedτ = dt dτ = dt. J ( ) ( ) t e dτ ( ) Comme le volume ( ) et l intervalle dt sont quelconques, on en déduit l équation locale de conservation de l énergie totale :. J e + (ρe) = 0 (3.9) t En régime stationnaire, (3.9) indique que. J e = 0. Le théorème d Ostrogradsky montre que J e est alors à flux conservatif. ( ) 3. Caacités thermiques - Enthalie On considérera dans ce aragrahe des systèmes macroscoiquement au reos (Ec M l énergie otentielle associée aux forces extérieures au système ne varie as (E ext = 0). = 0) dont 3..1 Caacité thermique à volume constant Une transformation isochore est une transformation ayant lieu à volume constant ( 1.4.1). Si le système ne eut échanger de travail avec le milieu extérieur que ar l intermédiaire de forces de 6. En électrostatique, on considère une surface fermée (Σ) délimitant un volume qui contient une charge q. Cette charge eut varier au cours du tems ar échange avec l extérieur. La quantité de charge échangée avec l extérieur ar unité de tems est égale au flux du vecteur densité de courant J q à travers la surface (Σ) : dq dt Z = (Σ) J q. n dσ où n est une normale sortante du volume délimité ar la surface. L équation locale associée est. J q + ρ = 0 t 7. L énergie massique e = E/M est simlement le raort entre l énergie E et la masse M du système. De manière générale, on utilisera les lettres minuscules our noter les quantités massiques (e, u, h,..). Thermodynamique classique, P. Puzo 58

5 3.. CAPACITÉS THERMIQUES - ENTHALPIE ression, on a W = 0 d où U = Q. Pour une transformation infinitésimale (our laquelle d = 0 à volume constant), on écrira que : ( ) U δq = du = C dt avec C = (3.10) T qui définit la caacité thermique à volume constant C du système (également aelée caacité calorifique à volume constant). Cette définition est comatible avec celle donnée au.3.3 our un gaz arfait et l étend dans le cas général. La caacité thermique (qui s exrime en J K 1 ) est évidemment extensive. On lui associe deux grandeurs intensives : la caacité thermique (ou calorifique) molaire à volume constant c telle que C = n c. Cette caacité c s exrime en J K 1 mol 1 la caacité thermique (ou calorifique) massique à volume constant c (m) telle que C = m c (m). Cette caacité c (m) s exrime en J K 1 g 1 L intérêt des quatités intensives est de ermettre une comaraison simle entre matériaux ou entre deux états différents. 3.. Caacité thermique à ression constante - Enthalie Une transformation monobare est une transformation ayant lieu à ression externe ext constante ( 1.4.1). Si le système ne eut échanger de travail avec le milieu extérieur que ar l intermédiaire de forces de ression, on a W = ext d où U = ext + Q d arès le 1 er rincie. On en déduit que Q = (U + ext ). Or our une transformation monobare, on a I = F = d où : Q = (U + ) Le transfert thermique Q aaraît donc comme la variation au cours d une transformation monobare d une nouvelle fonction H, aelée enthalie, définie ar : H = U + (3.11) L enthalie, comme U et est une fonction d état, à caractère extensif, dont l unité est le Joule. Pour une transformation infinitésimale, on écrira que : ( ) ( ) H H dh = C dt + d en osant C = (3.1) T T qui définit la caacité thermique à ression constante C du système (également aelée caacité calorifique à ression constante). Cette grandeur (qui s exrime en J K 1 ) est évidemment extensive. On lui associe deux grandeurs intensives : la caacité thermique (ou calorifique) molaire à ression constante c telle que C = n c. Cette caacité c s exrime en J K 1 mol 1 la caacité thermique (ou calorifique) massique à ression constante c (m) Cette caacité c (m) s exrime en J K 1 g 1 telle que C = m c (m). La caacité thermique d un fluide déend fortement de sa temérature et de sa ression, en articulier autour du oint critique (voir ar exemle figure 3.). Ce aragrahe s alique également a fortiori our une transformation quasi statique, our laquelle la ression interne est définie à chaque instant et égale à la ression externe ext. On a dans ce cas : dh = δq + d + δw Thermodynamique classique, P. Puzo 59

6 3.. CAPACITÉS THERMIQUES - ENTHALPIE Figure 3. Caacité thermique de l eau en fonction de sa temérature. Les courbes en trait lein traduisent le comortement de la vaeur, celles en ointillés le comortement du liquide (d arès [4, age ]) où δw rerésente le travail des forces autres que des forces de ression. Si de lus la transformation est isobare avec également δw = 0, on a : dh = δq Cette relation souligne l imortance de la fonction enthalie H car dans la ratique, de très nombreuses transformations ont lieu à ression extérieure constante (en articulier en chimie our toutes les réactions ayant lieu à la ression atmoshérique) Cas des gaz arfaits ème loi de Joule L équation d état ermet d écrire que our un gaz arfait, on a H = U + n RT. Comme l énergie interne d un gaz arfait ne déend que de sa temérature (.3), la relation récédente montre que l enthalie H d un gaz arfait ne déend que de sa temérature. On dit d un fluide ossédant cette roriété qu il suit la deuxième loi de Joule, dont l exression différentielle our un gaz arfait est : dh = C dt = n c dt = m c (m) dt (3.13) Cette relation est évidemment indéendante de la transformation (et n est en articulier as réservée aux transformations isobares). Relation de Mayer En dérivant l équation H U = n R T ar raort à T à ression constante, on obtient : ( ) ( ) H U = n R T T L énergie interne d un gaz arfait ne déendant que de sa temérature, on a ( U/ T) = ( U/ T) d où la relation de Mayer our les gaz arfaits : C C = n R (3.14) Thermodynamique classique, P. Puzo 60

7 3.. CAPACITÉS THERMIQUES - ENTHALPIE On définit le coefficient γ des gaz (arfois aelé coefficient d atomicité) ar : D arès (.1), on a évidemment our un gaz arfait : γ = C C (3.15) dh = γ du (3.16) En substituant (3.15) dans (3.14), on obtient les exressions de C et C en fonction de γ our un gaz arfait : aleurs usuelles de C, C et γ C = n R γ γ 1 et C = n R γ 1 (3.17) On déduit de l exression de l énergie interne des gaz arfaits monoatomique (.17) et diatomique (.18) l exression de leur enthalie H : H monoatomique = 5 n R T et H diatomique = 7 n RT d où les exressions de C = 5 n R our un gaz arfait monoatomique et C = 7 n R our un gaz arfait diatomique (table 3.1). En utilisant (3.17) et (.19), la relation dh = γ du ermet d écrire γ en fonction de l. On obtient : γ = + l l (3.18) où l est souvent assimilé au nombre de degrés de libertés des molécules du gaz. On a γ = 5/3 = 1,7 our un gaz arfait monoatomique et γ = 7/5 = 1,4 our un gaz arfait diatomique à la temérature ambiante. On rendra donc γ = 1,4 quand on assimilera l air à un gaz arfait. Cas articulier des hases condensées Pour les hases condensées (liquide ou gaz), on négligera souvent devant U dans l exression de l enthalie et on considérera qu en remière aroximation on aura H U. On en déduit que C C. On arle alors souvent d une caacité thermique C, sans réciser si elle est définie à ression constante ou à volume constant (table 3.1) Le zéro de l énergie interne et de l enthalie Les mesures exérimentales ar calorimétrie 8 ne donnent accès qu à des différences d énergie interne ou d enthalie, ou, ce qui revient au même, à leurs dérivées. Ceci est logique uisque U et H contiennent des termes d énergie otentielle, définis à une constante additive rès. L énergie interne U et l enthalie H ne sont donc définies qu à une constante additive rès 9. Remarque : Ceci n est as en contradiction avec les exressions absolues de U et H obtenues our un gaz arfait uisque dans ce cas il n existe as de terme d énergie otentielle! 8. La calorimétrie est le nom sous lequel on regroue les mesures de chaleur dans le cas où (E M c + E, ext) = 0. On trouvera une bonne descrition des méthodes de mesures calorimétriques dans [34, chaitres 6 et 0]. 9. En chimie, on fixe cette constante de manière arbitraire en attribuant une valeur nulle à un état articulier. Thermodynamique classique, P. Puzo 61

8 3.. CAPACITÉS THERMIQUES - ENTHALPIE Gaz arfait Monoatomique Diatomique Cas général Phase condensée U 3 n RT 5 n R T du = C (T)dT du C (T) dt C 3 n R 5 n R C (T) 3 n R C C C H 5 n RT 7 n RT dh = C (T)dT dh C (T) dt C 5 n R 7 n R C (T) 5 n R C C C C C n R n R n R 0 γ à 9 7 γ(t) γ 1 Table 3.1 Résumé des roriétés de U, H, C, C et γ our le gaz arfait et en hase condensée Exercice 3.1 : Elévation de la temérature ar brassage Un calorimètre en cuivre de 108 g et de chaleur massique 385 J/kg/K contient 800 g d huile dont la chaleur massique est 180 J/kg/K. Le liquide est brassé ar des alettes auxquelles on alique un coule de 10 Nm. Combien de révolutions faut-il our élever la temérature de 5 C? Exercice 3. : Equivalence travail - chaleur Une voiture de 1000 kg roule à 108 km/h et s arrête brusquement. On suose que toute l énergie se dissie dans ses quatre disques de 3 kg chacun. Quelle est l élévation de temérature des disques, sachant que leur caacité thermique vaut c = 0, 4 J/g/K? Exercice 3.3 : Chutes du Niagara Les chutes du Niagara sont roduites ar une dénivellation de h = 50 m. Calculer la variation de temérature de l eau du fait de cette chute, c est à dire avant qu elle n ait échangé de chaleur avec l extérieur. Exercice 3.4 : Enthalie de la réaction S β S α A 5 C sous la ression atmoshérique, les enthalies de combustion du soufre octaédrique S α et du soufre rismatique S β sont resectivement H 1 = 89, 67 kj/mol et H = 90 kj/mol. Quelle est la variation d enthalie dans les mêmes conditions our la transformation du soufre S β en soufre S α? Thermodynamique classique, P. Puzo 6

9 3.3. ETUDE DES PRINCIPALES TRANSFORMATIONS DES GAZ PARFAITS 3.3 Etude des rinciales transformations des gaz arfaits On considérera toujours dans ce aragrahe des systèmes macroscoiquement au reos (Ec M = 0) dont l énergie otentielle associée aux forces extérieures au système ne varie as (E ext = 0). On suosera de lus que toutes les transformations étudiées sont quasi statiques et s aliquent à un gaz arfait. On a vu que our une transformation quasi statique, on avait δw = d ( 1.5.1). En intégrant : F W = d (3.19) I En général, la ression est une fonction du volume. Le système reçoit du travail lors d une comression ( F < I ) et en céde lors d une détente ( F > I ) Transformation isochore Pour une transformation isochore au volume 0 constant, on a, en suosant C indéendant de la temérature : I W = 0 et Q = U = C (T F T I ) avec = F (3.0) T F 3.3. Transformation isobare Pour une transformation isobare à la ression 0 constante, on a, en suosant C indéendant de la temérature : T I W = 0 ( I F ) et Q = H = C (T F T I ) avec Transformation isotherme I T I = F T F (3.1) Pour la transformation isotherme d un gaz arfait à la temérature T 0 constante, on a U = H = 0 d où W = Q. Le travail élémentaire à fournir à n moles lors d une comression quasi statique isotherme sera δw = d = n R T d/ soit en intégrant : ( ) I W = n R T ln = Q (3.) Transformation adiabatique Ce aragrahe suose toujours une transformation quasi statique (our ouvoir écrire δw = d ) et s aliquera donc a fortiori aux transformations réversibles. F Loi de Lalace Pour un fluide quelconque soumis aux seules forces de ression, on eut écrire our une transformation adiabatique : ( ) [ ( U ) ] U δq = 0 = du δw = du + d = d + + d (3.3) La ression et le volume sont donc reliés ar une équation différentielle dont les coefficients sont connus si on connait la fonction U(, ). Or dans le cas du gaz arfait, la relation (.0) ermet d écrire que U = l/. L équation différentielle (3.3) s écrit alors simlement : 0 = l d + [ l + 1 ] d soit encore 0 = d + γ d Thermodynamique classique, P. Puzo 63

10 3.4. LE 1 ER PRINCIPE POUR LES SYSTÈMES OUERTS en introduisant le raort γ défini au En intégrant cette équation, on obtient la loi de Lalace : γ = Cste (3.4) ou de manière équivalente en utilisant la loi des gaz arfaits et la masse volumique ρ = m/ : T γ 1 = Cste ou T γ 1 γ = Cste ou ρ γ = Cste (3.5) Conditions de validité de la loi de Lalace La loi de Lalace n est définie que our les transformations adiabatiques d un gaz arfait dans un domaine de temérature où γ reste constant. Elle ne eut as s aliquer à un fluide quelconque. Pour considérer qu une transformation est adiabatique, il suffira d établir que la comression est suffisamment raide our que le transfert thermique soit négligeable. Dans le cas d un iston, il faudra que la vitesse du iston soit nettement inférieure à la vitesse des molécules dans le gaz (.1.) our que la densité du gaz reste uniforme dans tout le cylindre. Par exemle, dans un moteur à exlosion, la vitesse moyenne tyique d un iston est de 5 à 10 m/s, et est largement inférieure à la vitesse moyenne des molécules d un gaz à 600 K ( 700 m/s). Si ce n était as le cas, on ne ourrait as considérer la transformation comme quasi statique. Travail et chaleur échangés lors de la transformation Pour une transformation adiabatique, on a évidemment Q = 0. On a de lus γ = I γ I travail à fournir au gaz eut donc se mettre sous la forme : = F γ F. Le soit finalement : W = F I d = F I W = F F I I γ 1 γ d γ = γ F I d γ = n R γ 1 (T F T I ) (3.6) Les relations (3.6) ont été obtenues dans le cas d une transformation adiabatique quasi statique. Mais dans le cas lus général d une transformation simlement adiabatique, on a W = U (car δq = 0). Dans ce cas articulier, le travail ne déend donc que de l état initial et de l état final et non du détail de la transformation. Les relations (3.6) sont donc valables our toute transformation adiabatique d un gaz arfait, que la transformation soit quasi statique ou non Transformation olytroique On dit d une transformation qu elle est olytroique d indice k s il existe une constante k telle que k = Cste au cours de la transformation. On excluera dans la suite le cas articulier k = 1 qui corresond à une transformation isotherme. En différentiant la relation de définition et en simlifiant ar k 1, on obtient : d + k d = 0 D autre art, d( ) = d + d. On en déduit d( ) = (k 1)d et le travail échangé : W = F I d = 1 k 1 F d( ) et finalement W = F F I I I k 1 (3.7) 3.4 Le 1 er rincie our les systèmes ouverts Les systèmes ouverts, ouvant échanger avec le milieu extérieur de l énergie et/ou de la matière, jouent un rôle réondérant dans la nature car de nombreux systèmes réels sont des systèmes ouverts (ar exemle les moteurs et tous les êtres vivants). Thermodynamique classique, P. Puzo 64

11 3.4. LE 1 ER PRINCIPE POUR LES SYSTÈMES OUERTS Enoncé On considère un système ouvert 10 défini ar le contenu matériel d une surface (S). On note M(t) la masse du système à l instant t. Le bilan de masse entre les instants t et t + dt s écrit : M(t) + δm e = M(t + dt) + δm s où δm e et δm s sont resectivement les masses entrantes et sortantes du système endant dt. L idée maîtresse est de ramener le système ouvert originel au système fermé constitué à l instant t de M(t) et de δm e, et à l instant t + dt de M(t + dt) et de δm s. En notant e e et e s les énergies massiques en entrée et en sortie, l énergie totale de ce système fermé est E(t) +e e δm e à l instant t et E(t +dt) +e s δm s à l instant t +dt. En notant δw et δq le travail et la chaleur reçus ar le système endant dt, le 1 er rincie aliqué au système fermé ermet d écrire que : [E(t + dt) + e s δm s ] [E(t) + e e δm e ] = δw + δq dont on déduit l exression du 1 er rincie our un système ouvert : de = δw + δq + e e δm e e s δm s (3.8) Dans cette exression, δw, δq et e e δm e e s δm s rerésentent resectivement les termes d échange d énergie ar travail, ar transfert thermique et ar transfert de matière, ou convection Forme locale La matière qui traverse la surface (dσ) entre t et t + dt se trouve, à l instant t, dans le cylindre de volume dσ v n dt = dσ dt v. ( n) où n est une normale sortante du volume. L énergie δe conv reçue ar délacement de matière, est donc, en notant ρ la masse volumique et e l énergie massique : δe conv = ρ e dt v. ndσ = dt. (ρ e v)d (Σ) en aliquant le théorème d Ostrogradsky (A.5). En lus du terme δe r défini ar (3.8), le bilan d énergie inclu δe conv. L équation locale de conservation de l énergie totale s écrit alors : ( ). ( J e + ρ e v) + (ρ e) t = 0 (3.9) En régime stationnaire, on a cette fois. ( J e + ρ e v) = 0 qui montre que J e + ρ e v est à flux conservatif. Exercice 3.5 : Bilan énergétique d un système ouvert On ome l eau d un bassin à la temérature T b = 363 K avec un débit q v = 180 l/min, vers un réservoir lacé 0 m lus haut. Avant de énétrer dans le réservoir, l eau est refroidie dans un échangeur en cédant 45 MJ/min. On considère le régime stationnaire our lequel l énergie cinétique macroscoique est négligeable. La uissance mécanique fournie ar la ome est P m = kw. La caacité thermique de l eau est c = 4, J/g. Quelle est la temérature T r de l eau qui entre dans le réservoir? 10. La remière formulation du 1 er rincie our un système ouvert a été faite en 1859 ar Zeuner. Thermodynamique classique, P. Puzo 65

12 3.5. QUELQUES APPLICATIONS 3.5 Quelques alications Méthodes de mesure du coefficient γ Adiabatique versus isothermes dans le diagramme de Claeyron L équation d état des gaz arfaits imlique que our une transformation isotherme, on a : d + d ( ) = 0 soit encore = Par contre, on aura our une transformation adiabatique réversible (3.4) en suosant γ constant : d + γ d ( ) = 0 soit encore = γ T Adiabatique 0 Isotherme Adiabatique A 0 Dans le diagramme de Claeyron (figure cicontre), le raort entre la ente d une adiabatique en un oint A 0 et la ente d une isotherme en ce même oint est donné ar : ( ) Figure 3.3 Pentes des adiabatiques et des isothermes dans le diagramme de Claeyron 0 ( ) Adiabatique T = γ La méthode de mesure de γ décrite ci-dessous exloite cette idée. Méthode de Clément et Desormes Cette méthode a été déveloée ar Clément et Desormes en 1819 our la remière détermination exérimentale de γ. Un ballon en verre de quelques dizaines de litres (figure 3.4) eut communiquer avec l atmoshère avec un robinet R. Un manomètre ermet de mesurer la différence de ression entre la ression extérieure 0 et la ression dans le ballon. Initialement R est fermé et il règne dans le ballon une légère déression 1 (état A dans le diagramme de Claeyron de la figure 3.5). Le ballon est à la temérature T 0 de la salle : A est donc sur l isotherme T 0. Le système que l on considère est le gaz initialement résent dans la bouteille. On ouvre le robinet endant une seconde et on le referme aussitôt. Cette oération a our effet de faire rentrer un eu d air et de ramener la ression du ballon à la ression atmoshérique 0. La comression est raide, donc adiabatique. Le volume B occué ar le gaz constituant le système diminue. Le gaz a chauffé endant cette comression, il va ensuite refroidir lentement jusqu à ce que sa temérature redevienne T 0. La transformation A B est donc adiabatique, tandis que B C est isotherme (les transformations étant etites, on a assimilé AB et BC à des segments de droite). En aliquant le résultat du aragrahe récédent, on obtient : γ = Pente de AB Pente de BC = 1 1 Thermodynamique classique, P. Puzo 66

13 3.5. QUELQUES APPLICATIONS R Mesure de ression B C A = C B A Figure 3.4 Princie de l exérience de Clément et Desormes : détente ou comression adiabatique Figure 3.5 Diagramme de Claeyron our l exérience de Clément et Desormes En toute rigueur, on aurait du tenir comte de l air qui a énétré dans le ballon. Cette correction reste faible si 1 est etit devant 0. On aurait tout aussi bien u mettre le ballon en légère surression au début de l exérience. Pour mesurer le coefficent γ d un gaz autre que l air, il suffit de mettre l ensemble dans un grand réservoir contenant un gaz ur. Méthode de Rückhardt Cette méthode a été roosée ar Rückhardt en 199 et est décrite sur la figure 3.6. On considère un ballon de volume 0 muni d un tube en verre vertical de rayon r, dans lequel une bille d acier shérique (de masse m) très bien calibrée eut coulisser sans frottement et jouer le rôle d un iston comrimant le gaz suosé arfait contenu dans le ballon. On aelle 0 et 0 la ression et le volume du gaz à l équilibre. O z g Bille d acier Gaz Figure 3.6 Exérience de Rückhardt : mesure des oscillations d une bille dont le mouvement comrime un gaz adiabatiquement Lorsqu on laisse tomber la bille d une certaine hauteur, on constate qu elle oscille autour d une osition d équilibre avec une ériode de l ordre de la seconde. On suose que les transformations imosées au gaz ar la bille sont réversibles. La bille est d abord amenée lentement vers sa osition d équilibre. Le rincie fondamental de la dynamique aliqué à la bille s écrit : 0 π r ext π r mg = 0 soit 0 = ext + m g π r La bille est ensuite abandonnée sans vitesse initiale en haut du tube. On reère sa osition ar l(t). On a cette fois : (t)π r ext π r mg = m l soit [ 0 (t)]π r = m l (3.30) La comression eut être considérée comme adiabatique (car T 1 s) donc la loi de Lalace ermet Thermodynamique classique, P. Puzo 67

14 3.5. QUELQUES APPLICATIONS d écrire : d où : ( ) γ 0 (t) = 0 avec (t) = 0 π r l (t) ( (t) = 0 1 π ) γ ( r l π ) r lγ 0 0 (3.31) En combinant (3.30) et (3.31), on montre finalement que le mouvement de la bille est harmonique : l + ω0 π m 0 l = 0 avec T = = π ω 0 π r 4 γ 0 La mesure de la ériode T ermet une détermination de γ à quelques % rès. Méthode de Rinkel La méthode de Rinkel utilise le même disositif exérimental que celui décrit ci-dessus, mais consiste à mesurer la distance h = z i z f de chute de la bille avant qu elle ne remonte. La transformation est toujours suosée réversible (absence de frottement) et adiabatique (tro raide our qu un échange de chaleur uisse avoir lieu). Le théorème de l énergie cinétique aliqué à la bille entre les instants initial (z = z i ) et final (z = z f ) où la bille est immobile s écrit : E c = 0 = m g h + zf z i ( ext + )S dz (3.3) Si les variations de la ression sont etites, on écrira d ext. En différentiant la loi de Lalace (3.4), on écrit avec la même hyothèse : d = γ d γ 0 S h 0 En injetant ceci dans (3.3), on obtient : m g h + zf z i γ 0 S h 0 S dz = 0 soit arès calcul γ = m g 0 h 0 S Comme our la méthode de Rückhardt, la mesure de la hauteur de chute h ermet une détermination de γ à quelques % rès Etude de quelques cycles Les machines thermiques seront étudiées en détail au chaitre 9. On ne donne ici que deux exemles simles d alication du 1 er rincie. Cycle de Carnot du gaz arfait On dit qu un système décrit un cycle de Carnot lorsqu il n échange de chaleur qu avec deux thermostats et que toutes les transformations sont réversibles. Pour que l échange thermique entre le système et la source chaude soit réversible, il est nécessaire qu au cours de l échange, la temérature du système soit égale à la temérature de la source chaude. La transformation doit donc être isotherme et réversible à la temérature de la source chaude. Le Thermodynamique classique, P. Puzo 68

15 3.5. QUELQUES APPLICATIONS même raisonnement ermet de dire que l échange avec la source froide doit être isotherme. En dehors de ces transformations, le système n échange as de chaleur. Il doit donc évoluer de manière adiabatique et réversible. Finalement, un cycle de Carnot doit comorter deux isothermes et deux adiabatiques. 3 Isotherme Adiabatique 1 4 Figure 3.7 Cycle de Carnot du gaz arfait On suose que le système fournit du travail au milieu extérieur (W < 0). La figure ci-contre rerésente un tel cycle. Le système est en contact avec une source chaude à la temérature T C sur l isotherme 3 et avec une source froide à la temérature T F sur l isotherme 4 1. Les deux isothermes sont reliées ar les branches adiabatiques 1 et 3 4. On a d arès (3.) : ( ) ( 4 ) Q 3 = n RT C ln 3 et Q 4 1 = n RT F ln 1 (3.33) Mais uisque les transformations 1 et 3 4 sont adiabatiques, on a également : T γ C 1 γ = T γ F 1 γ 1 et T γ C 1 γ 3 = T γ F 1 γ 4 d où : ( TC T F ) γ 1 γ = 1 = 4 3 et ln ( 3 ) = ln ( 4 1 ) On en déduit que (3.33) eut se réécrire : Q 3 T C + Q 4 1 T F = 0 (3.34) Cette relation est connue sous le nom d identité de Carnot-Clausius. On définit l efficacité η d un tel cycle ar le raort du travail fourni à la chaleur reçue de la source chaude, soit : η = W Q 3 En utilisant le fait que our un cycle U = 0 = W + Q 3 + Q 4 1, on obtient finalement : η = 1 T F T C (3.35) L efficacité du cycle de Carnot ne déend que des temératures des sources froides et chaudes. Thermodynamique classique, P. Puzo 69

16 3.5. QUELQUES APPLICATIONS Cycle de Lenoir On rerésente sur la figure 3.8 le cycle de Lenoir, introduit vers 1860 our la concetion d un des remiers moteurs à deux tems à combustion interne. A la fin de la hase d admission, le système est en ( 1, 1 ) sur le diagramme de la figure Figure 3.8 Cycle de Lenoir 3 3 Le travail échangé ar n moles de gaz au cours de chaque hase est : 1. W 1 = 0 Le cycle est constitué de trois transformations accomlies dans l ordre suivant :. W 3 = U 3 U = C (T 3 T ) = n R γ 1 (T 3 T ) d arès (3.17) 3. W 3 1 = 1 ( 1 3 ) = n R(T 1 T 3 ) Le travail total W échangé au cours du cycle est donc : 1. la combustion roduit une augmentation brutale de ression à volume 1 constant. les gaz résiduels subissent une détente adiabatique de 1 à 3 3. les gaz résiduels s échaent du cylindre à la ression d injection et le système retourne dans son état initial W = W 1 + W 3 + W 3 1 = n R γ 1 (T 3 T ) n R(T 1 T 3 ) Ce travail est négatif car le cycle est arcouru dans le sens direct : le système constitue bien un moteur qui fournit du travail au milieu extérieur. On eut définir l efficacité η du moteur ar le raort entre le travail fourni ar le moteur et le transfert thermique reçu ar le gaz endant la combustion du carburant. On en déduit que η s écrit : η = W Q 1 soit η = 1 γ T 3 T 1 T T 1 en écrivant que Q 1 = U U 1 = C (T T 1 ) = n R (T T 1 )/(γ 1). Finalement, grâce à T 3 /T 1 = a et T /T 1 = a γ, on obtient : η = 1 γ a 1 a γ 1 (3.36) où a est le raort volumétrique (a = 3 / 1 ). Thermodynamique classique, P. Puzo 70

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Module : réponse d un système linéaire

Module : réponse d un système linéaire BSEL - Physique aliquée Module : réonse d un système linéaire Diaoramas () : diagrammes de Bode, réonse Résumé de cours - Caractérisation d un système hysique - Calcul de la réonse our une entrée donnée

Plus en détail

S2I 1. quartz circuit de commande. Figure 1. Engrenage

S2I 1. quartz circuit de commande. Figure 1. Engrenage TSI 4 heures Calculatrices autorisées 214 S2I 1 L essor de l électronique nomade s accomagne d un besoin accru de sources d énergies miniaturisées. Les contraintes imosées à ces objets nomades sont multiles

Plus en détail

dénombrement, loi binomiale

dénombrement, loi binomiale dénombrement, loi binomiale Table des matières I) Introduction au dénombrement 1 1. Problème ouvert....................................... 2 2. Jeux et dénombrements...................................

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

L information sera transmise selon des signaux de nature et de fréquences différentes (sons, ultrasons, électromagnétiques, électriques).

L information sera transmise selon des signaux de nature et de fréquences différentes (sons, ultrasons, électromagnétiques, électriques). CHAINE DE TRANSMISSION Nous avons une information que nous voulons transmettre (signal, images, sons ). Nous avons besoin d une chaîne de transmission comosée de trois éléments rinciaux : 1. L émetteur

Plus en détail

Accès optiques : la nouvelle montée en débit

Accès optiques : la nouvelle montée en débit Internet FTR&D Dossier du mois d'octobre 2005 Accès otiques : la nouvelle montée en débit Dans le domaine du haut débit, les accès en France sont our le moment très majoritairement basés sur les technologies

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Des familles de deux enfants

Des familles de deux enfants Des familles de deux enfants Claudine Schwartz, IREM de Grenoble Professeur, Université Joseh Fourier Les questions et sont osées dans le dernier numéro de «Pour la Science» (n 336, octobre 2005, article

Plus en détail

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort Chapitre 5 Le ressort Le ressort est un élément fondamental de plusieurs mécanismes. Il existe plusieurs types de ressorts (à boudin, à lame, spiral etc.) Que l on comprime ou étire un ressort, tel que

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1 3- LE MONOOLE DISCRIMINANT Le monoole eut vendre ertaines unités de roduit à des rix différents. On arle de disrimination ar les rix. Selon une terminologie due à igou (The Eonomis of Welfare, 1920), on

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Un modèle de composition automatique et distribuée de services web par planification

Un modèle de composition automatique et distribuée de services web par planification Un modèle de comosition automatique et distribuée de services web ar lanification Damien Pellier * Humbert Fiorino ** * Centre de Recherche en Informatique de Paris 5 Université Paris Descartes 45, rue

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

1 Thermodynamique: première loi

1 Thermodynamique: première loi 1 hermodynamique: première loi 1.1 Énoncé L énergie d un système isolé est constante, L énergie de l univers est constante, de univers = de syst + de env. = 0 1 L énergie d un système est une fonction

Plus en détail

COURS DE THERMODYNAMIQUE

COURS DE THERMODYNAMIQUE I.U.T. de Saint-Omer Dunkerque Département Génie Thermique et énergie COURS DE THERMODYNAMIQUE eme Semestre Olivier PERROT 010-011 1 Avertissement : Ce cours de thermodynamique présente quelques applications

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Catalogue 3 Chaine sur Mesure

Catalogue 3 Chaine sur Mesure Catalogue 3 Chaine sur Mesure SUBAKI Les Chaines 2009 CAALGUE 3 Classification chaine sur mesure sériés de chaîne ye de chaîne subaki Caractéristiques RUNNER BS Performance suérieure Général Chaînes à

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS

DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS Ecole Nationale des Ponts et Chaussées Laboratoire Paris-Jourdan Sciences Economiques DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Philippe NERISSON Le 5 février 2009

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Philippe NERISSON Le 5 février 2009 THÈSE En vue de l'obtention du DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délivré ar l Institut National Polytechnique de Toulouse Disciline ou sécialité : Dynamique des Fluides Présentée et soutenue ar Philie

Plus en détail

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX ALFÉA HYBRID BAS NOX POMPE À CHALEUR HYBRIDE AVEC APPOINT FIOUL INTÉGRÉ HAUTE TEMPÉRATURE 80 C DÉPART D EAU JUSQU À 60 C EN THERMODYNAMIQUE SOLUTION RÉNOVATION EN REMPLACEMENT DE CHAUDIÈRE FAITES CONNAISSANCE

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

TP : Outils de simulation. March 13, 2015

TP : Outils de simulation. March 13, 2015 TP : Outils de simulation March 13, 2015 Chater 1 Initialisation Scilab Calculatrice matricielle Exercice 1. Système Unix Créer sous Unix un réertoire de travail outil_simulation dans votre home réertoire.

Plus en détail

Compression scalable d'images vidéo par ondelettes 2D+t

Compression scalable d'images vidéo par ondelettes 2D+t Comression scalable d'images vidéo ar ondelettes 2D+t Madji Samia, Serir Amina et Ouanane Abdelhak Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, Laboratoire de traitement d images et

Plus en détail

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique 43 4.1. Evolutions réversibles et irréversibles 4.1.1. Exemples 4.1.1.1. Exemple 1 Reprenons l exemple 1 du chapitre précédent. Une masse est placée

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Physique 1 TEMPÉRATURE, CHALEUR

Physique 1 TEMPÉRATURE, CHALEUR hysique EMÉRAURE, CHALEUR rof. André errenoud Edition mai 8 Andre.errenoud (at) heig-vd.ch HEIG-D / AD A B L E D E S M A I E R E S AGE. INRODUCION.... NOIONS DE EMÉRAURE E DE CHALEUR.... LES ÉCHANGES

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ B. AMANA et J.-L. LEMAIRE 2 LIQUEFACTION D'UN GAZ Cette expérience permet d'étudier la compressibilité et la liquéfaction d'un fluide en fonction des variables P,

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Tc Le système solaire combiné (SSC) Domosol de ESE est basé sur le Dynasol 3X-C. Le Dynasol 3X-C est l interface entre les

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

COURS DE MACHINES FRIGORIFIQUES

COURS DE MACHINES FRIGORIFIQUES I.U.. de Saint-Omer Dunkerque Département Génie hermique et énergie COURS DE MACHINES FRIGORIFIQUES Olivier ERRO 200-20 2 Avertissement : Ce cours de machines frigorifiques propose d aborder le principe

Plus en détail

association adilca www.adilca.com LE COUPLE MOTEUR

association adilca www.adilca.com LE COUPLE MOTEUR LE COUPLE MOTEUR Quelles sont les caractéristiques essentielles d un véhicule à moteur? Les services marketing le savent, c est la puissance et la vitesse maximale qui, au premier abord, focalisent l attention

Plus en détail

véhicule hybride (première

véhicule hybride (première La motorisation d un véhicule hybride (première HERVÉ DISCOURS [1] La cherté et la raréfaction du pétrole ainsi que la sensibilisation du public à l impact de son exploitation sur l environnement conduisent

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE

Auré. AuréaSystème. Les solutions solaires. Chauffe-Eau Solaire. Combiné Solaire Pulsatoire 90% Système solaire AUTO-VIDANGEABLE et ANTI-SURCHAUFFE Les solutions solaires pour l Eau Chaude Sanitaire ou le Chauffage ficie z d'u Auréa n it Crédpôt d'imn la loi deueur Béné Solar Keymark N 011-7S841 F Chauffe-Eau Solaire selo s en vig ce finan Système

Plus en détail

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires

Infos pratiques. Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique. Solution confort. Les chauffe-eau solaires Infos pratiques Choisir sa solution de production d eau chaude sanitaire (ECS) Solution économique La production d eau chaude instantanée concerne principalement les chaudières murales à gaz. Lors d un

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE I Chaine énergétique a- Les différentes formes d énergie L énergie se mesure en Joules, elle peut prendre différentes formes : chimique,

Plus en détail

Manuel de l'utilisateur

Manuel de l'utilisateur 0 Manuel de l'utilisateur Mise en route... 4 Votre Rider 0... 4 Réinitialiser le Rider 0... 5 Accessoires... 5 Icônes d'état... 5 Connexion, synchro et chargement... 6 Allumer/éteindre le Rider 0... 6

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Quantité de mouvement et moment cinétique

Quantité de mouvement et moment cinétique 6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Bois. P.21 Bois-béton à Paris. Carrefour du Bois. Saturateurs. Usinage fenêtres. Bardages P.25 P.34 P.31 P.37. La revue de l activité Bois en France

Bois. P.21 Bois-béton à Paris. Carrefour du Bois. Saturateurs. Usinage fenêtres. Bardages P.25 P.34 P.31 P.37. La revue de l activité Bois en France CMP Bois n 19-12 avril - mai 2010 P.25 Carrefour du Bois P.34 cm La revue de l activité Bois en France Bois Saturateurs P.31 Usinage fenêtres P.37 Bardages Tout our l usinage du bois massif. Tout d un

Plus en détail

NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information. Juin 2009. «La virtualisation» CNAM Lille. Auditeur BAULE.L 1

NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information. Juin 2009. «La virtualisation» CNAM Lille. Auditeur BAULE.L 1 Juin 2009 NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information CNAM Lille «La virtualisation» Auditeur BAULE.L 1 Plan INTRODUCTION I. PRINCIPES DE LA VIRTUALISATION II. DIFFÉRENTES TECHNIQUES

Plus en détail

Roulements à une rangée de billes de génération C. Information Technique Produit

Roulements à une rangée de billes de génération C. Information Technique Produit Roulements à une rangée de billes de génération C Information Technique Produit Sommaire Caractéristiques 2 Avantages des roulements à billes FAG de génération C 2 Etanchéité et lubrification 2 Température

Plus en détail

2105-2110 mm 1695 mm. 990 mm Porte-à-faux avant. Modèle de cabine / équipage Small, simple / 3. Codage 46804211 46804311 46804511

2105-2110 mm 1695 mm. 990 mm Porte-à-faux avant. Modèle de cabine / équipage Small, simple / 3. Codage 46804211 46804311 46804511 CANTER 3S13 2105-2110 mm 1695 mm 990 mm Porte-à-faux avant 3500 3995 4985 Longueur max. de carrosserie** 2500 2800 3400 Empattement 4635 4985 5785 Longueur hors tout Masses/dimensions Modèle 3S13 Modèle

Plus en détail

Chaudières et chaufferies fioul basse température. Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000

Chaudières et chaufferies fioul basse température. Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000 Olio 1500, 2500, 3500, 4500, 7000 Chaudières et chaufferies fioul basse température 2 Chaudières et chaufferies fioul basse température Olio 1500 F. La qualité et la robustesse au meilleur prix. Les chaudières

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine.

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. TABLE DES MATIÈRES 1 Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. Paul Milan LMA Seconde le 12 décembre 2011 Table des matières 1 Fonction numérique 2 1.1 Introduction.................................

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air Mesures du oeffiient adiabatique γ de l air Introdution : γ est le rapport des apaités alorifiques massiques d un gaz : γ = p v Le gaz étudié est l air. La mesure de la haleur massique à pression onstante

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable Chauffe-eau thermodynamique pour le résidentiel Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable MAISONS INDIVIDUELLES NEUVES OU À RÉNOVER YUTAMPO u Idéal pour l eau chaude sanitaire Meilleur chauffe-eau

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

Réduction de la pollution d un moteur diesel

Réduction de la pollution d un moteur diesel AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel

Plus en détail

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI)

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI) écanique du oint : foces Newtoniennes (PCSI Question de cous On admet que, losqu'il est soumis à une foce Newtonienne F K u, la tajectoie d'un cos est lane et décite a mc K +e cosθ où C θ est une constante

Plus en détail

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http:// 2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Formation Bâtiment Durable :

Formation Bâtiment Durable : Formation Bâtiment Durable : Rénovation à haute performance énergétique: détails techniques Bruxelles Environnement LE SYSTÈME DE CHAUFFAGE ET LA PRODUCTION D EAU CHAUDE SANITAIRE François LECLERCQ et

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Eléments mobiles du moteur Moteur 1/9

Eléments mobiles du moteur Moteur 1/9 Eléments mobiles du moteur Moteur 1/9 I Diagnostic des anomalies - Perte de compression ( par les segment ou par le piston ). - Consommation d huile ( remontée d huile dans la chambre ). - Bruits de fonctionnement

Plus en détail

.NET remoting. Plan. Principes de.net Remoting

.NET remoting. Plan. Principes de.net Remoting Plan.NET remoting Clémentine Nebut LIRMM / Université de Montellier 2 de.net Remoting côté serveur côté client.net Remoting en ratique Les canaux de communication L'activation L'invocation Les aramètres

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2010 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel

Plus en détail

CHAPITRE. Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES

CHAPITRE. Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES CHAPITRE Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES Exercices. Les vecteurs du mouvement SECTION. 5. Une montgolfière, initialement au repos, se déplace à vitesse constante. En 5 min, elle

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

CHAPITRE. Le mouvement en une dimension CORRIGÉ DES EXERCICES

CHAPITRE. Le mouvement en une dimension CORRIGÉ DES EXERCICES CHAPITRE Le mouvement en une dimension CORRIGÉ DES EXERCICES Exercices. Le mouvement rectiligne uniforme SECTION. 5. Le graphique suivant représente la vitesse d une cycliste en fonction du temps. Quelle

Plus en détail

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil? www.bbc.co.uk/science/space/solarsystem/solar_system_highlights/solar_cycle Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. Durant la vie de l

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable.

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. 111 39 240 1812 906 La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. La relève de chaudière, qu est ce que c est? On parle de relève de chaudière lorsqu on installe une pompe à

Plus en détail

Système de propulsion électrique Voltec : il permet d associer sobriété et sportivité

Système de propulsion électrique Voltec : il permet d associer sobriété et sportivité Media Information 11 juillet 2011 Opel Ampera Système de propulsion Système de propulsion électrique Voltec : il permet d associer sobriété et sportivité Tout en douceur : les roues sont toujours entraînées

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Les marchés du crédit dans les PVD

Les marchés du crédit dans les PVD Les marchés du crédit dans les PVD 1. Introduction Partout, les marchés du crédit sont au centre de la caacité des économies à croître, uisqu ils financent l investissement. Le Taleau 1 montre ar exemle

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail