HTML. 1- Liens hypertextes

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1 HTML Les balises <html> et </html> permettent de déterminer le début et la fin du code HTML Les balises <head> et </head> permettent de définir l entête de la page HTML. L entête permet de donner un titre à la page HTML en utilisant les balises <title> et </title> Les balises <body> et </body> détermine le corps proprement dit de la page HTML Pour insérer un commentaire visible on utilise les balises <! > Pour insérer un commentaire caché on utilise les balises < % %> La balise <P> et </P> permet de faire un début de paragraphe. Elle possède un attribut align pour : Align=left pour aligner le texte sur la marge gauche Align=right pour aligner le texte sur la marge droite Align=center pour centrer le texte entre les deux marges Align=justify pour justifier le texte La balise <BR> (pas de </BR>) permet de faire un saut de ligne sans insérer une ligne supplémentaire. Exemple : <P align=left> </P> <BR> Pour modifier la police du texte on utilise la balise <font> qui possède des attributs Exemple : <font size= 2 face= arial color= 000EFF > </font> Pour insérer une image, on utilise la balise <img> Exemple : <img src= images/acceuil.bmp width= 100 height= 50 alt= Image de la page d acceuil align= bottom, left, right, middle ou top > 1- Liens hypertextes On utilise la balise <a> et </a>. href étant l attribut principal de cette balise Exemple : <a href= > Pour plus de détails sur les produits eclipse, cliquez ici </a> <a href= mailto: webmaster@eclipse.org > Pour contacter l administrateur du site, cliquez ici</a> M ERRAMDANI Page 1

2 2- Tableaux La balise <table> permet de créer une table. On peut utiliser les attributs (border, width, height) Les balises <tr> </tr> Elle est utilisée pour créer une ligne du tableau. On peut trouver l attribut align (left, right, center) et valign (v pour vertical) qui prendre les valeurs middle, top ou bottom La balise <td> et </td> Pour créer une cellule du tableau. On peut trouver les attributs align, valign, width, height, colspan (la valeur 2 par exemple, veut dire que deux cellules adjacentes sur une même ligne sont fusionnées). L attribut rowspan permet la fusion de cellules adjacentes sur une même colonne). Exemple 1 : <html> <head> </head> <title>un tabeau 2 x 2 </title> <body> <table border=1> <!-Ligne n 1 --> <tr> <td> <font size ="2" face="arial"> Cellule n 1</font> </td> <td> Cellule n 2 </td> </tr> <!-Ligne n 2 --> <tr> <td> <font size ="4" face="arial"> Cellule n 3</font> </td> <td> Cellule n 4 </td> </tr> </table> </body> </html> Exemple 2 : <html> <head> </head> <title>un tabeau 3 x 3 avec fusion et alignement </title> <body> <table border=1> <!-Ligne n 1 --> M ERRAMDANI Page 2

3 <tr> <td align=right> Cellule n 1 </td> <td colspan = 2> Cellules n 2 et n 3 fusionnées </td> </tr> <!-Ligne n 2 --> <tr> <td> Cellule n 4 </td> <td> Cellule n 5 </td> <td rowspan=2> Cellules n 6 et n 9 fusionnées </td> </tr> <!-Ligne n 3 --> <tr valign=bottom> <td> Cellule n 7 </td> <td> Cellule n 8 </td> </tr> </table> </body> </html> 3- Formulaires La balise <form> Cette balise utilise trois attributs action, method Action indique l adresse URL à exécuter Method a deux valeurs POST et GET. Selon cette valeur les paramètres envoyés seront affichés ou non dans la barre de navigation ou non Exemple : <HTML> <HEAD>  <FORM ACTION= METHOD "POST"> <input type=text name="text" value="entrez votre nom ici "><br><br> Un bouton radio : <input type="radio" name="radio" value="1"> <br> Un bouton radio coché : <input type="radio" name="radio" value="1" checked> <br><br> Une case à cocher :<input type=checkbox name="casacocher value="2"> <br><br> <input type=hidden name="caché" value="3"> Un champ caché <br><br> Initialiser le formulaire : <input type=reset value="initialiser"> <br><br> Saisir un mot de passe : <input type=password name="motpasse" maxlength="8"> <br><br> Saisir un nom de fichier : <input type=file name="fichier"><br><br> <select name="listechoix" size="3"> M ERRAMDANI Page 3

4 <option>lundi</option> <option selected>mardi </option> <option>mercredi</option> <option>jeudi</option> <option >Vendredi</option> <option>samedi</option> <option>dimanche</option> </select> <p> Valider le formulaire : <input type="submit" value="ok"> </p> <TEXTAREA name="zonetexte" rows="10" cols="30"> Entrez votre article : </TEXTAREA> </form> </BODY> </HTML> M ERRAMDANI Page 4

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6 GESTION DES ERREURS En programmation Java, on prend en compte la loi de Murphy : «tout ce qui risque d échouer, va échouer» La gestion des erreurs repose sur ce principe : Prendre en compte toutes les situations exceptionnelles qui peuvent arriver lors de l exécution d un programme Les applications côté serveur doivent être traitées avec beaucoup d attention : Les sites Web doivent être accessibles tout le temps En cas de problème de traitement de requête, il faut signaler l erreur à l utilisateur et aussi à l administrateur système (date, heure, cause de l erreur) En cas d arrêt temporaire du serveur, informer l utilisateur que le service est inaccessible 1- Exceptions Mécanisme utilisé par Java pour gérer les erreurs d exécution Erreur de compilation : Erreur dans le code qu il faut corriger Erreur d exécution : Non détectée par le compilateur Erreur d appel d une méthode, connexion á un serveur de bases de données alors que le réseau est désactivé Les exceptions sont des objets Java appartenant à des classes qui étendent java.lang.exception Les objets qui dérivent de java.lang.error représentent les erreurs système graves qu on ne peut pas gérer Error et Exception dérivent de java.lang.throwable et représentent toutes les erreurs d exécution Le compilateur Java repère toutes les méthodes qui risquent de causer une erreur d exécution. Dans ce cas la méthode doit la signaler dans sa déclaration : public void doget(httpservletrequest req, HttpServletResponse rep) throws ServletException, IOException {... M ERRAMDANI Page 6

7 Cette méthode risque de déclencher deux types d exceptions, on indique au compilateur que le code appelant la méthode doit permettre la gestion des exceptions en cas de leurs déclenchements Les exceptions de java.lang.runtimeexception sont des exceptions non vérifiées (unchecked), elles n ont pas besoin d être interceptées et gérées car si on écrit notre code de manière correcte on peut les éviter (ArithmeticException, NullPointerException) 2- Gestion des Exceptions Pour maîtriser la notion d exception, il faut assimiler le concept de pile d exécution Dans un point du programme, la pile d exécution désigne la séquence d appels de méthodes ayant permis d atteindre cet endroit Toute méthode qui s achève est supprimée du sommet de la pile et la méthode ayant effectuée son appel reprend son exécution. Si une autre méthode est appelée, elle est placée au sommet de la pile et exécutée Si une méthode déclenche une exception, elle est gérée localement (try... catch) ou elle est transmise à la méthode de niveau supérieur sd system Méthode A Méthode B Méthode C appel de méthode() appel de méthode() Exception gérée exception transmise() Echec d'exécution fin normale d'exécution() Traitement d une exception : Mettre le code qui peut lancer l exception dans le bloc try, et le code de gestion de l exception dans un bloc catch, juste après le bloc try M ERRAMDANI Page 7

8 Vous pouvez utiliser autant de blocs catch que d exceptions, chacun intercepte un type d exception (SQLException, NumberFormatException) La commande catch a pour syntaxe : catch(<classe_exception> <nom_de_variable>) { // code de gestion de l'exception Dans le code de gestion des exceptions, on peut accéder à l objet exception par appel de ses méthodes membre : String tostring( ) : retourne le nom de l exception et le message d erreur void printstacktrace( ) : affichage à l écran de la séquence d appels de méthode ayant générées l exception String getmessage( ) : retourne le message d erreur détaillé encapsulé dans l exception En cas de gestion d exception, le programme n est pas interrompu après le déclenchement de l exception M ERRAMDANI Page 8

9 ACCES AUX BASES DE DONNEES JDBC / Ms Access Le pilote JDBC est un «logiciel» qui a connaissance des méthodes d accès à votre base de données. Les accès à une base de données Access doivent être effectués en sept étapes consécutives : a) Création d une source de données ODBC, b) Chargement d un pilote JDBC, c) Etablissement de la connexion, d) Exécution de la requête, e) Traitement des résultats, f) Fermeture de la connexion. 1- Création d une source de données ODBC Dans le dossier "Outils d administration" du panneau de configuration, faites un double clic sur l icône "Source de données (ODBC)". L'onglet "Source de données système" liste l'ensemble des sources de données accessible par tous les utilisateurs. Cliquer sur le bouton "Ajouter" pour créer, une nouvelle source de données ODBC. Une liste vous permet de sélectionner le pilote qui sera utilisé par votre source de données. Il faut choisir le pilote de Microsoft Access et cliquer ensuite sur "Terminer" M ERRAMDANI Page 9

10 Saisir ici le nom de votre source de données Choisir votre base de données Dans la fenêtre ci-dessus, il faut saisir les informations nécessaires comme le nom de la source de données, et de sélectionner la base de données que vous souhaitez utiliser. L'opération se termine en cliquant sur le bouton "ok". 2- Chargement d un pilote JDBC Le pilote JDBC est disponible sous forme de classe java et généralement dans un package JAR. La première étape consiste donc à charger cette classe. Dans notre cas, la connexion à une base de données via ODBC nécessite de charger le pilote JDBC-ODBC qui fait M ERRAMDANI Page 10

11 le lien entre les deux. Class.forName("sun.jdbc.odbc.JdbcOdbcDriver"); Class utilise la méthode statique forname() qui peut lever une exception de type ClassNotFoundException, il convient donc de placer le chargement du pilote dans un bloc sécurisé. try { Class.forName(....); catch(classnotfoundexception e) { System.out.println("Erreur de chargement du driver : "+ e); 3- Etablissement de la connexion Pour se connecter à une base de données, il faut instancier un objet de la classe Connection en lui précisant sous forme d'url la base à laquelle se connecter. Connection cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:srcbd"); Dans cet exemple la source de donnée s'appelle srcbd. La classe DriverManager est une classe du package java.sql. Celle-ci dispose d une méthode statique getconnection(). Cette méthode peut, si la connexion échoue une exception de type SQLException. try { Connection cnx=drivermanager.getconnection(....); catch(sqlexception e) { System.out.println("Erreur lors de la connexion : "+ e); 4- Exécution des requêtes SQL Les requêtes d'interrogation SQL sont exécutées avec les méthodes d'un objet Statement que l'on obtient à partir d'un objet Connection ResultSet rs=null ; String requete= "SELECT * FROM table"; try { Statement stm=cnx.createstatement(); rs=stm.executequery(requete); catch(sqlexception e) { System.out.println("Erreur dans requete : "+ e); M ERRAMDANI Page 11

12 Remarques : ResultSet : résultat d'une requête et information sur une table. L'accès se fait enregistrement par enregistrement. Un objet de la classe Statement permet d'envoyer des requêtes SQL à la base. La création d'un objet Statement s'effectue à partir d'une instance de la classe Connection : Statement stmt = cnx.createstatement(); Pour une requête de type interrogation (SELECT), la méthode à utiliser de la classe Statement est executequery( ). Pour des traitements de mise à jour, il faut utiliser la méthode executeupdate( ). Lors de l'appel à la méthode d'exécution, il est nécessaire de lui fournir en paramètre la requête SQL sous forme de chaîne de caractères. Le résultat d'une requête d'interrogation est renvoyé dans un objet de la classe ResultSet par la méthode executequery( ). ResultSet rs = stmt.executequery("select * FROM table"); La méthode executeupdate( ) retourne le nombre d'enregistrements qui ont été mis à jour requete = "INSERT INTO table VALUES (val1,val2,val3)"; try { Statement stmt = cnx.createstatement(); int nbmaj = stmt.executeupdate(requete); affiche("nb mise a jour = "+nbmaj); catch (SQLException e) { Remarque : Si l'on utilise executequery() pour exécuter une requête SQL ne contenant pas d'ordre SELECT, alors une exception de type SQLException est levée. 5- Traitement des résultats (ResultSet) Les principales méthodes pour obtenir des données sont : Méthode getint(int) getfloat(int) getdate(int) Rôle retourne le contenu de la colonne dont le numéro est passé en paramètre sous forme d'entier. retourne le contenu de la colonne dont le numéro est passé en paramètre sous forme de nombre flottant. retourne le contenu de la colonne dont le M ERRAMDANI Page 12

13 numéro est passé en paramètre sous forme de date. getstring(int) retourne le contenu de la colonne dont le numéro est passé en paramètre sous forme de chaîne de caractères next() se déplace sur le prochain enregistrement : retourne false si la fin est atteinte close() ferme le ResultSet 6- Utilisation d un objet PreparedStatement Lors de l'utilisation d'un objet de type PreparedStatement, la requête est envoyée au moteur de la base de données pour que celui ci prépare son exécution. Un objet qui implémente l'interface PreparedStatement est obtenu en utilisant la méthode preparedstatement() d'un objet de type Connection. Cette méthode attend en paramètre une chaîne de caractères contenant la requête SQL. Dans cette chaîne, chaque paramètre est représenté par un caractère?. Un ensemble de méthodes setxxx(, ) (ou Xxx représente un type primitif ou certains objets tel que String, Date, Object,...) permet de fournir les valeurs de chaque paramètre défini dans la requête. Le premier paramètre de ces méthodes précise le numéro du paramètre dont la méthode va fournir la valeur. Le second paramètre précise cette valeur. On distingue les méthodes : setdate(1,la date que vous voulez associer au premier point d interrogation) De même, nous avons les méthodes : setstring(, ) ; setint(, ) et setfloat(, ) Pour exécuter la requête, l'interface PreparedStatement propose deux méthodes : executequery() : cette méthode permet d'exécuter une requête de type interrogation et renvoie un objet de type ResultSet qui contient les données issues de l'exécution de la requête executeupdate() : cette méthode permet d'exécuter une requête de type mise à jour et renvoie un entier qui contient le nombre d'occurrences impactées par la mise à jour Exemple utilisant PreparedStatement : insertion du service informatique dans la table service portant le numero 2 try { Class.forName("sun.jdbc.odbc.JdbcOdbcDriver") ; Connection cnx = DriverManager.getConnection("jdbc:odbc:srcBD"); String query = "insert into Service values (?,? ) "; M ERRAMDANI Page 13

14 PreparedStatement statementp =cnx.preparestatement(query); a=2 ; b="informatique" ; statementp.setint(1,a); Ici on remplace le premier? par a statementp.setstring(2,b); Ici on remplace le deuxième? par b statementp.executeupdate(); con.close(); Ici on ferme la connexion catch(classnotfoundexception e) { out.println("erreur de chargement du driver :" + e) ; catch(sqlexception e) { System.println.println("Erreur lors de la connexion :"+ e) ; M ERRAMDANI Page 14

15 SERVLETS Composants permettant le développement d applications Web Constituent des petits serveurs spécialisés Pour exécuter une application à base de servlets, il faut disposer d un conteneur de servlets. Son rôle est la : a. gestion des requêtes client b. transmission des requêtes à une servlet c. envoi des réponses au client 1- Cycle de vie d une servlet Le conteneur crée une instance de la servlet Il initialise la servlet en appellant la méthode init(servletconfig conf) de l instance Pour chaque requête effectuée, un lien est créé entre le client et la servlet avec : a. appel de la méthode service( ), qui détermine le type de requête envoyée (POST ou GET), b. création de deux objets de type HttpServletRequest et HttpServletResponse. Le premier sert à extraire les paramètres envoyés avec la requête, le deuxième sert à construire la réponse pour le client, c. Invocation de la méthode correspondante doget( ) ou dopost( ) Destruction de la servlet et appel de la méthode destroy( ) pour libérer les ressources allouées à la servlet 2- Exemple de servlet Pour compiler le code de servlets, il faut ajouter l API servlet.jar Pour les manipulations pratiques, nous avons installé les outils suivants : M ERRAMDANI Page 15

16 Nous allons écrire une servlet qui affiche le message Bonjour tout le monde File new Project Web Project File new Class import javax.servlet.*; import javax.servlet.http.*; import java.io.*; public class BonjourToutLeMonde extends HttpServlet { public void doget(httpservletrequest req, HttpServletResponse rep) throws ServletException, IOException { rep.setcontenttype(«text/html») ; PrintWriter out=rep.getwriter() ; out.println(«<html><head>exemple</head><body>») ; out.println(«bonjour tout le monde») ; out.println(«</body></html>») ; out.close() ; Commentaires sur le code de la servlet et sa mise en service M ERRAMDANI Page 16

17 Importation des packages de servlet : a. Une servlet doit contenir toutes les classes nécessaires à sa construction b. Elle doit importer javax.servlet, javax.servlet.http et java.io Déclaration de classe : a. La classe doit dériver de HttpServlet Initialisation de la servlet : a. La servlet est initialement chargée en mémoire une seule fois et traite les requêtes de plusieurs threads b. Pour effectuer des opérations d initialisation avant le traitement des requêtes (chargement d informations de configuration à partir d un fichier, établissement de connexion à une base de données), il faut les définir dans la méthode : public void init(servletconfig config) throws ServletException Dans cet exemple, l initialisation n est pas nécessaire Traitement des requêtes (voir la section cycle de vie d une servlet) Déploiement de la servlet : a. Paramétrage de la servlet (WEB-INF/web.xml qui est le fichier de déploiement de l application Web) i. Correspondance URI Classes servlets ii. Valeurs d initialisation des servlets iii. <servlet> <description>ajouter un texte ici</description> <display-name>ajouter un texte ici</display-name> <servlet-name>bonjour</servlet-name> <servlet-class>bonjourtoutlemonde</servlet-class> </servlet> <servlet-mapping> <servlet-name>bonjour</servlet-name> <url-pattern>/servlet/bonjour</url-pattern> </servlet-mapping> b. Déploiement du projet Web M ERRAMDANI Page 17

18 c. Démarrage du conteneur de servlet : d. Exécution de la servlet : i. Dans un navigateur, taper l URL : Remarque : a. On peut simplifier la définition de la servlet (Génération automatique de code, paramètrage automatique de la servlet) en définissant la servlet de la manière suivante : M ERRAMDANI Page 18

19 3- L API servlet.jar Les classes et les interfaces sont contenues dans deux packages java : javax.servlet et javax.servlet.http. Le package javax.servlet contient les interfaces et classes suivantes : public interface Servlet Nom de la méthode Le cycle de vie d une servlet est déterminé par l interface Servlet Les membres de cette interface sont : public void init(servletconfig conf) public void service(servletrequest req, ServletResponse rep) public void destroy( ) public ServiceConfig getservletconfig( ) Définition Une fois la servlet instanciée, le conteneur appelle la méthode init() et lui transmet un objet de type ServletConfig (données de configuration). init() lance l exception ServletException si elle n est pas exécutée normalement. Service() est appelée en réponse aux requêtes client. Le premier paramètre de la méthode permet d accéder aux données de la requête. Le second est utilisé par la servlet pour construire la réponse. Service() lance l exception ServletException ou IOException si elle n est pas exécutée normalement. Avant d appeler destroy( ), le conteneur attend la fin de l exécution des threads de service( ). Ainsi, l interface garantit que la méthode destroy() n est pas exécutée tant qu un appel service( ) est en cours. Lors de l initialisation de la servlet, le conteneur transmet un objet ServletConfig avec l instance de la servlet. getservletconfig( ) permet à la servlet de récupérer cet objet et d obtenir des informations de configuration à tout moment. public abstract class GenericServlet implements Servlet, ServletConfig, Serializable M ERRAMDANI Page 19

20 Nom de la méthode Cette classe propose une mise en œuvre élémentaire de l interface Servlet. Elle est abstraite, car service( ) est déclarée abstraite Les membres de cette classe sont : public void init(servletconfig conf) public void init( ) Définition Stocke l objet ServletConfig dans un attribut privé. La méthode getservletconfig accéde à cet attribut. En cas de définition de la méthode init(), il faut appeler super.init(conf) C est une surcharge de la méthode précédente. Dans cette méthode, on peut insérer le code d initialisation sans appeler super.init(conf). Le package javax.servlet.http contient les classes suivantes : public class HttpServlet extends GenericServlet Nom de la méthode Cette classe permet la gestion du service HTTP protected void service(httpservletrequest req, HttpServletResponse rep) public interface HttpServletRequest Définition En cas de soumission d une requête, service() en détermine le type et l envoie à la méthode associée. Service() lance l exception ServletException ou IOException si elle n est pas exécutée normalement. est une interface qui représente la requête envoyée par le client Nom de la méthode public String getparameter(string key) public String[] getparametervalues(string key) public interface HttpServletResponse Définition Retourne la valeur correspondante à la clé de la requête. Valable pour le cas d un paramètre qui retourne plusieurs valeurs (comme un groupe de cases à cocher) est une interface qui représente la réponse retournée au client Nom de la méthode public void setcontenttype(string type) Définition Avant de rédiger l envoi des résultats, on appelle cette méthode pour M ERRAMDANI Page 20

21 public PrintWriter getwriter() définir le type (MIME) de la réponse HTTP. Pour l envoi HTML vers un navigateur, il faut choisir text/html Retourne un objet PrintWriter qui sert à envoyer les résultats au client sous forme de texte. On écrit dans l objet réponse en utilisant la méthode println(string texte). M ERRAMDANI Page 21

22 Application 1 : Gestion des exceptions dans les servlets L objectif est définir une application Web (SimulEmp) qui calcule le nombre de mois nécessaires au remboursement d un emprunt en fonction du capital, de l intérêt et des mensualités (saisies dans un formulaire). Deux problèmes risquent de se poser au moment du traitement de la requête : Dans un champ de texte, l utilisateur entre des données qui ne sont pas des valeurs numériques La mensualité choisie est très faible pour permettre le remboursement de l emprunt (l intérêt continue d augmenter et le solde ne s annule jamais) Etapes de réalisation de l application : Classe utilitaire CalculDureePret qui convertit les paramètres en valeurs numériques et calcul la durée du prêt. La définition de cette classe sert à séparer la logique métier de la logique présentation(lecture des requêtes HTTP et retour de résultat HTML) package com.pret; public class CalculDureePret { public static float stringtofloat(string s) throws NumberFormatException { return Float.parseFloat(s); public static int calculduree(float capital, float interet, float mensualite) throws IllegalArgumentsException { int mois=0; float solde=capital; while (solde>0) { solde+=((solde*interet)/12); solde-=mensualite; mois+=1; if (solde>capital) M ERRAMDANI Page 22

23 throw new IllegalArgumentsException("les valeurs des arguments ne peuvent rembourser l'emprunt"); return mois; Classe Exception IllegalArgumentsException package com.pret; public class IllegalArgumentsException extends Exception { public IllegalArgumentsException(String msg) { super(msg); Définition d une classe simplifiant la génération de code HTML par les servlets package com.pret; public class HTML { public static final int NORMAL=0; public static final int HEADING=1; public static final int LINE=2; private StringBuffer buffer; public HTML(String title) { buffer=new StringBuffer(""); buffer.append("<html><head><title>title</title></head><body>"); public void add(int style, String text, boolean breakline) { switch(style) { case NORMAL: buffer.append(text); break; case HEADING: buffer.append("<h1>"); buffer.append(text); buffer.append("</h1>"); break; case LINE: buffer.append("<hr>"); break; default: break; if (breakline) buffer.append("<br>"); public String getpage() { buffer.append("</body></html>"); return buffer.tostring(); M ERRAMDANI Page 23

24 Utilisation de la classe HTML dans la méthode doget( ) ou dopost( ) HTML h=new HTML("titre de la page dans la barre des titres"); h.add(html.heading, "Titre a l'interieur de la page",false); h.add(html.normal,"texte a inserer dans la page", false);... Out.println(h.getPage()); En cas d erreur, quelque soit le type de l exception lancée, il faut envoyer à l utilisateur une page HTML expliquant et indiquant l erreur. Il faut définir la méthode dans la servlet private void handleerror(exception e, HttpServletResponse rep) { rep.setcontenttype("text/html"); PrintWriter out=rep.getwriter(); HTML h=new HTML("calcul de l'emprunt : Erreur"); h.add(html.heading, "une erreur est survenue...", false); h.add(html.line, "", false); h.add(html.normal, e.getmessage(), false); out.println(h.getpage) M ERRAMDANI Page 24

25 JSP Le langage JSP est un langage de scripts : Il est composé de code Java placé dans une page HTML Pour distinguer les codes HTML et Java, le code Java est placé dans des balises spéciales Le fichier qui contient le code JSP, doit avoir l extension jsp Pour exécuter un script JSP, on doit installer un environnement de développement et un serveur d application 1- Côté serveur de JSP Si un langage peut créer des contenus différents en fonction de critères déterminés sans que le code HTML ne soit enregistré dans un fichier sur le serveur On dit que ce langage construit des pages HTML dynamiques Le langage JSP a la possibilité de développer des sites dynamiques à partir des scripts L intérêt d un tel langage est de pouvoir construire des sites à contenu provisoire, comme les sites de vente en ligne. Ces sites rendent un contenu provenant de l interrogation d un serveur de bases de données 2- Communication client-serveur La communication s établit en suivant un protocole Les ports permettent au serveur de distinguer une trame issue d un message électronique d une trame issue d un navigateur Le protocole http fonctionne de la façon suivante : M ERRAMDANI Page 25

26 sd system Client Serveur 1) valider URL() 2) Connexion établie (80) 3) Envoi de la requête (GET/POST) 4) Recherche de la page() 5) Réponse HTTP (état : ok, données : HTML) 6) Fermer la connexion() La communication utilise le mode non connecté : Après le traitement de la requête, le serveur perd la trace du client Dans un achat en ligne, le client sélectionne chaque objet l un après l autre (plusieurs requêtes) Pour mémoriser les objets choisis par le client, le serveur utilise le mécanisme de session Pour l envoi de paramètres au serveur, il y a deux méthodes : GET : les paramètres sont envoyés dans l URL (nom, valeur) POST : utilisée si le nombre de paramètres est important où s ils sont confidentiels (corps de la requête) Les pages JSP sont exécutées côté serveur par le serveur d application Lorsqu une page JSP est invoquée pour la première fois, le temps de réponse est lent car : La page JSP est traduite en Servlet La classe est compilée 3- Eléments JSP Trois catégories de balises : Directives Scripts Actions Directives : M ERRAMDANI Page 26

27 Les directives fournissent au conteneur des informations relatives à la page La directive page prend la forme : <%@ page attributs %> La liste des attributs est : Import : liste des packages qui doivent être importés. Si plusieurs packages doivent être importés, on les sépare par des virgules contentype : définit le type de contenu de la page. La valeur par défaut est text/html. Un jeu de caractères peut être spécifié à l aide de charset=iso (type d encodage français) Une page JSP peut contenir plusieurs directives page Scripts Sert à placer du code Java dans les pages JSP Il existe trois formes de scripts : déclaration, scriptlets, expression Déclarations Déclarer et initialiser éventuellement une variable ou une méthode Java Syntaxe : <%! déclaration %> Exemple : <%! double x=5.3; %> <%! String texte="abc"; %> <%! public int f(...) {... %> Remarque : les variables et les méthodes déclarées peuvent être appelées n importe où dans la page Scriptlets Contiennent des instructions Java On peut imbriquer le code Java avec le code HTML Exemple <% for (int i=1;i<=10;i++) {%> <h3>bonjour<br></h3> <% %> Expressions Renvoyer au client, les valeurs des expressions Java Syntaxe : <%= expression %> M ERRAMDANI Page 27

28 Exemple 6*7 = <%=6*7%><br> Actions Les actions JSP sont des balises XML qui appellent des fonctions sur serveur HTTP. Exemples jsp:usebean jsp:getproperty jsp:setproperty jsp:forward M ERRAMDANI Page 28

29 Utilisation de JavaBean dans les pages JSP Le développement d une application Web dynamique se fait par une équipe (développeurs Java, concepteurs HTML, etc.) Afin de séparer la logique métier de la logique présentation, il faut séparer le code Java du code HTML Ainsi le code Java est placé dans des composants indépendants (JavaBean) Le développeur utilise les actions JSP pour intégrer les composants dans les pages JSP Chaque composant a pour objectif d assurer une fonctionnalité du système, on parle de composant métier Un composant métier est réutilisable 1- Définition d un JavaBean Un JavaBean est une classe Java qui satisfait les critères suivants : Classe publique définie dans un package autre que le package par défaut Constructeur public sans arguments Méthodes d accès publiques setxxx et getxxx pour simuler les propriétés Encapsulation d une ou plusieurs méthodes métier Il est possible de sérialiser un composant JavaBean et de l enregistrer en vue d une utilisation ultérieure, à l aide de l interface Serializable. Ainsi, l objet peut enregistrer son état (valeurs de ses propriétés) Exemple : Définir un JavaBean qui calcule le prix de vente d un ordinateur en fonction des prix de ses composants Les propriétés du JavaBean sont : Coût de l écran Coût de la carte mère Coût du processeur Coût du disque dur Coût total de l ordinateur Les comportements du JavaBean sont : Récupérer les coûts de chaque composant de l ordinateur Vérifier la cohérence des valeurs saisies Calculer le prix total de l ordinateur Transmettre le prix total à un autre composant M ERRAMDANI Page 29

30 package com.beans; public class Ordinateur { private double prixecran; private double prixcartemere; private double prixprocesseur; private double prixdisquedur; private double prixordinateur; public Ordinateur( ) { this.prixecran = 0; this.prixcartemere = 0; this.prixprocesseur = 0; this.prixdisquedur = 0; this.prixordinateur = 0; public double getprixordinateur() { return (prixordinateur=calculprix()); public void setprixcartemere(double prixcartemere) { this.prixcartemere = prixcartemere; public void setprixdisquedur(double prixdisquedur) { this.prixdisquedur = prixdisquedur; public void setprixecran(double prixecran) { this.prixecran = prixecran; public void setprixprocesseur(double prixprocesseur) { this.prixprocesseur = prixprocesseur; private boolean verifprix() { return (prixcartemere<0 prixdisquedur<0 prixecran<0 prixprocesseur<0); private double calculprix() { double prix=0; if (verifprix()) prix=prixcartemere+prixdisquedur+prixecran+prixprocesseur; return prix; Remarque Les méthodes d accès sont utilisées pour échanger des données entre les composants de l application Or le JavaBean est défini pour réaliser un traitement. Ce dernier est codé dans des méthodes internes appelées méthodes métier : verifprix( ) calculprix( ) Pour rendre le JavaBean accessible il faut : Le compiler Le déployer dans le dossier /classes de /WEB-INF M ERRAMDANI Page 30

31 2- Appel d un JavaBean dans une page JSP Action JSP d utilisation du JavaBean Syntaxe : <jsp:usebean id= nom_de_l _objet class= nom_du_bean /> Exemple <jsp:usebean id="ordi" class="com.beans.ordinateur"/> Définition : indique au serveur quel composant JavaBean est utilisé en spécifiant le nom de la classe ainsi que le nom de l objet qui permet de l identifier Remarque : Cette instruction correspond à la déclaration d un objet Action JSP de modification d une propriété Syntaxe : <jsp:setproperty name= nom_de_l _objet property= nom_de_la_propriete value= valeur /> Exemple <jsp:setproperty name="ordi" property="prixcartemere" value="1500.0"/> <jsp:setproperty name="ordi" property="prixdisquedur" value="800.0"/> <jsp:setproperty name="ordi" property="prixprocesseur" value="900.0"/> Définition : Cette action permet de modifier la valeur d une propriété d un objet Bean. Elle fait appel à la méthode setxxx() Remarque : Il est possible de modifier la valeur d une propriété n importe où dans la page JSP, à condition qu elle soit précédée par la déclaration de l objet Bean Action JSP de consultation d une propriété Syntaxe : <jsp:getproperty name= nom_de_l _objet property= nom_de_la_propriete /> Exemple <jsp:getproperty name="ordi" property="prixordinateur"/> Définition : Cette action permet la consultation de la valeur d une propriété d un objet Bean. Elle fait appel à la méthode getxxx(). Cette action est différente des deux autres car elle renvoie un contenu directement affichable dans une page HTML M ERRAMDANI Page 31

32 Remarque : Il est possible de modifier la valeur d une propriété n importe où dans la page JSP, à condition qu elle soit précédée par la déclaration de l objet Bean M ERRAMDANI Page 32

33 Application 2 : Définition et utilisation de JavaBeans de connexion à une base de données L objectif est de définir une application Web (AppBeanBD) qui consiste en un ensemble de pages JSP utilisant une base de données de votre choix. La connexion à la base de données et l exécution de requêtes doit se faire dans des composants JavaBean. L avantage d une telle approche est la possibilité de réutiliser ces composants dans d autres applications. Etapes de réalisation de l application : JavaBean BDConnexion qui lit le nom de la source de données ODBC et crée un objet Connection package bd; import java.sql.*; public class BDConnexion { private Connection cnx; private String src; private boolean etablircnx() { boolean res=false; try { Class.forName("sun.jdbc.odbc.JdbcOdbcDriver"); cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:"+src); res=true; catch(classnotfoundexception e) { System.out.println("Erreur de chargement du pilote"); res=false; catch(sqlexception e) { System.out.println("Erreur de connexion"); res=false; return res; public Connection getcnx() { if (etablircnx()) return cnx; else return null; public void setsrc(string src) { this.src = src; package bd; import java.sql.*; JavaBean BDLien qui lit l objet Connection, une requête de sélection ou de mise à jour puis l exécute et renvoie le résultat public class BDLien { private Statement stm; M ERRAMDANI Page 33

34 private Connection c; private String querys,querym; private ResultSet ress; private int resm; private boolean etablirlien() { boolean res=false; try { stm=c.createstatement(); res=true; catch(sqlexception e) { res=false; return res; private boolean executereqs() { boolean r=false; try { ress=stm.executequery(querys); r=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); r=false; return r; private boolean executereqm() { boolean r=false; try { resm=stm.executeupdate(querym); r=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); r=false; return r; public Statement getstm() { if (etablirlien()) return stm; else return null; public void setc(connection c) { this.c = c; public ResultSet getress() { if (executereqs()) return ress; else return null; public int getresm() { if (executereqm()) return resm; else return -1; public void setquerys(string querys) { M ERRAMDANI Page 34

35 this.querys = querys; public void setquerym(string querym) { this.querym = querym; package bd; import java.sql.*; JavaBean BDLien2 qui lit l objet Connection, une requête paramétré de sélection ou de mise à jour ainsi que la liste des paramètres puis l exécute et renvoie le résultat public class BDLien2 { private PreparedStatement pstms,pstmm; private String querys,querym; private Connection c; private ResultSet ress; private int resm; private String [] param; private boolean etablirliens() { boolean res=false; try { pstms=c.preparestatement(querys); res=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); res=false; return res; private boolean etablirlienm() { boolean res=false; try { pstmm=c.preparestatement(querym); res=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); res=false; return res; private boolean executereqs() { boolean r=false; try { for (int i=0;i<param.length;i++) pstms.setstring(i+1,param[i]); ress=pstms.executequery(); r=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); r=false; return r; M ERRAMDANI Page 35

36 private boolean executereqm() { boolean r=false; try { for (int i=0;i<param.length;i++) pstmm.setstring(i+1,param[i]); resm=pstmm.executeupdate(); r=true; catch(sqlexception e) { System.out.println(e.getMessage()); r=false; return r; public PreparedStatement getpstms() { if (etablirliens()) return pstms; else return null; public PreparedStatement getpstmm() { if (etablirlienm()) return pstmm; else return null; public void setquerys(string querys) { this.querys = querys; public void setquerym(string querym) { this.querym = querym; public void setc(connection c) { this.c = c; public void setparam(string [] p) { this.param = p; public ResultSet getress( ) { if (executereqs()) return ress; else return null; public int getresm( ) { if (executereqm()) return resm; else return -1; Une page JSP jform qui affiche un formulaire permettant à l utilisateur de saisir le nom de la source de donnée ainsi que la requête M ERRAMDANI Page 36

37 Une page JSP jtaite qui communique avec les javabeans précédents et affiche les résultats de leurs traitements M ERRAMDANI Page 37

38 Framework Struts 1- Introduction Struts est un Projet Open Source développé par la communauté Jakarta d Apache. Il a débuté en mai 2000 sous la direction de Craig R Mc Clanahan. Struts est un Framework MVC utilisé pour développer des applications WEB. Il s agit donc d un squelette d application s appuyant sur le pattern modèle-vue-contrôleur et fournissant des outils supplémentaires pour aider le développeur à réaliser ses applications. 2- Architecture struts Struts s appuie en réalité sur le MVC2, on distingue donc un contrôleur principal qui aiguille les requêtes reçues du client vers des sous contrôleurs qui vont alors effectuer le traitement correspondant. Les 3 composants du pattern: Le modèle : Struts ne fournit aucune implémentation pour le modèle. Le développeur doit donc définir lui-même le(s) modèle(s). En revanche, cela permet d appliquer la couche Struts à n importe quel projet déjà existant. Les vues : dans Struts, ce sont principalement des pages JSP. Pour cela, Struts fournit plusieurs bibliothèques de taglibs permettant de réaliser les pages JSP rapidement. Le contrôleur : Struts implémente un contrôleur principal (représenté par la classe ActionServlet) et des sous contrôleurs (correspondant aux classes Action). Le schéma ci-dessous représente la structure de Struts et son fonctionnement. On retrouve sur ce schéma les éléments principaux de Struts, à savoir : ActionServlet : c est le contrôleur principal. Il joue le rôle de servlet et reçoit donc les requêtes du client qu il renvoie ensuite vers les sous contrôleurs. Action : il s agit des sous contrôleurs. Ils effectuent le traitement correspondant à une requête précise. ActionForm : ce sont des containers pour les pages JSP. Ils peuvent être utilisés par les Action lors du traitement. M ERRAMDANI Page 38

39 Le fichier de configuration Struts-config.xml : C est le composant principal de Struts puisqu il permet de faire le lien entre tous les composants précédents. Cycle de vie d une opération : Sur le schéma ci dessus, le client envoie une requête à l ActionServlet. Grâce au fichier de configuration Struts-config.xml, l ActionServlet aiguille la requête vers l Action appropriée. L Action réalise alors le traitement adéquat. Si besoin, cette Action utilise les ActionForm nécessaires et effectue les opérations utiles sur le modèle. L action renvoie ensuite le résultat du traitement (réussite, échec ). A partir de cette valeur, l ActionForm est alors capable de déterminer le résultat à renvoyer au client (redirection vers une autre page JSP ). 3- Les vue pages JSP Les JSP (Java Server Page) sont des pages WEB dynamiques qui mélangent code Java et code HTML. Ce sont donc des pages HTML qui intègrent du code Java exécuté côté serveur. Par conséquent, une page JSP est exécutée par un moteur de pages JSP (par exemple le serveur d application Tomcat). Les pages JSP intègrent également l appel à des composants JavaBean qui sont représentés par les ActionForm chez Struts. Les JSP peuvent alors interroger ces beans afin d afficher un résultat. M ERRAMDANI Page 39

40 4- Les composants de struts Le contrôleur principal : ActionServlet Comme son nom l indique, il s agit d une servlet. C est aussi le contrôleur principal de Struts qui reçoit toutes les requêtes du client et qui dispatche ensuite ces requêtes vers les sous contrôleurs grâce aux informations contenues dans le fichier de configuration Struts-config.xml. Une application Struts contient généralement une seule implémentation de la classe ActionServlet. Il s agit alors de la servlet principale de notre application, et comme pour toute application WEB, cette servlet doit être déclarée et instanciée dans le fichier web.xml : <web-app> <servlet> <servlet-name>action</servlet-name> <servlet-class>org.apache.struts.action.actionservlet</servlet-class>... </servlet> <servlet-mapping> <servlet-name>action</servlet-name> <url-pattern>*.do</url-pattern> </servlet-mapping>... </web-app> Ici, la balise servlet-mapping permet de préciser que toutes les requêtes se terminant par ".do" devront être traitées par la servlet action (instance de ActionServlet). Cette extension est automatiquement ajoutée lorsqu'on utilise les bibliothèques de tags spécifiques propres à Struts. L ActionServlet sert ensuite de 'Factory' pour les sous contrôleurs (Action) puisqu elle instancie les Actions en fonction des requêtes reçues et par rapport au ficher de configuration "Strutsconfig.xml". Dans la majeure partie des cas, ce mécanisme est automatique et transparent pour l utilisateur qui doit seulement implémenter les sous contrôleurs et renseigner le fichier de configuration de Struts. Les sous-contrôleurs : les actions La classe Action va nous permettre de définir un traitement spécifique. Le développeur doit donc étendre de cette classe afin d implémenter les différents sous contrôleurs de l application. M ERRAMDANI Page 40

41 Cette classe définie une méthode "execute" qui est automatiquement appelée par le contrôleur principal lorsque le traitement doit être effectué. Le développeur peut donc redéfinir cette méthode pour effectuer les opérations nécessaires (traitement, interactions avec un modèle ). Chaque Action créée doit être déclarée dans le fichier de configuration XML. En voici un exemple pour une classe MyAction qui étend la classe Action : <action path="/actionperso" input="/index.jsp" name="myform" type="mypackage.myaction"> <forward name="action_failed" path="/index.jsp" /> <forward name="action_ok" path="/autre.jsp" /> </action> L attribut "path" représente le chemin d accès de la requête, il est utilisé par les pages JSP pour désigner l action à appeler (il doit être unique et commencer par / ). L attribut "input" permet de spécifier la page retournée en cas d erreur. L attribut "name" correspond au nom de l ActionForm utilisé pour effectuer l action (il s agit du nom de l instanciation également déclaré dans le fichier de configuration). Les éléments "forward" reprennent les différentes valeurs pouvant être retournées par l action et définissent la redirection associée. Ce composant est utilisé par l ActionServlet pour renvoyer un résultat au client (la page indiquée dans le "forward" correspondant). Les ActionForm Les ActionForm sont les containers pour les pages JSP, ils fonctionnent comme un bean et à ce titre sont conformes au standard JavaBean. Les ActionForm vont donc permettre de stocker les différentes valeurs saisies dans une page JSP grâce aux accesseurs sur ses différents membres. Comme pour les Action, le développeur étend cette classe pour créer ses propres containers. Comme la majeure partie des composants Struts, les ActionForm doivent être déclarés dans le fichier de configuration XML à l aide des lignes suivantes : M ERRAMDANI Page 41

42 <form-beans> <form-bean name="myform" type="mypackage.myform"> <form-property name="membre1" type="java.lang.string" /> <form-property name="membre2" type="java.lang.string" /> </form-bean> </form-beans> Le fichier de configuration XML Ce fichier est le descripteur de déploiement, il permet de faire le lien entre les différents composants de Struts. Il permet de décrire les différents éléments, dont : les ActionForm les Action les ressources les redirections Ce fichier de configuration est précisé dans le fichier web.xml de l application à l aide des lignes suivantes (celles-ci se situent à l intérieur des balises "servlet" avec la déclaration de la servlet principale) : <init-param> <param-name>config</param-name> <param-value>/web-inf/struts-config.xml</param-value> </init-param> De plus, comme le fichier web.xml, Struts-config.xml doit obéir à une DTD. Par conséquent la définition des balises et leur ordre d apparition ont leur importance. M ERRAMDANI Page 42

43 Application 3 : Gestion des employés L objectif est de définir une application Web utilisant le framework Struts (EnterprisePro) qui permet de gérer les départements et les employés dans une entreprise 1. Etapes de réalisation de l application : Création d une base de données avec le contenu suivant : Définition d une source de données ODBC Création d un nouveau projet Web 1 Se référer à l application Web utilisant les Servlets M ERRAMDANI Page 43

44 Ajout des capacités Struts Structure du projet après ajout et configuration des capacités Struts M ERRAMDANI Page 44

45 Développement de la logique applicative : consiste en la définition de deux classes utilitaires permettant la récupération de la liste des départements ainsi que la liste des employés par département : Dept.java package com.master.beans; import java.sql.connection; import java.sql.drivermanager; import java.sql.preparedstatement; import java.sql.resultset; import java.sql.sqlexception; import java.sql.statement; import java.util.vector; public class Dept { private String name; private int id; private static final String select="select * from departement"; private static final String selectemploye="select * from employe where numd=? order by nome"; public Dept() { public Dept(ResultSet rs) throws SQLException { init(rs); public void init(resultset rs) throws SQLException { this.id=rs.getint("numd"); this.name=rs.getstring("nomd"); public int getid() { return id; public void setid(int id) { this.id = id; public String getname() { return name; public void setname(string name) { this.name = name; public static Dept[] getdepartements() { Vector depts=new Vector(); try { Class.forName("sun.jdbc.odbc.JdbcOdbcDriver"); M ERRAMDANI Page 45

46 Connection cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:source"); Statement stm=cnx.createstatement(); ResultSet rs=stm.executequery(select); while (rs.next()) { Dept dept=new Dept(rs); depts.add(dept); cnx.close(); catch(classnotfoundexception e) { e.printstacktrace(); catch(sqlexception e) { e.printstacktrace(); Dept [] arraydepts=new Dept[depts.size()]; return (Dept[])depts.toArray(arrayDepts); public Employe[] getemployes() { Vector emps=new Vector(); try { Class.forName("sun.jdbc.odbc.JdbcOdbcDriver"); Connection cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:source"); PreparedStatement stm=cnx.preparestatement(selectemploye); stm.setint(1, this.id); ResultSet rs=stm.executequery(); while (rs.next()) { Employe emp=new Employe(rs); emps.add(emp); cnx.close(); catch(classnotfoundexception e) { e.printstacktrace(); catch(sqlexception e) { e.printstacktrace(); Employe [] arrayemps=new Employe[emps.size()]; return (Employe[])emps.toArray(arrayEmps); Employe.java package com.master.beans; import java.sql.connection; import java.sql.drivermanager; import java.sql.preparedstatement; import java.sql.resultset; import java.sql.sqlexception; import java.sql.statement; M ERRAMDANI Page 46

47 public class Employe { private String fname; private String lname; private int id; private int deptid; private final static String insert="insert into employe values(?,?,?,?)"; private final static String delete="delete from employe where nume="; private final static String select="select * from employe where nume="; public Employe() { public Employe(ResultSet rs) throws SQLException { init(rs); public void init(resultset rs) throws SQLException { this.id=rs.getint("nume"); this.lname=rs.getstring("nome"); this.fname=rs.getstring("prenome"); this.deptid=rs.getint("numd"); public Employe(int id) { load(id); public void load(int id) { Statement stm=null; ResultSet rs=null; try { Class.forName("sun.jdbs.odbc.JdbcOdbcDriver"); Connection cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:source"); stm=cnx.createstatement(); rs=stm.executequery(select+id); if (rs.next()) { init(rs); cnx.close(); catch(classnotfoundexception e) { e.printstacktrace(); catch(sqlexception e) { e.printstacktrace(); public void load() { load(this.id); public int getdeptid() { M ERRAMDANI Page 47

48 return deptid; public void setdeptid(int deptid) { this.deptid = deptid; public String getfname() { return fname; public void setfname(string name) { fname = name; public int getid() { return id; public void setid(int id) { this.id = id; public String getlname() { return lname; public void setlname(string name) { lname = name; public void add() { Connection cnx=null; PreparedStatement stm=null; try { Class.forName("sun.jdbs.odbc.JdbcOdbcDriver"); cnx=drivermanager.getconnection("jdbc:odbc:dns"); stm=cnx.preparestatement(insert); stm.setint(1, this.id); stm.setstring(2, this.lname); stm.setstring(3, this.fname); stm.setint(4, this.deptid); stm.executeupdate(); cnx.close(); catch(classnotfoundexception e) { e.printstacktrace(); catch(sqlexception e) { e.printstacktrace(); Quand vous démarrez un projet Struts, il faut expliciter le flot de contrôle de votre application. Pour cela nous allons utiliser M ERRAMDANI Page 48

49 l éditeur de conception graphique du fichier de configuration struts-config.xml : Création d un contrôleur ListDeptAction.java qui va se charger de l affichage de la liste des départements Configuration de l action ListDeptAction : Spécification des ActionForwards en cliquant sur l onglet Forwards : M ERRAMDANI Page 49

50 Création des vues : DeptListing.jsp et Error.jsp Création d un nouveau dossier : views Création des pages JSP DeptListing.jsp et Error.jsp (utiliser la palette de contrôles de l éditeur) M ERRAMDANI Page 50

51 Aperçu du contenu de l éditeur Définition du traitement de l action ListDeptAction.jsp (méthode execute()) /* * Generated by MyEclipse Struts * Template path: templates/java/javaclass.vtl */ package com.master.struts.action; import javax.servlet.http.httpservletrequest; import javax.servlet.http.httpservletresponse; import org.apache.struts.action.action; import org.apache.struts.action.actionform; M ERRAMDANI Page 51

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