Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain. [ Constructing an index of vulnerability for the Moroccan banking sector ]

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1 International Journal of Innovation and Applied Studies ISSN Vol. 1 No. 1 Nov. 2012, pp Innovative Space of Scientific Research Journals Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain [ Constructing an index of vulnerability for the Moroccan banking sector ] Lmehdi Berjaoui 1 1 Centre d études doctorales : Droit comparé, économie appliquée et développement durable, Université Mohammed V Souissi, Rabat, Maroc Copyright 2012 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited. ABSTRACT: This research paper aims to build a financial stress index for Moroccan banking system. Inspired from a thesis project, this index based on a combination of ratios and other indicators may be an important way, beside stress tests, to purchase the evolution of Moroccan banking system. A normal development of this approach will help to forecast periods of crisis and therefore help avoid them. KEYWORDS: Stress index, financial fragility, banking sector, financial crises, early warning systems. 1 INTRODUCTION Le secteur bancaire occupe une position privilégiée dans le système financier. Le rôle qu il joue dans le processus de création monétaire et le système de paiement est primordial. Le crédit bancaire est en outre un facteur décisif dans le financement de l investissement et la croissance économique. Traditionnellement, l évaluation de la solidité financière du secteur bancaire est appréhendée à travers l évolution temporelle d un ensemble de ratios financiers. Bien que ces derniers soient utiles, ils restent, néanmoins, descriptifs et d une nature statique. La construction de modèles macroéconomiques ou mésoéconomiques permettant la réalisation de simulations, basées sur plusieurs scénarios, est une innovation majeure pour cerner les problématiques relatives à la stabilité financière. En effet les accords de Bâle II, appliqués depuis 2007, prévoient dans leur 2 ème pilier des dispositifs complémentaires visant à appréhender les risques insuffisamment traités par le premier pilier. Ainsi, la réalisation des tests de stress portant sur l ensemble des risques, doit figurer parmi les priorités des banques pour s assurer qu elles disposent de fonds propres suffisants pouvant absorber les chocs financiers. Toutefois, on estime que cette analyse reste incomplète étant donnée l attention particulière que portent les études sur la prévision des crises à la construction d un indice de vulnérabilité 1 des banques. Cet indice qui est le résultat de la combinaison d un ensemble de variables bilantiaires et financières est censé identifier les périodes de stress à travers ses valeurs extrêmes. 1 Les termes vulnérabilité, fragilité et stress, sont traités dans le texte comme étant équivalents. 2 REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA VULNERABILITE FINANCIERE DU SECTEUR BANCAIRE La vulnérabilité financière demeure une notion économique très ambiguë. C est ce qui explique, probablement, la multiplicité des définitions adoptées dans la littérature parue dans ce domaine. Corresponding Author: Lmehdi Berjaoui (berjaoui.lmehdi@gmail.com) 105

2 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain Illing et Liu (2006) [1] considèrent que la vulnérabilité financière est une variable continue avec un éventail de valeurs possibles et dont les points extrêmes reflètent des situations de crises. Ils affirment, par ailleurs, que la vulnérabilité est le produit de la faiblesse des structures et de l émergence de chocs exogènes. Frøyland et Larsen (2002) [2] considèrent que le rôle des tests de vulnérabilité consiste en l évaluation du degré de sensibilité des institutions financières à des changements de circonstances économiques. Quant à la définition du test de vulnérabilité proposée par Sorge et Virolainen (2006) [3], elle fait référence à l estimation du niveau de risque généré par la simulation d un événement exceptionnel, mais réaliste. La vulnérabilité est définie aussi, selon la conception de l équilibre, comme un déséquilibre financier provoqué par une prise de risques disproportionnés d un établissement ou d un ensemble d établissements bancaires, et dont l étendue peut aboutir, sans l assistance préventive des autorités publiques, à un événement systémique sévère. Différentes sources de risques peuvent être à l origine du déséquilibre financier des établissements bancaires. Parfois, elles représentent l élément déclencheur d une dynamique financière qui conduit à des crises. Les plus importants risques susceptibles d affecter la richesse nette des banques sont: le risque de liquidité, le risque de crédits et les risques du marché. M. Aglietta (2001) [4] souligne que les modèles théoriques retiennent deux grands facteurs de fragilité financière: la liquidité et l asymétrie d information. Le fait déclencheur des problèmes de liquidité est souvent attribué à une ruée sur les dépôts bancaires, qui s explique par des anticipations autoréférentielles de chaque déposant sur les actions de retrait prématuré des autres déposants. En l absence d excès d offre de liquidité interbancaire, la contagion entre les banques se propage à travers le marché interbancaire et par l intermédiaire du système de paiement. Dans ce contexte, la banque centrale est l unique acteur capable d intervenir pour remédier à l insuffisance de liquidité. Quant à l asymétrie informationnelle avec ces deux corollaires qui sont la sélection adverse et l aléa moral, elle provoque un large éventail de risques propres à l exercice de l activité bancaire. En effet, les exemples d aléa moral et de sélection adverse sont si nombreux qu il est difficile d imaginer une relation économique ou financière qui ne soit pas affectée par ce type de problème. Ainsi, le risque de crédit et le risque du marché trouvent indubitablement leurs places dans cette catégorie de facteurs explicatifs de la fragilité financière. 3 CONSTRUCTION DE L INDICE DE FRAGILITE DU SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN Plusieurs méthodes ont été proposées dans la littérature pour mesurer la vulnérabilité des systèmes bancaires. Sorge (2004) [5] en décrit deux qu il qualifie de fondamentales. La première, dite partielle (piece wise approach), évalue la vulnérabilité du secteur bancaire par rapport à de multiples facteurs de risques pris séparément. La démarche consiste en la prévision de la sensibilité d une variété d indicateurs de solidité financière (tels que les créances douteuses, la profitabilité, etc.) à des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux de change, taux d intérêt, l inflation, etc.) 2. La seconde, dite approche intégrée (integrated approach), privilégie l estimation de la fonction de densité des pertes susceptibles de se matérialiser à partir de la combinaison de données relatives à la sensibilité des banques à un ensemble de facteurs de risque. Dans ce cadre, les modèles VaR se sont imposés comme le centre de contrôle des risques. En effet, ils fournissent une mesure commune pour agréger les répercussions d une multitude de facteurs de risque. Fondamentalement microéconomique, cette approche fut étendue à l analyse de la vulnérabilité globale des systèmes bancaires et financiers en tenant compte des chocs macroéconomiques dans la mesure de la «value at risk» 3. Cette partie a pour objectif de construire un indice annuel de fragilité du secteur bancaire marocain et l utiliser pour appréhender sa fragilité. 2 Cette approche fût appliquée par Rouabah (2006) à un panel de banques luxembourgeoises. 3 Virolainen (2004) dans son article "Macro stress testing with a macroeconomic credit risk model for Finland", a transposé cette méthodologie à l analyse de la vulnérabilité du secteur des entreprises industrielles en Finlande. Tandis que Wong, Choi et Fong (2006) l ont adopté pour tester la vulnérabilité des banques opérant à Hong Kong au risque de crédit. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

3 Lmehdi Berjaoui 3.1 APPROCHES POSSIBLES POUR LA CONSTRUCTION DE L INDICE DE FRAGILITE Compte tenu de la complexité de la problématique de la vulnérabilité globale du système bancaire et de l incapacité d un seul modèle à prévoir avec certitude la matérialisation des pertes en cas de choc exogène, il est souhaitable de recourir à une variété d approches. Dans ce cadre, l élaboration d indices composites agrégés de vulnérabilité constitue un outil statistique complémentaire aux modèles économétriques. Kibritçioglu (2002) [6] propose un indice de fragilité bancaire à fréquence mensuelle. Basé exclusivement sur des données bilantiaires, Cet indice est reflété par la combinaison de trois agrégats: les dépôts bancaires, les créances sur la clientèle domestique privée et les dettes libellées en monnaies étrangères. Il stipule, par ailleurs, que les fluctuations de ces trois indicateurs expriment les changements dans l échelle de vulnérabilité du secteur bancaire. Illing et Liu (2006) [1], quant à eux, ont construit dans une première étape un sous-indice propre au secteur bancaire canadien en estimant le rendement de l indice boursier du secteur bancaire. Celui-ci a servi, dans une seconde étape, à la construction de l indice global de la vulnérabilité financière. Enfin, Hanschel et Monnin (2005) [7] ont proposé un indice annuel visant à quantifier le degré de vulnérabilité des banques suisses. Cet indice est construit à partir d un ensemble de variables quantitatives qualifiés de symptômes de fragilité du secteur bancaire. En s inspirant de l ensemble de ces travaux, on construira un indice annuel de fragilité pour le secteur bancaire marocain composé de plusieurs variables supposées refléter les faiblesses de ce secteur. 3.2 CONSTRUCTION DE L INDICE La construction de l indice est utile pour savoir si le système bancaire national est en crise à un moment donné. Il s agit de combiner plusieurs variables dans un seul indice. Chaque variable constitue un symptôme potentiel de stress bancaire. A ce niveau, le choix de la méthode de pondération est crucial puisqu il détermine l impact de chaque variable dans l indice final. Pour calculer notre indice, nous avons choisi la méthode «variance-equalweightmethod» qui est la plus utilisée dans la littérature 4. Elle consiste à : standardiser les variables afin de les exprimer dans une même unité ; les agréger en utilisant des pondérations identiques ; La formule de l indice est la suivante : k It= i 1 Xi, t i Xi Avec: k = Nombre de variables dans l indice ; X i = Moyenne de la variable X i ; σ i = Écart type de la variable X i ; Les fluctuations des différents indicateurs sont supposées représenter les variations dans la fragilité du système bancaire marocain. Nous avons également standardisé l indice obtenu afin de l interpréter en termes de déviation par rapport à sa moyenne ainsi : ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

4 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain Un niveau de l indice standardisé au dessus de 0 signifie que le stress est plus élevé que la moyenne. Un niveau de l indice standardisé au dessous de 0 signifie que le stress est moins élevé que la moyenne. Par ailleurs, les séries retenues présentent une fréquence annuelle, ce qui nous a amené à calculer un indice annuel pour le système bancaire marocain et ce sur une période s étalant entre 1995 et Deux possibilités peuvent être envisagées en matière de variables retenues pour évaluer empiriquement la fragilité bancaire: l évaluation par le marché à l aide des statistiques boursières ; l évaluation à travers le résultat à partir de données comptables ; La pratique largement reconnue de lissage des résultats des banques peut conduire à une sous évaluation de la fragilité bancaire par l approche comptable. Cependant, Boyd et Graham (1988) [8], dans une étude comparative, en confrontant les résultats obtenus avec chacune des deux approches avec ceux obtenus par les agences de rating, concluent à la supériorité des données comptables. Dans cette étude on essaye de combiner les deux approches. Le choix des variables est dicté par le fait qu elles sont des indicateurs indirects 6 des risques du secteur bancaire. Ainsi, le risque de liquidité est approché par le total des dépôts, le risque de crédit est mesuré par le total des crédits accordés au secteur privé domestique et les créances en souffrance alors que le risque de change est reflété par les engagements extérieurs des banques en devises. Les variables ainsi retenues sont : Les créances en souffrance ; Le taux de rentabilité des actifs ; Le taux de provisionnement ; Le total des dépôts bancaires ; Le total des crédits accordés au secteur privé domestique ; Les engagements extérieurs des banques en devises ; Les rendements boursiers. 4 Il existe d autres techniques de pondération comme l analyse factorielle, creditaggregate-basedweights et la transformation des variables en utilisant leurs CDF (cumulative distribution function). 5 La période qui suit fait l objet actuellement d une thèse de doctorat. 6 Ces indicateurs sont appelés dans la littérature anglo-saxonne «proxies». 4 RÉSULTATS ET COMMENTAIRES A partir des différentes données collectées auprès de Bank Al Maghrib et la Bourse de Casablanca, on a pu construire le graphique 1 qui représente l évolution de l indice de fragilité du secteur bancaire marocain entre la période un niveau au-dessus de zéro signifie que le stress est plus haut que la moyenne. On y remarque le passage d une phase de faible stress ( ) à une phase d accentuation nette du stress à partir de 2004, tout en enregistrant l année 1997 comme une année exceptionnelle où le stress s est légèrement amplifié. L indice de fragilité peut être décomposé (graphique 2) pour isoler la contribution de chaque facteur dans le niveau de stress global. Une valeur positive indique que la variable est au-dessus de son niveau moyen et cela veut dire qu elle apporte plus de stress au système qu elle ne fait en moyenne. La décomposition montre que le stress au début de 2005 est reflété dans la plupart des variables. Entre 2005 et 2009, il y a toujours au moins cinq variables sur sept qui indiquent plus de stress que la moyenne. Durant cette période, et malgré la baisse des créances en souffrance, la fragilité du secteur bancaire tient aux engagements extérieurs des banques marocaines et au volume de crédits donnés au secteur privé domestique. La première phase où le stress est inférieur à sa moyenne a été la plus calme durant la période de l étude. En effet, l'instauration depuis 1993 d une nouvelle loi bancaire [9] avec de nouvelles règles prudentielles inspirées des normes et standards internationaux, ont permis de cerner les fragilités du secteur qui sortait d une période d ajustement structurel. Cela a conduit à l'élaboration d'un programme d'assainissement des banques visant la consolidation de leur assise financière, ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

5 Lmehdi Berjaoui de manière à respecter les règles minimales de solvabilité et à améliorer leurs capacités organisationnelles et institutionnelles. La consolidation des assises financières des banques s est matérialisée par le renforcement du niveau des fonds propres et des provisions sur créances en souffrance. Elle a été favorisée par le désencadrement du crédit, la désintermédiation et la restructuration des banques publiques déficitaires (CIH, CAM, BNDE). Il est à noter que cette période a fait l objet d une appréciation du FMI dans un rapport qui soulignait la bonne santé du secteur, mais mettait en garde contre d éventuels problèmes structurels liés à la faible concurrence, à la dépendance vis-à-vis des dépôts à vue et aux risques de la libéralisation. La deuxième phase ( ), quant à elle, connait une accentuation du stress probablement dûe à l augmentation de la rentabilité des actifs, la bulle boursière qu à connue la place casablancaise sans oublier les créances en souffrance qui sont reparties à la hausse. Durant cette période, les indicateurs de fragilité financière montrent que les banques sont adéquatement capitalisées et fortement profitables [10]. Toutefois les ratios de liquidité des Banques sont serrés avec des actifs liquides couvrant seulement 31 % des dettes à court terme en La proportion serait plus haute si on prend en compte la nature permanente d'une partie des dépôts à court terme. Les banques à capitaux étrangers montrent des proportions de liquidité encore inférieures, mais peuvent être capables d'obtenir le refinancement de leurs banques mères en cas de besoin. Aussi, la qualité des actifs du secteur s'est améliorée, avec la baisse des créances en souffrances (10,9 % en 2006 et 7,9 % fin 2007). Les anciennes banques publiques spécialisées montrent toujours un haut pourcentage de 21 % en Les banques privées ont en enregistré seulement 5,3 % en Selon Bank Al-Maghrib ces créances en souffrances concernent en grande partie de vieux prêts. Enfin, la comparaison du secteur bancaire marocain avec des pays émergents en Europe montre un niveau adéquat de capitalisation et de solvabilité, un niveau moyen de rentabilité, mais une proportion plus haute des créances en souffrance [11]. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

6 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain 5 TABLEAUX ET FIGURES 5.1 TABLEAUX Tableau 1. Les facteurs des crises bancaires RISQUE FACTEURS DE RISQUE INDICATEURS REFERENCES Risque de défaut (environnement macro) Cycle Termes de l échange Prix des actifs Risque de change des emprunteurs Afflux de capitaux étrangers Taux de croissance PIB Variation des termes de l échange Taux d intérêt à CT Structure financière des entreprises Gorton (1988) Caprio et Klingebiel (1996) Lindgren et alii (1996) Kaminsky et Reinhart (1996) Khauris (1996) Risque de taux Marge d intérêt Inflation Mishkin (1996) Calvo (1998) Risque de change Capitaux étrangers Surévaluation attaque spéculative Taux de dépréciation du change (exposition au change) Risque de «run» ou de liquidité Hasard moral Risque de détournement de fonds (looting) Risque de changement de régime monétaire (stabilisation) Risque de capture de la supervision Assurance des dépôts Reflux capitaux étrangers à court terme Réserves des banques Assurance des dépôts (incitation au risque) Contrôle prudentiel Libéralisation (transition de régimes) Etat de droit Inflation Libéralisation Institutions de la supervision Pressions publiques sur le superviseur M2/Réserves Réserves bancaires/actifs Indicatrice Taux d intérêt réel Crédit secteur privé/gdp Taux de croissance du crédit domestique réel GDP/tête Indicatrice DiamondDybvig (1983) Calvo et alii (1994) Kane (1989) Akerlof et Romer (1993) Déficit public/pib English (1996) McKinnon (1991) Déficit public/pib Source: Demirgüç-Kunt A. and Detragiache E. (1998): «The Determinants of Banking Crises in Developing and Developed Countries», IMF staff papers v. 45, n 1, Washington DC. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

7 Lmehdi Berjaoui Compte de capital Profil de la dette Balance courante Variables internationales Libéralisations financières Autres variables financières Secteur réel Variables fiscales Variables institutionnelles et structurelles Variables politiques Tableau 2. Indicateurs utilisés par les études empiriques des crises bancaires Réserves internationales Flux de capitaux Flux de capitaux à court terme Dette publique étrangère Dette étrangère totale Dette à court terme Dette selon les types de créditeurs Taux de change réel Balance courante Balance commerciale Exportations Importations Croissance étrangère Taux d intérêt Croissance du crédit Variation du multiplicateur monétaire Taux d intérêt réel Crédit de la banque centrale au système bancaire Ecart entre la demande de monnaie et l offre de monnaie Croissance de la masse monétaire Rendements des bons Inflation domestique Croissance du PIB Croissance du RNB Output gap Déficit fiscal Consommation du gouvernement Changes multiples Changes fixes Contrôles des changes Libéralisation financière Elections Evènements électoraux majeurs Changement de gouvernement Changement d exécutif légal Investissement direct à l étranger Ecart taux d intérêt étranger taux domestique Dette selon les types d intérêt Service de la dette Aide étrangère Taux de l échange Prix des exportations Epargne Investissement Niveau des prix Ecart de taux des prêts bancaires et des dépôts Taux de change parallèle Prime de change sur le marché parallèle Parité centrale du taux de change Position du taux de change dans la bande officielle de variation M2/réserves internationales Taux de chômage Salaires Variation du prix des actifs Crédit au secteur public Crises bancaires Crises de changes antérieures Evènements passés sur le marché des changes Changement d exécutif illégal Gouvernement de gauche Niveau ministre des finances Degré de stabilité politique Source : Mario Dehove (2003) : «Crises financières : deux ou trois choses que nous savons d elles que nous apprend l approche statistique des crises financières?»; Conseil d analyse économique, p 87. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

8 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain Tableau 3. L indice de Fragilité : avantages et limites Avantages Il constitue une mesure continue ce qui réduit la probabilité qu une crise ou un épisode de fragilité élevée ne soit pas identifié Il permet de ne pas exclure les situations intermédiaires puisque un système bancaire peut ne pas être en crise et être cependant fragile. Il ne nécessite pas la définition de seuils ou de valeurs critiques ce qui permet d éliminer al part de l arbitraire. L indice, contrairement à d autres techniques d estimation, peut s appliquer même à des pays n ayant pas connu de crise déclarée. S applique à un pays pris individuellement. Un bon outil de contrôle et d identification des difficultés du secteur bancaire Inconvénients La méthodologie de pondération pour les variables dans l indice Difficulté d évaluation de la plausibilité de l indice de fragilité obtenu. Certaines données peuvent être biaisées à cause de pratiques de «reporting» incorrectes (notamment pour les créances en souffrance) ou à cause également de réglementation spécifique au pays. Difficulté d obtention de données fiables et continues pour une période inférieure à l année (données mensuelles par exemple). L indice ne reflète pas nécessairement la date exacte d intervention d un gouvernement. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

9 Lmehdi Berjaoui 5.2 FIGURES 6,00 4,00 2,00 0,00-2,00-4,00-6, Fig 1. Indice annuel de fragilité du secteur bancaire marocain ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

10 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain 2,50 2,00 1,50 1,00 0,50 0,00-0,50-1,00-1,50-2,00-2, Indice du Taux des Créances en souffrance (%) Indice du Taux de Rentabilité des Actifs (%) Indice du Taux de Provisionnement (%) Indice du Total des dépôts bancaires (MDH) Indice du Total des crédits accordés au secteur privé domestique (MDH) Indice des Engagements extérieurs des banques de dépots (MDH) Indice du Taux de Rendements boursiers (%) Fig 2. Décomposition de l'indice de fragilité ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

11 Lmehdi Berjaoui 15,00 10,00 5,00 0,00-5,00-10, Indice du Taux des Créances en souffrance (%) Indice du Taux de Rentabilité des Actifs (%) Indice du Taux de Provisionnement (%) Indice du Total des dépôts bancaires (MDH) Indice du Total des crédits accordés au secteur privé domestique (MDH) Indice des Engagements extérieurs des banques de dépots (MDH) Indice du Taux de Rendements boursiers (%) Indice annuel de fragilité Fig 3. Contribution des différentes variables dans l'indice de fragilité ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

12 Construction d un indice de fragilité pour le secteur bancaire marocain 6 CONCLUSION Ce travail a eu pour objectif d évaluer la fragilité du système bancaire marocain par la construction d un indice de fragilité. Inspiré des travaux antérieurs développés au Canada, en Suisse et au Luxembourg, entre autres. Cet indice est la combinaison de plusieurs indicateurs susceptibles de refléter la solidité du système bancaire. Dans la première étude, Les auteurs ont élaboré un indice de stress financier pour le système financier canadien. Le stress s accroît selon eux avec les pertes financières, avec le risque et avec l incertitude. L étude est réalisée à partir d une enquête menée par la Banque du Canada auprès des principales banques du pays, qui fournit, entre autres, des indications sur les périodes de stress et les indicateurs jugés pertinents. Ceux-ci diffèrent selon le risque de taux, de change ou actions, mais globalement, on peut les ranger dans les catégories simplifiées suivantes : macroéconomiques (y compris des variables liées au crédit et à la monnaie), microéconomiques (ratios bilanciels) et des indicateurs de marché. Les auteurs sélectionnent et étudient les différentes variables, les agrègent en un indicateur avancé, et en testent la pertinence aux vues des périodes de stress identifiées dans le passé. Le deuxième cas qui mesure et prévoit le stress du secteur bancaire suisse utilise une approche très proche de la précédente. L accent est mis toutefois sur les déséquilibres macro-financiers qui seraient des indicateurs avancés de stress du secteur bancaire. Quant à l expérience du Luxembourg, La logique est restée dans l esprit des indicateurs de stress, mais cette fois avec une fréquence trimestrielle. Comme pour l indice suisse, le lien entre l indice construit et l environnement macroéconomique fût exploré à travers une analyse statistique de prévisibilité. Celle-ci a permis de modéliser la dynamique jointe de l indice de vulnérabilité, du crédit et de l indice boursier. Pour notre étude, L utilisation de ce dernier publié par la Bourse de Casablanca est supposée capter le signal de fragilité du secteur durant les périodes de chute des cours boursiers. Notre souci était de ne pas biaiser sa contribution dans l indice final étant donné les fortes fluctuations qu a connu la place casablancaise. Dès lors, on a utilisé l approche des valeurs extrêmes susceptibles d en atténuer l impact. L analyse annuelle de l évolution de l indice nous a permis de repérer les principaux épisodes de stress que les banques ont traversé pendant la période de calcul allant de 1995 à Le secteur bancaire marocain est ainsi passé d une période de faible stress allant de 1995 à 2003, à une période plus tourmentée à partir de 2004 durant laquelle la fragilité du secteur bancaire s est accentuée. Enfin, La décomposition de l indice a montré que cette évolution est dûe à la forte augmentation des volumes de crédits et les engagements extérieurs des banques synonymes respectivement d une hausse dans le risque de crédit et de change. L indice développé lors de cette étude a montré que les efforts des autorités de supervision ont permis d abaisser les principales tensions et facteurs de risque telles les créances en souffrance. Toutefois d autres facteurs ont été repérés. C est principalement le cas de l évolution des volumes de crédit et les engagements extérieurs des banques qui devraient être suivis de plus près. Cet indice peut contribuer aux efforts des autorités de supervision dans la détection avancée des difficultés du secteur bancaire. Il peut être aussi utilisé comme une méthode d identification des épisodes de crises, même s il ne peut pas remplacer totalement l approche basée sur les événements. ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

13 Lmehdi Berjaoui REFERENCES [1] Illing, Mark & Liu, Ying, "Measuring financial stress in a developed country: An application to Canada", Journal of Financial Stability, Elsevier, vol. 2, pp , October [2] Frøyland E. and Larsen K., "How vulnerable are financial institutions to macroeconomic changes? An analysis based on stress testing", Economic Bulletin 3/2002, pp , Norges Bank, [3] Sorge, Marco&Virolainen, Kimmo, "A comparative analysis of macro stress-testing methodologies with application to Finland", Journal of Financial Stability, Elsevier, vol. 2, pp , June [4] Aglietta, M., " Instabilité financière et régulation monétaire: l Europe est-elle bien protégée du risque systémique? ", 3e Conférence du Centre Saint-Gobain pour la recherche en économie sur les transformations de la finance en Europe, Paris, pp. 8-9, novembre [5] Sorge M., Stress-testing financial systems: an overview of current methodologies, BIS Working Papers n 165, [6] Kibritçioglu, A., Excessive risk-taking, banking sector fragility, and banking crises, University of Illinois at Urbana- Champaign, Office of Research Working Paper, n , [7] Hanschel E. and Monnin P., Measuring and forecasting stress in the banking sector: evidence from Switzerland, BIS Papers n 22, [8] John H. Boyd & Stanley L. Graham, "The profitability and risk effects of allowing bank holding companies to merge with other financial firms: a simulation study," Quarterly Review, Federal Reserve Bank of Minneapolis, issue Spr, pp. 3-20, [9] Loi n du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993), Maroc. [10] "Morocco: Financial System Stability Assessment Update", IMF Country Report No. 08/333, p10, October [11] "Morocco: Financial System Stability Assessment Update", IMF Country Report No. 08/333, p28, October ISSN : Vol. 1 No. 1, Nov

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