Traject ires. Références Techniques Grandes Cultures. Travail sans labour. Quels éléments clés de réussite? Quels résultats économiques?

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1 Traject ires Références Techniques Grandes Cultures Travail sans labour Quels éléments clés de réussite? Quels résultats économiques? Juin 29 Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 1

2 Edito La démarche engagée La Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon (CRA-LR) a décidé d anticiper l arrivée du bilan de santé de la PAC en 28, ainsi que les décisions du Grenelle de l Environnement. Y-a-t il une alternative crédible au travail du sol classique (le labour) que l on sait coûteux, en énergie et en temps. Suite à la mise en place d une étude pluriannuelle, et ses résultats obtenus sur plusieurs sites régionaux, nous vous présentons dans ce document, les conditions de réussite pour un passage du labour à d autres techniques, le travail sans labour, ou le semis direct. Avec une étude poussée et des éléments à prendre en compte pour réussir ce saut technique sur vos exploitations, nous espérons permettre au secteur des Grandes Cultures en zone méditerranéenne de se maintenir au niveau économique qui doit être le sien. Guy GIVA Président de la Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Un réseau de parcelles représentatif de la diversité régionale La commission professionnelle «Grandes Cultures» de la CRA-LR, a souhaité la mise en place d un réseau de parcelles comparant le Labour (L) au travail sans labour (TSL). Les Chambres Départementales d Agriculture, les instituts techniques, les lycées professionnels agricoles, les organismes stockeurs et le Syndicat Agricole Multiplicateur de Semences de l Hérault ont assuré le suivi, et la CRA-LR la synthèsecoordination. L objectif du réseau Travail Sans Labour est de démontrer la faisabilité technique et économique du non-labour au sein d une rotation sous nos latitudes. Les parcelles couvrent la diversité des sols et les rotations des principaux bassins de production de Grandes Cultures de la région Languedoc-Roussillon. pour une valorisation agronomique et économique Le suivi agronomique Le suivi, réalisé sur la rotation de 23 à 27, a permis de connaître par parcelle et par année culturale : l itinéraire technique (travail du sol, semis, fertilisation, traitements), Les résultats en rendements et qualité. Parcelle comparant labour/non-labour/semis direct Parcelle comparant labour/non-labour Parcelle comparant labour/semis direct : suivi annuel 2 Crédit photo : CA 18 Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

3 La valorisation économique Elle a été réalisée en utilisant le logiciel Compéti-Lis mis au point par Arvalis Institut du végétal. Les déplacements à la parcelle ne sont pas comptabilisés dans les coûts. C est un outil de calcul détaillé des coûts de production d une culture. Une exploitation type a été définie, caractérisée par une surface en Céréales, Oléagineux et Protéagineux de 15 ha et élaborée par expertise (assolement, rendements, intrants, mécanisation, coûts). Elle sert de base et a été modifiée pour chaque exploitation du réseau par année culturale et itinéraire en fonction des modalités suivies (Labour, Non Labour, Semis-Direct, cultures). PRODUIT Prix x Rendement + Aides couplées et découplées INTRANTS (1) MARGE BRUTE Charges MECA (2) MARGE DIRECTE Charges MO (3) MARGE NETTE Quelques définitions : Le Labour (L) : le passage de la charrue permet un travail profond (autour de 2 25 cm). Il y a un retournement du sol. Le Non Labour (NL) : le sol est travaillé, mais non retourné de façon superficielle (moins de 15 cm) avec, le plus souvent, deux passages d outils à disques ou à dents. En fonction des besoins, un travail plus profond aura été effectué sur culture d été (pseudo-labour ou décompactage). Nota : Le même outil de semis est utilisé en NL et L : un semoir céréale en combiné ou un semoir monograine pour les cultures d été. Le Semis Direct (SD) : aucun travail du sol n est effectué après récolte. Le semis est souvent précédé d un désherbage total. Le semoir utilisé doit être adapté à ces conditions : c est un outil de semis direct ou rapide à disques en fonction du type de sol. Le travail sans labour (TSL), il s agit d un ensemble de techniques, soit de Non Labour, soit de Semis Direct. (1) Intrants : Semences, Engrais, Spécialité Commerciale (produits phytosanitaires), irrigation de Semis-Direct (2) Charges de Mécanisation : Amortissement technique, entretien, réparation, fuel (3) Charges de main d œuvre : Travaux/tiers, charges salariales, cotisations. Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 3

4 Des conditions agronomiques à respecter : Les 7 clés de la réussite? Des résultats liés aux conditions d acquisition de références Le passage du labour au travail sans labour nécessite d acquérir une certaine technicité. Il s agit d être vigilant vis-à-vis de nombreux critères agronomiques. Le labour minimise les conséquences d un suivi plus léger (limaces, herbes ). Les parcelles suivies l ont été durant,% -1,% -2,% Pertes moyennes en rendement en Non Labour et Semis Direct vis-à-vis du Labour cette phase d apprentissage et de modification structurale du sol. Elles permettent de bien saisir les nœuds. A contrario, les conséquences de leurs non-levées sont fortes et illustrées avec des exemples dans ce chapitre. -13% -16% Les résultats permettent de mettre en avant les conditions à respecter dans les pratiques sans labour. On note tout de même une diminution des pertes en Non Labour (excepté en 24). NL -3,% SD ❶Une rotation indispensable Les résultats de la parcelle suivie au domaine de Bayssan montrent de fortes pressions par le ray-grass et le piétin échaudage, très marquées en Non-Labour. La rotation permet de résoudre plusieurs difficultés : - gestion de l enherbement : les produits utilisables sur blé dur sont limités. L introduction d une autre culture permet de diminuer le stock de mauvaises herbes, de changer de famille chimique et ainsi limiter le risque d apparition des résistances, - diminution de la pression parasitaire : la succession de blés durs accentue les dégâts par le piétin échaudage et les larves de zabres. Rendement (q) Rendement en monoculture de blé dur (Bayssan, 23 à 25) Rappel des résultats du réseau rotation Un réseau de parcelle a été suivi de 2 à 24. Il montre qu en monoculture, le piétin échaudage, l abondance des mauvaises herbes et la multiplication des attaques de zabre conduisent à un surcoût pouvant atteindre 17 /ha/an pour 1/3 de rendement en moins. Ainsi, la monoculture et le travail Sans Labour sont incompatibles. L NL SD 4 Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

5 ❷Une bonne répartition des résidus de paille Sur cet exemple, la présence de paille en surface a entraîné des conditions de semis difficiles, en particulier en Semis Direct où, tout au long du cycle, le retard était visible et les épis plus courts. 5 4 Effet de la présence de pailles de blé dur en surface sur le rendement du tournesol (Lasbordes, 26) plants/m² % - 2 % plants/m² 1 5 L NL SD Quelques recommandations En Non Labour Broyer le plus ras possible les chaumes, Faire un premier déchaumage très léger (max 5cm) le plus vite après récolte Le second, plus profond, une fois que la parcelle a reverdi En Semis Direct Moissonner (chaumes le plus haut possible), mais utiliser le répartiteur de menues pailles (attention : si la largeur de coupe est trop grande, risque de formation d andains) Améliorer la répartition des tailles avec une herse type étrille. ❸La maîtrise des limaces La présence de limaces est liée à celle des résidus et au maintien de l humidité en surface. Ces résidus proviennent de la culture précédente ou d une interculture. Les attaques de limaces induisent de lourdes conséquences en terme de rendement. Effet de la présence de limaces sur une culture de soja (Castelnaudary, 24) pieds/m² pieds/m² Quelques recommandations en Non Labour. Ne pas laisser l interculture trop se développer. Enfouir les résidus ou interculture au maximum début décembre. L NL SD Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 5

6 ❹ La maîtrise du désherbage L absence de labour peut être à l origine d une augmentation de l enherbement. Suite au Grenelle de l environnement, environ 5 matières actives vont progressivement être retirées du marché : la solution à choisir (chimique ou mécanique) devra être raisonnée sur la rotation. Des expérimentations sur le désherbage mixte démarrent en 29 afin de lever les interrogations sur la rotation. ❺ Des interventions sur des sols ressuyés plantes/m² Enherbement de blé dur (Bayssan, 23) Ray-Grass Véroniques L NL SD Cet exemple illustre les conséquences d une implantation en conditions humides. Cela a entraîné un lissage de la ligne de semis, qui s est mal refermée. Les graines ont été mal implantées et soumises aux fortes températures de l été. Le pivot était implanté superficiellement (fourchu) et les pieds ont été mal alimentés. Sur une autre parcelle, un travail du sol en conditions humides a créé des «lards» et un deuxième passage a été nécessaire en conditions bien ressuyées. Effet d'une implantation de tournesol en sol insuffisamment ressuyé (Orsans, 24) L NL SD plants/m² 6, 4, 2,, plants/m² ❻ Attention aux sols limono-sableux Ils sont sensibles à la reprise en masse. Les résultats des observations des profils de sol Des profils de sol ont été observés suivant la méthode d Yvan GAUTRONNEAU et Hubert MANICHON. Quatre profils caractéristiques ont été observés dans une situation avant-après : 2 dans l Aude (Castelnaudary et Roullens), 1 dans l Hérault (Bayssan) et 1 dans le Gard (Saint Jean de Maruejols). A Bayssan, une augmentation perceptible du concrétionnement calcaire a été observée. Un décompactage est à envisager. Les résultats sont à interpréter avec précaution compte tenu du délai : 5 ans, c est peu à l échelle d un sol. Le labour affecte encore positivement une plus grande profondeur de sol (25 cm au lieu de 1-15 cm en travail sans labour) mais les effets ne sont pas encore à leur terme. Par contre la vie biologique est plus diversifiée sous TSL. A Castelnaudary, il y a peu de différence entre les modalités probablement dû à un fort taux d argile. Des vers de terre (anéciques) en grande quantité avec labour 1 an sur 2 Une porosité moindre en non-labour 6 Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

7 ❼ La gestion de l interculture Au cours de l année culturale 23-24, quatre parcelles audoises ont fait l objet d un essai d implantation d une culture intermédiaire (mélange d avoine et de trèfle d Alexandrie) avant une culture d été (tournesol et soja). Le graphique ci-dessous représente les résultats de l une de ces parcelles. Sur cette parcelle et sur deux autres, la destruction de la culture intermédiaire a été tardive (de mi-janvier à mi-mars) et rendue difficile par un développement important. L importance des résidus a conduit à une destruction par les limaces et des difficultés d implantation. Par ailleurs, le délai restant pour l implantation du blé se trouvant plus court, l implantation s est souvent déroulée en conditions humides. Une destruction précoce (mi-décembre) a facilité la gestion de l interculture. Cependant, la mise en place d un couvert intermédiaire, dans ces techniques, apporte un plus en terme agronomique et de biodiversité Effet d'une interculture retournée tardivement avant implantation d'un tournesol (Lasborde, 24) rendement implantation - 4 % L NL 6 pieds/mètre linéaire 4 2 Les points-clés agronomiques de la réussite du travail sans labour. Observer, échanger, y aller progressivement. Gérer les résidus de pailles, les répartir au mieux. Préserver la structure du sol et travailler en sol ressuyé. Adapter la date de semis. Choisir un matériel adapté. Le passage au travail sans labour doit être progressif Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 7

8 Quels résultats économiques? «Le temps, c est de l argent!» I - L exploitation-type : les hypothèses de départ C est une exploitation céréalière avec 18 ha de SAU dont 1 ha de Blé Dur, 1 ha de Colza, 15 ha de Tournesol et 2 ha de gel. Un exploitant à temps plein et du salariat la gère. Le parc matériel correspond à celui des céréaliers en sec, de la typologie élaborée par la CRA.LR en 22 et réactualisée en 28. L approche des charges de structure permet d avoir des références sur les coûts carburants qui sont un facteur pesant de plus en plus sur le PARC MATERIEL Parc matériel type Temps de travaux pour un passage (h/ha) Carburant (l/ha) Tracteur 15 ch. Moissonneuse batteuse,53 19,5 Remorque,53 Charrue réversible - 5 corps 1,43 34,3 Covercrop - 4,2 m,45 1,9 Vibroculteur autoporté - 6,2 m,26 5,8 Broyeur de résidus - 3 m,91 2, Rouleau - croskillette 6,2 m,3 2,1 Herse rotative - 3 m,91 13,6 Chisel - 6,2 m,43 14,3 Pulvérisateur - 24 m,8 1, Epandeur d'engrais - 24 m,8 1,4 Semoir combiné céréales - 3 m,91 18,2 Semoir monograine - 4 m,59 7,1 Semoir direct classique - 3 m,43 8,3 Bineuse - 6 m (semences),22 2, Broyeur de résidus - 1,6 m (semences) 1,43 2 coût de production des cultures. Il est à noter que le coût des tracteurs est très fortement dépendant des itinéraires : les éléments chiffrés sont fournis sur l assolement complet. (cf. cidessous). L itinéraire de chaque culture a été élaboré à partir des suivis des producteurs du réseau ayant pratiqué, soit le labour, soit le non-labour, soit le semis direct. L exemple du blé dur illustre ces données. Le fuel est comptabilisé au tarif de début 28 à,75 /l. Itinéraire type Blé Dur Nombre de MATERIEL passage d'outil L NL SD Moissonneuse bat Remorque Charrue réversible Covercrop Broyeur de résidus Semoir combiné Semoir direct clas Pulvérisateur Epandeur d'engrais Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

9 II - L exploitation-type : les résultats Tous ces éléments permettent d élaborer pour l exploitation type, des résultats (cf tableau cidessous) année par année et l itinéraire producteur par type de travail du sol. Les éléments de synthèse sont les charges de mécanisation, les temps de travaux et les consommations de carburants. Il est ainsi possible de comparer les cultures entre elles et selon les options de travail du sol choisies. (cf. tableau ci-dessous). Les marges nettes et les coûts de production étant fortement dépendants du type de travail du sol, seules les charges de mécanisation sont présentées par la suite pour une meilleure lisibilité. *traditionnellement pas de labour avant l implantation de ces cultures ❶Résultats des itinéraires techniques Total sur l'itinéraire Charges de mécanisations ( /ha) Temps de travaux (h/ha) Consommation de carburant (l/ ha) L NL SD L NL SD L NL SD Blé Dur ,2 4,2 2, Blé Dur Semence* ,3 3, Orge* ,3 3,3 2, Tournesol ,5 3,2 2, Tournesol Semence ,5 5,3 4, Chiffres clés d une rotation type Maïs Semence ,8 5,6 4, Colza* ,6 4, Pois Irrigué ,7 3,5 2, EXPLOITATION ,4 3,8 2, Pour exploiter (du semis à la récolte) 1 ha de blé dur, 15 ha de tournesol et 15 ha de colza, il faut : En temps En Labour : environ 82 jours (à 8 h par jour) En Non Labour : environ 67 jours, soit 15 jours de moins que le labour En Semis Direct : environ 47 jours, soit 35 jours de moins que le Labour Les résultats de cette simulation doivent être adaptés en fonction de chaque exploitation : ils ne sont qu indicatifs. Le gain de carburant s intègre dans les écono- En carburant En Labour : environ 13,5 m 3 (13 5l) de fuel En Non Labour : environ 1,8 m 3 soit 2,7 m 3 de moins que le labour En Semis Direct : environ 7,1 m 3 soit 6,4 m 3 de moins que le labour mies rendues possibles par l abandon du labour mais pourra s avérer de plus en plus intéressant au fur et à mesure des augmentations du prix du fuel. ❷En Travail sans Labour, une même rentabilité avec moins de rendement Marge directe à l ha L NL SD Blé Dur ,3 36,8 Tournesol 15 29,2 27,6 26,3 Colza 15-31,7 3 La marge directe/ha de 15 est obtenue en produisant 4 quintaux de blé dur en système «labour» et avec 36,8 quintaux de blé dur en système «Semis-Direct». Le système «Semis Direct» bien maîtrisé est donc sensiblement plus efficient, même si cela n est pas statistiquement significatif. Pour pouvoir appréhender sur son exploitation, les simulations indiquent une évolution de 4qx nécessaire pour avoir 1 de marge directe supplémentaire. A titre d échelle de comparaison, les rendements moyens en Languedoc-Roussillon (source : agreste), pour le colza sont de l ordre de 28 quintaux sur les 5 dernières années, de 37 quintaux pour le blé dur et 2 quintaux pour le tournesol sur la même période. Les exploitations de grandes cultures de la région sont globalement assez fragiles d un point de vue économique. Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 9

10 III - De l exploitation type aux résultats sur l ensemble des parcelles du réseau L exploitation des données du réseau permet de se rapprocher des pratiques des agriculteurs dans les principales zones de grandes cultures de la région. Les moyennes obtenues pour les trois cultures principales sont présentées ci-après, à la fois en terme de mécanisation, mais aussi d itinéraire moyen (travail du sol et semis) réalisé par modalités. Seul bémol, pour le colza, une seule parcelle a pu être exploitée dans les trois modalités car les autres parcelles n ont pas eu de modalités labour. Le blé dur Le blé dur est le mieux représenté : dans plusieurs sites du réseau chaque année. Résultats moyens du réseau pour le blé dur Culture Blé dur Modalité L NL SD Temps de traction 4 h 15 3 h 15 2 h Consommation de fuel 84 l 61 l 36 l Charges de mécanisation covercrop covercrop traitement Itinéraire correspondant labour covercrop Chiffres-clés du blé dur : par rapport au Labour, par ha Non labour Semis direct Temps de traction - 1 h - 2 h 15 Consommation de fuel - 23 l - 48 l Charges de mécanisation semis semis semis direct Les chiffres obtenus sont plus faibles que ceux observés dans la simulation d itinéraires. Ceci est dû au fait que la simulation comporte un nombre un peu plus grand de passages d outils, de façon à être adaptée à toutes les situations. Quoiqu il en soit, les différences entre modalités sont les mêmes. Toutes Cultures La marge directe a également été comparée pour l ensemble des parcelles du réseau. En moyenne, toutes cultures confondues, la différence avec le Labour donne, par hectare : - 45 de pertes en Non Labour - 2 de pertes en Semis Direct Elles s expliquent par les pertes moyennes de rendement, encore importantes liées au fait que le réseau ait été en période d acquisition de références et de nombreuses parcelles (2 % environ) ont été conduites en blé dur derrière blé dur. Ces différences sont moins importantes en Semis Direct, le gain de charge de mécanisation étant plus important. 1 Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

11 Le tournesol Le tournesol est une plante délicate à conduire en non-labour : présence d un pivot et culture d été. Malgré tout, c est la deuxième culture annuelle en surface en Languedoc-Roussillon. L adoption de travail sans labour, particulièrement dans le cadre du semis direct, nécessitera de convertir cette culture à ces techniques. Une fois décidé, la phase d acquisition de la technicité devra avoir lieu avant la fin de la transition d une technique à l autre. Résultats moyens du réseau pour le tournesol Culture Tournesol Modalité L NL SD Temps de traction 3 h 55 3 h 2 h 1 Consommation de fuel 78 l 58 l 4 l Charges de mécanisation covercrop covercrop traitement labour chisel Itinéraire vibroculteur vibroculteur correspondant semis semis semis direct Chiffres-clés du Tournesol : par rapport au Labour, par ha Non labour Semis direct Temps de traction - 55 mn - 1h45 Consommation de fuel - 2 l - 38 l Charges de mécanisation Le vibroculteur est utilisé pour «sécuriser» le lit de semences Le Colza La pratique du labour avant colza est quasiment inexistante. Les techniques de pré-semis sont extrêmement gourmandes en temps et de nombreux (passages) sont réalisés. Le semis est toutefois délicat sous ce climat méditerranéen. C est une des cultures pour laquelle le changement de techniques permet un gain de temps très important. Résultats moyens du réseau pour le Colza Culture Colza Modalité L NL SD Temps de traction 5 h 25 3 h 55 2 h 5 Consommation de fuel 1 l 73 l 38 l Charges de mécanisation covercrop covercrop traitement labour covercrop vibroculteur Itinéraire covercrop correspondant vibroculteur semis semis semis direct Chiffres-clés du Colza : par rapport au Labour, par ha Non labour Semis direct Temps de traction - 1h3-3h2 Consommation de fuel - 27 l - 62 l Charges de mécanisation Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2 11

12 Quelles perspectives? Les idées-clés du travail sans labour Le terme de Techniques Culturales Simplifiées (TCS) n est volontairement pas utilisé dans ce document. Le Travail Sans Labour, le travail du sol superficiel, et semis direct, demandent un changement des pratiques.. L introduction de la rotation. Une réappropriation de techniques dans la gestion des résidus (pailles principalement),. La prise en compte de l état des parcelles (conditions ressuyées mais pas trop sèches). La maîtrise de l enherbement, qui sont souvent moins contraignantes avec un labour. Il est toujours plus aisé de commencer par un non-labour avec des outils déjà présents sur l exploitation. Le semis direct est en effet plus délicat à gérer et demande obligatoirement d utiliser un outil de spécifique. Encore des pistes de réflexion à étudier Par contre, lorsque tous ces éléments sont bien pris en compte, les bénéfices de ces techniques sont indéniables : - Un gain de temps pour réussir à travailler toutes les terres, lorsque la période propice est de courte durée, pour augmenter la superficie cultivée (sur l exploitation ou travaux extérieurs), pour consacrer plus de temps à une autre activité - Des économies de carburant non négligeables dans la conjoncture actuelle. - Des marges directes atteintes avec des rendements inférieurs ou un gain de marge pour un même rendement. Les résultats issus de cette étude sont à adapter à chaque situation rencontrée dans les exploitations. La principale problématique soulevée par les techniques sans labour concerne la maîtrise de l enherbement. Il peut en effet, être plus important en Non labour et Semis direct. L utilisation de spécialités commerciales sera surtout remise en cause par le retrait progressif de nombreuses matières actives décidé lors du Grenelle de l Environnement. La première parade est de pratiquer le désherbage mixte sur la rotation pour n utiliser les herbicides qu en ultime recours et/ou des flores particulières. La deuxième parade est la mise en place d une culture intermédiaire. Elle a été abordée dans le cadre du réseau, mais non approfondie. De nombreuses études sont menées et portent sur le couvert à utiliser, les dates de semis et de destruction, la concurrence par rapport à l accès à l eau. Une troisième piste de réflexion est envisageable : le travail sous couvert permanent, où le semis est réalisé sans destruction préalable. Cette approche sera complétée par la comparaison du bilan gaz à effet de serre entre les différentes modalités. Ces pistes feront l objet d un prochain programme. Une vigilance particulière est nécessaire dans nos régions vis-à-vis des périmètres de protection des semences. Cette synthèse est le fruit du réseau «Travail sans Labour» réalisé depuis 23 grâce au soutien technique des agriculteurs du réseau, des lycées agricoles (Baudrigue, Castelnaudary, la Raque), des Chambres Départementales d Agriculture (Aude, Hérault, Gard, Lozère), des Instituts techniques (Arvalis Institut du Végétal et CETIOM), des Semenciers du Sud, des coopératives (Arterris et Sud Céréales) et du soutien financier de la Région Languedoc-Roussillon et de France Agrimer. Publication éditée par la Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Maison des Agriculteurs Mas de Saporta CS LATTES Tél Fax accueil@languedocroussillon.chambagri.fr Direction de la rédaction : Guy GIVA Auteurs : Marie-Pierre IZZO - Myriam GASPARD Comité de relecture : Jean-Luc VERGÉ CA 11 - Alain ALLIES-Charly FABRE CA 34 Thierry PIANETTI CA 3 Mise en page, conception : Marie VERDU Impression : pure impression - Mauguio N ISSN : Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Trajectoires Références Techniques n 2

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