Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication

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1 Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication Département de l'isère Rapport d'activités janvier 15 Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication 31 Chemin des Prés de la Tour Chindrieux - SIRET : Tél : courriel : contact@eid-rhonealpes.com

2 Table des matières 1. LES ESPECES DE MOUSTIQUES EN REGION RHONE-ALPES Le cycle de développement des moustiques...3. La diversité des espèces de moustiques en région Rhône-Alpes...4. MODES OPERATOIRES Identification des gîtes larvaires...6. Méthodes de lutte Substances actives CLIMATOLOGIE BILAN ANNEE BILAN PAR TERRITOIRES...11 Démoustication des espaces naturels ou démoustication rurale...1 Démoustication des milieux artificiels ou démoustication urbaine PLAN ANTI-DISSEMINATION DE LA DENGUE ET DU CHIKUNGUNYA Dispositif de surveillance Surveillance et contrôle Résultat des déterminations suites aux plaintes reçues par Téléphone, Courrier ou en EVALUATION DES EFFETS DES TRAITEMENTS SUR LA FAUNE CIBLE ADULTE Différents types de pièges Résultats Conclusion MODALITES D'INTERVENTION EN La lutte anti larvaire :... La lutte anti-adultes :... Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 /

3 En juin 1963, l'etat crée la Mission Interministérielle pour l'aménagement Touristique du Littoral du LanguedocRoussillon, également appelée «Mission Racine». Cette Mission crée les conditions du développement des activités touristiques et de la protection des espaces naturels sur les 4 km de côte qui vont du petit Rhône à la frontière espagnole. En concentrant les équipements touristiques sur des sites bien localisés, les stations nouvelles, et préservant entre ces points d ancrage de l urbanisation de vastes espaces naturels, la Mission Racine a appliqué des principes qui ont été repris plus de ans après par la loi littoral de Les travaux de la Mission Racine ayant mis en évidence la nécessité d'intégrer les problématiques de démoustication à toute politique de développement des zones littorales, la loi relative à la lutte contre les moustiques a été adoptée le 16 décembre 1964 et son décret d'application (65-146) promulgué le 1 er décembre Cette loi et ce décret ont été modifiés respectivement par la loi 4-89 du 13 août 4 relative aux libertés et responsabilités locales et le décret du 3 décembre 5. Ce cadre juridique impose que, dans les départements dont les conseils généraux le demanderaient, des zones de lutte contre les moustiques soient délimitées par arrêté préfectoral. La mise en œuvre des mesures de lutte fait, d'autre part, l'objet d'un rapport annuel. Le Conseil Général de l'isère, par sa délibération du 11 mai 1965, a souhaité, en association avec les conseils généraux limitrophes, mettre en place une entente interdépartementale pour la démoustication. Initialement centrés sur les rives du Haut-Rhône, les territoires concernés couvrent 39 communes réparties le long des plaines d'inondation du Rhône, de l'isère (Grésivaudan) et de la Romanche (plaine du Bourg d'oisans) ainsi que sur le pourtour de l'agglomération grenobloise. 1. LES ESPECES DE MOUSTIQUES EN REGION RHONE-ALPES 1. Le cycle de développement des moustiques L'alimentation des moustiques adultes, mâles comme femelles, est essentiellement composée de matières sucrées (nectar des fleurs). Cependant, suite à l'accouplement, les femelles, pour permettre la maturation finale des oeufs, ont besoin de protéines supplémentaires. Elles prélèvent du sang, par piqûres, de préférence sur les vertébrés, et ont presque toujours une attirance pour un ordre donné (les oiseaux pour Culiseta longiareolata, les batraciens pour Culex hortensis,...). La ponte des oeufs s'effectue à la surface de l'eau (Culex, Anopheles) ou d'un substrat frais et humide (Aedes, Ochlerotatus). Dans ce dernier cas, l éclosion aura lieu lorsque les œufs seront submergés lors d une crue ou de fortes précipitations. ACCOUPLEMENT adultes mâle EMERGENCE femelle PONTE vie aérienne vie aquatique ECLOSION CROISSANCE en 4 stades larvaires nymphe larve Cycle de développement du moustique Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 3/

4 Pour toutes les espèces, facteurs sont indispensables pour permettre le bon développement des larves : - la présence d'une eau stagnante durant toute la durée du cycle larvaire - une température minimum (variable suivant les espèces) Les adultes des espèces dîtes de printemps (développement larvaire en hiver ou au début du printemps) s'envolent au mois de mars. Les adultes des espèces dites d'été suivront ensuite et s échelonneront, suivant les conditions météorologiques, du mois d'avril jusqu'à l'apparition des premiers froids en octobre ou plus rarement en novembre. La durée de vie du moustique adulte peut atteindre plusieurs mois suivant les espèces et son rayon d'action peut s'étendre jusqu'à 15 km.. La diversité des espèces de moustiques en région Rhône-Alpes Parmi les diptères, le groupe des culicidés (= moustiques) est un groupe relativement diversifié puisque l'on dénombre pas moins de 1 3 espèces différentes au niveau mondial et un peu plus d'une centaine réparties en huit genres, au niveau européen. En région Rhône-Alpes, 37 espèces différentes se développent depuis les plaines d'inondation des grands cours d'eau jusqu'aux vasques d'eau temporaire de fonte des neiges. Cette quarantaine d'espèces appartient à 5 genres différents et peut être divisée en cinq groupes distincts en fonction de leur écologie et de leur date d'apparition. En région Rhône-Alpes, nous pouvons distinguer cinq groupes d'espèces qui se différencient par leur écologie et leur date d'apparition (Tableau 1) : 1. Groupe 1 - Les Aedes de printemps : ces moustiques ont une seule génération par an, les larves se développent entre novembre et mars, les adultes s'envolent en avril et leur durée de vie est de plusieurs mois. Groupe - Les Aedes d'été : plusieurs générations, à chaque remise en eau, de la mi avril aux premiers froids. 3. Groupe 3 - Les moustiques d'eau semi-permanente à permanente se développent en génération continue : envol continu de fin avril au premier froid, partout ou de l'eau stagnante reste au moins quinze jours. 4. Groupe 4 - Les moustiques du genre Coquillettidia : une seule génération par an, dans les eaux permanentes avec roseaux et massettes. Les moustiques adultes s'envolent en juin ; les larves commençant à se développer durant l'été précédent. Autre particularité de cette espèce : les larves vivent fixées sur les racines des roseaux et massettes, dans la vase et sont donc très difficiles à localiser et à traiter. 5.Groupe 5- Les moustiques des creux d'arbres : les larves ne se développent que dans les arbres creux où l'eau de pluie peut persister. Dans le cadre de la mission confiée par les différents arrêtés préfectoraux, les traitements concernent essentiellement, en milieu naturel, les deux premiers groupes et le troisième groupe en milieu artificiel ou urbain. Du fait de leur très faible présence, les populations d Anophèles ne sont contrôlées que lorsqu elles se développent au sein des espaces habités de même que les Culiseta dont le régime trophique est ornithophile ou mammophile et peu anthropophile. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 4/

5 Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 5/

6 . MODES OPERATOIRES Bien qu'ils soient plus facilement et rapidement identifiables à l'état adulte, la lutte contre les moustique se concentre sur le stade aquatique de cet insecte. En effet, et indépendamment de la toxicité des produits utilisés, les moustiques adultes ont la capacité de se disséminer, à partir de leur lieu de naissance, sur des périmètres vastes et d'échapper au nuage d'insecticide projeté. A l'inverse, les moustiques à l'état larvaire, inféodés obligatoirement à une lame d'eau, se développent et circulent dans un espace défini (la lame d'eau) et ne peuvent, ainsi, échapper à l'épandage d'un insecticide. La lutte anti-larvaire est le modèle de base des actions de lutte. Elle nécessite une connaissance précise des lieux de développement des larves de moustiques. Or s'il existe plusieurs modèles numériques qui permettent de prédire les évènements climatiques à venir, la topographie ou le comportement des lames d'eau en période d'inondation ; rien ne permet de prévoir leur évolution physico-chimique, principal déterminisme du développement des larves de moustiques. Ainsi, pour pallier à ce défaut d'informations, toute action de lutte contre ces insectes nécessite la mise en oeuvre, au préalable, d'actions d'identification des gîtes larvaires (basées sur les observations des corrélations entre la végétation, le sol et les lames d'eau) ce qui permet de définir les secteurs susceptibles de permettre le développement des larves de moustiques. Ensuite, le suivi de ces mêmes gîtes (ou prospection) permet de planifier les traitements lorsque des éclosions sont observées. 1. Identification des gîtes larvaires Pour identifier les sites de reproduction des moustiques, on utilise les corrélations qui existent entre les divers types de groupements végétaux et les espèces culicidiennes qui leur sont inféodés. Le végétal, en effet, est un intégrateur très précis des facteurs de milieu (type de sol, condition d hydromorphie) et traduit des conditions favorables et défavorables à l installation de ces insectes. Répartition des moustiques en fonction de la végétation, en milieu boisé La végétation joue de plus un rôle essentiel dans la répartition des espèces et dans leurs possibilités de prolifération. Son action se manifeste par : L importance et le recouvrement des différentes strates. Certaines espèces vivent de préférence à l état larvaire dans des gîtes de sous-bois. De plus, les formations boisées constituent des gîtes de repos pour les adultes. L apport de matière organique. Les feuilles des végétaux s accumulent au sol et se décomposent petit à petit. Cet apport modifie les caractéristiques physico-chimiques de l eau des gîtes. Le sol joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des gîtes, surtout par sa composition granulométrique qui détermine en effet la durée d immersion des gîtes. Les sols argileux imperméables retiennent l eau en surface pendant des périodes suffisamment longues pour assurer la vie larvaire ; par contre, les sols sableux très filtrants s assèchent rapidement. Le caractère acide ou basique du substrat influence fortement le ph de l eau des gîtes et certaines espèces culicidiennes ne peuvent vivre que dans des limites précises de ph. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 6/

7 Répartition de différents genres de moustiques en fonction de la végétation, en milieu herbacé. Méthodes de lutte Du fait de la biologie de ces insectes, les traitements doivent être effectués dans un laps de temps très court après l'éclosion des larves. A cause de l'étendue du territoire couvert, de sa diversité (secteurs montagnards, alluviaux, urbains) et de ses micro-conditions climatiques, il n'est pas possible de mettre en place des systèmes de prévision des développements larvaires. Une prospection régulière (hebdomadaire en pleine saison d'activité) est seule garante de l'exactitude des observations et de la justesse de la planification des interventions. Cette action débute dès la fin février et se poursuit jusqu à la mi-septembre. La maîtrise de l'accessibilité aux gîtes est permise, en milieu urbain, par la mise à jour régulière des informations cadastrales et, en milieu naturel, par la création et l'entretien de voies de cheminement. Les traitements au sol sont réalisés à l'aide de pulvérisations en phase aqueuse. En fonction de la vitesse du traitement et de la puissance d'épandage de l'appareil, la calibration du volume d'eau de dilution permet de maintenir la même concentration de matière à active par unité de surface pour l'ensemble des sites. La solution produite par mélange des micro-granulés avec l'eau, est épandue soit à l'aide d'appareils de pulvérisation à dos, soit à l'aide d'engins de traitement amphibies ou non. La quantité de produit répandue varie au cours de la période de traitement. En effet, les différentes espèces de moustiques n'ont pas la même sensibilité aux insecticides. De plus, la température de l'eau varie énormément entre le mois de mars et le mois de septembre. La viscosité de l'eau dépend de sa température. En fonction de cette dernière, une particule solide sédimentera plus ou moins vite. Compte-tenu de la durée de suspension dans la lame d'eau, une particule aura plus ou moins de chance d'être consommée par les larves de moustiques. Les traitements à pied (appareils de pulvérisations à dos) sont utilisés pour les petites surfaces (inférieures à trois hectares). La vitesse de traitement est de l'ordre de 5 à 5 m²/h, suivant le type de végétation (de la cariçaie à l'aulnaie), la nature du sol (de sablolimoneux à tourbeux), sa topographie ou la hauteur de la lame d'eau. Lorsque les lames d'eau dépassent 8 centimètres d'épaisseur, ces traitements sont extrêmement ralentis. Les doses de Vectobac WG utilisées varient ainsi de 8g/ha de Bti au début des traitements à 5g/ha à la fin juillet. Les traitements terrestres mécanisés sont privilégiés lorsque les superficies sont supérieurs à deux hectares. La formulation retenue est le Vectobac G épandu par à l'aide d'un système de distribution Spando monté sur un engin amphibie de type Argo. La vitesse de traitement est de l'ordre de à 4 ha /h. Afin d'assurer un épandage régulier, la vitesse de traitement ne dépasse pas les 6 km/h. Les doses utilisées varient entre 1 kg/ha et 7 kg/ha du début à la fin de la saison. Traitements pédestres Véhicule amphibie Argo équipé du système de distribution de granulés Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 7/

8 Pour les traitements aériens, la forte couverture arborée des gîtes larvaires ne permet le recours à des traitements liquides que durant la période avant feuillaison, c'est à dire avant la fin mars. Lorsque les traitements sont effectués avant cette date, la formulation précédente est utilisée ; après cette date, la couverture feuillée intercepterait la quasi totalité de la matière active. C'est pourquoi, une formulation solide (Vectobac G) a été sélectionnée. Un certain nombre de gîtes se situent à proximité de falaises ou de barrières rocheuses. Le choix du moyen porteur s'est donc porté sur l'hélicoptère, du fait de sa maniabilité, au détriment de l'avion. Traitement aérien 3. Substances actives Comme les années précédentes, les actions de lutte contre les moustiques se sont focalisées sur les stades larvaires de ces insectes. Des actions contre les adultes ont été cependant nécessaires, dans certains départements de la région Rhône-Alpes, dans le cadre du programme de lutte contre le moustique tigre (Aedes albopictus). Ces dernières n'ont cependant pas été nécessaires dans le département de l'isère. La lutte anti-larvaire : Les substances actives utilisées par l'eid ont toujours intégré la préservation du milieu aquatique sur lequel sont épandus les insecticides. C'est ainsi que, dans les années 197, l'eid a rapidement abandonné les organochlorés au profit des organophosphorés. A la fin des années 8, des bactéries aux propriétés entomopathogènes ont été identifiées dans le désert du Negev en Israël. Dès leur commercialisation, l'eid a progressivement remplacé les organophosphorés (Téméphos) par cette nouvelle substance active (Bacillus thuringiensis var. israelensis ou Bti). Depuis 1995, cette substance active est la seule utilisée en traitement antilarvaire. Cette bactérie est complétée par une seconde (Bacillus sphaericus ou Bs) lorsqu'il s'agit de lutte contre les larves des Culex (espèces plus généralement inféodées aux milieux artificiels ou permanents). En, l'eid a mis en service trois formulations différentes à base de Bti. La première (Vectobac WG, numéro d'autorisation de vente 9) se présente sous la forme de microgranulés solubles dans l'eau. Les concentrations en Bti des suspensions épandues varient en fonction des espèces de moustiques traitées et de la température de l'eau des gîtes larvaires. Elles oscillent entre 8 g/ha de Bti du début des traitements jusqu'à la fin avril et 5 g/ha de Bti du début mai jusqu'à la fin des traitements. La seconde formulation (Vectobac G, numéro d'autorisation de vente 19) est utilisée lors des épandages aériens. Elle se présente sous la forme de copeaux de rafle de maïs sur lesquels est imprégné du Bti. Cette dernière a été choisie du fait de sa plus grande capacité à traverser les couverts forestiers ; ces derniers couvrant 8 % des superficies traitées en aérien. Ces épandages se font à l'aide d'hélicoptère et la dose utilisée est de 15 kg/ha. La troisième formulation (VectoMax G) est utilisé lors des traitements en milieu urbain. Cette nouvelle formulation utilisable à sec a été développée pour les traitements en milieux urbains. Les micro-granulés associent l'action larvicide de courte durée du Bti à celle à plus longue durée du Bs. Cette formulation a été utilisée contre Culex sp., Anopheles sp. et Aedes albopictus. La lutte anti-adulte: Dans le cadre de la lutte contre le moustique tigre (Aedes albopictus), l'eid a mis en oeuvre sur certains sites, un adulticide (Aqua-K-Othrine, code du produit (UVP) ). La substance active (deltaméthrine) appartient à la famille des pyréthrinoïdes de synthèse. La formulation, une émulsion aqueuse, le destine plus particulièrement à des traitements spatiaux. L'épandage est réalisé à l'aide d'un appareil de nébulisation à froid ou à chaud (ULV) dont le générateur de goutelettes permet d'obtenir des gouttes d'un diamètre compris entre 15 et 4 µm (Canon Martignani modèle «Phantom» B748 ; Générateur de brouillard IGEBA U4 HDM, atomiseur Sthil SR4 équipé de pompe et kit ULV). Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 8/

9 3. CLIMATOLOGIE L'année a été marquée par une grande hétérogénéité de la répartitions des pluies. En effet, après un hiver assez pluvieux, le printemps a été relativement chaud et sec avec des précipitations inférieures de prêt de la moitié par rapport aux Normales et des températures moyennes supérieures aux Normales de 1 à 3 C. (7 mois avec des températures moyennes supérieures aux Normales et avec des températures inférieures). A l'inverse la période estivale a été particulièrement arrosée. Les précipitations du mois de juillet ont été plus de deux fois supérieure aux Normales. L'importance de ces précipitations a entraîné un fort refroidissement puisque les températures des mois de juillet et août sont inférieures de près de 1 C par rapport à la Normale. La période automnale a été à l'image de la période printanière : chaude et sèche Normales 8 4 Mars Janvier Juillet Mai Novembre Septembre Précipitations mensuelles (mm), à Aoste, de janvier à décembre Bien que plus fraîche que la Normale, la période estivale a été particulièrement favorable aux développement des populations de moustiques autochtones du fait de l'importance des précipitations durant cette période. La douceur automnale (température du mois d'octobre supérieure de 4 C à la Normale) a quand a elle été très favorable aux développements des espèces de moustiques exotiques (moustiques tigre). 3 Normales T moy T moy 1 Mars Février Mai Avril Juillet Juin Septembre Novembre Aout Octobre Evolution des températures moyennes, à Aoste, entre février et novembre Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 9/

10 4. BILAN ANNEE Les activités liées à la démoustication peuvent se répartir en 3 grandes catégories : 1. La démoustication en milieux naturels regroupe les actions de surveillance des gîtes larvaires et leur traitement mais également les travaux hivernaux préparatoires à ces actions préalables (débroussaillage/entretien des voies d'accès à ces zones) indispensables à ces opérations de lutte.. La démoustication en milieux artificiels : Essentiellement estivales, ces activités sont très dépendantes de l'évolution des températures au cours de la saison. Ces actions de lutte concernent aussi bien la régulation des espèces autochtones qu'exotiques (surveillance et lutte contre l' Aedes albopictus). Depuis l'apparition de cette espèce dans le département en 9, le volume d'activité dédié à cette lutte a été doublé. 3. Le dernier groupe d'activités concerne les Services Généraux (activités administratives, scientifiques, entretien du matériel et des bâtiments). Le volume d activités dédié à ces opérations reste stable d'une année sur l'autre. Scientifique 4% Communication Information 1% Administratif 3% Milieux artificiels 5% Milieux nat urels 67% Répartition du volume horaire total en fonction des activités en 16 1 Milieux naturels 8 Milieux artificiels 4 Février Janvier Avril Mars Juin Mai Juillet Aout Octobre Décembre Septembre Novembre Répartition mensuelle des interventions en milieux naturels et en milieux artificiels durant l'année Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 1/

11 5. BILAN PAR TERRITOIRES 39 communes sont inscrites dans l'arrêté préfectoral de zones à démoustiquer réparties en 4 secteurs : 1. Un secteur montagnard avec les deux communes de la plaine de Bourg d'oisans.. Un secteur rural lié à la plaine d'inondation du Rhône et aux contreforts de l'isle Crémieu. Ce secteur comprend vingt communes réparties sur les territoires du Vals du Dauphiné et du Haut Rhône Dauphinois. 3. Un secteur originellement rural mais à l'urbanisation croissante comprenant la plaine du Grésivaudan au nord et au sud de Grenoble. Ce secteur comprend douze communes dont onze sont situées sur le territoire du Grésivaudan et une sur celui du Sud Grésivaudan. 4. Cinq communes urbaines dont quatre sont situées dans l'agglomération grenobloise et une sur le territoire de l'isère Rhodanienne. Département de l'isère : localisation des territoires démoustiqués (en orange) Les 39 communes représentent un peu plus de 7 hectares de zones humides liées au fonctionnement des grands cours d'eau (abords du Rhône, plaine de l'isère), marais collinaires (plateau de l'isle Crémieu), réseaux de fossés (plaines du Grésivaudan et de Bourg d'oisans). A ces zones naturelles s'ajoute le tissu urbain, plus ou moins développé, de ces communes constituant un bassin de population d'un peu plus de 17 habitants. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 11/

12 Démoustication des espaces naturels ou démoustication rurale Les actions de lutte se sont étalées du début du mois de mars à la fin du mois d'août. Les superficies concernées s'élèvent à un peu plus de 1 5 hectares traités. Comme chaque année, la majorité des traitements (685 %) a été réalisée par des moyens terrestres. Compte-tenu du morcellement des gîtes larvaires sur l'ensemble des communes de la zone d'interventions, les traitements mécanisés ne concernent que 3 % des surfaces ; 68 % des superficies traitées au sol le sont par des moyens pédestres. Les superficies traitées par des moyens aériens ( ha) sont dans la moyenne de ces dix dernières années. 8 sol aérien sol 6 aérien sol aérien 4 mars-avril mai-juin juillet-aout septembre Répartition des superficies traitées durant la saison de démoustication Grenoble agglo 4% Oisans 17% Grenoble agglo 1% Grésiv audan 17% Oisans % Grésiv audan 1% Haut-Rhône 6% Haut-Rhône 47% Ensemble des interventions en milieux naturels Haut-Rhône 1% Traitements terrestres mécanisés Traitements terrestres manuels Haut-Rhône 1% Traitements aériens Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 1/

13 Démoustication des milieux artificiels ou démoustication urbaine Les moustiques se développant dans ce type de milieux appartiennent à des groupes différents de ceux vus précédemment. Pour pouvoir pondre leurs œufs, les femelles n'ont plus besoin d'un substrat solide (des limons ou de la tourbe par exemple) ; ils sont pondus directement sur la lame d'eau. A partir de cette constatation, une typologie peut être dressée permettant d'identifier les gîtes susceptibles de produire des moustiques. Ils peuvent être séparés en deux grandes catégories : les gîtes larvaires comportementaux liés au mode de vie des individus : ils représentent près de 8 % de l'ensemble. Après une période de forte croissance liée à l'engouement pour le recueil des eaux pluviales, leur nombre est en relative stagnation. les gîtes larvaires structurels découlant directement du mode de construction des infrastructures : bien que plus nombreux, ils présentent l'avantage d'être facilement repérables et accessibles (voies publiques pour les regards d'eau pluviale, anciennes fermes pour les fosses). Une fois réalisés, ils ne peuvent être supprimés qu'à de rares exceptions (fosses septiques après un raccordement au tout à l'égout par exemple). Isère Collections de bidons Gîtes comportementaux 5 83 Collections de pneus 947 Récipients divers Fosses/citernes Gîtes structurels 8 Regards d'eau pluviale Bassins 1 98 Sous-sol/vide-sanitaire 33 Nombre de gîtes totaux 466 Répartition du nombre de gîtes artificiels sur le département Comme les années précédentes, l'ensemble des gîtes larvaires répertoriés sur les 39 communes ont été suivis et traités en cas de besoin. Les premières interventions en milieux artificiels ont démarré au milieu du mois d'avril et se sont prolongées jusqu'au milieu du mois de septembre. Depuis 9 et l'apparition du moustique tigre dans l'agglomération grenobloise, on assiste à une explosion des besoins d'intervention sur certains territoires. C'est ainsi que l'agglomération grenobloise qui ne mobilisait qu'un tiers des besoins en 9, en a mobilisés près de 8 % en. Dans le même temps, le volume horaire annuel global nécessaire est passé d'un peu moins de 1 5 heures à plus de 3 heures. Cette augmentation des besoins est due à la fois aux très nombreuses plaintes et demandes d'intervention enregistrées sur le tiers nord/ nord-est de l'agglomération mais également aux enquêtes entomologiques menées autour des lieux fréquentés par les personnes porteuses ou suspectées d'être porteuses de la dengue ou du chikungunya Grésivaudan 9% Haut-Rhône 9% Oisans 3% Agglo Grenoble 79% Répartition de l'activité (en %) sur les 4 territoires Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 13/

14 6. PLAN ANTI-DISSEMINATION DE LA DENGUE ET DU CHIKUNGUNYA 1. Dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance repose sur des réseaux sentinelles de pièges pondoirs (environ 4 au total pour l ensemble de la métropole en contre un peu moins de en ) dont l objectif est de détecter la présence du moustique Aedes albopictus et de fournir des données sur son introduction, sa dispersion et la densité des populations présentes. Le suivi est réalisé entre le mois de juin et la fin octobre. La localisation du réseau de pièges pondoirs sentinelles est présentée sur la figure ci-dessous. Localisation du réseau sentinelle de pièges pondoirs en France métropolitaine et en Corse Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 14/

15 . Surveillance et contrôle Répartis sur les régions Rhône-Alpes et Bourgogne, le réseau comportait 443 pièges pondoirs en fin de saison. Localisation des pièges-pondoirs (en rouge les pièges positifs) suivis par l'eid Rhône-Alpes en. Région Rhône-Alpe Région Bourgogne Ain (/5) Côte d'or (4/18) Ardèche (11/3) Saône et Loire (4/17) Drôme (9/3) Yonne (3/11) Isère (1/55) Loire (11/35) Rhône (6/97) Savoie (18/58) Haute-Savoie (15/3) Total (131/387) Total (11/46) Répartition des piège-pondoirs (entre parenthèse nombre de communes / nombre de pièges) sur les 11 départements concernés Les pièges ont été installés entre avril et mai, la première détection a été observée le juin, puis il y a eu régulièrement des pièges positifs jusqu'au 3 novembre. Durant la saison, 73 sites ont été positifs, ce qui représente 163 détections d œufs sur régions, 8 départements et 3 communes. En, 84 détections ont eu lieu dans 1 communes du département ; toutes les communes font partie de l'agglomération grenobloise. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 15/

16 3. Résultat des déterminations suites aux plaintes reçues par Téléphone, Courrier ou en Durant l'année, 9 plaintes ont été reçues par téléphone, courrier ou dont 193 pour le département de l'isère. Parmi ces 193 plaintes, 19 concernaient une présence supposée du moustique tigre. Les enquêtes entomologiques menées dans la foulée ont confirmées dans 3 cas sur 5 la présence de cette espèce. Localisation et détails des plaintes enregistrées sur le département durant la saison Les premières plaintes ont été reçues dès mars, le maximum est en juillet, que se soit pour les espèces de moustiques autochtones ou les autres insectes, mais celles concernant le moustique tigre n'ont été nombreuses qu'à partir du mois d'août. Communes autres 1 Communes intégrées nb de plaintes mois Répartition des plaintes durant la saison et suivant les communes Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 16/

17 7. EVALUATION DES EFFETS DES TRAITEMENTS SUR LA FAUNE CIBLE ADULTE Afin d améliorer la performance environnementale de l EID Rhône-Alpes, une «démarche de suivi et d évaluation environnementale» a été intégrée dans les modes opératoires depuis quelques années. Cette démarche repose en partie sur l évaluation par capture des populations de moustiques adultes restantes à l issue des traitements. Les techniques traditionnellement utilisées reposent sur l attractivité des mammifères pour les moustiques et recourent très fréquemment à la méthode de «l appât humain». Compte-tenu de l extension de la zone colonisée par Aedes albopictus et des risques sanitaires que fait peser cette espèce, ce mode de capture doit être renouvelé. Après plusieurs années d essais comparatifs de différents pièges à adultes, l EID Rhône-Alpes a fait le choix, selon un rapport efficacité-coût, d utiliser les pièges Mosquito magnet. 1. Différents types de pièges Il existe plusieurs types de pièges fonctionnant sur un même principe : attirer les moustiques en diffusant du gaz carbonique et/ou des odeurs ou des composés d odeurs humaines (sueur, acide lactique, octénol). Dans tous les cas, les moustiques attirés sont aspirés et précipités dans un sac/dispositif de collecte. Suite aux tests effectués durant plusieurs années, le type de piège utilisé en est donc le Mosquito magnet. Il attire les insectes diptères hématophages, dont les moustiques, en émettant du gaz carbonique associé éventuellement à des substances odorantes attractives à faible distance. Les insectes utiles (papillons, abeilles) ne sont pas attirés. Ce piège a été initialement conçu pour réduire la nuisance culicidienne en diminuant ses populations. Il est alors utilisé en batteries réparties sur les aires à démoustiquer. Il peut néanmoins être utilisé pour un échantillonnage de la faune culicidienne. Il fonctionne avec un système qui permet la production et la diffusion de gaz carbonique et un système de ventilation-aspiration et de récupération des moustiques dans un compartiment muni d un filet récepteur. Le gaz carbonique est produit par craquage catalytique du propane ou du butane. Une substance attractive, l octénol ou le lurex, peut être ajoutée dans son compartiment. Parallèlement, des captures sur appât humain sont toujours réalisées, au moins une fois par semaine, pour contrôler une nuisance potentielle ou déclarée ou vérifier l impact d un traitement. Elles sont réalisées à proximité des pièges lorsqu ils sont présents sur le site. Elles sont réalisées par les agents, pendant une ½ heure seulement (trois sessions de dix minutes).. Résultats Différents sites de captures représentatifs de la diversité des situations rencontrées (zones rurales, urbaines, campings, habitations proches de gîtes larvaires...) ont été retenus. L évaluation a également visé des sites dans lesquels Ae. albopictus était régulièrement détecté. Le nombre de Mosquito magnet utilisés a encore augmenté par rapport à et. Pour les espèces se développant en milieux naturels, la période de piégeage s est étalée cette année de fin avril jusqu à la fin octobre, période à laquelle les captures visant Ae. albopictus se sont également terminées. En, le nombre maximum d espèces capturées au cours d une session d une semaine de piégeages a été variable selon les sites et a été au maximum, comme en, de 11 avec les pièges Mosquito magnet. Jusqu à 8 espèces de moustiques ont été récoltées au cours d une capture sur appât humain. 387 filets de Mosquito magnet ont été relevés en contre 447 en et 655 en. Il y avait moins de pièges les années précédentes mais les filets étaient relevés plus fréquemment. 157 captures sur appât humain ont été effectuées (13 en et 183 en ) Nombre de relevés Nombre maxi d espèces capturées dans un piégeage Mosquito magnet Capturateur manuel Mosquito magnet Capturateur manuel Ain Isère Rhône Savoie * Haute-Savoie *Sur le camping de la commune de Chindrieux, huit pièges ont été installés pendant trois mois. Les captures des différents pièges ont été regroupées. Il est comptabilisé 13 relevés groupés qui correspondent en réalité à 7 relevés individuels soit 15 relevés au total dans le département de la Savoie. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 17/

18 Au total, les pièges Mosquito magnet ont été installés sur 49 sites (4 en et ) répartis dans 7 communes (5 en et 1 en ) contre 19 sites et 77 communes pour les captures sur appât humain (11 sites et 69 communes en et 155 sites et 95 communes en ). nombre de communes concernées nombre de sites concernés nombre total de relevés nb total d espèces capturées nombre d individus capturés période de captures % des captures totales Capture sur appât humain Mosquito magnet du 1/5 au 13/8 du 1/5 au 31/1 du 7/5 au 5/9 du 1/5 au 9/1 du 1/5 au 8/8 du 5/4 au /1,3 96,96,5 99, 99,8 Comme chaque année, le nombre d espèces capturées est plus important dans les Mosquito magnet que lors des captures sur appât humain. Si le nombre d individus capturés sur appâts humains est plus faible que les années précédentes (malgré un nombre de relevés conséquents), celui capturé par les Mosquito magnet est sensiblement le même que l an passé. En milieu urbain, le moustique tigre est présent dans une cinquantaine de filets. Ceci s explique par le fait que les Mosquito magnet ne sont plus installés dans certains secteurs de la Drôme ou du Rhône ou l espèce est maintenant bien implantée. Les captures avec les Mosquito magnet concernent donc exclusivement le département de l Isère. Malgré un nombre de relevés plus restreint, le nombre d individus est plus élevé prouvant la présence de plus en plus forte du moustique tigre sur les sites isérois. nombre d Ae. albopictus capturés Mosquito magnet nombre de relevés avec Ae. Albopictus présent Les Mosquito magnet ont été placés, pour des périodes ponctuelles, au gré des besoins sur diverses communes de l Ain, de l Isère, du Rhône et de la Savoie. Sur un site dans le Rhône (les champs captants de Crépieux-Charmy) et un autre en Savoie (le camping de Chindrieux), plusieurs pièges sont installés simultanément afin de créer une barrière contre la dispersion des moustiques. Dans tous les cas, les pièges jouent un rôle de régulateur de la nuisance. Au total, ce sont un peu plus de 36 moustiques qui ont été capturés par les Mosquito magnet dans la région Rhône-Alpes. Les piégeages sur appât humain sont essentiellement réalisés dans les départements de l Ain, de l Isère et de la Savoie. Là encore, les résultats sont difficilement comparables car les secteurs visités sont très hétérogènes en termes de fonctionnement. Les espèces les plus capturées par l ensemble de pièges sont : Aedes vexans (59 %) et Ae. cinereus (14 %) et Ae. rusticus (1 %). Ces trois espèces représentent 83 % des captures. Le nombre d Ae. vexans est très important cette année. Ae. albopictus représente, comme l an passé, environ 1 % des captures. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 18/

19 Mosquito magnet Nb communes Nb sites Nb individus Capturateur manuel Nb communes Nb sites Nb individus Ain Isère Rhône Savoie Haute-Savoie Total Localisation des communes sur lesquelles ont été installés un ou plusieurs Mosquito magnet Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 19/

20 nombre d individus capturés capturateur manuel Ae. albopictus Mosquito magnet Total Ae. sticticus Ae. cinereus Cq. richiardii An plumbeus Cx. pipiens Ae. cantans Ae. vexans Ae. rusticus Cq. buxtoni An. maculipennis An. claviger Conclusion Comme en, les Mosquito magnet ont été placés essentiellement en zones rurales alors qu ils étaient fréquemment installés en zones urbaines en pour gérer la problématique «moustique tigre». Il est important de renouveler l expérience de la mise en place de plusieurs Mosquito magnet sur un site, faisant office de barrière, en substitution ou en complément des traitements larvaires traditionnels. 8. MODALITES D'INTERVENTION EN 15 La lutte anti larvaire : Pour la lutte contre les larves, l'eid aura recours à des épandages terrestres ou aériens. Dans les deux cas, la matière active utilisée sera du Bacillus thuringiensis var. israelensis. Traitements terrestres : La formulation retenue est le Vectobac WG. Comme chaque année, la toxicité de chacun des lots est vérifiée par bioessais sur des Culex pipiens pipiens S- lab. Les concentrations épandues oscilleront entre 7 g/ha de Bti du début mars jusqu'à la fin avril et 5 g/ha du début mai jusqu'à la fin des traitements. Dans le cas d'intervention en milieux urbains contre Culex sp. ou Aedes albopictus, une formulation différente peut être utilisée : VectoMax G. Cette formulation se présente sous la forme de granulés utilisable à sec. La dose hectare retenue est de 1 kg/ha. Traitements aériens : La formulation retenue est le Vectobac G. Les épandages se feront à l'aide d'un hélicoptère de type Bell 47, à la dose de 1 kg/ha. En cas de traitement aérien précoce, avant le avril, et afin de réduire les coûts liés à la substance active, le premier traitement sera réalisé à l'aide Vectobac WG mis en suspension dans l'eau. Le dosage retenu alors sera de 9 g/ha. La lutte anti-adultes : La lutte anti-adultes est réservée à la lutte contre Aedes albopictus dans le cadre du Plan anti dissémination de la Dengue et du Chikungunya. La formulation retenue est de l'aqua K-othrine contenant g/l de deltaméthrine. Le dosage retenu compte-tenu des techniques d'épandage (ULV à froid) sera de,5 g/ha. En cas d'intervention péri domiciliaire, le matériel d'épandage retenu sera un système de nébulisation à chaud. Entente Interdépartementale Rhône-alpes pour la Démoustication: département de l'isère rapport activités et modalités 15 /

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