DOSSIER DE PRESSE Point de situation du «moustique tigre» dans le Gard Conférence de presse Vendredi 11 mai 2012

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1 DOSSIER DE PRESSE Point de situation du «moustique tigre» dans le Gard Crédit photo : JB Ferré, EID Med Conférence de presse Vendredi 11 mai

2 Sommaire Communiqué de synthèse page 3 La situation dans le Gard page 4 Quelques notions de biologie sur le «moustique tigre» page 5 Des gestes simples pour se protéger efficacement page 6 L implantation d Aedes albopictus sous haute surveillance page 7 Quels risques de transmission du chikungunya et/ou de la dengue page10 La dengue Le chikungunya page12 page13 Annexes Pour en savoir plus sites internet utiles Plaquettes d information pour le grand public - 2 -

3 Communiqué de synthèse Le moustique Aedes Albopictus est un moustique d origine tropicale, également appelé «moustique tigre» en raison des zébrures qui parcourent son corps effilé. Il a été détecté dans le Gard (Nord du département, Nîmes, etc.) depuis l été 2011 par l Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen (EID). Son implantation est confirmée et son éradication n est pas possible. A moyen terme, il faut considérer l implantation du «moustique tigre» sur l ensemble du Gard. Comme pour d autres départements du sud de la France, le niveau 1 du plan départemental de lutte, élaboré sous l autorité du Préfet, est activé. Ce niveau signifie que des œufs ont été observés, à plusieurs reprises, sur plusieurs pièges pondoirs déposés par l EID méditerranée, ainsi que des larves et des adultes aux alentours des pièges. Le moustique est une espèce nuisible mais n est pas en lui-même porteur du virus de la dengue ou du chikungunya. Il est un vecteur du virus. Il ne peut le transmettre que s il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. La transmission est essentiellement liée à l arrivée en France métropolitaine, de personnes porteuses du virus de l une de ces maladies. Il n y a pas de transmission possible du virus entre humains. Dans le Gard, il n y a pas de cas de dengue ou de chikungunya. L objectif est de lutter contre la dissémination du «moustique tigre» en sensibilisant la population sur l importance d éliminer les lieux de vie du moustique. Pour cela, des gestes simples permettent de se protéger efficacement et de réduire considérablement le risque de présence du moustique à proximité du domicile car le moustique tigre se déplace peu. Celui qui vous pique est né chez vous. Se protéger, c est éliminer les lieux de ponte du moustique en supprimant les endroits où l eau peut stagner. Le Conseil général du Gard a mis en place un dispositif de surveillance de l implantation du moustique et de lutte contre sa prolifération (suivi entomologique). Il missionne l EID méditerranée pour sa mise en œuvre. Le 22 mai, il organise à l auditorium de la Maison du Département à Nîmes, une réunion d information pour les élus et les techniciens communaux. L EID méditerranée entretient et relève 76 pièges pondoirs pour connaître l évolution et le degré d implantation du moustique. Il assure une veille sanitaire et un rôle de conseil auprès du public sur l identification du moustique. L ARS a en charge la surveillance épidémiologique (étude de cas humains). Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l ARS assure l information et la sensibilisation des praticiens déclarants potentiels du département, pour la mise en œuvre du signalement accéléré des cas suspects de chikungunya et de dengue

4 La situation dans le Gard Le moustique tigre est implanté Le moustique Aedes albopictus est un moustique d origine tropicale, également appelé «moustique tigre». Le «moustique tigre» a été détecté dans le Nord du Gard et à Nîmes. Depuis quelques années, il est implanté dans plusieurs départements métropolitains : Alpes- Maritimes, Corse, Var, Bouches du Rhône et Alpes-de-Haute-Provence. En 2011, il s est installé dans le Gard, l Hérault et le Vaucluse. Carte de l implantation du «moustique tigre» dans le Gard Le département du Gard a donc été déclaré «département avec Aedes albopictus implanté et actif». Le niveau 1 du plan départemental de lutte contre ce moustique est activé. Ce plan, élaboré sous l autorité du Préfet, détaille l ensemble des mesures pour détecter, suivre l évolution du moustique, mais aussi, pour permettre une mise en œuvre rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes. Le niveau 1 signifie que le moustique est implanté et actif. Des œufs ont été observés, à plusieurs reprises, sur plusieurs pièges pondoirs déposés par l EID méditerranée, ainsi que des larves et des adultes aux alentours des pièges. Des opérations de sensibilisation vont être développées localement. Elles visent à mobiliser la population autour de gestes simples qui permettent de lutter efficacement contre la densification du moustique. Dans le même temps, des mesures de surveillance épidémiologiques particulières sont développées avec les professionnels de santé (médecins, laboratoires d analyses, ) en lien avec l Agence régionale de santé pour assurer le recueil et l investigation renforcée des cas de malades en provenance de zones endémiques (Cf. cidessous)

5 Quelques notions de biologie sur le «moustique tigre» Aedes albopictus est surnommé «moustique tigre», en raison de zébrures qui parcourent son corps effilé. Cependant, d autres espèces de moustiques sont plus ou moins zébrées également et peuvent être confondues avec Aedes albopictus. Aedes albopictus Crédit photo : EID Méditerranée L Aedes alpopictus se développe en quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Les larves de moustiques ont besoin d eau stagnante pour se développer. En période hivernale, il n y a plus de risque de piqûres puisque le moustique entre en période de repos. Tous les moustiques n occupent pas la même niche écologique. Ceux-ci se développent surtout dans de petites quantités d eau : des soucoupes de pots de fleurs, des vases et tout récipient contenant de l eau stagnante

6 Des gestes simples pour se protéger efficacement Il n existe pas de vaccin contre la dengue, ni contre le chikungunya. Par conséquent, pour limiter au maximum les risques d infection, il est important de : se protéger contre les piqûres de moustiques : utilisation de moustiquaires, port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de produits insecticides ; éviter la prolifération en éliminant régulièrement tous les lieux de reproduction des moustiques qui se trouvent à l extérieur et à l intérieur des maisons : soucoupes sous les pots de fleur, réservoirs d eau Des plaquettes d information ont été réalisées par l ARS et le Conseil général sur le moustique tigre (cf. annexe du dossier de presse) La meilleure des protections est l absence de moustiques. Cependant, en raison de la situation géographique du Gard, le scénario d évolution le plus probable consiste en son implantation, à court terme, sur l ensemble du département. En conséquence, se protéger c est d abord éliminer les gîtes d accueils potentiels du moustique. Pour éliminer les moustiques il ne faut pas leur offrir de lieux de vie, ni de lieux de reproduction. Le moustique tigre se déplace peu. Celui qui nous pique est né chez nous. C est donc à chacun d entre nous d être vigilants pour détruire les larves. Pourquoi les moustiques aiment-ils vivre près de nos maisons? Parce qu ils y trouvent : de la nourriture pour leurs œufs, en nous piquant, des endroits pour pondre dans les eaux stagnantes, des lieux de repos à l ombre des arbres. Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d éliminer durablement les moustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos. Pour éliminer les larves de moustiques, il faut : Éliminer les endroits où l eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés (vous pouvez les remplir de terre si vous ne voulez pas les jeter), déchets verts. Changer l eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou si possible supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l eau des vases par du sable humide. Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages. Couvrir les réservoirs d eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d eau, citernes, bassins. Couvrir les piscines hors d usage et évacuer l eau des bâches ou traiter l eau : eau de Javel, galet de chlore. Ces gestes simples réduisent considérablement le risque de présence du moustique à proximité du domicile, et donc de piqûre. Pour limiter les lieux de repos des moustiques adultes, il faut : Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, élaguer les arbres, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d humidité (limiter l arrosage), entretenir votre jardin

7 L implantation d Aedes albopictus sous haute surveillance Les services de l Etat, le Conseil général et les professionnels de santé se mobilisent pour lutter contre la prolifération du moustique tigre. Le Conseil général assure la surveillance et la lutte contre le moustique tigre Suite à l implantation avérée du «moustique tigre» Aedes albopictus en 2011 dans le Département, le Conseil général du Gard a mis en place un dispositif de surveillance de son implantation (suivi entomologique) et de lutte contre sa dissémination. Il missionne l Entente Interdépartementale pour la Démoustication EID Méditerranée pour sa mise en œuvre. Via ce dispositif, l EID Méditerranée a posé, dans le Gard, 76 pièges pondoirs pour cartographier l implantation du moustique et son évolution. Elle les relève mensuellement. En cas de suspicion d introduction de virus du chikungunya ou de dengue, validé par l Agence Régionale de Santé ARS, le Conseil général procédera, via les équipes de l EID Méditerranée, à un traitement sanitaire limité autour des zones habitées concernées. Pour l ensemble de ce dispositif, le Conseil général du Gard a prévu un budget de pour le suivi et de pour la lutte en cas de nécessité. Le Département organise le 22 mai de 9h00 à 12h, à l auditorium de la Maison du Département à Nîmes, une session d information des élus locaux et des techniciens communaux pour organiser la prévention et la lutte antivectorielle contre le moustique tigre. L Entente Interdépartementale de Démoustication (EID Méditerranée) installe en ce moment, à la sortie de diapause du moustique Aedes albopictus, une série de pièges qu elle entretien et relève ensuite une fois par mois, afin : De connaître l évolution de l implantation du moustique D évaluer le degré d implantation du moustique dans certaines zones reconnues comme colonisées (principalement placés sur des communes urbanisée et/ou avec une aire d autoroute). D assurer une veille et un conseil auprès du public concernant l identification à la demande. Site internet de l EID : En fonction des résultats issus de cette surveillance entomologique, les actions suivantes peuvent être menées : mesures d indices larvaires, captures d adultes, densification du réseau de pièges et prospections sur le territoire

8 Non implanté Aedes albopictus Reconnu implanté Surveillance entomologique Diligentée par l EID (de mai à novembre) avec une veille des services de l ARS, du conseil Général et des communes où sont installés des pièges. Diligentée par l EID (mai à novembre) avec une veille des services de l ARS, du conseil Général et des communes où sont installés des pièges. Surveillance épidémiologique Dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire gérées par l ARS (il existe 31 maladies à déclaration dont le chikungunya et la dengue). Déclaration et diagnostic accéléré des cas suspects de chikungunya et de dengue à l ARS 1 : - enquêtes épidémiologiques par l ARS des cas suspects ; - si le patient est susceptible d être virémique, une prospection et si nécessaire un traitement adapté de la zone d habitation est mis en œuvre par l EID (opérateur du Conseil Général) conformément au protocole d investigation. En fonction de l évolution des informations délivrées par les deux systèmes de surveillances complémentaires, une cellule de veille spécifique constituée par tous les services concernés, et présidée par le Préfet de département, peut être activée. Dans le Gard, cette cellule est activée depuis le mois de septembre. Elle a pour objet de se réunir régulièrement afin d adapter les réponses à l évolution de la situation et du degré d implantation du moustique tel que prévu dans le plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Un plan départemental anti-dissémination du chikungunya et de la dengue établi sous l autorité du Préfet Depuis 2006, date d'implantation du moustique Aedes albopictus en métropole, le Gouvernement a mis en place un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Il comporte 6 niveaux : Niveau 0 0.a absence d Aedes albopictus 0.b présence contrôlée : observation d œufs sur un piège pondoir suivi d une intensification du piégeage les semaines suivantes et d un traitement visant à l élimination ou à une non-prolifération du moustique. Niveau 1 (Niveau actuel pour le Gard) Aedes albopictus implantés et actifs 1 Le «protocole d investigation d un cas suspect de chikungunya ou de dengue» figurant en annexe 1 du plan départemental définit la procédure de gestion

9 Niveau 2 Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un cas humain infecté par le virus du chikungunya ou de la dengue. Niveau 3 Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un foyer de cas humains (définition de foyer: au moins 2 cas groupés dans le temps et l espace). Niveau 4 Aedes albopictus implantés et actifs et présence de plusieurs foyers de cas humains (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux). Niveau 5 Aedes albopictus implantés et actifs et épidémie Chronologie Eté 2011 : Détection du moustique tigre par l'eid Méditerranée qui confirme son implantation à plusieurs endroits du Gard. 15 septembre 2011 : Un arrêté interministériel (publié le 27 septembre 2011 au JO) classe le Gard dans la liste des départements où les moustiques tigres sont présents septembre 2011 : la Direction Générale de la Santé notifie au Préfet du Gard le passage en niveau 1 du département conformément au plan national. 5 octobre 2011 : le Préfet signe le plan départemental anti-dissémination du chikungunya et de la dengue dont l'arrêté préfectoral du 6 octobre 2011 précise les modalités de mise en œuvre. 1 mai 2012 : début de la surveillance estivale épidémiologique et entomologique. Il réunit en préfecture une Cellule Départementale de Gestion composée de services de la préfecture, de l ARS, de l INVS, du Conseil Général du Gard, de l EID, de la DREAL, de la DDPP, de la DDTM, de l Association des Maires du département, de l Inspection Académique du Gard et des professionnels de santé

10 Quels risques de transmission du chikungunya et /ou de la dengue? Le virus de la dengue circule de façon régulière dans plus d une centaine de pays en zone intertropicale. Les virus de la dengue et du chikungunya font partie de la famille des arbovirus. Il n y pas de transmission directe de personne à personne. Pour que le virus puisse être transmis, il faut la présence simultanée : d un transporteur : humain porteur d un virus actif d un transmetteur : moustique vecteur trouvant des conditions climatiques favorables à sa reproduction et en capacité de transmission. Le moustique n est pas, en lui-même, porteur du virus de la dengue ou du chikungunya. Il ne peut le transmettre que s il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. En France métropolitaine, le risque d introduction du virus de la dengue et du chikungunya existe mais ce risque est lié essentiellement à l arrivée sur le territoire de personnes infectées. Dans le Gard, il n y a pas d épidémie de dengue ou de chikungunya. Durant la première semaine de la maladie, quand le virus est présent dans le sang, ces personnes peuvent être piquées par le moustique Aedes albopictus qui transmettra le virus à une personne saine à l occasion d une autre piqûre. Ceci justifie des mesures de prévention, tant sur le plan entomologique qu épidémiologique, une surveillance renforcée et des contrôles adaptés dans les départements concernés par l implantation du moustique. En région Provence-Alpes-Côte-d Azur, et suite aux résultats de cette surveillance de l Aedes albopictus, quatre départements figurent dans la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes- Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var. Le Gard, depuis un arrêté interministériel publié le 27 septembre 2011 au Journal Officiel, a été intégré dans cette liste. Ainsi, bien que l Aedes albopictus soit implanté depuis 2007 dans le Var, les premiers cas autochtones de chikungunya n ont été décrits qu en fin de saison estivale L Agence Régionale de Santé assure l organisation de la surveillance épidémiologique (étude des cas humains) Dès que le moustique est déclaré implanté dans un département, l ARS assure l information et la sensibilisation des praticiens déclarants potentiels du département, pour la mise en œuvre du signalement accéléré des cas suspects de chikungunya et dengue. Concernant le Gard, l ARS a adressé ces derniers jours des courriers électroniques aux établissements de santé (hôpitaux et cliniques), à tous les laboratoires de biologie médicales et aux médecins libéraux généralistes et pédiatres en lien avec la caisse primaire d assurance maladie (CPAM), le conseil départemental de l ordre des médecins (CDOM) et l union régionale des professionnels de santé (URPS)

11 En présence de cas suspects L ARS réalise une investigation épidémiologique des cas suspects : elle reçoit les signalements et valide les cas suspects. Elle suit ensuite les demandes de confirmation biologique. Elle s assure que les mesures de protection individuelle pendant la période virémique (contagion) des malades suspects ou confirmés ont été recommandées. Au stade actuel, aucun signalement de cas suspect n a été effectué dans le Gard. Elle signale, en fonction des résultats de l investigation, tout cas suspect importé validé au Conseil Général et à son opérateur de lutte anti-vectorielle (l EID), pour mise en œuvre des actions de contrôle entomologique adéquates sans attendre la confirmation biologique, si le cas suspect était en période virémique sur le territoire, (c est à dire durant les 7 premiers jours après le début des signes cliniques). Devant tout cas confirmé (importé ou autochtone) : L ARS organise une interprétation multidisciplinaire du diagnostic des premiers cas autochtones, en s appuyant sur la Cellule de l INVS en REgion (CIRE) Elle signale le cas confirmé aux acteurs pour évaluation entomologique et mise en œuvre des actions de lutte anti-vectorielle adéquates, ainsi qu à tous les partenaires concernés par les mesures de gestion. Devant un cas confirmé ayant séjourné en métropole dans les 7 jours suivant le début des signes cliniques dans un département où le moustique est implanté, une intervention est réalisée le plus rapidement possible et dans les 60 jours suivant le début des symptômes. S agissant du rôle de la CIRE (Cellule de l INVS en REgion) : Elle diffuse un bilan hebdomadaire des cas suspects et confirmés aux acteurs de la surveillance

12 La dengue Qu est ce que la dengue? La dengue est une maladie virale transmise par la piqûre des moustiques du genre Aedes (moustique tigre). Le virus de la dengue est un arbovirus dont il existe quatre sérotypes. L infection par un sérotype donné confère une immunité prolongée mais n'offre pas d'immunité croisée contre les autres sérotypes. Les infections successives avec des sérotypes différents exposent le malade à un risque accru de développer une forme sévère. L'être humain représente à la fois le principal réservoir naturel pour les virus de la dengue et le disséminateur de la maladie. Comment se manifeste-t-elle? La dengue provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête, de courbatures et d une sensation de fatigue. Si dans la majorité des cas il n y a pas de complications, la maladie peut cependant évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique en cas d infections répétées). Prise en charge en phase aiguë de la maladie : Il n existe pas de traitement antiviral spécifique de la dengue, ni de vaccin. La prise en charge est donc centrée sur la surveillance et les traitements symptomatiques pour soulager la douleur et la fièvre (antalgiques, antipyrétiques), et pour assurer le maintien des fonctions essentielles. Elle est adaptée à l état de santé du patient, en étant attentif aux effets indésirables des médicaments prescrits et en tenant compte des traitements déjà pris par le malade. En cas de maladie préexistante (insuffisance cardiaque, hépatique, coronaire, ou diabète, ) le malade doit faire l objet d une attention particulière. Enfin, il est important d expliquer à la personne infectée et à son entourage les mesures de protection pour éviter la transmission par des moustiques (Aedes) au domicile. Contre-indication absolue : aspirine. Par son action anti-agrégante plaquettaire, elle peut aggraver la situation. En cas d apparition de signes hémorragiques francs, de troubles de la conscience ou de symptômes de choc, une hospitalisation urgente s impose

13 Le chikungunya Qu est ce que le chikungunya? Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre des moustiques du genre Aedes (moustique tigre). Comment se manifeste-t-il? Le chikungunya provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête. La fièvre élevée apparaît brutalement accompagnée d arthralgies pouvant être intenses, touchant principalement les extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L évolution est le plus souvent favorable, sans séquelle, mais elle peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des arthralgies persistantes. L immunité acquise est durable. Prise en charge en phase aiguë de la maladie : Il n existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin. Le traitement est symptomatique (antalgique, antipyrétique). Il est nécessaire d expliquer à la personne infectée et à son entourage les mesures de protection pour éviter la transmission par des moustiques (Aedes) au domicile

14 Annexes Pour en savoir plus : Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon Vous êtes un particulier : Votre santé > Votre environnement > Aedes albopictus et maladies vectorielles Vous êtes un professionnel de santé : Acteurs en santé > Prévention et gestion des crises sanitaires > Chikungunya, dengue et déclaration accélérée Le site de la préfecture du Gard Sécurité > Sécurité civile > Le moustique tigre dans le Gard L Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral Méditerranéen Sur le moustique tigre et son implantation dans le Gard

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