Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3)"

Transcription

1 Simulation d une économie monétaire (programmation impérative, sujet 3) 10 février 2014 Table des matières 1 Sujet 2 2 Description plus détaillée de la simulation Les agents Les interactions Les quantités, les paramètres La monnaie Le temps Les biens, la production, les stocks Travail, qualification, contrat de travail Données des ménages Données de production des entreprises Données financières des entreprises La banque Les relations, les marchés La relation de salariat le marché du travail Le marché des biens Les comportements Étapes de réalisation et rendu Première étape : le marché du travail Seconde étape : le marché des biens Troisième étape : le marché du crédit Quatrième étape : améliorer la simulation

2 1 Sujet L objectif de ce projet est de simuler une économie monétaire simplifiée, sans secteur financier, avec une seule banque créant la monnaie par le crédit, des entreprises et un nombre fixe de ménages. La simulation se déroule par tour. 1. Un tour commence lorsque les entreprises fixent leurs objectifs de production pour le tour. Elles doivent fixer un objectif de masse salariale (qui les conduira soit à licencier soit à embaucher par rapport au tour précédent) duquel dépend directement la quantité de biens produits et elle doivent également fixer un prix unitaire de vente de ces biens pour le tour. 2. Marché du travail. Les entreprises ayant des offres d emploi embauchent parmi les ménages inactifs. Ceci détermine la masse salariale réelle des entreprises pour le tour et donc les salaires à verser. 3. Les entreprises versent les salaires à leurs salariés. Au besoin les entreprises empruntent à la banque le montant nécessaire. 4. Grâce au travail des salariés, les entreprises produisent les biens et constituent leurs stocks. 5. Marché des biens. Les ménages, avec l argent des salaires, achètent et consomment les biens proposés par les entreprises. 6. Les entreprises remboursent (partiellement) leurs crédits. 7. Les entreprises qui ont trop de difficultés à rembourser leurs crédits font faillite. Leurs pertes sont essuyées par la banque qui peut à son tour faire faillite, si ses fonds propres ne couvrent pas les pertes à essuyer. Tant que la banque ne fait pas faillite la simulation continue. Dans un premier temps la simulation doit être la plus simple possible, beaucoup de simplification sont donc introduites. Un objectif raisonnable est de créer des simulations qui durent au moins une cinquantaine de tours. On affichera dans la console les faillites des entreprises avec l effectif salarial au moment de la faillite, ainsi que l encours total de crédit (la masse monétaire) et les fonds propres de la banque à chaque tour. Une fois cette première étape accomplie vous êtes encouragés à créer de nouveaux affichages pour suivre l évolution de l économie. Il n y aura aucune interaction à gérer avec l utilisateur du programme, une fois la simulation lancée elle se déroule jusqu à la fin. Le sujet pourra être traité par binôme ou trinôme (il sera tenu compte du nombre de participants au projet). 2

3 2 Description plus détaillée de la simulation 2.1 Les agents Il y a trois sortes d agents. Chacun possède des caractéristiques propres. On utilisera des structures pour représenter les caractéristiques de chaque agent. 1. Une seule banque dont la faillite met fin à la simulation. Elle note la dette des entreprises et elle crée l argent en accordant des prêts aux entreprises selon un taux qui dépend de la note. 2. Un nombre fixé de ménages (utiliser un tableau de ménages), chaque ménage compte comme un salarié (on confond complètement les deux notions). 3. Pour simplifier, il y a aussi un nombre fixé d entreprises organisées en tableau. Dès qu une entreprise fait faillite une nouvelle entreprise la remplace au tour suivant. Lorsqu une entreprise fait faillite, les contrats de travail sont rompus (sans indemnité). Son stock est perdu. La dette de l entreprise est effacée. C est la banque qui encaisse la perte sur ses fonds propres (abondés par les interêts perçus sur les prêts). Une nouvelle entreprise, sans stock, sans salariés, sans capital et sans dette est alors introduite à sa place. 2.2 Les interactions Les interactions entres agents sont résumées dans le tableau suivant. Agent ménage entreprise banque banque attribue une note entreprise licencie entreprise offre emploi ménage répond offre emploi entreprise embauche entreprise emprunte entreprise paie salaire ménage fournit travail entreprise propose produit ménage consomme produit entreprise fait faillite entreprise rembourse banque fait faillite 3

4 2.3 Les quantités, les paramètres La monnaie Une seule monnaie. typedef double monnaie; La monnaie détenue par chaque agent est normalement conservée à la banque, mais pour simplifier chaque agent en conserve simplement le compte, de même pour le compte de ses dettes et le compte de ses défauts Le temps Le temps est représenté par un entier initialement nul, et augmentant de un par tour (hebdomadaire, mensuel peut importe la grandeur réelle représentée). typedef unsigned int tour; tour temps_global; Les biens, la production, les stocks Il y a un seul type de bien produit et consommé. C est un bien impérissable, il peut être stocké indéfiniment. Les entreprises n ont pas d objectif de stock, elles ont juste des invendus. Le prix du bien est variable selon les entreprise. Paramètres par entreprise : le prix de vente d un produit et le niveau du stock d invendus. monnaie prix_unitaire; unsigned int stock_invendus; La production se fait ex nihilo à l aide de la seule force de travail. La quantité de biens produits dépend uniquement du nombre de salariés, de façon linéaire, par multiplication de la masse salariale par un coefficient de productivité et arrondi par partie entière inférieure. La productivité est le même pour toutes les entreprises et ne progresse pas dans le temps. double productivite = 100.; 4

5 2.3.4 Travail, qualification, contrat de travail Il y a une seule qualification de travailleur et un seul contrat de travail avec au plus un salaire par ménage. Un seul type de contrat de travail à durée illimitée. Un seul montant de salaire. La rupture du contrat de travail peut se faire unilatéralement par l entreprise et ne donne lieu à aucune indemnité (pas de démission des salariés). Paramètre global : montant du salaire unique. monnaie salaire_unique = 1000.; Données des ménages Pas d objectif d épargne pour les ménages. Les ménages ne s endettent pas. Les ménages cherchent à consommer un nombre fixé de produits par période. Ce nombre est le même pour tous les ménages. unsigned int demande_par_menage = 90; Données de production des entreprises Les données de production d une entreprise sont le nombre de salariés, le prix unitaire auquel elle vend ses produits et le niveau de stock des invendus. unsigned int nombre_salaries; monnaie prix_unitaire; unsigned int stock_invendus; Données financières des entreprises Il n y a pas de dividendes d entreprise (ni de banque), et pas de détenteur du capital. Chaque entreprise a une note attribuée par la banque en fonction des défauts de crédit sur les termes passés et le temps écoulé depuis. Vous aurez à inventer la méthode de notation et la façon d en déduire un taux de crédit. Chaque entreprise a une seule ligne de crédit ouverte auprès de la banque et il y a une seule durée de crédit applicable. Chaque crédit se fait sur dix tours de temps en dix d échéances d un même montant, une par tour. L entreprise peut rembourser un montant inférieur à l échéance sans pénalité mais il doit couvrir les intérêts, et le prêt doit être intégralement remboursé à terme. Le montant dû à l échéance est calculé de façon à rembourser toute la dette en le nombre de tours de temps restants. 5

6 Si l entreprise ne peut pas rembourser la part que représente les intérêts ou si le crédit atteint son terme sans complet remboursement, sa note est dégradée. L entreprise doit alors renégocier un crédit, dans le tour suivant ou faire faillite. En cas de nouveau crédit elle doit racheter le précédent, sans pénalité, mais au nouveau taux (obtenu à partir de la nouvelle note). /* données financières d une entreprise */ monnaie solde; /* solde du compte */ monnaie dette; /* montant total de la dette */ double note_pret; /* note au moment du pret */ double note; /* note actuelle */ tour date_terme; /* initialisé à temps intial +10 */ La banque Pour simplifier, la banque ne conserve quasiment pas de données puisque les comptes courants, les dettes des clients, et les notes et taux d intérêts sur les clients sont conservés par les ménages et les entreprises. Toutefois elle possède des fonds propres abondés par les intérêts perçus sur les prêts et d où les défauts des clients sont décaissés. monnaie fonds_propres; La banque ne peut pas être débitrice auprès d elle même. Si ses fonds propres deviennent négatif elle fait faillite et cela met fin à la simulation. L encours total de crédit est par définition la somme des dettes des entreprises. Il est égal au montant total des prêts accordés depuis le début de la simulation moins les remboursements du principal versé jusq alors, et moins les dettes des entreprises faillitaires. Il est encore égal à la somme des soldes des comptes des ménages et des entreprises et des fonds propres de la banque. 2.4 Les relations, les marchés La relation de salariat Chaque ménage actif connaît l entreprise qui l emploie et sa date d embauche dans cette entreprise. Réciproquement, chaque entreprise connaît la liste de ses employés actuels. Cela pourra être représenté explicitement par une liste chaînée d employés (les entiers qui sont leurs indices dans le tableau des ménages), ou alors on pourra déduire les employés de l entreprise en parcourant le tableau des ménages. 6

7 2.4.2 le marché du travail Le marché du travail met en relation les ménages au chômage avec les entreprises. Les ménages occupant un emploi sont exclus de ce marché. On suppose qu ils ne cherchent pas un nouvel emploi, le salaire et le travail étant le même partout. Les entreprises déterminent leur objectif de masse salariale à chaque tour. Selon le niveau actuel et l objectif à atteindre elles licencient et remettent ainsi les ménages sur le marché du travail ou bien elles font des offres d emploi auxquelles les ménages répondent, puis donnent suite ou non par une embauche effective. On suppose qu il n y pas de chômage volontaire de la part des ménages. Pour simuler le marché du travail, tant que le salaire est unique, on ne représente que les étapes suivantes. 1. Les entreprises qui veulent diminuer leur masse salariale licencient (elles pourront par exemple licencier les derniers embauchés). 2. Puis les entreprises qui veulent augmenter leur masse salariale déclarent leurs besoins en affichant leur nombre d offres de travail sur le marché. 3. Tant qu il y a des ménages disponibles sur le marché, les embauchent se font une à une, en mettant en relation au hasard une offre d emploi et un ménage au chômage, jusqu à ce que cela ne soit plus possible. S il y a plus d offres que de ménages disponibles, il reste des offres non pourvues, ou au contraire s il y a moins d offre que de ménages en recherche d emploi il restera des ménages au chômage. Dans un cas il suffit de choisir au hasard les offres qui ne seront pas pourvues et dans l autre cas il suffit de choisir au hasard quels ménages resteront au chômage. Une fois l excédent d offre ou de demande ainsi mis de côté, il ne reste plus qu à apparier un même nombre d offres et de ménages et pour cela il suffit de commencer par tirer un ordre aléatoire sur les ménages demandeurs et de pourvoir les offres qui doivent l être entreprise par entreprise Le marché des biens Le marché des biens mets en relation la demande de consommation des ménages avec l offre de biens des entreprises. Les entreprises offrent tout leur stock sur le marché des biens au prix unitaire qu elles ont décidé. Tous les ménages cherchent à consommer un même nombre (fixé globalement) de produits par période. On suppose que les ménages cherchent 7

8 toujours à acquérir les biens au meilleur prix et qu ils sont en concurrence pour cela. Si l objectif de consommation d un ménage est atteint ou si le solde de son compte est trop bas, il cesse de consommer. On pourra trier les offres des entreprises par ordre croissant de prix unitaire et faire consommer les ménages aléatoirement tour à tour en commençant par les meilleures offres. 2.5 Les comportements Il vous appartient de fixer le comportement des agents de la simulation. Ceux-ci ne doivent dépendre que de données simples et directement accessibles (la rationalité est limitée). Le comportement des entreprises consiste en la façon dont elles déterminent leurs objectifs de production (masse salariale, prix unitaire). Dans un premier temps vous n utiliserez pour cela que les données de production actuelles (masse salariale, stock, prix unitaire) et les données financières actuelles (note et niveau de la dette, nombre de tours avant le terme) de l entreprise. Le comportement de la banque consiste en la façon de noter les entreprises, uniquement en fonction des défauts passés et du niveau de dette et de décider d accorder ou non un prêt et de son taux en fonction uniquement de la note. Le comportement des ménages sur les marchés des biens et du travail est entièrement déterminé et ne nécessite aucun choix. 3 Étapes de réalisation et rendu 3.1 Première étape : le marché du travail Dans une première étape vous réaliserez une simulation uniquement du marché du travail avec un tableau de ménages et un tableau d entreprises donnés. Vous testerez ce marché en donnant arbitrairement des objectifs de masse salariale pour chaque entreprise, sur quelques tours. Vérifiez que les données de la simulation sont toutes cohérentes entre elles. Rendu : avant le 7 mars, remettre à votre chargé de TD les fichiers source du programme permettant de tester votre simulation du marché du travail. 8

9 3.2 Seconde étape : le marché des biens Simuler le marché des biens en plaçant manuellement quelques offres (prix unitaire et stock) du côté des entreprises et en attribuant des soldes différents aux ménages. Vérifier la cohérence sur plusieurs simulations. Rendu : avant le 21 mars. 3.3 Troisième étape : le marché du crédit Équiper les entreprises d un comportement de production simple : 1. Fixer une fois pour toute en début de simulation le nombre de salariés et ne plus le changer (sauf faillite). 2. si le niveau de stock dépasse la demande unitaire des ménages multipliée par le nombre de salariés, baisser le prix unitaire d une unité, autrement l augmenter d une unité. Équiper la banque d une fonction de notation simple : 1. fixer la note initiale à 0 et le taux initial à 1%. 2. En cas de défaut d une entreprise baisser sa note de 0.5 et ne jamais la remonter. 3. Fixer le nouveau taux à 1% moins la note (donc le taux sera de 1.5% après un défaut, 2% après deux défauts, etc.). Tester la simulation complète avec le marché du crédit. Votre simulation complète doit maintenant fonctionner, faire des tests avec différents nombres d entreprises et de ménages (commencer petit, par exemple avec deux ou trois entreprises). Rendu : avant le 4 avril. 3.4 Quatrième étape : améliorer la simulation Améliorer les comportements de votre simulation, notamment le comportement des entreprises de façon à rendre le marché du travail dynamique. Contrôler l aléa. Votre simulation utilise une graine aléatoire pour initialiser un générateur de nombres aléatoires, afficher cette graine en début de simulation. Puis faire en sorte qu il soit possible de passer en argument à la ligne de commande la graine aléatoire, de façon à rejouer à l identique une dynamique. Dépasser le cas simplifié. Vous pouvez revenir sur des choix de simplification qui ont été fait dans cette simulation pour la rendre un peu plus 9

10 réaliste. Par exemple en rendant le nombre d entreprises réellement dynamique ou en donnant aux ménages un comportement de consommation plus complexe. Dans ce cas, vous pouvez rendre une deuxième version de la simulation complète dans laquelle vous irez plus loin. Rendu final : avant le 28 avril. Vous livrerez, les fichiers sources (du C standard dans des fichiers.c et.h) un fichier Makefile et un document dans un format ouvert (pdf, odt, etc.) avec vos noms, où vous décrirez les parties intéressantes de votre simulation et vos commentaires sur la dynamique. En fournissant vos graines aléatoires vous permettez normalement à d autres personnes de revoir exactement les mêmes enchaînements d événements. Vous ne rendrez aucun autre type de fichier. 10

Le compte épargne temps

Le compte épargne temps Le compte épargne temps La loi n 2008 789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail procède à une profonde clarification des modalités de mise en place

Plus en détail

Suites numériques. Exercice 1 Pour chacune des suites suivantes, calculer u 1, u 2, u 3, u 10 et u 100 : Introduction : Intérêts simpleset composés.

Suites numériques. Exercice 1 Pour chacune des suites suivantes, calculer u 1, u 2, u 3, u 10 et u 100 : Introduction : Intérêts simpleset composés. Suites numériques 1ère STG Introduction : Intérêts simpleset composés. On dispose d un capital de 1 000 euros que l on peut placer de deux façons différentes : à intérêts simples au taux annuel de 10%.

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

EN LIGNE. EMPLOYEUR Pôle emploi

EN LIGNE. EMPLOYEUR Pôle emploi Août 2012 GUIDE PRATIQUE Guide de SAISIE EN LIGNE de l ATTESTATION EMPLOYEUR Pôle emploi Depuis le 1 er janvier 2012 les entreprises de plus de 10 salariés doivent transmettre leur attestation employeur

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

L endettement privé des ménages début 2010

L endettement privé des ménages début 2010 Dossier L endettement privé des ménages début 2010 Pierre Lamarche, Laurianne Salembier* Début 2010, 46 % des ménages sont endettés pour un motif privé, c est-à-dire sans lien avec l activité professionnelle,

Plus en détail

memo Entreprise en faillite : et maintenant?

memo Entreprise en faillite : et maintenant? memo Entreprise en faillite : et maintenant? Table des matières Entreprise en faillite : et maintenant?... 4 Qui est qui lors d une faillite?... 6 Que devez-vous faire?... 7 Que faut-il indiquer sur votre

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999

Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999 Première société de portage salarial en Languedoc-Roussillon depuis 1999 Qui est AXE ENTREPRISES? Qu est-ce que LE PORTAGE? Qu est-ce qu une SOCIÉTÉ DE PORTAGE? LE PORTAGE le principe qui est concerné?

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

FICHE PRATIQUE N 4. Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO)

FICHE PRATIQUE N 4. Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) FICHE PRATIQUE N 4 Plan d Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) Principes Grâce à l adhésion à un dispositif facultatif, le PERCO offre la possibilité aux salariés de Thales de se constituer un capital

Plus en détail

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale 2 - Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale Sommaire Les dispositifs de participation

Plus en détail

Le Bulletin de salaire

Le Bulletin de salaire Le Bulletin de salaire Mentions obligatoires : Le bulletin de salaire doit mentionner les éléments suivants : - Les coordonnés du Syndicat de copropriétaires dont dépend le salarié - Le numéro de SIRET

Plus en détail

Livret d Epargne Salariale

Livret d Epargne Salariale Livret d Epargne Salariale Octobre 2012 BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE / épargne / services financiers spécialisés Livret d Épargne Salariale Pour savoir l essentiel sur l épargne salariale Il existe différents

Plus en détail

Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale

Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale Les fiches thématiques Optimisation professionnelle Les mécanismes d épargne salariale Il existe trois mécanismes d épargne salariale : La Participation : La participation des salariés aux résultats de

Plus en détail

Réforme de la formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes

Plus en détail

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013 informations sociales octobre novembre décembre 2013 Dans le cadre du mandat qu elle reçoit du FNCIP-HT, la Fédération Nationale de l Habillement informe chaque trimestre les entreprises à jour de paiement

Plus en détail

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période Voici les définitions de quelques mots clés utilisés dans le cadre du programme Connaissances financières de base. Ces mots peuvent avoir des sens différents ou refléter des notions distinctes dans d autres

Plus en détail

Centre Européen des Consommateurs GIE. Luxembourg CREDIT «FACILE»?

Centre Européen des Consommateurs GIE. Luxembourg CREDIT «FACILE»? Centre Européen des Consommateurs Luxembourg CREDIT «FACILE»? GIE 2009 CREDIT «FACILE»? Cette brochure vise à informer le consommateur, au moyen de conseils et informations pratiques, sur les droits et

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.3 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible»

Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible» Exercice du cours Gestion Financière à Court Terme : «Analyse d un reverse convertible» Quand la trésorerie d une entreprise est positive, le trésorier cherche le meilleur placement pour placer les excédents.

Plus en détail

ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A

ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A ANNEXE A ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF DE TYPE A HYPOTHÈSES RELATIVES AUX EXEMPLES N o 1 À N o 4 : Le prix à la date de l opération est de 10 $ la part pour le Fonds d actions et de 11 $ la part pour

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS Edition 2014 SOMMAIRE Editorial de Monsieur le préfet. 1 Le pacte est au service des entreprises et des ménages 2-3

Plus en détail

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile (Hors assistant maternel agréé) Vous recrutez un(e) salarié(e) pour vous aider à entretenir votre domicile et repasser votre linge. Vous souhaitez

Plus en détail

MUTUALITE DES EMPLOYEURS STATUTS

MUTUALITE DES EMPLOYEURS STATUTS Adresse postale: L-2975 Luxembourg Fax: 404481 www.mde.lu MUTUALITE DES EMPLOYEURS STATUTS Chapitre I : Champ d application Art. 1 er Sont affiliés obligatoirement à la Mutualité tous les employeurs occupant

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Master Poly Trader. Manuel d utilisateur. Group IV Benoît Perroud Marius Erni Lionel Matthey David Wenger Lotfi Hussami

Master Poly Trader. Manuel d utilisateur. Group IV Benoît Perroud Marius Erni Lionel Matthey David Wenger Lotfi Hussami Master Poly Trader Manuel d utilisateur Group IV Benoît Perroud Marius Erni Lionel Matthey David Wenger Lotfi Hussami MasterPoly Trader est un logiciel réalisé dans le cadre d un projet de génie logiciel.

Plus en détail

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Introduction Devises Taux d intérêt Immobilier Obligations Actions Fonds de

Plus en détail

Régime de retraite Québec pour les Cris de la Baie James et les Naskapis. Brochure aux employés

Régime de retraite Québec pour les Cris de la Baie James et les Naskapis. Brochure aux employés Octobre 2008 Régime de retraite Québec pour les Cris de la Baie James et les Brochure aux employés Mercer (Canada) limitée Table des matières Section 1. Introduction... 1 Section 2. Admissibilité et participation

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en

Plus en détail

Le compte bancaire qui vous convient Ce que vous devez savoir

Le compte bancaire qui vous convient Ce que vous devez savoir 01 Le compte bancaire qui vous convient Ce que vous devez savoir Vous disposez d un vaste choix : il existe plus de cent forfaits bancaires offerts par plus de vingt banques au Canada. Vous pouvez comparer

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps section temps de travail LES CONGES ET TITRE I : LES TITULAIRES DEUXIEME PARTIE : LES CONGES ET CHAPITRE 2 : LE COMPTE EPARGNE-TEMPS (CET) Dernière mise à jour : Avril 2012 TEXTES APPLICABLES - Décret

Plus en détail

Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux

Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux Sur papier à en-tête de l entreprise M À, le Objet : Généralisation de la complémentaire santé

Plus en détail

Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider. Le Syndicat libéral est là pour vous aider. fermeture de votre entreprise

Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider. Le Syndicat libéral est là pour vous aider. fermeture de votre entreprise Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider Le Syndicat libéral est là pour vous aider Introduction L entreprise qui vous occupe a été déclarée en faillite. Certes, il s agit d un coup

Plus en détail

Réduction Dégressive Fillon (RDF) annualisée

Réduction Dégressive Fillon (RDF) annualisée Réduction Dégressive Fillon (RDF) annualisée Depuis le 1er janvier 2011, la réduction est calculée par référence à la rémunération annuelle du salarié (primes comprises) et non plus sur la base de son

Plus en détail

Cet ouvrage couvre totalement le programme de l UE 6 Finance

Cet ouvrage couvre totalement le programme de l UE 6 Finance Cet ouvrage couvre totalement le programme de l UE 6 Finance d entreprise du Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) des études de l expertise comptable. Il s inscrit également dans le cadre des programmes

Plus en détail

THÈME 1. Ménages et consommation

THÈME 1. Ménages et consommation THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail

Plus en détail

L emprunt indivis - généralités

L emprunt indivis - généralités L emprunt indivis - généralités Les modalités de calcul d un échéancier de remboursement d un emprunt indivis forment un thème d étude des outils de gestion en BTS HR (partie mathématiques financières)

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-444 du 29 avril 2014 relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

Introduction à la Microéconomie Contrôle continu Licence 1 Economie-Gestion 2009/2010 Enseignants : E. Darmon F.Moizeau B.Tarroux

Introduction à la Microéconomie Contrôle continu Licence 1 Economie-Gestion 2009/2010 Enseignants : E. Darmon F.Moizeau B.Tarroux Nom : Prénom : Num Etudiant : Groupe de TD : Introduction à la Microéconomie Contrôle continu Licence 1 Economie-Gestion 2009/2010 Enseignants : E. Darmon F.Moizeau B.Tarroux PRECISEZ ICI SI VOUS AVEZ

Plus en détail

Les assistants maternels. employès par des particuliers

Les assistants maternels. employès par des particuliers Les assistants maternels employès par des particuliers Sommaire Références 1 - OBLIGATIONS GÉNÉRALES 2 2 - LE CONTRAT DE TRAVAIL 3 et 4 3 - PÉRIODE D ESSAI 4 4 - DURÉE DE L ACCUEIL 5 5 - RÉMUNÉRATION

Plus en détail

SPFPL : Tout ça pour ça!

SPFPL : Tout ça pour ça! SPFPL : Tout ça pour ça! Animée par JM. BURTON et G. DE MARCHI 31/03/2014 1 CGP 31/03/2014 2 SOMMAIRE SPFPL : Quelle est la problématique? La SPFPL en pratique Propositions d aménagements 31/03/2014 3

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

7. LA VIE DU CONTRAT, LE TRAITEMENT DES INCIDENTS ET LE SURENDETTEMENT

7. LA VIE DU CONTRAT, LE TRAITEMENT DES INCIDENTS ET LE SURENDETTEMENT 7. LA VIE DU CONTRAT, LE TRAITEMENT DES INCIDENTS ET LE SURENDETTEMENT 7.1. La gestion des plafonds 7.1.1. Le suivi des utilisations Les banques déclarent ne pas avoir de suivi spécifique en dehors de

Plus en détail

À quoi servent les cotisations?

À quoi servent les cotisations? À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

Le contrat de travail d un salarié déclaré avec le cesu... de l embauche à la rupture

Le contrat de travail d un salarié déclaré avec le cesu... de l embauche à la rupture FICHE PRATIQUE Le contrat de travail d un salarié déclaré avec le cesu... de l embauche à la rupture Février 2014 www.cesu.urssaf.fr Fiche pratique Avec le Cesu, vous devenez employeur... 1 Le contrat

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques :

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques : LES BANQUES I. Les différents services proposés par les banques : Les services bancaires représentent l ensemble des produits proposés par une banque. Les services bancaires les plus connus sont : Epargne

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

PROJET. Accord cadre relatif à l activité de portage salarial

PROJET. Accord cadre relatif à l activité de portage salarial PROJET Accord cadre relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord cadre a pour finalité de fixer un cadre général de l activité du portage salarial et sera complété, en tant que

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada Le présent certificat est émis en vertu de la POLICE DE RENTE COLLECTIVE FONDS DE REVENU STABLE MD établie en faveur de LA COMPAGNIE TRUST ROYAL

Plus en détail

Probabilités conditionnelles Loi binomiale

Probabilités conditionnelles Loi binomiale Exercices 23 juillet 2014 Probabilités conditionnelles Loi binomiale Équiprobabilité et variable aléatoire Exercice 1 Une urne contient 5 boules indiscernables, 3 rouges et 2 vertes. On tire au hasard

Plus en détail

PROPOSITION DE CONTRAT CONCERNANT LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE MICRO-CREDIT AU VILLAGE DE ZIGLA KOULPELE

PROPOSITION DE CONTRAT CONCERNANT LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE MICRO-CREDIT AU VILLAGE DE ZIGLA KOULPELE PROPOSITION DE CONTRAT CONCERNANT LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE MICRO-CREDIT AU VILLAGE DE ZIGLA KOULPELE Entre Le C.V.G.T ou le C.V.D, instance représentative du village, et dénommée dans ce contrat

Plus en détail

Mettez vos bénéfices non répartis à l œuvre

Mettez vos bénéfices non répartis à l œuvre SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE STRATÉGIE PLACEMENTS ET FISCALITÉ N O 11 Mettez vos bénéfices non répartis à l œuvre De nombreux propriétaires d entreprise ont accumulé des sommes

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

ACCORD RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS

ACCORD RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS ACCORD RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS Entre la Direction Générale de la société Herakles, représentée par Philippe BOULAN, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines, D une part, Et les organisations

Plus en détail

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE 1. Pourquoi une comptabilité? 2. Les principes comptables 3. Le plan comptable associatif 4. La tenue de la comptabilité CDOS90-Formations/Juin 2009 1 1 1. POURQUOI UNE COMPTABILITE?

Plus en détail

Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé

Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé Modèle de décision unilatérale mettant en place un régime complémentaire frais de santé L entreprise Forme juridique, au capital de dont le siège est à Code NAF n SIRET Effectif salarié : Représentée par

Plus en détail

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire

Livret du joueur KEY FLASH. Montage et commercialisation de clés USB originales. Sommaire Livret du joueur KEY FLASH Montage et commercialisation de clés USB originales Sommaire Préambule page approvisionnement page 4 production page 6 marketing page 10 administration finance page 1 Partenaires

Plus en détail

LES FAITS COMPTE D ÉPARGNE LIBRE D IMPÔT (CELI)

LES FAITS COMPTE D ÉPARGNE LIBRE D IMPÔT (CELI) LES FAITS COMPTE D ÉPARGNE LIBRE D IMPÔT (CELI) Tout ce que vous devez savoir au sujet des CELI Avant 2009, la plupart des Canadiens plaçaient leurs épargnes dans un REER, puisque leurs cotisations étaient

Plus en détail

A VOTRE SITUATION PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE (1/5)

A VOTRE SITUATION PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE (1/5) A VOTRE SITUATION PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE (1/5) METTRE DANS CETTE POCHETTE LES PHOTOCOPIES DES DOCUMENTS SUIVANTS (et cocher à droite si vous avez bien fourni le document) DOCUMENTS À FOURNIR (photocopies)

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

I ADAPTATION DU TEMPS DE TRAVAIL A LA DUREE LEGALE DE 35 HEURES. Les alinéas 6 à 9 inclus de l article 5 de l accord national sont supprimés.

I ADAPTATION DU TEMPS DE TRAVAIL A LA DUREE LEGALE DE 35 HEURES. Les alinéas 6 à 9 inclus de l article 5 de l accord national sont supprimés. ACCORD NATIONAL DU 3 MARS 2006 PORTANT AVENANT A L ACCORD NATIONAL DU 28 JUILLET 1998 MODIFIE SUR L ORGANISATION DU TRAVAIL DANS LA METALLURGIE, A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES INGENIEURS ET CADRES

Plus en détail

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE 6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE INTRODUCTION 280. Le présent chapitre passe en revue les principales questions que pose aux pays la définition des agrégats de la monnaie, du crédit et de la dette. Il sert

Plus en détail

Note à l attention du CCE de l UES EIFFAGE ENERGIE sur la création du FCPE Eiffage Actionnariat Relais 2014

Note à l attention du CCE de l UES EIFFAGE ENERGIE sur la création du FCPE Eiffage Actionnariat Relais 2014 Note à l attention du CCE de l UES EIFFAGE ENERGIE sur la création du FCPE Eiffage Actionnariat Relais 2014 Vous nous avez demandé de vous aider dans l examen d une nouvelle évolution du dispositif de

Plus en détail

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit L éducation financière Manuel du participant Les notions de base du crédit 2 Contenu DOCUMENT 6-1 Les types de crédit Type de crédit Prêteur Usages Modalités Crédit renouvelable Carte de crédit (garantie

Plus en détail

- 29 - TABLEAU COMPARATIF

- 29 - TABLEAU COMPARATIF - 29 - TABLEAU COMPARATIF Projet de loi portant modernisation du marché du travail Article 1 er I. - L article L. 1221-2 du code du travail est ainsi modifié : 1 Le premier alinéa est ainsi rédigé : «Le

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Guide comptable. Les inscriptions comptables

Guide comptable. Les inscriptions comptables Guide comptable Les inscriptions comptables les ressources d emprunt Les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique ou d'un ensemble

Plus en détail

Titre. Portage salarial : mesures transitoires. Objet CIRCULAIRE N 2014-31 DU 22 DECEMBRE 2014. Direction des Affaires Juridiques INSW0031-ACE

Titre. Portage salarial : mesures transitoires. Objet CIRCULAIRE N 2014-31 DU 22 DECEMBRE 2014. Direction des Affaires Juridiques INSW0031-ACE CIRCULAIRE N 2014-31 DU 22 DECEMBRE 2014 Direction des Affaires Juridiques INSW0031-ACE Titre Portage salarial : mesures transitoires Objet Décision du Bureau de l Unédic du 16 décembre 2014 relative aux

Plus en détail

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1 Diane Patrimoine L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération Diane Patrimoine 1 Sommaire : Les dispositifs d épargne salariale et leurs principaux avantages Une

Plus en détail

POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT»

POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT» POURQUOI LES ETATS ET LES ENTREPRISES ONT NORMALEMENT UNE TRESORERIE NETTE NEGATIVE OU POURQUOI LES ETATS SONT NORMALEMENT EN «DEFICIT» Bernard Vallageas Faculté Jean Monnet Université Paris-Sud 54 boul.

Plus en détail