Chapitre 7: La croissance économique (I)

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1 Chapitre 7: La croissance économique (I) Nous ne considérons plus un modèle statique - les quantités de ressources croissent: les entreprises investissent et du capital productif s accumule. Qu est-ce qui rend la croissance possible? Nous alloms considérer l influence (i) des taux d épargne, (ii) dela croissance démographique et (iii) du progrès technologique. 1

2 Résumé du chapitre: Quelques faits empiriques sur la croissance. Quelques concepts: effet de croissance contre effet de niveau. Le modèle de Solow: l accumulation du capital comme moteur de croissance. Pourquoi s intéresser à l accumulation du capital? Qu est-ce qui détermine la vitesse à laquelle une économie accumule du capital productif? Les implications pour la croissance. 2

3 Quelle serait le taux optimal d épargne? Comment définir optimal? La règle d or Intuition. Épargnons nous de façon optimale? Pourquoi est-il difficile d mplémenter ce taux optimal? Le modèle de Solow: croissance économique et croissance démographique. Pourquoi s intéresser à la croissance démographique? Comment la croissance démographique affecte-t-elle la croissance économique? Intuition. La nouvelle règle d or. 3

4 Quelques faits empiriques: Il y a une grande disparité de richesse entre les pays du monde. En 1985, le revenu par personne entre le 95% et le 5% percentile était un rapport de 29. [La distribution mondiale des revenus (par pays) s est translatée vers plus de richesse, mais les disparités persistent.] Il y a eu des miracles et des désastres du développement. 4

5 Barro (QJE 1991) a essayé de déterminer des relations empiriques entre (i) taux de croissance, (ii) revenus par personne initiaux (en 1960) et (iii) stocks de capital humain initiaux (taux de scolarité). [Le modèle de Solow prédit que si des pays ont des caractéristiques similaires, on devrait observer une convergence, c est-à-dire que les pays plus pauvres devraient croître plus vite que les pays plus riches.] 5

6 Revenus par personne (1960) / Taux de croissance moyens ( ) Taux de croissance moyens (60-85) Revenus par personne (1960)

7 Mais on observe une corrélation presque nulle entre revenus par personne initiaux et taux de croissance subséquents. Est-ce que le modèle de Solow n est pas adéquat? En fait, le graphe ci-dessus n est pas un bon test du modèle de Solow. 7

8 Différent pays peuvent avoir différent niveaux de capital humain initialement. Barro conduit la régression suivante TC PIB 60 SEC 60 PRIM 60, et trouve que 0, 0, 0, avec tous les coefficients statistiquement significatifs. [SEC 60 et PRIM 60 : taux d inscription scolaire au secondaire et au primaire en 1960.] 8

9 Le fait que 0 implique qu à taux de capital humanin constant, il existe une relation negative entre richesse initiale et taux de croissance subsequents. Cela est consistent avec le résultat de convergence du modèle de Solow. 9

10 Puisque 0 and 0, des taux de capital humain élevés sont associés à des taux de croissance élevés (en gardant les autres variables constantes). [Cela suggère que le capital humain rend le capital physique plus productif et/ou rend l acquisition de nouvelles idées et technologies plus facile.] 10

11 Cependant comment peut-on réconcilier le fait que 0 avec le fait que corr g y, PIB 60 0? [g y : taux de croissance du revenu par personne.] 11

12 Réponse: C est possible si les pays qui ont un PIB 60 faible ont également un SEC 60 (et un PRIM 60 ) faible. 12

13 Barro (1991) trouve aussi que les taux de croissance ont une relation positive avec des mesures de stabilité politique. On observe des taux de croissance stables et similaires dans pays riches, mais des taux instables et plus variés dans les pays pauvres. 13

14 Un aparté: Au sujet du PIB comme mesure de bien-être; comment cela affecte-t-il les comparaisons à travers pays? PIB et standards de vie [référence à 14

15 Essayant de définir un index de bien-être social. Quel est le problème avec le PIB? 1. Les ménages se préoccupent du niveau de consommation (les gens dérivent de l utilité de leur consommation), 2. La consommation reportée inclue la consommation de nécessités regrettables". Qu est-il suggéré dans l article? Comparer le niveau de bien-être dans les différents pays en utilisant autre chose que le PIB. 15

16 Quel est le nouvel index [dénoté SV pop ]? SV pop C G Dépenses Militaires Population Pourquoi cette définition? 1. L investissement des entreprises n est plus inclus (cela n affecte pas le bien-être des gens maintenant), 2. Les dépenses militaires sont vues comme une de ces nécessités regrettables. [pas d opinion quant à savoir si c est nécessaire; plutôt que cela n intervient pas dans le bien-être maintenant.] [sauf tranquilité d esprit?][et même si les ressources ont été proprement divisées entre dépenses militaires et autres ressources pour l économie.] 16

17 Il y a-t-il des problèmes avec cet index?: Le concept de nécessités regrettables est une notion très subjective. D autres indices tiennent en compte la distribution des richesses, le niveau d alphabétisation, le niveau des libertés... mais comment agréger tout cela en un seul index? Cet index est plus adéquat pour les comparaisons entre pays plutôt que les comparaisons à travers le temps. 17

18 Que nous apprend ce nouvel index? Malheureusement, le papier ne donne pas de table avec tous les pays..., mais les auteurs résument leur travaux comme il suit: Plus de 100 pays, sur deux décades ( 70-89). Aux États-Unis, SV pop /PIB pop 74. 9% différence significative entre PIB pop et SV pop. (même ordre de magnitude pour les autres pays riches.) 18

19 Comment est-ce que SV pop /PIB pop varie à travers les pays? Les auteurs créent deux groupes: Groupe A (20 pays riches) Groupe B (56 pays en développement) 1. Parmi les 56 pays dans le groupe B, seulement 10 ont un taux SV pop /PIB pop plus bas que les États-Unis. 2. La moyenne du taux SV pop /GDP pop pour les 20 pays du groupe A est de

20 SV pop/sv pop,u.s. Il n est pas surprenant de trouver que le taux PIB pop /PIB pop,u.s. est en général plus grand que 1, au moins pour les pays en développement. [surtout parce que la part d investissement dans le PIB est plus élevée dans les pays développés que dans les pays en développement, et que typiquement la part d investissement est beaucoup plus élevée que celle des dépenses militaires.] 20

21 CONCLUSION: Le fossé entre pays développés et pays en développement n est pas aussi large si l on utilise cet index plutôt que le PIB. (En gros, les pays dans la deuxième moitié (la plus basse) de la distribution des richesses ont 10% plusdusv mondial que du PIB mondial.) - Mais cela mesure-t-il le bien-être proprement? - Le fossé est toujours très, très large néanmoins. 21

22 Le modèle de Solow - remarques préliminaires: Nous allons toujours nous intéresser seulement au revenu moyen dans le pays considéré Y: revenu total, y Y L : revenu par personne. (puisque la population est assimilée à population active L.) 22

23 Quand nous parlons de taux de croissance, nous pensons vraiment taux de croissance du revenu par personne (g y ). Parfois nous regarderons le niveau de revenu par personne (y) et parfois nous regarderons le taux de croissance du revenu par personne (g y ). 23

24 Le modèle de Solow - quelques propriétés fondamentales: Dénotons le revenu par personne y Y L personne k K. L et le capital par La technologie utilisée (représentée par la fonction de production F) a des rendements d échelle constants. Donc Y F K, L Y L F K L, L L F k,1 f k. 24

25 Donc le revenu par personne est uniquement fonction de la quantité (moyenne) de capital par personne y f k. En d autres termes, la taille de l économie n a aucune influence sur le niveau de revenus par personne. 25

26 Revenu par personne, y y=y/l MP K Capital par personne, k

27 Le modèle de Solow: à la recherche d un moteur de croissance. Dans ce chapitre, nous considérons l accumulation du capital. Cette dernière provient de l activité des entreprises (elle-même possible grâce à l épargne des ménages). Les différences de taux d épargne sont souvent utilisées pour expliquer les variations en taux de croissance économique. Est-ce justifié? 27

28 Idée: si le capital s accumule, l économie peut produire de plus en plus. Question: si le capital s accumule, est-ce suffisant pour que l économie puisse continuer à croître pour toujours (i.e. au long-terme)? 28

29 Accumulation du capital: Suppose qu il n y a pas de gouvernment, pour raison de simplicité. Donc Y C I. En terme de moyenne, y c i. Nous allons faire l hypothèse, comme auparavant, que les ménages épargnent (consomment) une proportion fixe s (1 s) de leurs revenus disponibles. 29

30 Comment est-ce que le stock de capital peut augmenter / diminuer? Épargne, i s y, Amortissement du capital, k. Au net, le changement en capital Δk est égal à Δk s y k. 30

31 Investissement, amortissement s f(k) Capital par personne, k Dépréciation, Le stock de capital croît quand l investissement dépasse l amortissement. État stationnaire de capital par personne Le Le stock de de capital décroît quand la l amortissement dépréciation dépasse l investissement.

32 Le modèle de Solow: autres résultats fondamentaux. Quelles sont les implications? 1. Il y a toujours un état stationnaire k. [expliquer] a. Qu est-ce qu un état stationnaire?, b. Pourquoi il y a-t-il un état stationnaire?, c. Implications (au long-terme, g y 0), d. Cet état stationnaire dépend de quoi (s,, f)? e. Pourquoi se préoccupe-t-on que de l effet de s? 32

33 Investissement, amortissement 2. et le capital croît vers un nouvel état stationnaire. 1. Plus d épargne augmente l investissement Capital par personne

34 2. Que se passe-t-il lors de la transition vers l état stationnaire? a. Initialement, la croissance est positive. Mais les taux de croissance diminuent au fur et à mesure que l économie croît, jusqu à ce que l état statiionnaire soit atteint: g y 0... g y... g y 0. 34

35 Conclusion: 1. Plus d épargne (i.e. un taux d épargne plus élevé) implique un plus haut niveau de revenu par personne, 2. Plus d épargne n a pas d effet sur les taux de croissance (à long-terme). 35

36 Revenus par personne (1992), échelle logarithmique Taux d épargne moyen ( )

37 La Règle d Or : Nous venons de voir la dépendance entre taux d épargne, niveau de revenu par personne et taux de croissance. Mais nous maintenions le taux d épargne fixe et donné dans chaque pays. Désormais, nous nous intéressons au niveau optimal d épargne et essayons de le déterminer. 37

38 Imaginez un décideur de politique bienveillant (DPB) qui peut choisir le taux d épargne optimal et peut convaincre les ménages d épargner en conséquence. Quel serait ce taux d épargne? 38

39 Qu est-ce que cela veut dire optimal? les ménages se soucient de leur consommation, et pas de leur revenus. Le DPB veut donc maximiser la consommation des ménages. But: Trouver l état stationnaire où la consommation est la plus élevée. [Le DPB veut donc maximiser la consommation à long-terme.] 39

40 Intuition: - Si les ménages épargnent trop revenus élevés, mais peu de consommation. - Si les ménages n épargnent pas assez la consommation initiale est élevée, mais les revenus à l état stationnaire sont bas, ainsi que la consommation. - Le taux d épargne optimal est donc intermédiaire. 40

41 Revenus et amortissement stationnaires Amortissement (et investissement) stationnaires Revenus stationnaires or or Capital par personne stationnaire k * Au-dessous de la règle d or, une augmentation du capital par personne stationnaire accroît la consommation stationnaire. Au-dessus de la règle d or, une augmentation du capital par personne stationnaire réduit la consommation stationnaire.

42 Revenus, amortissement et investissement stationnaires or or or or k* 1. Pour atteindre la règle d or 2. l économie doit avoir le bon taux d épargne.

43 La règle d or est telle que MP K. 42

44 Comparaison entre le taux d épargne optimal et le taux empirique: Autrement dit, épargnons trop or pas assez? Au Canada, en 2004, on sait que: Le revenu du travail est 63% du PIB, L amortissement du capital est 13% du PIB. ( ) La part du revenu national net de l amortissement qui est reçue comme compensation pour travail. 43

45 Donc, MP K k y, k y. Nous sommes donc loin de la règle d or puisque MP K / 3. Question: Épargnons-nous trop ou pas assez? 44

46 Implémentation de la règle d or: Supposons que les politiciens et les ménages reconnaissent les bénéfices de se rapprocher de la règle d or. Il y a-t-il des problèmes possibles quant à son implémentation? Deux cas: l économie commence au-dessus ou au-dessous de la règle d or. 45

47 1. On commence avec trop de capital: Les ménages épargnent trop. Donc le taux d épargne s doit diminuer. À l impact, c et i. Graduellement, k, y et i. Et c, maisc reste au-dessus de sa valeur initiale (pourquoi?) 46

48 Revenus, y Consommation, c Investissement, i Temps Le taux d épargne est réduit.

49 2. On commence avec pas assez de capital: Comme au Canada (et presque tous les pays). Les ménages n épargnent pas assez. Donc le taux d épargne s doit augmenter. À l impact, c et i. Graduellement, k, y et i. Enfin, c. 48

50 Revenus, y Consommation, c Investissement, i Temps Le taux d épargne a augmenté

51 Question: Nous savons qu il n y a pas de DPB et que toute action doit être décidée par un gouvernement. Sous quel scénario (1 ou 2) a-t-on plus de chance de voir la règle d or implémentée? Suggestion 1: La règle d or est toujours ce qu il y a de mieux à faire, même après avoir remplacé le DPB par un gouvernement. Suggestion 2: Les gouvernements, au contraire des DPB, se soucient de leur chance de ré-élection. 50

52 Le modèle de Solow avec une population croissante: Nous faisons l hypothèse que la population croît pour voir s il est exact que la croissance démographique freine la croissance économique. [Les pays à haute fertilité ont tendance à avoir un niveau de revenus par personne plutôt bas et/ou à croître lentement.] 51

53 Dénotons par n le taux d accroissement démographique. Comment est-ce que le stock de capital par personne peut augmenter / diminuer? Épargne, i s y, Amortissement, k, Approvisionnement de la population croissante avec du capital, nk. On peut montrer que Δk sf k n k. 52

54 Intuition: Avec une population qui croît, il faut investir suffisamment pour que la nouvelle population active ait autant de capital avec lequel travailler que le reste de la population. Autrement dit, il faut compenser et investir plus pour maintenir le même capital par personne. La croissance démographique prélève sur les ressources en capital physique. 53

55 Investissement, Investissement stabilisateur Investissement stabilisateur, Investissement, L état stationnaire k

56 Quelles sont les implications? Il y a un état stationnaire k. Implications (au long-terme, g y 0), Quel est l effet de n sur cet état stationnaire? Même au long-terme, le revenu total Y croît: Y y L g Y g y g L 0 n n. Le revenu moyen ne croît pas, mais comme la population augmente, le revenu total croît au même rythme. La nouvelle règle d or est MP K n. On en est toujours loin. 55

57 Conclusion: - La croissance démographique réduit le niveau des revenus moyens. - Cependant, la croissance démographique n a pas d effet sur les taux de croissance économique. 56

58 Revenus par personne (1992), échelle logarithmique Croissance démographique moyenne (%),

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