ECO France. Perspectives 2007 CROISSANCE & ÉPARGNE-CRÉDIT. Contexte macro-économique : croissance au potentiel, sans plus

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1 Direction des Études Économiques Trimestriel N 11 Janvier 2007 Perspectives 2007 CROISSANCE & ÉPARGNE-CRÉDIT Contexte macro-économique : croissance au potentiel, sans plus Après un premier semestre exceptionnel, la croissance française a nettement ralenti au troisième trimestre Les enquêtes de confiance suggèrent un rebond de l activité en fin d année L amélioration du marché du travail et les mesures de soutien à la demande permettront un léger raffermissement de la croissance en La croissance française a été nulle au trimestre dernier. Cette mauvaise performance est imputable au commerce extérieur et aux variations des stocks. Le volume des exportations a en effet reculé (-0,7 % t/t après +1,1 %). Les importations ont quant à elles stagné. Au total, les exportations nettes ont amputé la croissance de 0,2 point. Le fort mouvement de restockage observé au deuxième trimestre a été corrigé. Les variations des stocks ont ainsi contribué négativement à la croissance du trimestre (- 0,3 point). La demande intérieure est donc restée le principal moteur de l activité, avec une contribution de 0,5 point. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé sur un rythme proche de celui du trimestre précédent (+ 0,6 % t/t après +0,7 %). L investissement total a ralenti (+ 0,5 % t/t après 1,6 %), en particulier les dépenses d investissement des entreprises non financières. Au terme du troisième trimestre, l acquis de croissance de l économie française s élève à 1,9 % pour l année Dans pratiquement tous les secteurs, les enquêtes de confiance se maintiennent à des niveaux élevés, ce qui suggère que la croissance française devrait rebondir au quatrième trimestre. Nous tablons sur un rythme de progression de Olivier BIZIMANA Tél. 33 (0) olivier.bizimana@credit-agricole-sa.fr Olivier ÉLUÈRE Tél. l ordre de 0,7 %, ce qui porterait la croissance, pour l ensemble de l année 2006, à 2,1 %. En 2007, la croissance de l économie française restera assez robuste mais sans éclat. Nous prévoyons un taux de croissance avoisinant le potentiel de l économie française à 2,1 %. a/a, % 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0 France : croissance potentielle Source : Insee, CA PIB Potentiel La demande domestique restera le principal moteur de l activité, en particulier la consommation des ménages. Les dépenses des ménages profiteront de la poursuite de l amélioration de la situation du marché du travail. Le redressement des créations d emploi dans le secteur marchand en cours depuis le début de l année 2006 devrait accélérer en Les intentions d embauches dans les enquêtes de conjoncture demeurent en effet en zone d expansion, ce qui signifie que les entreprises sont enclines à embaucher. En outre, les emplois aidés renforceront cette tendance. L amélioration de l emploi permettra une progression des revenus d activité. Le revenu disponible brut progresserait ainsi de 4,1 % en 2007 (après Suite page 2 Contexte macro-économique : Comportements financiers : Crédits et placements des ménages Financement et placements des entreprises a/a, % Prévisions PIB Achevé de rédiger le 18 décembre 2006 Internet : Rubrique : Kiosque Eco

2 Olivier BIZIMANA 33 (0) Contexte macro-économique : croissance au potentiel, sans plus + 3,8 % en 2006). Dans ce contexte, la décrue du chômage devrait se poursuivre. Le taux de chômage s établira ainsi à 8,5 % en fin Tout ceci favorisera un redressement de la confiance des ménages. Par ailleurs, plusieurs mesures prévues pour soutenir le pouvoir d achat en 2007 (augmentation de la prime pour l emploi, baisse de l impôt sur le revenu et bouclier fiscal) permettront à la consommation de continuer à progresser sur des rythmes soutenus, sous réserve qu aucune inflexion majeure de politique budgétaire n intervienne après les élections du printemps Enfin, le léger reflux de l inflation (+1,6 % en moyenne en 2007 après 1,7 % en 2006), en particulier le recul des prix de l énergie, soutiendra le pouvoir d achat des ménages. Le pouvoir d achat du revenu disponible brut des ménages progresserait ainsi de 2,5 % en 2007 (après 2,2 %). Quant au taux d épargne, il devrait remonter à 14,9 %. L investissement sera bien orienté. Les tensions sur les capacités de production sont perceptibles dans plusieurs secteurs et les perspectives de demande restent favorables. Les taux d utilisation des capacités de production s établissent en effet au-dessus de leur moyenne de longue période, ce qui suggère que les entreprises augmenteront encore leurs achats de biens d équipement. De plus, en dépit de la poursuite attendue des hausses des taux de la Banque centrale européenne en 2007, les conditions de financement resteront avantageuses. Dans la dernière enquête sur les investissements dans l industrie (30 % de l investissement productif) réalisée au mois d octobre, les chefs d entreprises prévoient ainsi d accroître les dépenses d équipement dans l industrie manufacturière de 4 % en 2007, soit un rythme équivalent à celui réalisé en Par ailleurs, la situation financière des entreprises continuera à s améliorer. L excédent brut d exploitation progressera en moyenne de 4,1 % en 2007 (après 4 %). L accalmie des prix de l énergie devrait favoriser la reconstitution des marges des entreprises. Au total, le taux de marge des entreprises non financières devrait ainsi progresser à 30,3 % (après 30,1 % en 2006). Enfin, avec le léger ralentissement attendu de l économie mondiale, et compte tenu des problèmes structurels de l industrie française (spécialisation sectorielle inadaptée) et du commerce extérieur (mauvaise spécialisation géographique), la croissance des exportations ralentira. Dans un contexte de demande domestique vigoureuse, les importations resteront soutenues. Au total, la contribution des exportations nettes à la croissance sera encore négative en Plusieurs aléas entourent notre scénario. Sur le plan européen, l incertitude porte sur l ampleur des effets dépressifs de la hausse du taux de TVA prévue en Allemagne (notre principal partenaire commercial) au premier trimestre Sur le plan externe, le freinage américain en cours résultant de la crise immobilière pourrait être plus fort qu anticipé, avec alors des répercussions plus négatives sur l activité en Europe et dans le reste du monde. Par ailleurs, les fluctuations du dollar et les incertitudes pétrolières ne doivent pas être ignorées. Prévisions France (variation annuelle en %) PIB 1,1 1,1 2,1 1,2 2,1 2,1 Consommation privée 2,3 2,3 2,5 2,2 2,8 2,6 Investissement des entreprises -3,0 1,3 2,3 3,5 4,2 4,1 Investissement des ménages 1,2 2,2 4,0 4,1 2,7 1,7 Compte des ménages Revenu disponible brut 4,7 2,8 4,1 3,1 3,8 4,1 Taux d épargne des ménages 16,8 15,8 15,8 15,0 14,7 14,9 Taux d épargne financière 8,0 6,6 6,0 4,9 4,8 5,0 Compte des entreprises Excédent brut d exploitation 1,2 3,8 2,1 0,3 4,0 4,1 Taux de marge (EBE/VA) 30,8 31,1 30,7 30,1 30,1 30,3 Taux d autofinancement (RDB/Inv.) 81,4 87,6 76,2 68,9 63,6 64,2 2 N 11 Janvier 2007

3 Olivier ELUERE ECO France Comportements financiers en 2006 et 2007 : les ménages Crédits aux ménages : début de freinage de la production de crédit habitat L encours des crédits aux ménages, qui avait connu une hausse record en 2005, 10,4 % en moyenne annuelle et 11,5 % sur un an en fin d année, a encore légèrement accéléré en 2006, (11,9 % en septembre). Il devrait ralentir un peu au cours des prochains mois. La hausse sur 12 mois de l encours de crédit habitat avait atteint un niveau record en 2005, 13,7 % en moyenne. Ce rythme s est encore accéléré début Il s est depuis stabilisé à un haut niveau, 15,5 % sur un an. Cette tendance reste très forte, alors même que le marché immobilier connaît un tassement de plus en plus net (léger repli des ventes, net freinage des prix de l ancien, remontée des stocks). Ceci s explique par des conditions de financement qui restent très attractives. La hausse des taux de marché des derniers mois n a été que peu répercutée sur les taux de crédit : la remontée des taux longs reste modérée ; les taux de crédit dépendent également des ressources internes des organismes de crédit ; enfin, la concurrence est très marquée et le prêt habitat considéré comme un produit d appel. Le taux moyen d un crédit habitat d une durée supérieure à un an reste ainsi très bas, 3,91 % en septembre 2006 contre 3,51% fin Ces conditions de crédit font que certains acheteurs, notamment à revenu élevé ou avec revente préalable, préfèrent accroître la part financée à crédit et réduire leur apport personnel. La production de nouveaux crédits habitat commence toutefois à ralentir sensiblement. Ainsi, au niveau des sociétés financières, cette production est en hausse de 7 % sur un an au troisième trimestre, contre 13 % sur un an au premier semestre. Le taux d endettement hypothécaire des ménages (encours de crédit habitat rapporté aux revenus des ménages) continue à s accroître, atteignant 47 % du revenu mi-2006 contre 30 % en Un freinage de l encours de crédit habitat va intervenir au cours des prochains trimestres, en liaison avec le tassement en cours du marché immobilier. Les prix sont de plus en plus dissuasifs, les ratios de solvabilité atteignent des seuils critiques, la part des primo-accédants se réduit, les acheteurs sont plus hésitants et plus sélectifs. De plus, les investissements Robien risquent de se réduire. Enfin les taux de crédit habitat pourraient remonter légèrement au cours des prochains mois. Les ventes de logement devraient connaître un léger repli et les hausses de prix de l ancien seraient quasi nulles en L encours de crédit habitat devrait ainsi ralentir graduellement, vers 14 % fin 2006 et 10 % fin L encours de crédits de trésorerie avait fortement accéléré en 2005, en hausse de 5,6 % en moyenne et 7,9 % en fin d année. Le rythme reste très soutenu en 2006, 8,35 % sur un an en moyenne sur les 9 premiers mois. L augmentation des dépenses de consommation est soutenue, 2,7 % en volume, notamment en matière d équipement ménager et de produits «high tech». De plus, les taux à court terme restent bas et, du fait d une concurrence marquée, certaines offres de crédit présentent des taux très attractifs, au moins pendant les premiers mois. Les ménages recourent ainsi davantage au crédit, ce qui leur permet parallèlement de maintenir un niveau de placements élevé. Au cours des prochains trimestres, la consommation pourrait très légèrement ralentir et les taux à court terme remonteront assez sensiblement. Le taux 3 mois passera de 3,3 % en septembre 2006 à près de 4 % en moyenne en 2007, en lien avec les relèvements des taux BCE. Pour ces deux raisons, la croissance des crédits de trésorerie pourrait légèrement s infléchir, tout en restant soutenue, 7 % fin 2006 et 6,2 % fin en % a/a % de crédits aux ménages Source : BdF, CA Taux d'endettement des ménages Source : INSEE, Banque de France taux d'endettement taux d'endettement hypothécaire (éch. droite) crédits habitat Prévision credits trésorerie N 11 Janvier

4 Olivier ELUERE Comportements financiers en 2006 et 2007 : les ménages Placements des ménages : le retour vers les titres de marché se fait attendre % L'évolution du taux du livret A Source Banque de France, INSEE, CA taux du livret A Taux d'intérêt 3 mois inflation hors tabac sur 12 mois Prévisions Le flux global de placements financiers des ménages s est sensiblement redressé en 2005, à 125 milliards contre 108 en Le taux d épargne s est pourtant nettement réduit, de 15,8 % à 15 % du revenu. Mais les crédits ont été en croissance très marquée, ce qui favorise la hausse des placements. En particulier, en cas d achat d un bien immobilier avec revente préalable, les acheteurs tendent à placer une partie du produit de la vente de leur bien précédent au lieu de l utiliser entièrement comme apport personnel et de faire jouer ainsi un «effet de levier». En 2006 et 2007, les flux de placements vont rester du même ordre, à respectivement 126 et 129 milliards, compte tenu de la légère baisse prévue du taux d épargne et d un moindre dynamisme des crédits habitat. Au sein de ces flux globaux, comment les ménages vont-ils arbitrer entre les différents vecteurs de placements? En 2005, les épargnants ont amorcé un rééquilibrage de leurs placements, au profit des titres de marché et aux dépens des placements liquides. Ils ont surtout privilégié les supports assurance-vie et les livrets bancaires. Ceci s explique par les avantages spécifiques de ces produits et une aversion au risque : les ménages français, échaudés par le krach boursier de , ne sont revenus que prudemment vers les actions et les OPCVM, en dépit de la hausse de 23 % du CAC 40 en Les placements liquides sont restés marqués, 33 milliards d euros. Les dépôts à vue ont atteint un niveau record, 17 milliards, du fait d un faible coût d opportunité de détention de la monnaie lié au bas niveau des taux à court terme. Symétriquement, les flux sur comptes sur livrets se sont réduits, à 15 milliards, contre 26 milliards en 2004, avec un flux net quasi nul sur les livrets à taux réglementés. Les contrats d assurance-vie sont restés de loin le principal support de placement. Les flux ont atteint 77 milliards contre 68 milliards en Ce placement a notamment bénéficié de la désaffection vis-à- vis du PEL. Les flux sur titres de long terme se sont améliorés mais sont restés assez modérés, 17 milliards. Les flux sur actions cotées se sont redressés à 5 milliards, du fait notamment de l impact des privatisations. En 2006, les épargnants continuent à privilégier les placements peu exposés aux risques de marché : assurance-vie et livrets bancaires. Le mouvement le plus marquant est la forte décollecte sur les PEL, qui profite principalement à l assurance-vie. Les flux sur contrats assurance-vie vont atteindre un nouveau record en Ils devraient avoisiner 92 milliards, soit près des trois quarts de l ensemble des flux. Ces produits sont, depuis longtemps, privilégiés par les ménages. Ils sont variés et proposent une fiscalité avantageuse. Les supports euros sont sans risque et bénéficient d un taux de rendement relativement élevé, 4 à 4,50 % en 2005 et L encours atteindrait ainsi milliards, 36 % du total des encours de placements. Deux facteurs supplémentaires jouent en D abord, l effondrement du PEL. Les flux sur PEL connaissent une forte décollecte en 2006, - 20 milliards sur les neuf premiers mois, liée à une rémunération peu attractive et surtout à la fiscalisation des revenus des PEL de plus de 12 ans. Ceci a poussé de nombreux détenteurs à fermer leurs plans et à se reporter massivement sur des contrats assurance-vie. Ensuite, l amendement Fourgous, permettant de transformer les contrats en euros en contrats multi-supports sans perte d antériorité fiscale. Ceci, joint à des marchés boursiers bien orientés, favorise les contrats en unités de compte, dont les flux atteindraient 27 milliards. Les placements liquides restent très élevés. Ils devraient atteindre 33 milliards, comme en Les livrets bancaires restent clairement favorisés, avec un flux de 12 milliards sur les neuf premiers mois. Ces livrets sont sans risque, très liquides, sans contrainte en matière de plafonds de dépôt et certains offrent des rémunérations élevées sur les premiers mois du placement. Ils bénéficient de la remontée des taux courts, avec un taux 3 mois à 3,70 % fin 2006 contre 2,50 % fin Le mouvement attendu de transfert graduel des livrets vers les titres de marché reste donc pour l instant très limité. Les dépôts à terme et les OPCVM monétaires connaissent un redressement assez net. Les flux sur livrets A et assimilés sont faiblement positifs, mais la remontée du taux de rémunération de 2,25 à 2,75 % en août dernier a permis d enrayer la décollecte. Les flux sur dépôts à vue se réduisent sensiblement, la hausse des taux courts accroissant le coût d opportunité de détention de la monnaie. 4 N 11 Janvier 2007

5 Olivier ELUERE ECO France Comportements financiers en 2006 et 2007 : les ménages Les flux sur titres de marché restent du même ordre qu en Les flux actions ne profitent guère de la bonne tenue des marchés boursiers (+15% sur le CAC 40), du fait d opérations de privatisation moins nombreuses. En revanche, les flux sur OPCVM longs redeviennent positifs. Les fonds d investissement divers, notamment, connaissent une nette remontée. En 2007, les transferts des PEL vers l assurance-vie se poursuivront, mais de manière atténuée. Les sorties de PEL seront en effet moins importantes. Ceci conduira à des flux en contrats assurance-vie toujours élevés mais en léger retrait par rapport à 2006, à 86 milliards. La part des supports en unités de compte continuera à remonter, à 30 milliards. Les placements liquides bénéficieront de la remontée des taux courts. Le taux 3 mois atteindrait 3,95 % en moyenne sur l année et le taux du livret A passerait de 2,75 % à 3 % en août prochain (cf. encadré). Ceci confortera les livrets à taux réglementés, les dépôts à terme et les OPCVM monétaires. Les flux sur livrets bancaires resteront importants mais se replieront un peu, du fait de la concurrence des autres placements liquides. Enfin, les dépôts à vue devraient à nouveau pâtir de la remontée des taux à court terme. Les placements en titres de marché consolideront les niveaux de 2006, sans plus. La croissance des marchés boursiers devrait être relativement modérée. De plus, les ménages restent prudents vis-à-vis des souscriptions d actions en direct et les flux d actions resteraient modérés. De même, les souscriptions d OPCVM longs ne se redresseront que graduellement, d autant que ces produits sont concurrencés par les contrats assurance-vie en unités de compte. Le rééquilibrage des placements en faveur des titres de marché restera donc partiel et une fois de plus l assurance-vie sera, de très loin, le placement favori des ménages français. Taux du Livret A : maintien probable à 2,75 % en février 2007 Le taux des livrets A et assimilés (Codevi, Livret jeune ) va-t-il être à nouveau relevé début 2007? Ce qui semblait probable il y a quelques semaines l est devenu beaucoup moins en raison du freinage de l inflation (baisse des prix du pétrole). Ce taux obéit depuis juillet 2003 à la formule : Taux livret A = 1/2 (taux Euribor 3 mois + taux d inflation hors tabac sur 12 mois) + 0,25 La Banque de France procède au calcul de la formule le 15 janvier et le 15 juillet (en prenant en compte les valeurs de décembre et de juin pour la moyenne mensuelle de l Euribor et le taux d inflation). Le taux du livret A a ainsi été relevé de 2,25 % à 2,75 % en août Qu attendre pour l Euribor et l inflation de décembre? Le taux Euribor 3 mois sera proche de 3,70 % compte tenu de la hausse à 3,50 % du taux BCE début décembre et de la perspective d une nouvelle hausse. Le taux d inflation hors tabac devrait être limité à 1,4 %, du fait des baisses de prix énergétiques. Dans ces conditions, le taux du livret A resterait à 2,75 % en février. Il faudrait, pour le relever à 3 %, un taux d inflation d au moins 1,6 %, ce qui semble peu probable. En revanche, le relèvement à 3 % du taux du livret A paraît quasi assuré en août 2007, du fait de la hausse attendue de l Euribor 3 mois. (mds d'euros) Placements des ménages (flux hors valorisations) DAV et billets Livrets à vue OPCVM monétaires DAT, etc PEL PEP Assurance-vie OPCVM généraux Obligations Actions cotées Source : BdF, CA N 11 Janvier

6 Olivier ELUERE Comportements financiers en 2006 et 2007 : les ménages Endettement et placements des ménages Prévisions Crédit Agricole Crédit (mds ) Variation annuelle en % Total dont : 713 6,5 7,2 10,2 11,5 11,0 8,5 - Habitat 504 8,0 9,9 13,6 15,0 14,0 10,0 - Trésorerie des particuliers 128 3,0 5,1 4,4 7,9 7,0 6,2 Placements (milliards d euros) Flux (milliards d euros) Total Placements Total hors actions non cotées et autres participations Total épargne liquide ,0 33,0 33,0 33,0 Billets, monnaie et dépôts à vue ,0 17,0 8,0 6,0 Livrets ,0 15,0 17,0 19,0 OPCVM monétaires ,0-1,0 2,0 3,0 Placements à échéance ,0 2,0 5,0 4,0 Titres de créances négociables ,0 0,0 1,0 1,0 Total épargne bloquée ,0 75,0 71,0 74,0 Épargne contractuelle dont : ,0-2,0-21,0-12,0 - Plan d épargne logement ,0 1,0-17,0-8,0 - Plan d épargne populaire ,0-3,0-4,0-4,0 Assurance-Vie ,0 77,0 92,0 86,0 Total titres de long terme (hors actions non cotées et autres participations) ,0 4,0 6,0 7,0 OPCVM Généraux ,0-5,0 1,0 3,0 Titres d investissement (FCPR, FCPI, SCPI, FCPE ) ,0 3,0 5,0 5,0 Obligations ,0 0,0-2,0-4,0 Actions cotées ,0 6,0 2,0 3,0 Actions non cotées ,0 8,0 12,0 11,0 Autres participations ,0 5,0 4,0 4,0 Source : Banque de France, CA 6 N 11 Janvier 2007

7 Olivier ELUERE ECO France Comportements financiers en 2006 et 2007 : les entreprises Entreprises : le crédit bancaire se maintient sur un rythme soutenu Le besoin de financement des entreprises (différence entre les dépenses d investissement et de stocks et les profits) s accroît. Pour les sociétés non financières, il est passé de 28 milliards en 2004 à 52 milliards en Sur le seul premier semestre 2006, il atteint 28 milliards. Les dépenses redémarrent, la croissance étant en phase de reprise cyclique, même si celle-ci reste modérée. Parallèlement, les profits restent limités, du fait de la hausse des coûts intermédiaires et de la masse salariale. Même si les entreprises s efforcent de maîtriser leur situation financière, leur taux d endettement (encours de crédits bancaires, de titres de créances négociables et d obligations rapporté à la valeur ajoutée) connaît ainsi une remontée. Il avait été réduit de 110 % début 2002 à 103 % fin Il s accroît depuis lors régulièrement, et atteint 107 % mi Au sein de l endettement, les entreprises privilégient nettement le crédit bancaire. En effet, les taux d intérêt sont bas et l offre est accommodante, dans un contexte de forte concurrence entre les banques. Ceci se fait aux dépens des émissions de titres de créances négociables et surtout d obligations, dont les flux nets restent négatifs. Les crédits de trésorerie ont nettement accéléré depuis deux ans. L encours de crédit, en recul en 2004, s est redressé en 2005, en hausse de 5 % en moyenne. Il a progressé de 15 % sur un an en moyenne au premier semestre Ceci tient au très bas niveau des taux à court terme, au redressement de l activité, au renchérissement des coûts intermédiaires et au processus de restockage. Sur les tout derniers mois, un très léger freinage est toutefois à l œuvre (+12 % sur un an en T3). Au cours des prochains mois, les crédits de trésorerie devraient continuer à ralentir légèrement, du fait de la remontée des taux courts, d un moindre restockage et d une croissance bonne, sans plus. La hausse atteindrait 11 % fin 2006 et 9 % fin Les crédits à l investissement accélèrent également. Après une hausse de 5,3 % en moyenne en 2005, la croissance annuelle de l encours est proche de 8 % début Les dépenses d investissement redémarrent graduellement, du fait de l amélioration des perspectives d activité, des besoins de renouvellement et de modernisation des équipements et de la nécessité de renforcer la compétitivité (prix et qualité). Compte tenu du niveau relativement bas des taux de crédit (avec des taux longs proches de 4 % au cours des prochains mois) et de la préférence pour le crédit bancaire (aux dépens des émissions d obligations), l encours des crédits à l investissement restera en hausse assez soutenue : 6,8 % fin 2006, 7,2 % fin Les flux d émissions d obligations et de titres de créances négociables (TCN), négatifs en 2004, -6 milliards d euros, ont été très légèrement positifs en 2005, + 2 milliards. Les flux d émissions de TCN demeurent très marqués, 14 milliards en 2005, mais ceci est compensé par un flux net très négatif pour les émissions d obligations, -12 milliards en Ceci est lié à un faible volume de nouvelles émissions et à l importance des flux de remboursements de la part de certains grands émetteurs. Ces tendances se sont confirmées au premier semestre Les flux d obligations et de TCN devraient rester très modérés, à respectivement 4 milliards en 2006 et 6 milliards en 2007, les entreprises privilégiant le crédit bancaire. Les placements des entreprises (hors actions) restent limités : en effet, les entreprises ont une capacité de financement négative et ne veulent pas accroître fortement leur endettement. Les flux de placements ont ainsi été limités à 25 milliards en 2005, après 40 milliards en Les dépôts à vue se sont redressés, 14 milliards, et les flux en obligations, nettement négatifs en 2004, sont devenus positifs, mais les flux en TCN se sont très nettement réduits. Les placements vont rester modérés, de l ordre de 25 milliards par an, en 2006 et 2007, avec des arbitrages légèrement différents. Au sein des liquidités, la hausse des taux courts va conduire à un accroissement des OPCVM monétaires et des TCN aux dépens des dépôts à vue. Les entreprises reviendraient graduellement vers les titres de long terme, notamment les OPCVM généraux et les titres d investissement. en % Taux d'endettement des entreprises Source : Banque de France en % crédits et financements (hors actions)/valeur ajoutée Crédits aux entreprises Source : BdF, CA crédits investissement Prévision crédits trésorerie N 11 Janvier

8 Olivier ELUERE Comportements financiers en 2006 et 2007 : les entreprises Financement et placements des entreprises Prévisions Crédit Agricole Financement (mds euros) Variation annuelle en % Crédit dont : 580 1,3-2,7 5,2 7,0 10,0 9,0 - Trésorerie 157-0,2-16,0 5,7 8,5 11,0 9,5 - Investissement 230 4,2 3,0 4,5 6,3 9,5 9,0 Flux (milliards d euros) Financement sur les marchés (hors actions) Placements (mds euros) Flux (milliards d euros) Total Placements (hors actions) Total épargne liquide dont : Billets, monnaie et dépôts à vue OPCVM monétaires Titres de créances négociables Placements à échéance Total titres de long terme dont (hors actions) : OPCVM Généraux Titres d investissement (FCPR, FCPI, SCPI, FCPE ) Obligations Source : Banque de France, CA Directeur de la Publication : Jean-Paul Betbèze Comité de Rédaction : Olivier Eluère, Olivier Bizimana Secrétariat de rédaction : Elisabeth Nicolas Diffusion : publication.eco@credit-agricole-sa.fr Crédit Agricole S.A. Direction des Études Économiques PARIS Cedex 15 Tél. 33 (0) Fax : 33 (0) Copyright Crédit Agricole S.A. ISSN : Cette publication reflète l opinion du Crédit Agricole à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole ou de l une de ses filiales. Le Crédit Agricole ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Le Crédit Agricole ne saurait donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. 8 N 11 Janvier 2007

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