DIAGNOSTIC PARTAGE. Rapport d enquête auprès des «personnes ressources» d Etouvie. Synthèse du rapport ATELIERS SANTE VILLE D AMIENS.
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- Augustin Laurin
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1 ATELIERS SANTE VILLE D AMIENS DIAGNOSTIC PARTAGE Rapport d enquête auprès des «personnes ressources» d Etouvie Synthèse du rapport Juin 2010 Juin
2 La Ville d Amiens développe la démarche Ateliers Santé Ville sur l ensemble des territoires prioritaires du Contrat Urbain de Cohésion Sociale avec l appui de la Caisse Primaire d Assurance Maladie, du Conseil Général de la Somme et de l Etat, partenaires du Programme Local de Santé. Des diagnostics partagés ont été engagés afin d impulser cette démarche sur les quartiers visés. Après un premier diagnostic partagé réalisé sur Amiens Nord, des enquêtes ont été effectuées sur Etouvie. 1. OBJECTIFS ET METHODOLOGIE : Le diagnostic partagé a pour objet d identifier les besoins propres à chacun des territoires prioritaires. Ce diagnostic vise ainsi à recueillir et à croiser les opinions des acteurs locaux concernés sur : - les problématiques et besoins de santé perçus ; - les pistes d action préconisées. Le diagnostic comporte trois volets : 1. Une enquête «personnes ressources» réalisée auprès des professionnels et acteurs locaux des champs sociaux et sanitaires ; 2. Une enquête auprès des habitants ; 3. Des groupes de travail pluridisciplinaires permettant de poser un diagnostic partagé à partir des enquêtes effectuées, de définir des priorités et de proposer des pistes d action. Le présent document reprend de manière synthétique les principaux résultats obtenus lors de l enquête «personnes ressources» effectuée sur Amiens Nord de décembre 2008 à avril Les personnes concernées ont été interrogées lors d entretiens semi-directifs. Les points abordés lors de chaque entretien ont été : 1. Les problèmes de santé perçus : Les personnes ressources ont été invitées à exposer librement les principaux problèmes de santé perçus pour les différentes classes d âge (0-6 ans, 6-12 ans, ans, ans, ans, et plus de 75 ans). 2. Les déterminants de santé posant problème : Une liste de déterminants de santé (liés au cadre de vie ou aux comportements individuels) et susceptibles d agir sur la santé de la population leur a été proposée. Il leur a été demandé de sélectionner pour chacune des classes d âge les trois prioritaires en les hiérarchisant par ordre d importance. Possibilité leur était offerte de proposer des déterminants ne figurant pas dans la liste préétablie. 3. L accès aux soins : Les personnes ressources ont évoqué : - les types de population vulnérable vis-à-vis de l accès aux soins ; - les soins auxquels elles accèdent le plus difficilement ; Juin
3 4. L offre de soins : Cette partie permet : - d aborder les freins potentiels à l accès aux soins liés à l insuffisance de l offre ; - d appréhender les structures manquantes 5. Préconisations : Les personnes interrogées ont formulé leurs préconisations en matière : - d éducation à la santé ; - d accès aux soins ; - de développement de l offre de soin. 28 personnes ou groupes de personnes ont répondu à l enquête, soit : - 16 professionnels de santé : 5 médecins généralistes, 3 pharmaciens, 3 infirmiers libéraux, 1 kinésithérapeute, 3 professionnels de la santé scolaire (1 médecin et 2 infirmières), 1 médecin cadre PMI ; - 8 professionnels ou institutions du secteur social : 2 de la CAF (centre d activité social et halte garderie), 1 cadre social du Conseil Général, 1 de la Mission Locale, 2 médiateurs administratifs du service public de quartier, les conseillers sociaux de la Ville, 1 assistante sociale scolaire ; - 4 associations : le CSC Etouvie, l APAP - espace rencontre, l APAP - service prévention, et les Restaurants du Cœur. Juin
4 2. SANTE ET PREVENTION : 2.1. Constats : La prévention individuelle est le plus souvent citée comme prioritaire pour la tranche d âge 0-12 ans tandis que le cadre de vie tient une place plus importante pour les plus âgés. Répartition des déterminants prioritaires : Cités en priorité 1 : Prévention / cadre de vie plus de 75 ans ans ans ans prévention cadre de vie 6-12 ans 0-6 ans 0% 20% 40% 60% 80% Cités dans les trois prioritaires : Prévention / cadre de vie plus de 75 ans ans ans ans prévention cadre de vie 6-12 ans 0-6 ans 0% 20% 40% 60% 80% Les principaux problèmes cités (CF. tableau en annexe 1) sont : - Concernant les enfants (0-12 ans) : l alimentation, le tabagisme passif, et l hygiène ; - Concernant les adolescents (12-18 ans) : les addictions, les comportements à risque en matière de vie affective et sexuelle, l alimentation ; - Concernant les ans : les addictions, l hygiène et l alimentation ; - Concernant les personnes âgées : l alimentation et l exercice physique. Les addictions et l alimentation sont les problématiques les plus fréquemment citées pour l ensemble des classes d âge. Juin
5 L alimentation : D après les personnes interrogées, la mauvaise alimentation, à l origine de problèmes d anémie et surtout de surpoids, constitue l un des problèmes de santé les plus importants pour les enfants et adolescents. Elle se reflète par : - des rythmes alimentaires déstructurés (biberon sucré à longueur de journée, absence de petit déjeuner, grignotage de produits gras et sucrés en dehors des repas) - des consommations alimentaires déséquilibrées (consommations grasses et sucrées, peu de fruits et légumes). Ces rythmes et consommations alimentaires déséquilibrés sont dus, selon les personnes interrogées, à : - l éducation parfois «défaillante» donnée par les parents dans ce domaine (parents peu soucieux de l alimentation de leurs enfants ou qui ne savent pas leur fixer les limites) ; - les problèmes financiers des familles ; - les habitudes familiales, lorsque les parents ne cuisinent pas par manque d envie ou de savoir-faire. Concernant les adultes, l alimentation déséquilibrée est à l origine de problèmes de surpoids, et de pathologies cardiovasculaires et métaboliques (diabète, hypercholestérolémie). L insuffisance de la pratique de l exercice physique a également été citée comme facteur aggravant, surtout pour les femmes très sédentaires et les plus âgés Les addictions : Les personnes interrogées se sont montrées particulièrement inquiètes vis-à-vis des comportements addictifs des adolescents et des jeunes adultes. Sont ainsi concernés : - les consommations de drogue et notamment de cannabis - le tabac - l alcool Sont dénoncés l environnement social et familial qui banalisent ces pratiques et favorisent des consommations excessives précoces. Selon les professionnels, le tabac et surtout l alcool posent également un problème majeur pour une partie des adultes de plus de 40 ans. Ont également été cités des dépendances médicamenteuses. D après les personnes interrogées, ces comportements sont souvent liés au mal-être psychique (isolement social, familial, perte d emploi ) L hygiène : Ont été évoqués des problèmes de santé liés à l hygiène a) Des problèmes buccodentaires : Des pathologies dentaires sont fréquemment observées par les personnes ressource, à la fois pour les enfants et les adultes. Les causes avancées par les personnes interrogées pour expliquer ces problèmes dentaires sont : - des défauts d hygiène ; Juin
6 - l alimentation (consommation de boissons et produits sucrés à toutes heures de la journée) ; - les réticences de certains habitants à consulter un dentiste, par peur, manque d envie, ou parce qu ils ne perçoivent pas l importance des soins dentaires. b) Des problèmes liés à l hygiène corporelle et des logements : Ont été cités : - des maladies parasitaires ou de peau (poux, puces, gale, mycoses) - la transmission des maladies infectieuses (gastroentérites dues aux biberons non stérilisés, grippe ) - et les surinfections («rhino-pharyngites surinfectées» chez les enfants, «mal perforants et kystes» ), accentuée notamment par le coût des produits pharmaceutiques d hygiène Autres problématiques de prévention propres aux mineurs : Les autres problématiques fréquemment citées comme prioritaires sont : - le tabagisme passif pour les plus jeunes ; - les conduites à risque en matière de vie affective et sexuelle pour les adolescents ; Concernant la vie affective et sexuelle, ont été surtout mis en avant les grossesses précoces. Les raisons évoquées par les personnes interrogées pour expliquer cette situation sont : - le contexte familial, les parents n étant pas jugés suffisamment acteurs de la prévention auprès de leurs enfants ; - le contexte social, avoir un bébé étant un moyen pour certains jeunes filles d obtenir un statut social et une source de revenu ; - l éloignement géographique du planning familial. Par ailleurs, quelques professionnels ont parlé spontanément du rythme de vie et l ont identifié comme prioritaire alors qu il ne faisait pas partie de la liste de propositions du questionnaire. Ils ont notamment évoqué la déstructuration des rythmes alimentaires mais également des manques de sommeil dus à des couchers tardifs pour des raisons diverses (télévision, Internet ou jeux vidéo). Quelques uns ont également mentionné de manière spontanée le non port des lunettes par certains enfants et adolescents Préconisations des personnes interrogées : Les personnes enquêtées se sont souvent interrogées sur la manière de toucher d avantage les habitants qui en ont le plus besoin par les actions de prévention. Ils ont évoqué quelques pistes pour améliorer la situation : Adapter les moyens de communication en : - travaillant en collectif, par petits groupes ; - adaptant le langage utilisé ; - utilisant d autres outils de communication. Renforcer la proximité des actions : - par la mobilisation des structures et des professionnels locaux ; - par des bilans de santé et dépistages sur le quartier. Juin
7 Développer l accompagnement vers les structures préventives et de dépistage Cibler les plus jeunes afin de : - faire de la prévention à un stade précoce ; - faire des enfants des relais d information auprès des parents ; - et en intégrant les parents dans les actions et en travaillant sur la parentalité. Développer une épicerie sociale avec un projet éducatif pour améliorer la prévention en matière de nutrition auprès des personnes en situation de précarité. 3. SANTE ET ACCES AUX SOINS : 3.1 Constats : Trois types de freins à l accès aux soins ont été mis en avant par les personnes interrogées Des freins financiers : Cette difficulté touche tout particulièrement : - les personnes à faible revenu qui ne peuvent pas bénéficier de la CMU ni souscrire à une mutuelle - celles qui n ont pas fait valoir leurs droits par ignorance ou manque d envie de faire les démarches administratives. Ont également été mis en avant les difficultés d accès aux soins perçus comme insuffisamment remboursés y compris avec la CMU ou une mutuelle : - les consultations de spécialistes avec dépassements d honoraires et avances de frais ; - les prothèses dentaires, matériels d optique, produits dermatologiques, produits pharmaceutiques d hygiène non ou partiellement remboursés Des freins liés à l insuffisance de l offre de soins : L insuffisance de l offre peut être source de deux types d obstacles au soin : - l éloignement géographique des lieux de soin - les délais d attente pour la prise en charge Une insuffisance de l offre est ressentie par les personnes interrogées essentiellement pour : - les soins psychologiques et orthophoniques, - les consultations de spécialistes (notamment dentistes, ophtalmologistes, gynécologues, et radiologiques). L accent a été mis plus particulièrement sur les difficultés d accès aux soins psychologiques et orthophoniques qui sont : - récurrents sur une longue durée, rendant l éloignement géographique encore plus dissuasif ; - soumis à des délais de prise en charge de plusieurs mois. Concernant l éloignement géographique, l enclavement du quartier a été mis en évidence, le transport en bus vers les structures de soins spécialisés pouvant notamment s avérer long et Juin
8 compliqué. Néanmoins, l éloignement géographique est surtout perçu comme pénalisant en raison des angoisses des habitants à sortir de leur quartier. De ce fait, il devient problématique en raison de freins psychologiques et nécessite donc surtout un accompagnement des personnes. Enfin, les professionnels ont regretté le refus de certaines infirmières de pratiquer les soins à domicile sur les Coursives le soir, en raison du climat d insécurité présent dans ce bâtiment Des freins psychologiques et culturels : Pour beaucoup de personnes ressource d Etouvie, certains habitants en situation de précarité ne se font pas soigner car : - ils ne perçoivent pas la santé comme une priorité, compte tenu de leurs autres difficultés ; - les démarches leur semblent complexes ; - par ignorance ou en raison de difficultés de compréhension ; - par réticence ou peur d effectuer les soins. Cela concerne particulièrement les personnes isolées au niveau social (seules, sans emploi) et souffrant d une mauvaise image de soi ou de problèmes psychologiques. Les soins les plus touchés par ces freins sont les soins dentaires, psychologiques et les suivis gynécologiques Préconisations des personnes interrogées : Les principales suggestions émises ont été les suivantes : (a) Concernant les freins financiers à l accès aux soins : - des aides financières ; - la mise en place de bilans de santé et de dépistages gratuits sur le quartier, et le développement de l information sur les soins ou actes de prévention gratuits ; - la création d un cabinet dentaire mutualiste ; - le développement de l information sur les droits. (b) Concernant les freins liés à l insuffisance de l offre de soins : Si certains professionnels ont émis le souhait de voir s implanter des structures de proximité sur Etouvie (par exemple une maison de santé pluridisciplinaire, des permanences de gynécologie ou du Planning Familial, des structures de prise en charge psychologique ou en addictologie), ces propositions n ont pas fait l unanimité parmi les personnes interrogées. Beaucoup doutent en effet de l intérêt de mettre en place de tels services de proximité du fait de : - la nécessité à leurs yeux d inciter les habitants à plus sortir du quartier et de les désenclaver psychologiquement ; - de l effet dissuasif du regard du voisinage pour certains soins. Un consensus apparaît par contre pour reconnaître la nécessité de développer l accompagnement des personnes. (c) Concernant les freins culturels et psychologiques à l accès aux soins : - le renforcement de la médiation au soin par l écoute, l orientation, et l accompagnement des personnes vers les professionnels. Juin
9 4. SANTE ET CADRE DE VIE : 4.1. Constats : D après les personnes ressources interrogées, le cadre et les conditions de vie (logement, travail, famille, solitude et isolement) ont un impact très important sur la santé des habitants Cadre de vie et délaissement de la santé en général : Les conditions de vie difficiles font que la santé n est pas forcément la priorité des familles. Les personnes sont en effet confrontées à d autres problèmes (logement, travail, ) et la santé passe au second rang. Elles sont peu réceptives aux messages de santé et : - n adhèrent pas à une démarche de prévention ; - se soignent plus difficilement ; - et, parfois, ont du mal à faire valoir leurs droits Cadre de vie et santé psychique : Le cadre de vie agit directement sur la santé psychologique. Le mal-être est l un des problèmes de santé le plus fréquemment évoqué par les personnes interrogées, quelque soit la classe d âge concernée. Les éléments du cadre de vie à l origine du mal-être de la population sont divers et se cumulent souvent. Les facteurs explicatifs suivants dominent toutefois : - les problèmes familiaux chez les enfants et adolescents ; - la précarité économique (difficultés financières, problèmes d emploi), l isolement social, et les ruptures familiales chez les adultes. L environnement social intervient également pour l ensemble des tranches d âge en raison de l insécurité et des dégradations que subissent les personnes habitant certains bâtiments. A notamment été exposée la situation des habitants des Coursives Problèmes familiaux et santé des enfants : De nombreuses personnes interrogées ont souligné la présence de «lacunes éducatives». Dans certaines familles, sont décrits : - des environnements familiaux violents ; - des enfants délaissées, livrés à eux-mêmes, l attention des parents étant absorbée par les autres problèmes (travail, logement, ) ; - un manque d autorité parentale, certains parents ne sachant pas poser les limites à leurs enfants ; - ou un surinvestissement des enfants, notamment dans les familles monoparentales ou l enfant comble la solitude du parent isolé. Ces lacunes éducatives favorisent : - des troubles psychologiques et du comportement ; - des rythmes de vie déstructurés et des habitudes de vie néfastes pour la santé ; - des conduites à risque. Juin
10 4.2. Préconisations des personnes ressources : Concernant le cadre de vie, les personnes interrogées ont souhaité une amélioration de la sécurité sur Etouvie, notamment sur certains bâtiments. 5. CONCLUSION : Plusieurs problématiques majeures émergent de l enquête auprès des personnes ressources d Etouvie : (1) des déséquilibres alimentaires ; (2) des conduites à risque fréquentes (notamment en matière d addictions, de vie affective et sexuelle) ; (3) des difficultés à accéder aux soins et aux campagnes de dépistage ; (4) une souffrance psychique provoquée par les conditions de vie difficiles ; (5) des défaillances éducatives de la part des parents engendrant des conséquences négatives pour la santé des enfants. Ces problématiques feront l objet d un croisement avec l enquête population et permettront l identification des priorités ainsi que la mise en œuvre d un plan d action. Juin
11 ANNEXE 1 : hiérarchisation des déterminants de santé Déterminants de santé cités en priorité 1 : DETERMINANT DE SANTE Fréquence de citation de la thématique en priorité 1 0-6ans 6-12 ans ans ans ans + de 75 ans Alimentation 25% 31,8% 8,7% 8,3% 13,3% 14,3% Exercice physique 0% 0% 0% 4,2% 13,3% 7,1% Addictions 17,4% 20,8% 0% 0% Tabagisme passif 30% 9,1% PREVENTION CADRE DE VIE Hygiène 5% 18,2% 13% 8,3% 0% 0% buccodentaire et corporelle Vie affective et 8,7% 0% sexuelle Vaccination 0% 0% 0% 0% 0% 0% Dépistages 0% 0% 0% 4,2% 0% 0% Total prévention 60% 59,1% 47,8% 45,8% 26,6% 21,4% Conditions de 5% 4,55% 8,7% 0% 0% 7,1% logement Travail / non travail 8,7% 33,3% Problèmes 35% 31,8% 26,1% 12,5% 13,3% 14,3% familiaux Violence 0% 0% 4,3% 0% 0% Isolement et 0% 0% 46,7% 42,9% solitude Autres 0% 4,55% 4,3% 8,4% 13,4% 14,2% propositions spontanées Total cadre de vie 40% 40,9% 52,2% 54,2% 73,4% 78,6% TOTAL GLOBAL (Nb total de réponses) 100 % (20) 100 % (22) (23) (24) (15) (14) Juin
12 Déterminants de santé cités dans les trois prioritaires : DETERMINANT DE SANTE Fréquence de citation de la thématique dans les trois prioritaires 0-6ans 6-12 ans ans ans ans + de 75 ans Alimentation 24,6% 27,7% 13,6% 8,3% 14,3% 14,3% Exercice physique 1,75% 6,15% 1,5% 2,8% 11,9% 14,3% Addictions 18,2% 20,8% 7,1% 2,9% Tabagisme passif 15,8% 6,15% CADRE DE VIE PREVENTION Hygiène 19,3% 18,5% 7,6% 9,7% 7,1% 8,6% buccodentaire et corporelle Vie affective et 13,6% 4,2% sexuelle Vaccination 0% 1,5% 0% 0% 2,4% 0% Dépistages 1,75% 0% 1,5% 2,8% 4,8% 2,9% Rythme de vie 1,75% 1,5% 0% 0% 0% 0% (proposition spontanée) Total prévention 64,9% 61,5% 56% 48,6% 47,6% 42,9% Conditions de 5,3% 7,7% 4,6% 4,2% 11,9% 11,4% logement Travail / non travail 9% 19,4% Problèmes 22,8% 18,5% 15,2% 9,7% 4,8% 5,7% familiaux Violence 5,3% 9,2% 7,6% 8,3% 0% Isolement et 1,5% 2,8% 28,6% 34,3% solitude Autres 1,7% 3% 6% 7% 7,2% 5,7% propositions spontanées Total cadre de vie 35,1% 38,5% 44% 51,4% 52,4% 57,1% TOTAL GLOBAL (Nb total de réponses) 100 % (57) 100 % (65) (66) (72) (42) (35) Juin
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