L homme et les drogues

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1 L homme et les drogues - PCEM 1 psychologie - Dr Perrine ADAM Service de Psychiatrie et d Addictologie Groupe Hospitalier Bichat-Claude Bernard Document : propriété de la faculté de médecinem Paris 7-7 Denis Diderot

2 Le syndrome de dépendance Pas de dose-seuil pour la définition Pas de marqueurs biologiques Signes psychologiques obligatoires : relation de sujétion à une substance

3 Définition de la dépendance Altération du comportement Manière de consommer non conforme aux habitudes du pays ou du milieu La façon de consommer ne tolère aucune variabilité (tous les jours ou chaque fin de semaine) Temps important passé à consommer Abandon autres activités (abandon de l essentiel au profit de l accessoire)

4 Définition de la dépendance - suite - Altération du comportement suite - Déni des conséquences Perte du contrôle déterminant la dépendance Désir obsédant de toxique ou craving (base biologique et psychologique de dépendance) «Obligation» de répétition

5 Définition de la dépendance suite - Signes physiologiques de dépendanced Sevrage : signes apparus lors d'un sevrage total ou d'une diminution de la consommation. "Imposent" une consommation régulière et quotidienne. Tolérance = accoutumance progressive aux effets du toxique. Augmentation progressive des doses de toxiques ingérées.

6 Particularités s de la dépendance chez l adolescentl et l adultel jeune Consommation d alcool paroxystique notamment en fin de semaine, avec obligation de consommer à intervalles réguliers de l alcool (binge drinking). Fréquence d une «conduite» de dépendance sans dépendance physique associée. Fréquence des polytoxicomanies avec association entre alcool, médicaments détournés de leur usage et cannabis.

7 Particularités s de la dépendanced chez l adolescentl et l adultel jeune suite - Troubles du comportement fréquents induits par les consommations d alcool. La dimension de perte de contrôle est particulièrement marquée. Recherche d amis ou de relations marquée par la consommation d alcool.

8 Mortalité par suicide et addiction Mort. suicide 20% 17% 19% 15% 10% 5% 0% 1% Pop. Gén. Addict. Dépression

9 Utilisation nocive pour la santé et abus (CIM 10 et DSM IV) Utilisation nocive : Mode de consommation de toxique qui est préjudiciable pour la santé. Complications physiques ou psychiques (dépression induite par l'alcool ou la drogue, accidents, difficultés professionnelles, maladies). Désapprobation par autrui ou par la famille. Absence de syndrome de dépendance ou de trouble psychotique induit par les toxiques.

10 Utilisation nocive pour la santé et abus (CIM 10 et DSM IV) suite - Abus : Usage maladapté. Un des critères sur 12 mois : Utilisation continue malgré un problème familial ou professionnel. Usage répété en situation dangereuse (conduite automobile). Problèmes médico-légaux répétés : conduite en état d'ivresse ou intoxiqué. Absence de critères de dépendance.

11 Les substances addictogènes Les substances légales : Alcool Tabac Doute sur les effets de la caféïne

12 Les substances addictogènes suite - Les substances illégales : Cannabis Cocaïne Ecstasy crack Amphétamines, Héroïne Hallucinogènes Usage interdit et réprimé par le code pénal. Interdiction de la détention, de la vente et de la consommation.

13 Les substances addictogènes suite - Médicaments détournés de leur usage : Anxiolytiques : benzodiazépines Hypnotiques Antalgiques Produits dopants Autres substances selon les modes

14 Qu est-ce qu une une substance addictogène? Effets «positifs» immédiats stimulants ou sédatifs s inversant avec le temps Modifie l activité mentale, les sensations et le comportement Leur usage expose une perte de contrôle Nicotine : très fort potentiel addictogène Peut engendrer une dépendance psychologique (sensation de manque) ou physique.

15 La piste dopaminergique dans l addictionl L une des pistes les plus étudiées dans l addiction est l action sur la dopamine. Les drogues stimulantes agissent sur les circuits dopaminergiques. Elles diminuent la sensation de fatigue et de sommeil. Les amphétamines et la cocaïne stimulent la dopamine. Ces molécules augmentent la quantité de dopamine cérébrale. D autres substances psychoactives augmentent la libération de dopamine : tabac, alcool, ecstasy, cannabis.

16 Cannabis ou haschich

17 Qu est-ce que le cannabis? Substance illicite la plus consommée et souvent banalisée. Le principe actif est le THC. Différentes préparations du cannabis : Herbe (marijuana), feuilles, tiges fleuries séchées. Mélangées à du tabac. Résine (haschich shit) obtenue à partir des fleurs de la plante. Plaques compressées sous forme de barrettes. Mélangée à du tabac.

18 Effets aigus du cannabis Augmentation de la sensibilité, sédation, euphorie Somnolence Malaise, angoisse aiguë Tremblements Vomissements Confusion Impression d étouffement Perte de la mémoire immédiate Augmentation du risque d accident.

19 Effets de la consommation chronique Dépendance physique et surtout psychique Obsession par le produit Renoncement à d autres activités au profit de la drogue Syndrome «amotivationnel» avec troubles de concentration, Difficultés scolaires, Risques liés au contact avec des circuits illicites de vente, Troubles psychiatriques : états délirants, dépression Toxicité du tabac associée

20 Les chiffres récentsr du cannabis 1,2 millions de consommateurs réguliers en France consommateurs quotidiens parmi les ans Produit illicite le plus consommé Consommation au moins une fois dans les 30 derniers jours par 33 % des garçons 22 % des filles

21 Les chiffres du cannabis suite - Usage régulier (10 fois ou plus dans les 30 derniers jours) : 15 % des garçons 6 % des filles Adultes de 18 à 64 ans : 32 % de consommation au moins une fois dans l année. 12 % chez les hommes 7 % chez les femmes

22 Cannabis et conduite automobile Double le risque d être responsable d un accident mortel. Effet dose. Plus la consommation augmente, plus le risque augmente. Au minimum 230 morts par an sur les routes recensés du fait du cannabis. Vulnérabilité du conducteur face à un événement inattendu. Risque majoré en cas de consommation en mélange avec de l alcool. Effet cumulatif alcool cannabis. Le conducteur positif au cannabis et à l alcool multiplie par 14 le risque d être impliqué dans un accident mortel.

23 Alcool

24 Les chiffres de l alcooll en France Dès l âge de vingt ans un français sur deux consomme de l alcool au moins une fois par semaine. La proportion de consommateurs quotidiens est de 10 % pour les français de vingt ans et de 65 % à soixante ans. 3,5 % des français n ont jamais bu un verre d alcool de leur vie. La consommation globale diminue mais les consommations «à problème» restent stables.

25 Quantité d alcool «autorisée» Les doses d alcool autorisées sans risque pour la santé déterminent un seuil précis. Les recommandations médicales sont exprimées en verres de boisson alcoolique par jour ou par semaine. Les hommes peuvent boire sans danger deux verres de boisson alcoolique par jour soit quatorze verres par semaine. Les femmes ont droit à sept verres par semaine ou un verre par jour sans risque. Il n est pas possible de se rattraper et de boire en une journée sa dose de la semaine. En une occasion, la consommation d alcool ne doit pas dépasser quatre verres.

26 Quantité d alcool - suite - Doses maximales autorisées revues à la baisse avec le risque de cancer Effet toujours dose-dépendant mais augmentation du risque de cancer dès le premier verre Alcool formellement contre-indiqué en cas de grossesse Aucune différence en fonction des types d alcool

27 Facteurs de risque de dépendanced

28 Facteurs de risque de dépendance à l alcool La résistance à l alcool est le seul facteur qui augmente «objectivement» le risque de dépendance. Ceux qui résistent le mieux à l alcool sont les plus à risque. Les fils de pères alcooliques (moins sédatés, moins euphoriques) résistant à l alcool sont plus souvent dépendants.

29 Facteurs de risque de dépendance à l alcool suite - Antécédents familiaux : facteur génétique et effet de l exemple. Le risque est à la fois inné et acquis. Ceux qui ont des alcooliques dans leur famille sont trois à quatre fois plus souvent alcooliques.

30 Facteurs de risque de dépendance à l alcool - suite - Les extravertis boivent plus. Les chercheurs de sensations fortes et de nouveauté boivent plus que les autres. Ils sont plus souvent ivres et se contrôlent plus difficilement. Ils recherchent des expériences nouvelles déclenchées par l alcool.

31 Environnement familial et dépendanced Facteurs génétiques et environnementaux. Résistance aux effets des toxiques = risque. Consommation précoce = risque. Famille perturbée : cause et conséquence de la dépendance. Instabilité familiale. Conflits incessants. Manque de discipline ou discipline inadaptée. Rejet des parents. Absence de rituels familiaux. Mauvaise communication intra-familiale. Au pire abus sexuels dans la famille.

32 Facteurs générantg et pérennisantp la dépendanced Facteurs générant la dépendance Effets du toxique Personnalité Valeurs sociales et signification de la consommation de toxique Environnement Facteurs pérennisant la dépendance Pharmacologique (dépendance physique) Psychologique (dépendance psychique) Social (renforcement par conjoint et amis)

33 Initiation à l alcool

34 Alcool et étudiants Mesures récentes de prévention face aux «open bars «et «happy hours» Obligations collectives à consommer de l alcool Effets des alcoolisations souvent déniées Charte des grandes écoles et des facultés pour limiter et même supprimer ces consommations Consommation d alcool et conduite automobile à l origine de graves accidents. La consommation d alcool est retrouvée chez les auteurs d agressions et aussi chez les victimes.

35 Les différents stades de la consommation d alcoold chez l adolescentl 1. Premier contact avec l alcooll Début de consommation seul, en famille ou en groupe. 2. Stade expérimental L adolescent apprend à boire. Il découvre ses préférences, les effets de l alcool sur son caractère, sa capacité à supporter l alcool Stade «idéal» d alcoolisation intégrée. Consommation d alcool sans transgression des règles sociales. Découverte de ses goûts personnels, de sa tolérance. Acquisition d une habitude stable d alcoolisation sans passage vers l abus ou la dépendance.

36 Dépistage et intervention

37 Questionnaire CAGE ou DETA 1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de DIMINUER votre consommation de boissons alcoolisées? 2. Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation? 3. Avez-vous déjà eu l impression que vous buviez trop? 4. Avez-vous déjà eu besoin d ALCOOL dès le matin pour vous sentir en forme?

38 Stades du changement 1 - Précontemplation Considère ne pas avoir de problème Poussé à consulter par des événements extérieurs Surpris plus que choqué par l évocation de la question de l alcool 2 - Contemplation Ambivalence Oscille entre l expression des inquiétudes et les raisons de ne pas s inquiéter Pas un indice de personnalité pathologique

39 Stades du changement - suite Décision Prise de la décision de modifier son comportement Prise de décision temporaire avec possibilité de retour au stade de contemplation 4 - Action Premier temps du changement effectif

40 Stades du changement - suite Maintien Période suivant les premiers temps du sevrage Tentation de résister pendant plusieurs mois Possibilité de percevoir à ce moment le sevrage comme insupportable 6 - Rechute Stade possible dont le risque doit toujours être envisagé

41 En pratique Le temps essentiel est celui du repérage. Les consommations nocives d alcool s inscrivent dans la honte, la culpabilité et le déni. Deux attitudes extrêmes sont à éviter : La culpabilisation excessive interdisant toute prise de parole, La banalisation ne permettant pas d engager un soin.

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