ETUDE DE LA QUALITE DE L AIR AU VOISINAGE DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE

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1 AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France ETUDE DE LA QUALITE DE L AIR AU VOISINAGE DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE Septembre 2007 Etude réalisée par : AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l Air en Ile-de-France Pôle Etudes et Développement 7, rue Crillon PARIS Tél. : Fax : Pour : Conseil général du Val-de-Marne Pôle Aménagement et Développement Economique, Direction des Transports, de la Voiries et des Déplacements Hôtel du Département, Avenue du Général De Gaulle, Créteil Cedex Tél. : Fax :

2 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 3 II. LES EMISSIONS DEPARTEMENTALES DE POLLUANTS ATMOSPHERIQUES 3 II.1. LES EMISSIONS DEPARTEMENTALES 3 II.2 LES EMISSIONS DEPARTEMENTALES DUES AU TRAFIC ROUTIER EN III. LA METHODOLOGIE D EVALUATION DE LA POLLUTION AU DROIT DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE 9 III.1 LA METHODOLOGIE D EVALUATION 9 III.2 VALIDATION DE LA METHODOLOGIE UTILISEE ET INCERTITUDES 10 IV. LA POLLUTION AU DROIT DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE 11 IV.1 CONCENTRATIONS ANNUELLES ESTIMEES AU DROIT DES AXES 11 IV.1.1 LE DIOXYDE D AZOTE (NO 2 ) 11 IV.1.2 LE BENZENE 13 IV.2 SITUATION AU REGARD DES NORMES EN VIGUEUR 14 IV.2.1 ELEMENTS STATISTIQUES 15 IV.2.2 DIOXYDE D AZOTE 15 IV.2.3 BENZENE_ 18 IV.2.4 DEPASSEMENT SIMULTANE DES DEUX OBJECTIFS DE QUALITE 20 IV.3 ANALYSE COMPARATIVE DU VAL-DE-MARNE PAR RAPPORT A D AUTRES TERRITOIRES FRANCILIENS POUR L ANNEE IV.3.1 OBJECTIFS DE QUALITE 23 IV.3.2 VALEURS LIMITES 24 V. CONCLUSION 25 Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

3 I. INTRODUCTION Dans le cadre de l amélioration de ses connaissances en matière de pollution atmosphérique et notamment de l impact local du trafic routier sur la qualité de l air, le Conseil général du Val-de- Marne a sollicité AIRPARIF pour la réalisation d une étude de modélisation de la pollution atmosphérique le long des principaux axes routiers de son département. Ce rapport présente les résultats de modélisation numérique de la pollution le long des principaux axes du département, ainsi que les zones par kilomètre de dépassement des normes de la qualité de l air pour la situation actuelle. Tous les calculs de modélisation ont été réalisés pour l année Les outils de modélisation numérique évaluent les émissions générées par le trafic et le niveau de pollution au droit des axes routiers pour le dioxyde d azote et le benzène, les deux polluants retenus dans le cadre de cette étude. II. LES EMISSIONS DEPARTEMENTALES DE POLLUANTS ATMOSPHERIQUES II.1. Les émissions départementales Le Val-de-Marne, département situé au Sud et à l Est de Paris, couvre une superficie de 245 km 2, soit 2 % de la superficie régionale. Le département abrite une population de habitants en 2000 (10 % de la population régionale) vivant majoritairement en milieu urbain. La densité de population est forte, avec habitants/km 2, en comparaison à la moyenne de l agglomération parisienne (3 540 habitants/km 2 ) et régionale (912 habitants/km 2 ). Les différentes activités économiques présentes sur le département, mais aussi le secteur résidentiel, les transports routiers, engendrent des émissions atmosphériques polluantes. Le cadastre des émissions réalisé par AIRPARIF sur l année de référence 2000 permet de décrire la répartition de ces émissions départementales et de les situer au regard des niveaux régionaux. Ce cadastre a été réalisé dans le cadre des travaux d élaboration du Plan de Protection de l Atmosphère avec le soutien financier de la DRIRE Ile-de-France. La réactualisation des données sur l année 2005 est en cours. Elle sera disponible à partir de juin Le Tableau 1 donne les émissions départementales et celles de la Région Ile-de-France pour les principaux polluants traités dans le cadastre des émissions. NOx CO SO 2 COVNM PM10 Emissions du Val-de-Marne (tonnes/an) Emissions en Ile-de-France (tonnes/an) Contribution du Val-de-Marne aux émissions régionales (en %) Tableau 1 : Emissions de polluants atmosphériques en Val-de-Marne et en Ile-de-France, d après le cadastre AIRPARIF/DRIRE, année de référence Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

4 De manière générale, le Val-de-Marne contribue à hauteur de 10 % aux émissions polluantes régionales pour la grande partie des composés considérés (NOx, CO, SO 2 et PM10 1 ), seules les émissions en Composés Organiques Non Méthaniques (COVNM) représentent une part plus faible égale à 8 % des émissions régionales. Les émissions calculées sur la région Ile-de-France et le Val-de-Marne peuvent être exprimées aussi par rapport à la population ou à la superficie concernées (cf. Tableau 2). Les émissions rapportées au nombre d habitants en Val-de-Marne sont équivalentes ou inférieures à celles calculées au niveau régional, à l exception des particules et du SO 2. Les écarts varient de 3 % (CO) à 25 % (COVNM), alors que les émissions départementales en SO 2, exprimées toujours en kg/habitants, sont supérieures de 10 %, et celles de particules supérieures de 20 %. A l inverse, les émissions départementales exprimées en km 2 sont largement supérieures à celles relevées à l échelle régionale : les émissions sont 4 à 6.7 fois plus importantes qu au niveau régional. Ces différences entre les données moyennes départementales et régionales s expliquent par une densité de population en Val-de-Marne largement supérieure à la densité régionale moyenne, (5 000 habitants au km 2 contre 910 en Ile-de-France). De plus, de nombreuses industries ayant une envergure régionale (usine d incinération, centrale EDF,..) se trouvent dans le Val-de-Marne. NOx CO SO 2 COVNM PM10 Emissions du Val-de-Marne (kg/habitant) Emissions en Ile-de-France (kg/habitant) Emissions du Val-de-Marne (tonnes/km 2 ) Emissions en Ile-de-France (tonnes/km 2 ) Tableau 2 : Emissions de polluants atmosphériques en Val-de-Marne et en Ile-de-France rapportées à la population et à la superficie, d après le cadastre AIRPARIF/DRIRE, année de référence Le Val-de-Marne se caractérise par des différences de densité de population et d activités économiques entre le Nord-Ouest et le Sud-Est du département, dues en partie à la présence de la forêt de Notre-Dame au Sud-Est. Cela engendre des hétérogénéités sur les émissions atmosphériques départementales, comme l illustre la Figure 1 présentant la cartographie départementale des émissions en tonnes par km 2 en oxydes d azotes. Les cartes d émissions des autres polluants sont présentées en annexe 1. 1 Pour les particules, le cadastre d émissions ne permet pas encore de considérer les phénomènes de remise en suspension et l import. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

5 Figure 1 : Cartographie des émissions d oxydes d azote en tonnes/km 2 sur le Val-de-Marne réalisée à partir du cadastre des émissions AIRPARIF/DRIRE année de référence 2000 avec une résolution au km 2. La répartition spatiale des émissions en oxydes d azote sur le Val-de-Marne fait ressortir les grands axes routiers traversant le département (A4, A6, A86, N104, N20 et N118) et aussi quelques sources industrielles ponctuelles comme l aéroport d Orly ou la centrale EDF de Vitrysur-Seine. Le motif global de la répartition spatiale montre que les émissions les plus importantes sont généralement à proximité de Paris (Nord-Ouest de département). Au-delà de la répartition spatiale des émissions, une analyse portée sur la contribution des secteurs d activités a été menée. Ainsi, la Figure 2 présente plus précisément la répartition des émissions polluantes suivant les principaux secteurs considérés dans le Val-de-Marne et en Ilede-France. Une analyse détaillée, secteur par secteur, montre que le département du Val-de-Marne présente des émissions dues au transport routier équivalentes à celles observées au niveau régional pour les oxydes d azote (NOx), avec 53 % des émissions totales départementales, et pour le monoxyde de carbone (CO), avec 75 %. La responsabilité du trafic routier est plus importante dans le département pour le dioxyde de soufre (41 % contre une contribution de 33 % à vérifier en Ile-de-France) mais moins importante pour les particules (la contribution du transport routier est de 28 % à l échelle départementale, contre 36 % au niveau régional). Notons que le terme «particules» désigne dans l ensemble du document les particules, notées PM10, ayant un diamètre aérodynamique inférieur à dix micromètres. A l inverse, le secteur industriel participe de manière plus importante aux émissions polluantes sur le département du Val-de-Marne que sur l ensemble de la région, pour les oxydes d azote, le dioxyde de soufre et les particules. Pour illustration, les émissions de SO 2 issues de ce secteur, dominées à 55 % par l industrie en Ile-de-France, représentent 63 % des émissions en Val-de- Marne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

6 100% 90% 80% 36% 70% 33% 60% 52% 77% 50% 40% 30% 55% 20% 31% 33% 10% 20% 0% NOx CO SO2 COVNM PM 10 Industrie Résidentiel Tertiaire Artisanat Transport routier Autres Transports Agriculture et sylviculture Sources Biogéniques (a) Ile-de-France 100% 80% 60% 40% 20% 0% 28% 41% 53% 75% 63% 50% 31% 31% NOx CO SO2 COVNM PM10 Industrie Résidentiel Tertiaire Artisanat Transport routier Autres Transports Agriculture et sylviculture Sources Biogéniques (b) Val-de-Marne Figure 2 : Répartition des émissions suivant les principaux secteurs, d après le cadastre d émission AIRPARIF/DRIRE, année de référence L inventaire des émissions sur le département du Val-de-Marne met donc en évidence une contribution du transport routier équivalente au niveau régional pour plusieurs composés (NOx, CO) et un profil légèrement plus dominé par les industries qu au niveau régional, en particulier pour les oxydes d azote, le dioxyde de soufre et les particules (PM10). L analyse des émissions permet de définir plus précisément les polluants à suivre dans le cadre de cette étude portant sur la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers. Seuls les polluants réglementés et traceurs de la pollution engendrée par le trafic routier sont à considérer, il s agit des oxydes d azote (NO et plus particulièrement NO 2 ), des particules (PM10), du monoxyde de carbone (CO) et du benzène, seul composé réglementé parmi les COVNM. D après l analyse de l inventaire des émissions, le SO 2 n est pas un indicateur pertinent de la pollution due au trafic routier. Ce polluant ne pose d ailleurs plus de problème en matière de qualité de l air en Ile-de-France. Concernant les oxydes d azote, le monoxyde d azote (NO) représente l essentiel des émissions en oxydes d azote, faisant de lui un polluant «primaire» car directement émis dans l atmosphère, alors que le NO 2 ne représente qu environ 10 % des émissions directes de NOx. Le dioxyde d azote provient majoritairement de la transformation rapide, sous l effet de l ozone, du NO après l émission. Le NO 2 est alors considéré comme un polluant «secondaire». Il est primordial d étudier ces deux composés dans le cadre de cette étude. Toutefois, il n existe pas de norme sur la qualité de l air pour le monoxyde d azote, mais uniquement pour le dioxyde d azote. Par conséquent, les émissions de NOx seront traitées, puis uniquement les concentrations en NO 2. Parmi les Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (COVNM), le benzène est le seul composé réglementé, compte tenu de son caractère cancérigène avéré. Il est l un des traceurs reconnus de la pollution atmosphérique liée aux carburants routiers (évaporation et échappement pour les véhicules essences). Par conséquent, ce composé sera étudié à proximité des axes du Val-de-Marne. Le monoxyde de carbone est un indicateur classique de la pollution liée au trafic routier, comme le montre l analyse de l inventaire des émissions. Cependant, aucun dépassement des normes n est enregistré en Ile-de-France, aussi bien en fond qu en proximité. Il n est par conséquent pas nécessaire de suivre ce composé dans le cadre de cette étude. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

7 Quant aux particules, leurs sources locales sont de diverses origines telles que le secteur des transports, les combustions industrielles, les chauffages résidentielles et tertiaires... Mais les niveaux observés en Ile-de-France sont également régis par des phénomènes de pollution à grande échelle, avec un transport transfrontalier des particules pouvant atteindre 50 % des concentrations mesurées localement. Ces particules peuvent également provenir de sources naturelles lointaines (particules sahariennes, poussières volcaniques ). Devant la diversité des sources d émissions et la complexité des phénomènes liés aux particules (remise en suspension, interactions chimiques, transport), il a été décidé de ne pas étudier les particules dans le cadre de cette étude. En conclusion, l étude de la qualité de l air à proximité des grands axes routiers du Val-de- Marne portera sur les oxydes d azote et le benzène, composés principalement issus des émissions imputables au trafic routier et réglementés aux niveaux européen et national du fait de leurs effets avérés sur la santé et pouvant dépasser à l échelle de l année les normes en vigueur au droit même des voies de circulation. II.2 Les émissions départementales dues au trafic routier en 2006 Un calcul des émissions engendrées par le trafic routier a été réalisé pour l année 2006 sur le département du Val-de-Marne, à travers l utilisation de la chaîne de calcul du trafic et des émissions, développée dans le cadre du projet européen HEAVEN 2. Cette chaîne de calcul permet d estimer les émissions engendrées par le transport routier en temps réel en se basant sur la description modélisée du trafic calé à partir des points de comptage gérés par le SISER 3. Environ brins sont décrits sur l ensemble de la région Ile-de-France. Le calcul des émissions se fait en deux étapes principales. La première étape concerne l éclatement du trafic modélisé sur chaque axe en grandes catégories de véhicules, à partir de profils de décomposition du parc roulant. Ces profils, élaborés conjointement par AIRPARIF, la DREIF 4 et la Ville de Paris (Observatoire des déplacements notamment) dans le cadre du projet HEAVEN, sont fonction du type de voie considérée, du type de jour et de l heure considérée. Lors de cette étape de calcul, une correction des vitesses est réalisée pour certaines catégories de véhicules (Poids Lourds (PL) Transports en Commun (TC) et deux roues motorisées (2RM)) et pour certains types de voies en fonction de la vitesse moyenne initiale estimée par le modèle de trafic sur le brin pour l ensemble des véhicules. Les décompositions de parc circulant et les vitesses attribuées à chaque catégorie de véhicules sont renseignées au niveau horaire pour les différents types de journées ; à savoir jours ouvrables, samedi et dimanche. Pour illustration, le pourcentage de Poids Lourds lors d un jour ouvrable sur des autoroutes comme l A6 est en moyenne de 10 % sur la journée et peut atteindre 21 % au cours de la journée. La seconde étape concerne le calcul des émissions issues du trafic routier le long de chacun des axes à partir du croisement des données de flux de véhicules pour chaque catégorie (VP - Véhicules Particulières, VUL - Véhicules Utilitaires Légers, TC - Transport en Commun, PL - Poids Lourds et 2RM 2 Roues Motorisés) avec les facteurs d émissions appropriés. Les facteurs 2 for Healthier Environment through the Abatement of Vehicle Emissions and Noise 3 Service Interdépartemental de Sécurité et d Exploitation Routière 4 Direction Régionale de l Equipement d Ile-de-France Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

8 d émissions dépendent de la classe technologique des véhicules 5 fonction de leur âge, de la saison, de la température extérieure, du type de voie (urbain/route/autoroute), de la vitesse moyenne de circulation et de la fraction de véhicules circulant moteur froid 6. Les facteurs d émissions sont issus de la méthodologie européenne COPERT III. On accède ainsi aux émissions associées au trafic routier. Pour plus d information sur la méthodologie d évaluation du trafic et des émissions, le rapport d étude d AIRPARIF sur «l évaluation de la qualité de l air en situation de proximité du trafic routier en Ile-de-France concentrations moyennes pour l année 2004» est consultable sur le site internet d AIRPARIF. A partir de ces outils, pour 2006, la répartition des émissions suivant les axes peut être décrite. La Figure 3 présente les émissions totales de 2006 exprimées en tonnes/km en oxydes d azote (a) et en benzène (b) calculées sur les différents tronçons considérés dans le modèle. Pour ces deux polluants, les principaux axes du département du Val-de-Marne sont mis en évidence. Il s agit des autoroutes (A6, A4 et A86), des routes nationales (RN7, RN305, RN6, RN19, RN4, RN34 et RN186) et dans une moindre mesure de routes départementales. On constate une différence entre les axes les plus émetteurs de NOx et ceux les plus émetteurs de benzène. En effet, les axes les plus circulants (nombre de véhicules important et vitesse de circulation élevé comme sur les autoroutes) sont généralement le plus d émetteurs de NOx, alors que pour le benzène, même si le nombre de véhicules influence les émissions, les conditions de circulations entrent principalement en jeu, et les axes les plus chargés en benzène sont ceux où la circulation est la plus congestionnée. (a) Oxydes d azote 5 Source ADEME (Agence De l Environnement et de la Maîtrise de l Energie), INRETS (Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité) et adaptation AIRPARIF 6 Il s agit du pourcentage de véhicules circulant depuis un laps de temps faible. Dans le modèle de calcul, ce laps de temps est fixé à huit minutes. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

9 (b) Benzène Figure 3 : Emissions d oxydes d azote et en benzène en tonnes/km/an engendrées par le trafic routier en 2006 sur le réseau routier du Val-de-Marne. Au total, les émissions engendrées par le trafic routier sur les axes modélisés en Val-de- Marne durant l année 2006 s élèvent à tonnes en oxydes d azote (contre tonnes en Ile-de-France) et 187 tonnes en benzène. III. LA METHODOLOGIE D EVALUATION DE LA POLLUTION AU DROIT DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE Pour l année 2006, les concentrations moyennes annuelles obtenues pour les deux polluants d intérêt, sur le réseau routier du département du Val-de-Marne, sont le fruit d une étude menée à l aide d outils de modélisation. Ces derniers permettent d évaluer par le calcul les niveaux de pollution au droit des axes de circulation à partir notamment des informations concernant la densité du trafic routier et l environnement immédiat des axes. La méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude est présentée dans le paragraphe suivant. III.1 La méthodologie d évaluation A partir du calcul des émissions engendrées par le trafic routier lors de l année 2006, il est possible d évaluer les concentrations annuelles au droit des principaux axes routiers. Le passage des émissions aux concentrations est réalisé à l aide du logiciel STREET 7. Le logiciel STREET permet d'évaluer de manière simple les concentrations annuelles en polluant à proximité immédiate des axes routiers. Les résultats doivent être considérés comme des ordres de grandeur des niveaux de pollution pour des rues idéalisées, de géométries considérées comme simples et uniformes. Ce logiciel ne saurait tenir compte des phénomènes locaux qui pourraient 7 La version du logiciel STREET utilisée est une version adaptée par la société Targeting à AIRPARIF. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

10 intervenir dans des portions complexes de rue (par exemple des décrochements dans la continuité du bâti). De même, les conditions de circulations prises en compte dans le logiciel sont les conditions moyennes de la portion de l axe, sans prise en compte des comportements ponctuels liés par exemple à la présence de feux tricolores. Ainsi, une concentration moyenne est affectée à l ensemble de la portion d axe considérée. Le logiciel estime les concentrations pour chaque axe sans tenir compte des axes voisins. Par conséquent, cette méthodologie est limitée dans le cas d échangeur ou d axes séparés physiquement en deux par de grands terre-plein. Les paramètres renseignés dans le logiciel STREET sont : - La typologie de l axe, intégrant le type de voie, la disposition des bâtiments, le nombre de voies, la continuités des façades, le ratio hauteur moyenne des bâtiments / largeur de la voie, la distance rue-bâtiment. - L orientation de la rue. - Les conditions météorologiques dominantes à l échelle annuelle. En Ile-de- France, le vent dominant à l échelle annuelle est historiquement de secteur Sud-Ouest et de vitesse moyenne d'environ 3 m/s. Les bases scientifiques, les adaptations, le principe de fonctionnement et l utilisation du logiciel STREET sont détaillés plus précisément dans le rapport d étude d AIRPARIF sur «l évaluation de la qualité de l air en situation de proximité du trafic routier en Ile-de-France concentrations moyennes pour l année 2004», consultable sur le site internet d AIRPARIF. Les niveaux de pollution en proximité du trafic routier peuvent être en premier ordre considérés comme la somme de la pollution de fond et la pollution engendrée directement par les émissions du trafic routier de l axe considéré. Les concentrations en situation de fond sont renseignées par le réseau fixe d AIRPARIF puis estimées sur l Ile-de-France par interpolation géostatistique pour le NO 2 et le benzène avec une résolution de 1 km 2. Les concentrations dues directement aux émissions du trafic routier de l axe considéré sont calculées par STREET pour l ensemble des polluants. Ainsi, les niveaux modélisés au droit de chaque axe sont obtenus par addition des concentrations en fond et des concentrations engendrées directement par les émissions du trafic routier de l axe visé. III.2 Validation de la méthodologie utilisée et incertitudes La comparaison entre des résultats de modélisation et des observations durant une période donnée permet d évaluer la validité de la méthodologie employée et l incertitude sur les résultats produits. Ce travail a été mené dans le cadre d études précédentes. Pour le dioxyde d azote, L'incertitude reste inférieure à 15 % (valeur maximale pour la station du boulevard périphérique) et aucun biais systématique n a été identifié. Pour le benzène, Pour mémoire, on rappellera que, contrairement au dioxyde d azote, le benzène est un polluant primaire car directement émis par le trafic routier. Ainsi son comportement spatial est très hétérogène avec des niveaux qui varient fortement en fonction de la distance au trafic et plus particulièrement de la densité locale des émissions autour du site considéré. Il est ainsi très difficile d identifier un point de mesure qui pourrait être considéré comme représentatif de la situation moyenne de l axe. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

11 Cependant, comme cela a été réalisé pour le NO 2, les concentrations modélisées en benzène ont été validées à l aide de campagnes de mesure 10. La comparaison entre les résultats de modélisation au droit des axes et les mesures réalisées lors de campagnes montre que l erreur relative entre la modélisation et les observations peut être importante (supérieure à 40 % pour certains points de mesure). Cela confirme le caractère ponctuellement hétérogène des niveaux de benzène le long d un axe de circulation. IV. LA POLLUTION AU DROIT DES GRANDS AXES ROUTIERS DU VAL-DE-MARNE IV.1 Concentrations annuelles estimées au droit des axes Les cartes de concentrations présentées ci-dessous ont été établies par ajout des niveaux rencontrés en situation de fond (hors influence directe des axes et des sources locales de pollution) à la pollution engendrée directement par les émissions du trafic routier de l axe considéré, estimée comme présenté précédemment. Les cartographies obtenues présentent les concentrations estimées sur l ensemble des axes modélisés du Val-de-Marne, représentant 686km. Ces cartographies sont basées sur une méthodologie compatible avec un travail à l échelle départementale. Une interprétation de ces données à l échelle locale et ponctuelle est déconseillée. Une étude pour un niveau spatial plus fin nécessite une étude locale en utilisant des outils de modélisation plus complexes et/ou à des campagnes de mesure intensives pour avoir le niveau de précision suffisant. IV.1.1 Le dioxyde d azote (NO 2 ) La Figure 4 illustre les concentrations en dioxyde d azote modélisées au droit des axes de circulation étudiés sur le département du Val-de-Marne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

12 Figure 4 : Concentrations annuelles 2006 de NO 2 modélisées au droit des axes de circulation étudiés dans le Val-de-Marne. Les concentrations minimales sont observées sur des axes routiers avec un trafic faible et une configuration favorable à la bonne dispersion des polluants (axe ouvert et aéré), notamment au Sud-Est du département. Pour ces axes, les niveaux calculés au droit de ces derniers correspondent généralement uniquement à la pollution de fond. En effet, les émissions résultant du trafic routier sur ces axes sont très faibles et leur impact sur les concentrations est pratiquement nul (<1 µg/m 3 ). Ainsi, 17 % du réseau routier modélisé sur le Val-de-Marne, soit 114km, présentent un trafic et une configuration aboutissant à un impact pouvant être considéré comme négligeable sur les concentrations de dioxyde d azote au droit de ces axes. Généralement, ces impacts très faibles en dioxyde d azote sont observés pour des trafics inférieurs à quelques milliers de véhicules/jours. Pour plus de la moitié des axes, 50 % des concentrations sont imputables aux émissions du trafic routier. L impact direct pour le dioxyde d azote des émissions du trafic routier sur les concentrations au droit des axes étudiés varie de 0 % (trafic faible et configuration favorable à la dispersion des émissions) à environ 72 %. Il s élève en moyenne uniquement à 11%. La pollution de fond en NO 2 contribue donc de 100 % à environ 28 % sur les niveaux rencontrés au droit des axes visés et sa contribution moyenne est de 89 %. Un impact direct élevé des émissions du trafic routier est constaté sur certains axes, tels que les autoroutes et les nationales traversant le département. Les autoroutes sont les axes les plus fréquentées du département, avec à véhicules/jour enregistrés sur l A4 (maximum sur la commune de Saint-Maurice), à véhicules/jour enregistrés sur Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

13 l A86 (maximum sur la commune de Créteil) ou encore de à véhicules/jour enregistrés sur l A6 (maximum sur la commune de L Hay-les-Roses). En effet, un nombre de véhicules importants circulant à une vitesse plus élevées que sur les autres axes induit des concentrations en NO 2 plus importantes. Pour 2 % des axes du Val-de-Marne (soit 18km), l impact des émissions routières est responsable de plus de 50 % des concentrations totales calculées au droit des axes. Les moyennes annuelles modélisées les plus élevées sont rencontrées sur l autoroute A4, l A86 et l autoroute A6. Sur ces axes, les moyennes annuelles sont généralement supérieures à 40 µg/m 3. Enfin, d autres axes différents des autoroutes présentent des niveaux élevés. Il s agit d axes généralement situés dans le Nord du département, limitrophes de Paris, où le trafic routier est important, ainsi que les niveaux de pollution de fond. IV.1.2 Le benzène Les concentrations en benzène modélisées au droit des axes du Val-de-Marne sont illustrées par la Figure 5. Comme évoqué précédemment, des écarts importants peuvent être constatés entre les concentrations mesurées et les niveaux déterminés par la modélisation. Par conséquent, les niveaux renseignés dans la présente étude doivent être considérés comme des ordres de grandeur des concentrations en benzène à proximité du trafic routier. Figure 5 : Concentrations annuelles 2006 de benzène modélisées au droit des axes de circulation étudiés dans le Val-de-Marne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

14 Comme pour le NO 2, un gradient des concentrations, allant des axes situés au Nord-Ouest du département à ceux du Sud-Est, est observé. Cela s explique évidemment par un trafic plus soutenu dans la partie Nord du département, mais aussi par des concentrations en fond plus élevées dans ce secteur. Toutefois, on observe des axes plus éloignés de Paris dépassant les 2 µg/m 3 en concentration annuelle, comme par exemple au Sud sur la RN6, à l Est sur la RN4 ou encore la RD30. La contribution directement imputable aux émissions de l axe est en moyenne de 25 %. L impact du trafic routier peut être considéré comme négligeable (il représente moins de 10 % des teneurs totales) sur 30 % du réseau routier (206km). Les concentrations les plus élevées sont rencontrées sur la nationale N6 (extrémité Nord et Sud du département), la N4, les N19 et N34, les départementales D30, D48, D42 et D50. A l inverse du dioxyde d azote, les niveaux les plus importants ne sont pas relevés sur les autoroutes mais sur des axes semblant présenter des conditions de circulations congestionnées couplées à une configuration défavorable à la dispersion des polluants (axes confinés dans le tissu urbain), comme les routes nationales et départementales. Le trafic reste toutefois important sur ces axes, environ véhicules/jour 8 (sur certaines portions d axes) sur les RD 50, 42, 48, 30 (ce dernier connaissant un maximum à véhicules/jour sur la commune de Bonneuil-sur-Marne), avec des valeurs encore plus importantes sur les routes Nationales (RN34 : à véhicules/jour, RN19 : à véhicules/jour (maximum à Boissy-Saint-Léger), RN4 : à véhicules/jour, RN6 : à véhicules/jour au niveau de Villeneuve-Saint-Georges et Valenton). IV.2 Situation au regard des normes en vigueur Pour les deux polluants étudiés, les moyennes annuelles modélisées représentent la somme de la pollution de fond (ambiance générale de la qualité de l air d un secteur géographique) et de la pollution engendrée directement par les émissions du trafic routier de l axe considéré. Ces concentrations correspondent donc à ce que l on observe à proximité immédiate des voies de circulation. Il est alors possible, à l aide des moyennes annuelles estimées par la modélisation, de quantifier le nombre de kilomètres du réseau routier du département du Val-de-Marne dépassant les différentes normes établies à l échelle européenne et nationale pour l année 2006, à savoir les objectifs de qualité 9 et les valeurs limites 10 relatifs aux deux polluants d intérêt (NO 2 et benzène). 8 Trafic routier en Val-de-Marne 2004 Conseil Général du Val-de-Marne. 9 Objectif de qualité : la notion d objectif de qualité est définie dans la Loi n du 30 décembre 1996 sur l air et l utilisation rationnelle de l énergie comme suit : «un niveau de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement, à atteindre dans une période donnée.» 10 Valeur limite : la notion de valeur limite est définie dans la Loi n du 30 décembre 1996 sur l air et l utilisation rationnelle de l énergie comme suit : «un niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques dans le but d éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l environnement.» Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

15 IV.2.1 Eléments statistiques La modélisation de la pollution atmosphérique sur le réseau routier du Val-de-Marne caractérise la pollution en situation de proximité immédiate au trafic routier, c est-à-dire la pollution à laquelle une personne est exposée sur les trottoirs des axes de circulation. Le réseau routier modélisé sur le département du Val-de-Marne représente une longueur cumulée de 686km de voirie. Ainsi, il est possible d estimer la qualité de l air sur un grand nombre d axes routiers parmi lesquels figurent les voies de circulation les plus importantes (autoroutes, routes nationales) et les axes ayant une desserte plus locale au sein du département. IV.2.2 Dioxyde d azote Pour le dioxyde d azote, les directives européennes et les critères nationaux définissent des niveaux réglementaires pour des échelles temporelles distinctes : moyenne horaire et moyenne annuelle (cf. Annexe 2). Cette distinction permet de prendre en considération deux types de situations critiques vis-à-vis des effets sur la santé pour ce polluant : d une part la pollution atmosphérique chronique à l échelle annuelle, et d autre part, les épisodes de courte durée, à l échelle d une ou plusieurs heures. Celles des normes relatives aux moyennes annuelles pourront être considérées ici, les estimations à l échelle horaire n étant pas réalisables. La Figure 6 présente la cartographie du réseau routier modélisé suivant les normes de la qualité de l air établies pour le NO 2 sur l année 2006, à savoir l objectif de qualité (40 µg/m 3 ) et la valeur limite applicable en 2006 (48 µg/m 3 ). Les axes de circulation où le niveau annuel de NO 2 est inférieur aux normes de qualité de l air sont situés au Sud-Est du département. En effet, en s éloignant du cœur dense de Paris, et à l exclusion des grands axes routiers, on note à la fois plus d axes à vocation de dessertes locales, où le trafic routier plus faible qu en périphérie de Paris, un urbanisme plus lâche (meilleure dispersion de la pollution atmosphérique) et un niveau de fond plus faible. Il est important de préciser que la plupart des axes situés à l extrême Nord du département dépasse l objectif de qualité à cause de niveaux de fond supérieurs à 40 µg/m 3 (cf. Figure 7). Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

16 Figure 6 : Carte des dépassements des différentes normes de la qualité de l air à l échelle annuelle concernant le dioxyde d azote sur le réseau modélisé de Val-de-Marne en Figure 7 : Carte du réseau modélisé en Val-de-Marne pour l année 2006 dont les axes de circulation atteignent l objectif de qualité de 40 µg/m 3 de NO 2 car le niveau de fond est déjà supérieur à l objectif (en orange). Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

17 Le Tableau 3 présente le nombre de kilomètres de voirie au sein du département étudié (686km au total) dépassant l objectif de qualité et la valeur limite fixés pour l année 2006, ainsi que le pourcentage que cela représente par rapport à l ensemble du réseau routier modélisé du département. Dioxyde d azote Longueur dépassant l objectif de qualité Pourcentage du réseau modélisé dépassant l objectif de qualité Objectif de qualité (40 µg/m 3 ) 210 km 31 % Valeur limite (48 µg/m 3 ) 66 km 10 % Tableau 3 : Éléments statistiques sur les dépassements de l objectif de qualité et de la valeur limite pour le NO 2 au droit des axes de circulation au sein du Val-de-Marne. L objectif de qualité fixé pour le NO 2 est dépassé sur 210 km de voirie en Cela représente près de 30 % du réseau routier modélisé du département du Val-de-Marne. Un tiers des axes de circulation dépassent donc en moyenne annuelle 40 µg/m 3 de NO 2 en La valeur limite de NO 2 en 2006 était fixée à 48 µg/m 3 en moyenne annuelle. Celle-ci décroît tous les ans de 2 µg/m 3 depuis 2001 pour correspondre en 2010 à l objectif de qualité (40 µg/m 3 ). Pour ce polluant, 66 km de voiries en Val-de-Marne dépassent la valeur limite, soit 10 % du réseau routier modélisé. - Objectif de qualité : 40 µg/m 3 Les axes routiers où la moyenne annuelle en NO 2 est comprise entre 40 µg/m 3 et 48 µg/m 3, autrement dit dépassant uniquement l objectif de qualité (axes en orange sur la carte de la Figure 6), représentent au sein du Val-de-Marne 140 km de voirie (20 % du réseau modélisé). Parmi ces axes, 14 % (19 km) présentent un niveau de fond de NO 2 déjà supérieur à l objectif de qualité. Par conséquent, ces axes routiers dépassent l objectif de qualité quelles que soient les émissions du trafic sur ces voies de circulation. - Valeur limite : 48 µg/m 3 Concernant le dépassement de la valeur limite (axes en rouge), il touche principalement les axes autoroutiers et les routes nationales où le trafic routier y est important avec pour certaines d entre elles des environnements urbains favorables à l accumulation de la pollution (rue canyon par exemple). En effet, les polluants émis par le trafic sont plus difficilement dispersés (stagnation de la pollution) sur les axes routiers traversant un environnement urbain dense, à savoir un bâti haut et continu encadrant l axe routier, qu au travers d espaces ouverts (dispersion de la pollution). Contrairement à l objectif de qualité, en situation de fond, la valeur limite en NO 2 n est pas dépassée en Val-de-Marne, comme cela est également le cas sur l ensemble de l Île-de-France. Pour illustration, la concentration annuelle maximale enregistrée en situation de fond est de 47 µg/m 3 à la station fixe de Paris 18 ème. Par conséquent, le franchissement du dépassement du seuil de 48 µg/m 3 en NO 2 sur l année 2006 au droit des axes de Val-de-Marne est attribuable aux émissions du trafic routier. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

18 Les grands axes autoroutiers du Val-de-Marne dépassent la valeur limite établie en L autoroute A6, avec un trafic routier maximal de véhicules par jour 11 sur la commune de L Hay-les-Roses, présente des concentrations annuelles de NO 2 supérieures à 48 µg/m 3 sur une majeure partie des tronçons du département. C est également le cas de l autoroute A4. Cette autoroute compte un trafic journalier maximal au niveau de la commune de Saint-Maurice de véhicules/jour 11. L autoroute A86 est également concernée par des tronçons où les niveaux dépassent la valeur limite. Ils sont situés essentiellement sur les communes de Thiais ( véhicules/jour au maximum), Créteil ( véhicules/jour) et Maisons-Alfort. Les concentrations annuelles de nombreux tronçons de routes nationales sont également supérieures à la valeur limite, principalement aux sorties de Paris (Porte d Italie RN7 ; Ivrysur-Seine RD24 ; Nogent-sur-Marne RN186 - ; Saint-Mandé RD38) mais également au sein de communes plus éloignées de Paris comme Valenton et Villeneuve-le-Roi sur la RN6, au Sud du département. Le dioxyde d azote apparaît donc comme le polluant le plus problématique au droit des axes routiers à l échelle du département. Ce constat est également vrai pour les axes routiers les plus importants en Île-de-France et plus particulièrement au sein de l agglomération parisienne (Paris et petite couronne). Au total, 66km de voirie modélisée au sein du département ont une moyenne annuelle supérieure ou égale à 48 µg/m 3 et dépassent ainsi la valeur limite fixée en 2006 pour le NO 2. IV.2.3 Benzène La Figure 8 présente la cartographie du réseau routier du Val-de-Marne en fonction de l objectif de qualité pour le benzène en 2006, à savoir l objectif de qualité (2 µg/m 3 ). La valeur limite applicable en 2006 (9 µg/m 3 ) n est pas cartographiée car elle n est pas atteinte sur la zone d étude. 11 Le trafic routier présenté dans ce document est issu du comptage 2004 fourni par le Conseil Général du Val-de-Marne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

19 Figure 8 : Dépassements des différentes normes de la qualité de l air à l échelle annuelle concernant le benzène sur le réseau routier modélisé du Val-de-Marne en La Figure 8 illustre les dépassements de l objectif de qualité et de la valeur limite fixés pour l année 2006 sur le réseau modélisé du Val-de-Marne relatif au benzène. Benzène Longueur dépassant l objectif de qualité Pourcentage du réseau modélisé dépassant l objectif de qualité Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) 70 km 10 % Valeur limite (9 µg/m 3 ) 0 km 0 % Tableau 4 : Éléments statistiques sur les dépassements de l objectif de qualité et la valeur limite pour le benzène au droit des axes de circulation au sein du Val-de-Marne. Les niveaux annuels estimés en benzène à proximité immédiate des axes routiers sont supérieurs à l objectif de qualité (2 µg/m 3 ) sur 70km de voie de circulation, soit près de un dixième du réseau modélisé du Val-de-Marne. La valeur limite concernant le benzène était fixée à 9 µg/m 3 en Comme pour le NO 2, cette valeur décroît tous les ans depuis 2006 pour atteindre 5 µg/m 3 en La valeur limite établie pour l année 2006 est respectée sur l ensemble du réseau routier modélisé du département, la concentration maximale estimée au droit des axes étant supérieure à 6 µg/m 3. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

20 - Objectif de qualité : 2 µg/m 3 Contrairement au dioxyde d azote, le niveau de fond en benzène est respecté au sein du département du Val-de-Marne comme cela est le cas sur l ensemble de la région francilienne. Ainsi, les dépassements de l objectif de qualité (fixé à 2 µg/m 3 ) estimés au droit des axes de circulation sont la conséquence des émissions directes de benzène issues du trafic routier de ces mêmes axes. Les axes de circulation où le niveau annuel de benzène est inférieur aux normes de qualité de l air sont situés sur l ensemble du département, aussi bien en limite de Paris qu à l extrême Sud-Est où les niveaux de pollution sont globalement plus faibles. 90 % du réseau modélisé en Val-de-Marne respecte l objectif de qualité de 2 µg/m 3 (axes en bleu sur la carte ci-dessus) malgré les émissions de benzène dues au trafic routier sur ces différents tronçons. L impact en benzène peut néanmoins être important sur certains axes routiers puisque quelques tronçons ont une moyenne annuelle estimée pouvant atteindre des niveaux 5 fois plus forts que ceux que l on retrouve en situation de fond. Ces voies sont situées en milieu urbain dense et connaissent à la fois un trafic routier important et congestionné. L effet conjugué des conditions de trafic congestionnées, occasionnant des émissions de benzène issues particulièrement de la combustion incomplète des carburants, et un milieu urbain dense (rue canyon ) peut entraîner des niveaux annuels plus importants en benzène que l objectif de qualité établi. La répartition géographique des axes modélisés, où la moyenne annuelle estimée en benzène est supérieure à l objectif de qualité, dépend moins que pour le NO 2 de la proximité au cœur dense de l agglomération. En effet, elle est plus la conséquence des typologies des voies de circulation et de la fluidité du trafic sur celles-ci. - Valeur limite : 9 µg/m 3 Quant à la valeur limite en benzène pour l année 2006 (9 µg/m 3 ), elle n est dépassée sur aucun axe routier modélisé du Val-de-Marne. La teneur maximale enregistrée sur les stations fixes du réseau d Airparif en 2006 était de 5.4 µg/m 3 à la station de proximité du trafic de la Place V. Basch, à Paris (14 ème ). L objectif de qualité en benzène (2 µg/m 3 ) n est pas dépassé en situation de fond sur le département du Val-de-Marne et comme mentionné précédemment, un dépassement de cet objectif au droit des axes est calculé sur 70 km de la voirie départementale, soit 10 % du réseau routier modélisé. IV.2.4 Dépassement simultané des deux objectifs de qualité La cartographie des axes routiers du Val-de-Marne, où le dépassement des objectifs de qualité relatifs aux deux polluants reconnus comme indicateurs de la pollution issue du trafic routier est estimé, permet de mettre en relief les «points chauds» du département du Val-de-Marne. Ainsi, la Figure 9 illustre les axes routiers du réseau modélisé du Val-de-Marne pour lesquels les objectifs de qualité établis pour le dioxyde d azote et le benzène sont tous les deux dépassés en Ainsi, 58 km de voirie de circulation routière, soit 8 % du réseau modélisé du Val-de-Marne, dépassent les objectifs de qualité fixés pour les deux polluants. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

21 Figure 9 : Dépassement conjugué des objectifs de qualité pour les deux polluants (NO 2 et benzène) en Val-de-Marne pour l année 2006 sur les axes présentés en rouge. Parmi les axes routiers où les moyennes annuelles sont supérieures aux objectifs de qualité des deux polluants d intérêt, on retrouve principalement les grands axes routiers du 94. Les autoroutes ne sont pas les plus concernées par ce dépassement, car le niveau de benzène observé ne dépasse pas forcement l objectif de qualité de 2 µg/m 3. Certains tronçons de l A4, fortement congestionnés, sont toutefois concernés par le dépassement commun des deux polluants. Les axes concernés sont généralement situés à proximité de Paris, où le trafic est souvent congestionné : on retrouve les RN et RD aux sorties de Paris : RN7, RD54 ou des dessertes locales dans le secteur du Kremlin-Bicêtre et de Villejuif, RD57, RD61 et RD127 sur les communes de Cachan et Arcueil, RD50, 54, 124 dans le secteur d Ivry-sur-Seine, RD55 à Vitrysur-Seine, RN6, RD38, RN19 et RD55 dans le secteur de Charenton-le-Pont et Maisons-Alfort, RD38 également à Saint-Mandé, ainsi que des routes à Joinville-le-Pont (RN4, RN186, A86). A ces axes s ajoutent la RN6 (commune de Villeneuve-le-Roi), qui connaît un dépassement simultané de l objectif de qualité pour le benzène et le NO 2. Il s agit à la fois d un axe présentant un trafic routier important et congestionné au sein d un urbanisme dense. Cela est ainsi le cas principalement sur les communes avec les axes tels que la route nationale N4 (Champigny-sur- Marne), les D42 et 41 à Fontenay-sous-Bois, la RN34 au Perreux-sur-Marne ou la D48 sur la commune de Maisons-Alfort. Au contraire de ces «points chauds» situés en Val-de-Marne, les objectifs de qualité de l air sont respectés pour les deux polluants étudiés sur 67 % des axes étudiés, soit plus de 463 km du réseau modélisé. La cartographie des axes routiers modélisés ne dépassant aucun objectif de qualité relatif au dioxyde d azote et au benzène en 2006 est présentée en bleu à la Figure 10. On retrouve principalement des axes routiers plus éloignés de Paris, concernant aussi bien les autoroutes que les dessertes locales, l espace urbanisé étant plus lâche et les niveaux de fond plus faibles. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

22 Figure 10 : Axes en bleu ne présentant aucun dépassement des objectifs de qualité pour le NO 2 et le benzène en Val-de-Marne pour l année IV.3 Analyse comparative du Val-de-Marne par rapport à d autres territoires Franciliens pour l année 2004 La comparaison avec les autres départements est réalisable pour l année 2004, année pour laquelle les résultats sont disponibles sur l ensemble de la Région Ile-de-France. Nous attirons l attention du lecteur sur le fait que les résultats propres au Val-de-Marne pour 2004 diffèrent de ceux de 2006 (concentrations observées sur les axes, nombre de km de dépassements des normes, etc), d une part à cause des modifications concernant le trafic (nombre de véhicules circulant, améliorations technologiques, etc), d autre part à cause des valeurs limites différentes en 2004 (52µg/m 3 pour le NO 2, 10µg/m 3 pour le benzène). L estimation des concentrations annuelles pour les deux polluants d intérêt (NO 2 et benzène) sur les axes routiers modélisés du Val-de-Marne et plus largement sur l ensemble de l Île-de-France, permet une comparaison de la quantification kilométrique des dépassements des différentes normes de la qualité de l air par entités géographiques. Le réseau routier modélisé du Val-de-Marne représente 6 % du réseau francilien modélisé avec 686 km de voirie pour un total de près de km sur la région Ile-de-France, et un tiers (33 %) du réseau qui s inscrit au sein de la Petite Couronne parisienne. Ce département représente également 37 % de la superficie de la Petite Couronne parisienne, ce qui dénote donc une bonne répartition du kilométrage de voie de circulation routière modélisée entre les départements de la Petite Couronne. Cette dernière est peu étendue avec seulement 5 % du territoire de l Ile-de- France. Le réseau routier modélisé le plus long est celui de la Grande Couronne parisienne puisqu il correspond à près des trois quarts (72 %) du réseau francilien. Néanmoins la densité d axes est faible puisque ceux-ci s inscrivent sur 93 % du territoire régional. Au contraire, le réseau parisien est quant à lui très dense avec 878 km de voirie, soit 8 % du kilométrage de l Ilede-France sur moins de 1 % du territoire francilien. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

23 IV.3.1 Objectifs de qualité Le Tableau 5 présente, pour différentes entités géographiques (Paris, Petite et Grande Couronne parisienne, Val-de-Marne et Ile-de-France), les kilomètres de voiries où les objectifs de qualité relatifs aux deux polluants sont franchis pour l année Objectifs de qualité Paris 12 Petite Couronne ( ) Longueur du Réseau modélisé Réseaux routiers modélisés Grande Couronne ( ) Val-de-Marne Ile-de-France 878 km km km 686 km km Moyenne annuelle NO 2 >= 40 µg/m km km 572 km 370 km km % du réseau où NO 2 >=40 µg/m % 55 % 7 % 53 % 24 % Objectifs de qualité Paris 12 Petite Couronne ( ) Réseaux routiers modélisés Grande Couronne ( ) Val-de-Marne Ile-de-France Moyenne annuelle benzène >= 2 µg/m km 621 km 372 km 190 km km % du réseau où benzène >= 2 µg/m 3 50 % 30 % 5 % 28 % 13 % Tableau 5 : Éléments statistiques sur les dépassements des objectifs de qualité à proximité immédiate des axes de circulation pour le NO 2 et le benzène sur différentes entités géographiques pour l année Deux domaines géographiques se distinguent en Ile-de-France, d une part la Grande Couronne parisienne, avec les départements périphériques de la Seine-et-Marne (77), des Yvelines (78), de l Essonne (91) et du Val-d Oise (95) et d autre part Paris. En effet, Paris incarne le cœur dense de l agglomération parisienne où la densité des émissions de polluants atmosphériques est la plus importante. De ce fait, la capitale voit les objectifs de qualité les plus fréquemment dépassés quel que soit le polluant au plus près des axes routiers. Au contraire, la Grande Couronne est caractérisée par un environnement plus «rural» où la densité du trafic routier est moindre, ce qui conduit à observer un réseau routier moins sujet aux dépassements des objectifs de qualité au droit des axes de circulation. La Petite Couronne parisienne présente des résultats intermédiaires à ceux de Paris (borne haute) et de la Grande Couronne parisienne (borne basse). Par rapport à Paris, le Val-de-Marne affiche une proportion plus faible d axes routiers observant une moyenne annuelle supérieure aux objectifs de qualité en Le réseau routier de la capitale dépasse en tout brin la norme en NO 2, contre un peu plus de 50 % en Val-de-Marne, 50 % du réseau parisien dépassent l objectif en benzène, pour 28 % au sein du département du Valde-Marne. L analyse de la contribution du réseau routier modélisé du Val-de-Marne dans les dépassements des objectifs de qualité au sein de la Petite Couronne peut également être réalisée. Ainsi, ce 12 Paris Intra-Muros, hors bois de Vincennes et de Boulogne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

24 département, qui s inscrit au sein de la Petite Couronne, présente une proportion équivalente du kilométrage de voies où les objectifs de qualité sont dépassés par rapport à l entité géographique à laquelle le département appartient. En effet, son réseau routier, avec 33 % du réseau de la Petite Couronne, représente 32 % du kilométrage de voiries de la Petite Couronne où l objectif de qualité en NO 2 est franchi et 31 % pour le dépassement de cette norme de qualité relatif au benzène. Une proportion plus grande du réseau routier du Val-de-Marne dépasse les objectifs de qualité par rapport à ce qui est estimé en Ile-de-France, avec une proportion plus de deux fois supérieure. Cela est principalement dû au caractère plus «rural» des départements de la Grande Couronne parisienne où les concentrations annuelles de chaque polluant sont de ce fait plus faibles. De plus, par rapport à ce que l on observe à l échelle de l Ile-de-France, si le département du Val-de-Marne correspond à 6 % du réseau francilien, 14 % pour le NO2 et 13 % pour le benzène des kilomètres de voiries régionales dépassent l objectif de qualité en Le réseau routier du Val-de-Marne ne présente pas une singularité par rapport aux départements de la Petite Couronne parisienne quant au nombre de kilomètres de voirie dépassant les objectifs de qualité relatifs au NO 2 et au benzène pour l année Les caractéristiques de ce département se retrouvent également au sein des départements de la Petite Couronne. IV.3.2 Valeurs limites Le Tableau 6 illustre les kilomètres de voiries sur différents domaines géographiques où l estimation de la moyenne annuelle dépasse les valeurs limites établies pour l année Tout d abord, il est à noter que la valeur limite établie en 2004 pour la moyenne annuelle en benzène (10 µg/m 3 ) n est dépassée sur aucun axe francilien. La quantification du kilométrage de voiries supérieures à la valeur limite pour le NO 2 est, dans le département du Val-de-Marne, identique à ce que l on estime à l échelle de l année 2004 en Petite Couronne. En effet pour ces deux entités géographiques, 12 ou 13 % du réseau routier modélisé franchissent le seuil de 52 µg/m 3 en NO 2. Le département du Val-de-Marne contribue à hauteur de 30 % du kilométrage de voirie supérieur à la valeur limite en NO 2 en Petite Couronne. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

25 Réseaux routiers modélisés Valeurs limites fixées en 2004 Paris 12 Petite Couronne ( ) Grande Couronne ( ) Val-de-Marne Île-de-France Longueur du Réseau modélisé 878 km km km 686 km km Moyenne annuelle NO 2 >= 52 µg/m km 267 km 138 km 81 km 871 km % du réseau où NO 2 >= 52 µg/m 3 53 % 13 % 2 % 12 % 8 % Moyenne annuelle benzène >= 10 µg/m 3 0 km 0 km 0 km 0 km 0 km % du réseau où benzène >= 10 µg/m 3 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % Tableau 6 : Éléments statistiques sur les dépassements des valeurs limites à proximité immédiate des axes de circulation sur différentes entités géographiques pour l année De la même manière que précédemment illustré avec l analyse de la quantification du kilométrage supérieur aux objectifs de qualité, le réseau routier du département du Valde-Marne présente un kilométrage de dépassement de la valeur limite en NO 2 identique aux autres département de la Petite Couronne. Aucun dépassement de la valeur limite applicable en 2004 pour le benzène (10 µg/m 3 ) n est observé en Ile-de-France. V. CONCLUSION Les émissions de l ensemble des sources de polluants atmosphériques sur le département du Valde-Marne sont majoritairement dominées par le transport routier, dont la contribution est de 53 % pour les oxydes d azote, 77 % pour le monoxyde de carbone et 41 % pour les composés Organiques Volatils (source : cadastre des émissions AIRPARIF/DRIRE, année de référence 2000). La répartition spatiale des émissions fait ressortir clairement les principaux axes routiers. Elle montre aussi que les émissions sont généralement plus importantes dans le Nord du département, limitrophe à Paris, puis décroissent au fur et à mesure que l on s en éloigne. Dans le cadre de ce document, AIRPARIF a analysé l évaluation de la qualité de l air en situation de proximité des voies de circulation en Val-de-Marne pour deux polluants, à savoir le dioxyde d azote et le benzène, reconnus comme des traceurs des émissions dues au trafic routier. De plus, il s agit de composés réglementaires pour leurs effets néfastes sur la santé humaine. Le réseau routier modélisé sur le département du Val-de-Marne pour lequel les moyennes annuelles des polluants ont été calculées pour l année 2006 représente une longueur cumulée de 686km de voiries. A l aide des moyennes annuelles estimées pour les deux polluants d intérêt, le nombre de kilomètres dépassant les différentes normes établies (objectifs de qualité et valeurs limites) sur le réseau routier du département peut être étudié. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

26 - Comparaison avec d autres entités géographiques de l Ile-de-France pour l année 2004 : L étude montre que le réseau routier du Val-de-Marne ne présente pas de singularité par rapport aux départements de la Petite Couronne parisienne, le nombre de kilomètres de voiries dépassant les normes de qualité de l air relatives aux deux polluants étudiés étant similaires. - Le dioxyde d azote (NO 2 ) : Le dioxyde d azote apparaît comme le polluant le plus problématique en Val-de-Marne, comme c est d ailleurs le cas pour l agglomération parisienne en général. L objectif de qualité fixé pour le NO 2 (40 µg/m 3 ) est dépassé sur près de 31 % (210 km) du réseau modélisé du département. Il concerne surtout les axes limitrophes à Paris, où les teneurs de fond dépassent déjà l objectif de qualité, ainsi que les autoroutes du département (A4, A6, A86) et certaines routes nationales. Les axes routiers «secondaires», avec un rôle de desserte plutôt locale situés en périphérie Sud-Est du département, respectent la norme en vigueur. Cela est dû à un trafic routier assez faible et un espace urbanisé plus lâche favorable à la bonne dispersion des polluants. Concernant la valeur limite, fixée en 2006 pour le NO 2 à 48 µg/m 3, elle est atteinte ou dépassée sur 66 km de voirie, soit 10 % du réseau modélisé du département. Le dépassement de cette norme est principalement observé sur les grands axes autoroutiers (autoroutes A6, A4 et A86) où le trafic routier quotidien peut atteindre véhicules. Il concerne également certains tronçons de routes nationales (notamment les N6, N7 et N186) et départementales, où le trafic est important et l environnement urbain dense est favorable à l accumulation de la pollution. - Le benzène : Le dépassement de l objectif de qualité (2 µg/m 3 ) est constaté sur les axes majeurs de circulation du 94, mais pas uniquement. En effet, certains axes assurant une desserte plus locale à l échelle départementale, voire communale, observent un franchissement de l objectif de qualité en benzène du fait de conditions de trafic congestionnées au sein de milieux urbains denses (rue canyon ). Ainsi, une longueur cumulée de 70 km de voirie, soit 10 % du réseau routier modélisé du Val-de-Marne, note une moyenne annuelle de benzène supérieure à 2 µg/m 3. La valeur limite en benzène, fixée à 9 µg/m 3 en 2006, n est dépassée sur aucun axe routier modélisé du Val-de-Marne, comme cela est également le cas sur l ensemble du réseau routier de l Ile-de-France. Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

27 ANNEXE 1 Cartographie des émissions en tonnes/km 2 sur le Val-de-Marne réalisée à partir du cadastre des émissions AIRPARIF/DRIRE année de référence 2000 avec une résolution au km 2. Cartographie du monoxyde de carbone (CO) Cartographie du monoxyde de carbone (COVNM) Etude de la qualité de l air au voisinage des grands axes routiers du Val-de-Marne - Septembre / 31

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