Question mise à jour le 11 février La Collection Hippocrate. Épreuves Classantes Nationales RHUMATOLOGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Question mise à jour le 11 février 2005. www.laconferencehippocrate.com. La Collection Hippocrate. Épreuves Classantes Nationales RHUMATOLOGIE"

Transcription

1 Question mise à jour le 11 février 2005 INSTITUT LA CONFÉRENCE HIPPOCRATE La Collection Hippocrate Épreuves Classantes Nationales RHUMATOLOGIE Rachialgie Dr Cyrille CONFAVREUX Interne des Hôpitaux de Lyon L institut la Conférence Hippocrate, grâce au mécénat des Laboratoires SERVIER, contribue à la formation des jeunes médecins depuis Les résultats obtenus par nos étudiants depuis plus de 20 années (15 majors du concours, entre 90 % et 95 % de réussite et plus de 50% des 100 premiers aux Épreuves Classantes Nationales) témoignent du sérieux et de la valeur de l enseignement dispensé par les conférenciers à Paris et en Province, dans chaque spécialité médicale ou chirurgicale. La collection Hippocrate, élaborée par l équipe pédagogique de la Conférence Hippocrate, constitue le support théorique indispensable à la réussite aux Épreuves Classantes Nationales pour l accès au 3 ème cycle des études médicales. L intégralité de cette collection est maintenant disponible gracieusement sur notre site laconferencehippocrate.com. Nous espérons que cet accès facilité répondra à l attente des étudiants, mais aussi des internes et des praticiens, désireux de parfaire leur expertise médicale. A tous, bon travail et bonne chance! Alain COMBES, Secrétaire de rédaction de la Collection Hippocrate Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, microfilm, bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d auteurs. 1

2 Rachialgie Objectifs : Diagnostiquer une rachialgie, Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient I- PRÉSENTATION Les rachialgies sont des pathologies extrêmement fréquentes. Si la plupart sont " communes ", il ne faut pas laisser passer une rachialgie symptomatique. L interrogatoire et l examen clinique soigneux permettront d orienter fortement le diagnostic et ainsi de ne réaliser les examens complémentaires sophistiqués qu à bon escient. Le rachis assure une double mission : de protection du système nerveux (la moelle épinière s arrête en L1-L2) ; de locomotion (station debout, mouvements flexion, extension, rotation). Il est donc soumis à de nombreuses contraintes mécaniques ce qui explique la grande fréquence des rachialgies d origine dégénérative (arthrose). Les rachialgies sont subdivisées selon les trois zones anatomiques : cervicalgies, dorsalgies et lombalgies. Dans le cadre d une rachialgie aiguë traumatique, il est impératif de respecter la rectitude têtecou-tronc et de réaliser une évaluation approfondie (question 201 sur la prise en charge des polytraumatisés). II- DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE A/ Interrogatoire 1) Signes fonctionnels a) La douleur : L analyse sémiologique détaillée de la douleur permet la classification des grandes allées étiologiques (mécanique/ inflammatoire). Pour une douleur, il faut préciser les éléments suivants : le siège cervical, dorsal ou lombaire ; l intensité : cotation EVA de 0 à 10 ; le type : brûlure, décharge électrique, piqûre, coup de poignard, broiement, déchirure, serrement. ; irradiation suivant un dermatome (en casque, en hémiceinture, vers les membres inférieurs) ; chronologie : son mode de début : brusque, progressif, insidieux 1

3 rythme sur 24 heures : la douleur est-elle permanente? Plus importante le matin? le soir? Existe-t-il des réveils nocturnes? rythme sur une longue période : s agit-il du premier épisode? Quel est la durée d un épisode? Son mode d évolution? Aigu/chronique? Facteur déclenchant : traumatisme, faux mouvement, port de charge, exercice physique, aucun.. Facteur modifiant : Amélioration au repos? Effet des antalgiques? Amélioration après échauffement? Notion de dérouillage matinal et sa durée? b) Des signes de gravité neurologique : un déficit moteur, des troubles sphinctériens : incontinence urinaire ou anale, dysurie, globe vésical, une anesthésie en selle. c) Signes d accompagnement : Généraux : On recherchera une altération d état général (asthénie, anorexie, amaigrissement), des frissons, une fièvre, Par appareil : une porte d entrée cutanée, des signes cutanés (vésicules, nodule, livedo, éruption), neurologique (paresthésies, tremblement ), cardio-vasculaire (souffle valvulaire, masse battante, pouls) locomoteur (arthrites des membres) d) Evaluation psychologique et du retentissement fonctionnel. 2) Contexte Age, poids et prise ou perte récente. Antécédents : familiaux : personnels : médicaux : uvéite, arthrose, fractures spontanées, cancers et hémopathies, Paget chirurgicaux sur le rachis et autres, gynécologiques, vaccinations, voyages, MST, accident de la voie publique (luxation colonne cervicale) Histoire actuelle : Infection récente : diarrhée aiguë, urétrite, cervicite Traitement en cours. Profession (travailleur de force) et notion d accident du travail. Activité physique : type de sport, traumatisme. B/ Examen physique Il est réalisé sur un patient en sous-vêtements et comprend trois temps : station debout, marche et décubitus dorsal. 1) Station debout On évalue l axe des membres inférieurs, une éventuelle inégalité de longueur et la statique rachidienne (déviation de colonne, cyphose dorsale, scoliose, hyperlordose lombaire) et l allure globale (relâchement de la sangle abdominale ) 2) Examen de la marche On recherche une boiterie, la nécessité d une canne, le verrouillage musculaire, le balan des bras, un trouble neurologique (steppage, fauchage, trouble d équilibre )... On évalue le retentissement fonctionnel et une éventuelle majoration fonctionnelle 2

4 3) Examen du rachis Inspection : tuméfaction, rougeur, reliefs musculaires, déformations. Palpation : contracture musculaire paravertébrale, chaleur locale, douleur à la palpation des épineuses, des articulaires postérieures, point sonnette d une radiculalgie, cellulomyalgie (palpé-roulé). Recherche d une douleur à la percussion des épineuses. Mobilité : Lors de l étude de la mobilité, on note les diminutions d amplitude et la survenue de la douleur en flexion, extension, rotations (recherchées en position assise) et inflexions droite/gauche (diagramme de Maigne). La flexion cervicale est exprimée par la distance menton-sternum (normale=0). La flexion dorso-lombaire est recherchée lorsque le patient cherche à toucher ses pieds (jambes et bras tendus). La distance main-sol intègre la flexion mais aussi la souplesse des ischiojambiers. Pour obtenir l indice de Schober, on fait deux marques lombaires distantes de 10cm sur le dos droit (à hauteur des crêtes iliaques) et on remesure en flexion maximale. L allongement normal est de +5cm. Si le score est 3cm, il existe une raideur. Articulations adjacentes : En cas de lombalgie on teste l articulation coxo-fémorale et les sacro-iliaques. En cas de cervicalgie on teste la gléno-humérale, l acromio-claviculaire et la sterno-claviculaire. Cas particulier : Le signe de Lassègue lombaire est le déclenchement de la lombalgie mais sans irradiation radiculaire lors de la manœuvre de Lassègue. Le signe de Kernig : la tentative de réduction de la flexion des membres inférieurs en appuyant sur les genoux provoque une vive rachialgie et traduit la contracture des muscles paravertébraux (hémorragie méningée et méningite). 4) Examen neurologique Il est indispensable devant toute rachialgie. Il est réalisé au repos ± après effort. Il a une valeur topographique (siège de l atteinte) et recherche des signes de gravité (urgence thérapeutique). Motricité, tonus musculaire, sensibilité lemniscale et extra-lemniscale, syndrome cérebelleux, réflexes ostéotendineux, réflexes cutané-plantaires sont le minimum. Il recherche à l étage cervico-dorsal:un syndrome lésionnel (type périphérique), un syndrome sous-lésionnel (type central, signes sphinctériens). A l étage lombaire, il recherche un déficit moteur périphérique, un syndrome de la queue de cheval (pluriradiculaire, signes sphinctériens, anesthésie en selle). 5) Examen général Cette étape sera adaptée au cas par cas suivant les antécédents, et les indices relevés lors de l interrogatoire. Il est réalisé appareil par appareil (respiratoire, cutané, cardiaque, ganglionnaire, digestif, touchers pelviens, vasculaire ) C/ Examens de 1ère intention Biologie : NFP, VS, CRP à la recherche d un syndrome inflammatoire biologique. Radiographies simples : Elles sont ciblées sur la zone rachidienne concernée avec un cliché de face, de profil. 3

5 A/ Diagnostic différentiel III- LOMBALGIES Il recouvre toutes les pathologies susceptibles de donner une douleur lombaire d origine nonrachidienne (absence de syndrome rachidien). Vasculaire : fissuration d un anévrysme de l aorte abdominale, dissection de l aorte descendante. Pyélonéphrite, colique néphrétique, tumeur rénale. Hématome du psoas. Digestif : pancréatite aiguë, cancer du pancréas, appendicite aiguë atypique Gynécologiques : grossesse extra-utérine (ßHCG), tumeur ovarienne, salpingite. Adénopathies prévertébrales (infectieuses, malignes). Fibrose rétropéritonéale. En cas de doute, on recourra à l échographie et à la TDM (avec injection après contrôle de la fonction rénale) abdomino-pelvienne. B/ Lombalgie post-traumatique En cas de découverte de fracture vertébrale, se méfier d une néoplasie ou d une ostéopathie décalcifiante bénigne sous-jacente. C/ Lombalgie aiguë 1) La spondylodiscite infectieuse (question 92) Urgence diagnostique (IRM), bactériologique (hémocultures, porte d entrée ± ponction discale) et thérapeutique. 2) Tassement vertébral Il peut être très douloureux. Il survient spontanément ou pour un traumatisme minime. Le contexte est souvent celui d un sujet âgé. Le pivot diagnostique est de savoir si ce tassement présente des caractéristiques mécaniques ou inflammatoires. Tassement vertébral inflammatoire : La douleur est inflammatoire, il existe une augmentation de la VS et de la CRP, les radiographies montrent un recul du mur postérieur et selon les cas, le patient présente des signes généraux (amaigrissement, fébricule, asthénie, anorexie ), et/ou de lourds antécédents (antécédents de cancer). L enquête étiologique doit être poussée à la recherche d une néoplasie (se reporter pour le bilan et le traitement étiologique à chaque question correspondante) IRM du rachis lombaire : infiltration médullaire, recul du mur postérieur, retentissement radiculaire, épidurite. Recherche des cancers ostéophiles les plus fréquents : sein, rein, poumon, prostate, thyroïde. Recherche d hémopathies malignes : myélome, lymphome. Recherche de cancer primitif osseux (sujet jeune). Si le bilan de primitif est négatif, il est nécessaire de réaliser une biopsie au trocart de la lésion sous contrôle radiologique pour étude anatomopathologique. On recherche une hypercalcémie, un hyper-remodelage osseux et on réalise en préthérapeutique un bilan d extension de la tumeur et biologique (fonction rénale, fonction hépatique, numération, groupe sanguin) pour planifier le traitement étiologique du patient en concertation multidisciplinaire. Au plan symptomatique : traitement de la douleur, repos, immobilisation rachidienne (corset rigide). 4

6 Ald 30. Prise en charge psychologique. Tassement vertébral mécanique Le bilan osseux est celui de l ostéoporose : recherche d une ostéoporose secondaire ou d une autre ostéopathie déminéralisante bénigne (ostéomalacie, hyperparathyroïdie). Question56. Traitement étiologique. 3) Le lumbago+++ Elle est la cause la plus fréquente de lombalgie aiguë. Elle est retenue après élimination des autres étiologies. Le tableau typique est rencontré chez un sujet jeune décrivant une sensation de blocage dans les suites d un effort de soulèvement, l horaire de la douleur est bien mécanique, la raideur est franche. Le patient adopte une attitude antalgique. Les radiographies montrent volontiers un bâillement discal électif. Le traitement comprend : arrêt de travail 8 jours, repos au lit strict, antalgiques (paliers OMS), anti-inflammatoires. Apprentissage de l hygiène du dos. Reprise progressive de l activité physique. On associe parfois une ceinture de soutien lombaire. D/ Lombalgie chronique 1) Lombalgie chronique d horaire inflammatoire Si la VS est élevée : Spondylodiscites torpides : mal de Pott, brucellose (IRM) Chez un sujet jeune, masculin, avec des lombofessalgies à bascule, on évoque en priorité une spondylarthropathie débutante (psoriasis, SPA, entérocolopathies inflammatoires). Tumeur maligne (primitive, secondaire, hémopathie) : IRM Chordome Si la VS est normale : tumeurs osseuses bénignes : ostéome ostéoïde et ostéoblastome bénin (sujet jeune, sensibilité à l aspirine, nidus à la TDM), tumeur à cellules géantes ; il faut réaliser une IRM rachidienne à la recherche d une tumeur intra-rachidienne : de type neurinome, méningiome, épendymome. 2) Lombalgie chronique d horaire mécanique Les causes dégénératives sont les plus fréquentes et constituent les lombalgies chroniques communes (question arthrose 57). Il n y a pas d indication d examen complémentaire en absence de souffrance radiculaire. Formes cliniques particulières : Syndrome de Baastrup= arthrose inter-épineuse. Syndrome de Maigne= douleur de la crête iliaque par compression du rameau postérieur de D12. Il existe un point sonnette paravertébral en D12 et sur la crête iliaque. Les cellulomyalgies sont présentes en D12 et sur la crête iliaque. Spondylolysthésis par lyse isthmique chez le sujet jeune. Les troubles de la statique : trouble de la charnière lombo-sacrée (sacralisation de L5), scoliose et inégalité de longueur des membres. Maladie de Paget (question 260). Angiome vertébral. Les lombalgies fonctionnelles ont souvent une épine irritative somatique sur laquelle se greffe un contexte anxio-dépressif, une revendication professionnelle (accident du travail, maladie professionnelle), une conjugopathie Il faut savoir faire une imagerie complémentaire type IRM pour éliminer toute arrière pensée de lombalgie secondaire et mettre un terme 5

7 aux explorations complémentaires. Leur prise en charge est difficile. Une réponse pluri-disciplinaire globale associant médicaments antalgiques, neurotropes, kinésithérapie, psychologie, médecin du travail, assistante sociale, sophrologie et patience semble être la meilleure voie. IV- DORSALGIES Le même principe de raisonnement que pour les lombalgies s applique aux dorsalgies avec quelques variantes dans la fréquence et la spécificité des pathologies rencontrées. Les dorsalgies sont beaucoup moins fréquentes en rapport avec le nombre significativement moindre des causes dégénératives et fonctionnelles. Il n est donc pas rare d être devant une dorsalgie symptomatique. A/ Diagnostic différentiel = les pathologies susceptibles de donner une douleur dorsale d origine non-rachidienne. Vasculaire : fissuration d un anévrysme de l aorte thoracique, dissection de l aorte ascendante, angor et infarctus du myocarde, embolie pulmonaire, péricardite. Pulmonaire : pleurésie, pneumothorax, mésothéliome pleural. Tumeur médiastinale. Digestif : ulcère gastro-duodénal, colique hépatique et angiocholite, infarctus splénique Adénopathies prévertébrales (infectieuses, malignes). Osseuses : métastase ostéolytique costale, fracture de côte. En cas de doute, on éliminera une urgence cardio-vasculaire (ECG, radio-thoracique, D- dimères, gazométrie artérielle) et selon l orientation, on réalisera plutôt une TDM thoracique, une échographie trans-oesophagienne, une gastroscopie B/ Dorsalgie post-traumatique En cas de découverte de tassement vertébral, se méfier d une néoplasie ou d une ostéopathie décalcifiante bénigne sous-jacente. C/ Dorsalgie aiguë 1) La spondylodiscite infectieuse 2) Tassement vertébral Tassement vertébral inflammatoire : L enquête étiologique doit être poussée à la recherche d une néoplasie Tassement vertébral mécanique Le bilan osseux est celui de l ostéoporose et d une ostéopathie déminéralisante bénigne. 3) Le dorsago Il beaucoup plus rare que le lumbago ; il est rencontré chez les sujets jeunes généralement lors d un accident de sport (faux mouvement). 6

8 D/ Dorsalgie chronique 1) Dorsalgie chronique d horaire inflammatoire Si la VS est élevée : Spondylodiscites torpides : mal de Pott, brucellose (IRM) Chez un sujet jeune, masculin : spondylarthropathie débutante (psoriasis, SA, entérocolopathies inflammatoires). Tumeur maligne (primitive, secondaire, hémopathie) : IRM Chordome Si la VS est normale : tumeurs osseuses bénignes : ostéome ostéoïde et ostéoblastome bénin (sujet jeune, sensibilité à l aspirine, nidus à la TDM), tumeur à cellules géantes,. il faut réaliser une IRM rachidienne à la recherche d une tumeur intra-rachidienne : de type neurinome, méningiome, épendymome. 2) Dorsalgie chronique d horaire mécanique Les causes dégénératives sont ici beaucoup plus rares. Maladie de Forestier ou hyperostose vertébrale engaînante correspond à une production exubérante d ostéophytes rachidiens formant des ponts inter-vertébraux épais à distinguer de fins syndesmophytes (colonne bambou). Les troubles de la statique : cyphoscoliose essentiellement. Maladie de Paget. La maladie de Scheuermann ou dystrophie épiphysaire de croissance. Elle se rencontre chez l adolescent en croissance. Les radiographies simples montrent un aspect feuilleté des plateaux vertébraux. Il s associe aussi des hernies intraspongieuses bien visualisées en IRM. Angiome vertébral. Les dorsalgies fonctionnelles restent un diagnostic d élimination et se rencontrent plutôt chez la femme jeune dans le cadre d un surmenage professionnel aussi appelées " dorsalgie bénigne des femmes jeunes ". V- CERVICALGIES La très grande prédominance étiologique, cette fois, est la cervicarthrose (question 57) exprimée très souvent par des épisodes de cervicalgies aiguës (=torticolis), souvent par des névralgies cervico-brachiales (question 279), une insuffisance vertébro-basilaire et de façon beaucoup plus rare par une myélopathie cervicarthrosique. Le diagnostic de cervicarthrose ne doit être porté qu après élimination des diagnostics différentiels et des cervicalgies secondaires. A/ Diagnostic différentiel Vasculaire : dissection des artères cérébrales, survenant le plus souvent chez un sujet jeune (25-45 ans) dans le cadre d un traumatisme du cou (sport, AVP) ou spontanément (penser artériopathie sous-jacente : syndrome de Marfan, d Ehlers Danlos, polykystose rénale, dysplasie fibro-musculaire, médianécrose kystique). de la carotide interne : cervicalgie+ AVC ischémique dans le territoire carotidien + signe de Claude Bernard Horner. 7

9 d une artère vertébrale : cervicalgie+ AVC ischémique vertébro-basilaire. L angio-irm en urgence est l examen non-invasif clef en cas de suspicion. L artériographie est l examen de référence en seconde intention. Traitement par anti-coagulant en milieu spécialisé. Conflit acromio-claviculaire. Adénopathies prévertébrales (infectieuses, malignes). B/ Cervicalgie post-traumatique Dans les accidents de sport ou de la voie publique (hyperflexion par contact direct ou mouvement de balancier lors de la décélération) elles sont fréquentes à type de fracture, luxation. Le diagnostic n est pas toujours évident du fait des difficultés pour réaliser des clichés dynamiques flexion/extension (respect de la rectitude tête-cou-tronc). On les renouvellera à distance. L urgence est de ne pas rater une lésion osseuse. Les clichés doivent comporter un cliché de face bouche ouverte pour dépister une fracture de l apophyse odontoïde (C2). C/ Cervicalgies secondaires inflammatoires L IRM cervicale est alors fondamentale pour avancer dans le diagnostic étiologique, visualiser une épidurite et le retentissement médullaire de l affection. Spondylodiscite infectieuse. Néoplasies rachidiennes primitives ou secondaires (cancers solides ostéophiles, myélome, lymphome). Néoplasies intra-rachidiennes : neurinome, méningiome, tumeur médullaire et de la fosse cérébrale postérieure. Inflammatoires : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite (intérêt des clichés dynamiques flexion/extension) pour diagnostiquer une subluxation liée au pannus cervical. Chondrocalcinose. Maladie de Paget (rare). POINTS FORTS La clinique rigoureuse permet d avancer dans le diagnostic. La très grande majorité des rachialgies sont d origines dégénératives. Pour chacun des trois étages : lombaire, dorsal et cervical, une seule et même obsession : " Éliminer une rachialgie secondaire et des signes d urgence. " L examen complémentaire majeur pour l étude du rachis est l IRM +++ 8

10 9

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Item 215 : Rachialgies

Item 215 : Rachialgies Item 215 : Rachialgies COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...5 SPECIFIQUE :...5 I Cervicalgies... 6 I.1 Quand faut-il

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

w w w. m e d i c u s. c a

w w w. m e d i c u s. c a www.medicus.ca En appelant la colonne vertébrale «arbre de vie» ou «fleuve sacré qui irrigue tout le corps», les Anciens voyaient juste. De tout temps considéré comme fragile, cet axe du corps se révèle

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

Rééducation Posturale Globale

Rééducation Posturale Globale Rééducation Posturale Globale R.P.G. Créateur de la méthode : Philippe E. SOUCHARD France Petit guide à l attention de nos patients La Rééducation Posturale Globale est apparue en 1980 à la suite de plus

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

Claude Karger Anne Sophie Kesseler

Claude Karger Anne Sophie Kesseler Claude Karger Anne Sophie Kesseler Docteur, j ai mal au dos!! Faites de la natation, ça va passer Mythe ou réalité? Les poissons souffrent-ils du dos? A priori, non. Pourquoi? Ne sont pas soumis à la pesanteur!!

Plus en détail

LES COURBURES DE LA COLONNE VERTEBRALE

LES COURBURES DE LA COLONNE VERTEBRALE LES COURBURES DE LA COLONNE VERTEBRALE La colonne vertébrale présente des courbures normales (physiologiques) : lordoses et cyphoses qu'il convient de différencier de courbures pathologiques (cyphose accentuée,

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

Les Spondylarthrites

Les Spondylarthrites Les Spondylarthrites Le concept de spondylarthrite Ensemble de rhumatisme inflammatoires chroniques qui partagent certaines de leurs manifestations cliniques ainsi qu un terrain génétique commun. Le concept

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Docteur Isabelle SUTTER.

Docteur Isabelle SUTTER. Docteur Isabelle SUTTER. EXAMEN CLINIQUE DU LOMBALGIQUE REUNION DU 12 FEVRIER 2003 I MODALITES DE L'EXAMEN CLINIQUE Interrogatoire Les six points clés Le siège de la douleur Le rythme de la douleur : mécanique,

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus) Orthèse lombaire et abdominale Mother-to-be (Medicus) Prévention Soutient courbe lombaire Supporte poids du ventre Ajustable Soulage les maux de dos en position debout (Beaty et al. 1999) Ceinture Home

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie.

Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie. www.cliniquephysioplus.com Une solution naturelle pour vous aider à vous rétablir : la physiothérapie Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie. ÉRIC GUY PHYSIOTHERAPEUTE EST : par

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

La colonne vertébrale (organisation générale et bases biomécaniques)

La colonne vertébrale (organisation générale et bases biomécaniques) FICHE 1 La colonne vertébrale (organisation générale et bases biomécaniques) La colonne vertébrale est un axe souple, composé de vertèbres étagées les unes au dessus des autres, articulées entre elles

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Le mal de dos est décrit par de nombreux auteurs

Le mal de dos est décrit par de nombreux auteurs Carrière et mal de dos, la nécessaire prévention Les professionnels des métiers de la petite enfance sont particulièrement confrontés au fléau social qu est le mal de dos. Touchant près de 80 % de la population

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

La sciatique par hernie discale Description médicale :

La sciatique par hernie discale Description médicale : La sciatique par hernie discale Description médicale : Le terme hernie est utilisé pour décrire la saillie d un disque intervertébral le plus souvent au contact d une racine nerveuse. Entre chacune des

Plus en détail

Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes Déficience, incapacité et handicap Médecine Physique et de Réadaptation MPR Anciennement «Rééducation et Réadaptation Fonctionnelles» Dr Arnaud Dupeyron Département de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelles

Plus en détail

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 MOUVEMENTS DE BASE (global) EN. bphiver2013 Hamrouni Samy 1 Squat Développé Couché Traction Traction bphiver2013 Hamrouni Samy 2 Un travail de ces mouvements sur appareils guidés est plus sécurisant mais

Plus en détail

Livret participant. Prévention. Ouest. Kiné

Livret participant. Prévention. Ouest. Kiné Livret participant 1 Objectifs : Atelier «La santé du dos» Permettre aux participants d évaluer leurs facteurs de risques personnels et environnementaux de rachialgies Permettre aux participants d acquérir

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Guide du médecin traitant. L invalidité. dans le Régime de rentes du Québec. Édition 2015

Guide du médecin traitant. L invalidité. dans le Régime de rentes du Québec. Édition 2015 Guide du médecin traitant L invalidité dans le Régime de rentes du Québec Édition 2015 Remerciements Ce guide a été réalisé par la Direction des communications de la Régie des rentes du Québec avec la

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003

Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003 Rachialgies aux urgences Docteur Carole PAQUIER Juillet 2003 Pré-Requis : Les différents syndromes rhumatologiques. Résumé : Objectifs du cours sur la prise en charge des rachialgies aux urgences : 1/

Plus en détail

Radiculalgie et syndrome canalaire

Radiculalgie et syndrome canalaire 38 Item 279 Radiculalgie et syndrome canalaire Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Savoir diagnostiquer une radiculalgie et un syndrome canalaire. Identifier les situations d urgence et planifier

Plus en détail

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Auteur : Dr Éric TOUSSIROT, Besançon Comité éditorial : Dr Laure GOSSEC, Paris Dr Henri NATAF, Mantes-La-Jolie Relecteurs CFMR : Pr Bernard DUQUESNOY, Lille Pr

Plus en détail

RACHIS ET PAROI ABDOMINALE

RACHIS ET PAROI ABDOMINALE RACHIS ET PAROI ABDOMINALE 1. ANATOMIE Le rachis, ou colonne vertébrale, est constitué de vertèbres issues du mésoderme entourant la corde dorsale (axe de symétrie cartilagineux des premiers vertébrés

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Repères sur les pathologies du dos SOMMAIRE généralités définitions

Plus en détail

LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques

LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques Norbert TEISSEIRE - 20 C Rue Dupetit-Thouars - 49000 ANGERS CHAPITRE 1. 1.1 Généralités. ** Définition. Le terme

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011 Introduction Le rôle du médecin MPR : poser les indications Réflexion pluridisciplinaire Définir les objectifs

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012. Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience 2006-2012 Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation Anniversaire ASL Paris 26 mai 2012 Présentation de l'équipe

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

La prise en charge des lombalgiques

La prise en charge des lombalgiques La prise en charge des lombalgiques Approche au Grand-Duché de Luxembourg Dr Nicole Majery Service de Santé au Travail Multisectoriel FMP, Bruxelles,17.4.08 Plan: Projet STM: 2001-2007: Financement Contenu

Plus en détail

N oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet!

N oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet! FORMULAIRE PDF REMPLISSABLE POUR REPONSE PEDAGOGIQUE AAP 2015 DU Page 1 sur 14 Avant toute chose, rappelez ici : 1 - Le titre principal (anciennement titre long) de votre projet [90 caractères] Lombalgies

Plus en détail

MINI-SÉANCE D EXERCICES POUR LE DOS ET LA POSTURE

MINI-SÉANCE D EXERCICES POUR LE DOS ET LA POSTURE MINI-SÉANCE D EXERCICES POUR LE DOS ET LA POSTURE Avertissement : Ce document n a pas la prétention de tout dire sur les maux de dos car il faudrait pour cela qu il ait la taille d un livre. Les exercices

Plus en détail

Préfaces... 6. Introduction... 8

Préfaces... 6. Introduction... 8 Préfaces... 6 Introduction... 8 Comment aborder une problématique musculosquelettique chronique?... 10 Termes importants... 12 La douleur... 14 Repérage anatomique... 24 Les principaux syndromes musculosquelettiques...

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

le traitement de la douleur

le traitement de la douleur le traitement de la douleur Chère patiente, cher patient Vous allez bientôt être admis dans l un des hôpitaux de jour de l az groeninge en vue d un traitement de la douleur. Dans cette brochure, vous trouverez

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT PACOUIL Christophe1 Option culturisme 2012-2013 ANALYSE DU MOUVEMENT 1. Nous étudions les articulations concernées 2. Nous analysons la mécanique 3. Nous cherchons les muscles sollicités au plan moteur,

Plus en détail

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n dos p r e n d r e s o i n d e s o n Avenue Vinet 30 1004 Lausanne - Suisse La qualité au service de votre santé Cette information, éditée par l Institut de physiothérapie de la Clinique de La Source, vous

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2 Objectif Les apprenants soulèvent et portent des charges correctement. Public-cible - Des apprenants

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Spondylarthrite ankylosante

Spondylarthrite ankylosante 39 Item 282 Spondylarthrite ankylosante Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer une spondylarthrite ankylosante. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

L EXAMEN MEDICAL PREALABLE A LA PRESCRIPTION QUELLE EVALUATION INITIALE? Dr Jean-Marc SENE médecin du sport - CHU Pitié-Salpétrière

L EXAMEN MEDICAL PREALABLE A LA PRESCRIPTION QUELLE EVALUATION INITIALE? Dr Jean-Marc SENE médecin du sport - CHU Pitié-Salpétrière L EXAMEN MEDICAL PREALABLE A LA PRESCRIPTION QUELLE EVALUATION INITIALE? Dr Jean-Marc SENE médecin du sport - CHU Pitié-Salpétrière INTRODUCTION INDICATIONS EVALUATION INITIALE PRESCRIPTION ET SUIVI CONCLUSION

Plus en détail

Sommaire de ce numéro :

Sommaire de ce numéro : Sport, Santé et Préparation Physique N 59 Lettre électronique des entraîneurs du Val-de-Marne AVRIL 2008 Université Paris 12 Conseil général du Val-de-Marne Sommaire de ce numéro : 1) SCIATIQUE ET CRURALGIE

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE. MONSIEUR Edouard CHEVALIER

RAPPORT DE STAGE S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE. MONSIEUR Edouard CHEVALIER S ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 B 3EME 5 RAPPORT DE STAGE CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE MONSIEUR Edouard CHEVALIER 42 Ter Rue Gambetta 58600 FOURCHAMBAULT Collège PAUL LANGEVIN 9, rue Dufaud 58600 FOURCHAMBAULT

Plus en détail

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions Opération de la hernie discale Des réponses à vos questions Introduction Quel objectif? Cette brochure résume les informations reçues lors de l entretien que vous avez eu avec le neurochirurgien concernant

Plus en détail

Vice Présidents : Pr. Patrick DISDIER et Dr. Jean Claude DURAND. Membres du conseil d administration : - Dr. François Marie SANTINI

Vice Présidents : Pr. Patrick DISDIER et Dr. Jean Claude DURAND. Membres du conseil d administration : - Dr. François Marie SANTINI 1 Président : Dr. Patrick DAOUD Vice Présidents : Pr. Patrick DISDIER et Dr. Jean Claude DURAND Secrétaire : Dr. Christine VINCENT Secrétaire Adjoint : Dr. Christine CARISSIMI Trésorier : Dr. Maurice SOULTANIAN

Plus en détail

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiches pathologies du danseur Inflammation d un tendon ou des structures avoisinantes résultant d une surcharge de travail ou d une contrainte anormale. 4 stades (du

Plus en détail

CHAPITRE 9 LES LOMBALGIES STRATEGIE D EVALUATION ET PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE. Bénédicte Jamard Arnaud Constantin et Yolande Esquirol

CHAPITRE 9 LES LOMBALGIES STRATEGIE D EVALUATION ET PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE. Bénédicte Jamard Arnaud Constantin et Yolande Esquirol CHAPITRE 9 LES LOMBALGIES STRATEGIE D EVALUATION ET PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE Bénédicte Jamard Arnaud Constantin et Yolande Esquirol Plan du Chapitre A Stratégie d évaluation et prise en charge thérapeutique

Plus en détail

La maladie de Takayasu

La maladie de Takayasu La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Takayasu. Elle ne se substitue

Plus en détail

REEDUCATION DU POST-PARTUM

REEDUCATION DU POST-PARTUM Communauté Périnatale de l Agglomération Versaillaise Association Loi 1901 n 0784014641 29 rue de Versailles - 78150 Le Chesnay Tel : 01.39.43.12.04 Fax : 01.39.43.13.58 E-Mail : cpav@medical78.com Web:

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail