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1 SOMMAIRE I. CONTEXTE... 3 II. OBJECTIFS... 4 III. APPROCHE METHODOLOGIQUE... 5 IV. PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE RURALE Milieu Physique Climat Sols Les sol Dior Les sols Deck-Dior Végétation et faune Ressources en eau Les eaux de surface Les eaux souterraines La pluviométrie Le milieu humain Evolution démographique La structure de la population Le Zonage V. ANALYSE DIAGNOSTIQUE Analyse par secteur d Activité Secteur Primaire L Agriculture L élevage La pêche Eaux et Forêts Hydraulique Rurale Le secteur secondaire L artisanat L industrie Energie et Mines Secteur tertiaire Commerce Transports et Télécommunications Epargne et crédit Tourisme...Erreur! Signet non défini Secteur quaternaire Education et formation Santé et action sociale Culture, Jeunesse et Sports L analyse Institutionnelle Le conseil rural La société civile Les Groupements de Promotion Féminine GPF Les Groupements d Intérêt Economique GIE Les Associations Sportives et Culturelles ASC Les Associations de Parents d Elevés APE Les Comités de Gestion des Forages CGF

2 Les Comités de Santé CS Les structures de financement locales Les associations de type traditionnel Les autres associations Les Services Etatiques La Sous Préfecture Le Centre d Expansion Rurale Polyvalent (CERP) Le Sous Secteur des Eaux et Forêts Partenaires au développement VI. LES AXES PRIORITAIRES DE DEVELOPPEMENT Priorisation des contraintes et solutions Définition des options de développement Définition de l objectif global et des objectifs intermédiaires Objectif global de la communauté rurale Objectifs intermédiaires de développement VII. PROGRAMME D ACTIONS PRIORITAIRES VIII. STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE Aspects institutionnels de la mise en œuvre Horizon temporel du plan Système de suivi de la mis en œuvre Cadre de concertation ANNEXES ANNEXE 1 : TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES ANNEXE 2 : TABLEAU DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES ANNEXE 3 : TABLEAU DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES ANNEXE 4 : LISTE DES VILLAGES AVEC LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES (HUMAIN) ANNEXE 5 : FICHE SIGNALETIQUE DU CONSEIL RURAL ANNEXE 6 : FICHE SIGNALETIQUE DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE (OCB) ANNEXE 7 : EVOLUTION BUDGET CONSEIL RURAL SUR LES 03 DERNIERES ANNEES

3 I. CONTEXTE Le contexte du développement local est marqué au Sénégal par des initiatives hardies dans la responsabilisation et dans l appui des collectivités locales. C est dans ce cadre que le Programme d Appui à la Décentralisation en Milieu Rural (PADMIR) a été mis en place grâce à l appui du FENU/PNUD. Son principal objectif est d appuyer le processus de la décentralisation en milieu rural en vue de favoriser la satisfaction des besoins essentiels des populations. Son approche de l appui du développement local repose sur la mise en place d un instrument de financement décentralisé, l amélioration des pratiques de planification participative locale et la promotion de la bonne gouvernance locale. La gestion centralisée du pouvoir était une option politique fondamentale des pouvoirs publics au début des années 1960, elle s est traduite par un découpage du territoire national en entités administratives à la tête desquelles se trouvaient des administrateurs chargés d asseoir l autorité de l Etat et favoriser la promotion sociale et économique des administrés. Ces choix, fondés sur une approche centralisatrice de la politique de développement ont sinon totalement exclu, du moins faiblement impliqué les populations bénéficiaires, surtout en milieu rural, dans le processus d identification et de mise en œuvre des actions de développement. Par conséquent, ils n étaient pas indiqués pour impulser l essor socio-économique des localités rurales. Dans le but de changer cette démarche, les autorités publiques ont procédé à une importante réforme locale qui a consacré la création de communautés rurales par la loi n 72/25 du 19 Avril Ce changement institutionnel a pour objectif de responsabiliser davantage les acteurs locaux dans la définition et l application de leurs stratégies de développement pourvu simplement qu elles soient en cohérence avec les options nationales. Force est de reconnaître que la conjugaison de plusieurs facteurs n a pas permis de conduire aux résultats escomptés. Le taux élevé d analphabétisme en milieu rural et ses corollaires de manque de compétences locales et de méconnaissance des prérogatives des élus locaux n a pas favorisé la promotion de bonnes initiatives locales. Qui plus est, l insuffisance 3

4 des ressources financières constituées principalement de la taxe rurale et la trop forte tutelle de l autorité administrative n ont guère facilité une réelle politique de développement local. Ce qui n avait pas laissé indifférents les pouvoirs publics si bien que le processus de décentralisation eût connu une évolution notable. En 1990, la gestion du budget n est plus assurée par le sous préfet; elle est confiée dorénavant au président du conseil rural. Cependant, la décision la plus volontariste est le vote de la loi 96/07 du 22 Mars 1996 qui porte sur le transfert aux collectivités locales de neuf domaines de compétences dont l un des plus importants est la planification. Les conseils ruraux ont désormais les compétences juridiques pour l élaboration et la mise en œuvre des options locales de développement. Les expériences antérieures de planification, notamment l élaboration de Plans Locaux de Développement ne reposaient pas sur un fondement juridique qui pouvait assurer la prise en compte impérative des actions prévues dans le choix et la programmation des réalisations des communautés rurales. Le contexte actuel est par conséquent marqué par un renforcement de la décentralisation. Il se caractérise par la responsabilisation des collectivités locales dans l élaboration et l application de leurs documents de planification sur la base d une approche participative. Il est surtout marqué par l existence de mesures salutaires des pouvoirs publics dans le domaine de la décentralisation: existence d un Ministère délégué chargé de la décentralisation pour appuyer toutes les initiatives locales, Appuis importants des bailleurs dans le cadre de projets/programmes de l Etat. II. OBJECTIFS v Objectif général Le principal objectif visé par le conseil rural en élaborant un Plan Local de Développement (PLD) est de disposer pour un horizon temporel de cinq ans d un document-cadre dans lequel sont précisées toutes les stratégies et actions 4

5 devant sous tendre un développement socio-économique équilibré de la communauté rurale. v Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques liés à l élaboration des documents de planification sont : 1. établir la situation de référence de la communauté rurale :caractéristiques physiques, données démographiques, stock d équipements et d infrastructures 2. mettre en évidence les atouts et potentialités de la communauté rurale 3. identifier les contraintes au développement 4. définir pour un horizon temporel de cinq (5) ans les options fondamentales de la politique locale 5. élaborer un programme triennal d actions prioritaires participatif et consensuel sur la base de priorités acceptées par tous les acteurs locaux. 6. déterminer les moyens financiers et humains nécessaires à la mise en œuvre du plan et à la forme de participation de chaque acteur ( populations, conseil rural, CVD,CIVD, services étatiques, partenaires au développement ) 7. adopter des mécanismes pour le choix, la mise en œuvre, le suivi et l évaluation participatifs des réalisations. III. APPROCHE METHODOLOGIQUE Le processus de planification participative locale a été mis en œuvre avec le respect : - des différentes étapes (du diagnostic à la planification) précisées dans le guide de planification participative locale élaboré par le PADMIR ; - du dispositif organisationnel (CVD et CIVD) mis en place par le PADMIR en vue d appuyer le conseil rural dans l identification et la mise en œuvre des options de développement. L approche méthodologique s est fondée sur une démarche participative en vue d impliquer tous les acteurs du développement de la CR dans le processus. Ainsi, elle s est appuyée sur le dispositif institutionnel et organisationnel existant : Conseil 5

6 Rural, Comités Villageois de Développement (CVD), Comité Inter-Villageois de Développement (CIVD). Les CVD et le CIVD ont été mis en place pour que tous les acteurs locaux puissent prendre une part active dans la promotion du développement socioéconomique de la communauté rurale. Lors de la conduite du processus, les CVD ont été les principales instances de diagnostic des zones tandis que le CIVD a constitué un cadre d intégration des diagnostics sous zonaux et de choix des actions de développement. Par ailleurs, les services techniques déconcentrés de l Etat et les organismes d appui au développement ont participé pleinement au processus, notamment lors de la validation du diagnostic et de la planification des actions de développement. L approche participative comporte des mécanismes qui favorisent l expression de la vision collective à travers une implication effective de tous les acteurs du développement local. Elle a permis aux populations d identifier elles-mêmes leurs besoins et de définir des stratégies de mise en œuvre des actions : forme de participation, calendrier d exécution, systèmes organisationnels. Le processus met en avant les principes de participation, de concertation, de partenariat, de négociation et de consensus. Cette méthodologie repose sur une étude /animation consistant en la combinaison d un diagnostic et d une animation en vue d aboutir à une planification participative maîtrisée par les populations. La démarche se fonde sur l actualisation, la restitution, la validation, et la priorisation des contraintes et des options de développement économique et social. En définitive, c est une approche qui privilégie les échanges des différents groupes d acteurs afin d encourager la participation et de faciliter l identification des priorités et leur mise en œuvre. Dans le contexte de la décentralisation, cette approche est pertinente dans la mesure où tous les acteurs de développement sont impliqués dans le diagnostic et la planification. Ce qui est un gage d une appropriation commune des options communautaires. 6

7 La démarche méthodologique s articule autour de quatre principes fondamentaux : Le Conseil Rural est maître d œuvre de l opération qu il a la charge d organiser. Le Conseil rural est le commanditaire, il a grâce à l appui du PADMIR délégué à un opérateur le rôle d ingénieur conseil. La démarche est officielle et reproductible. Toute l information produite est rendue accessible et directement utilisable par le Conseil rural et les populations. Une bonne conduite du processus de planification locale requiert le respect d un ensemble de phases, des modalités d exécution ainsi que des outils appropriés de collecte et de traitement des informations. Un ensemble de phases itératives au cours desquelles des outils spécifiques ont marqué le processus d élaboration du PLD. Phase 1 : Préparation des conditions de mise en œuvre du processus de planification participative Au cours de cette phase, les activités suivantes ont été menées : L analyse du contexte local (Prédiagnostic, identification des personnes ressources); La tenue d un atelier communautaire de lancement pour mettre tous les acteurs locaux au même niveau d information sur le démarrage du processus d élaboration du PLD ; La sélection et la formation des animateurs relais locaux ; La formation des animateurs et des membres du cadre de concertation ; L élaboration du planning d exécution du processus de planification participative 7

8 Phase 2 : Le diagnostic interne participatif Deux principales étapes constituent cette phase : la réalisation de diagnostics zonaux et leur mise en cohérence au niveau communautaire Les diagnostics sous zonaux Les diagnostics zonaux ont été conduits par l équipe d appui au processus de planification avec la participation de deux animateurs relais originaires de la communauté rurale. Chaque zone correspond à un ensemble de villages qui sont dans le même CVD. Ce dernier est un cadre de concertation qui regroupe un lot de villages situés dans le même terroir et qui ont toujours entretenu des rapports de bon voisinage. Les ateliers sous zonaux de diagnostic sont tenus au niveau de chaque village centre de la zone. Par conséquent, huit rencontres de diagnostic ont eu lieu dans les villages centres suivants : Thiakhathie Mouride, Lougué Yama, Maodo Peulh,Darou Koung Koung, Touba Bogo,Ribot Escale,TaÏf Théckène, Ribot Saly Chaque village est représenté par au moins trois personnes : une présidente de GPF, un représentant des jeunes et un adulte (chef de village ou notable). Les principaux outils de diagnostic et de planification utilisés ont été : la carte sociale, la carte des ressources, la pyramide des contraintes, la pyramide des priorités et le diagramme de priorisation. Phase 3 : La planification des actions de développement Lors de la phase de diagnostic interne participatif, des hypothèses de solutions avaient été formulées pour surmonter les contraintes et valoriser les potentialités de la communauté rurale. Les options de développement ont ensuite été présentées aux services techniques locaux et aux partenaires au développement. Cette rencontre a permis d harmoniser les orientations de la communauté rurale avec les objectifs globaux et sectoriels de l Etat ; elle a également été l occasion de décliner les prévisions de réalisations de l Etat et des partenaires au développement dans les court et le moyen termes. 8

9 Le choix définitif des options de développement, la localisation des actions et l élaboration de leur calendrier d exécution ont nécessité la tenue d un atelier communautaire de planification. Le conseil rural, organe de délibération de la communauté rurale et le CIVD, la structure faîtière des CVD représentatifs de la société civile locale, ont été les principaux artisans de la planification des actions. A ce niveau de l élaboration des documents de planification, il s est agi : de définir les axes prioritaires de développement d identifier les options de développement de formuler les hypothèses de solutions devant constituer le PLD d identifier parmi les hypothèses de solutions les actions les plus prioritaires en vue d élaborer un Plan d Actions Prioritaires (PAP) Phase 4 : Restitutions, Validations, Approbations La planification locale ne peut être réellement participative qu avec l implication de tous les acteurs, notamment par le biais de : - Restitution, validation et adoption des plans par le cadre de concertation - Restitution, validation et adoption des plans par le Conseil rural - Approbation des documents de planification par le sous préfet - Diffusion du plan au niveau local, communautaire, régional et national pour attirer d éventuels bailleurs. La mise en cohérence des diagnostics sous zonaux L organisation d un atelier communautaire a permis d harmoniser et de valider les diagnostics sous zonaux. Les principaux services techniques déconcentrés (hydraulique, développement communautaire, éducation,jeunesse, élevage, etc.) et les partenaires ont participé à cet atelier. Leurs contributions ont permis d affiner l analyse des potentialités et des contraintes de la communauté rurale. 9

10 IV. PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE RURALE La communauté rurale de Ribot-Escale couvre une superficie de 618 km 2 soit 23,79% de la superficie totale de l arrondissement. C est la plus grande communauté rurale de l arrondissement de Maka Yop en termes de superficie. Le village de Ribot- Escale qui est le chef-lieu de la communauté rurale est situé à 51 Km de Koungheul, à 138 km de Kaffrine, son chef-lieu de département et à 204 km de Kaolack, son chef-lieu de région. La communauté rurale de Ribot-Escale est limitée : - A l est par l arrondissement de Koupentoum ( région de Tambacounda) ; - A l ouest par la communauté rurale de Gainthe-Pathe ( arrondissement de Maka-Yop) - Au nord par l arrondissement de Barkédji ( région de Louga) ; - Au sud par la communauté rurale de Lour-Escale (arrondissement de Maka-Yop) 4.1.Milieu Physique Climat Le climat est de type soudano-sahélien avec deux saisons très distinctes : - une saison des pluies qui dure 4 mois (Juin-Septembre) avec des pointes de température atteignant facilement 40 centigrades et une atmosphère chargée d humidité ; - une saison sèche qui dure 8 mois(octobre-mai) avec des variations de température très importantes (entre 20 et 30 de décembre à février ; 40 et plus souvent jusqu au mois de Mai ) Sols On distingue principalement deux types de sols dans la communauté rurale : - les sols Dior ; - les sols Deck-Dior 10

11 Les sol Dior Sableux à texture légère, ces sols couvrent environ 90% de la superficie globale de la communauté rurale. Ils sont essentiellement réservés à la culture de l arachide, du mil et du sorgho. Cependant, ils sont soumis à l érosion hydrique et éolienne du fait de la disparition du couvert végétal (déboisement; exploitation abusive et feux de brousse) et à l adoption de techniques culturales inadaptées Les sols Deck-Dior Ce sont des sols sablo-argileux qui constituent des terres de transition entre les sols Deck et les Sols Dior. ils sont pratiquement inexistants dans la CR (8% des terres cultivables). Ce sont des sols de polyculture par excellence qui conviennent à la plupart des cultures pratiquées dans la région. Ces différents types de sols sont soumis à un problème de dégradation avancée du fait :des péjorations climatiques,de la surexploitation et de la pratique d un système de production inadapté. En plus de ces deux types de sols, la communauté rurale de Ribot escale dispose de sols latéritiques mais à une très faible proportion(2%) Végétation et faune La végétation est constituée : - d une savane arbustive avec comme essences dominantes le dimb, le vène, le Mbêpe, le rate et le Nguer. - d une savane arborée et boisée La végétation connaît cependant une dégradation avancée en raison d une part de la baisse de la pluviométrie et d autre part des coupes abusives, des feux de brousse et du développement des zones de culture. Cette situation a eu des répercussions très négatives sur la faune qui a pratiquement disparu de la communauté rurale. On y 11

12 trouve cependant quelques rares singes, des pintades, des outardes, des pigeons et des phacochères Ressources en eau La communauté rurale regorge de ressources en eau qui peuvent être structurées en trois catégories que sont : les eaux de surface; les eaux souterraines; les eaux de pluies ; Les eaux de surface Les eaux de surface sont constituées essentiellement par les mares, les marigots et les bas-fonds qui sont alimentés par les eaux de ruissellement. Elles sont utilisées pour l abreuvement du cheptel et pour les besoins domestiques. Plusieurs mares et marigots sont recensés au niveau de la communauté rurale mais ces derniers tarissent le plus souvent entre les mois de décembre et de janvier Les eaux souterraines Elles sont constituées par les eaux de la nappe phréatique qui sont captées par les puits existant dans la communauté rurale. L eau très douce constitue une potentialité certaine pour la pratique de l activité maraîchère. La profondeur de la nappe qui varie entre 70 et 80 m pose cependant un réel problème d accès à l eau. Outre les eaux de la nappe phréatique, on note la présence d eaux de la nappe maestrichienne. Elles sont captées par les deux (2) forages existant dans toute la communauté rurale. 12

13 La pluviométrie Elle constitue la principale source d eau pour les cultures. A l image de celles des autres communautés rurales de l arrondissement, la pluviométrie de la communauté rurale de Ribot Escale est relativement abondante. En effet, les données statistiques communautaires montrent des maximums pluviométriques pouvant atteindre 900 mm pour 51 jours de pluie. Les plus faibles quantités de pluie ont été recueillies au cours des années 1991 et 1995 avec respectivement 442,4 mm et 462,2 mm. D une manière générale, les variabilités inter annuelles ont évolué en dents de scie au cours des dix dernières années. Toutefois, il faut souligner que la pluviométrie depuis 2000 subit une régression par rapport aux année précédentes. 13

14 Tableau n 1 : Répartition de la pluviométrie Année Quantité eau (mm) Nbre de jour de pluie , , , , , , , , ,6 51 Source : CERP Cette évolution de la pluviométrie constitue ainsi une contrainte majeure pour le secteur agricole avec des incidences sur la production et les rendements. Elle favorise le recul du tapis herbacé, la disparition progressive des espèces fourragères et le tarissement précoce des points d eau. Ce qui paralyse dans une certaine mesure l activité pastorale menée dans la communauté rurale. En outre, la baisse de la pluviométrie a favorisé une avancée progressive du désert. Ainsi les populations locales ne trouvant plus leur compte dans les activités dites rurales comme l agriculture et l élevage aux rendements de plus en plus faibles, se déplacent vers les grands centres urbains à la recherche de meilleures conditions d existence. Cette situation est une des causes du déséquilibre noté au niveau de la répartition de la population dans l espace communautaire. 14

15 4.2. Le milieu humain Evolution démographique Actuellement, la population de la communauté rurale de Ribot Escale est estimée à environ habitants répartie sur une superficie de 618 km² soit une densité de 24,18 hbts/km². Elle est cependant inégalement répartie dans tout l espace communautaire. Ainsi on retrouve des villages faiblement peuplés avec une population qui ne dépasse pas les 50 habitants et des villages à forte concentrations humaine dont la population excède les 3000 habitants (cf. tableau de répartition spatiale de la population). Tableau n 2 : Répartition spatiale de la population villages Population < 100 Hbts De 100 à 500 hbts De 500 à 1000 hbts à i000 hbts Nombre Pourcentage 18% 72% 0 9% Source : Données PADMIR Ce phénomène est dû à une dynamique interne observée au sein de la communauté rurale. En effet, suite à la crise que connaît le monde rural, les populations ont opté pour un déplacement vers des zones jugées mieux loties.. Ainsi des villages comme Ribot Escale deviennent des destinations privilégiées pour les populations. En outre il est à noter un dynamisme religieux qui a entraîné un déplacement massif des populations vers les zones à forte influence religieuse comme Taïf Thieckène(1103 habitants), Touba loumbi (2400 habitants) et Thiakhatte Mouride(1002 habitants) La structure de la population La répartition par sexe donne une population masculine d environ 6000 habitants contre une population féminine de plus de 8000 habitants. L analyse de la structure de la population montre nettement une prédominance des femmes sur les hommes 15

16 Cette situation est une des conséquences de la crise que traverse actuellement le monde rural. En effet face à la baisse des rendements agricoles notées ces dernières années, les populations locales ont tendance à abandonner leur terroir pour les grands centres urbains comme Koungheul, Kaolack et même Dakar à la recherche de meilleures conditions de vie. La répartition ethnique donne les proportions suivantes : Wolof 80% Peulh 19% Autres 1% 4.3. Le Zonage La communauté rurale de Ribot Escale présente les mêmes caractéristiques que celles de Gainthe Pathé. A l instar de celle- ci, elle peut être subdivisée en 2 principales sous- zones que sont : - la sous- zone agro- pastorale - la sous- zone «arachidière» La sous zone agro pastorale Elle s étend du Nord de la communauté à la limite Sud de la réserve sylvo- pastorale du Sine Saloum. Elle est située dans un «territoire» de transition entre les zones arachidières du Sud et la zone sylvo pastorale. Elle a une vocation agricole et pastorale. Le climat es de type soudano sahélien avec les mêmes caractéristiques que la zone sylvo pastorale dont elle est limitrophe. La pluviométrie y est moins importante qu au Sud. Elle varie entre 300 et 500 mm. La végétation subit une certaine dégradation du fait des coupes abusives et du développement des zones de cultures. La sous zone est traversée à l extrême Nord, 16

17 (au dessus de la limite Nord de la réserve sylvo pastorale) par une alluvion fluviale sur vallée fossile. Cette vallée morte est le prolongement de la vallée du fleuve Saloum, qui atteint la communauté rurale en passant par l arrondissement de Malem Hoddar et l extrême Nord de la communauté rurale de Gainthe Pathé. Cette vallée qui n est plus atteinte par les eaux est aujourd hui envahie par le sable et ne présente plus un intérêt économique. L agriculture est présente dans la zone sylvo pastorale. On y pratique les cultures de l arachide, du mil souna, et dans un degré moindre, du maïs et du sorgho. L élevage de bovins et de petits ruminants (élevage de case)est également pratiqué dans la zone. Pendant la saison sèche, les bergers transhument vers les zones plus riches et plus humides du Sud. Les agriculteurs et éleveurs y entretiennent des relations souvent conflictuelles. La sous zone «arachidière» Elle occupe la moitié Sud de la communauté rurale, soit le terroir compris entre la limite Sud de la réserve sylvo pastorale et la frontière Sud de la CR. Cette sous zone est située dans la partie Nord Est du grand domaine du bassin arachidier central et présente les mêmes caractéristiques à savoir : Une pluviométrie relativement suffisante et un sol assez favorable au développement d une agriculture dont le mil et l arachide constituent les cultures prédominantes. La nature des sols y est sensiblement la même qu au Nord. On y trouve des sols Dior et, dans une proportion moins importante des sols Deck Dior. A l instar de la sous zone agro-pastorale du Nord, elle est également traversée par une alluvion fluviale sur vallée fossile issue du Saloum et qui traverse tout le centre du département de Kaffrine et, par conséquent, le Sud de Gainthe Pathé avant de pénétrer dans la CR. Cette vallée fossile englobe respectivement une partie des terroirs des villages de Koung- Koung, Haffia Thiamène, Ribot, Thiakhathie et Petel Ndiodory. Il est à préciser que cette vallée morte n est plus qu une zone sablonneuse. Donc son potentiel économique est pratiquement très limité. 17

18 V. ANALYSE DIAGNOSTIQUE 5.1.Analyse par secteur d Activité Secteur Primaire L Agriculture La population de la communauté rurale est en majorité paysanne Le système agricole pratiqué est un système extensif, traditionnel et de type pluvial malgrès la présence de quelques poches maraichères au tour des bas fonds de Taïf Thiéckène, Touba Tniéckène et Diamaguene etc. De par l importance de la population active qu elle occupe, l agriculture garde une place stratégique dans l économie de la Communauté Rurale de Ribot Escale. En effet, étant l activité économique par excellence, elle constitue la principale source de revenus des populations de la Communauté Rurale. Toutefois, le secteur traverse depuis quelques années une crise liée d une part aux aléas climatiques et d autre part à des facteurs structurels qui ont entraîné une baisse conséquente de la production et des rendements agricoles. L analyse de ces contraintes sera appréciée à tous les niveaux du système de production. A/ Les moyens de production 1)Le foncier. La communauté rurale de Ribot Escale n est pas confrontée à un problème de disponibilité en terres cultivables. En effet, les superficies emblavées sont le plus souvent très vastes et on note l existence de vastes superficies mise en jachère dans la presque totalité des CVD D ailleurs, les producteurs ont révélé que les superficies ont augmenté au cours des cinq (05) dernières années. Cette croissance progressive des surfaces cultivées est due à une baisse de rendement entraînant l augmentation des superficies emblavées pour résorber les déficits de production. Toutefois, il faut préciser que les terres cultivables sont inégalement reparties dans tout l espace communautaire. Cette situation est en partie la résultante de l historique de l occupation de l espace qui reposait sur la loi du premier occupant. Ainsi dans la communauté rurale de Ribot 18

19 Escale, les familles fondatrices des villages détiennent la majeure partie des terres ; ce qui fait prévaloir deux principales modes de tenure foncière que sont la propriété et l emprunt. La main-d œuvre active est également disponible dans la communauté rurale en dépit d une émigration de jeunes, ce qui fait que l emploi de «sourgha» ou de «Navétane» a presque disparu dans la zone. 2) Le Matériel Agricole Les matériels agricoles utilisés dans la communauté rurale sont la houe sine, la houe occidentale, souleveuse harara, semoir, et la charrette. Le mode de traction quand à lui reste pour l essentiel manuel. Ce matériel agricole est aujourd hui caractérisé par une vétusté accentuée du fait de l âge et de son non renouvellement depuis la fin du programme agricole en En effet, depuis cette période, les paysans de Ribot Escale n ont pas bénéficié de crédits d équipement. Or le niveau de pauvreté et l émergence du crédit usurier ont poussé ces derniers à brader leur matériel agricole. Ainsi l investissement en matériel agricole se réduit aujourd hui uniquement à des dépenses de maintenance. 3) Les intrants agricoles Les semences Les paysans de la communauté rurale de Ribot Escale sont confrontés à un problème d accès aux intrants agricoles. En effet, depuis la suppression de la politique de distribution des semences par l Etat en 1984, les producteurs éprouvent d énormes difficultés à constituer des stocks de semences. Les engrais et les produits phytosanitaires L engrais minéral est faiblement utilisé dans la communauté rurale de Ribot Escale. Il est surtout utilisé par les grands producteurs. Cette situation résulte de la suppression de la politique de distribution d intrants mais également de son indisponibilité sur le marché et de la cherté de son coût d approvisionnement. Par ailleurs, certains producteurs utilisent des fertilisants organiques comme par exemple le fumier ou le compost. Ces types d amendements sont cependant pratiqués à une faible échelle du fait de la crise qui prévaut actuellement en milieu paysan. 19

20 En effet, l intégration agriculture/ élevage, qui était un des jalons du système agricole traditionnel, a connu un net recul d une part à cause de la disparition d un grand nombre du cheptel suite aux années successives de sécheresse; et d autre part en raison du manque d eau. Cette situation se traduit par un déplacement massif des troupeaux à la recherche de points d eau accentuant ainsi la pauvreté des sols. La faible utilisation du compost, comme amendement, est surtout due à la non maîtrise de la technique. Le seul type d amendement qui reste ainsi à la disposition du paysan moyen demeure les ordures ménagères qui sont d abord stockées avant d être acheminées vers les champs. A l image de l engrais minéral, les produits phytosanitaires sont faiblement utilisés dans la communauté rurale de Ribot Escale du fait de leur cherté et de leur inaccessibilité exposant ainsi les cultures aux attaques des parasites et des déprédateurs. B/ La production Deux principales cultures occupent l essentiel des surfaces à savoir l arachide et le mil. Cependant, depuis quelques années, les productions agricoles, toutes spéculations confondues, ont connu une évolution à la baisse. L arachide Constituant la première spéculation dans la communauté rurale avec 2/3 des superficies emblavées, elle connaît, depuis plus d une décennie, de réelles difficultés dont la principale reste les péjorations climatiques. A cela s ajoutent le sous équipement des producteurs et les problèmes d accès aux intrants agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires). La combinaison de ces facteurs a entraîné en partie la faiblesse notée au niveau de la production arachidiére qui est en moyenne de 500 kg à l ha. Le mil L une des céréales cultivée est le mil «souna» dont le cycle végétatif (90 à 100 jours) s adapte aux conditions climatiques et pédologiques du milieu c est à dire au sol léger et sablonneux. Les rendements de cette céréale, au même titre que ceux de l arachide, ont connu une baisse sensible avec une production moyenne de 400 kg à l ha. L analyse de la production agricole dans son ensemble fait état d une baisse progressive due à plusieurs facteurs que sont : La baisse de la pluviométrie ; La baisse de la fertilité des sols ; 20

21 La faible utilisation de fertilisants minéraux ; Le sous équipement des producteurs ; Des pratiques agricoles inadaptées La production maraîchère Il faut noter que la culture maraîchère est généralement pratiquée par les femmes en saison sèche au niveau du bas fonds. Les principales spéculations sont les légumes, le riz, la pastèque etc. C est une activité qui procure des revenus additionnels à la famille. En dépit de la place qu il occupe dans les activités agricoles, le secteur reste confronté à un certain nombre de difficultés. Le problème d accès à l eau constitue la contrainte majeure à laquelle fait face l activité maraîchère.. En effet, les aléas climatiques, l insuffisance des puits fonctionnels et l inexistence de bassins de rétention ne favorisent pas l accès et la conservation de l eau. En outre, le sous équipement des producteurs ainsi que le niveau de maîtrise des techniques de production accentuent les difficultés du secteur particulièrement chez les femmes. Enfin, il convient de signaler le défaut d aménagement de casiers maraîchers au niveau des bas fonds qui expose le sol à l érosion et à la divagation des animaux. Tableau n 3 :Synthèse diagnostic sous secteur de l agriculture Potentialités Contraintes Causes Conséquences Existence de bas fonds Diversification des cultures Disponibilité des surfaces cultivables Qualité de l eau Accès difficile aux intrants agricoles Insuffisance et vétusté du matériel agricole Pauvreté des sols Difficultés d écoulement des produits agricoles Absence d aménagement des bas fonds Inexistence de banques céréalières et de magasins de stockage Déficit pluviométrique Désengagement de l état Insuffisance des magasins de stockage Arrêt du programme agricole Absence d un crédit agricole Enclavement Insuffisance des points de collecte Manque d appui institutionnel Pratiques agricoles inadaptées Faible utilisation de l engrais et de la fumure érosion Baisse des rendements Baisse des revenus agricoles Ensablement et tarissement précoce des bas fonds Baisse de la fertilité des sols Exode rural 21

22 L élevage Il reste la seconde activité dans la CR après l agriculture. Les espèces animales domestiques élevées dans la communauté rurale sont les bovins, les ovins, caprins, les assins, les équins et la volaille. L importance absolue et relative des espèces animales dans les exploitations a beaucoup évolué dans le temps. C est un secteur très important du fait qu il permet la production de lait, la traction animale, la capitalisation et le parcage dans les champs en vue d améliorer la fertilité des sols Le système d élevage généralement pratiqué dans la communauté rurale est de type traditionnel extensif. Cependant, on note des pratiques intensives (embouche bovine et ovine). Ces opérations sont généralement conduites par les GPF (embouche ovine) et les GIE ou des individuels (embouche bovine), avec l appui du Projet d Appui à l Elevage (PAPEL) qui a grandement contribué à l essor de l embouche bovine dans la localité. Il existe en outre dans la CR d une fédération des éleveurs créée en 1996 et qui 103 membres. Cette association, qui intervient dans le micro crédit, avec un fonds de caisse de de FCFA, constitue un cadre de concertation pour l ensemble des acteurs. Malgré le rôle important qu elle joue dans le développement socio-économique de la CR, l activité pastorale est confrontée à des difficultés liées à l alimentation, à l abreuvement et au vol de bétail. L alimentation du bétail Elle est constituée essentiellement de pâturages naturels dont la reconstitution dépend de la pluviométrie et des résidus de récolte. Dès le mois de janvier, avec l installation de la saison sèche,la destruction du tapis herbacé par les feux de brousse et l action négative des transhumants, les éleveurs éprouvent des difficultés liées à l alimentation du bétail En outre la méconnaissance de l ensilage ainsi que la réduction des zones de pâturages à la suite de l augmentation des superficies emblavées constituent des facteurs négatifs pour le développement de l élevage dans la communauté rurale. 22

23 L abreuvement du bétail l accès à l eau constitue également une contrainte qui freine le développement du secteur. En effet,les infrastructures hydrauliques existantes dans la CR couvrent déjà difficilement les besoins en eau de la population. Ainsi pendant la saison sèche, compte tenu du tarissement des mares et marigots, l eau devient un problème crucial aussi bien pour les populations que pour les animaux. Il existe certes des puits dans presque tous les villages de la CR, mais la profondeur de la nappe phréatique rend difficile le système d exhaure. de même le tarissement dont ils font souvent l objet accentue le problème d accès à l eau pour le bétail. Face à cette situation, les éleveurs parcourent parfois de longues distances pour pouvoir accéder à un point d eau avec toutes les conséquences sur la santé des animaux. La santé animale Sur le plan épizootique, il est à noter l existence de certaines maladies endémiques telles que le botulisme, le charbon symptomatique et la pasteurellose de la peste bovine.elles sévissent encore dans la CR du fait d une mauvaise organisation des campagnes de vaccination. Par ailleurs la CR de Ribot Escale souffre d un manque notoire d infrastructures sanitaires comme les parcs de vaccination (un parc pour toute la CR), de points d approvisionnement en médicaments vétérinaires et de vétérinaires (un seul pour toute la CR). Des efforts ont été certes faits par les autorités en charge du secteur par la formation d auxiliaires vétérinaire, mais leur nombre restreint laisse entier le problème auquel les éleveurs sont confrontés. Le vol de bétail La divagation des animaux pendant la saison sèche a favorisé la recrudescence du vol de bétail dans la CR de Ribot Escale. Par ailleurs, il faut préciser que le phénomène a pris une grande ampleur ces dernières années dans tout l arrondissement de Maka Yop. Pour faire face à ce fléau, les populations de la CR se sont organisées en comités de vigilance. Mais le manque de moyens limite leurs capacités d intervention. Ainsi dans certains villages de la CR,malgrés les efforts fournis par les autosité avec l appui de certains partenaires (marquage du bétail), une grande partie du cheptel a disparu du fait des vols fréquents. 23

24 La gestion des troupeaux En raison de la baisse des revenus agricoles, certains agropasteurs sont obligés de vendre une partie de leur animaux pour faire face aux besoins monétaires de la famille et pour s approvisionner en aliments de bétail. La vente du petit bétail intervient d habitude pendant le mois de mai et permet de faire face à la période de soudure en procurant un revenu additionnel à la famille. Elle est également pratiquée lors des petites cérémonies familiales et pendant certaines fêtes religieuses(tabaski, Korité). Par contre, le gros bétail est surtout utilisé pour les grandes cérémonies telles que les mariages, les «magals», et les chants religieux organisés par les «Dahiras». La production de lait est également très importante dans la CR surtout pendant l hivernage où l on note une surproduction de lait avec un prix variant entre Cinquante (50) et Soixante quinze (75) Francs CFA le litre contre deux cent (200) FCFA à trois cent (300) FCFA le litre pendant la saison sèche. Enfin, il faut souligner que la traction animale constitue l un des aspects de l intégration agriculture / élevage dans la communauté rurale de Ribot Escale. Tableau n 4 :Synthèse diagnostic sous secteur de l élevage Potentialités Contraintes Causes Conséquences Diversité et Manque de Feux de brousse Transhumance importance du cheptel pâturages Insuffisance des Coupes abusives Défrichement précoce Amaigrissement du bétail parcours de bétail Culture extensive Mortalité élevée Présence de Vols de bétail Insuffisance des du bétail vétérinaires et Prolifération des abreuvoirs Baisse de la d auxiliaire vétérinaires maladies Insuffisance Manque de formation production laitière de aux techniques d ensilage l aliment de bétail en période de soudure Inexistence de dépôt de pharmacie vétérinaire Difficultés Insuffisance des d abreuvement du agents et auxiliaires bétail d élevage La pêche Cette activité est inexistante dans la communauté rurale de Ribot Escale car il n y a aucun cours d eau permanent. Le tarissement rapide des mares et marigots ne favorise pas la reproduction du poisson. 24

25 Eaux et Forêts La communauté rurale de Ribot escale dispose d un énorme potentiel forestier. En effet,la surface forestière reste dominée par une zone pionnière boisée et par la réserve sylvo-pastorale du Sine-Saloum vaste de plus de ha. Elle est à cheval entre les CR de Ribot Escale, Gainthe Pathé et l arrondissement de Malem Hodar. Les principales essences présentes sont le mbepp, l accacia albida (kaad), l ardonsonia digitata (Guuy), le Dimb, le Venn, le ratt, le sône etc. Ces essences forestières contribuent au maintien, à l amélioration de la fertilité des sols et à l augmentation du potentiel pastoral. Elles subissent cependant une dégradation accrue à cause des péjorations climatiques et des facteurs anthropiques.. En effet, la baisse du régime pluviométrique, les coupes abusives de bois pour la satisfaction des besoins énergétiques, l alimentation du bétail et l utilisation des espèces forestières comme bois de service ou bois d oeuvre menacent certaines espèces de disparition comme le Venn et le Dimb. Il s y ajoute la recrudescence du charbonnage clandestin dans la CR de Ribot Escale malgré son interdiction par les services forestiers. Par ailleurs, la fréquence des feux de brousse ainsi que l adoption par les paysans d un système de production agricole inadapté constituent des facteurs dégradants pour la forêt.. Ils participent de manière conséquente à la disparition du couvert végétal,à la destruction des pâturages et à la rareté de la faune. Ainsi, l exploitation forestière jadis très développée dans la zone a connu un net recul et se limite désormais à la cueillette de quelques produits forestiers destinés à l autoconsommation par les femmes et les jeunes. Tableau n 5 : Synthèse diagnostic sous secteur eaux et forêts Potentialités Contraintes Causes Conséquences Existence de forêts classées Diversité des espèces Dégradation de la forêt Feux de brousse Inexistence d un système agroforestier Inexistence de pépinières villageoises Manque de surveillance Inexistence de pare feux Système agricole inadapté Coupes abusives des arbres Léthargie des comités de surveillance Dégradation du milieu naturel Destruction du fourrage Disparition de la faune Destruction du couvert végétal Disparition de certaines arbres utiles sécheresse 25

26 Hydraulique Rurale Le problème d accès à l eau constitue une grande entrave au développement de la communauté rurale. Malgré la présence d infrastructures hydrauliques tels que les forages, les puits et de points d eau à savoir les mares, marigots et bas fonds, l accès à l eau demeure une préoccupation majeure pour les populations. Les forages. La communauté rurale de Ribot Escale compte deux (2) forages qui sont localisés dans les villages de Ribot Escale et de Hamdallaye Thiongane. 1) Le forage de Ribot : mis en place sur financement de l Etat du Sénégal, le forage de Ribot Escale avec une capacité de 1000 m 3 est équipé d un réservoir au sol. Ainsi le débit du forage ne permet pas une bonne distribution de l eau dans tout le village et dans certains villages immédiatement polarisables. En effet,la nature du relief et la texture du sol rendent difficile l adduction.. 2) Le forage de Hamdallaye : mis en place par le PAPEL, il avait pour objectif de faciliter les conditions d accès à l eau potable et d améliorer les conditions de vie des populations locales et environnantes. Mais le débit du forage ne permet pas une distribution convenable de l eau aussi bien pour la consommation domestique que pour l abreuvement du bétail. En effet, le forage, à l instar de celui de Ribot est équipé d un réservoir au sol avec une capacité de pompage de 30 m 3. Au total, les deux forages ne parviennent pas à résoudre le problème d accès à l eau potable et à assurer convenablement l extension du réseau de distribution. Ainsi, seuls les deux villages qui abritent les ouvrages bénéficient d un système d adduction fonctionnel. Or la maîtrise de l eau doit aboutir nécessairement à l extension des réseaux de distribution au niveau des villages situés aux alentours du lieu d implantation des forages d où l urgence d équiper les forages de châteaux d eau de grande capacité pour une meilleure distribution de l eau. Il faut noter cependant qu il y a des tentatives d organisation du sous- secteur hydraulique avec la mise en place du projet REGEFOR dont l objectif est de faire évoluer les comités de gestion en ASUFOR 26

27 Les puits La communauté rurale de Ribot Escale compte des puits traditionnels et un puits hydraulique non fonctionnel. à Hamdallaye. Les puits traditionnels au nombre de 42 dont 7 non fonctionnels, sont dispersés dans tout l espace communautaire. Presque tous les villages de la CR disposent d un puit traditionnel à l exception des villages de Ribot Peulh, Ribot Saly, Damadji Diam-Diam, Petel Ndiodory et Touba Coya. Malgré leur nombre assez important, la communauté rurale souffre d un manque d eau du fait du tarissement dont ces derniers font fréquemment l objet à certaines périodes de l année. Les mares et marigots Il existe au niveau de la communauté rurale des mares et marigots alimentés par les eaux de pluie. Souvent utilisés pour l abreuvement du bétail et pour certains travaux domestiques, ces points d eau ont toute leur importance dans les activités socio-économiques de la communauté rurale. Ils restent toutefois confrontés à un problème d ensablement et de rétention de l eau. En effet, suite aux sécheresses successives qu a connu le Sénégal et l irrégularité du régime pluviométrique, ces points d eau gardent rarement l eau au delà de trois mois après la fin de la saison des pluies. En outre, ils subissent un phénomène d ensablement très accentué due à l érosion éolienne. En substance, l hydraulique rurale constitue un des enjeux majeurs du développement de la communauté rurale. Elle reste toutefois handicapée par l insuffisance et la vétusté des infrastructures hydrauliques. Cette situation très difficile constitue un frein au développement de l élevage et de l agriculture. Ainsi le renforcement des réseaux d extension, la réhabilitation des puits anciens et le fonçage de nouveaux puits et forages seraient d un grand apport pour les activités agro-pastorales Tableau n 6 : Synthèse diagnostic sous secteur de l hydraulique rurale Potentialités Contraintes Causes Conséquences Existence de forages Existence de puits traditionnels Présence d eaux de surface Bonne qualité de l eau Insuffisance du réseau d adduction Insuffisance des infrastructures hydrauliques Non fonctionnalité des puits Ensablement des mares, marigots et bas fonds Système d exhaure manuel Faible capacité du forage (réservoir au sol ) Insuffisance des forages Configuration du terrain Profondeur phréatique Tarissement effondrement nappe défaut d aménagement des points d eau forte érosion éolienne Manque d équipement Faible niveau de raccordement Difficultés d approvisionnement en eau potable Tarissement précoce Entrave à l essor de la culture maraîchère 27

28 5.1.2.Le secteur secondaire L artisanat Le secteur de l artisanat est très peu développé dans la communauté rurale de Ribot Escale même si on note une diversité des corps de métier constitués pour l essentiel de forgerons, de bûcherons, de cordonniers, de puisatiers etc. Ce secteur a pendant longtemps fait l objet d une certaine marginalisation du fait qu il a été de tout temps considéré comme l apanage d une classe sociale bien déterminée. Mais de plus en plus il commence à s intégrer dans le tissu social et à jouer un rôle particulier dans le développement de la communauté rurale. Malgré son regain d importance, il reste confronté à un certain nombre de contraintes qui entravent considérablement son essor. Il s agit entre autres du manque d organisation interne du secteur, du manque d appui et d encadrement des artisans,de leur faible expertise technique et de leur faible niveau d équipement. Tableau n 7 : Synthèse diagnostic sous secteur artisanat Potentialités Contraintes Causes Conséquences Diversité des corps de métiers Existence d une clientèle Manque de formation Problèmes d accès au crédit Absence de structures de formation Inorganisation du sous secteur Absence de modernisation du travail Mauvaise maîtrise de l expertise technique Faible qualité du travail Faiblesse des équipements L industrie Aucune unité industrielle n est implantée dans la CR de Ribot Escale alors que les productions agricoles et forestières sont disponibles pour servir de matières premières aux industries de transformation des produits alimentaires. Ainsi pour la CR, il s avère important d initier, en rapport avec les partenaires au développement, une étude relative aux activités de transformation des produits locaux. Cette étude permettra ainsi de constituer une banque de données sur le 28

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