ANIMH RAPPORT ANNUEL 2011

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ANIMH RAPPORT ANNUEL 2011"

Transcription

1 ANIMH RAPPORT ANNUEL 2011

2 ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS ACLAM : Action Contre la Misère ACME : Action pour la Coopération avec la Micro Entreprise AFD : Agence Française de Développement ANIMH : Association Nationale des Institutions de Microfinance d Haïti BPH : Banque Populaire Haïtienne BRH : Banque de la République d Haïti BUH : Banque de l Union Haïtienne CGAP : Consultative Group to Assist the Poor FHAF : Fonds Haïtien d Aide à la Femme FINCA : Foundation for International Community Assistance FONDESPOIR : Fonds de l Espoir FONKOZE : Fondasyon Kole Zèpol GRAIFSI : Groupe d Appui pour l Intégration de la Femme du Secteur Informel. HIFIVE : Haiti Integrated Financing for Value Chains and Enterprises GTIH : Groupe Technologie Intermédiaire d Haïti IDM : Initiative Développement - Microfinance IMF : Institution de Microfinance MCC : Micro Crédit Capital MCN : Micro Crédit National SFF : Sèvis Finansye FONKOZE SOGESOL : Société Générale Haïtienne de Solidarité UE : Union Européenne USAID : Agence Américaine pour le Développement International 2

3 TABLE DES MATIÈRES 1- Mot du Président 2- Panorama du secteur de la microfinance en Haiti 3- Environnement socio-économique en Contexte général 3.2 Situation macro économique 3.3 Perspective 4- Partenaires Financiers de l ANIMH 5- Caractérisation des Membres de l ANIMH 5.1 Données statistiques des membres 5.2 Parts de marché 6- Situation Financière Consolidée des Membres 6.1 Indicateurs de Performance 6.2 Qualité du Portefeuille 6.3 Rentabilité et Viabilité 7- Les réalisations de l ANIMH en Le Centre de formation continue 7.2 La structuration du secteur 7.3 Communication et Marketing 8- Plan d action de l ANIMH en Annexes 9.1 Chiffres clés audités de l ANIMH 9.2 Logo des membres 9.2 Conseil d Administration

4 1.- Le Mot du Président Au cours de l année 2011, en dépit des séquelles du séisme de l an passé encore visibles tant au sein des institutions de microfinance que dans le pays, il aura fallu, malgré la détérioration de la situation financière, lutter contre vents et marées pour une remise à flot des institutions. Certaines d entre elles portent encore les stigmates de la grande catastrophe de 2010 et se sont malgré tout efforcées pour pouvoir répondre aux exigences de la clientèle, ellemême mise à rude épreuve. Dans la confusion laissée par le séisme de 2010, les élections avortées, les hésitations, sans parler des grèves qui s ensuivirent, dresser un bilan des réalisations pour l année écoulée relève du défi. L impact de la catastrophe aura été assez dur pour le secteur qui faisait déjà face à une crise internationale. Les facteurs exogènes venus se greffer sur un autre bouleversement inattendu, le choléra, n étaient pas faits pour accélérer une reprise déjà pénible. Remonter la pente post-séisme aura représenté une gageure pour le secteur de la microfinance. Heureusement, une lueur d espoir commence à poindre : les grands chantiers qui démarrent, bien que tardivement, augurent déjà d une bonne reprise de l économie. La microfinance semble suivre la bonne voie, elle va de l avant, lentement, mais sûrement en s efforçant de préserver et de consolider ses acquis. D autres défis nous attendent déjà au carrefour de l année qui s en vient : le cadre légal pour la régulation du secteur de la microfinance non coopératif, les échanges avec les institutions de supervision, le financement de la croissance du secteur, la pérennisation de nos institutions, la poursuite des opérations de l Association et son rôle de Représentant du secteur non coopératif, la mise en place de la Centrale des risques, pour ne citer que ceux-là. Autant de passages obligés que nous devrons traverser ensemble. Nous vous encourageons donc à poursuivre les efforts déjà consentis et surtout à bien jouer votre rôle primordial, celui de la réduction de pauvreté. BONNE BESOGNE! 4

5 2. PANORAMA DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE EN HAITI S elon les dernières statistiques disponibles au 30 septembre 2010, le secteur de la microfinance a beaucoup évolué en Haïti au cours de ces dix (10) dernières années en dépit de l absence de cadre légal pour le secteur non coopératif et d une politique nationale de développement du secteur. Selon une étude réalisée pour le compte du projet USAID-HIFIVE par la firme SMG, en collaboration avec d autres réseaux d institutions de microfinance sur le terrain dont DID, ANIMH, KNFP, ANACAPH, le secteur en Haïti est ainsi constitué: Affiliation Statut légal Population ANIMH Banque, ONG, S.A. 15 KNFP ONG, Autres 9 DID/ANACAPH CEC 57 Autres CEC 18 CEC non affiliés CEC 101 Total 200 Toujours selon cette étude, la taille du bilan consolidé du secteur de la microfiance en Haïti est estimée à 9.1 milliards de gourdes, soit l équivalent de USD 227 millions. Le portefeuille de crédit pour l ensemble du secteur est estimé à 4.7 milliards de gourdes, soit USD 117 millions. A noter que le réseau ANIMH représente à lui seul près de 60% de l ensemble de crédits octroyés dans le secteur de la microfinance en Haïti. 5

6 Données sur le Secteur : Nombre d'institutions 200 Nombre d'emprunteurs 208,998 Nombre de déposants 991,677 Taille du bilan 9, 095,375,042 Portefeuille brut 4, 711,110,626 Volume de dépôts 3, 918,284,116 Notons que 88.6% de l encours de crédits des IMF sont octroyés selon la méthodologie de crédit individuel. Ce type de crédit domine toutes les catégories d institutions évoluant dans le secteur de la microfinance en Haïti. Toujours selon cette étude, le nombre de micro-entreprises et/ou petits opérateurs bénéficiaires du microcrédit (emprunteurs) est estimé à 208,998, dont 48,905 d emprunteurs des caisses populaires. Les déposants sont au nombre de 991,667 au 30 septembre 2010, 4,088 le nombre de familles tirant leurs revenus de salaires des IMF et 213,086 au moins le nombre d emplois directs générés et/ou stabilisés par les IMF (dont 4,088 emplois internes). Toutes ces données montrent le rôle important que joue le secteur de la microfinance dans le développement économique du pays. Il faudra que l Etat Haïtien joue sa partition en renforçant ce secteur par la mise en place d une vraie politique nationale permettant d assurer son développement d une manière pérenne. 6

7 3. ENVIRONNEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE EN CONTEXTE GENERAL L économie reste toujours marquée par les effets désastreux du séisme du 12 janvier 2010 alliés à la longue crise politique qui a secoué le pays du fait des élections présidentielles et législatives de novembre 2010 et l impasse politique qui s ensuivit autour de la formation d un nouveau gouvernement. Soulignons que, pour la première fois dans son histoire, une épidémie de choléra introduite par la force onusienne (MINUSTAH) est apparue en Haïti en octobre Selon les dernières statistiques disponibles il y a eu près de 6,000 décès et 350,000 personnes infectées. Sur le plan international, la situation est caractérisée par une croissance très faible de la plupart des grandes économies occidentales (USA & EUROPE) couplée par la persistance d un fort taux de chômage et des taux d endettement records pour certains pays dépassant de plus de 120% le PIB avec comme corollaire le bouleversement des marchés financiers mondiaux et la reprise économique post récession très faible. 3.2 SITUATION MACRO ECONOMIQUE L analyse des variables économiques disponibles a permis de constater une relance vigoureuse de l économie Haïtienne estimée à 8.5% cette année, sous l effet principal d une intensification de l aide externe pour le financement du programme de reconstruction du pays, en dépit des effets pervers de la crise politique et des retombées du choléra. En effet, en 2010, suite au séisme, le flux total de devises reçues par l économie passe de 2.8 à 5 milliards de dollars, soit 76% du PIB. Il faudra souligner que plus de 75% de ce montant a transité par des agences humanitaires internationales (ONG). 7

8 D un autre coté, la flambée au cours de l exercice des cours du pétrole et des denrées de base a eu une conséquence désastreuse sur les ménages en situation vulnérable avec la remontée du taux d inflation passant à 10.4% comparé à 4.7% en Par contre, l afflux de devises et la reprise économique ont permis d enregistrer une augmentation de 36% au niveau du crédit bancaire, compte non tenu de la croissance enregistrée au niveau du portefeuille de l ANIMH de près de 33%. Une autre conséquence économique de cette aide externe est la progression enregistrée au niveau des importations du pays cette année qui n est pas sans effet sur le taux de change. Cependant, nonobstant, l afflux de devises dans l économie occasionné par l aide externe, le taux de change devrait être beaucoup plus élevé. Selon plusieurs analystes économiques, cet afflux de devises (aide et transferts) a consolidé la devise haïtienne (la gourde) préjudiciable à la compétitivité de nos entreprises locales et au pouvoir d achat des récipiendaires de transferts de la diaspora. Parallèlement, l intervention des Organisations Non Gouvernementales (ONG) dans l économie entraine une forte concurrence entre les acteurs économiques locaux en termes non seulement de biens et services mais également de la capacité de ces derniers à recruter des ressources humaines compétentes avec des salaires hors marché. Le secteur financier y inclus les IMF en ont fait les frais. 8

9 3.3 PERSPECTIVES Selon un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) et compte tenu des intensifications prévisibles des grands travaux d infrastructures en 2012, l économie Haïtienne devrait enregistrer une croissance de 8.8% en A noter que la croissance du secteur BTP devra représenter, pour 2012, 70% de la variable totale du PIB réel. L inflation est prévue pour être située à un niveau inférieur de l ordre de 9%. Sur le plan monétaire, on s attend à ce que la BRH poursuive sa politique monétaire de faibles taux débiteurs, ce qui facilitera le refinancement des Institutions de Microfinance sur le marché, et de garder le taux de change nominal dans la fourchette de

10 4. LES PARTENAIRES FINANCIERS DE L ANIMH EN 2011 AGENCE FRANÇAISE DE DEVELOPPMENT (AFD) L Agence Française de Développement est le principal partenaire de l Association. Depuis 2005, grâce à son support financier, toutes les activités de l ANIMH ont pu être réalisées. L Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre de la convention de financement signée avec l ANIMH, a pris en charge toutes les dépenses de fonctionnement du Bureau exécutif de l ANIMH pour l année fiscale En outre, grâce à son support, les activités du Centre de Formation Continue de l Association ont pu être financées ainsi que le programme d assistance technique des membres du réseau ANIMH. A noter que cet accord de partenariat prendra fin le 31 décembre USAID: Haiti Integrated Financing for Value Chains and Enterprises (HIFIVE). La croissance rapide du portefeuille de la microfinance des IMF membres du réseau ANIMH a incité le Conseil d Administration de l Association à mettre sur pied un projet de Centrale des Risques du secteur de la microfinance en Haïti et particulièrement pour mutualiser les risques de surendettement des Institutions membres de l Association. Ce projet, qui a trouvé le soutien financier du Projet HIFIVE de l USAID pour sa mise en place, sera opérationnel au cours de l année Il sera réalisé par une firme bolivienne spécialisée ayant le support d INFOCRED (un Bureau de Crédit en Bolivie). 10

11 5. CARACTÉRISATION DES MEMBRES DE L ANIMH EN 2011 L Association Nationale des Institutions de Microfinance d Haïti est composée actuellement de 14 membres dont un membre observateur, la Fondation FONKOZE qui a intégré l association au cours de cette période. Soulignons que FONKOZE est membre de l association depuis sa création en 2002 et que l intégration de sa fondation permettra de prendre en compte les chiffres de cette unité qui fait aussi du microcrédit. A noter que l ANIMH regroupe l ensemble des Institutions non coopératives du secteur de la microfinance non encore régulé et dont un projet de Loi est en phase de finalisation à la Banque Centrale. Les membres sont répartis de la manière suivante : et, à travers leur réseau d agences, couvrent tout le territoire national incluant les sections rurales. A noter que le groupe ONG représente des Institutions qui s adonnent exclusivement aux activités de microfinance. Par contre, le groupe Banque représente les banques commerciales qui ont en leur sein une subdivision de microcrédit. 11

12 Une succursale de l ACME à Hinche dans le Département du Centre 12

13 5.1. Données statistiques des membres Répartition Portefeuille A noter le poids important du groupe de sociétés anonymes (MCN, SOGESOL, ACME, 13

14 FONKOZE) qui représentent près de 90% du portefeuille du réseau. 14

15 Bureau de FONKOZE et une cliente de cette IMF 15

16 5.2. PARTS DE MARCHE INSTITUTIONS Prêts (000) HTG Parts de Marché au MCN 777, % SOGESOL 700, % ACME 690, % FONKOZE+SFF 595, % MCC 221, % BPH 81, % ID 53, % FINCA 37, % ACLAM 32, % FHAF 31, % FONDESPOIR 30, % BUH 29, % GTIH 5, % TOTAL 3,286, % 16

17 6. SITUATION FINANCIÈRE DES MEMBRES AU 30/09/11 Le tableau ci-dessous présente les indicateurs de performance consolidés des membres du réseau ANIMH de 2009 à Certains ratios ont été calculés à partir d une moyenne annuelle sur la base des données trimestrielles soumises à l Association. Ceci aura permis de mieux refléter la situation financière des membres. 6.1 INDICATEURS DE PERFORMANCE CONSOLIDÉS Moyenne annuelle (HTG) Septembre 2009 Septembre 2010 Septembre 2011 Variation 08/09 Variation 09/10 Encours de crédit 2, 337, 945,376 2, 444, 716,442 3, 286, % 34.44% # de clients avec prêts PAR>1 jour 126, , , % 49.60% 15.95% 23% 13.7% 44.2% % PAR>30 jours 13.03% 9.34% 6.3% -28.3% % Taux de remboursement Taux de radiation 88.12% 80.71% 84.3% -8.4% 4.45% 2.52% 6.39% 3.45% % -46% Rentabilité nette 11% -5.41% 9% % % Coût par unité monétaire prêtée Autosuffisance Opérationnelle Autosuffisance Financière % % % 94.54% % % 21.79% % 85.71% % % 16.96% 17

18 Un simple coup d œil sur les indicateurs au 30 septembre 2011 démontre que la situation financière consolidée des membres du réseau ANIMH a connu un redressement remarquable par rapport à l année Tous les indicateurs sont en nette amélioration que ce soit en qualité de portefeuille ou en viabilité financière QUALITE DU PORTEFUILLE L encours de crédit a connu une croissance record de près de 35% cette année pour atteindre le niveau de 3.25 milliards de gourdes, soit l équivalent de USD 81 millions. Cette croissance est le résultat de la stratégie de certaines IMF de recapitaliser les clients post séisme et la recherche de nouveaux marchés. En effet, après la forte baisse constatée au niveau du nombre de clients, il a été enregistré un accroissement de près de 50% soit clients additionnels au 30 septembre 2011 par rapport à 2010 et de 14% en comparaison à Une pénétration de marché significative malgré la situation socio politique difficile vécue cette année. Le portefeuille à risque (emprunteurs en retard) a nettement régressé cette année pour se situer au niveau proche de la moyenne internationale qui est de 5% pour le secteur de la microfinance. En effet, le PAR>30 jours a chuté de 32.5% pour atteindre une moyenne de 6.3%. A noter que pour certaines IMF, ce ratio est en deçà du seuil de 5%. 18

19 Cette performance des IMF membres du réseau ANIMH est très encourageante compte tenu de la situation particulière dans laquelle les Institutions évoluent en Haïti à cause du climat délétère des affaires et des crises sociales continues affectant très souvent leur clientèle RENTABILITE ET VIABILITE FINANCIERE Le réseau a enregistré une rentabilité nette de 9% nettement supérieure au taux de rendement du marché monétaire. La nette amélioration enregistrée au niveau de la qualité du portefeuille et le contrôle des coûts opérationnels sont à la base de cette performance. Ce bon résultat a aussi eu un impact positif sur la viabilité financière des IMF du réseau, mesurée par l autosuffisance opérationnelle et l autosuffisance financière, qui se retrouvent à nouveau au niveau du seuil acceptable de 100% après la baisse de En résumé, on peut dire que les efforts déployés par les IMF du réseau pour rétablir l équilibre financier et opérationnel post séisme sont très positifs et encourageants. 19

20 7. LES ACTIVITEES REALISEES EN Le Centre de Formation Continue L e Centre de Formation a été mis sur pied en 2007 par l ANIMH pour palier à l insuffisance de compétences en matière de ressources humaines du secteur de la microfinance en Haïti. Ce Centre continue à jouer un rôle de premier plan dans les activités de l Association en raison de ses activités de formation spécialisée en microfinance et de l intérêt des IMF à utiliser ce canal pour former leur personnel. LES FORMATEURS Les formateurs du Centre ont de solides expériences et ont une certification CGAP spécialisée dans la formation des cours ci-après mentionnés dans le domaine de la microfinance. Principes de base du crédit Développement de nouveaux produits Comptabilité des institutions financières Gestion des ressources humaines Mesure et contrôle des impayés Gestion du portefeuille du crédit Supervision du portefeuille Recouvrement de créances par voies amiable et contraignante Analyse financière des IMF A coté des termes généralement retenus, cette année, l Association a organisé un programme international de formation de formateurs en partenariat avec Making Cents International et un cours spécial -Byen jere ti biznis- à l intention des clients des IMF. 20

21 LES RESULTATS Au cours de cette année, les activités réalisées ont connu une baisse substantielle en raison de l annulation de plusieurs séances de formation programmées, pour des raisons politiques avec la longue crise électorale qui avait secoué le pays et le non respect du calendrier annuel de formation par les membres du réseau. PARTICIPANTS Année Nombre de Jours Nombre de Séances Hommes Femmes Total Comme le tableau comparatif le montre et pour les raisons évoquées plus haut, les activités de formation n ont pas atteint les résultats escomptés cette année. Seulement 10 séances de formation ont pu être réalisées pour un total de 93 participants, nettement en dessous de la moyenne de 250 par année. Par contre, au cours de cette année, en partenariat avec Making Cents International, l ANIMH a organisé un séminaire international de formation des formateurs ayant pour thème «Etude de marché auprès de jeunes clients». Plusieurs Institutions ont pris part à cette formation dont BRAC, PLAN INTERNATIONAL et IDEJEN de l USAID pour ne citer que celles-là. Le programme a été très intéressant, en témoignent les commentaires exprimés dans les formulaires d évaluation. 21

22 Séance de formation des formateurs Vue de la salle de formation Remise de certificat Séance de Travail en groupe 22

23 Par ailleurs, un autre programme spécialisé a été conçu en vue de former les clients des IMF pour les aider à comprendre les outils de gestion d une petite activité commerciale en général et d une PME en particulier. Vue des participants Ce cours intitulé «Byen Jere ti Biznis» a été très apprécié des participants qui étaient au nombre de 19, dont 14 femmes et 5 hommes. 23

24 En outre, dans le souci de s assurer que les activités de formation répondent toujours adéquatement à leurs besoins, la Direction de l ANIMH a jugé nécessaire d organiser des rencontres avec les membres au cours du mois de juin 2011, de prendre acte de leurs éventuelles doléances afin d y apporter les solutions adéquates. La méthodologie des rencontres a consisté à passer en revue les thèmes des formations généralement traités au Centre de l ANIMH et de collecter les réserves et les recommandations formulées. L objectif de ces rencontres était de recueillir auprès de tous les membres les informations nécessaires et utiles pour l avenir de la formation à l ANIMH. La proposition de rencontre a été transmise aux quatorze (14) institutions membres. De ce nombre, seuls neuf (9) membres ont répondu positivement à cette invitation, les autres n ayant malheureusement manifesté aucun intérêt pour le sujet. Tous les représentants des institutions membres rencontrés ont reconnu globalement l utilité des formations de l ANIMH et confirmé qu elles répondaient aux besoins du secteur en général et des institutions membres en particulier, à l exception d une seule, qui a estimé que le programme affichait une certaine monotonie en raison des répétitions de certains thèmes spécifiques sur le crédit dont la teneur était, de surcroit, désuète ou inadapté aux nouvelles réalités. La Direction de l ANIMH s était donnée pour obligation de prendre en considération toutes les remarques, critiques et recommandations qui seraient formulées au sujet du programme de formation existant et de prendre l engagement de revoir avec les facilitateurs concernés les contenus des thèmes incriminés, dans la mesure où les remarques seraient justifiées. Après cette tournée, le Bureau Exécutif de l ANIMH a cru nécessaire de prendre les mesures suivantes: Ne pas programmer des formations en fin de mois et en fin de période Réviser et compléter le document résumant les modules de formation en y ajoutant les informations relatives aux thèmes les plus récents; Faire parvenir le résumé des modules aux responsables des Ressources humaines et de formation des IMF; Concevoir de nouveaux modules sur les thèmes soulignés ou sollicités par certains responsables d institutions au cours des rencontres; Transmettre aux Responsables des ressources humaines et de formation des différentes IMF la liste exhaustive des thèmes de formation susceptibles d être traités au centre de formation de l ANIMH; Renforcer la communication entre l ANIMH et les IMF sur les activités du Centre de formation. 24

25 7.2- Structuration du secteur Programme d assistance technique Cette activité consiste à mettre sur pied des activités d assistance technique et d accompagnement réalisées en faveur des institutions membres par des consultants externes. Ce programme réalisé grâce au support financier de l Agence Française de Développement a permis de donner un support à deux IMF cette année ; la première pour lui permettre de financer son audit financier et la seconde pour un support dans l acquisition d un logiciel de gestion et le financement partiel d un rating de l Institution Prestation de services Groupe d Échange de noms de mauvais payeurs Treize (13) membres de l Association et une coopérative non membre font partie du Groupe d échange de noms de mauvais payeurs. A partir des informations recueillies, l ANIMH prépare une liste consolidée qui est transmise aux membres du groupe pour les aider dans leur prise de décision en matière d octroi de prêts. Les échanges qui ont été discontinués après le séisme ont été repris au cours de l exercice Centrale des Risques du Crédit Ce projet, financé par le projet HIFIVE, est à sa phase d implémentation. Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les membres sur le fonctionnement de ce Service. Selon le calendrier soumis par le Consultant du projet, les activités de la Centrale pourraient commencer à partir du mois de mai En attendant la finalisation du projet, les activités d échange de la liste des mauvais payeurs (black list) entre les Institutions se poursuivent Rapport sur les Indicateurs de Performance Sur une base trimestrielle et à partir des informations qui lui sont fournies par les membres, l Association élabore un rapport présentant les principaux indicateurs tels que : Encours de crédit, PAR > 1 jour, PAR > 30 jours, Coût par Unité Monétaire prêté et les ratios d autosuffisance. Ces indicateurs, servant de benchmark pour les 25

26 membres de l ANIMH, sont transmises aux IMF pour les aider à mieux évaluer leur performance par rapport à leurs pairs Communication et marketing Conceptualisation et diffusion d un spot publicitaire à la radio pour le Centre de formation ; Plusieurs rencontres et échanges avec le Consultant du projet et des Responsables d IMF pour la mise en place du projet de la Centrale des Risques de l Association ; Rencontre avec la Banque Centrale (BRH) et la firme Meridies sur le projet de Cadre légal et de règlementation du secteur de la microfinance en Haïti ; Participation à plusieurs rencontres au projet HIFIVE sur le rôle et l utilisation de la technologie (mobile banking) dans le secteur pour rendre les Institutions plus efficientes ; Rencontre avec la firme de consultation SMG de M. Lhermite François et HIFIVE pour aider à l actualisation des données statistiques du secteur de la microfinance coopérative et non coopérative; Plusieurs rencontres avec les Responsables de l Agence Française sur la possibilité de procéder à une réallocation budgétaire dans le cadre de l accord de financement du Bureau Exécutif ; Plusieurs rencontres avec le Ministère de l Economie et des Finances pour la préparation des actes du Colloque de la microfinance qui a eu lieu à la fin de l année 2010 ; Rencontre avec la BID/FOMIN pour étudier la possibilité d avoir un accord de financement post projet AFD ; Plusieurs échanges d informations avec les autres réseaux et organismes internationaux évoluant dans le secteur de la microfinance ; Participation au sommet mondial des Réseaux et Association de Microfinance du réseau international SEEP NETWORK ( dont l ANIMH est membre. 26

27 8-PL AN D ACTION 2012 ANIMH L Accord de financement de l Agence Française arrivant à échéance en décembre 2012, il devient urgent de travailler à mettre sur pied d autres activités en vue d assurer une certaine autonomie de l ANIMH. Le plan stratégique de l Association sera un outil important permettant de poursuivre non seulement les activités prévues et non encore achevées dans le plan précédent, mais également d incorporer d autres activités liées à la nouvelle donne du marché de la microfinance en Haïti. Dans le cadre de son mandat, l Association continue à encadrer ses membres et à assurer leur renforcement institutionnel en vue de leur donner l assistance technique nécessaire à leur bon fonctionnement. Les activités à entreprendre en 2012: Mise sur pied d un Centre Technologique à la disposition de tous les membres afin d utiliser les nouvelles technologies permettant aux prestataires de services de la microfinance: d améliorer leur efficacité d assurer le suivi des opérations de façon plus exacte d accroître la transparence et d atteindre une nouvelle clientèle. Mise en fonction de la Centrale des Risques de l Association Suivi avec la Banque Centrale (BRH) et la firme Meridies concernant le projet de Cadre légal du secteur de la microfinance non coopératif ; Création d une Section de «Service aux membres» au sein du Bureau Exécutif afin de dégager des revenus pour le fonctionnement de l Association. Renforcement des activités du Centre de Formation Continue et Mise sur pied d un Programme de formation spécialisée à l intention des universitaires; Poursuite du Programme d assistance technique à l intention des membres Participation aux grandes rencontres, nationales et internationales, sur la microfinance permettant de donner plus de visibilité à l ANIMH; 27

28 Publication d une revue d information trimestrielle pour mieux informer les membres et le public en général sur l évolution du secteur de la microfinance sur les plans national et international ; Renforcement des relations avec les bailleurs de fonds nationaux et internationaux et les autres réseaux d institutions de microfinance. 28

29 Etats financiers audités au 30 septembre Chiffres clés (000) HTG BILAN : Actif 3, Passif 1, Avoir 2, COMPTE DE RESULTAT : Revenus de Subvention 9, Autres Revenus Fonctionnement et support aux IMF 11, Résultat -1,

30 LES MEMBRES DE L ASSOCIATION Kredi Popilè 30

31 CONSEIL D ADMINISTRATION Sinior RAYMOND (ACME), Président Georgette JEAN LOUIS (SFF), Vice-président Julio H. LAROSILIERE (MCC), Trésorier-Adjoint Daphné LOUISSAINT (SOGESOL), Trésorier Sébastien SIMONOT (IDM), Membre Francine Jean-Marie CELESTIN (FHAF), Secrétaire Joseph Cléfils Similien (MCN), Membre 31

32 87, rue Wallon, Place Boyer B.P Pétion-Ville, Haïti Phone: (509) / Site web: info@ animhaiti.org Windsor CALIXTE, Directeur Exécutif 32

B- Mai 2012 b c c c a b c Positive Valide jusqu en avril 2013

B- Mai 2012 b c c c a b c Positive Valide jusqu en avril 2013 ACME S.A., Haïti ACME S.A. (Action pour la coopération avec la microentreprise) est née en 2009 de la transformation en Société Anonyme de l association sans but lucratif ACME a.s.b.l. (Association pour

Plus en détail

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES La Banque Centrale du Congo, Vu la Loi n 005/2002 du

Plus en détail

Conseil National de Financement Populaire (KNFP) Programme pour la Relance de l économie en transition (PRET/DAI/USAID) CADRE JURIDIQUE

Conseil National de Financement Populaire (KNFP) Programme pour la Relance de l économie en transition (PRET/DAI/USAID) CADRE JURIDIQUE Conseil National de Financement Populaire (KNFP) Programme pour la Relance de l économie en transition (PRET/DAI/USAID) CADRE JURIDIQUE DES INSTITUTIONS DE MICRO-FINANCE NON-COOPERATIVES Claude FALGON,

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme)

Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme) 1 Manuel des Politiques du Programme de Garanties Partielles du Risque de Crédit (post-séisme) Novembre 2010 2 Table des matières Introduction... 3 Politique générale de garantie de crédit... 5 Les grandes

Plus en détail

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

PRESENTATION AFD- juin 2004

PRESENTATION AFD- juin 2004 PRESENTATION AFD- juin 2004 Présentation de FINADEV Bénin- Groupe FINANCIAL AFD Paris - juin 2004 1 1. PRESENTATION GENERALE Si vous le permettez, avant de vous exposer la situation de FINADEV BENIN, première

Plus en détail

Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise

Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe Cécile Lapenu, Cerise Septembre 2008 1 Cécile Lapenu, CERISE Dans le secteur de la microfinance, les performances

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Mesure et Contrôle des Impayés. Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES

Mesure et Contrôle des Impayés. Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES A I D E - M E M O I R E Mesure et Contrôle des Impayés ET Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES NOTE Cet aide-mémoire est constitué des messages et

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

LE FONDS DE GARANTIE

LE FONDS DE GARANTIE CENTRE DE RECHERCHES, D ETUDES ET D APPUI A L ANALYSE ECONOMIQUE À MADAGASCAR LE FONDS DE GARANTIE Auteur Version date Maholy RAKOTOARISOA - Assistant chercheur finale Octobre 2003 Critère de diffusion

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil Nations Unies Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. restreinte 2 octobre 2013 Original: français TD/B/EX(58)/R.1 Conseil du commerce et du développement Cinquante-huitième

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Introduction en bourse de l'imf Compartamos

Introduction en bourse de l'imf Compartamos Introduction en bourse de l'imf Compartamos BIM n - 03 juillet 2007 Frédéric PONSOT Les actionnaires de Banco Compartamos, une IMF mexicaine récemment constituée sous forme bancaire ont mis en vente 30

Plus en détail

Interdiction des taux d intérêt fixes au Cambodge

Interdiction des taux d intérêt fixes au Cambodge Interdiction des taux d intérêt fixes au Cambodge Le recours a la méthode de calcul des taux fixes pour les produits de microcrédit a été proscrit depuis 2001 au Cambodge. Conformément à l application

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

HAITI PLAN D INVESTISSEMENT POUR LA CROISSANCE DU SECTEUR AGRICOLE PRODUCTION ET DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES ANNEXE 8 CRÉDIT RURAL

HAITI PLAN D INVESTISSEMENT POUR LA CROISSANCE DU SECTEUR AGRICOLE PRODUCTION ET DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES ANNEXE 8 CRÉDIT RURAL HAITI PLAN D INVESTISSEMENT POUR LA CROISSANCE DU SECTEUR AGRICOLE PRODUCTION ET DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES ANNEXE 8 CRÉDIT RURAL FORMULATION DES MECANISMES DE FINANCEMENT AGRICOLE/RURAL DANS LE CONTEXTE

Plus en détail

MAE/BRH DI-002 DOCUMENT D INFORMATION. Les Banques dans l economie nationale Un apercu

MAE/BRH DI-002 DOCUMENT D INFORMATION. Les Banques dans l economie nationale Un apercu LLa Banque de la République d Haïti a le plaisir de vous présenter le second numéro de la série «Document d Information». Cette dernière a pour but d informer le public en général, et les opérateurs économiques

Plus en détail

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES HAITI DEUX ANS APRES Les actions de la Commission européenne pour reconstruire le pays Janvier 2012 Table of contents 1 L aide de l UE en bref 3 2 L aide humanitaire de la Commission européenne à Haïti.

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Liban: Impact Économique et Social du Conflit Syrien Résumé Analytique

Liban: Impact Économique et Social du Conflit Syrien Résumé Analytique R é s u méa n a l yq u e Liban: Impact Économique et Social du Conflit Syrien Résumé Analytique i. À la demande du Gouvernement libanais, la Banque mondiale, en collaboration avec les Nations Unies, l

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Stratégie Nationale de la

Stratégie Nationale de la REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE Honneur Fraternité - Justice Stratégie Nationale de la Microfinance Stratégie adoptée lors du Conseil des Ministres du 19 novembre 2003 SOMMAIRE LISTE DES ABREVIATION...

Plus en détail

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI LES NOUVEAUX INDICAEURS SAISIQUES DU FI À la fin de 1994 et au début de l année 1995, la répétition et la sévérité des désordres sur les marchés de capitaux, et récemment la crise financière du exique

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14,7% de la population belge sous le seuil de pauvreté 1 La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans Forte hausse des demandes de microcrédits

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

YouthStart ÉTUDE DE CAS PEACE

YouthStart ÉTUDE DE CAS PEACE Par Laura Muñoz Conception, test pilote et commercialisation à grande échelle d un produit destiné aux jeunes Cet article présente les principales réalisations et difficultés rencontrées par PEACE (partenaire

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic Le diagnostic financier Fiche 1 1 Introduction Le diagnostic financier permet d évaluer le potentiel de l entité. Il peut se faire en différentes occasions (achat d entreprise, placements, demande d emprunt,

Plus en détail

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES. Point 6 de l'ordre du jour

F Distribution: GÉNÉRALE RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES. Point 6 de l'ordre du jour Session annuelle du Conseil d administration Rome, 25 28 mai 2015 RESSOURCES, QUESTIONS FINANCIÈRES ET BUDGÉTAIRES Point 6 de l'ordre du jour Pour examen NOTE DE LA DIRECTRICE EXÉCUTIVE SUR LE RAPPORT

Plus en détail

Assureur Produits Marché cible Distribution et administration Co-operative Insurance Company (CIC)

Assureur Produits Marché cible Distribution et administration Co-operative Insurance Company (CIC) briefing note 9 Fonds pour l'innovation en micro-assurance Rentabiliser la micro-assurance Une analyse de la rentabilité de la micro-assurance auprès de cinq sociétés d assurance La micro-assurance est-elle

Plus en détail

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar Termes de références Recrutement d un consultant Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina Version finale 15 janvier 2015 1 / 8 Sommaire I. Contexte 3 I.1. Au niveau international 3 I.2. Au niveau

Plus en détail

ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti

ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti 23 &24 octobre 2003 Prepared for: USAID/Haiti Contract

Plus en détail

3- TABLEAU DES CASH FLOW

3- TABLEAU DES CASH FLOW 0 3- TABLEAU DES CASH FLOW 2002 Créances de l'actif circulant 212 564 112 536 168 337 Dettes du passif circulant (2 632) (1 634) (909) Provisions cumulées Besoin en fond de roulement 209 932 110 902 167

Plus en détail

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Discours du Gouverneur de la Banque Centrale des Comores à l occasion de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle pièce de 250 FC Palais du Peuple, le 02 janvier 2014 - Excellence Monsieur le

Plus en détail

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF)

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF) Table des Matières 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) 6 Finances Publiques (sources : BRH / MEF) 7 Secteur réel (sources : IHSI / BRH / EDH) 10 Secteur externe (sources : BRH / AGD / Maison

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain» ALLOCUTION INAUGURALE DE MONSIEUR ABDELLATIF JOUAHRI GOUVERNEUR

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

MGP 702c Marketing & Financement d événements. Remarques (1) Remarques (3) Remarques (2)

MGP 702c Marketing & Financement d événements. Remarques (1) Remarques (3) Remarques (2) MGP 702c Marketing & Financement d événements Remarques (1) Cette affiche présente les 9 domaines décrits dans le Projet Management Body of Knowledge (PMBoK) du Project Management Institute (PMI) De même

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

COUR DES COMPTES. Synthèse. du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique

COUR DES COMPTES. Synthèse. du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique COUR DES COMPTES Synthèse du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique Janvier 2011 L emploi des fonds collectés par les associations en faveur des victimes du Tsunami du 26 décembre

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSÉE LE MERCREDI 22 AVRIL 2009 A L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A DIFFUSÉ LE

Plus en détail

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala

Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Manuel de formation des formateurs pour le Crédit Mutuelle du Sénégal «CMS» Préparé par: Tamaris Mwabala Frankfurt School of Finance & Management Sonnemannstrasse 9-11 60314 Frankfurt a.m. Tel. +49-69-154008-0

Plus en détail

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Eléments de calendrier 1. Conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale des 10 et 11 décembre 2012 Rapport de M. François

Plus en détail

CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE

CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE CHAPITRE VI : INTERMEDIATION DU SECTEUR BANCAIRE L ordonnance n 10-04 du 26 août 2010, modifiant et complétant l ordonnance n 03-11 relative à la monnaie et au crédit, stipule que la Banque d Algérie est

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS Rapport Annuel 2011 Rapport du Conseil d Administration BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS Assemblée Générale du 26 Juin 2013 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L

Plus en détail

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda

Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda Plan de l exposé L assurance maladie obligatoire pour tous: Cas particulier de la république du Rwanda!"#$%&'()*"#+," &-).!!/&01&23425,)&6778 Données générales du pays Contexte historique des mutuelles

Plus en détail

Avec la SIPEM Madagascar Marc Berger Plateforme Européenne de la Microfinance Novembre 2008

Avec la SIPEM Madagascar Marc Berger Plateforme Européenne de la Microfinance Novembre 2008 Involvement of Social investors in promoting SPM L expérience de la SIDI Avec la SIPEM Madagascar Marc Berger Plateforme Européenne de la Microfinance Novembre 2008 1 Sommaire de la présentation 1) La

Plus en détail

Garanties ARIZ. La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME. Février 2010

Garanties ARIZ. La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME. Février 2010 Garanties ARIZ La sécurisation du crédit au cœur du développement des PME Février 2010 Obstacles au crédit aux PME dans les pays en développement Le prêt aux PME est une activité émergente que les banques

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS (Learning Management System) DU CENTRE DE FORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT CFD/MADAGASCAR

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 25 février 2014 RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE Portée par ses activités de crédits, La Banque Postale poursuit son développement et enregistre des résultats

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre

SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre Communiqué de presse 27 mai 2003 SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre La compagnie aérienne SWISS a réalisé un chiffre d affaires de 1 044 milliards de francs suisses au cours

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

THEME : LUTTE CONTRE LA PAUVRETE DES JEUNES.

THEME : LUTTE CONTRE LA PAUVRETE DES JEUNES. PROJET DE COMMUNICATION DE MONSIEUR Kodjo AKUTSE DIRECTEUR EXECUTIF DE L ONG JEUNES DU MONDE VIVONS ENSEMBLE "JMVE" (TOGO) AU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIETE DE L INFORMATION QUI SE DEROULERA A GENEVE EN

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

La surveillance prudentielle des institutions de dépôt

La surveillance prudentielle des institutions de dépôt La surveillance prudentielle des institutions de dépôt Journée des carrières de PRMIA Montréal Présentée par : Gouro Sall Diagne Mardi 17 mars 2015 Autorité des marchés financiers AGENDA L AUTORITÉ DES

Plus en détail

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation»

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2004-11 du 23 novembre 2004 relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» Le Comité de la réglementation comptable,

Plus en détail

EH Intelligence by Sidetrade. Maîtriser le risque sur le bout des doigts

EH Intelligence by Sidetrade. Maîtriser le risque sur le bout des doigts EH Intelligence Maîtriser le risque sur le bout des doigts «Avec EH Intelligence, nous bénéficions d une visibilité en temps réel des indicateurs de suivi du poste client, ce qui améliore considérablement

Plus en détail

CONTRIBUTION DU RÉGIME D ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ DE L OFATMA AU FINANCEMENT DE LA SANTÉ EN HAÏTI

CONTRIBUTION DU RÉGIME D ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ DE L OFATMA AU FINANCEMENT DE LA SANTÉ EN HAÏTI CONTRIBUTION DU RÉGIME D ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ DE L OFATMA AU FINANCEMENT DE LA SANTÉ EN HAÏTI Dr. Max Rudolph SAINT-ALBIN Directeur Général Office d Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité

Plus en détail

Microfinance plus: comment lier la microfinance à d autres services pour toucher les plus pauvres?

Microfinance plus: comment lier la microfinance à d autres services pour toucher les plus pauvres? Microfinance plus: comment lier la microfinance à d autres services pour toucher les plus pauvres? MCA2 // Microfinance Modérateur Christophe Villa Professeur, Chaire microfinance, Audencia Intervenants

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail