Perspectives économiques en Afrique 2014

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1 Édition de Poche Perspectives économiques en Afrique 2014 THÈME SPÉCIAL : Les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique Afrique du Sud Algérie Angola Bénin Botswana Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cameroun Comores Congo, Rép. Congo, Rép. dém. Côte d Ivoire Djibouti Égypte Érythrée Éthiopie Gabon Gambie Ghana Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Kenya Lesotho Liberia Libye Madagascar Malawi Mali Maroc Maurice Mauritanie Mozambique Namibie Niger Nigeria Ouganda Rép. centrafricaine Rwanda São Tomé-et-Príncipe Sénégal Seychelles Sierra Leone Somalie Soudan Soudan du Sud Swaziland Tanzanie Tchad Togo Tunisie Zambie Zimbabwe GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

2 Perspectives économiques en Afrique 2014 Édition de poche Ce rapport est disponible gratuitement sur : Contactez-nous : Groupe Banque africaine de développement economics-research@afdb.org Centre de développement de l OCDE dev.emea@oecd.org Programme des Nations Unies pour le développement publications.queries@undp.org GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

3 Qu est-ce que les Perspectives économiques en Afrique (PEA)? Le rapport Perspectives économiques en Afrique (PEA) est un outil essentiel pour suivre les évolutions économiques, sociales et politiques du continent. Parce que l Afrique est composée de pays nombreux, différents et en évolution rapide, un tel outil se devait d analyser la performance à court terme des économies individuelles dans leur contexte régional. Parce que le développement est multiforme, il lui fallait combiner les dimensions macroéconomique, structurelle et sociale. Il s adresse principalement aux décideurs, aux investisseurs comme un outil de base pour les aider à prendre des décisions éclairées, mais aussi aux étudiants, aux journalistes et aux universitaires. Aujourd hui, les PEA sont le seul rapport annuel qui examine en détail la performance économique des 54 pays du continent de façon strictement comparable, à l aide d un cadre d analyse unique. Une approche collaborative Ce rapport est rendu possible par la combinaison de l expertise, du savoirfaire et des réseaux des trois institutions partenaires des PEA : la Banque africaine de développement (BAfD) ; le Centre de développement de l OCDE ; le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les notes pays des PEA sont produites par des chercheurs, des économistespays et des statisticiens de la BAfD, en collaboration avec des experts du Centre de développement de l OCDE et des équipes du PNUD présentes sur le continent. Ils recueillent des données et des informations auprès des bureaux nationaux de la statistique, des ministères, des investisseurs, des acteurs de la société civile et des partenaires étrangers pour produire une analyse exhaustive des développements récents et réaliser des projections macroéconomiques originales à deux ans. BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 3

4 Comment utiliser les PEA? Les PEA en ligne L intégralité des chapitres, toutes les notes pays individuelles complètes ainsi que l annexe statistique sont en accès libre en anglais, en français et (partiellement) en portugais sur le site commun des partenaires : Tous les tableaux de l annexe statistique et des notes pays sont téléchargeables en format Excel. Le site est accessible facilement depuis les smartphones et les tablettes. Sont également disponibles sur le site Internet : cinq volumes régionaux, en anglais et en français, avec les notes pays intégrales pour l Afrique australe, centrale, de l Est, de l Ouest et du Nord et un volume, en portugais, pour les pays africains lusophones ; une édition thématique, en anglais et en français, reprenant l analyse du rapport sur les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique dans le contexte de chaque pays. Le rapport PEA Le rapport AEO 2014 est disponible en format papier en anglais, en français et en version abrégée en portugais. Il peut être consulté et acheté via ilibrary, la librairie de l OCDE à Il contient : un aperçu complet de la performance et des perspectives économiques de l Afrique (première partie) ; une analyse profonde d un thème d une importance particulière pour le continent : les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique (deuxième partie) ; la synthèse sur une à deux pages de chacune des 54 notes pays (troisième partie) ; une annexe statistique exhaustive. L édition de poche des PEA Cette édition de poche des PEA 2014 vous propose une sélection des faits et chiffres les plus marquants du rapport de cette année dans un format pratique. Il contient : un résumé de la performance et des perspectives économiques de l Afrique ; un résumé de l analyse de l intégration de l Afrique dans les chaînes de valeur mondiales et ses implications pour son industrialisation ; les chiffres clés des perspectives macroéconomiques des pays d Afrique, et pour chacune des cinq régions. 4 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

5 Table des matières Performances et perspectives en Afrique... 7 Perspectives macroéconomiques en Afrique... 7 Apports financiers extérieurs et recettes fiscales en Afrique... 9 Politiques commerciales et intégration régionale en Afrique Développement humain en Afrique Gouvernance politique et économique en Afrique Les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique Les chaînes de valeur mondiales : une opportunité pour l industrialisation de l Afrique? Comment évaluer le degré d intégration de l Afrique dans les chaînes de valeur mondiales? La montée en gamme dans les CVM a permis une augmentation de la productivité en Afrique, mais les liens avec le tissu économique local restent limités Les opportunités de montée en gamme dépendent des rapports de force et varient selon les chaînes de valeur Les défis : la qualité, les coûts et les services ; les opportunités : l ouverture et les chaînes de valeur régionales Pour accélérer l industrialisation dans le contexte des chaînes de valeur, l Afrique a besoin de politiques publiques ciblées qui encouragent l intégration et la montée en gamme Chiffres clés...23 Afrique australe Afrique centrale Afrique de l Est Afrique de l Ouest Afrique du Nord Références...28 BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 5

6 Performances et perspectives en Afrique Perspectives macroéconomiques en Afrique La croissance en Afrique L Afrique a conservé en 2013 un taux de croissance moyen d environ 4 % une performance supérieure à celle de l économie mondiale (3 %) et qui souligne à nouveau la résilience du continent face aux turbulences internationales et régionales. Mais les résultats sont très contrastés d un groupe de pays et d une région à l autre. En Afrique subsaharienne, la croissance s est établie à 5 % en 2013 et devrait atteindre 5.8 % en Si l on exclut l Afrique du Sud de ce groupement, les prévisions sont de respectivement 6.1 et 6.8 %. Les deux régions les plus dynamiques en 2013 sont l Afrique de l Est et l Afrique de l Ouest, où la croissance a dépassé les 6 %. Par ailleurs, les pays à faible revenu s en sortent mieux que les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d Afrique du Nord et d Afrique australe, la croissance ressortant à plus de 6 % dans le premier cas, contre moins de 3 % dans le second. Les perspectives à moyen terme pour l ensemble du continent sont positives : la croissance moyenne devrait s accélérer, frôlant les 5 % en 2014 et se situant entre 5 et 6 % en Elle renouera ainsi avec les niveaux d avant le début de la récession mondiale, en Ces prévisions tablent sur un redressement progressif de l économie mondiale mais aussi sur une stabilisation de la situation politique et sociale dans les pays africains actuellement en proie à des conflits. Mais dans l hypothèse d une morosité persistante de la conjoncture internationale ou d un apaisement moins net que prévu des tensions politiques et sociales sur le continent ces prévisions pourraient être revues à la baisse. Les pressions inflationnistes se sont relâchées dans de nombreux pays, avec la stabilisation des prix de l énergie et le recul des prix alimentaires. Conjuguées à des politiques budgétaires prudentes, ces évolutions ont redonné un peu de marge de manœuvre monétaire aux autorités, qui ont pu baisser les taux d intérêt. Mais dans les pays manquant de discipline budgétaire et dont les monnaies se sont dépréciées, un durcissement de la politique monétaire a été nécessaire, pour endiguer la poussée de l inflation. La croissance est inégale sur le continent, reflétant les différents niveaux de développement et de dotation en ressources naturelles, l impact des conditions climatiques et, surtout, le degré de stabilité politique et sociale. BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 7

7 Figure 1. Croissance économique en Afrique Taux de croissance (%) 7 Afrique Afrique (hors Libye) (e) 2014(p) 2015(p) Note : (e) estimations ; (p) prévisions. Source : Département des statistiques, Banque africaine de développement. Tableau 1. Taux de croissance par région (e) 2014(p) 2015(p) Taux de croissance du PIB, en volume (%) Afrique centrale Afrique de l Est Afrique du Nord Afrique australe Afrique de l Ouest Afrique Afrique (hors Libye) Pour mémoire Afrique du Nord (avec le Soudan) Afrique subsaharienne Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud Pays exportateurs de pétrole Pays importateurs de pétrole Note : (e) estimations ; (p) prévisions. Le Soudan du Sud n est pas pris en compte pour la période Source : Département des statistiques, Banque africaine de développement. Risques et enjeux pour les économies africaines Ces perspectives économiques pour le continent africain dessinent le parcours le plus probable au moment de leur publication (printemps 2014). Mais les risques de révision à la hausse ou à la baisse sont réels : selon que l économie mondiale se redresse mieux ou moins bien que prévu, la croissance africaine sera plus ou moins importante. Le cours des matières premières, le volume des échanges, le tourisme, les apports d investissements directs étrangers et de l aide publique au 8 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

8 développement et les transferts des migrants font partie des grands vecteurs de transmission des aléas de l économie mondiale. En plus des incertitudes extérieures, l Afrique présente ses propres risques. Trois ans après les révolutions en Égypte, en Libye et en Tunisie, le retour à la stabilité politique dans la région n est pas encore pleinement acquis, sachant que l insécurité comme les tensions sociales persistent dans d autres pays et régions et pourraient bien continuer de plomber l activité économique. Au Mali, la situation politique et sécuritaire s est améliorée avec le soutien de forces armées internationales mais en République centrafricaine, la crise s est durcie vers la fin de Des opérations militaires internationales sont en cours pour tenter de restaurer la sécurité, qui reste précaire. En outre, des tensions politiques et sociales pourraient se manifester à l occasion des multiples scrutins électoraux organisés sur le continent en D autres risques, liés au climat, pourraient se révéler plus graves que prévu, entraînant des pertes de récoltes et, par ricochet, une hausse des prix alimentaires. Sans compter qu avec les retards pris dans les projets d infrastructures, le produit intérieur brut (PIB) pourrait progresser moins vite que prévu. Pour les pays africains, les principaux défis consistent à maintenir la stabilité politique et sociale. Une croissance soutenue et plus fédératrice et le recul de la pauvreté contribuent également à apaiser les tensions politiques et sociales. Cela passe par des politiques macroéconomiques adaptées, couplées à des améliorations au niveau de l accès aux services publics essentiels notamment l éducation, la santé et la sécurité et à une optimisation constante des institutions et des réglementations, afin de favoriser l activité du secteur privé. Tout cela contribue à renforcer le développement humain, à progresser sur le plan de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et à diversifier l économie. Apports financiers extérieurs et recettes fiscales en Afrique Les apports financiers extérieurs et les recettes fiscales exercent une influence grandissante sur les perspectives de développement et de croissance économique de l Afrique. Les apports financiers extérieurs ont quadruplé depuis 2000 et devraient dépasser la barre des 200 milliards de dollars (USD) en Leur composition a progressivement évolué, les investissements étrangers et les transferts de migrants en provenance de pays non membres de l OCDE soustendant cette tendance positive. Le rétablissement des investissements étrangers directs et de portefeuille depuis la crise économique de 2009 est désormais achevé et l on s attend à un niveau record de 80 milliards USD en 2014, qui ferait de ces flux la première source d apports financiers à l Afrique. Si les pays riches en ressources continuent d être la destination privilégiée des investissements directs étrangers en Afrique, les industries manufacturières et les services gagnent du terrain, avec plus de 750 opérations dans des projets nouveaux. Suivant en cela une tendance amorcée en 2009, les transferts officiels des migrants ont continué à augmenter et devraient atteindre 67.1 milliards USD en À l inverse, la part de BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 9

9 l aide publique au développement (APD) dans le total des apports extérieurs est en recul, de 38 % en 2000 à 27 % en 2014 (pour un montant estimé à 55.2 milliards USD). Malgré tout, l APD reste la principale source de financement extérieur pour les pays africains à faible revenu. Les recettes fiscales, en hausse constante, ne doivent pas être considérées comme une alternative à l aide étrangère mais comme une composante des recettes publiques qui augmentent à mesure que les pays se développent. Elles ont atteint milliards USD en Figure 2. Apports financiers extérieurs à l Afrique Transferts des migrants Aide publique au développement Investissements de portefeuille Investissements directs étrangers % du PIB Milliards USD courants % du PIB (e) 2014 (p) Note : Les estimations (e) et les prévisions (p) pour l APD sont basées sur le taux d augmentation en volume prévu de l aide-pays programmable (APP) tiré du rapport à paraître de l OCDE sur la prévisibilité de l aide. Pour les transferts des migrants, les chiffres reposent sur les prévisions de croissance de la Banque mondiale. (Cette figure ne tient pas compte des prêts des banques commerciales, des prêts du secteur public, ni des crédits commerciaux.) Source : Calculs des auteurs d après CAD/OCDE, Banque mondiale, FMI et les données des Perspectives économiques en Afrique. Politiques commerciales et intégration régionale en Afrique Profitant de la bonne tenue des cours des matières premières, les exportations africaines ont progressé plus vite qu ailleurs dans le monde en 2012, avec un taux de 6.1 %. Mais elles ne représentent qu à peine 3.5 % du total mondial des exportations cette année-là une part qui ne parvient pas à décoller. Le commerce intracontinental de produits manufacturiers à valeur ajoutée s est développé plus vite que les exportations vers le reste du monde. En éliminant les goulets d étranglement et en accélérant son industrialisation, l Afrique pourrait renforcer ses échanges et s ancrer plus solidement dans les chaînes de valeur mondiales. L essor économique de l Asie de l Est prouve que, pour attirer des investissements directs étrangers dans les chaînes de valeur, les pays doivent adopter des réformes et des politiques commerciales ciblées, mettre en place des infrastructures efficaces pour le commerce et offrir des incitations pour l adoption de technologies à valeur ajoutée. Toutes ces initiatives doivent être engagées concomitamment à l échelon régional et national. Les fournisseurs africains ont perdu du terrain 10 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

10 dans les importations du continent par rapport à leurs concurrents hors Afrique. Si les importations ont progressé deux fois plus vite que les exportations, au rythme moyen de 13.8 % par an entre 2000 et 2010, les pays africains n ont pas pleinement participé à cet essor. De même, les fournisseurs africains ont besoin d un environnement propice aux échanges s ils veulent prendre une part accrue dans les chaînes de valeur des services. Les organisations régionales ont lancé des initiatives importantes pour accélérer l industrialisation et les investissements dans les infrastructures régionales, mais celles-ci ont encore besoin d être confortées. Figure 3. Échanges commerciaux de l Afrique avec certains partenaires Milliards USD 400 UE27 Chine IND+BRA+KOR+TUR+RUS États-Unis Commerce intra-africain Source : Base Comtrade des Nations Unies (2012). Développement humain en Afrique L Afrique a fait des progrès notables sur le front du développement humain : la pauvreté recule, les revenus augmentent et les performances en matière d éducation et de santé s améliorent. L indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement atteste d une progression annuelle de 1.5 %, 15 pays se situant désormais dans le haut du classement (développement moyen à très élevé). Les pays africains bénéficiant d un niveau de développement élevé ou en progression sont bien intégrés aux marchés mondiaux, grâce à une palette de produits d exportation diversifiés et créateurs d emplois. Des marges d amélioration demeurent cependant sur le plan de l inclusion, de l égalité entre les sexes et de la viabilité environnementale. L exclusion et l inégalité d accès aux opportunités économiques et sociales sont toujours un frein aux droits humains, à l amélioration des moyens de subsistance et à l acquisition de nouvelles compétences. Les défis écologiques changement climatique, épuisement des ressources naturelles et accès à l énergie font eux aussi obstacle à un développement humain durable. C est pourquoi le programme de développement post-2015 fixe pour l Afrique des objectifs axés sur une croissance BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 11

11 économique équitable et sans exclus, des changements structurels, avec pour maîtres mots l autonomisation, la gouvernance, la transformation sociale et l égalité entre les sexes. Figure 4. Inégalités d accès, exclusion et faible niveau de développement humain Une jeune Africaine sur deux n a pas de travail décent. ACCÈS INÉGAL à l'éducation, à la santé, à l'emploi et à la justice Plus de 31 millions d enfants africains ne sont pas scolarisés. EXCLUSION des secteurs productifs et des opportunités rémunératrices DÉVELOPPEMENT HUMAIN FAIBLE et DROITS HUMAINS NON RESPECTÉS 37 pays africains ont un niveau de développement humain faible. Source : Élaboration des auteurs. Une intégration accrue dans les chaînes de valeur peut renforcer le développement humain en Afrique. Les nouvelles technologies et les capacités d innovation sont deux facteurs essentiels pour en retirer un maximum d avantages, qu il s agisse de chaînes de valeur locales, régionales ou mondiales, et gérer les risques inhérents pour les populations pauvres et marginalisées. La mise en place de chaînes de valeur en vue d accroître la productivité agricole peut créer des emplois et renforcer la cohésion sociale, notamment dans les pays qui se relèvent d un conflit. Les petits producteurs, les pauvres et les femmes ont tout à gagner de chaînes de valeur plus efficientes. Les gouvernements, le secteur privé et les coopératives doivent protéger leurs droits en faisant la promotion de la résilience, de la rationalisation et de la compétitivité. Gouvernance politique et économique en Afrique La gouvernance politique de l Afrique s améliore depuis Les élections deviennent de plus en plus pacifiques, et la participation des femmes dans la vie politique s accroît. Les gouvernements ont renforcé leurs capacités de recouvrement et de gestion des impôts. Ils sont plus déterminés à combattre la corruption et les sorties illicites de capitaux face à d immenses besoins de liquidités même si ces deux phénomènes sont loin d avoir disparu. Il reste néanmoins de multiples défis à relever. Depuis quelques années et surtout dans les pays connaissant une transition démocratique, la population n hésite plus à descendre dans les rues pour réclamer des emplois et de meilleurs salaires. Elle suit aussi de plus près l action de ses dirigeants, notamment au moyen des médias numériques. Les violences par les acteurs non gouvernementaux ont reculé en 2012 mais restent néanmoins importantes par rapport aux niveaux enregistrés entre 1996 et Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

12 Selon des enquêtes récentes, plus d une dizaine de pays africains figurent dans les 65 pays du monde présentant un risque élevé de troubles civils. Depuis 2000, les conflits entre États africains sont moins nombreux et moins meurtriers mais de nouvelles menaces font leur apparition. Les conflits opposent aujourd hui principalement des factions d un même pays, mais ils rejaillissent de plus en plus sur les pays voisins. Face à ces risques, la communauté internationale commence à adapter ses réponses. En témoignent la collaboration entre l Union africaine, l Union européenne et les Nations Unies pour organiser des opérations en cas d insurrection ou le durcissement des mandats confiés aux missions de maintien de la paix. Une meilleure gouvernance et la paix sociale sont deux conditions clés pour la croissance et le développement. Plusieurs initiatives prometteuses visent à mettre fin à l évasion de capitaux et à améliorer la gestion des recettes, notamment dans les industries extractives. Selon l édition 2013 du rapport Doing Business de la Banque mondiale, 15 des 20 pays où la pratique des affaires est la plus malaisée se trouvent sur le continent africain. Figure 5. Protestations et violences civiles Protestations civiles (base 100 = 2000) Violences civiles (base 100 = 2000) Pour l Afrique en 2013 : l indice des protestations civiles est en hausse tandis que celui des violences civiles est en léger recul, même s il reste supérieur à son niveau de Note : Voir la méthodologie détaillée et les données-pays dans l Annexe statistique du rapport. Source : Calculs des auteurs sur la base d informations vérifiées par les agences de presse (Marchés Tropicaux et Méditerranéens pour , AFP et Reuters pour ). BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 13

13 Les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique Le commerce mondial est en pleine mutation. Les avancées technologiques, la baisse des coûts de transports et la libéralisation des échanges ont profondément modifié le mode de production des biens et des services : même les plus simples d entre eux sont transformés et échangés plusieurs fois lors des étapes successives d un circuit qui passe par de nombreux pays, voire fait le tour du monde. On appelle ces circuits les chaînes de valeur mondiales. Elles sont constituées par les entreprises multinationales qui cherchent à optimiser leurs stratégies d approvisionnement par la fragmentation et la réorganisation géographique permanentes du cycle de production. Aujourd hui, on estime que 80 % des échanges mondiaux sont le fait des multinationales (CNUCED, 2013), 60 % du commerce mondial des biens concerne l échange de produits intermédiaires (UN Comtrade, 2012) et en moyenne la valeur ajoutée à l étranger représente 25 % de la valeur totale des exportations d un pays (OCDE ÉVA). La consécration des chaînes de valeur mondiales (CVM) comme nouveau paradigme du commerce international offrent de nouvelles opportunités aux entreprises africaines, mais elles nécessitent de changer la façon dont les politiques publiques sont conçues et mises en œuvre. Plutôt que des stratégies nationales ou sectorielles, l intégration et la montée en gamme réussies dans les chaînes de valeur requièrent un haut degré d ouverture et des stratégies au niveau de produits, voire d entreprises spécifiques. Les chaînes de valeur mondiales : une opportunité pour l industrialisation de l Afrique? Une chaîne de valeur représente l ensemble des activités entreprises pour amener un produit ou un service de sa conception à son utilisation par le consommateur final (figure 6). À chaque maillon de la chaîne, de la valeur est ajoutée sous une forme ou une autre. Dans le contexte d économies mondiales interconnectées, ces activités sont de plus en plus fragmentées entre les entreprises et délocalisées entre les pays. Les diverses tâches tout au long de la chaîne peuvent ainsi être réalisées dans des pays distants, en fonction de leurs avantages comparatifs respectifs. Ce processus décentralisé et interconnecté, de la conception et le design jusqu à la fabrication, au marketing et à la commercialisation est appelé chaîne de valeur mondiale ou réseau de production international (Gereffi et Fernandez-Stark, 2011 ; OCDE, 2013). Chaque étape offre, à des degrés divers, des opportunités de création, au niveau local, d activités, d emplois et de bénéfices pour les entreprises, lesquels induisent des compétences, des technologies et des recettes publiques, sous forme de taxes. Une intégration réussie dans une chaîne de valeur peut permettre à un pays de bénéficier d une plus grande part de ces avantages et d accélérer son processus d industrialisation. 14 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

14 Figure 6. Les étapes d une chaîne de valeur générique : de la conception à la production aux ventes finales Activité amont Activité aval Facteurs de production primaires Biens intermédiaires Produit/service principal Vente/ marketing Conditionnement/ expédition Service après-vente Utilisation finale Recherche et développement/conception Source : Élaboration des auteurs. Les chaînes de valeur mondiales offrent de nouvelles opportunités d accélérer la transformation structurelle de l Afrique. En effet, les pays en développement ne sont plus obligés de bâtir les capacités de production de secteurs entiers pour partir à l assaut des marchés mondiaux : ils peuvent désormais s intégrer comme maillons d une chaîne de valeur mondiale à certaines étapes précises du processus de production et fournir à ces réseaux mondialisés les compétences ou les produits spécifiques pour lesquels ils ont développé un avantage comparatif une sorte de «raccourci» pour atteindre les objectifs du développement. Comment évaluer le degré d intégration de l Afrique dans les chaînes de valeur mondiales? Pour éviter le double comptage et donner une estimation correcte de la position d un pays dans les circuits du commerce international, on évalue ses échanges avec le reste du monde en termes de valeur ajoutée plutôt qu en termes bruts. La base de données OCDE-OMC sur les Échanges en Valeur Ajoutée (ÉVA) et la base de données Eora de la CNUCED sur les chaînes de valeur mondiales (UNCTAD Eora-GVC) mesurent les échanges de valeur ajoutée et la participation dans les CVM. Elles distinguent : l intégration amont, soit la part de valeur ajoutée à l étranger qui entre dans la valeur des exportations d un pays donné. Du point de vue du pays, on considère là la part des intrants importés et utilisés dans la production locale qui est ensuite exportée. Par exemple : le pays A importe des moteurs et des châssis du pays B ; la main-d œuvre locale les assemble, ajoutant au passage de la valeur ; puis les produits finals, les voitures, sont exportés vers le pays C. La valeur des moteurs et des châssis importés du pays B rapportée à la valeur totale des exportations de voitures du pays A est un indicateur de son intégration amont. l intégration aval, soit la part de valeur ajoutée puis exportée par un pays donné qui se retrouve dans les exportations d autres pays. Du point de vue BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 15

15 du pays, on considère là le flux sortant de la production locale exportée, que d autres pays utilisent alors pour produire leurs propres exportations. Par exemple : un pays A extrait des métaux de son sol ce qui correspond à un ajout de valeur et les vend au pays B, qui les utilise comme composants dans la fabrication de téléphones portables, exportés ensuite vers le pays C. La valeur de ces exportations de métaux relativement à la valeur totale des exportations du pays A, exprimée en pourcentage, est un indicateur de son intégration aval. Comme dans le cas de l intégration amont, on mesure là le degré d intégration du pays A dans la chaîne de valeur mais, cette fois, la contribution du pays a lieu plus tôt dans la chaîne. La participation totale d un pays aux CVM sa contribution à la production mondiale de biens et services peut être mesurée en additionnant les indicateurs de son intégration amont et de son intégration aval. Les PEA 2014 ont étendu ces travaux aux économies africaines. Les résultats sont présentés dans la figure 7 : par rapport à la valeur de ses propres exportations, la participation de l Afrique aux CVM est assez élevée, supérieure à celles de plusieurs autres régions. Toutefois, son degré d intégration aux CVM est principalement de type aval : dans beaucoup de chaînes de valeur mondiales, l Afrique est une source de matières premières. Pour ce qui est de l intégration amont, soit l utilisation de produits intermédiaires importés dans ses exportations, le profil de l Afrique est comparable à celui des autres régions du monde. Relativement au commerce mondial, l Afrique capte une part croissante, mais qui reste très limitée, des échanges de valeur ajoutée. Sa part a augmenté de 1.4 % en 1995 à 2.2 % en Figure 7. Intégration des régions du monde dans les chaînes de valeur mondiales, 2011 Intégration aval Part des exportations totales de valeur ajoutée 0.80 Intégration amont Europe Asie du Sud-Est Afrique Amérique du Nord Asie de l'est Russie et Asie centrale Moyen-Orient Amérique latine Asie du Sud Note : L intégration amont se mesure par la part de la valeur ajoutée étrangère incorporée dans les exportations d un pays. L intégration aval se mesure par la part de la valeur ajoutée exportée par un pays qui est réexportée par le pays importateur. Source : Calculs des auteurs à partir de la base de données UNCTAD-EORA-GVC (2014). 16 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014 Océanie

16 La montée en gamme dans les CVM a permis une augmentation de la productivité en Afrique, mais les liens avec le tissu économique local restent limités Les chaînes de valeur mondiales ouvrent certes de nouvelles opportunités pour le développement de l Afrique, elles ne représentent pas pour autant une panacée. Pour transformer les opportunités de l intégration dans les CVM en bénéfices à long terme, une montée en gamme (en anglais, upgrading) économique et sociale est nécessaire. La montée en gamme économique comprend les gains de productivité, la transformation structurelle et l augmentation de la valeur ajoutée induits par les exportations d un pays. Ils résultent des transferts de connaissance, de la différenciation des produits ou encore de l implantation de nouvelles étapes de production de la chaîne de valeur sur le territoire national. Par exemple, l entreprise Blue Skies, au Ghana, ajoute de la valeur locale en coupant et préparant des fruits frais sur leur lieu de récolte avant de les exporter vers les supermarchés européens par avion, plutôt que d exporter les fruits entiers et de laisser les activités de préparation et de commercialisation à des entreprises étrangères. La montée en gamme sociale comprend la création d emploi et l amélioration des conditions d emploi. La plupart des pays africains ont réussi à conjuguer intégration dans les chaînes de valeur et montée en gamme économique. La figure 8 montre qu en moyenne, plus les exportations d un pays contiennent une part importante de valeur ajoutée à l étranger (intégration aval), plus la productivité et la transformation structurelle ont progressé : une plus grande spécialisation sur des segments spécifiques de chaînes de valeur semblent donc payante. En revanche, l intégration amont est dans l ensemble associée de façon négative aux divers indicateurs de transformation structurelle et de diversification, confirmant ainsi l impact négatif de la dépendance économique à l égard d une gamme trop étroite de matières premières (BAfD et al., 2013). Quant à la montée en gamme sociale, les gains en termes d emploi semblent suivre les gains économiques ; toutefois, la relation n est pas univoque et reste difficile à évaluer. L Éthiopie a réussi à attirer un nombre important de fabricants internationaux du secteur de l habillement liés à de grandes marques comme H&M. Ils ont créé emplois. Mais en Afrique du Sud et en Égypte, les données macroéconomiques suggèrent que le progrès des exportations et de l intégration dans les chaînes de valeur mondiales pendant la décennie écoulée ont été réalisés avec un nombre égal voire décroissant de travailleurs employés. BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 17

17 Figure 8. Croissance de la productivité et intégration amont dans les chaînes de valeur mondiales sont corrélées positivement en Afrique Variation annuelle composée de la productivité EGY CMR MLI MWI SEN MOZ ETH NGA DZA KEN RWA MAR GHA ZAF UGA Part de la valeur ajoutée étrangère dans les exportations d'un pays, 2011 ZMB MUS AGO y = 0,1205x - 0,0011 R² = 0,2408 Source : Calculs des auteurs à partir de la base de données UNCTAD-EORA-GVC (2014), données sur la productivité de McMillan et Rodrik (2011) et BAfD et al. (2013). Comment étendre à toute l économie les gains réalisés par quelques entreprises ayant réussi leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales? Très souvent les activités liées aux CVM sont isolées du reste de l économie et peu de liens sont tissés. En Tunisie, par exemple, les secteurs du textile/habillement et des appareils électriques sont bien intégrés dans les réseaux européens de production et de commercialisation. Mais en raison de régulations séparant strictement les entreprises exportatrices des entreprises domestiques non exportatrices, la plupart de ces activités fonctionnent en dehors du reste de l économie tunisienne, ce qui limite les possibilités de montée en gamme et de création d emploi. Cabo Verde est un autre exemple : le pays a intégré avec succès les chaînes de valeur mondiales du tourisme, au point que le secteur représente aujourd hui 20 % du PIB, mais très peu de liens ont été tissés entre les hôtels aux formules en pension complète et l économie locale. Les opportunités de montée en gamme dépendent des rapports de force et varient selon les chaînes de valeur Les rapports de force entre les entreprises «chefs de file» et leurs fournisseurs déterminent les possibilités de montée en gamme économique et sociale. Il faut comprendre ces rapports de force pour pouvoir identifier les opportunités, et définir les politiques publiques qui seront à même d encourager la montée en gamme au niveau d un secteur, voire parfois au niveau d une entreprise spécifique : Les chaînes articulées autour des producteurs comme les industries extractives, le cacao et le café, ou encore le secteur automobile offrent relativement peu d opportunités de montée en gamme vers des étapes plus riches en valeur ajoutée locale : la plupart de ces étapes sont étroitement contrôlées par les entreprises «chefs de file». Les opportunités se trouvent TZA 18 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

18 plutôt en amont : acquisition de capacités dans les domaines de la recherche, des services ou la fabrication de composants ; ou encore dans l élargissement de la base de production vers des produits de meilleure qualité, comme les produits bio ou équitable pour le cacao et le café. Ainsi, l Afrique du Sud est parvenue à devenir un fournisseur mondial de composants pour la chaîne de l industrie automobile après avoir réussi à convaincre les entreprises «chefs de file» d investir dans la production locale. Les chaînes organisées autour des acheteurs, comme l habillement ou l horticulture, permettent en général aux producteurs d établir des liens plus étroits avec le consommateur final, par la suppression des intermédiaires et une offre de valeur unique, en réponse à la demande de ce dernier. Ainsi une part croissante de la production kényane de fleurs est vendue directement aux détaillants, les producteurs contournant les marchés aux enchères traditionnels. Toutefois, les normes de qualité, qui jouent un rôle prééminent dans les chaînes organisées autour des acheteurs, peuvent représenter une barrière à l entrée difficile à franchir, notamment par les petits agriculteurs ou par les petites et moyennes entreprises. Les défis : la qualité, les coûts et les services ; les opportunités : l ouverture et les chaînes de valeur régionales Qu est-ce qui empêche les entreprises internationales d investir d avantage dans des relations de CVM avec l Afrique? Elles mentionnent principalement la difficulté à atteindre les normes de qualité citées ci-dessus, ainsi que les coûts élevés du transport et de l énergie, ou encore le manque de formation de la main-d œuvre. La faiblesse du secteur des services est également invoquée : alors qu en moyenne 30 % de la valeur des produits manufacturés exportés dans le monde sont ajoutés sous forme de services design, développement, marketing, assurances ou service après-vente la part de l Afrique dans les exportations de services est en déclin. L indigence de l offre de services aux entreprises et aux agriculteurs, tant de la part du secteur public que du secteur privé, pénalise les plus petites entreprises, qui en ont pourtant crucialement besoin pour innover et créer plus de valeur dans leur domaine d expertise. L extension des chaînes de valeur mondiales ne fait qu accentuer ces défis pour les entreprises africaines, qui sont d autant plus désavantagées dans la course aux investissements liés aux CVM, notamment dans le secteur manufacturier. Parmi les avantages dont peuvent se prévaloir les économies africaines, on compte notamment les ressources naturelles, le faible coût de la main-d œuvre ou encore la croissance du marché des consommateurs. Les experts interrogés dans le cadre de ce rapport citent également la bonne ouverture des marchés africains. L ouverture aux échanges, notamment aux importations de produits intermédiaires, est un facteur important de la compétitivité d un pays dans les chaînes de valeur mondiales. BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 19

19 Bien qu une part relativement faible des exportations africaines soit destinée aux marchés régionaux, la révolution en cours du commerce de détail et la montée du pouvoir d achat représentent des opportunités importantes en termes de chaînes de valeur régionales. En plus des avantages que confère la proximité, ces marchés régionaux présentent des barrières moins élevées du point de vue des normes. Les marchés de consommation africains en forte croissance seront un moteur essentiel de la croissance économique des prochaînes années ; les gouvernements devraient s efforcer de supprimer les obstacles qui empêchent les entrepreneurs africains de répondre à cette demande. Il leur faut de meilleures routes, une offre fiable d électricité mais aussi une plus grande liberté de mouvement d un pays à l autre. Actuellement, ce sont les régions d Afrique de l Est et australe qui tirent le mieux leur épingle du jeu des chaînes de valeur régionales (figure 9). Figure 9. Origine de la valeur ajoutée étrangère dans les exportations, par régions, 2011 : l Afrique de l Est et l Afrique australe sont en tête de la participation dans les chaînes de valeur mondiales et régionales Amérique latine Moyen-Orient Asie Amérique du Nord Europe Afrique Part de la VA étrangère incorporée dans les exportations africaines Afrique centrale Afrique de l'est Océan Indien Afrique du Nord Afrique australe Afrique de l'ouest Source : Calculs des auteurs à partir de la base de données UNCTAD-Eora-GVC (2014). Pour accélérer l industrialisation dans le contexte des chaînes de valeur, l Afrique a besoin de politiques publiques ciblées qui encouragent l intégration et la montée en gamme Les défis et les opportunités qu apportent avec elles les chaînes de valeur en termes de transformation structurelle diffèrent considérablement selon les secteurs ; et même, au sein des secteurs, ils diffèrent selon les produits. Les décideurs sont donc face à un casse-tête : comment maximiser les opportunités pour l économie toute entière tout en se concentrant sur la création des conditions optimales pour les secteurs ou les entreprises les plus susceptibles de s intégrer avec succès dans les chaînes de valeur mondiales? Ils sont ainsi confrontés à des dilemmes dans plusieurs domaines : 20 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

20 En matière de politique commerciale par exemple : les barrières commerciales et les règles relatives à la teneur en produits et services locaux qui visent à maximiser la valeur créée localement sont contradictoires avec l objectif d attirer les investisseurs des CVM, qui cherchent à intégrer la production africaine dans un flux mondialisé de biens et de services intermédiaires. Un des ingrédients essentiels du succès du plan de développement de l industrie automobile sud-africaine a été de supprimer les barrières tarifaires élevées et les clauses sur la teneur en produits et services locaux. Les décideurs ont fait le pari que les gains apparaîtraient sur le long terme à travers l acquisition de savoir-faire et le développement d une industrie de composants. Cela suppose toutefois d avoir sur place la capacité suffisante d apprentissage et de montée en gamme ; dans d autres cas, les règles sur le contenu local peuvent être plus adaptées. La politique fiscale en est une autre illustration : les gouvernements africains renoncent trop souvent à des sommes importantes en accordant des incitations aux investisseurs ; or lorsque ceux-ci sont en quête de ressources naturelles ou d un marché de consommation prometteur, il y a fort à parier qu ils prendront de toute façon la décision d investir même sans ces incitations. Ce faisant, ils renoncent à des ressources fiscales qui auraient pu servir à renforcer les compétences de la main-d œuvre ou la qualité des infrastructures et attirer dans le long terme d autres investisseurs en quête d optimisation de leurs CVM. Par ailleurs, de tels investissements sont essentiels pour renforcer la capacité d une économie à monter en gamme. Les pays qui ne développent cette capacité risquent de se retrouver en concurrence les uns avec les autres pour attirer les investissements des CVM, au prix d une course au moins-disant en matière fiscale, mais aussi sur les normes sociales et environnementales. De telles stratégies «par le bas» permettent à un petit nombre de recueillir des gains limités tandis que la majorité en paye les conséquences. Figure 10. Typologie des politiques de développement des compétences nécessaires pour progresser dans les chaînes de valeur mondiales Interventions réactives précoces Interventions proactives en cours Interventions prospectives Compétences des travailleurs Compétences actuelles Compétences nouvelles Compétences futures Domaine d intervention Type de progression dans la chaîne de valeur Formation en cours d emploi (organisme de formation privé), programmes publics sur mesure Entrée dans la chaîne de valeur Progression au niveau des processus Enseignement post-secondaire, formation technique et universités Progression au niveau des produits Progression fonctionnelle Système d enseignement Toutes formes de progression Conformité aux normes mondiales, expansion de la part de marché, compétitivité (innovation incrémentale) Développement à long terme de l économie nationale Source : Fernandez-Stark et al. (2012). BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 21

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