Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives

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1 Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives Août 2013 Institut International d Ingénierie Rue de la Science - 01 BP Ouagadougou 01 - BURKINA FASO Tél. : (+226) Fax : (+226) Mail : 2ie@2ie-edu.org -

2 Sommaire 1. Les Informations de Base Institutionnelles et les informations sur la proposition y compris un résumé d une demi-page L analyse SWOT (forces, faiblesses, possibilités, menaces) Les Défis de développement à relever par les Centres d'excellence et les objectifs proposés du CEA Les Résultats du CEA Les Plans d Action du CEA pour chaque activité de base Plan d'action pour atteindre l'excellence en apprentissage Excellence en recherche Dimensions d équité Attraction d étudiants et d enseignants régionaux Partenaires académiques nationaux et régionaux Partenaires régionaux et nationaux du secteur Partenaires internationaux Gestion et gouvernance Financement durable Utilisation des Ressources Physiques Existantes Les Ressources en Enseignant et Formation La capacité d'exécution et les Modalités Plan d implémentation de chaque Plan d Action Les Principaux Coûts de la Proposition Les Risques Les accords des personnes clés. 84

3 Sigles et Abréviation 2iE : Institut International d Ingénierie de l Eau et de l Environnement AFD : Agence Française pour le Développement BAD : Banque Africaine de Développement CA : Conseil d Administration CAMES : Centre africain et Malgache de l enseignement supérieur CAQ : Comité d Assurance Qualité CE : Centre d Excellence CEA : Centres d Excellence Africains CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest CERE : Centre d Etude et de Recherche en Environnment CESAG : Centre Africain d Etudes Supérieures en Gestion CGE : Conférence des Grandes Ecoles CP : Comité de Pilotage CRDI : Centre de Recherches pour le Développement International DCFB : Direction de contrôle Financier et de Budget DFIP : Direction des Formations et l Innovation Pédagogique EMIG : Ecole des Mines, de l Industrie et de Géologie EMiM : Ecole des Mines de Mauritanie ENSI-F : Ecole Nationale Supérieure d Ingénieurs de Fada FOAD : Formations Ouverteset à Distance IA : Institut d Afrique IDA : International development Association ISMGB : Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké KNUST: Kwame Nkrumah University of Science and Technology NEPAD : Nouveau Partenariat pour le Développement de l Afrique OCE : Observatoire des Compétences et des Emplois POS : Plan d Orientation Stratégique TBLC : Taxi Brousse Low Cost UCAD : Université Cheikh Anta Diop de Dakar UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UMaT: University of Mines and Technology

4 Section 1: Les informations de base institutionnelles et les informations sur la proposition Institution(s) d origine: Institut International d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) Nom du Centre d Excellence (et acronyme): Centre d Excellence Régional en Afrique de l Ouest pour la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives Budget Total de la proposition : US$ Montant Total Exigé (dollars US): US$ Cofinancement provenant d autres sources à la fois les contributions en espèce et en nature (dont le financement de base) (dollars US): Principaux Départements impliqués dans le Centre: 1. Institut International d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) : - Direction des Formations et de l Innovation Pédagogique - Ecole Doctorale Sciences et Technologies de l Eau, l Energie et l Environnement - Centre Communs de Recherche Eau et Climat - Centre Commun de Recherche Energie et Habitat Durables - Technopole - 2iE-Kumba (Cameroun) - 2iE-Garoua (Cameroun) 2. University of Mines and Technology (UMaT), Ghana 3. Ecole des Mines de l Industrie et de la Géologie (EMIG), Niger 4. Ecole de Mines de Mauritanie (EMIM), Mauritanie 5. Ecole Nationale Supérieure d Ingénieurs de Fada (ENSI-F), Burkina Faso 6. Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boke (ISMGB), Guinée Conakry 7. Centre d Etude et de Recherche en Environnement (CERE), Guinée Conakry Coordonnées 4

5 Position Nom Adresse Tel Bureau Tel Cell Responsable de l Institution Paul GINIES 1, Rue de la Science, 01 BP 594 Ouagadougou 01, (+226) (+226) paul.ginies@2ie-edu.org Responsable du Centre proposé Responsable Adjoint du Centre/ Chercheur principal (2-4) Paul GINIES Amadou Hama MAIGA Burkina Faso 1, Rue de la Science, 01 BP 594 Ouagadougou 01, Burkina Faso 1, Rue de la Science, 01 BP 594 Ouagadougou 01, Burkina Faso (+226) (+226) (+226) paul.ginies@2ie-edu.org Nombre d enseignants (Permanent) PhD (% du total) Master (% of total) Licence et moins (% du total) Total Femme (% du total) (+226) amadou.hama.maiga@2ieedu.org Informations de base institutionnelles (ces informations institutionnelles devraient contenir des données datant des 5 dernières années) Principaux ministères impliqués dans le Centre d'excellence en Afrique: Nom du département Nonressortissants Qualifications des enseignants Nombre d étudiants Nonressortissants (% du total) Centre Commun ,21% 65,79% 0 de Recherche Eau et Climat Centre Commun ,93% 79,07% 0 de Recherche Energie et Habitat Durables Technopole ,14% 92,56% 0 Direction Générale Direction des Formations et de l Innovation Pédagogique ,5% 62,5% ,21% 78 79% (Bachelor sur site) 603 (Master sur site) 22% 51% 17% 40% 5

6 473 (Master en ligne) 10% 73% Direction des % 50% 0 Finances et des Ressources Ecole Doctorale 1 1 0% 100% ,5% 67,6% Programmes d'études offerts pour la période 2013/14 adaptés au Centre d'excellence: Numéro 1. Titre du Programme Licence en Ingénierie : Option Eau et Assainissement Option Énergie et Hydraulique Option Génie civil et Mines Niveau (Licence, Master ou PhD) Durée (Années) Inscriptions 2013/14 (toutes les classes) Nombre de diplômés 2012/13 Licence 3 ans (uniquement L3P, la sortie des autres promotions est prévue en sept 2013) Programme d'accréditation (Oui/Non) Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur). - Certification ISO en 2012 Dernière année d accréditation - 2iE est membre du CAMES - Audit annuel 2. Master en ingénierie : Option eau et assainissement, Option infrastructures et réseaux hydrauliques Option Génie civil et Mines Option Génie électrique et énergétique Master 2 ans (Après le Bachelor en Ingénierie) Oui - CTI DECISION n 2009/04-10) - Label EUR-ACE. - Accréditation des diplômes d Ingénieurs aux Etats Unis via CTI - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur) - Certification ISO en iE est membre du CAMES - Audit annuel 6

7 3. Master spécialisé Water, Sanitation, and Hygiene (WASH Humanitaire) Master 12 mois Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur). - Certification ISO en 2012Partenariat Unicef et ONGs - 2iE est membre du CAMES - Audit annuel Master spécialisé en Management des Risques et de la Sécurité International MBA Management Ecoinnovation Master 12 mois 11 Début du programme en oct Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur) - Certification ISO en 2012 Master 12 mois Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache l enseignement supérieur) - Certification ISO en 2012 pour - 2iE est membre du CAMES - Audit annuel - 2iE est membre du CAMES - Audit annuel 6. Mastère Spécialisé Gestion Durable des Mines Master 12 mois Oui -Accréditation CGE (Conférence des Grandes Ecoles) - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur) - Certification ISO en iE est membre du CAMES - Audit annuel 7. Master Management des Entreprises et organisations (MMEO) en Ligne Master 24 mois (pour admission 240 En cours Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour 7-2iE est membre du CAMES

8 8. 9. Options: - Management Stratégique et Opérationnel (MSO) - Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE) - Management des crises et Actions Humanitaires (MAH) Innovation et - Développement des Sociétés (IDS) - Ingénierie et Management des Formations (IMF) Master en Gestion des Infrastructures et Services (MGIS) en ligne Options : - Energies Renouvelables (ER) - Maitrise d Ouvrages (MO) - Réseaux Routiers et Transport (RRT) Eau et Assainissement (E&A) - Décentralisation et Gestion des Services Municipaux (DGSM) Doctorat en Sciences et Technologies de l Eau, l Energie et l Environnement Master PhD avec Bac+3) 12 mois (pour admission avec Bac + 4/5) 24 mois (pour admission avec Bac+3) 12 mois (pour admission avec Bac + 4/5) 3 ans (Après le Master en ingénierie) 8 l enseignement supérieur). - Certification ISO en En cours Oui - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur). - Certification ISO en (existants) + 16 (nouveau recrutements en cours) 5 Oui -Arrêté n 2010/000068/MESSRS/CAB du 26 mars Audit annuel - 2iE est membre du CAMES - Audit annuel - Ministère de l Enseignement Secondaire, Supérieur et de

9 - Accréditation CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l enseignement supérieur). La recherche Scientifique du Burkina Faso - 2iE est membre du CAMES Budget Institutionnel (en devise nationale et internationale le cas échéant): Budget Institutionnel (en devise nationale (le cas échéant) et internationale): 7,530 milliards FCFA, soit 15,06 millions US$ Subvention du gouvernement 0 FCFA (0 US$) Frais de scolarité et autres frais 6,041 milliards FCFA, soit 12,08 millions US$ Remarque: inclure l'exercice budgétaire : 2013 * Seuls les revenus de consultance sont disponibles pour l'institution (auditée) Recettes tirées des consultances * Autres revenus (si elles sont élevées y inclure la source, y compris le financement international pour l'éducation et les projets / programmes de recherche avec des partenaires internationaux) - Produits convention : 399 millions FCFA, soit 0,8 millions US$ - Autres revenus (formation continue, Prestations technopôle, produits divers) : 1,090 milliards FCFA, soit 2,18 millions US$ 9

10 Résumé Le Continent africain regorge de ressources minières et naturelles importantes. Le sous-sol de plusieurs pays africains possèdent pour certains les plus importants gisements de minerais et de pétrole du monde. En Afrique de l Ouest, depuis plus d une décennie, les investissements étrangers directs se concentrent de plus en plus dans le pétrole, le gaz et les mines. Cet afflux massif de capitaux et cette exploitation des richesses du sol ou du sous-sol ne se traduisent pas encore par une amélioration significative des conditions de vie des populations. Une des causes de ce paradoxe est notamment le manque de ressources humaines qualifiées dans le domaine des industries extractives pour permettre une transformation sur place de la matière première. En effet la plupart de ces ressources naturelles sont exportées dans leur forme brute sans qu on y ait apporté de valeur ajoutée. Le centre d excellence 2iE aura pour vocation d offrir sur le continent aux jeunes africains des formations accréditées et en adéquation avec les besoins de compétences du secteur extractif. Les partenaires académiques (EMIG, UMaT, ENSI-F, EMiM, ISMGB, CERE) identifiés dans le cadre de ce projet sont déjà impliqués dans la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives mais leurs impacts et envergures restent le plus souvent nationaux et leur masse critique insuffisante pour atteindre l excellence. La mise en place de cet écosystème d excellence vise donc à amplifier les impacts au niveau sous régional voire continental en coopérant et mutualisant les ressources mais également en développant des pôles de compétences spécifiques renforçant ainsi chacune des composantes. Ces pôles rassembleront, des établissements de formation, des laboratoires de recherche (partenaires académiques du CEA) et des entreprises, sur une zone et une thématique donnée en fonction des priorités régionales. Le rapprochement des acteurs de la formation, des scientifiques et des industries permet ainsi de créer un environnement favorable et constitue en effet une source d amélioration de la formation, d innovation et d attractivité. 10

11 Section 2 : L analyse SWOT de la proposition 2.1 La matrice d analyse O p p o r t u n i t é s Forces Question stratégique: Quelles opportunités peuvent ainsi être exploitées par les forces de l'institut? Volonté politique des Etats africains d accompagner 2iE: Centre d Excellence de l UEMOA, de la CEDEAO, et du NEPAD), 2iE est un interlocuteur privilégié des institutions Etatiques et Académiques du continent. Seize Etats africains d Afrique de l Ouest et du Centre font partie du conseil d administration de 2iE et soutiennent la mise en œuvre de sa stratégie et de ses actions. Demande croissante du secteur privé de formations adaptées aux besoins de l économie du continent: L offre de 2iE est en phase avec les axes majeurs de développement du continent: eau et assainissement, énergie et électricité, environnement, génie civil, Gestion durable des Mines et Industries Extractives. Une offre de formation accréditée qui est une alternative à la fuite des cerveaux certifiée qui répond aux besoins aux besoins des jeunes africains 2iE est leader de la Formation Professionnelle en ligne en Afrique francophone. Le nouveau dispositif, Taxi Brousse LowCost, est une réponse adaptée aux besoins de qualification des professionnels. 2iE répond déjà aux besoins en ressource humaine des industries extractives à travers ses offres de formation (Génie Civil et Mines au niveau Bachelor et Master) Accompagner l essor des industries extractives. L abondance des ressources minières du continent génère une demande nouvelle et multiforme qui constitue une opportunité. Faiblesses Question stratégique: Quelles opportunités peuvent aider à surmonter les faiblesses? Renforcer le bilinguisme Les entreprises dans le secteur des industries extractives sur le continent sont en majorité anglophones. Pour les accompagner 2iE généralise le bilinguisme. Les cours sont dispensés indifféremment en français et en anglais selon les intervenants. Le TOEFL est exigé pour l obtention du diplôme et un centre de langues a été mis en place à Ouagadougou. Le nouveau Campus de Kumba est à 100% anglophone et celui Garoua sera bilingue, et des laboratoires de langues y seront mis en place. 2iE a noué des partenariats avec des universités anglophones (AUST, NMI-AIST, UMAT, UL, UDS Tamalé, Tuskeegee University, etc ). Le site web et les publications de 2iE sont bilingues(esst) Une Gouvernance solide bénéficiant d une forte attractivité La gouvernance de 2iE a fait la preuve de sa robustesse (audit tous les deux ans) et la revision des statuts opérée en juillet 2013 lui permet de gérer efficacement plusieurs plateformes. 2iE pourra bénéficier de la croissance et du regain d intérêt et d attractivité pour le continent (forte croissance économique, présence d investisseurs étrangers, etc.) pour élargir son réseau de partenaires, financer la recherche et recruter des enseignants-chercheurs et doctorants. 11

12 La création par 2iE du Mastère Spécialisé en Gestion Durable des Mines, qui vise à former des professionnels capables d identifier, évaluer et minimiser les impacts environnementaux des carrières et des mines, ainsi que du Bachelor Technologique «Mines et Carrières» (en octobre 2013) illustre les réponses qui peuvent être apportées aux besoins de compétences de ce secteur économique. M e n a c e s Question stratégique: Comment l'institut / centre peut-il utiliser ses atouts pour réduire ses vulnérabilités? Se prémunir de protection contre l instabilité politique L Accord de Siège établi entre 2iE et le Burkina Faso et le Cameroun est une garantie contre les instabilités politiques. Le développement du Centre d Excellence dans d autres pays se fera sur les mêmes bases juridiques. Lutter contre la fuite des cerveaux africains : La stratégie de communication de 2iE (Branding, Benchmarking, site internet, kit communication, spots audio-visuels, ) permet de lutter contre la concurrence internationale et d attirer de nouveaux étudiants et enseignants-cadres. Le réseau dense des partenaires internationaux de 2iE (entreprises, universités et instituts de recherche) permet au CEA de proposer une offre de formation concurrentielle et en adéquation avec les besoins des industries extractives. 2iE veille à maintenir et étendre ses accréditations (Afrique, UE, USA, ) qui bénéficieront au CEA. Adopter des outils de veille stratégique pour faire face à la concurrence : La mise en place de l IA (Institut d Afrique) et de l OCE (Observatoire des Compétences et des Emplois) permet de renforcer le lien entre l offre de formation et les offres d emploi dans le secteur des industries extractives. Ces outils de veille et d analyse permettent également d anticiper les futurs besoins de l économie des industries extractives. Consolider les liens stratégiques avec le secteur privé : Question stratégique: A quelles menaces l'institut / centre est-il particulièrement vulnérable et comment peut-il les surmonter? Une Gouvernance de niveau international Mise en place d un Système de Management de la Qualité, afin d améliorer le Gouvernance universitaire. Renforcement de la gestion administrative et financière : manuels de procédures financières et comptables. Audit des comptes. Recrutement de ressources humaines compétentes Amélioration du modèle économique et financier pour prévoir et anticiper et ainsi assurer la soutenabilité financière à long terme (capacité d autofinancement, mobilisation des ressources, génération de revenus ) Développement des échanges de bonnes pratiques avec les partenaires académiques et scientifiques du Centre d Excellence 2iE Accroître l attractivité internationale du CEA Partager le réseau 2iE avec les partenaires du Centre d Excellence et augmenter nos partenariats avec l Afrique anglophone Attirer les investissements étrangers en faveur de la recherche et l éducation Soutenir l excellence en formation Renforcer et diversifier l offre de formation dans le domaine des industries extractives (formation en réseau, mutualisation et principe de subsidiarité ) Renforcement du socle commun de compétences (mutualisation) Développer des pôles de spécialisation à travers l écosystème (fer, uranium, manganèses, pétroles/gaz, ) Développer l offre de formation professionnelle en ligne (TBLC) Renforcement des TIC dans les formations initiales (cours, supports, activités pédagogiques, laboratoires virtuels, tutorat, ) et élaboration de contenus pédagogiques et multimédia (supports de cours, ressources, activités interactives, ) Mettre en place des partenariats avec des entreprises spécialisées telle que KTM Advance afin de renforcer les contenus pédagogiques et multimédias dans les formations (initiales et en ligne) 12

13 Le Technopole, à travers les activités qu il mène depuis plusieurs années assure le lien entre 2iE et le secteur privé, notamment les industries extractives et sera au service du CEA. Renforcer les outils de la réussite : Une remise à niveaux des nouveaux apprenants aux standards requis par 2iE est systématiquement effectuée à travers des cours d appui, classes transitoires de remise à niveau pour les masters. Renforcer le corps professoral (enseignants-chercheurs francophones et anglophones) Soutenir l excellence en recherche Créer un écosystème de recherche-actions favorable à la résolution des questions d intérêt pour le domaine des industries extractives (gestion des déchets miniers, pollutions et remédiation des environnements miniers, valorisation des déchets et sous-produits miniers, etc.) Spécialisation des partenaires du CE en fonction des thématiques/priorités des pays et de leur spécificité (niveau de formation, équipements, RH, ) Renforcement des deux Centres Communs de recherche par le Recrutement d enseignantschercheurs, de personnel scientifique et technique d appui (francophones et anglophones) Organisation de conférences internationales, et rencontres scientifiques Collaboration scientifique entre les partenaires et le Centre d Excellence Encourager la mobilité : Bâtir des passerelles entre les différents partenaires pour la formation et la recherche Favoriser les mobilités d étudiants et d enseignants entre le CE 2iE et ses partenaires régionaux et internationaux. Partenariat secteur privé : Impliquer les entreprises du secteur des industries extractives dans l élaboration et la mise en œuvre des curricula de formations et dans la recherche scientifique 2.2 La stratégie de développement du Centre d Excellence Le Continent africain regorge de ressources minières et naturelles importantes. Le sous-sol de plusieurs pays africains possèdent pour certains les plus importants gisements de minerais et de pétrole du monde. En Afrique de l Ouest, depuis plus d une décennie, les investissements étrangers directs se concentrent de plus en plus dans le pétrole, le gaz et les mines. Cet afflux massif de capitaux et cette exploitation des richesses du sol ou du sous-sol ne se traduisent pas encore par une amélioration significative des conditions de vie des populations. Une des causes de ce paradoxe est notamment le manque de ressources humaines qualifiées dans le domaine des industries extractives pour permettre une transformation sur place de la matière première. En effet la plupart de ces ressources naturelles sont exportées dans leur forme brute sans qu on y ait apporté de valeur ajoutée. Souvent même on importe de la main d œuvre qualifiée couteuse pour procéder à l extraction. De plus les activités minières ont occasionné dans plusieurs pays d importantes dégradations des sols et des écosystèmes dont les conséquences socio-économiques et environnementales risquent de coûter plus qu elles n apportent aux communautés et aux états. 13

14 Le centre d excellence a pour vocation d offrir sur le continent aux jeunes africains des formations accréditées et en adéquation avec les besoins de compétences du secteur extractif. Dans une économie mondiale de plus en plus concurrentielle, le CEA 2iE veut améliorer sa compétitivité en mutualisant ses ressources et accroissant la mobilité des étudiants et des enseignants avec ses partenaires et en spécialisant chacun d entre eux en Pôle de compétences de haut niveau dans les sous secteur des industries extractives. Ces pôles de compétences rassembleront, des établissements de formation, des laboratoires de recherche (partenaires académiques du CEA) et des entreprises, sur une zone et une thématique donnée en fonction des priorités régionales. Le rapprochement des acteurs de la formation, des scientifiques et des industries permet de créer un environnement favorable et constitue en effet : - Une source d amélioration de la formation en permettant par le dialogue entre tous les acteurs d anticiper les besoins - une source d innovation : la proximité stimule la circulation de l information et des compétences et facilite ainsi la naissance de projets plus innovants, - une source d attractivité : la concentration des acteurs sur une zone géographique offre une meilleure lisibilité et visibilité internationale, 14

15 Section 3 : Le Défi de Développement et les objectifs des Centres d Excellence Africains 1. Décrire brièvement le défi de développement que la proposition va relever dans votre institution. L Afrique connait une croissance démographique sans précédent. La population africaine augmente à un taux deux fois plus élevé que celui d autres régions du monde. On estime à l horizon 2030, la population africaine à plus de 1.8 milliards d habitants, soit près de 20% de la population mondiale. Cette population sera également de plus en plus jeune avec plus de 60% de jeunes de moins de 25 ans et plus de 70% de moins de 30 ans. La gestion de ce capital humain (éducation, formation, emplois, etc..) demeure une préoccupation majeure des pouvoirs publics et des acteurs du développement. Dans une quinzaine d années, c est 330 millions de jeunes africains qui seront sur le marché du travail à la recherche d un emploi. Avec la place grandissante des industries extractives dans l économie africaine et plus particulièrement en Afrique de l Ouest, ce secteur représente une véritable opportunité pour la formation et l emploi des jeunes. En effet, le continent africain fait figure de bon élève de l économie mondiale. Les perspectives de croissance pour 2013 et 2014 confirment son rôle comme pôle de croissance dans une économie mondiale atone. En 2013, le taux de croissance de l Afrique devrait croître de 4.8%, puis de 5.3% en L Afrique de l Ouest devrait poursuivre sur sa lancée, avec un taux de 6.7 et 7.4 % en 2013 et 2014, ce qui fait d elle la région la plus dynamique du continent. Cette croissance s appuie fortement sur les industries extractives. Ces ressources extractives telles que les métaux, les minéraux, le pétrole, le gaz, la forêt et les produits non forestiers jouent un rôle de premier plan dans le développement social et la transformation économique de l Afrique. La contribution des industries extractives en 2011a représenté plus de 20% du PIB du Burkina Faso dépassant le coton, 20% du PIB de la Mauritanie, 21% du PIB de la Guinée, 20% du Ghana, 15% du Mali, et 15 % du PIB du Niger. En Afrique de l Ouest, les Autorités Publiques se sont engagées à faire de l'industrie minière, un véritable levier pour le développement économique et durable. Au niveau de la Communauté Economique des États de l Afrique de l Ouest (CEDEAO) ou de l Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) des stratégies d harmonisation des politiques minières sont mises en place. Ces stratégies visent à mettre en place une politique commune et à promulguer de codes ou éléments communs en matière de régimes juridiques et réglementaires miniers. Des partenariats sont également noués au niveau international. Le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée et 2 autres pays ont signé des accords avec le G8 pour la transparence dans le domaine des industries extractives. Au Burkina Faso, un nouveau code miner, en vue de remplacer celui de 2003, est en cours de discussion entre le gouvernement burkinabé et les investisseurs miniers. Une série de mesures ont étés prises au niveau sous régional pour attirer les investissements étrangers. Les Etats ont ainsi pu attirer de nombreux groupes internationaux grâce à la mise en place de contrats de concession. Contrairement à l évolution rapide de la technologie, de l économie et du secteur des industries extractives, le système éducatif en Afrique n a pas évolué et l offre de formation est actuellement en inadéquation avec les besoins en compétences de l économie africaine dans ce secteur. Les difficultés régulièrement rencontrées par le système universitaire (années blanches, moyens limités, gouvernance défaillante, etc.) ne permettent pas d améliorer la situation. Face à l incapacité des universités africaines d absorber les flux croissants d étudiants et de leur offrir des conditions d études satisfaisantes, des milliers de jeunes quittent le continent pour aller étudier sur d autres continents. Ainsi, la zone Afrique représente environ 10 % du total de la mobilité étudiante mondiale 1. Cet exode des cerveaux freine le développement du continent. Plus de dix pays en Afrique ont plus de 40% de leur main d œuvre hautement qualifiée hors de leur pays. Et près d un chercheur africain sur deux réside en Europe. De plus, les formations dans l enseignement supérieur africain sont encore trop souvent inadaptées aux réalités économiques du continent. Trop généralistes, elles sont peu ouvertes sur le monde du travail. Il existe peu ou pas d espace de rencontre et de concertation entre les acteurs du monde économique et les universités. Cette inadéquation entre l offre de formation et le marché du travail contribue à 1 Source Campus France, juin Rapport Ernst &Young African Mining Investment Environment

16 l accroissement dangereux du chômage des jeunes, et en particulier des diplômés, qui ne bénéficient pas de la croissance économique du continent. Les industries extractives recrutent donc trop souvent leurs ingénieurs et techniciens qualifiés ainsi que leurs cadres hors du continent Africain, ce qui est naturellement plus couteux. Selon la Banque mondiale (2009) 2, l éducation en Afrique subsaharienne laisse davantage à désirer que dans les autres régions. Des mesures sont nécessaires pour mettre en place une capacité de formation durable dans les industries extractives et en Afrique de l Ouest dans les domaines de l environnement, de la géologie, de l extraction minière, du traitement et de la transformation des minéraux et de la métallurgie de base, ainsi que pour des métiers transversaux de l industrie en général (maintenance, logistique, génie des procédés, mécanique, etc.). La réforme et le renforcement des systèmes d enseignement supérieur en Afrique constituent une réponse majeure au défi du développement. En effet, il est de plus en plus établi que l enseignement supérieur peut contribuer à promouvoir le développement économique, notamment en permettant de rattraper le retard technologique (BAD, 2008). Le fort capital humain de l Afrique, et sa jeunesse en pleine expansion peuvent stimuler la croissance économique, accélérer le développement social et la stabilité politique, et devenir ainsi un formidable atout pour l'innovation et la créativité (BAD, 2013). 2. Décrire comment cette proposition si toutefois elle est financée contribuerait à relever le défi de développement. Ce projet a pour objectif de créer autour du Centre d Excellence 2iE un écosystème orienté vers les industries extractives en mutualisant ses capacités et ses ressources avec ses partenaires et en les renforçant comme pôles de spécialités orientés vers les différents domaines de ce secteur. L écosystème ainsi constitué renforcera: - La formation et l emploi des jeunes africains en fournissant des ressources humaines compétentes, les résultats de 2iE montrent qu il est possible d accélérer l africanisation du personnel (cadres et cadres intermédiaires notamment) dans l industrie extractives minières en Afrique de l Ouest - La formation continue des professionnels en activité - Le développement de la recherche, notamment sur l amélioration des procédés extractifs ou le traitement et la valorisation des effluents et déchets qu ils génèrent - La prise en compte des impacts environnementaux et sociaux dans les formations et la recherche appliquée, afin de maximiser les bénéfices des pays miniers et de leurs populations Ce projet permettra d une part d accroitre le nombre de bénéficiaires de formations de niveau master en ingénierie et doctorats scientifiques afin d élargir l impact de 2iE en Afrique et en particulier en Afrique de l Ouest en tant que Centre d Excellence. D autre part le projet permettra de renforcer la qualité des formations scientifiques et technologiques dispensées par 2iE et ses partenaires à travers la recherche, l innovation et l entrepreneuriat pour mieux répondre aux besoins économiques et sociaux du continent dans le secteur des industries extractives et connexes L accès des professionnels à une formation supérieure de qualité sera étendu à travers la formation professionnelle en ligne et le dispositif TBLC. En proposant des formations certifiantes et diplômantes tout au long de la vie professionnelle à des tarifs abordables (moins de 100 euros/module certifiant), TBLC doit former plus personnes/an, en Afrique. Le projet permettra de mieux structurer l offre de formation en s appuyant sur les besoins réels du secteur et en apportant des réponses de proximité tout en mutualisant les moyens entre les acteurs de l écosystème CEA. Les formations sont conçues en utilisant l approche pédagogique par compétences et mises en œuvre avec des entreprises privées (professionnels vacataires, stage obligatoire en entreprises, etc ) afin de garantir l insertion sur le marché de l emploi des diplômés. Actuellement, 95% des diplômés de 2iE trouvent un emploi dans les six mois qui suivent l obtention de leur diplôme et 98% reste travailler sur le continent. Il faut également noter que l utilisation des TIC dans la conception des formations permettra un partage et une mutualisation aisés des ressources pédagogiques entre les partenaires, ce qui accroitra la diversification de l offre et l accès aux formations pour les étudiants et les professionnels. 2 Banque mondiale (2009). Doing Business 2010: Reforming&rough Difficult Times, Palgrave Macmillan, SFIet Banque Mondiale, Washington 16

17 Il contribuera à renforcer les travaux de recherche menés sur les problématiques majeures de développement économique et social de l Afrique telles que la transformation locale des matières premières, l eau, l énergie, l environnement, les déchets, les pollutions, toujours en partenariat avec le secteur privé. A l horizon 2017 plus de 60 publications scientifiques internationalement reconnues seront publiées par an, soit un taux cumulé d augmentation de 84% comparé à la situation en L ensemble de ces activités contribueront à consolider la soutenabilité financière à long terme du Centre d Excellence et de ses partenaires. En créant de la valeur ajoutée sur les services offerts et en générant des revenus extérieurs, le CE 2iE renforcera durablement sa capacité d autofinancement. Hors subventions publiques, le CE 2iE générera un chiffre d affaire supplémentaire de 12,5 milliards de FCFA (environ 25 millions US$) permettant de couvrir non seulement ses charges de fonctionnement courant (objectif atteint depuis 2011) mais de couvrir les besoins de renouvellement de ses actifs et d investir dans l amélioration des conditions d enseignement et de recherche. 3. Décrire le rôle des institutions partenaires dans leur lutte contre le défi de développement en collaboration avec et sous la direction de votre propre institution. Les partenaires identifiés dans le cadre de ce projet ont un rôle clé à jouer dans l atteinte des objectifs du CE et répondre ainsi aux grands enjeux et défis préalablement soulevés. Les partenaires identifiés sont déjà impliqués dans la formation et la recherche dans le domaine des industries extractives mais leurs impacts et envergures restent le plus souvent nationaux et leur masse critique insuffisante pour atteindre l excellence. La mise en place de cet écosystème d excellence vise donc à amplifier les impacts au niveau sous régional voire continental en coopérant et mutualisant mais également en développant des pôles de compétences spécifiques renforçant ainsi chacune des composantes. Ainsi, 2iE se focalisera sur les aspects transversaux (génie civil, énergies renouvelables, risque climatique, traitement des eaux et des déchets, management, gestion durable ) et les autres partenaires se spécialiseront en fonction des ressources et des avantages comparatifs dont ils disposent déjà et des besoins du marché de l emploi et des priorités nationales. Ce partenariat, en mutualisant les ressources humaines et matérielles, permettra d atteindre d une manière plus efficace et efficiente les objectifs fixés. UMaT capitalise une longue expérience dans l enseignement supérieur en sciences et technologie minière au Ghana. Au côté de 2iE, UMaT pourra développer une spécialisation complémentaire sur le volet pétrolier au niveau Master car disposant déjà un Bachelor dans ce domaine. Par ailleurs, le programme d anglophonie de 2iE et les passerelles linguistiques amélioreront significativement la formation des cadres compétents et parfaitement bilingues pouvant s insérer facilement et rapidement dans le tissu économique africain et international. Ce partenariat avec UMaT permet également d accroitre l audience du CE 2iE dans le monde anglophone ouest-africain. En effet, le Ghana réputé stable et émergent, constitue une destination de plus en plus privilégiée pour les étudiants de la sous-région côtière (Nigeria, Togo, Bénin, RCI). Ces étudiants pourront ainsi bénéficier, à travers UMaT, des retombées du CE 2iE. Les autres partenaires constituent la partie francophone du réseau et disposent pour certains d une grande expérience dans la formation minière. Le cas du Niger avec l EMIG est tout à fait pertinent du fait de l importante activité d exploitation d uranium (AREVA) et autres minerais dans ce pays. La Guinée Conakry dispose d abondantes ressources naturelles y compris minières et le choix de l ISMGB permettra de résorber le problème crucial de manque de ressources humaines qualifiées dans ce pays. Le choix des partenaires EMIM et ENSI-F correspond à un besoin urgent d accompagner le boom minier et la croissance rapide du secteur en Mauritanie et au Burkina Faso. Le CERE (Guinée) en étroite collaboration avec le Centre d excellence 2iE pourra apporter son expertise sur les questions environnementales, notamment dans les zones côtières. Ce réseau dont le maillage couvre la quasi-totalité de la sous région ouest africaine (Voir figure cidessous) permettra d attirer des étudiants de toute la région voire au-delà, de contribuer à l émergence des autres universités de formation et de recherche, et d accélérer la croissance économique de la sousrégion en boostant le secteur des industries extractives. Les ressources naturelles y sont déjà présentes, les acteurs privés et publics sont présents et dynamiques, et grâce à ce projet les ressources humaines compétentes techniquement et scientifiquement y seront également : toutes les conditions seront alors réunies pour faire de ce réseau un écosystème d excellence et d innovation en matière de formation et de recherche. 17

18 4. Décrire les centres existants d'excellence similaires dans votre pays ou dans les pays frontaliers ayant les mêmes objectifs (le cas échéant). L absence de Centre d excellence dans le domaine des industries extractives, alors que la problématique et les enjeux auxquels sont confrontés les acteurs du secteur semble être un handicap. Des institutions nationales de formation et de recherche (UMaT, EMIG, EMiM, ) existent mais elles trouvent très rapidement leurs limites (masse critique insuffisante, gouvernance, insuffisante prise en compte de la dimension régionale) face aux défis du marché du travail et de la demande de compétences. Ces institutions sont associées dans le cadre de ce projet à 2iE pour créer un écosystème d excellence dans le secteur des industries extractives : un dispositif innovant et économiquement soutenable. Le Centre d Excellence 2iE travaille en partenariat avec des institutions internationales et régionales reconnues. Des actions communes sont entreprises afin d approfondir les champs de coopération entre instituts. Ainsi, le CE 2iE est reconnu comme centre d excellence du NEPAD, au même titre que l UCAD (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et la KNUST (Kwame Nkrumah University of Science and Technology) qui est partenaire de l école doctorale de 2iE. Le CE 2iE est un partenaire actif du Programme de mobilités intra-africaines Pimaso financé par l Union Européenne. Le programme vise d'une part, à renforcer la coopération entre les établissements d'enseignement supérieur dans la région Afrique Caraïbes Pacifique (ACP), afin d'accroître l'accès à une éducation de qualité qui incitera et permettra aux étudiants ACP d'entreprendre des études de deuxième et/ou troisième cycle, et d'autre part, à favoriser la permanence des étudiants dans la région, ainsi que la mobilité du personnel (académique et administratif) tout en augmentant la compétitivité et l'attractivité des établissements eux-mêmes. CLEAR est une initiative globale, à laquelle prend part 2iE, et dont l objectif est d'aider les pays en développement à renforcer leurs capacités en matière de suivi et d'évaluation (S&E) et en gestion axée sur les résultats de développement (GRD). L'initiative CLEAR répond aux besoins avec deux 18

19 composantes principales: (1) les centres régionaux chargés de fournir de la formation, de l assistance technique et des interventions pratiques d'évaluation dans la région; (2) l apprentissage global visant à produire du matériel innovant de qualité et à partager les bonnes pratiques en matière de S&E et GRD au niveau régional. Le Centre Africain d Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) en consortium avec 2iE, a été sélectionné pour abriter le centre CLEAR de l Afrique francophone. La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) appuie la structuration d un réseau d institutions africaines des sciences et de la technologie (AIST). Le programme est intitulé ACBF AISTs. Outre 2iE qui en assure la coordination, le réseau des instituts africains des sciences et de la technologie est composée de : l Université africaine des sciences et de la technologie (AUST) d Abuja au Nigéria, l Institut Nelson Mandela des sciences et de la technologie (NM AIST) d Arusha avec la participation de, l Institution Nelson Mandela pour les connaissances et l avancement de la science et de la technologie en Afrique subsaharienne (NMI) Sis à Abuja au Nigéria et Delaware, États-Unis. L UEMOA appui de son côté un Réseau de centres d excellence de ses 8 pays membres parmi lesquels 2iE. 2iE collabore avec plusieurs d entre ces centres en matière de formation et de recherche comme le CESAG Dakar, l EMIG Niamey 5. Décrivez comment la proposition de votre centre s'inscrit (i) dans l'ensemble du plan stratégique de votre institution (ii) plan stratégique de votre institution globale / parent et (iii) plan stratégique de votre pays ou organisation régionale (joindre les plans stratégiques si et, le cas échéant) Le CE 2iE participe à la réflexion sur les enjeux majeurs auxquels les Etats africains sont confrontés. 2iE a été élu en 2012 au Conseil des Gouverneurs du Conseil Mondial de l Eau. Le 2iE, la Banque Africaine de Développement et UN-Habitat sont les trois seules représentants de l Afrique au sein d une institution internationale majeure. Ensemble, ils s engagent à fédérer les acteurs de la cause de l Eau et l Assainissement en Afrique et préparent la rencontre du 7 ème Forum Mondial de l Eau, qui se tiendra en Corée du Sud en L orientation stratégique adoptée par le CE 2iE répond également à des ambitions de développement nationales et régionales : - Dans sa Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) pour la période , le Burkina Faso s engage sur une nouvelle stratégie de développement qui vise l accélération de la croissance et la promotion du développement durable. L orientation principale de cette stratégie porte sur «l affermissement des bases de l économie et le renforcement de son potentiel à réaliser un rythme de croissance accéléré, à même de répondre au double objectif d amélioration du revenu et de création d emplois, et de consolidation des fondements d un développement durable» 3. - Le Plan stratégique régional de la CEDEAO accorde une large place au développement durable, à la coopération et à l intégration régionale, qui sont également au cœur de la stratégie du CE 2iE. - Le Programme Economique Régional (PER) de l UEMOA 4 pour la période comprend plusieurs volets stratégiques dont l environnement, l agriculture, l énergie durable et la sécurité alimentaire. En mai 2012, 2iE a été pour la seconde fois, labellisé Centre d Excellence de l UEMOA au titre du Programme d'appui aux Centres d'excellence Régionaux (PACER) - Dans le cadre de son plan d action , l Union Africaine fait de l éducation et de la formation de la jeunesse africaine une priorité, et le programme du NEPAD a reconnu 2iE comme Centre d Excellence. Le CE 2iE. bénéficie du financement l Union Africaine pour le projet CSP4Africa de développement d une centrale solaire à concentration modulable. 3 Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), Burkina Faso. 4 Les pays membres de l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sont: le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. 19

20 Le Plan d Orientation Stratégique (POS) pour la période de la Fondation 2iE, adopté en novembre 2010, a comme objectif général «à travers un partenariat public-privé novateur et efficace, d accroître l impact positif de 2iE sur le développement économique durable et la réduction de la pauvreté en Afrique en renforçant le capital humain et les capacités d innovation dans les domaines de : l Eau, de l Energie, de l Environnement, du Génie Civil et des Mines, dans un contexte de forte variabilité climatique» 5. 5 Voir le Plan d Orientation Stratégique pour la période en annexe. 20

21 Section 4 : Les résultats du Centre d Excellence en Afrique Centre d excellence 2iE Objectif Indicateur Base 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): (2012) Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD 0 5 (15% filles) 10 (20% filles) 15 (25% filles) 20 (30% de filles) Nouveaux étudiants en Master présentiel 16 25(15% filles) 50 (20% filles) 75(25% filles) 100 (30% filles) Nouveaux étudiants en Master en ligne (20% filles) 500 (25% filles) 750 (30 % filles) Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel ( Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Education et l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) **

22 Critères de qualité de l'éducation Msp CGE:1 Msp CGE:1 CTI/EUR-ACE: 1 CAMES: 1 Msp CGE:1 CTI/EUR-ACE: 1 CAMES: 1 Msp CGE:1 CTI/EUR-ACE: 1 CAMES: 1 Msp CGE:1 ABET : 1 4. Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** 15,06 Millions US$ 21,78 Millions US$ 26,6 Millions US$ 27,49 Millions US$ 28,42 Millions US$ Note explicative des résultats Général : Afin d harmoniser l ensemble des chiffres et des projections, la Baseline a été choisie au 31 août 2013 pour l ensemble des indicateurs Les projections des taux de filles dans les formations à 2iE s alignent sur celles de la Commission de Grandes Ecoles (CGE) en France, car 2iE est membre de la CGE. En effet, selon une enquête de la CGE en 2013, le taux de filles dans les Grandes Ecoles d Ingénieures françaises est autour de 28% en Ce taux devrait augmenter légèrement dans les années à venir en considérant la tendance des années passées (de 23% en 2000 à 25,6% en 2005 et à 27,5 % en 2010). En fonction des indicateurs : 22

23 Objectifs Indicateur Notes explicatives 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Nouveaux étudiants en PhD Il s agit des thèses spécifiques au secteur des industries extractives. Ces flux de nouveaux doctorants par an permettent de contribuer d une façon non négligeable aux objectifs de développement de 2iE, c'est-à-dire une centaine de doctorants à l horizon 2017 (cf Plan d Orientation Stratégique). Nouveaux étudiants en Master 2iE dispose de deux dispositifs de formation, la formation en présentiel et la formation en ligne. Pour les besoins du projet, nous désagrégeons les effectifs d étudiants selon ces deux dispositifs. Depuis 2011, 2iE a mis en place un master spécialisé en gestion durable des mines pour un public professionnel. Cette formation sera mise en ligne à partir de 2015 pour permettre à un plus grand nombre de professionnels d y avoir accès. D autres masters en ligne seront également développés pour toucher un plus large public estudiantin. En présentiel, on mettra en place à partir de la même année un master sur la gestion durable des industries extractives, ouvert aux étudiants de niveau Licence. Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en Les projections se basent sur les flux d échanges d étudiants et les sessions de formations qui seront organisées dans le cadre du Centre d Excellence. Par sa nature, 2iE est une institution internationale et donc non burkinabé. L institution bénéficie d un accord de siège au Burkina Faso. 2iE accueille des étudiants venant de plus de 27 nationalités (formations sur site) et de plus de 30 nationalités (formations en ligne). Les projections en 2017 ont été faites sur la base du ratio des étudiants régionaux des autres masters 2iE. La tendance décroissante observée de 2013 à 2017 correspond à une forte demande de formation des étudiants burkinabé dans ce secteur 2. Renforcer les Capacités en Education et l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) Nombre de programmes de formation internationalement accrédités, incluant les accréditations régionales Dans toutes les formations à 2iE, les étudiants ont obligation d effectuer au moins 1,5 mois de stage en entreprises au cours de l année. Les chiffres reportés correspondent au nombre total d étudiants inscrits en Master en présentiel dans les filières mines et industries extractives. Nous avons considéré les accréditations en Afrique (CAMES), en Europe (CTI/EUR-ACE, CGE) et en Amérique du Nord (ABET) des formations de Master uniquement sur site. 4. Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité 7. Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Recettes extérieures générées en dollars***** Il s agit des articles publiés chaque année dans des revues internationales à comité de lecture (peer review) en lien avec le secteur des industries extractives 2iE ne reçoit pas de subventions des Etats pour son fonctionnement. L institution couvre 100% de ses charges de fonctionnement sur ses recettes propres générées par ses activités de formation et de recherche. Les chiffres indiqués correspondent à la totalité du chiffre d affaire réalisé par le CE 2iE (toutes formations et activités confondues) 23

24 UMaT Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel ) Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Education et l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation

25 4. Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** N/A N/A N/A N/A N/A EMIG Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures)

26 Nombre d étudiants régionaux en présentiel Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Educationet l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** 1,05 millions US$ 1,15 millions US$ 1,35 millions US$ 1,6 millions US$ 1,9 millions US$ EMiM Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) 26

27 Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Educationet l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs****

28 7.Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** 0,65 million US$ 0,7 million US$ 0,75 million US$ 0,8 million US$ 0,85 million US$ CERE Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel Nombre d étudiants régionaux en ligne

29 2. Renforcer les Capacités en Educationet l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** US$ US$ US$ US$ US$ ISMGB Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne

30 Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Educationet l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Recettes extérieures générées en dollars***** US$ US$ US$ US$ US$ 30

31 ENSI-F Objectif Indicateur Base (2012) 1.Renforcer les Capacités et l excellence de l'education - La qualité et la productivité Nombre de nouveaux étudiants dans les cours du CE (30 % doit être des étudiants régionaux *): Base(2013) Objectifs annuels (2014) Objectifs annuels (2015) Objectifs annuels (2016) Objectifs annuels (2017) Nouveaux étudiants en PhD Nouveaux étudiants en Master présentiel Nouveaux étudiants en Master en ligne Nouveaux étudiants à court terme (min. 40 heures) Nombre d étudiants régionaux en présentiel Nombre d étudiants régionaux en ligne Renforcer les Capacités en Educationet l impact sur le développement Nombre de périodes de stages (enseignants et étudiants travaillant durant 1 mois hors des centres d'excellence) ** Critères de qualité de l'éducation

32 4. Renforcer les Capacités et l excellence de la recherche - La qualité et la productivité 7.Renforcer la capacité en éducation et la capacité de recherche (grâce à la viabilité financière accrue) et la démonstration de valeur pour les étudiants et les partenaires Nombre d'articles publiés dans des journaux internationalement reconnus et revus par les pairs**** Recettes extérieures générées en dollars***** N/A N/A N/A N/A N/A 32

33 Section 5 : Les plans d action du Centre d Excellence en Afrique 5.1 Plan d Action du CEA pour atteindre l Excellence en Apprentissage L objectif de ce plan d action est de proposer une offre de formation diversifiée de haut niveau qui répond aux besoins en ressources humaines des industries extractives de l Afrique de l Ouest et du Centre. Plus spécifiquement il s agira de : - Diversifier l offre de formation en construisant un écosystème s appuyant sur un réseau de partenaires académiques d Afrique de l Ouest organisés en pôles de compétences autour du centre d excellence 2iE - Renforcer l offre de formation des membres du réseau par la mise en place de nouvelles formations et spécialités et de nouveaux modules répondant aux besoins des industries extractives et connexes. - Accroitre la reconnaissance internationale des formations du centre d excellence 2iE et de ses partenaires grâce à l accréditation des diplômes. - Développer un programme de recherche/développement transdisciplinaire et multi-institutions sur la prospection, le traitement des minerais et des pollutions, la rémédiation des sites pollués et les impacts socio-économiques des activités minières en Afrique de l Ouest Réseau de partenaires académiques nationaux et sousrégionaux du Centre d Excellence 33

34 Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A. Création de parcours et de modules complémentaires en réponse aux besoins du marché de l emploi A.1 Actualiser et cartographier les besoins de formations des acteurs du secteur des industries extractives en Afrique de l Ouest Il s agira d évaluer la capacité des établissements et des centres de formation de la région à répondre aux besoins exprimés par les entreprises, d améliorer les filières existantes et de proposer de nouvelles filières pour couvrir les besoins des entreprises dans un cadre régional. Les résultats de cette étude feront l objet d une validation lors d un atelier qui regroupera les acteurs des industries extractives, les pouvoirs publics et de la société civile de la région. A.2 Revisiter les curricula des offres de formation du centre et de ses partenaires en adoptant l approche par compétence Depuis sa création en 2006, 2iE a progressivement restructuré l ensemble de son offre de formation en adoptant une démarche basée sur l approche par compétence. Cette démarche appliquée aux industries extractives permettra au réseau régional d établissements de proposer des offres de formations en adéquation avec les profils de postes demandés. Cette activité se fera à travers des ateliers participatifs avec des acteurs des industries extractives et des personnes ressources extérieures. A.3 Développement de nouveaux cursus ou d options dans le centre d excellence 2iE et les universités partenaires Au vu des expériences et expertises des partenaires, les pôles de compétence suivants se dessinent : EMIG, EMIM, ENSI-F et ISMB constitueront le pôle de compétence géoscience du domaine minier et métallurgie; 2iE et CERE, représenteront le pôle de compétence génie civil, management, environnement et développement durable des industries extractives ; L UMaT représentera le pôle de compétence géosciences du domaine pétrolier et Métallurgie. Des ateliers de concertation seront organisés avec les pays et les industries extractives pour mieux préciser ces pôles de compétence. Chaque pôle de compétence, pour se renforcer, développera de nouveaux cursus ou de nouvelles options en fonction des besoins du marché de l emploi et des spécificités pays en termes de ressources minières disponibles. A.3.1 Pôle de compétence environnement et développement durable Développer un nouveau master sur deux ans en gestion durable des industries extractives à 2iE Le Centre d excellence 2iE a une grande expérience dans le domaine de la gestion de l eau et de l environnement et des énergies renouvelables, notamment par la mise en œuvre de formations en gestion durable des mines. La mise en place d un master sur deux ans permettra aux universités partenaires, moins spécialisées, d envoyer leurs étudiants pour se former et il permettra d assurer une continuité avec le Bachelor technologie mine et carrière qui ouvre à la rentrée d octobre Renforcer l offre de formation du master en sciences de l'environnement de CERE Il s agira de diversifier l offre de formation du master en intégrant de nouveaux modules ou options en liaison avec les industries extractives. Ce master pourra répondre à la demande de cadres spécialisés dans la gestion de l environnement minier et plus précisément dans le traitement et la valorisation des déchets des industries extractives A.3.2 Pôle de compétence géoscience du domaine minier Renforcer les spécialités Génie des ressources minérales et Génie Electro-Mécaniquede l EMiM L EMiM est une jeune école qui a ouvert en 2011 et qui forme des ingénieurs sur cinq ans : deux années préparatoires et 3 ans de spécialisation en Génie des ressources minérales et en Génie Electromécanique. Le démarrage de la première année de spécialisation étant prévu pour la rentrée prochaine (2013/2014), il s agira d intégrer de nouveaux modules de formation dans le cursus et de proposer des options de spécialisation en fonction des besoins du marché dans une optique régionale 34

35 Renforcer les spécialités Mines-Minéralurgie-Environnement et - Mines-Géologie de l EMIG L EMIG a aujourd hui plus de 20 ans d expérience dans le domaine minier. Il s agira de diversifier et de renforcer ses domaines d expertise en intégrant de nouveaux modules et de nouvelles options en fonction des besoins des industries extractives. Renforcer les spécialités Mines et géologie de l ENSI-F et ISMB Il s agira de diversifier et de renforcer les domaines d expertise de ces deux institutions en Mines et Géologie en intégrant de nouveaux modules et de nouvelles options en fonction des besoins des industries extractives. A.3.3 Pôle de compétence géoscience du domaine pétrolier Mise en place d un master en Ingénierie pétrolière à UMaT UMaT propose actuellement un Bachelor en ingénierie pétrolière. Il s agira de développer un nouveau master en Ingénierie pétrolière pour assurer la continuité du Bachelor déjà en place et permettre d accueillir de nouveaux étudiants de la sous région qui veulent se spécialiser dans ce domaine. Les étudiants pourront venir de pays à vocation pétrolière comme l Angola, le Nigéria, le Niger, la Mauritanie, la Guinée Conakry etc. A.4 Renforcement des plateformes technico-pédagogiques dans le centre d excellence et les universités partenaires La formation pratique étant une composante essentielle de la formation professionnelle, les universités doivent posséder des plateformes technico-pédagogiques modernes et répondant aux exigences des formations. Les plateformes, ateliers et laboratoires à construire ou réhabiliter le seront en fonction des pôles de compétences. A.5 Renforcer le bilinguisme dans l offre de formation du centre et de ses partenaires Les formations actuelles de 2iE et de ses partenaires se font essentiellement dans une seule langue: l anglais pour l UMaT et le français pour 2iE, EMIG, EMiM, ENSI-F et ISMB. Il s agit de développer des modules de formation en Anglais/Français, traduire les ressources pédagogiques dans les deux langues, renforcer les laboratoires de langues (Français/anglais) et rendre obligatoire l apprentissage d une seconde langue dans les universités. B. Renforcement de la masse critique et des capacités du corps professoral du centre et des universités partenaires B.1 Recruter des enseignants internationaux permanents Au vu du nombre croissant des effectifs d étudiants et afin de maintenir un taux d encadrement conforme aux standards internationaux, des enseignant-chercheurs de niveau international seront recrutés en fonction des besoins des différents pôles de compétence. On veillera à ce que les nouvelles recrues soient bilingues afin de faciliter les échanges d enseignants entre les universités francophones et anglophones. B.2 Recruter des enseignants vacataires et professionnels Afin de maintenir la dimension pratique des formations et le lien avec les entreprises, il sera fait appel à des enseignants vacataires extérieurs provenant d autres universités y compris de la diaspora et surtout du monde professionnel. Les interventions se feront sous forme de cours magistraux, de e-learning, de conduites de travaux et visites de terrain et de conférences. 35

36 B.3 Mettre en place un programme de mobilité scientifique Les enseignant-chercheurs ont besoin de renforcer régulièrement leur capacité dans leur domaine de spécialité mais également dans des domaines plus généraux comme le management, les TIC etc. Cette activité consiste donc à faire participer les enseignants à des conférences internationales et des séminaires de formation afin d échanger leurs expériences et d acquérir de nouvelles connaissances et méthodes. B.3 Organiser des séjours pédagogiques et linguistiques Il s agira de développer des échanges d enseignants entre 2iE et ses partenaires pour promouvoir l échange d expertise et d expériences concernant les méthodes pédagogiques et enrichir l éventail des cours des universités. Le réseau constitué d universités francophones et anglophones facilitera également l organisation de séjours linguistiques. C. Reconnaissance internationale des formations du centre d excellence 2iE et de ses partenaires C.1 Accréditer les diplômes du centre d excellence 2iE et ceux de ses partenaires Les diplômes 2iE sont accrédités dans l espace européen et Africain (CTI/EUR-ACE, CAMES, CGE). Les diplômes d ingénieur sont d accrédités dans l espace Nord-Américain (USA et Canada). Pour lutter efficacement contre la fuite des cerveaux, et proposer une offre de formation crédible, il s agit d étendre les accréditations aux différents niveaux avec en priorités les masters et bachelors dédiés au secteur des industries extractives Se fondant sur son expérience réussie, 2iE va accompagner les partenaires du réseau dans le processus d accréditation que ce soit au niveau africain, européen ou US afin d atteindre le standard international. C.2 Mise en place d un système de management de la qualité dans les universités partenaires Depuis 2012, 2iE est certifié ISO 9001 :2008. Le système de management de la qualité qui couvre l ensemble des processus et activités pour la conception et la réalisation des offres de formation permet d assurer une amélioration continue de la qualité de formation. Il s agira pour 2iE d accompagner ses partenaires dans le processus de mise en place d un système de management de la qualité. Une démarche qui devrait se faire en plusieurs étapes tout au long du projet. D. Renforcement des TIC dans le centre d excellence 2iE et dans les universités partenaires. D.1Créer des centres de données et renforcer les laboratoires informatiques des universités du réseau Il s agira d équiper les laboratoires informatiques en ordinateurs, d installer un réseau intranet et un accès internet performant avec un serveur pour faciliter l accès et le traitement de l information. La création de salles de visioconférence permettra aux étudiants de suivre des cours dispensés au-delà des frontières. Les étudiants de 2iE pourront par exemple suivre des cours de l UMaT ou de l EMIG à distance et vice versa. D.3 Développer une bibliothèque numérique du réseau de partenaires Il s agira de mettre en ligne et en commun les contenus pédagogiques des universités du réseau Cette activité nécessite le développement d une plateforme partagée, la numérisation des ressources pédagogiques et la mise en place de logiciel pour leur gestion. Certains cours seront présentés dans un format vidéo et traduits en plusieurs langues. Ce processus sera enclenché dès le démarrage du projet. 36

37 E. Facilitation de l insertion professionnelle des diplômés E.1 Organiser des journées entreprises et salons Il s agira d organiser des journées entreprises à l image de ce que fait depuis plusieurs années 2iE pour faciliter la rencontre entre étudiants et entreprises. Il s agira aussi de préparer des guides de présentations des entreprises du secteur et d organiser des salons et des opérations portes ouvertes pour mieux faire connaitre les offres de formations des universités. E.3 Développer et renforcer les services de relations avec les entreprises L expérience et l expertise de 2iE pourront inspirer les universités partenaires. Il existe au sein de 2iE un «Technopole» qui assure le lien entre le secteur privé, la recherche et le monde académique. Un tel dispositif sera mis en place dans les universités partenaires pour assurer le rapprochement avec les entreprises. Une veille prospective sur les besoins en compétences de l économie africaine, à travers l Observatoire des compétences et de l emploi (OCE) mis en place par l Institut d Afrique permettra d adapter régulièrement les contenus de formation aux besoins des entreprises. 37

38 5.2 Plan d Action du CEA pour l excellence en recherche L objectif de ce plan d action est de développer au sein du réseau l excellence en recherchedéveloppement et innovation pour répondre aux défis de développement, d innovation et de compétitivité des industries extractives de la région. Plus spécifiquement il s agira de : - Accroitre la masse critique d enseignant-chercheurs africains de haut niveau du réseau dans les domaines des industries extractives - Développer les moyens de recherche du réseau de façon à apporter un appui scientifique et technique aux entreprises minières sur les sujets stratégiques concernant l exploration, l extraction, la transformation, le traitement de déchets et les impacts environnementaux et sociaux. - Développer des projets conjoints de recherche en collaboration avec les industries extractives sur des thématiques prioritaires. Cette mutualisation des moyens de recherche et des ressources humaines permettra non seulement d accroitre l efficacité des financements des centres communs et laboratoires de recherche mais aussi d augmenter les chances d atteindre les résultats de recherche escomptés Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A. Accroitre les capacités en ressources humaines du centre d excellence 2iE et de ses partenaires A.1 Recruter à l international des enseignants-chercheurs et jeunes chercheurs (post-docs) Les industries minières extractives ont souvent recours à l expertise internationale notamment du Nord pour les accompagner dans leur développement. Le renforcement des équipes de recherche du centre et de ses partenaires notamment dans les domaines de l exploration minière, de l exploitation minière, du traitement des minerais et du traitement des effluents et déchets miniers permettra d accompagner l essor des industries extractives en leur proposant des solutions innovantes et performantes qui tiennent compte des réalités du terrain africain. On veillera à ce que les nouvelles recrues soient bilingues afin de faciliter les échanges de chercheurs entre les universités partenaires. Le nombre de recrues par université dépendra de la masse critique d enseignant-chercheurs existante. A.2 Mettre en place un programme de bourses de thèse Les programmes de bourse qui seront développés se feront en partenariat avec les entreprises du secteur des industries extractives. Les thématiques abordées concerneront les différents domaines miniers : exploration, exploitation, traitement des minerais et des déchets et performance environnementale, rémédiation des sites pollués. On proposera des thèses en co-tutelle entre les universités partenaires et le centre d excellence 2iE. On privilégiera les candidatures féminines et on veillera à ce que les candidats francophones aient une bonne maitrise de l anglais. B. Renforcement de la recherche partenariale et des mobilités scientifiques B.1 Développer des projets conjoints de recherche impliquant tous les partenaires du réseau Les projets conjoints de recherche visent à instaurer une étroite coopération entre les universités partenaires afin de définir, d'élaborer et d'appliquer des agendas stratégiques de recherche communs dans les domaines des industries extractives. La mutualisation des moyens de recherche et des ressources humaines permettra non seulement d accroitre l efficacité des financements des laboratoires de recherche mais aussi d augmenter les chances d atteindre les résultats de recherche escomptés. Des ateliers méthodologiques seront organisés pour définir les thèmes de recherche et préciser les rôles de chaque partenaire. 38

39 B.2 Développer la mobilité scientifique et linguistique entre le CE et ses partenaires Cette activité donnera l occasion aux enseignants-chercheurs d effectuer des séjours de courte durée dans les universités partenaires du réseau afin de renforcer leur capacité scientifique. Des séjours linguistiques seront également organisés: Les chercheurs de UMaT pourront par exemple effectuer un stage dans une des universités francophones du réseau et les universités francophones pourront séjourner à UMaT. C. Renforcer les équipements et plateformes scientifiques du CE et de ses partenaires C.1 Equiper les différents laboratoires en matériels de recherche adéquats Il s agit de permettre aux partenaires de mener des recherches de haut nivea, en améliorant leurs équipements de laboratoires et d investigation sur des sujets qui feront l objet d un plan stratégique défini avec les industries extractives avec en priorité les questions liées au développement durable. C.2 Accéder aux revues et abonnements internationaux Les enseignant-chercheurs doivent avoir accès aux différents revues et journaux scientifiques spécialisés. La souscription aux journaux scientifiques des universités du réseau leur permettra : - d accéder aux ressources bibliographiques et scientifiques internationales en ligne (bases de données, journaux et publications internationales, opportunités de financements et bourses de recherche etc.) comme Science Direct, Scopus, ResearchAfrica. - de mettre à jour leurs connaissances scientifiques et de faciliter la rédaction d articles scientifiques, D. Promouvoir les résultats de recherche, des réseautages scientifiques et l excellence scientifique D.1 Organiser des manifestations scientifiques sur les thématiques liées aux industries extractives Afin de promouvoir les résultats de recherche du réseau et favoriser les échanges scientifiques avec d autres universités, des conférences internationales, écoles d été, des ateliers thématiques et des formations doctorales seront organisées à Ouagadougou et dans les universités partenaires. Des actes de conférences seront édités en français et en anglais afin de vulgariser les résultats de recherche et de les rendre accessibles à un plus large public. D.2 Participer à des conférences internationales et autres manifestations scientifiques internationales La participation des enseignants, notamment les plus jeunes aux conférences internationales en Afrique et hors Afrique sera encouragée. Elle représente un bon moyen de vulgarisation des résultats de recherche et de perfectionnement scientifique. D.3 Promouvoir le transfert technologique En étroite collaboration avec le secteur privé, les enseignants chercheurs pourront faire des séjours quelques semaines dans des entreprises afin de parfaire leurs prototypes, mais également de s instruire sur les procédés industriels. Ceci permettra en outre d assurer le transfert des résultats de la recherche vers des applications concrètes dans les industries extractives. D.4 Faire accréditer les laboratoires de recherche du CE et de ses partenaires Le renforcement des laboratoires de recherche dans le cadre de ce projet permettra de disposer de laboratoires scientifiques à la pointe de la technologie et répondant aux meilleurs standards internationaux. Il s agit donc de faire reconnaitre ces laboratoires par des accréditations internationales (normes ISO) pour une plus grande reconnaissance des résultats de la recherche. 39

40 5.3 Les plans d'action du CEA sur les dimensions d équité Ce plan d action vise à accroitre les impacts du réseau dans les sous-régions d Afrique de l Ouest et du Centre, en entrainant dans son sillage d autres universités et institutions, et en développant des activités de formation et de recherche avec ces celles-ci. Plus spécifiquement le plan d action permettra de : - favoriser un plus grand accès à l offre de formation des pôles de compétence à travers des programmes d échange d étudiants et de bourses d études - renforcer les capacités pédagogiques et scientifiques des partenaires à travers des formations de formateurs, des mobilités de chercheurs et des projets de recherche partenariaux Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A Renforcement de la capacité des enseignant-chercheurs des universités sous régionales et régionales A.1 Organiser des sessions de formation Des sessions de formation continues seront organisées pour renforcer la capacité des enseignantchercheurs dans leur domaine de spécialité mais aussi dans des domaines plus transversaux. Le choix des thématiques se fera en concertation avec les partenaires académiques en fonction de leurs besoins. Les frais d organisation, de voyage et de séjour seront pris en charge dans le cadre du projet A 2. Organiser des visites d échanges et de partage de bonnes pratiques Le Centre d Excellence 2iE dispose depuis presqu une décennie d instruments innovants de gouvernance et de management des projets, sur lesquels il a bâti une expérience, reconnue. Il s agit donc de partager cette expérience avec les institutions partenaires et d autres institutions nationales et -régionales. Les personnels de ces institutions seront invités en formation à 2iE pendant quelques jours à une semaine. A.2 Financer la participation aux conférences scientifiques organisées par le réseau Dans le cadre du projet plusieurs conférences sur les thématiques liées aux industries extractives sont prévues. Les partenaires académiques nationaux et régionaux seront invités à présenter leurs résultats de recherche lors de ces événements: articles, posters et autres communications. Ces rencontres sont une opportunité pour nouer des partenariats stratégiques avec les universitaires présents à cette occasion. Leurs frais de participation seront pris en charge dans le cadre de cette activité. A.3 Développer des accords de cotutelle de thèse pour renforcer la recherche Des accords de partenariats pour les co-tutelles de thèse seront signés avec les partenaires académiques nationaux et régionaux. Ces accords permettront aux universités partenaires de bénéficier de l école doctorale de 2iE et de son expérience. L expertise des enseignant-chercheurs du réseau sera mobilisée tout en donnant la possibilité à leurs jeunes chercheurs de séjourner dans un des sites du réseau, bénéficiant ainsi des infrastructures de haut niveau. A.4 Ouvrir l accès de la bibliothèque numérique du Centre d excellence 2iE La bibliothèque numérique inter-universitaire qui sera renforcée dans le cadre de ce projet sera ouverte aux étudiants et chercheurs des universités nationales et régionales. L accès sera conditionné par la signature d un accord de partenariat avec une des universités du réseau.. A.5 Mettre en place des bourses de mobilité pour les enseignant-chercheurs Afin de développer la coopération avec les autres universités de la région des bourses de mobilité entrante seront mises en place. Ces bourses financeront des séjours de formation et de recherche. Les thématiques de recherche seront définies en commun accord avec les chercheurs du centre d excellence. 40

41 A.6 Echanges d enseignant-chercheurs avec le Centre d excellence 2iE et ses partenaires Des accords de partenariat seront signés avec les partenaires académiques nationaux et régionaux pour l échange d enseignant-chercheurs. Le personnel enseignant et scientifique pourra effectuer des séjours de courte durée dans une des universités du réseau afin de renforcer leurs capacités pédagogiques et scientifiques. Des enseignants du réseau pourront être mobilisés pour dispenser des cours et encadrer des stagiaires. B. Accroitre l accueil d étudiants provenant d universités partenaires nationales et régionales B.1 Faciliter l accès aux bourses d étude Plusieurs bourses d étude sont prévues dans le cadre du projet. Afin de faciliter l accès à ces bourses, un appel à proposition international sera lancé avec des critères relatifs au sexe et aux universités d origine. On privilégiera par exemple les universités en construction et les universités situées dans des zones de conflit. Les candidatures féminines seront également privilégiées. B.2 Echanges d étudiants avec le CE 2iE et ses partenaires Des accords de partenariat seront signés avec les partenaires académiques nationaux et régionaux pour les échanges d étudiants. On donnera la possibilité aux étudiants de ces universités de suivre des modules de formation dans une des universités du réseau et de bénéficier de l expertise des enseignantchercheurs du Centre d excellence 2iE et de ses partenaires. 41

42 5.4 Plan d action du CEA pour attirer les étudiants et les enseignants au niveau régional L objectif de ce plan d action est d accroitre la visibilité et l accessibilité de l offre de formation du réseau à un plus grand nombre d étudiants, d enseignant-chercheurs et de professionnels du secteur des industries extractives. Plus spécifiquement il s agira de : - Faciliter l intégration des étudiants en mettant en place des modules d apprentissage intensif des langues dans les différentes universités du réseau - Accroitre la visibilité du réseau en développant les sites web des universités en plusieurs langues : français, anglais et portugais. - Mettre en place un site web dédié au projet où seront régulièrement présentés les événements majeurs du projet et les opportunités de formation. Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A Accroitre la visibilité et l accessibilité de l offre de formation du réseau A.1 Intégrer dans le cursus de formation un module d apprentissage intensif du français/anglais S appuyant sur l expérience du centre de langue de 2iE et afin d attirer les étudiants au niveau régional (lusophones, anglophones et francophones), les universités du réseau mettront en place un programme d apprentissage intensif de l anglais dans les universités anglophones et du français dans les universités francophones. Ceci facilitera l intégration des étudiants et augmentera leur chance de réussite. A.2 Développer les sites web des universités du réseau en plusieurs langues : français, anglais et portugais Les sites web des partenaires du CE 2iE sont présentés dans une seule langue ce qui limite fortement leur visibilité. Il s agira de développer pour l EMIG un site web en anglais, pour l EMiM un site web en anglais et arabes, en français et portugais pour le site de UMaT et en portugais pour le site web du centre d excellence 2iE déjà bilingue. On intégrera sur ces sites des films de présentation des programmes d enseignement et de recherche dans les trois langues. A.3 Valoriser le réseau sur chacun des sites web des partenaires Il s agira de produire des modules d information repris par l ensemble des membres portant notamment sur les opportunités de formation pour les étudiants, les enseignant-chercheurs, les professionnels du secteur des industries extractives ; sur les opportunités de partenariat au niveau de la recherche et sur le programme des conférences et des séminaires. B Mise en réseau des universités Africaines B.1 Plaidoyer pour l intégration des universités régionales dans des réseaux mondiaux. 2iE a aujourd hui une notoriété reconnue dans le domaine de la recherche grâce aux programmes et projets de recherche internationaux qu il mène et a sa participation à de nombreuses instances internationales. Il s agira ici de redynamiser ces réseaux et de les élargir en intégrant de nouvelles universités régionales avec le soutien du Centre d excellence 2iE. Les activités concerneront l organisation d ateliers, la participation à des rencontres et la mobilité des enseignant-chercheurs. B.2 Mise en place d un journal des innovations technologiques en Afrique Ce journal sera édité par 2iE et permettra d informer les universités africaines des innovations scientifiques, pédagogiques et technologiques qui sont développées par le centre d excellence 2iE et ses partenaires. Ce journal servira également de vecteurs de résultats de recherche et d innovation des universités Africaines. 42

43 C Amélioration du cadre de vie sur les campus C1. Mettre en place une cellule d écoute et d accompagnement des étudiants L attention accordée aux étudiants est un critère important dans l attractivité d une université et dans le choix des familles. Un dispositif de suivi individualisé des projets professionnels des étudiants sera mis en place afin de faciliter l intégration des nouveaux et de lutter contre l échec scolaire en accompagnant les étudiants ayant des difficultés particulières. Il comprendra une cellule d écoute composée d un médecin, d un(e) psychologue et d un(e) conseiller(e) pédagogique. Le système de parrainage qui permet aux étudiants en cours de cursus d aider les nouveaux étudiants et ceux en difficulté sera également renforcé. C2 Améliorer le cadre de vie sur les campus Il s agira essentiellement d améliorer l accès aux TIC avec la connexion internet sur l ensemble des campus du réseau et dans les chambres des étudiants. Le projet soutiendra l organisation d activités socio-éducatives et récréatives pour l épanouissement des étudiants et des enseignants (journées nationales, sorties et voyages d agrément, visites touristiques, ). 43

44 5.5 Plan d action du CEA pour les partenaires académiques nationaux et régionaux Ce plan d action vise à accroitre les impacts du réseau au niveau du Burkina, en entrainant dans son sillage les universités nationales, et en développant des activités de formation et de recherche avec ces celles-ci. Plus spécifiquement le plan d action permettra de : - favoriser un plus grand accès à l offre de formation des pôles de compétence à travers des programmes d échange d étudiants et de bourses d études - renforcer les capacités pédagogiques et scientifiques des partenaires académiques nationaux à travers des formations de formateurs, des mobilités de chercheurs et des projets de recherche - Appuyer l élaboration d un modèle pédagogique qui répond au besoin du marché de l emploi Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A Renforcement et améliorer l offre de formation des universités nationales A.1 Appuyer l accréditation des diplômes et des laboratoires des universités nationales Le programme d accréditation va concerner toutes les universités partenaires afin qu elles acquièrent une reconnaissance internationale de leurs diplômes. 2iE mettra à profit son expérience dans le montage de dossier d accréditation. Des séjours à 2iE du personnel pédagogique et administratif des universitaires partenaires seront organisés. Une équipe 2iE se rendra régulièrement dans les universitaires partenaires pour un appui au montage des dossiers. A.2 Appuyer la création d incubateurs et de pépinières d entreprises dans les universités nationales Afin de favoriser l émergence d entreprises innovantes, 2iE a développé depuis plusieurs années un incubateur et une pépinière qui accompagne des projets d entreprises innovants, à forte valeur ajoutée sociale et/ou environnementale. Il permet de faciliter la maturation des projets et offre un appui juridique, managérial, technique, scientifique et financier. Le centre d excellence 2iE appuyera les universités nationales dans la mise en place d un tel dispositif. A.3Echanges d étudiants entre le réseau et les universités nationales Des accords de partenariat seront signés avec les partenaires académiques nationaux pour les échanges d étudiants. On donnera la possibilité aux étudiants de ces universités de suivre des modules de formation dans une des universités du réseau et de bénéficier de l expertise des enseignant-chercheurs du Centre d excellence 2iE et de ses partenaires.. B. Renforcement de la capacité des enseignant-chercheurs des universités nationales B.1 Organiser des sessions de formation Des sessions de formation continues sur site et en e-learning seront organisées pour renforcer la capacité des enseignant-chercheurs dans leur domaine de spécialité mais aussi dans des domaines plus transversaux. Le choix des thématiques se fera en concertation avec les partenaires académiques en fonction de leurs besoins.les frais d organisation, de voyage et de séjour seront pris en charge dans le cadre du projet. B2. Organiser des visites d échanges et de partage de bonnes pratiques Le Centre d Excellence 2iE dispose depuis presqu une décennie d instruments innovants de gouvernance et de management des projets, sur lesquels il a bâti une certaine expérience. Il s agit donc de partager cette expérience avec les institutions nationales. Le personnel de ces institutions seront invités à séjour à 2iE pendant quelques jours à une semaine pour s inspirer du modèle 2iE. 44

45 B.3 Participer aux conférences scientifiques internationales sur les thématiques liées aux industries extractives Dans le cadre du projet plusieurs conférences sur les thématiques liées aux industries extractives sont prévues à Ouagadougou. Les partenaires nationaux seront invités à présenter leurs résultats de recherche lors de ces événements : articles, posters et autres communications. Ils pourront en profiter pour nouer des partenariats de recherche avec les universités de renom présentes à cette occasion. B.4 Echanges d enseignant-chercheurs avec le Centre d excellence 2iE et ses partenaires Des accords de partenariat seront signés avec les partenaires académiques nationaux pour l échange d enseignant-chercheurs. Le personnel enseignant et scientifique pourra effectuer des séjours de courte durée dans une des universités du réseau afin de renforcer leurs capacités pédagogiques et scientifiques. Des enseignants du réseau pourront être mobilisés pour dispenser des cours et encadrer des stagiaires. 45

46 5.6 Plan d Action pour les Partenaires Sectoriels Nationaux et Régionaux L objectif de ce plan d action est de développer le partenariat entre le réseau et les institutions sectorielles au niveau national et régional. Plus spécifiquement, il s agira de : - Renforcer les capacités du personnel des ministères de l environnement et des mines de la sous-région à travers des sessions de formation continue - Renforcer les capacités du personnel des industries extractives à travers des sessions de formation continue - Développer l offre de formation professionnelle en ligne Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A Renforcement de la capacité du personnel des différents ministères A.1 Organiser des ateliers de formations continue à destination des agents des ministères et centres de recherche nationaux Les agents des ministères de l environnement et des mines ont besoin de renforcer régulièrement leurs capacités. Des ateliers seront organisés tout le long du projet et les thématiques seront définies en concertation avec les directions de ces ministères. Ces sessions de formations auront une durée moyenne de deux à trois semaines ponctuées par des études de cas concrets sur le terrain. A.2 Participer aux conférences scientifiques sur les thématiques liées aux industries extractives Dans le cadre du projet plusieurs conférences sur les thématiques liées aux industries extractives sont prévues. Les partenaires sectoriels nationaux seront invités à participer aux conférences. Une prise en charge de leur déplacement et de leurs frais de séjour sera assurée. Ils pourront en profiter pour nouer des partenariats stratégiques avec des entreprises et chercheurs A.3 Créer un cadre de concertation entre les acteurs et les décideurs pour une prise en compte des résultats de recherche dans les politiques Ce cadre de concertation sera constitué de décideurs politiques, de collectivités locales, de représentants de la société civile, des chercheurs et des représentants d industries extractives. Il permettra de faciliter les échanges entre les acteurs et d accroître l intégration des résultats de recherche dans les politiques de développement. Des colloques au niveau régional seront organisés. B Renforcement de la capacité du personnel des industries extractives de la région B.1 Organiser des sessions de formation continue au profit des industries extractives Pour se développer et faire face à la concurrence internationale de plus en plus ardue, les entreprises travaillant en Afrique ont régulièrement besoin de renforcer la capacité de leurs techniciens et ingénieurs. Des sessions de formation continue seront régulièrement organisées par les universités en fonctions des besoins des entreprises. B.2 Mise en ligne du Mastère spécialisé Gestion durable des mines de 2iE, accrédité par la conférence des Grandes écoles (CGE) Face aux enjeux liés au développement des industries extractives en Afrique, 2iE a mis en place dès 2010 un mastère spécialisé en gestion durable des mines (GDM) destiné aux professionnels du secteur minier. Afin de faciliter l accès à la formation au maximum de professionnels, la formation va intégrer le dispositif en ligne Taxi Brousse LowCost (TBLC). Un dispositif souple avec des rentrées tous les mois et la possibilité de suspendre sa formation en cours de route pour faire face à un impératif professionnel. La formation sera disponible en cycle diplômant (long) ou en cycle certifiant (court). Concernant le cycle certifiant, l apprenant construit lui-même son parcours. Il sélectionne dans le programme selon son 46

47 rythme, sa disponibilité et en fonction de ses besoins, les enseignements qu il souhaite aborder. Le cumul des certificats de compétences permet l obtention du diplôme. B.3 Développer l offre de formation professionnelle en ligne du CE 2iE sur les thématiques en lien avec les industries extractives Il s agira de multiplier les offres de formation en ligne pour répondre à la demande de formation des techniciens des industries extractives dans les domaines techniques mais aussi transversaux. Les formations seront développées en collaboration avec les acteurs des industries extractives et intégreront le dispositif Taxi Brousse LowCost (TBLC). Pour la mise en œuvre il sera nécessaire de développer des contenus multimédia sous la forme de serious game en partenariat avec KTM Advance (entreprise spécialisée dans la formation en ligne), de développer la plateforme du CE 2iE en améliorant la connexion haut débit et en renforçant le matériel informatique. 47

48 5.7 Plan d Action du CEA pour la Collaboration avec les Partenaires Internationaux Le Centre d excellence 2iE et ses partenaires disposent déjà d un réseau dense et varié de partenaires internationaux tant sur le plan académique que scientifique (voir figure ci-dessous). Dans le cadre de ce projet des partenariats internationaux seront développés et renforcés notamment avec Tuskegee University, University of Arizona, Ecole des mines d Ales etc. L objectif de ce plan d action est de renforcer les partenariats existants et de développer de nouvelles collaborations avec d autres partenaires académiques internationaux. Plus spécifiquement, il s agira de : - Développer des accords de partenariat dans le domaine de la recherche notamment à travers des cotutelles de thèse - Développer la mobilité d enseignant-chercheurs du réseau vers les institutions internationales - Développer la mobilité des étudiants du réseau vers les institutions internationales Partenariats internationaux existants Partenariats internationaux à renforcer ou développer dans le cadre du projet CEA 48

49 Décrire en détail ce en quoi ce plan d'action consiste: A. Développement des accords de partenariats dans le domaine de la recherche A.1 Intégrer les partenaires internationaux dans les projets conjoints de recherche du réseau Dans le cadre de ce projet il est prévu de développer des projets conjoints de recherche sur les problématiques liées aux industries extractives du continent. Les partenaires académiques internationaux seront associés à ces projets et des activités de recherche de recherche seront développées avec eux en fonction de leurs domaines d expertise. Leurs expériences sera d un apport considérable pour atteindre les résultats escomptés. A.2 Mettre en place des accords de cotutelle de thèse Des accords de partenariats pour les co-tutelles de thèse seront signés avec les partenaires académiques internationaux. Ces accords permettront au réseau de bénéficier de l expertise des enseignant-chercheurs de ces universités et de donner la possibilité aux jeunes chercheurs de se perfectionner dans un environnement international. B. Développement des accords de partenariats dans le domaine de l enseignement B1. Organiser des échanges d étudiants Un programme de mobilité d étudiants sera mis en place entre le réseau et les partenaires internationaux. Ainsi des étudiants pourront séjourner dans l une ou l autre institution partenaire pour mener des activités pédagogiques (cours, stages, visites, perfectionnement linguistique, ) et/ou de recherche (expérimentations et analyses en laboratoire, collecte de données, rédaction d articles,..). B2. Organiser des échanges d enseignants et de chercheurs Des séjours de courte durée inférieurs à un mois seront organisés entre les institutions partenaires afin d échanger les expériences et se renforcer les capacités mutuellement. Les enseignants des institutions internationales pourront assurer des cours et autres activités pédagogiques, animer des conférences et autre séminaires de formation, mener des activités de recherche et encadrer les doctorants et jeunes chercheurs. 49

50 5.8 Plan d'action du CEA pour la Gestion et la Gouvernance 2iE est une association internationale reconnue d utilité publique, sans but lucratif, disposant d un Accord de siège avec le Burkina Faso. 2iE bénéficie d un statut diplomatique, qui facilite l accueil des étudiants et enseignants-chercheurs issus d une grande diversité de pays et garantit leur protection et leur sécurité. Véritable partenariat Public/Privé, 2iE rassemble, dans une communauté de valeurs, les États fondateurs, les entreprises privées et les partenaires institutionnels, académiques et scientifiques. La gouvernance actuelle de 2iE se présente de la façon suivante : Une Assemblée Générale qui se réunit une fois par an et qui rassemble 4 collèges : - Les états membres (16 pays africains) - Les partenaires institutionnels et financiers - Les partenaires académiques et scientifiques - Les entreprises Un Conseil d Administration qui se réunit deux fois par an. 7 Comités assurent un suivi de l activité et des résultats. Ils sont présidés par les administrateurs et rendent compte de l activité au Conseil d Administration. La gouvernance est auditée par : - un commissaire aux comptes, le Cabinet MAZARS, associé Côte d Ivoire (audit des comptes annuel) - un cabinet juridique HOGAN LOVELLS (audit juridique tous les deux ans) Ce modèle de gouvernance innovant associe l ensemble des parties prenantes en vue de la réalisation des objectifs communs : la formation supérieure scientifique technologique et l insertion professionnelle des diplômés en réponse aux besoins de la société et de l économie et le renforcement des capacités d innovation et de recherche en Afrique. Il s appuie sur des outils et des processus internes efficaces de gestion, de suivi évaluation et de planification: Gestion académique : logiciel ERP Gestion financière : logiciel SAGE Gestion de projet : logiciel GENIUS PROJECT Une certification ISO pour un suivi Qualité assuré Un modèle Economique et Financier : simulations jusqu en 2025 Gouvernance actuelle de 2iE Une gouvernance rénovée pour préparer l avenir En juillet 2013, le Conseil d Administration (CA) a considéré que l évolution des activités de l institution, et la multiplication des plateformes de formation et de représentation rendant la gestion plus complexe, nécessitaient une modification de son système de gouvernance. L Assemblée Générale a adopté le 6 juillet 2013, une reforme portant création d un Comité Exécutif, tel que pratiqué dans les sociétés anonymes de grande taille. Le Président du Comité est nommé par le CA pour une durée de 4 ans, et les membres sont désignés par le Conseil d Administration pour la même durée sur proposition du Président du Comité Exécutif. Le président du Comité exécutif nomme les Directeurs Généraux des sites et les représentants de la Fondation dans les pays avec lesquels la Fondation a des accords de siège ou de représentation. Le Comité exécutif assure une surveillance et un contrôle permanent de la gestion et du 50

51 fonctionnement quotidien de toutes les composantes de la Fondation 2iE. Le Président du Comité Exécutif peut, sous sa propre responsabilité, donner des mandats, pouvoirs et missions spécifiques à chaque membre. Cette spécialisation et cette responsabilisation des membres du Comité Exécutif permettent une meilleure surveillance, une résolution rapide des problèmes. La sauvegarde des intérêts et valeurs de la Fondation est ainsi mieux assurée. L installation sur chaque site autonome des différents comités présidé par un administrateur permet d éviter un centralisme excessif et d apporter au Conseil d Administration une information régulière et approfondie sur la gestion et les résultats en lien avec les thématiques principales de l activité du site. Cela permet au Conseil d Administration de disposer de moyens étendus et efficaces pour contrôler le pouvoir général de gestion confié au Comité Exécutif. Cette adaptation de la gouvernance permet de : - préparer l évolution de 2iE en Centre régional de référence avec des activités et des coopérations s exerçant sous différentes formes sur le continent et au-delà - garantir une gestion efficace du projet et des sites - garantir un contrôle régulier et étendu par les organes de contrôle internes et externes - garantir une information régulière et de qualité du Conseil d Administration, du fait de l intervention des comités - garantir un suivi régulier et précis de l ensemble des activités et projets de la Fondation par ses partenaires au développement La nouvelle gouvernance prend en compte les nouveaux sites de Kumba et Garoua et les nouvelles dimensions de la coopération avec le Libéria et la création de réseaux thématiques tels que le réseau Mines et industries extractives. Nouvelle gouvernance de 2iE Le réseau de partenaires pourra donc s appuyer sur ce modèle de gouvernance, pour assoir une gouvernance transparente et efficace indispensable pour une amélioration significative des performances de l enseignement et de la recherche du réseau. L objectif visé par ce plan d action est de mettre en place une organisation, qui tout en étant flexible, garantit une certaine transparence et un perfectionnement des activés de recherche et d éducation. A. Gouvernance du réseau A.1 Mise en place d un comité de pilotage Le comité de pilotage (CP) sera composé d un représentant de chaque université partenaire du réseau. La présidence sera tenue par le Centre d excellence 2iE. Le CP est responsable de toute action que prend le 51

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