LA PERTE D AUTONOMIE DES PERSONNES AGEES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA PERTE D AUTONOMIE DES PERSONNES AGEES"

Transcription

1 LA PERTE D AUTONOMIE DES PERSONNES AGEES En Moselle Observatoire de la Famille 2012/2013 UDAF de la Moselle, 1 Avenue Leclerc de Hauteclocque, METZ Décembre 2013

2 EDITO DU PRESIDENT Le vieillissement de la population et l allongement de l espérance de vie génèrent l augmentation des situations de dépendance. Aussi, dans ce contexte, l UDAF de la Moselle a tenu à mener son observatoire sur cette thématique. L objectif de cette enquête était de connaître la perception des personnes confrontées à la perte d autonomie d un proche, mais aussi de celles qui n y sont pas encore confrontées au moment de l enquête. Sur l ensemble des répondants, 42% disent être confrontés à une situation de dépendance d un proche. La formule de l aidant familial est une modalité de réponse qui recueille un fort taux de réponse. L aidant est principalement une femme vivant en couple, ayant entre 40 et 65 ans avec pour certaines encore un ou des enfants à charge. L aidant familial : le respect de la volonté de l aidé et de son cadre familial Celui-ci respecte, dans la mesure du possible, le choix de la personne dépendante afin de conserver son bien-être et son rythme de vie. Il en est de même pour les personnes non confrontées qui souhaitent également respecter ce choix. Plus de la moitié des personnes dépendantes vit dans un logement indépendant à leur domicile ou chez l aidant. Mais il est à noter que le niveau des revenus de l aidant a un effet sur le choix du lieu de vie. Le quotidien de l aidant Les répercussions sur le quotidien de l aidant portent principalement sur ses loisirs ainsi que sur sa vie familiale. L aidant en s impliquant envers la personne dépendante doit dégager du temps pour elle au détriment de sa vie personnelle. Les activités de temps libre de la personne dépendante ne sont du coup pas une priorité non plus pour l aidant, elles sont sacrifiées au profit d interventions indispensables. Certains actes de la vie quotidienne pour la personne dépendante sont menés par une aide extérieure comme faire sa toilette, son ménage, gérer ses biens. Ces actes rythment la journée et sont menés pour la plupart à des périodes fixes. 1

3 Les besoins de l aidant L étude fait ressortir une demande importante pour des prises en charge légères type accueil temporaire ainsi qu un renforcement de l aide à domicile. Les aidants ont besoin d avoir des moments de temps libre pour eux et leur famille et le placement temporaire apparait comme une réponse adaptée sur ce point. L aidant familial est au service du proche dépendant, que ce soit dans le respect du choix de lieu de vie ou des actes quotidiens qu il faut accompagner. Tout ceci a un impact sur la vie personnelle de l aidant. Des solutions d aide doivent être pensées afin de soulager l aidant dans son quotidien pour qu il puisse conserver une vie sociale, accomplir ses rôles familiaux et avoir des loisirs. Cette étude se veut modeste compte tenu des moyens limités de l Udaf mais elle contient néanmoins des informations qui peuvent être utiles aux institutions et professionnels qui ont en charge la question du bien vieillir en Lorraine. Le Président de l UDAF de La Moselle Docteur Alix FIORLETTA 2

4 SOMMAIRE EDITO DU PRESIDENT... 1 SOMMAIRE... 3 PRESENTATION... 4 INTRODUCTION La dépendance L échantillon des répondants L information récoltée Partie I : La confrontation à la perte d autonomie d un proche : Le recours à l aidant I L aidant est majoritairement une femme II L aidant familial est une modalité fortement souhaitée III L aide dans la vie quotidienne IV Les conséquences sur la vie de l aidant V Les besoins des aidants Partie II : Les personnes non confrontées actuellement à une situation de dépendance I Qui sont-ils? II Le degré d information III Une projection dans l avenir! IV La prise de décisions V. Les répercussions sur le quotidien ANNEXES ANNEXE ANNEXE 2 :

5 PRESENTATION Le code de la Famille donne missions à l UNAF et aux UDAF de représenter officiellement auprès des Pouvoirs Publics l ensemble des familles françaises et étrangères vivant en France, et de défendre leurs intérêts matériels et moraux. En créant l Observatoire de la Famille, l UDAF de Moselle a souhaité enrichir son action auprès des familles en mettant en place un outil statistique permettant de recueillir des informations sur des thématiques spécifiques portant sur les réalités quotidiennes vécues par les familles du département. Ses objectifs sont : - De mieux connaître les réalités concrètes des situations et conditions de vie des familles - D analyser leurs besoins, leurs attentes ou leurs aspirations - De resserrer et développer les liens en matière de politique familiale avec les pouvoirs publics - De mobiliser et fédérer les militants familiaux pour mieux faire connaître l institution familiale - De permettre le développement d actions en faveur des familles. Pour 2012, l UDAF de la Moselle, en partenariat avec l UDAF de Meuse, a décidé de porter leur choix sur le thème de la perte d autonomie des personnes âgées au travers des personnes confrontées à cette situation mais également de celles qui au moment de l enquête ne sont pas encore dans cette situation. Le but du questionnaire était de connaître les difficultés rencontrées et les solutions trouvées par les familles "aidantes" pour faire face à la perte d'autonomie de l'un de leurs parents proches. Quand une personne âgée devient dépendante, de façon plus ou moins prononcée, qui prend le relais, quelle est l aide apportée, quelle influence cette aide a-t-elle sur la famille? De même, pour les familles non confrontées, le but était également de connaître leurs sentiments, leur projection dans un avenir plus ou moins proche d une mise en situation de dépendance de l un de leurs proches. La méthodologie Il a été décidé d interroger des familles de Moselle par le biais de la méthode des questionnaires. Le questionnaire est composé de deux axes : -La perception qu ont les personnes confrontées sur la situation de perte d autonomie d un proche -La perception qu ont les personnes non confrontées face à cette situation 4

6 L échantillon de personnes à interroger est composé de 3000 individus tirés au sort par une méthode aléatoire à partir des fichiers «Média post». L ensemble des questionnaires a été envoyé par voie postale au domicile des enquêtés. Cette enquête a débuté en mars 2012 par l envoi des questionnaires. Nous avons réceptionné 329 réponses au questionnaire, ce qui représente un taux de 11% de retour. Ce taux est dans la moyenne des retours pour des enquêtes par voie postale. 5

7 1. La dépendance INTRODUCTION Un vieillissement marqué caractérise la population mosellane à l horizon En 2012, pour la Moselle, le nombre de personnes de plus de 60 ans atteint environ individus sur une population de habitants soit 22%. Ce chiffre est en augmentation considérable depuis plusieurs années. Entre 2005 et 2015, la hausse de cette catégorie de la population, selon l INSEE, serait de 22%, pour atteindre en 2015 les personnes. Cette hausse proviendrait essentiellement de l augmentation du nombre de personnes de 60 à 69 ans et des 85 ans et plus, dont les effectifs devraient plus que doubler. En Lorraine, cette hausse serait identique à la différence près que les effectifs des personnes très âgées n augmenteraient pas aussi fortement. Par conséquent, la hausse des personnes âgées dépendantes serait moins forte en Lorraine qu en Moselle. La population mosellane est de ce fait, plus sujette à la dépendance que les autres départements de Lorraine. La dépendance, c'est ne plus pouvoir assumer seul les actes primordiaux et essentiels de la vie courante, comme se laver, s'habiller, se nourrir, se déplacer... Régis Gonthier, gériatre et membre de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'autonomie (CNSA), préfère parler «d altération de l'autonomie», autrement dit de «l'impossibilité ou (de) la difficulté durable d'accomplir seul et sans aide les gestes de la vie quotidienne et de participer normalement à la vie sociale». Conformément au champ d application juridique de l allocation personnalisée d autonomie (APA), est considérée dépendante toute personne âgée de 60 ans ou plus, qui a besoin d une aide pour l accomplissement des actes essentiels de la vie courante ou dont l état nécessite une surveillance régulière. Parmi les grilles existantes pour mesurer l autonomie des personnes âgées, la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupe Iso-Ressources) répartit les 60 ans et plus dans un des 6 groupes iso-ressources (GIR). Les personnes dépendantes sont alors celles classées dans les GIR 1 à 4. Les bénéficiaires de l APA, attribuée aux personnes de 60 ans et plus classées dans les GIR 1 à 4, fournissent alors un moyen d approcher le nombre de personnes dépendantes. Le Conseil Général de la Moselle finance les aides apportées aux personnes âgées en perte d autonomie, que ce soit dans le maintien à domicile de la personne ou dans son hébergement dans un établissement spécialisé. 6

8 En 2012, le budget prévu par le département pour les personnes âgées est de 120M, que ce soit pour le maintien à domicile, les établissements spécialisés et l aide sociale à l hébergement. 7

9 2. L échantillon des répondants L âge des répondants Un découpage en tranches d âge a été constitué selon le découpage utilisé par l INSEE. L âge des répondants est assez proche de celui de la population mosellane. Une légère surreprésentation est constatée pour les 3 tranches d âge entre 20 et 74 ans au détriment des moins de 20 ans qui ont peu répondu à cette enquête (les moins de 20 ans ne sont pas encore concernés par cette situation) et des plus de 75 ans (ils ne sont sans doute plus en situation d être aidant pour un proche) De plus, une précision est également à apporter au sein de la tranche d âge «entre 60 et 74 ans» : 46% de ces répondants ont entre 60 et 64 ans, 34% ont entre 65 et 69 ans et seulement 20% ont plus de 70 ans. On peut conclure sur ce paragraphe que l âge des répondants est principalement situé entre 40 et 65 ans ce qui correspond à des personnes en situation d aide ou qui sont capable de se projeter sur un avenir proche. La situation familiale 81% des répondants à l enquête disent être en couple (58,30% de la population française selon l INSEE) soit une surreprésentation =dans cette enquête. 8

10 Nos répondants qui sont majoritairement en couple peuvent être concernés par la dépendance d un plus grand nombre de proches qu une personne vivant seule. Le nombre d enfants Il est demandé dans ce questionnaire aux répondants de donner le nombre d enfants vivant encore à leur domicile. 61% des répondants ont un ou plusieurs enfants vivant encore à leur domicile. Cette question permettra d affiner les réponses données aux questions sur l aidant et de savoir si ce critère influence les choix de l aidant ou son ressenti. 9

11 La situation professionnelle et financière Catégorie Socio professionnelle du répondant Enquête UDAF 2012 Agriculteur 0% Artisan, commerçant, chef d'entreprise 2% Cadre, ingénieur, professeur, professions libérales Professions intermédiaires (infirmier(e), ETAM, enseignants...) 11% 11% Employé 39% Ouvrier 7% Retraité 23% Sans activité professionnelle 8% Total répondants 100% En comparant ces chiffres avec ceux de l INSEE pour le département, l effectif de certaines CSP de notre échantillon n est pas représentatif de la population mosellane. Notre échantillon de répondants comprend une surreprésentation significative des employés (39%).il est a noté que les retraités arrivent en seconde position avec 23% des répondants.. 10

12 Pour les autres catégories socio professionnelles, la comparaison entre les chiffres de l INSEE et ceux de notre enquête sont assez proches. La surreprésentation des employés de cette enquête, peut s expliquer par le fait que les répondants sont majoritairement des femmes (68%) et que selon l INSEE, 77% des employés en Moselle sont des femmes. Les revenus des répondants : Les répondants à l enquête ont été interrogés sur leur revenu mensuel moyen. 274 personnes ont répondu à cette question sur les 329 répondants au total. La question des revenus permettra d affiner, si besoin, les réponses des interrogés quant à leur perception sur certains sujets, comme la motivation d un choix de type d aide, les répercussions sur la vie quotidienne ou le budget consacré à la personne en perte d autonomie. Certains chiffres sont à définir avant d analyser les revenus des répondants. Ils seront des indicateurs de revenu permettant de classer les revenus des répondants. Le seuil de pauvreté en Moselle selon l INSEE est 908 par mois soit un habitant sur sept sur le département. Le revenu de solidarité active (RSA) est de 475 en 2012 pour une personne seule sans activité professionnelle et sans revenu. Le SMIC 1 mensuel net est de 118,36 au 1 er juillet 2012 et le salaire médian 2 est, en Moselle, de 1400 par mois. Autour de ces chiffres, une grille de classement a été constituée. Tranches de revenu Pourcentage de répondants (pourcentage effectué par rapport aux 274 répondants à cette question) Moins de 908 5,6% Entre 908 et ,5% Entre 1401 et ,7% Entre 2501 et ,4% Plus de ,8% Les revenus moyens des répondants sont supérieurs à ceux de la population mosellane. Le salaire médian des répondants est de Il est bien supérieur à celui des mosellans qui est de Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance 2 Salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l autre moitié gagne plus. 11

13 Pour en conclure, l échantillon des répondants ne correspond pas exactement à la population mosellane. L échantillon est féminin à 70%, âgé entre 40 et 59 ans pour 45% d entre eux. Une surreprésentation des couples est avérée tout comme pour les CSP une forte majorité des employés. 12

14 3. L information récoltée a) Une situation qui apporte inquiétude et interrogations 69% des répondants disent que la situation de dépendance d une personne de leur entourage a suscité de l inquiétude et 23% des interrogations. 5 % évoquent la confiance et 3% l apaisement. b) Le degré d informations sur cette situation Face à cette inquiétude importante, l information ou le manque d information peut éventuellement être un élément qui accentue ce sentiment autour de la situation de dépendance. Il est demandé aux répondants de dire s ils ont été suffisamment informés sur la perte d autonomie pour pouvoir organiser l aide nécessaire. En croisant ces deux questions, il s avère que les personnes qui disent avoir été suffisamment informées sur le sujet sont quand même inquiètes de la situation. 13

15 Ainsi, 48% des personnes ayant donné la réponse «inquiétude» ont répondu par la positive (addition des deux «oui») à la question sur l information dont 12% ont donné l item «oui, tout à fait» Les résultats sont similaires pour les personnes ayant répondu «des interrogations» à la questions sur les sentiments suscités par la perte d autonomie d une personne de leur entourage. Par contre, pour ceux qui ont répondu par «apaisement» et par «confiance», ils disent avoir été suffisamment informés à hauteur de 75% et même 100% pour l item «confiance». En conclusion, plus le niveau d information augmente chez les personnes confrontées, moins elles expriment de l inquiétude ou du questionnement. c) Le type d information Les CLIC : Il est demandé, ensuite, si les répondants ont connaissance des CLIC qui sont des Centres Locaux d Information et de Coordination permettant l accueil de proximité, l information, le conseil et l orientation à destination des personnes âgées et de leur entourage. 63% des personnes confrontées à la perte d autonomie d un proche n ont pas connaissance de ces guichets. 17% ont en entendu parler ; 11% savent de quoi il s agit et seulement 9% y sont déjà allés. Au travers de ces chiffres, il est évident qu un manque d information des personnes interrogées sur ce dispositif est relevé. Le public ciblé par cet organisme n en connaît pas l existence. Et sinon? Les personnes interrogées répondent à la question suivante que la structure ou média qui les a mieux renseigné sur cette question est en premier une association d aide aux personnes âgées pour 24% d entre eux. 17% se sont adressées à un centre d action sociale, 17% également ont reçu de l information grâce à une émission de télévision, puis un organisme de retraite ou un CLIC à hauteur de 13% chacun. 14

16 15

17 Partie I : La confrontation à la perte d autonomie d un proche : Le recours à l aidant Il est demandé au travers de ce questionnaire, aux personnes confrontées à la perte d autonomie d un proche de dire comment elles perçoivent cette situation, l information qu elles ont eu ; le choix du lieu de vie et de sa motivation ; les répercussions sur le quotidien ; le budget consacré à l aide ; les actes à assister ainsi que les mesures à mettre en place afin d améliorer la situation. I L aidant est majoritairement une femme 137 répondants disent être confrontés à cette situation de perte d autonomie d un de leurs proches ce qui représente 42% des répondants au total. Ces répondants sont pour 68% des femmes vivant pour 82% en couple dont 42,1% ont un ou plusieurs enfants à charge. De nombreuses enquêtes sur la dépendance et sur l aidant familial montrent que l aidant est à 70% féminin selon «pratiques sociales», ou des sites spécialisés comme la «maison des aidants» et «de vous à nous». 16

18 42,1% des personnes confrontées ont un ou plusieurs enfants à charge. Pour celles-ci, 43,50% ont un enfant, 31% deux enfants, 9% trois enfants et 16,5% trois enfants et plus. Les personnes «confrontées» sont un peu plus âgées que l ensemble des répondants : 11,50% ont entre 20 et 40 ans (28% pour l ensemble), 52,50% entre 40 et 60 ans (45% pour l ensemble), 28% entre 60 et 75 ans (20% pour l ensemble) et 8% entre 75 et 100 ans (6%). On peut conclure que l âge des aidants est principalement situé entre 40 et 65 ans. Avant cet âge les proches des répondants ne sont probablement pas en situation d être aidé et après 75 ans l aidant est peut être lui-même en situation d être aidé. 17

19 Nos aidants sont majoritairement en couple. Ils peuvent donc être concernés par la dépendance d un proche deux fois plus qu une personne vivant seule. Les personnes confrontées occupent pour un peu plus de 50% un emploi. En synthèse, l aidant peut cumuler différentes «charges» : aide d un parent, emploi, enfant(s) et vie quotidienne. 18

20 II L aidant familial est une modalité fortement souhaitée La prise de décision Il est demandé aux répondants de dire à qui ont-ils fait appel en priorité pour décider sur la prise en charge de la personne dépendante. Trois réponses étaient possibles. Au travers des résultats, 52% des personnes comptent en premier sur elles-mêmes, puis à 43% sur un professionnel de santé et à hauteur de 33% sur un autre membre de la famille. 52% comptent d abord sur eux-mêmes, ce qui implique que 48% des répondants comptent en premier sur les autres personnes avant de compter sur elle-même. Cette question de la prise de décision est pour 52% une question personnelle pour devenir ensuite partagée et pour 48% des répondants est avant tout partagée avec d autres personnes soit de leur entourage soit des professionnels. 19

21 Le lieu de vie Le choix du lieu de vie : Le logement indépendant est la solution choisie par la famille pour la personne dépendante à hauteur de 59%. Les femmes confrontées portent leur choix en direction du logement indépendant pour 66,2% d entre elles. Ensuite, ce sont les établissements spécialisés avec en premier les établissements publics pour 28% puis les établissements privés pour 13%. Les hommes confrontés sont 54% à opter pour un établissement spécialisé public ou privé. L incidence du travail : Le fait que la personne confrontée travaille joue sur le type de logement de la personne dépendante. Elles sont plus nombreuses dans un logement indépendant quand la personne confrontée travaille (65%) que pour celles dont la personne confrontée ne travaille pas (54%). Selon les revenus Un croisement a également été effectué par rapport au revenu des répondants. Plus les revenus des répondants sont faibles plus ils optent pour un logement indépendant pour leur proche : 75% de ceux qui gagnent entre 908 et 1400 ont opté pour un logement indépendant et 73% de ceux ayant entre 1401 et

22 A partir de 2501 de revenu mensuel, il n y a plus que 48% des personnes dépendantes qui vivent dans un logement indépendant et 42% pour les personnes confrontées ayant plus de 3500 de revenu mensuel. On peut conclure que les revenus ont un effet sur le choix du lieu de vie. Et les enfants? Le fait que la personne ait un ou des enfants à charge ne semble pas influencer le choix du lieu de vie. 59% des personnes sans enfant ont répondu le logement indépendant et 56% des personnes avec enfants. Un logement indépendant, avec qui et à quelles conditions? Concernant le logement indépendant, il est demandé de spécifier si la personne dépendante vit seule chez elle, chez la personne confrontée ou chez un autre de ses enfants. La personne dépendante qui vit dans un logement indépendant vit seule ou avec son conjoint à son domicile pour 75% d entre elles. 23% vivent au domicile de l aidant et 2% chez un autre enfant. Un croisement avec la question portant sur le fait de travailler ou pas fait ressortir que : - Les personnes ne travaillant pas sont 34% à accueillir chez elles la personne dépendante - Celles qui travaillent ne sont que 12% à l accueillir chez elles. Les personnes confrontées n exerçant pas d emploi accueillent plus fréquemment la personne dépendante chez elles. De plus en croisant également cette question avec les revenus des répondants : - 39% de celles ayant entre et de revenus accueillent la personne dépendante chez elles. Cette pratique est quasi inexistante pour les autres tranches de revenu. - Pour les revenus inférieurs à 1 400, le choix se porte sur l item «seule, à son domicile» pour l ensemble des répondants de cette tranche, - Pour ceux ayant des revenus compris entre et 3 500, ils sont 92% à avoir répondu «seule, à son domicile» ainsi que 100% de ceux ayant des revenus supérieurs à Les aidants : qui sont-ils? Pour pallier les incapacités de la personne dépendante, les répondants doivent dire à qui ils ont fait appel (3 réponses possibles). 21

23 En premier lieu, c est le répondant lui-même ou son (sa) conjoint(e) qui pallie les incapacités de la personne dépendante à 57%. 44% font appel à un service de soins infirmiers à domicile, 28% à un service d aide à domicile associatif. 23% chacun soit un autre membre de la famille ou le ou la conjoint (e) de la personne dépendante. Hommes et femmes confrontés : des choix différents : Les hommes confrontés font plus souvent appel aux services extérieurs que les femmes. Pour exemple, 62% des hommes confrontés font appel à un service de soins infirmiers contre 37,5% des femmes confrontées. Il en est de même concernant les autres services extérieurs, les hommes confrontés sont plus nombreux à y faire appel que les femmes confrontées qui comptent à 64% d abord sur elles-mêmes (41,5% des hommes confrontés) Au regard de ces chiffres et après de nombreux croisements entre cette question et les questions portant sur les revenus, le nombre d enfants, l âge des répondants, il n apparaît aucune autre spécificité entre hommes et femmes dans le choix des réponses données. 22

24 La motivation du choix En premier, à 47% les familles tiennent comptent du souhait de la personne, puis à 36% du souhait de la famille. En 3 ème choix vient l obligation, en 4 ème position la recommandation médicale (à hauteur de 30%). Il est à noter qu à une des questions précédentes les répondants plaçaient le professionnel de santé en 2 ème position de leur choix quant à la prise de décision sur la prise en charge, juste après euxmêmes. Or ici, ce même professionnel est relégué en 4 ème position. En comparant le choix des hommes confrontés à celui des femmes confrontées, un petit déséquilibre apparaît. La recommandation médicale est survalorisée pour les hommes : 43% pour les hommes et seulement 22% pour les femmes. De même, pour les hommes le souhait de la personne n est qu en 4 ème choix à hauteur de 23,8%, contre 60% pour les femmes. A la question suivante, les répondants doivent se positionner sur les autres critères déterminants qui ont fondé leur décision. 23

25 La sécurité de la personne dépendante est le critère le plus fréquemment cité (pour 43% des répondants) Viennent ensuite : le respect du rythme de vie ainsi que la préservation de l autonomie (35 et 32%). Le répondant prend acte des souhaits de la personne dépendante tout en lui garantissant un confort de vie soit en palliant lui-même les incapacités de la personne, soit en faisant appel à une aide extérieure. La prise en charge financière est citée à hauteur de 11% comme critère de choix déterminant. Ici, également, des différences se font ressentir entre les réponses des hommes et celles des femmes. Les hommes sont plus sensibles à la qualité des prestations à 40% par rapport aux femmes qui ne sont que 18,9%. Les femmes privilégient la qualité de vie et notamment le rythme de vie plus souvent que les hommes. 43,2% d entre elles répondent «le respect du rythme de vie» contre 24% pour les hommes, 35,1% de femmes optent pour «la préservation de l autonomie» et 29% des hommes. 31% des femmes ont répondu également «le respect de l intimité» pour 30% des hommes. 24

26 III L aide dans la vie quotidienne Les répondants ont été interrogés sur les actes de la vie quotidienne qui font l objet d une assistance auprès de la personne âgée dépendante. La première question de cette série porte sur la perte d autonomie physique et psychique, cinq réponses étaient possibles. Un item se démarque des autres et obtient 78% des réponses : «faire sa toilette» est l acte premier qui demande une aide pour les personnes âgées dépendantes. Les autres réponses ne dépassent pas les 50%. Le deuxième item est «s habiller» pour 46%, puis à hauteur de 42% «se déplacer vers l extérieur» et «s alimenter». Il est ensuite demandé aux personnes de s exprimer sur les actes portant sur le domestique et le social. Cinq réponses étaient également possibles. 25

27 Les résultats à cette question ont des pourcentages assez proches. Trois items approchent ou dépassent les 70% de réponses : «faire le ménage» ainsi que de «pouvoir gérer son budget et ses biens». «assurer ses achats». L item «avoir des activités de temps libre» n obtient que 17% des réponses. Il est à noter que les aidants nous ont dit sacrifier de leur temps libre pour s occuper de la personne dépendante. Les activités de temps libre de la personne dépendante ne sont elles mêmes pas une priorité pour l aidant. Qui intervient? Les actes qui sont mis en avant par ces questions sont soit fait par la personne confrontée soit par une aide extérieure à la famille. Les réponses à ces deux questions ont été croisées avec la question 9 portant sur les personnes ou structures qui pallient les incapacités de la personne dépendante. Actes la cohérence (repères cognitifs et temporels) par un professionnel par une personne de l'entourage 41% 59% la capacité d'orientation (se repérer dans l'espace et le temps) 43% 57% faire sa toilette (hygiène du corps) 54% 46% s'habiller (par le haut ou par le bas) 53% 47% s'alimenter (manger des aliments déjà préparés) 58% 42% éliminer (faire ses besoins naturels) 53% 47% 26

28 changer de position (se lever, s'asseoir, se coucher...) se déplacer à l'intérieur (marcher, aller d'une pièce à l'autre) se déplacer à l'extérieur (sortir, aller dans la rue) communiquer à distance (écrire, téléphoner,...) 54% 46% 46% 54% 44% 56% 43% 57% - Les résultats démontrent que pour la catégorie des incapacités physiques et psychiques, les personnes dépendantes sont un peu plus aidées par des aidants extérieurs professionnels. Cela concerne les actes touchant directement la personne comme «faire sa toilette» (54%), «s alimenter» (58%), «s habiller» (53%) et «éliminer» (53%). Ces actes rythment la journée et sont menés pour la plupart du temps à des périodes fixes. - Pour la catégorie portant sur le domestique et le social, certains actes sont menés pour un peu plus de la moitié par une aide professionnelle extérieure, comme «faire la cuisine» à 52,5% ou «gérer le budget et les biens» à hauteur de 52,3%. Le ménage est autant fait par la famille que par une aide extérieure. Les autres actes cités sont exécutés principalement par la famille pour plus de la moitié des réponses données. Par exemple, pour l acte qui consiste à «assurer ses déplacements», 57,5% des réponses disent que c est la famille qui en a la charge. Il en est de même en ce qui concerne «les traitements» (53%) ou bien «assurer les achats» (53,5%). L item concernant «les activités de temps libre» se démarque par son taux de réponses. Il est mené à 66% par une personne de l entourage, mais en même temps «délaissé» car la famille s occupe déjà de nombreuses autres actes. actes par un professionnel par une personne de l'entourage pouvoir gérer son budget et ses biens 52,2% 48,8% faire la cuisine 52,2% 48,8% faire le ménage 50,0% 50,0% assurer ses déplacements (utiliser un moyen de transport) 42,5% 56,5% assurer ses achats 46,5% 53,5% pouvoir suivre ses traitements 47,0% 53,0% avoir des activités de temps libre 34,0% 66,0% 27

29 En résumé : Les interventions «à heures fixes» sont plus souvent confiées à des professionnels, les aidants familiaux intervenant eux plus fréquemment sur les autres temps avec une dominante sociale. Les activités de temps libre semblent sacrifiées au profit d interventions indispensables. IV Les conséquences sur la vie de l aidant Les répercussions sur le quotidien Pour les personnes confrontées à la perte d autonomie, ce sont les loisirs qui sont les premiers touchés. 27% des répondants disent que les répercussions sur ce poste sont «très contraignantes» et 30% les qualifient en «assez contraignantes». Ensuite, les répercussions sur la vie familiale sont ressenties comme fortes pour 17% qui les qualifient de «très contraignantes» et 34% «d assez contraignantes». En troisième répercussion, les répondants expriment que leur santé est mise à mal par cette situation. 16% qualifient cette situation de «très contraignante» pour leur santé et 32% «d assez contraignante». La vie de couple est en 4 ème place (avec 9% et 29%) suivie des finances (14% et 19%) puis de la vie professionnelle (10% et 21%). Les principales répercussions sont sur le temps et les rythmes de vie. 28

30 Le temps consacré à la personne dépendante n est pas consacré à autre chose comme les loisirs ou la vie familiale. Il est à noter que les répercussions pour les hommes confrontés sont légèrement moins ressenties que pour les femmes. En comparant les réponses données, les 3 items (loisirs, famille, santé) apportent pour plus de la moitié des femmes des contraintes alors que pour les hommes aucun item n apporte de contraintes fortes à part celui des loisirs pour 48,6%. La question du budget consacré par l aidant est abordée 54% des personnes confrontées ont répondu qu elles ne consacrent aucun budget à la personne dépendante en ce qui concerne l organisation de son aide. 14% disent en consacrer moins de 100, 21% de 101 à 250, 9% de 251 à 500, 2% de 501 à 1000 et 1% plus de V Les besoins des aidants Les mesures visant à améliorer la situation des personnes dépendantes Il est demandé aux répondants de se prononcer sur les mesures urgentes qui devraient être mises en place afin d améliorer la situation des personnes dépendantes. 29

31 Le graphique ci-dessous porte sur l accueil en établissements spécialisés. Création d'accueil temporaire à la semaine (vacances) 21% Création d'accueil temporaire à la journée 25% Augmentation du nombre de places en foyer logement/résidences 17% Augmentation du nombre de places en maison de retraite 37% 46% des répondants souhaitent la création d accueil temporaire à la semaine ou à la journée. Ce type d accueil peut répondre à un besoin de la part de la personne confrontée, de pouvoir temporairement placer la personne dépendante dans une structure d accueil afin de «souffler» un peu. Il faut certainement relier cette question aux réponses des aidants sur la question du temps libre à consacrer à ses loisirs ou sa famille. Pour 37% des répondants, l augmentation du nombre de places en maison de retraite est primordiale. Ce résultat est sans doute lié à la difficulté voire l impossibilité de trouver une place en maison de retraite. Il s agit en tous cas d une préoccupation exprimée par plus d un tiers des répondants. En ce qui concerne les mesures urgentes à prendre concernant le maintien à domicile, le graphique suivant montre que 46% des répondants ont opté pour l augmentation du nombre de professionnels de l aide à domicile. L aidant assume son rôle mais il aimerait trouver un professionnel pour le remplacer. 30

32 Renforcement des dispositifs de téléalarme 8% Création d'une aide à domicile temporaire 22% Amélioration de l'organisation des portages de repas 7% Accroissement de la flexibilité des visites de professionnels 17% Augmentation du nombre de professionnels de l'aide à domicile 46% Pour les autres services de soutien à la personne et aux familles, les répondants ont proposé en majorité (55%) d améliorer le service d information sur les possibilités d accueil et d aide aux personnes dépendantes. Cette réponse rejoint la question 3 portant sur l information obtenue quant à la perte d autonomie. 50% des répondants disent ne pas avoir été suffisamment informés sur cette thématique et l expriment par leur réponse. De plus, en croisant ces questions à celle concernant le lieu de vie choisi pour la personne dépendante, certains résultats ressortent : - Pour les personnes confrontées qui ont une personne dépendante vivant dans un logement indépendant, il faudrait pour 44% d entre eux plutôt créer des places d accueil temporaire à la journée. Le besoin de temps libre se fait à nouveau ressentir. 31

33 - A la question sur le maintien à domicile, une majorité de personnes confrontées est d accord pour dire qu il faudrait augmenter le nombre de professionnels de l aide à domicile. 66% de ces personnes ayant une personne dépendante en logement indépendant ont donné cette réponse. Il en est de même pour celles ayant une personne dépendante en établissement spécialisé public ou privé (85% et 79%). Il peut être supposé que le placement en établissement spécialisé est un choix par défaut car il est difficile de trouver une aide extérieure quand la personne dépendante est dans un logement indépendant. L augmentation du nombre de places en maison de retraite est une nécessité pour les répondants tout comme l augmentation du nombre de professionnels de l aide à domicile. Etre aidant d une personne dépendante demande beaucoup de temps et l aide extérieure est plébiscitée. 32

34 Partie II : Les personnes non confrontées actuellement à une situation de dépendance La suite du questionnaire s intéresse aux personnes qui ne sont pas actuellement confrontées à une situation de dépendance d une personne de leur entourage. Ils doivent se positionner sur le sujet de la dépendance et se projeter dans l avenir. I Qui sont-ils? Ces personnes ont un profil un peu différent de ceux qui vivent cette situation. Les répondants sont à 70% des femmes, vivant en couple à hauteur de 72,4%. Ils sont un peu plus jeunes car 40% d entre eux ont entre 20 et 40 ans alors que les personnes confrontées n étaient que 11%. Ils sont 77% à avoir des enfants à charge contrairement aux personnes confrontées qui n étaient que 42,1%. II Le degré d information Très peu de personnes non confrontées à la perte d autonomie ont connaissance des CLIC 3 (21%). La recherche d informations n est pas une priorité pour eux. 55% des répondants n ont jamais cherché à s informer en prévision de la perte d autonomie d un proche et 36% «pas vraiment». 3 Centres Locaux d Information et de Coordination 33

35 Concernant les 9% de répondants qui ont cherché à s informer, 75% d entre eux sont allées dans un CLIC. Le CLIC est la structure ressource quand on cherche de l information sur ce sujet. De même, les personnes qui pensent être confrontés «à brève échéance» à la perte d autonomie sont plus nombreuses à s être informées sur le sujet. A la question sur la structure ou le média qui a le mieux informé sur la question, 11% ont répondu le Centre d Action Sociale ainsi que leur mutuelle, 9% un organisme de retraite, 7% un site internet du service public. III Une projection dans l avenir! Les répondants doivent donner leur état d esprit face à cette problématique. Ils sont dans l ensemble très inquiets (57%) et interrogatifs (26%). Elles sont donc presque tout autant inquiètes et interrogatives que celles confrontées à la situation. La confrontation face à la perte d autonomie d un proche est perçue comme un évènement qui peut arriver à moyen ou à long terme. 34

36 Les répondants sont 38% à penser que cette situation les touchera à long terme et 36% à moyen terme. Cette question a été croisée avec les âges des répondants : plus les répondants avancent en âge plus la perspective de l échéance est perçue comme se réduisant. Entre 40 et 60 ans, les répondants sont 53% à répondre «oui, à moyen terme» contre 24% des 20 à 40 ans. IV La prise de décisions Les répondants doivent se positionner quant à une prise de décisions s il s avérait que dans un futur proche ils étaient confrontés à la perte d autonomie d un proche. 35

37 55% des répondants priorisent le domicile pour leur proche dépendant. 26% souhaitent pouvoir s en occuper en la laissant à son domicile, 17% sont prêts à y consacrer une part de leurs revenus, 17% optent pour un placement en établissement spécialisé et 12% prendraient la personne à leur domicile. Les personnes qui ont réfléchi au sujet, ont répondu de la même manière que les personnes confrontées. 26% et 17% envisagent de s en occuper à son domicile ou à maintenir la personne dépendante à son domicile en consacrant un part de leurs revenus. La famille d accueil n est apparemment pas une solution appréciée car elle n est aucunement plébiscitée par les familles. Les critères de choix Le souhait de la personne dépendante est encore une fois le 1 er élément déterminant dans une projection sur le choix de vie à faire par la famille (68% de réponses). Les autres items sont assez proches les uns des autres quant à leur taux de réponses. Il est donc difficile d en tirer des conclusions pertinentes. 36

38 V. Les répercussions sur le quotidien Les personnes non confrontées estiment que les répercussions les plus importantes auraient lieu en premier sur les finances. 26% ont répondu à cet item «très contraignantes» et 46% «assez contraignantes». La vie familiale puis la vie professionnelle seraient ensuite touchées. En cumulant les 2 premiers items, la vie familiale obtient 55% de contraintes et la vie professionnelle 52% de contraintes. ************** En comparant ces réponses avec celles faites par les personnes confrontées, des disparités apparaissent. La question des finances est la première contrainte pour les personnes non confrontées alors que pour celles qui ont une personne dans leur entourage en perte d autonomie cet item est en dernière position. La vie familiale est en seconde position pour les deux échantillons de répondants, par contre la santé, qui pour les non confrontés est en dernier choix, est en 3 ème position chez les personnes confrontées. On peut en conclure qu un décalage est constaté entre des personnes qui ne sont pas encore dans une réalité d «aidants» et celles qui vivent la situation. Les personnes non confrontées énoncent des perceptions qui ne sont pas en adéquation complète avec celles ressenties par les personnes confrontés. 37

39 Les actes de la vie quotidienne Il est ensuite demandé aux personnes non confrontées, en fonction d une liste d actes de la vie, de donner leur point de vue dans l aide à apporter à la personne dépendante. Pour les personnes non confrontées à la dépendance d un proche, certains actes de la vie quotidienne reviennent à la famille principalement et non à un professionnel externe. Il s agit en premier de la gestion du budget et des biens (96%), de communiquer à distance (91%), d assurer les achats (87%), se déplacer à l intérieur de l habitat ou à l extérieur (79%, 80%) pour les réponses les plus significatives. Par contre, pour certains des actes proposés, un intervenant extérieur est plus largement souhaité par les répondants : faire sa toilette (77%), faire le ménage (68%) ou bien éliminer (67%) pour les plus cités. 38

40 En comparant ces réponses à celles données par les personnes confrontées, effectivement certains de ces actes, comme faire sa toilette ou faire le ménage sont à la charge d un intervenant extérieur. L acte de gérer son budget, doit être mené par la famille pour les non confrontés (96%) contrairement aux personnes confrontées qui font appel au service d un intervenant extérieur pour 70% d entre eux. Les deux catégories de répondants sont d accord sur un point : le souhait de la personne dépendante est primordial dans le choix de décision quant à son lieu de vie. 39

41 ANNEXES 40

42 ANNEXE 1 L auxiliaire de vie : une bouffée d oxygène pour l aidant Cette enquête a été présentée à deux auxiliaires de vie travaillant pour un organisme associatif d aide à la personne afin de recueillir leurs opinions sur les résultats observés. L analyse faite de cette enquête est en adéquation avec le travail de terrain vécu par les auxiliaires. L aidant donne de son temps afin de pallier les incapacités de la personne dépendante et l auxiliaire de vie est présente afin de le soulager sur des gestes quotidiens comme la prise de repas, la toilette, le ménage mais pas seulement. L auxiliaire de vie est également présente afin d accompagner la personne dépendante au travers d actes de la vie quotidienne comme faire ses courses, aller à la banque, se promener, aller chez le coiffeur ou chez son médecin. Tous ces actes menés avec l auxiliaire de vie sont autant d actes que les familles n ont pas à s occuper. L auxiliaire est présente afin de soulager la famille mais aussi pour créer du lien social avec la personne dépendante en l accompagnant à l extérieur. Il est à noter également que l aidant peut rencontrer certaines difficultés à aider une personne de son entourage pour plusieurs raisons. L affectif liant l aidant et l aidé peut être un frein pour certains soins comme la toilette par exemple. Certains actes demandent du temps, des compétences, de la patience et un certain détachement que l aidant familial n est pas toujours en mesure d accorder. Par exemple, la prise du repas qui nécessite de la part de l aidant d être calme, posé et de prendre son temps. Le métier d auxiliaire de vie est d être à l écoute de la personne dépendante et de ses besoins mais aussi de son entourage. Elle permet à l aidant d être soulagé de certaines tâches afin qu il dégage un peu plus de temps pour lui tout en accordant du temps à la personne dépendante afin qu elle retrouve un peu sa vie d avant tournée vers le monde extérieur. Au travers de ces entretiens, les auxiliaires de vie ont mis en exergue un point important sur leur métier. Le métier d auxiliaire de vie est mal ou méconnu par les familles. Les familles ne sont pas toujours bien informées sur ce métier qui n est pas seulement de «faire le ménage». (cf : les paroles des auxiliaires) Pour exercer ce métier, il est nécessaire d obtenir le diplôme d état d auxiliaire de vie sociale d une durée d un an. L Auxiliaire de vie sociale intervient auprès des familles, des enfants, des personnes en difficulté de vie ou en difficulté sociale, des personnes âgées, malades ou handicapées. Il/elle réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance ou de difficultés du à l âge, la maladie, le handicap ou les difficultés sociales par une aide dans la vie quotidienne. Il favorise ainsi le maintien de la personne au domicile et évite son isolement. Il veille à la préservation ou à la restauration de l autonomie de la personne et l accompagne dans sa vie sociale et relationnelle. 41

43 Le métier d auxiliaire de vie est un maillon central dans la prise en charge de la personne dépendante dans un logement indépendant afin que celle-ci puisse avoir une vie presque «normale» entourée de ses proches. 42

44 ANNEXE 2 : Le questionnaire 43

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés

Plus en détail

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées SYNTHÈSE BP 823-98845 Nouméa Nouvelle-Calédonie (687) 27 54 81 isee@isee.nc www.isee.nc Directeur de la publication Alexandre Gautier Conception et réalisation Département publications Synthèse N 3 Édition

Plus en détail

vous êtes en charge des services sociaux auprès d une collectivité locale ou territoriale,

vous êtes en charge des services sociaux auprès d une collectivité locale ou territoriale, Vous êtes un professionnel du corps médical ou des services sociaux, vous travaillez au sein d un établissement spécialisé, vous êtes en charge des services sociaux auprès d une collectivité locale ou

Plus en détail

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES

ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE Poitou-Charentes ACCUEIL DE JOUR ET HEBERGEMENT TEMPORAIRE POUR PERSONNES AGEES EN POITOU-CHARENTES Enquête auprès des établissements de Poitou-Charentes Etude commanditée

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

DOSSIER D INSCRIPTION

DOSSIER D INSCRIPTION HÉBERGEMENT EN ÉTABLISSEMENT D ACCUEIL POUR PERSONNES ÂGÉES DOSSIER D INSCRIPTION Vous envisagez de vous inscrire dans un établissement d accueil pour personnes âgées. Afin de faciliter vos démarches,

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

LIVRET D ACCUEIL CCAS. des services à la personne. CENTRE COMMUNAL D ACTION SOCIALE Ville de La Verrière. + d infos : www.ville-laverriere.

LIVRET D ACCUEIL CCAS. des services à la personne. CENTRE COMMUNAL D ACTION SOCIALE Ville de La Verrière. + d infos : www.ville-laverriere. LIVRET D ACCUEIL des services à la personne + d infos : www.ville-laverriere.com CCAS CENTRE COMMUNAL D ACTION SOCIALE Ville de La Verrière Agrément qualité Service d Aide à la Personne : 267802783 Délivré

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

L observatoire «Entreprise et Santé»

L observatoire «Entreprise et Santé» LA SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET DE CONSEIL L observatoire «Entreprise et Santé» Viavoice Harmonie Mutuelle en partenariat avec Le Figaro et France Info Enquête auprès des salariés et des dirigeants d entreprise

Plus en détail

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013 Dossier de presse Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013 19 Mars 2013 Contacts presse : Myra Frapier-Saab 06 70 10 82 24 1 Les enjeux Le nombre croissant de personnes

Plus en détail

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs C O L L E C T I O N F O C U S Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

Plus en détail

Des aides individuelles pour prévenir votre perte d autonomie

Des aides individuelles pour prévenir votre perte d autonomie Action Sociale I janvier 2013 I Des aides individuelles pour prévenir votre perte d autonomie Plan d actions personnalisé Aides d urgence : ARDH et ASIR Logement et cadre de vie Secours exceptionnels Le

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Mutex Indépendance Services - 10 % si vous adhérez en couple. Gardez le contrôle de votre vie!

Mutex Indépendance Services - 10 % si vous adhérez en couple. Gardez le contrôle de votre vie! - 10 % si vous adhérez en couple Mutex Indépendance Services Gardez le contrôle de votre vie! Les 10 raisons de souscrire Mutex Indépendance Services Une rente mensuelle de 300 f à 2000 f en fonction de

Plus en détail

dernier avis d imposition du foyer ; justificatifs des ressources des 3 derniers mois du foyer ; factures acquittées. Aide unique.

dernier avis d imposition du foyer ; justificatifs des ressources des 3 derniers mois du foyer ; factures acquittées. Aide unique. Placement en établissement médicalisé ou spécialisé Cette aide permet de faire face à la charge financière importante que représente le placement en établissement spécialisé de l adhérent ou de l ayant

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation 1 Septembre 2014 Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation Grand-Charmont est une commune de 5200 habitants qui compte 57 % de logements sociaux. Les revenus

Plus en détail

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE Edition 2013 Perception du risque et comportement d investissement (point 5) 16 octobre 2013 Pourquoi un Observatoire UFF/IFOP de la clientèle patrimoniale?

Plus en détail

Le financement de la perte d autonomie liée au vieillissement

Le financement de la perte d autonomie liée au vieillissement Le financement de la perte d autonomie liée au vieillissement Regards croisés des acteurs du secteur Sophie LAUTIE Anne LOONES Nicolas ROSE décembre 2011 www.credoc.fr N 286 Sommaire Synthèse... 4 Introduction...

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Les préoccupations des enseignants en 2014

Les préoccupations des enseignants en 2014 Les préoccupations des enseignants en 204 Une profession en quête de valorisation Date Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département Politique Opinion Magalie Gérard, Directrice de clientèle

Plus en détail

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH Baromètre BVA Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH en partenariat avec le Figaro avec le concours scientifique de la Chaire de Sciences Po Fiche technique Recueil

Plus en détail

Liste des pièces à fournir pour une demande de prise en charge des frais d hébergement en maison de retraite au titre de l aide sociale

Liste des pièces à fournir pour une demande de prise en charge des frais d hébergement en maison de retraite au titre de l aide sociale Centre Communal d Action Sociale 01.34.90.89.73 Liste des pièces à fournir pour une demande de prise en charge des frais d hébergement en maison de retraite au titre de l aide sociale - Livret de Famille

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 GUIDE PRATIQUE / FAIRE FACE À LA PERTE D AUTONOMIE

GUIDE PRATIQUE. Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 GUIDE PRATIQUE / FAIRE FACE À LA PERTE D AUTONOMIE GUIDE PRATIQUE Faire face à la perte d autonomie Épargner selon ses objectifs DÉCEMBRE 2014 03 AVANT-PROPOS 1 La perte d autonomie touche de plus en plus de personnes, en raison principalement du vieillissement

Plus en détail

Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors

Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors Bien vieillir à domicile : accompagner les seniors Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays. Afin d élaborer des

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

Les Français et le pouvoir d achat

Les Français et le pouvoir d achat Contacts CSA Pôle Opinion Corporate : Jérôme Sainte-Marie, Directeur général adjoint Yves-Marie Cann, Directeur d études Les Français et le pouvoir d achat Sondage CSA pour Cofidis Septembre 2012 Sommaire

Plus en détail

Présentation de l association Les ados Suisses romands et les petits jobs. Sondage Ados Job

Présentation de l association Les ados Suisses romands et les petits jobs. Sondage Ados Job Dossier Version de presse 1.0 Sondage Ados Job L enquête Quelles sont les habitudes des jeunes Suisses en matière de petits jobs. Sondage en ligne sur le site www.adosjob.ch Du 1 er au 30 septembre 2012

Plus en détail

Résultats d Etude. L étude de marché. Résultats d Etude N 1889 : Conciergerie privée. Testez la fiabilité de votre projet.

Résultats d Etude. L étude de marché. Résultats d Etude N 1889 : Conciergerie privée. Testez la fiabilité de votre projet. Résultats d Etude L étude de marché Testez la fiabilité de votre projet 1 Sommaire : Introduction... 4 Synthèse... 6 PAGE 1 :... 7 Question 1/13... 7 Vous vivez :... 7 PAGE 2 :...10 Question 2/13...10

Plus en détail

Agence Thomas Marko & Associés. Du 3 au 8 septembre 2010.

Agence Thomas Marko & Associés. Du 3 au 8 septembre 2010. Octobre 00 Nobody s Unpredictable Sondage effectué pour : Agence Thomas Marko & Associés Echantillon : 000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de

Plus en détail

DOSSIER INSCRIPTION SENIOR NOM : PRENOM : Page 1 sur 7

DOSSIER INSCRIPTION SENIOR NOM : PRENOM : Page 1 sur 7 DOSSIER INSCRIPTION SENIOR NOM : PRENOM : Page 1 sur 7 IDENTITE Nom : Prénom : Coller une photo d identité ici Sexe : M F Date de naissance / / Age : ans Votre conjoint (si / / Age : ans couple) Lieu de

Plus en détail

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-* Note détaillée Baromètre européen du rapport aux paiements Des pratiques uniformisées en Europe? Sondage Harris Interactive pour Crédit Agricole Cards & Payments Enquête réalisée en ligne du 19 au 29 septembre

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

4.04 Etat au 1 er janvier 2013

4.04 Etat au 1 er janvier 2013 4.04 Etat au 1 er janvier 2013 Rentes d invalidité de l'ai Généralités 1 Les personnes assurées qui, du fait d une atteinte à la santé, sont totalement ou partiellement empêchées de travailler ou d accomplir

Plus en détail

COMPTE RENDU DU QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION

COMPTE RENDU DU QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION CIG Service Prestataire COMPTE RENDU DU QUESTIONNAIRE DE SATISFACTION Enquête effectuée du 1 er janvier au 31 août 2013 Madame Bara Responsable du Service Prestataire Janvier 2014 Version du 05/03/2014

Plus en détail

MAMI SENIORS Livret d accueil

MAMI SENIORS Livret d accueil MAMI SENIORS Livret d accueil Maison «Mami seniors» : Un espace d accueil de jour non médicalisé. C est un lieu de rencontres, d échanges et d animation au cœur de Toulon. Soucieux de cultiver le lien

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Agence d urbanisme de la région nantaise AURAN - 88.07 n Le nombre de seniors dans l Agglomération nantaise progresse et plus particulièrement

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Les palmarès du bonheur professionnel

Les palmarès du bonheur professionnel Les palmarès du bonheur professionnel Viavoice Le Nouvel Observateur Octobre 2013 Viavoice Paris. Études Viavoice & conseil 9 rue Huysmans, 75 006 Mieux Paris. comprendre + 33 (0)1 40 l opinion 54 13 90

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Références. Conditions d admission (en plus des conditions générales d admission à l aide sociale) :

Références. Conditions d admission (en plus des conditions générales d admission à l aide sociale) : C14 Allocation compensatrice tierce personne (ACTP) Depuis la mise en œuvre au 01/01/2006 de la loi du 11 février 2005 instaurant la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) remplaçant l Allocation

Plus en détail

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES ADRESSE AUX GOUVERNEMENTS PAR L'EXPERTE INDEPENDANTE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L'HOMME ET L'EXTREME PAUVRETE (i)

Plus en détail

LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS

LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS LE BAROMÈTRE DES FEMMES MANAGERS Introduction Objectifs de l étude Les Essenti Elles, le réseau des femmes managers de BPCE S.A., a souhaité lancer un nouveau Baromètre concernant les Femmes Managers en

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

2O14 LIVRET D ACCUEIL DES RESIDENTS. EHPAD Les Savarounes, 1 rue du Roc Blanc 63400 CHAMALIERES Tel : 04.73.31.76.00 Fax : 04.73.31.76.

2O14 LIVRET D ACCUEIL DES RESIDENTS. EHPAD Les Savarounes, 1 rue du Roc Blanc 63400 CHAMALIERES Tel : 04.73.31.76.00 Fax : 04.73.31.76. 2O14 IVRET D ACCUEI DES RESIDENTS EHPAD es Savarounes, 1 rue du Roc Blanc 63400 CHAMAIERES Tel : 04.73.31.76.00 Fax : 04.73.31.76.01 lessavarounes@wanadoo.fr Bienvenue e plus grand bien qu on puisse faire

Plus en détail

La politique marseillaise en faveur des Seniors

La politique marseillaise en faveur des Seniors La politique marseillaise en faveur des Seniors Le Centre Communal d Action Sociale de la Ville de Marseille est un établissement public administratif communal. Il oriente ses actions en faveur des personnes

Plus en détail

Conférence de presse 8 juin 2011

Conférence de presse 8 juin 2011 Conférence de presse 8 juin 2011 Conférence de presse 8 juin 2011 1. Objectifs & fonctionnement de l Observatoire des femmes et de l assurance Marie-Louise Antoni et Véronique Morali 3. Principaux éclairages

Plus en détail

Editorial. Sommaire. Vous vivez à votre domicile Vous vivez en établissement

Editorial. Sommaire. Vous vivez à votre domicile Vous vivez en établissement 2014-2015 Editorial La politique du Conseil général vise à accompagner les personnes âgées dépendantes tout au long de leur parcours, que ce soit à domicile ou en établissement. Afin d améliorer encore

Plus en détail

ADPA ALLOCATION DÉPARTEMENTALE PERSONNALISÉE D AUTONOMIE DIRECTION GÉNÉRALE ADJOINTE DE LA SOLIDARITÉ

ADPA ALLOCATION DÉPARTEMENTALE PERSONNALISÉE D AUTONOMIE DIRECTION GÉNÉRALE ADJOINTE DE LA SOLIDARITÉ Document réalisé par la direction de la Communication du conseil général du Calvados en lien avec la direction de l Autonomie (DGA Solidarité). - Unik Studio Graphique - www.unikstudio.fr - Novembre 2012

Plus en détail

Droits et aides pour les aidants familiaux «Être aidant être soi» Prendre soin de soi c est prendre soin de l autre.

Droits et aides pour les aidants familiaux «Être aidant être soi» Prendre soin de soi c est prendre soin de l autre. Droits et aides pour les aidants familiaux «Être aidant être soi» Prendre soin de soi c est prendre soin de l autre. 1 Qu est-ce qu un aidant familial Une personne qui vient en aide, à titre non professionnel

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE Protection ACCIDENT Protection HOSPI Capital ÉQUIPEMENT HANDICAP / DÉPENDANCE Contact presse : Stéphanie ARREGROS Responsable Communication Tél. : 01 64

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS

NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS NOTRE ACTION SOCIALE EN QUELQUES CHIFFRES * 35 délégations régionales 218 collaborateurs dédiés, dont 154 sur le terrain 12 500 membres d associations bénévoles

Plus en détail

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris UNE PHOTOGRAPHIE DE L APPRENTISSAGE EN FRANCE EN 2013 À l occasion de la rentrée des jeunes en apprentissage Résultats et analyse du BAROMÈTRE DE LA VIE DE

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

Observatoire National de la santé des jeunes. Accès aux droits et aux soins

Observatoire National de la santé des jeunes. Accès aux droits et aux soins Observatoire National de la santé des jeunes Accès aux droits et aux soins Données septembre 2012 «Observatoire santé UNHAJ - accès aux droits et aux soins» La santé des jeunes sous observationerreur!

Plus en détail

Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) Conditions

Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) Conditions CARSAT Nord-Est Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) Après une évaluation globale des besoins, ce dispositif permet à la personne de bénéficier de différents services afin de l accompagner

Plus en détail

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010

Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Bilan de l activité d accueil de jour et d hébergement temporaire en direction des personnes âgées dépendantes en 2010 Le suivi de l activité des établissements ayant une activité d accueil de jour et

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

Les Français et la banque en ligne

Les Français et la banque en ligne Les Français et la banque en ligne Rapport d étude réalisé pour monabanq. Décembre 2010 CREDOC / 17 mai 2011 1 Synthèse 1 Internet a modifié la relation des Français avec leurs banques en s imposant comme

Plus en détail

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée Pour tout renseignement, contacter le Centre de la Relation Clients : Tél. 01 44 90 13 33 Fax 01 44 90 20 15 Formulaire de contact accessible sur notre site Internet www.crpcen.fr AIDES SOCIALES 2015 Cocher

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Centre d Analyse Stratégique

Centre d Analyse Stratégique Centre d Analyse Stratégique Choix d une complémentaire santé Le regard des Assurés et des Entreprises 7 juillet 2009 Centre d Analyse Stratégique Tristan KLEIN Perrine FREHAUT Contacts TNS Sofres Emmanuel

Plus en détail

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions?

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? Mireille HUGUET Chargée de Mission RH Seniors Présentation Mireille HUGUET Consultante RH et Bilan de compétences Chargée de Mission

Plus en détail

Action sociale. Demande d aide pour Bien vieillir chez soi

Action sociale. Demande d aide pour Bien vieillir chez soi Nous sommes là pour vous aider Action sociale Demande d aide pour Bien vieillir chez soi Action sociale Vivre chez soi Cette notice a été réalisée pour vous aider à compléter votre demande. Pour nous contacter

Plus en détail

Lutter contre les exclusions

Lutter contre les exclusions D 2 COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GENERATIONS Si, globalement, la population vélizienne semble peu exposée au risque d exclusion (taux d emploi élevé, revenu médian moyen,

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ Rapport réalisé par le CRÉDOC pour le Comité consultatif du secteur financier Département Évaluation des politiques

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010

Internet modifie la relation des Français. ais à leurs banques. Présentation du 12 janvier 2010 Internet modifie la relation des Français ais à leurs banques Présentation du 12 janvier 2010 1 Objectif et méthodologie Objectif Mesurer le type de services bancaires possédé par les Français Analyser

Plus en détail

GUIDE DES AIDES ET DES SERVICES AUX PERSONNES AGEES

GUIDE DES AIDES ET DES SERVICES AUX PERSONNES AGEES GUIDE DES AIDES ET DES SERVICES AUX PERSONNES AGEES PREAMBULE CE GUIDE VISE A DÉCRIRE DE FAÇON GÉNÉRALE TOUTES LES AIDES ET LES SERVICES QUI EXISTENT POUR LES PERSONNES ÂGÉES. IL EST DESTINÉ AUX PERSONNES

Plus en détail

Garder et faire garder son enfant

Garder et faire garder son enfant Garder et faire garder son enfant Nathalie Blanpain* L arrivée d un enfant au sein d un foyer est pour ses parents un événement majeur générateur de changements en termes de rythme de vie et d organisation,

Plus en détail

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé

Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Ce qu attendent les salariés et les employeurs français de leur complémentaire santé Anne Loones Février 2009 2 Sommaire CONTEXTE ET MÉTHODOLOGIE DE L ÉTUDE...

Plus en détail

Assistance à maîtrise d ouvrage renforcée dans le cadre de la perte d autonomie et du maintien à domicile. www.pact-habitat.org

Assistance à maîtrise d ouvrage renforcée dans le cadre de la perte d autonomie et du maintien à domicile. www.pact-habitat.org Assistance à maîtrise d ouvrage renforcée dans le cadre de la perte d autonomie et du maintien à domicile 1 LES CHAMPS D INTERVENTION DU PACT DE L YONNE L appui à la réhabilitation et à l adaptation du

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

Atelier «Vieillissement de la population et habitat»

Atelier «Vieillissement de la population et habitat» Atelier «Vieillissement de la population et habitat» Avec l allongement de la durée de vie et la mutation démographique sans précédent auxquels la société française est confrontée, la question du logement

Plus en détail

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Action sociale Nos actions dans le domaine du handicap L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Assumer au quotidien une situation de handicap est difficile pour une famille

Plus en détail

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services 1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin.

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Les principaux points à retenir La fracture numérique de

Plus en détail

3.01 Prestations de l AVS Rentes de vieillesse et allocations pour impotent de l AVS

3.01 Prestations de l AVS Rentes de vieillesse et allocations pour impotent de l AVS 3.01 Prestations de l AVS Rentes de vieillesse et allocations pour impotent de l AVS Etat au 1 er janvier 2015 1 En bref Lorsque vous atteignez l âge ordinaire de la retraite, vous avez droit à une rente

Plus en détail

LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES

LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES THEMES ABORDES : Les statuts possibles selon la forme juridique de la société : Assimilé salarié ou TNS Comparaison des deux statuts Les régimes facultatifs

Plus en détail

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION L OBSERVATOIRE PUBLIÉ PAR LE PROFIL DES PERSONNES A LA RECHERCHE DES D UNE E-ASSURÉS 2 e ÉDITION SEPTEMBRE NOVEMBRE ASSURANCE SANTÉ SUR INTERNET QUI SOMMES-NOUS? PRÉSENTATION DE cmonassurance est un e-courtier,

Plus en détail

Observatoire de l Auto-Entrepreneur

Observatoire de l Auto-Entrepreneur Observatoire de l Auto-Entrepreneur La vision des Français sur l Auto-Entreprise 5 ème édition - Mai 2011 Nouveau Dispositif 2011/ 2012 Comprendre les auto-entrepreneurs comme un groupe social à part entière

Plus en détail

ACCORD DU 24 MAI 2011

ACCORD DU 24 MAI 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT ACCORD DU 24

Plus en détail

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007.

LE PASS-TRAVAUX. Edition 2008. Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. Edition 2008 LE PASS-TRAVAUX Le prêt PASS-TRAVAUX concerne principalement les propriétaires, seuls 2% des bénéficiaires étaient locataires en 2007. A la demande de l ANPEEC, MV2 Conseil a réalisé, en 2007,

Plus en détail

Résidence Saint Jean

Résidence Saint Jean Résidence Saint Jean 41 Avenue Félix Baert 59380 BERGUES Tél : 03.28.68.62.99 Fax : 03.28.68.53.19 Email : stjean.residence@wanadoo.fr Site web : www.residence-saint-jean.fr Madame, Monsieur, Le Conseil

Plus en détail

1. Procédure d admission

1. Procédure d admission Direction générale de l action sociale SD2/SD3 Document de travail MESURE 18 : HEBERGEMENT DES MALADES JEUNES ADMISSION D UNE PERSONNE AGEE DE MOINS DE 60 ANS DANS UN ETABLISSEMENT POUR PERSONNES HANDICAPEES

Plus en détail