«Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse»

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1 16 octobre 2007 C O M M U N I Q U E D E S Y N T H E S E «Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» La nouvelle campagne de l'institut Curie «Une personne sur deux sera atteinte du cancer au cours de sa vie. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» est un appel à la mobilisation de tous pour agir contre les cancers, première cause de mortalité en France, et relever ainsi le défi de la lutte contre le cancer, priorité nationale depuis «Par une campagne de communication forte et responsable, nous avons décidé d'afficher publiquement, ce message - Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie -. Ce chiffre, qui a de quoi effrayer, correspond à la réalité. La bonne nouvelle, c'est que les traitements sont de plus en plus efficaces et que les progrès de la recherche sauvent de plus en plus de vies. Aujourd'hui, plus de 50 % des malades guérissent. C'est une avancée considérable, mais ce n'est pas suffisant» explique le Pr Claude Huriet, président de l'institut Curie. Dire pour informer et donner espoir Cette campagne, qui sera diffusée à partir du 20 octobre 2007 dans les médias, rappelle de manière simple, mais directe, que le nombre de cancer croît en France : au cours de sa vie, un Français sur deux sera atteint d'un cancer. Si l'institut Curie prend aussi fortement la parole sur ce sujet, avec la volonté d'interpeller l'ensemble de la société, c'est avec la conviction qu'il est de sa responsabilité, en tant que premier centre français de recherche et d'innovation en cancérologie, d'informer le public et de rappeler l'urgence de la situation. Les cancers constituent, plus que jamais, un des fléaux du 21 e siècle, contre lesquels il faut que chacun se mobilise et agisse. Redonner de l'espoir aux personnes atteintes est une des priorités quotidiennes de l'institut, mais rappeler l'ampleur de ce défi constitue, plus que jamais, une nécessité. L'appel à la responsabilité de tous est une invitation à agir de diverses manières pour soi-même et dans l'intérêt de tous. Agir en adoptant des comportements de prévention, privilégier un mode de vie sain, limiter la consommation de tabac et d'alcool Agir en suivant les conseils de dépistage, tout particulièrement pour les cancers du sein, du côlon et du col de l utérus. Agir en soutenant la recherche et notamment les programmes innovants de l'institut Curie. Pour cela, le site internet de la campagne : propose des informations sur le cancer (types de cancers, chiffres, prévention, dépistage ). Il présente également l'institut Curie, les progrès qui y ont été réalisés depuis bientôt un siècle, ses programmes de recherche, et propose au public de soutenir concrètement la recherche en l'aidant à financer ses projets innovants.

2 Mobiliser pour gagner Si le nombre de cancers augmente, les besoins augmentent et les moyens doivent également augmenter. Ses ressources propres garantissent à l'institut Curie une indépendance dans ses choix et ses orientations scientifiques et médicales. Elles représentent de 13 à 15 % de ses ressources totales, grâce notamment à la générosité de donateurs. L'Institut Curie consacre l'essentiel de ses ressources propres à soutenir des projets de recherche ambitieux avec pour objectif de traduire les connaissances scientifiques en applications médicales. Le but de cette campagne d information et d'appel aux dons est de mobiliser un nombre croissant de donateurs, particuliers et entreprises autour des missions et des projets de l'institut Curie, et de disposer des moyens indispensables aux ambitions scientifiques, médicales et humaines. Soutenir le modèle Curie, un «accélérateur de progrès» Construit il y a bientôt un siècle par Marie Curie, le modèle Curie est toujours d'avant-garde. Son originalité tient à une démarche unique dans un environnement unique : le rapprochement des chercheurs, des soignants et des patients, permettant d'accélérer l'innovation et la mise à disposition de diagnostics et de traitements innovants pour les patients. Avec son nouveau Pôle international de recherche «biologie du développement et cancers», qui ouvrira ses portes en 2008, la rénovation complète de son Centre de protonthérapie et le renforcement de la recherche clinique, l'institut Curie étaye son approche interdisciplinaire et conforte son rôle de leader en cancérologie. Ces projets phares, ainsi que l ensemble des programmes innovants de recherche, pourront, pour partie, voir le jour grâce à la générosité du public et des entreprises qui vont contribuer à leur financement. Ces efforts doivent se poursuivre dans l'intérêt de tous. L'Institut Curie est une fondation privée associant le plus grand Centre de Recherche Français en cancérologie et un Hôpital de pointe, pionnier dans de nombreux traitements, référent pour les cancers du sein, les tumeurs pédiatriques, les sarcomes et les tumeurs de l'œil, et assurant la diffusion d'innovations médicales au niveau national et international. Fondé en 1909 sur un modèle conçu par Marie Curie et toujours d'avant-garde, «de la recherche fondamentale aux soins innovants», l'institut Curie rassemble chercheurs, médecins et soignants mobilisés autour d'une même ambition : prendre les cancers de vitesse. * 1 personne sur 2 Peu usitée, elle a été validée par le Service de Biostatistiques de l Institut. Voici le cheminement qui a conduit à vérifier cette affirmation : d après le rapport de la Commission d orientation sur le cancer de janvier 2003 (p. 29), le cancer est responsable en France de 1 décès sur 3 chez les hommes et de 1 décès sur 4 chez les femmes. Donc 33% des hommes et 25% des femmes meurent de cancer, c'est qu'au moins 33% des hommes et 25% des femmes en on été atteints... Et si on considère les rapports nombre de cas incidents sur nombre de décès annuels (sources Remontet 2000), ce «bilan» sur une année serait un assez bon reflet de la proportion de survivants. Ce ratio était en 2000 de / (1.75) chez l'homme et de / (2.05) chez la femme (traduction : chaque année, il y a deux fois plus de femmes chez qui est diagnostiqué un cancer, que de femmes qui en meurent. Cette nouvelle estimation donnerait alors, en multipliant la mortalité par ce ratio: 33% x 1.75 = 58% des hommes 25% x 2.05 = 50% des femmes. Compte tenu du sur-diagnostic de cancers de la prostate chez l'homme et du nombre élevé de cancers du sein chez la femme, On peut dire qu une personne sur deux sera atteinte au cours de sa vie. Cette campagne de communication est créée par l agence McCann Paris. Contacts presse : Institut Curie Catherine Goupillon Tél Fax service.presse@curie.fr

3 DOSSIER DE PRESSE DU 16 octobre 2007 Campagne de communication 2007 «Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie. Ensemble, prenons les cancers de vitesse»

4 Sommaire Intervenants : Pr Claude Huriet, président de l'institut Curie Christophe Piednoël, directeur de la Communication et du marketing Pr Pierre Bey, directeur de l'hôpital Pr Daniel Louvard, directeur du Centre de Recherche Sergio Roman-Roman, chef du Département de transfert et de recherche pré-clinique Dr Brigitte Sigal, directeur délégué, responsable du Pôle sein 1. L'édito du président p 2 2. Une campagne de communication forte et responsable p 3 Interpeller p 3 Mobiliser pour agir p 4 3. Le modèle Curie p 5 Un enjeu : découvrir p 5 Une volonté : transférer p 6 Un engagement : enseigner p 6 Une promesse : soigner p 6 4. La stratégie : la recherche d'aujourd'hui pour la médecine de demain p 8 Les objectifs p 8 Les grands projets p 9 Les programmes innovants p Deux illustrations du modèle Curie p 12 Tumeurs d'ewing p 12 Cancers du sein p Les financements p 20 Annexes La campagne de communication 2007 p 23 Les chiffres clés du cancer p 28 Exemple de coûts en recherche, innovation et prise en charge p 29 Un siècle d'avancées scientifiques et médicales à l'institut Curie p 30 La curiethérapie : un exemple de diffusion d'une innovation thérapeutique au niveau national p 33 Contacts presse : Institut Curie Catherine Goupillon Tél service.presse@curie.fr catherine.goupillon@curie.fr fax

5 2 1 L'édito du Président Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie. Ce chiffre, qui a de quoi effrayer, correspond à la réalité. La bonne nouvelle, c'est que les traitements sont de plus en plus efficaces et que les progrès de la recherche sauvent de plus en plus de vies. Aujourd'hui, plus de 50 % des malades guérissent. C'est une avancée considérable, mais ce n'est pas suffisant. Vous aussi, vous pouvez agir. Agir pour vous-même d'abord, en adoptant des comportements de prévention : en privilégiant un mode de vie sain, en limitant votre consommation de tabac et d'alcool, en suivant les conseils de dépistage, tout particulièrement pour les cancers du sein, du côlon et du col de l uterus. Vous pouvez également agir dans l'intérêt de tous, en soutenant les chercheurs de l'institut Curie, premier centre français de recherche et d'innovation en cancérologie. Rassemblant dans un même lieu chercheurs, médecins et patients, l'institut Curie accélère les progrès dans la lutte contre les cancers. À travers les informations délivrées sur le site internet de la campagne, je vous invite à découvrir nos avancées, à partager nos espoirs et à prendre les cancers de vitesse. Pr Claude Huriet président de l'institut Curie

6 3 2 Une campagne de communication forte et responsable Dès les premières années de son existence, l'institut Curie s'est attaché à partager avec le plus grand nombre les connaissances scientifiques et médicales auxquelles il contribuait. En retour, le public lui a toujours témoigné sa confiance à travers l'octroi de dons et legs. En 1921, Marie Curie a entrepris un voyage, devenu historique, aux Etats-Unis. Lauréate de deux prix Nobel,elle fit connaître ses travaux et collecta les fonds nécessaires à l'acquisition d'un gramme de Radium. Aujourd'hui, l'institut Curie poursuit ses missions - découvrir, enseigner et soigner - et assure une information régulière auprès de différents publics : les patients, la communauté médicale et scientifique, les partenaires publics et privés, les médias et le grand public. Cette campagne de communication poursuit donc un double objectif : Mieux faire connaître le rôle de l'institut dans la lutte contre les cancers Soutenir la collecte de fonds pour financer les programmes les plus innovants. Elle est construite en deux phases : Une phase d'interpellation sur les chiffres actuels des cancers Une phase de mobilisation pour mieux agir : savoir et soutenir Interpeller : «Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie» La nouvelle campagne de communication de l'institut Curie, qui sera diffusée à partir du 20 octobre 2007 dans les médias, rappelle de manière simple mais directe qu'au cours de sa vie, un Français sur deux sera atteint d'un cancer et devra y faire face. Ce message renverra vers un site Internet qui expliquera comment la recherche contre le cancer avance, et le rôle que joue l'institut Curie dans ce combat de longue haleine. Si l'institut Curie a décidé de prendre aussi fortement la parole sur le sujet, à travers ce message qui peut sembler abrupt, c'est avec la conviction qu'il est de sa responsabilité, en tant que premier centre français de recherche et d innovation en cancérologie, de rappeler l'urgence de la situation. Le cancer constitue, plus que jamais, la maladie du 21 e siècle, contre laquelle il faut que chacun se mobilise*. Si redonner de l'espoir aux personnes atteintes est notre priorité au quotidien, faire prendre conscience de l'ampleur du défi qui est le nôtre constitue, plus que jamais, une nécessité à l échelle de l ensemble de la population. Pour le grand public, il n'est pas toujours facile d'être confronté à une vérité qui a de quoi effrayer. Mais côtoyer et soutenir au quotidien des patients qui luttent contre la maladie nous confortent dans l'idée que savoir est bénéfique : cela permet d'avancer plus vite et, souvent, de prendre de vitesse la maladie. La rémission dépend notamment de la qualité de la prise en charge thérapeutique, mais aussi d'un dépistage précoce et de la volonté farouche du patient comme de l'équipe soignante de ne pas céderau fatalisme. Les résultats d'un pré-test établi sur la base d'un échantillon de 80 personnes, ont démontré la bonne compréhension du message : la majorité des personnes interrogées (68 sur 80) déclarent avoir saisi la mécanique qui consiste à poser le problème, puis à susciter l'espoir puisqu'en agissant ensemble cette réalité peut être combattue, enfin à agir en s'informant ou en soutenant l'action de l'institut par des dons. * Les cancers sont aujourd hui la 1ère cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaire (BEH, 18 sept. 2007, n 35-36)

7 4 Mobiliser pour agir : «Ensemble, prenons les cancers de vitesse» En interpellant les Français, nous souhaitons les impliquer plus fortement et individuellement : nous serons tous un jour, directement ou indirectement, confrontés à la maladie. Il n'y a pas les malades d'un côté, et les bien portants de l'autre. Le modèle Curie repose précisément sur l union des patients, des médecins et des chercheurs, parce que ce combat est le combat de tous, et que l'efficacité est à ce prix. Mais aussi parce que l'institut est porteur, depuis sa création, de ces valeurs d'entraide, de partage, de proximité et d'humanité. Ce discours, complémentaire de celui des autres acteurs de la cancérologie impliqués dans la recherche ou dans l'accompagnement des malades et de leurs familles, illustre parfaitement le modèle Curie. Il est une sorte d'injonction à abolir la distance entre les patients et les chercheurs, à rapprocher les malades du reste de la société : fédérer les efforts de chacun, c'est gagner chaque jour du terrain contre la maladie. Impliquer les Français, c'est aussi leur rappeler que ce combat contre le cancer est le combat de chacun, et que sans la générosité publique, le travail des chercheurs ne pourrait être aussi efficace. Depuis sa création, l'institut bénéficie de ce soutien, et peut ainsi continuer à être à la pointe de la recherche pour prendre les cancers de vitesse. Si la prévalence augmente, les besoins augmentent, et les moyens doivent augmenter également. Ils profitent à tous : les avancées scientifiques réalisées à Paris soignent aussi de Lille à Marseille. Accélérer les applications médicales issues des découvertes scientifiques, dans un souci de diffusion à l'échelle nationale et internationale est une mission et une volonté forte de l'institut. L'objectif de cette campagne d'information et d'appel aux dons est ainsi de mobiliser un nombre croissant de donateurs, particuliers et entreprises, autour des missions et des projets de l'institut Curie et dedisposer des moyens indispensables aux ambitions scientifiques, médicales et humaines. Le statut de fondation privée offre à l'institut Curie, non seulement souplesse et réactivité, mais aussi une diversité de financements publics et privés (dons, legs, valorisation et contrats industriels, mécénat d'entreprises sur projets) contribuent à un budget annuel de 198 millions d'euros (chiffres 2006). Pour assurer le développement de ses activités les plus innovantes, l'institut Curie doit compléter ses financements publics en développant ses ressources propres, qui lui garantissent une indépendance dans ses choix et ses orientations scientifiques et médicales. La générosité publique représente aujourd'hui de 13 % à 15 % des ressources annuelles de l Institut Curie, grâce notamment à la générosité publique de donateurs.

8 5 3 Le modèle Curie : un accélérateur de progrès Fondé en 1909 sur un modèle conçu par Marie Curie et toujours d'avant-garde «de la recherche fondamentale aux soins innovants», l'institut Curie rassemble chercheurs, médecins et soignants mobilisés autour d'une même ambition : prendre les cancers de vitesse. Son originalité tient à une démarche unique dans un environnement unique : le rapprochement de chercheurs, de soignants et de patients permet d'accélérer l'innovation et la mise à disposition de diagnostics et de traitements nouveaux. En partageant ses compétences, en participant à la création de pôles scientifiques forts, en diffusant nationalement et internationalement l'innovation, en attirant les meilleures compétences, l'institut se projette dans l'avenir et inspire toujours nombre de structures en France et dans le monde. Un enjeu : découvrir Comprendre la complexité des cancers A l'institut Curie, l'activité de recherche est fondée sur une démarche multidisciplinaire associant biologistes, chimistes, physiciens et médecins. Pour faire progresser la prévention, le diagnostic et le traitement des cancers, les chercheurs étudient le fonctionnement de la cellule, qu'elle soit normale ou cancéreuse. Réunissant les compétences et les conditions de l'expertise et de l'innovation, le Centre de Recherche de l'institut Curie est un lieu propice aux découvertes et à l'évolution de la science. 4 priorités : Favoriser une recherche fondamentale interdisciplinaire et innovante à visée diagnostique et thérapeutique Soutenir le développement des plates-formes de haute technicité Transmettre et diffuser les savoirs à l'échelle nationale et internationale Accroître la formation et encourager la mobilité des chercheurs

9 6 Une volonté : transférer Une passerelle indispensable au progrès Mettre à disposition des patients des pratiques médicales nouvelles directement issues de la recherche fondamentale est au cœur des missions de l'institut Curie. Le transfert conjugue ainsi le savoir-faire des 70 équipes de recherche avec celui des cancérologues. Condition indispensable au progrès, le transfert bénéficie à l'institut Curie de structures opérationnelles innovantes s'appuyant sur des ressources uniques - une riche banque de ressources biologiques ( échantillons) et 7 plate-formes de haute technologie. Des programmes particuliers sont développés sur le passage du «prêt-à-porter» au «sur mesure» (carte d'identité des tumeurs) et en particulier sur la désescalade thérapeutique dans les tumeurs d'ewing et les neuroblastomes. 5 priorités : Développer des programmes communs entre chercheurs et cliniciens Identifier les paramètres biologiques, génétiques et pharmacologiques des tumeurs Identifier d'emblée les tumeurs à risque métastatique Déterminer des cibles thérapeutiques pour chaque tumeur Développer des partenariats stratégiques avec les industriels de la santé. Un engagement : enseigner Partager les connaissances et les savoir-faire L'enseignement, en partenariat avec les universités, est une des missions de l'institut Curie et la diffusion des connaissances constitue un élément essentiel de sa politique, reconnue par les pouvoirs publics qui soutiennent financièrement cette activité. L'interdisciplinarité des collaborations entre scientifiques, les échanges permanents entre chercheurs et médecins et l'engagement de tous dans le transfert des résultats de la recherche fondamentale vers les applications médicales, ont créé une masse de connaissances et de savoir-faire qu'il est indispensable de partager. 3 priorités : Former des étudiants de haut niveau en recherche et en cancérologie Former des professionnels aux technologies de pointe Renforcer les liens avec les universités en France et dans le monde Une promesse : soigner Développer des traitements innovants et individualisés L'Hôpital de l'institut Curie, participant au service public hospitalier, est un centre de renommée internationale pour le diagnostic et le traitement des cancers du sein et de l'œil, des tumeurs pédiatriques, des sarcomes, mais aussi des lymphomes, des cancers de la prostate, des cancers cervico-faciaux, gynécologiques, digestifs, broncho-pulmonaires, cutanés et du système nerveux. Il est également référent pour des prises en charge innovantes comme la radiothérapie de haute précision, les traitements conservateurs et l'oncogénétique.

10 7 Dans une démarche pluridisciplinaire permanente (spécialistes médicaux, de l'imagerie, pathologistes, biologistes, oncologues médicaux, chirurgiens, radiothérapeutes, biostatisticiens ), une prise en charge globale et continue, est proposée à toutes les étapes de la maladie, en collaboration avec les équipes de soins de support. En améliorant la précision des diagnostics et en proposant des traitements mieux ciblés, moins toxiques et donc mieux tolérés, la prise en charge est désormais plus individualisée et mieux adaptée à la qualité de vie du patient. Dans le domaine de la chirurgie, une véritable «école Curie» s'est constituée. Les interventions conservatrices sont privilégiées pour préserver l'intégrité anatomique et fonctionnelle du patient. La radiothérapie, née à l'institut Curie, a vu ses pratiques et ses technologies s'améliorer, favorisant la préservation maximale des organes sains du patient. Le Centre de protonthérapie est référent dans le traitement de certaines tumeurs de l'œil et de la base du crâne. En 2007, l'institut Curie a été le premier centre français à mettre en œuvre la tomothérapie. Le plateau technique de radiothérapie est désormais le plus complet d'europe. L'équipement y est constamment renouvelé pour que l'institut Curie puisse poursuivre sa mission d'amélioration permanente des techniques qui sont ensuite diffusées au niveau national et international. En chimiothérapie, de nouvelles molécules anticancéreuses dites ciblées, la combinaison de plusieurs médicaments ou la meilleure maîtrise des modes d'administration permettent de mieux combattre les tumeurs, de prévenir les effets indésirables et d'améliorer la qualité de vie des malades, grâce, notamment, à la désescalade thérapeutique pour les patients à faible risque. Depuis quelques années, de nouvelles stratégies anticancéreuses consistent à renforcer les défenses immunitaires du malade pour assurer la destruction des cellules tumorales. Il s'agit notamment de l'immunothérapie qui est en cours d'évaluation. Des résultats au bénéfice des patients Nouveau traitement de la douleur, commercialisé par une société pharmaceutique Premier diagnostic génétique de la tumeur pédiatrique d'ewing, par analyse des modifications chromosomiques Diagnostic amélioré de la prédisposition au cancer du sein et de l'ovaire, grâce à de nouvelles méthodes de recherche de mutations Premier patient traité par tomothérapie (radiothérapie guidée par l'image) en France. 4 priorités : Développer des traitements innovants et individualisés, en doublant d'ici 2008 la capacité en recherche clinique Renforcer l'expertise pour les cancers du sein, de l'œil, les sarcomes et les tumeurs pédiatriques Mettre à disposition les techniques les plus avancées Renforcer la pluridisciplinarité et les partenariats

11 8 4 La stratégie : la recherche d'aujourd'hui pour la médecine de demain A tous les niveaux d'intervention - du dépistage au traitement - il apparaît clairement que le renforcement de la recherche sur le cancer est une priorité pour réduire véritablement la morbidité et la mortalité liées à cette maladie. «Les cancers ont augmenté en France de 63 % au cours des 20 dernières années tandis que 50 % des malades succombent encore de l'évolution de leur cancer. Face à ce difficile constat, il faut avoir conscience que la réduction durable de la mortalité viendra d'une amélioration de la prévention, du dépistage, d'une meilleure organisation des soins et enfin et surtout des progrès diagnostiques et thérapeutiques à venir grâce à la recherche et à la mise à disposition des malades des résultats de ces progrès» explique le Pr Pierre Bey, directeur de l'hôpital. Les données de la biologie permettront une nouvelle classification des tumeurs conduisant à des traitements plus efficaces, moins toxiques et adaptés à chaque patient. «Etre capable d'innover, d'évaluer puis de diffuser les connaissances nouvelles est non seulement une mission mais aussi une préoccupation constante» souligne le directeur de l'hôpital. Les objectifs En développant des programmes innovants, en diffusant internationalement leurs résultats, les chercheurs et les cliniciens de l'institut Curie contribuent à l'émergence de thérapeutiques nouvelles. «L'espoir réside désormais dans le décryptage des mécanismes biologiques et moléculaires de la cancérogenèse» explique le Pr Daniel Louvard, directeur du Centre de Recherche. Les progrès considérables de la biologie au cours des vingt dernières années ont ouvert l'ère de la génomique fonctionnelle c'est-à dire de l'étude de la fonction des gènes. Dans les laboratoires, les recherches biologiques ont pris une dimension nouvelle : un véritable changement d'échelle a été réalisé conduisant les chercheurs à adopter de nouvelles stratégies. Le «prêt à porter» mis en œuvre actuellement va laisser sa place à une prise en charge «sur mesure» adaptée à chaque patient, dont la tumeur est tout aussi unique que son génome. Pour contribuer activement à l'émergence de ces nouvelles stratégies thérapeutiques, l'institut Curie se doit de développer sans relâche son niveau d'expertise en matière de recherche. «Aujourd'hui, grâce à des chercheurs créatifs, des équipements de plus en plus sophistiqués, un personnel hautement qualifié, mais également un effort soutenu de coopération au niveau national et international, l'institut Curie est prêt à répondre aux défis de la cancérologie du 21 e siècle» précise le directeur du Centre de Recherche. 3 objectifs phares : L'identification de nouveaux marqueurs biologiques, extrêmement sensibles et spécifiques permettant un diagnostic précoce la mise au point de techniques ouvrant la voie au traitement à la carte qui tiendra compte des caractéristiques individuelles de chaque tumeur et de celles de chaque malade l'invention de nouvelles classes de médicaments, élaborés à partir de la connaissance des mécanismes moléculaires de la progression tumorale

12 9 Les grands projets Un nouveau pôle de recherche de dimension internationale «Biologie du développement et cancers» Avec ce nouveau pôle de recherche dédié à la génétique et à la biologie du développement et cancers, qui ouvrira ses portes en 2008, l'institut Curie renforce son approche interdisciplinaire tout en confortant son rôle de leader en cancérologie. Il complètera le dispositif de recherche multidisciplinaire actuel et donnera la possibilité, avec l'hôpital, d'explorer les liens entre biologie, génétique du développement et médecine, afin de mieux comprendre les cancers et de mettre au point des thérapies innovantes. De nouvelles collaborations internationales, déjà initiées à l'institut Curie, y seront développées. 120 personnes m 2 de laboratoires 24 millions d'euros d'investissement 8 millions d'euros de fonctionnement annuel 50 % à financer par la générosité publique Doubler le nombre de patients bénéficiant de la recherche clinique L'intégration de la recherche clinique et de l'innovation dans la pratique médicale est garante d'une meilleure prise en charge des patients : qualité des soins, efficacité des traitements, personnalisation, diminution des séquelles fonctionnelles ou esthétiques et confort du patient. La recherche clinique se consacre à la fois aux cancers les plus fréquents et aux tumeurs rares. Allant de pair avec le déploiement du transfert, le développement de la recherche clinique est une étape indispensable pour passer du «prêt-à-porter» actuel au «sur mesure» de demain. Après avoir restructuré sa recherche clinique en 2001 et initié le «temps protégé» pour la recherche en 2003, l'institut Curie entend poursuivre cet effort en intégrant un patient sur six dans des essais cliniques d'ici 2008, soit un doublement du nombre de patients inclus. L'apport du «temps protégé» permet à des médecins, physiciens médicaux, infirmières, manipulateurs et techniciens de consacrer une partie de leur temps à un projet de recherche, en étant remplacés par un collègue. Au nombre de 18 en 2005, il s'agit de créer 15 nouveaux postes d'ici 2008, nécessitant un budget de 1,2 million d'euros par an financés sur ressources propres. Les axes de recherche clinique : Identifier de nouvelles cibles pharmacologiques, développer des médicaments ciblés et les évaluer ; Initier et évaluer des stratégies pouvant réduire les effets secondaires, épargner les tissus sains et conserver les organes ; Adapter les traitements aux caractéristiques de chaque tumeur et de chaque patient ; Développer et évaluer la médecine prédictive.

13 10 Donner au Centre de protonthérapie une nouvelle envergure internationale Au premier plan mondial, le Centre de protonthérapie est référent dans le traitement de certaines tumeurs de l'œil et de la base du crâne. Des améliorations technologiques en 2005 et le développement de l'anesthésie chez les enfants de moins de 5 ans en 2006 ont déjà permis de traiter 30 % de malades en plus. Pour répondre à l'augmentation des besoins, notamment en pédiatrie, et à l'amélioration du confort des patients, le centre va connaître d'ici 2010 de nombreux développements : machine de nouvelle génération, deux nouvelles salles de traitement, bras isocentrique pour orienter le faisceau autour du patient et traiter de nouvelles indications. Le centre pourra prendre en charge deux fois plus de patients à partir de 2010, en particulier des enfants venant de toute la France. Le coût total du projet, qui comprend la construction d'un nouveau bâtiment, la rénovation du bâtiment actuel et l'installation de nouveaux équipements, est évalué à 50 millions d'euros. Cet investissement est rendu possible grâce au soutien financier important du ministère de la Santé et de l'assurance maladie, que complètent les ressources propres de l'institut Curie et tout particulièrement celles issues de la générosité publique. Les programmes innovants Depuis 1996, l'institut Curie met en place des programmes transversaux de recherche destinés à favoriser le travail en commun des scientifiques et des cliniciens. Ils se déroulent dans un cadre multidisciplinaire propice à la traduction des découvertes de la recherche fondamentale en applications médicales. Appelés «Programmes Incitatifs et Coopératifs», ils sont financés par la générosité du public à hauteur de euros par an en moyenne pour chaque programme. Ces programmes réunissent autour d'un projet commun une vingtaine de chercheurs et cliniciens de diverses spécialités de l'institut Curie et éventuellement des équipes extérieures. Ils permettent de tester des hypothèses et de valider des concepts, parmi lesquels les plus avancés et les plus pertinents feront l'objet de programmes plus importants, éventuellement en collaboration avec des industriels de la pharmacie ou des fabricants d'équipement biomédicaux. La mission est d'aboutir à de nouveaux protocoles thérapeutiques ou de mettre en œuvre de nouveaux outils de diagnostic, de pronostic et de suivi de la réponse des tumeurs aux traitements. Parmi ces programmes : "Immunotherapie anti-tumorale" Le développement d'immunothérapies anti-tumorales est un des enjeux prioritaires de la recherche médicale de l'institut Curie. L'immunothérapie anti-cancéreuse consiste à stimuler le système immunitaire pour l'aider à identifier et à éliminer les cellules tumorales. En traitant l'organisme dans sa globalité, l'immunothérapie élimine les cellules tumorales disséminées dans l'ensemble du corps. Deux projets de ce programme ont déjà abouti à des protocoles d'essais cliniques, l'un pour les cancers du col utérin en récidive, l'autre pour le mélanome oculaire. "Paramètres épigénétiques dans la réponse aux agents génotoxiques et le contrôle du cycle cellulaire" Sous l'effet d'agents toxiques, le matériel génétique est endommagé et son organisation est perturbée. Si la cellule possède des outils lui permettant de restaurer son intégrité, des instabilités peuvent néanmoins demeurer. Or, la moindre désorganisation dans la structure de l'adn peut compromettre le fonctionnement de la cellule et, dans certains cas, conduire à des situations pathologiques tels que des cancers. Les modifications épigénétiques de l'adn, transmises de façon héréditaire bien que non codées dans les gènes d'un individu, ont un impact biologique important, notamment lors de l'apparition de cancers, lors du vieillissement cellulaire et du développement d'un organisme. Le but de ce programme est d'étudier la contribution de l'épigénome dans des aspects centraux de l'activité cellulaire, souvent compromis dans les cellules cancéreuses, dans l'espoir de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques.

14 11 "Instabilité génétique et radio-résistance des tumeurs" L'objectif de ce programme est d'améliorer l'efficacité de la radiothérapie en prenant en compte la sensibilité aux rayonnements du patient et de sa tumeur. Ce programme regroupe, autour de 8 axes de recherche, près de 30 chercheurs et médecins du Commisariat à l Energie Atomique, du Museum National d'histoire Naturelle et de l'institut Curie. Il a déjà permis de concevoir une nouvelle stratégie thérapeutique qui vise à bloquer la réparation des dommages génétiques induits par la radiothérapie. Une nouvelle molécule radiosensibilisante devrait ainsi permettre d'augmenter le potentiel destructeur de la radiothérapie sur des tumeurs jusqu'alors peu sensibles aux rayonnements. "Vectorisation anti-tumorale à fin diagnostique et thérapeutique" L'amélioration de la sélectivité des agents anticancéreux vis-à-vis des cellules tumorales est un objectif majeur en chimiothérapie anti-cancéreuse. C'est pourquoi l'institut Curie a décidé de financer un programme impliquant 24 participants, issus de cultures scientifiques et médicales complémentaires. Il a pour objectif de mettre au point un vecteur capable de transporter des molécules anticancéreuses de façon spécifique vers la tumeur. Les premières expériences précliniques montrent l'efficacité de cette vectorisation dans le cadre de tumeurs colorectales. "Physique du vivant : de la molécule isolée à la cellule" L'interface entre physique et biologie cellulaire est depuis plusieurs années l'une des grandes originalités de l'institut Curie. Le dialogue entre chercheurs d'horizons différents crée une dynamique favorable à la créativité. Ce programme apporte une autre vision de la cellule cancéreuse. Les chercheurs reproduisent les processus biologiques complexes à l aide d un minimum de composants afin de mieux les appréhender. Ce programme a d ors et déjà permis de mieux comprendre la communication à l intérieur des cellules.

15 12 5 Deux illustrations du modèle Curie «de la recherche fondamentale aux soins innovants» Tumeurs d'ewing : l'expertise de l'institut Curie L'Hôpital de l'institut Curie occupe une place importante dans la prise en charge des patients atteints de tumeurs d'ewing. Le département de Pédiatrie et le département d'oncologie médicale 1 de l'institut Curie possèdent en effet une expérience de 30 ans dans la prise en charge de cette pathologie. Parallèlement, la recherche sur cette pathologie s'est développée au sein du Centre de Recherche de l'institut Curie et n'a cessé de mettre au point de nouveaux moyens diagnostiques et thérapeutiques. Aujourd'hui, l'équipe Inserm/Institut Curie «Génétique et biologie des tumeurs pédiatriques» dirigée par Olivier Delattre 2 est mondialement reconnue pour ses travaux sur la cancérogenèse des tumeurs d'ewing. S'appuyant sur une étroite collaboration entre médecins et chercheurs, l'institut Curie est devenu le centre de renommée internationale pour la prise en charge clinique des jeunes patients atteints de tumeur d'ewing et pour la recherche sur ces tumeurs. Avec 80 à 120 nouveaux cas par an en France, la tumeur d'ewing est la deuxième tumeur maligne primitive de l'os, en termes de fréquence. Elle survient chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte (jusqu'à 30 ans), avec un pic de fréquence à la puberté entre 10 et 20 ans. Appelée aussi sarcome d'ewing, cette tumeur se développe essentiellement dans les os du bassin, des côtes, des fémurs, des péronés et des tibias. Elle possède un fort pouvoir invasif et il n'est donc pas rare de voir apparaître d'autres foyers cancéreux dans l'organisme, surtout au niveau des poumons, du squelette et de la moelle osseuse. Une recherche de pointe internationalement reconnue Découverte de l'altération chromosomique responsable des tumeurs d'ewing Rares sont les cancers pour lesquels il existe une signature moléculaire simple - une mutation spécifique à l'origine du développement tumoral. Pour les tumeurs d'ewing, cette signature moléculaire a été identifiée et caractérisée. Il s'agit d'un échange accidentel de matériel génétique entre deux chromosomes 3. C'est à l'institut Curie qu'a été découverte par Alain Aurias, en 1984, et caractérisée, en par l'équipe d'olivier Delattre, l'anomalie génétique responsable de cette tumeur. Cette altération entraîne la formation d'un gène muté produisant une protéine anormale baptisée EWS/FLI-1. Cette découverte a permis la mise au point, à l'institut Curie en 1994, d'un test diagnostic de la tumeur d'ewing. IGFBP-3 : un «chaînon» clé du développement tumoral Pour comprendre le développement de la tumeur d'ewing, l'équipe d'olivier Delattre a étudié les effets de la protéine erronée, produite par l'altération génétique, sur la machinerie cellulaire. Pour cela, ils ont «éteint» le gène muté : la protéine anormale n'est alors plus fabriquée. Grâce à l'utilisation de puces à ADN, ils ont pu observer les conséquences de l'absence de cette protéine sur les autres gènes. En 2004, les chercheurs ont ainsi pu identifier 86 gènes dont l'expression est modifiée en l'absence de cette protéine anormale. L'équipe d'olivier Delattre s'est particulièrement intéressée à l'un d'entre eux : le gène IGFBP-3 dont l'expression est très fortement réduite dans les cellules tumorales et qui est de nouveau exprimée normalement lorsque la protéine anormale est absente. 1. Le département de Pédiatrie est dirigé par le Dr Jean Michon et le département d'oncologie médicale par le Dr Laurent Mignot. 2. Olivier Delattre est directeur de l'unité Inserm/Institut Curie 830 «Génétique et biologie des cancers» 3. Dans 85 % des cas, cette translocation se produit entre les chromosomes 11 et 22 et aboutit à la synthèse d'une protéine anormale EWS-FLI-1. Dans 10 % des cas, elle se produit entre les chromosomes 22 et 21 et donne lieu à la synthèse d'une protéine anormale EWS-ERG. 4. "DNA-binding and Transcriptional Activation Properties of the EWS-FLI-1 Fusion Protein Resulting from the t(11;22) Translocation in Ewing Sarcoma." RA. Bailly et coll. Mol. Cell. Biol. Mai 1994, vol. 14, p "Combinatorial generation of variable fusion proteins in the Ewing family of tumours." J. Zucman et coll. EMBO J. Décembre 1993, vol. 12, p

16 13 La protéine fabriquée par le gène IGFBP-3 est connue pour sa capacité à bloquer l'un des plus importants messagers cellulaires, le facteur de croissance IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1). IGF-1 contrôle plusieurs mécanismes cellulaires fondamentaux tels que la prolifération et l'apoptose (mort cellulaire programmé). Les chercheurs de l'institut Curie montrent que dans la tumeur d'ewing, la protéine anormale (EWS/FLI1) empêche le gène IGFBP-3 de remplir sa fonction : IGF-1 transmet en continu un signal ordonnant aux cellules de proliférer. Découverte de l'origine cellulaire des sarcomes d'ewing Jusque récemment, la nature de la cellule «responsable» du développement de cette tumeur était inconnue. En 2007, les travaux de l'équipe ont montré qu'il s'agissait des cellules du mésenchyme, le tissu conjonctif servant de soutien aux autres tissus. En outre, en inhibant la protéine anormale EWS/FLI-1 à l'origine des tumeurs d'ewing, les chercheurs ont réussi à «forcer» les cellules tumorales à retrouver leur statut d'origine de cellules souches mésenchymateuses. Ces cellules sont alors capables de se différencier normalement en cellules osseuses ou graisseuses. Par ailleurs, cette découverte peut permettre aux chercheurs de construire un modèle animal de la tumeur d'ewing, étape essentielle à la mise au point de nouveaux traitements. Une prise en charge en pleine évolution En 30 ans, le traitement de la tumeur d'ewing, à l'origine essentiellement basé sur la radiothérapie, a profondément évolué. Aujourd'hui, les formes localisées sont traitées, dans la majorité des cas, par une combinaison initiale de chimiothérapie et de chirurgie. Une chimiothérapie postopératoire, et parfois une radiothérapie, complètent le traitement. Le pronostic de la tumeur d'ewing a bénéficié de l'apport des nouvelles chimiothérapies. Le taux de survie à 5 ans qui était de 10 % à la fin des années 60 s'est amélioré, mais n'atteint toujours que 60 % pour les tumeurs localisées. Ce taux de survie est inférieur dans les formes métastatiques et est particulièrement médiocre en cas de métastases osseuses ou médullaires. A ce jour, les chimiothérapies utilisées associent plusieurs molécules, la vincristine, des alkylants (ifosfamide, cyclophosphamide), la doxorubicine, l'etoposide et l'actinomycine. De l'intérêt de détecter les cellules circulantes Lors du diagnostic des tumeurs d'ewing, 20 à 30 % des jeunes patients ont déjà développé des métastases principalement au niveau du poumon, des os et de la moelle osseuse. La présence de métastases notamment en dehors du poumon est l'un des facteurs de mauvais pronostic. Toutefois, certaines tumeurs localisées, et donc théoriquement de meilleur pronostic, vont évoluer vers une forme métastatique. Il est actuellement difficile de distinguer parmi les patients atteints d'une tumeur d'ewing localisée ceux qui présentent un risque de développer de nouveaux foyers cancéreux. Les facteurs pronostiques actuels sont la réponse à la chimiothérapie néo-adjuvante, la taille de la tumeur et sa localisation. Une tumeur est considérée de bon pronostic si sa taille est inférieure à 200 ml et si le pourcentage de cellules viables sur la pièce opératoire après la chimiothérapie néo-adjuvante est inférieur à 10 %. La recherche d'un marqueur pronostique fiable, analysable dès le diagnostic, est donc l'un des enjeux de la prise en charge des tumeurs d'ewing : détectés précocement, les patients susceptibles de développer des métastases pourront bénéficier d'un traitement adapté dans les plus brefs délais, ce qui pourrait améliorer d'autant le pronostic. Les chercheurs et les médecins de l'institut Curie étudient depuis plusieurs années la valeur prédictive de la présence de cellules tumorales circulantes, dans la circulation sanguine ou dans d'autres sites anatomiques, dont la moelle osseuse, au moment du diagnostic. Cette recherche bénéficie de l'existence d'une altération génétique particulière à l'origine de cette tumeur. Cette signature moléculaire permet de caractériser de manière spécifique les cellules cancéreuses provenant de ces tumeurs.

17 14 Détecter la présence des cellules circulantes revient alors à rechercher cette signature dans l'ensemble des cellules de la moelle osseuse. L'équipe d'olivier Delattre a tout d'abord mis au point un test reconnaissant spécifiquement les altérations à l'origine de la tumeur d'ewing. Ensuite, une méthode a été développée pour reconnaître cette signature dans un échantillon de sang ou de tissu. Il est désormais possible de repérer la présence d'une cellule tumorale parmi un million. Au vu des premières analyses, la présence de cellules malignes au niveau de la moelle osseuse s'est avérée prédictive d'une rechute précoce, ce qui confirme l'intérêt d'une telle détection dans cette pathologie. Une autre étude de l'institut Curie montre de plus que chez les patients ayant une tumeur d'ewing localisée et des cellules tumorales circulantes dans la moelle osseuse, l'évolution de la maladie et la survenue de rechutes est comparable à celle de patients ayant des métastases détectables par des méthodes classiques au diagnostic. La chimiothérapie haute dose dans le traitement des tumeurs d'ewing métastatiques Alors que la survie des tumeurs d'ewing localisé s'est largement améliorée, le pronostic des formes métastatiques traitées par une chimiothérapie conventionnelle reste mauvais. Les médecins du département de Pédiatrie de l'institut Curie, en collaboration avec la Société Française des Cancers de l'enfant, ont participé à l'étude nationale suggérant qu'une amélioration de la survie, chez certains patients à haut risque, était possible grâce à la chimiothérapie à haute dose. Le département d'oncologie médicale de l'institut Curie a étudié si le recours à cette forme de chimiothérapie présentait un avantage chez les patients adultes atteints d'une tumeur d'ewing. Le suivi rétrospectif de 46 patients traités à l'institut Curie entre 1987 et 2000 montre un taux élevé de survie chez les adultes ayant bénéficié de ce protocole. Les médecins de l'institut Curie participent actuellement à une étude randomisée internationale pour démontrer l'intérêt de l'approche par chimiothérapie haute dose. Malgré l'amélioration récente du pronostic des malades atteints de tumeur d'ewing de risque moyen ou élevé, le taux de survie à 5 ans reste insuffisant. Des essais cliniques ciblés sur le facteur de croissance IGF-1 vont démarrer. Les recherches se poursuivent afin d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques, mais aussi de mieux caractériser le profil génétique de ces tumeurs. Le profil génétique pourrait permettre de distinguer les tumeurs de «bon» et de «mauvais» pronostic. La connaissance de cette «carte d'identé de la tumeur» permettra de faire un diagnostic très précis et de corréler l'efficacité d'un traitement aux caractéristiques de cette tumeur et notamment à son pouvoir invasif. Dans un premier temps, cela permettra une désescalade thérapeutique aux jeunes patients porteurs d'une tumeur de bon pronostic. Par ailleurs, les chercheurs poursuivent leurs travaux afin de découvrir d'autres approches thérapeutiques pouvant détruire les cellules tumorales.

18 15 Le cancer du sein : près d un siècle d'expertise et plus de 30 projets de recherche en cours Plus de 55 % des patients pris en charge à l'institut Curie viennent pour un cancer du sein. Centre de référence en France pour la prise en charge de cette pathologie, l'institut Curie accueille chaque année près de patientes atteintes de cancer du sein, dont la moitié sont de nouvelles patientes. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme avec cas diagnostiqués chaque année (chiffres 2000). Le nombre de cas a doublé en 20 ans, puisqu'en 1980 seulement cas avaient été diagnostiqués. En revanche, une baisse de la mortalité est constatée sur cette même période. Elle s'explique pour moitié par le développement du dépistage et du diagnostic qui permettent aujourd'hui, grâce à des techniques de plus en plus performantes, une prise en charge précoce des cancers du sein, et pour moitié par les progrès thérapeutiques. Depuis toujours, l'institut Curie participe à la mise au point de nouvelles stratégies thérapeutiques et au développement de traitements conservateurs préservant l'intégrité anatomique et fonctionnelle des patientes. (Voir Un siècle d avancées... p26) En 1932, le rôle des œstrogènes dans la cancérologie mammaire a été découvert à l Institut Curie. En 1939, ont eu lieu, à l'institut Curie, les premiers traitements du cancer du sein par radiothérapie. Depuis lors, la prise en charge n'a cessé d'évoluer pour mettre les meilleures compétences et les techniques les plus performantes au service du patient. Un traitement plus adapté Chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie Le traitement du cancer du sein repose, en première intention, sur la chirurgie. Quand le diagnostic est suffisamment précoce, l'acte chirurgical peut se limiter à une tumorectomie : la tumeur est enlevée en préservant au maximum la glande mammaire. Cependant, il est parfois nécessaire de procéder à l'ablation complète du sein - mammectomie - en raison de la taille de la tumeur, de la présence de plusieurs foyers tumoraux ou de l'existence de cellules tumorales disséminées. La chirurgie peut être associée à la radiothérapie, qui, dans ce cas, a pour but de détruire les cellules tumorales résiduelles. La chimiothérapie peut être prescrite à divers stades de la maladie. Aujourd'hui, elle est administrée avant l'acte chirurgical - chimiothérapie néo-adjuvante - pour réduire la taille de la tumeur et permettre ainsi un traitement chirurgical conservateur ; elle peut également être prescrite après l'acte chirurgical - chimiothérapie adjuvante - pour détruire les éventuelles cellules cancéreuses résiduelles et réduire significativement le risque de rechute. L'hormonothérapie est destinée aussi bien aux femmes pré-ménopausées que ménopausées. Ce type de traitement concerne les femmes dont la tumeur est hormonosensible (75 % des femmes). Il a pour objectif de bloquer l action et la synthèse des œstrogènes. Le type d hormonothérapie utilisée dépend du statut pré ou post ménopause. Dans le domaine de la chirurgie, l'institut Curie a été l'un des précurseurs des traitements conservateurs du cancer du sein. Ces interventions sont privilégiées pour éviter l'ablation du sein et préserver au maximum l'intégrité corporelle. En 1997, le département de Chirurgie a par ailleurs mis au point la technique du ganglion sentinelle qui permet d'éviter l'ablation complète de la chaîne ganglionnaire dans les cancers du sein invasifs. Cette technique détecte, dans des conditions moins douloureuses pour la patiente 1, l'invasion du système lymphatique par les cellules tumorales. De par son expertise, l'institut Curie participe à de nombreux essais cliniques sur cette pathologie : en 2000, les médecins du département d'oncologie médicale de l'institut Curie ont coordonné une étude auprès de 200 patientes qui montre l'intérêt d'administrer un taxane avant l'acte chirurgical, pour réduire la taille de la tumeur et ainsi éviter l'ablation mammaire 2. Les oncologues médicaux sont également impliqués dans l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques en immunothérapie, vectorisation, thérapie ciblée 1. Cette technique de chirurgie permet une hospitalisation courte, peu de gêne post- opératoire et un risque minime de séquelles. 2. A randomized parallel study of doxorubicin plus paclitaxel and doxorubicin plus cyclophosphamide as neoadjuvant treatment of patients with breast cancer V. Diéras et coll. J. Clin.Oncol. 15 décembre 2004, vol. 22, p

19 16 Par ailleurs, les radiothérapeutes de l'institut Curie développent des techniques de plus en plus précises afin d'augmenter l'efficacité de la radiothérapie tout en minimisant les effets au niveau des tissus sains 3. En 2004, en parallèle du développement de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité, le département de Radiothérapie a été le premier en France à mettre en place la radiothérapie asservie à la respiration. Les tumeurs du sein se déplaçant en raison des mouvements respiratoires, ce mode de radiothérapie permet de prendre en compte ces déplacements et de limiter les irradiations des tissus sains. En 2007, la première patiente française atteinte de cancer du sein à bénéficier de la tomothérapie a été traitée à l'institut Curie. Cette «radiothérapie guidée par l'image» optimise l'adaptation de la dose d'irradiation au volume tumoral, limite l'exposition des organes sains et, à terme, permettra une augmentation de la dose délivrée dans la tumeur, pour mieux l'éliminer. Mieux diagnostiquer le cancer du sein En 2000, l'ensemble des équipements diagnostiques dédiés à l'exploration des lésions mammaires a été rassemblé dans l'unité de Sénologie interventionelle. Ainsi, tous les examens nécessaires peuvent désormais être réalisés dans la journée, et dans un lieu unique ; ensuite, deux à trois jours suffisent pour établir un diagnostic précis et complet. En 2004, les médecins du département d'imagerie médicale de l'institut Curie ont dressé le bilan des différents types d'imageries en fonction de leur efficacité pour le suivi thérapeutique des cancers du sein 4. Au vu de leur étude, l'irm semble le mieux adapté pour prédire très tôt l'efficacité d'un traitement administré avant l'acte chirurgical. Pour améliorer la caractérisation des lésions mammaires, les médecins du département d'imagerie médicale de l'institut Curie étudient les performances de l'élastographie en échographie. Cette nouvelle technique, développée avec l'équipe CNRS du physicien Mathias Fink, en plus de fournir une image anatomique, apporte des informations sur l'élasticité des tissus. A terme, les médecins espèrent pouvoir éviter un certain nombre de biopsies en déterminant de manière précise par élastographie la nature de zones suspectes. Génétique et cancer du sein En 1991, l'institut Curie a ouvert les premières consultations d'oncogénétique en France pour les familles à risque de cancer du sein. En effet, 5 à 10 % des cancers du sein et de l'ovaire seraient dus à une prédisposition génétique majeure, c'est-à-dire associés à un risque tumoral élevé. Chaque année, le service de Génétique de l'institut Curie effectue plus de consultations et réalise tests de recherche de prédisposition au cancer du sein. Parallèlement, le service de Génétique cherche à mieux comprendre l'origine de ces prédispositions génétiques, à identifier de nouveaux gènes impliqués et à repérer les facteurs qui pourraient modifier les risques de tumeurs chez les patientes prédisposées. Une prise en charge globale et adaptée à tous les stades de la maladie En 1998, la prise en charge psychologique a été développée à l'institut Curie grâce à la création de l'unité de Psycho-oncologie. Les psychologues et les psychiatres proposent un soutien à toutes les phases de la maladie, que ce soit en hospitalisation ou en ambulatoire. Ils peuvent également prendre en charge les problèmes psychologiques des proches. En 2000, la prise en compte des difficultés propres aux patientes atteintes d'un cancer du sein a abouti à la mise en place des groupes psycho-éducationnels pour les patientes ayant récemment terminé leur traitement. Actuellement, les psycho-oncologues de l'institut Curie évaluent les conséquences de la maladie sur la vie intime des femmes afin de pouvoir répondre aux besoins qui auront été identifiés. Depuis 1998 également, les patientes hospitalisées à l'institut Curie peuvent bénéficier de soins esthétiques (manucures, soins du visage ) entièrement gratuits. Ces soins leur procurent un moment de détente, de bienêtre et de douceur durant leur hospitalisation. 3. Breast radiotherapy in the lateral decubitus position: A technique to prevent lung and heart irradiation. F. Campana et coll. Int J Radiat Oncol Biol Phys. 1er avril 2005, vol. 61, p Monitoring Therapeutic Efficacy in Breast Carcinomas. A. Tardivon et coll. Eur Radiol. 30 mai 2006, vol. 16, p

20 17 Depuis mars 2006, l'institut Curie propose également des dermopigmentations gratuites des sourcils et des cils. Ce maquillage quasi-permanent permet d'estomper les séquelles dues aux traitements et aide ainsi les patientes à retrouver une part de leur féminité. Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre de l'orientation générale poursuivie depuis plusieurs années par l'institut Curie visant à améliorer constamment la qualité des soins et la prise en charge globale du patient. Plus de 30 projets de recherche fondamentale et clinique pour innover Une meilleure connaissance des cancers du sein permet désormais de proposer des traitements mieux ajustés à chaque cas et donc plus efficaces. Mais l'enjeu reste de comprendre les multiples formes de cancers du sein qui engendrent des situations pathologiques très différentes et rendent ainsi le travail des chercheurs très complexe. Alors que dans certains cancers (tumeur d'ewing par exemple) il existe une signature moléculaire qu'il est possible de repérer, dans les cancers du sein, les signatures sont nombreuses et peu sont connues à ce jour. Ainsi, pour faire avancer les connaissances, plus de 30 projets de recherche fondamentale et clinique impliquant des médecins, des soignants et des chercheurs sont en cours à l'institut Curie. Facteurs prédictifs de réponse et de résistance aux traitements En présence d'un cancer localisé, il est quasiment impossible de distinguer parmi les patientes celles qui présentent un risque de dissémination métastatique. Ainsi, certaines tumeurs du sein sans atteinte ganglionnaire initiale, et donc théoriquement de bon pronostic, vont évoluer au cours des dix années suivantes vers une forme métastatique. Bien que certains paramètres - tels que la taille de la tumeur, le grade histologique ou l'envahissement ganglionnaire - indiquent un risque métastatique, ils ne permettent pas toujours de prédire au niveau individuel la progression du cancer. L'un des enjeux de la cancérologie est de découvrir de nouveaux marqueurs biologiques pouvant prédire l'évolution tumorale mais aussi la réponse aux divers traitements - chimiothérapies, radiothérapies, hormonothérapies. Plusieurs programmes de recherche se consacrent à déterminer les profils des gènes (génétique), de leurs produits, les protéines (protéomique), et des intermédiaires entre les gènes et les protéines, les transcrits (transcriptomique), et à établir si un lien existe avec l'évolution de la tumeur. Etude de l'expression des protéines chargées de réparer les dommages de l'adn et le lien avec les récidives tumorales ; Etude des paramètres génétiques pouvant expliquer l'augmentation du risque de récidive chez les femmes de moins de 40 ans atteintes de cancer du sein ; Etude des voies de signalisation cellulaires impliquées dans la réponse aux chimiothérapies afin de mieux comprendre l'absence de réponse dans certains cas ; Identifier les cancers résistants à l'hormonothérapie. Pour cela, les médecins et les chercheurs bénéficient de l'existence à l'institut Curie d'un des plus importants Centres de Ressources Biologiques en Europe, puisqu'il contient plus de échantillons de tumeurs (tous types) et de prélèvements sanguins récoltés depuis plusieurs années. Ces échantillons biologiques leur permettent de réaliser des études rétrospectives : l'évolution de la pathologie est connue au moment de l'analyse et mise en perspective avec les résultats obtenus. Les micrométastases pour prédire l'évolution tumorale La présence dans le sang, dans les ganglions lymphatiques ou encore dans la moelle osseuse de cellules issues d'une tumeur initiale, des micrométastases, pourrait servir à repérer très tôt les patientes susceptibles de développer des métastases. Mais toute la difficulté consiste à pouvoir identifier ces quelques cellules tumorales parmi les cellules normales. Les micrométastases pourraient aussi servir à évaluer la réponse au traitement. Récemment, le département de Biologie des tumeurs à l'institut Curie a montré que lorsqu'une tumeur du sein surexprime le récepteur HER2, c'est aussi le cas des éventuelles micrométastases «HER2 Status of Bone Marrow Micrometastasis and their Corresponding Primary Tumours in a Pilot Study of 27 Cases: a Possible Tool for anti-her2 Therapy Management?» A. Vincent-Salomon et coll. Br. J. Cancer. 26 février, vol. 96, p

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