Rédacteurs : R. Guimbaud et J. Selves

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rédacteurs : R. Guimbaud et J. Selves"

Transcription

1 1 INFORMATION SUR L ORGANISATION REGIONALE DES TESTS MOLECULAIRES INDIQUES EN PRATIQUE CLINIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS COLORECTAUX 24 septembre 2008 Rédacteurs : R. Guimbaud et J. Selves 1. : TESTS RER 1.1 Pourquoi et pour qui? Le syndrome de Lynch (aussi nommé syndrome HNPCC : Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer) est un syndrome génétique héréditaire prédisposant aux cancers colorectaux (CCR) et aux cancers de l endomètre. Il est lié à l existence d une mutation constitutionnelle, dans le génome de l individu, sur l un des gènes de la famille MMR (gène MLH1 ou MSH2 ou MSH6 voire, très rarement, PMS2). Il est de transmission autosomique (non lié au sexe) et dominant (le risque de transmission est de 50 % pour chaque enfant). La pénétrance de la maladie (probabilité de voir apparaître la maladie lorsqu on est porteur du gène muté) est difficile à estimer mais vraisemblablement entre 50 et 70 % en ce qui concerne le risque de CCR et d environ 30 à 40 % en ce qui concerne le risque de cancer de l endomètre. Les risques relatifs d autres types de cancers peuvent aussi être augmentés : essentiellement voies urinaires (vessie exclue), intestin grêle, ovaires, estomac Sur le plan clinique, les tumeurs apparaissent souvent à un âge beaucoup plus jeune que l âge moyen des formes sporadiques dans la population générale ; néanmoins, le risque de CCR et d autres cancers associés persiste tout au long de la vie. Contrairement au syndrome de cancer héréditaire lié à la polypose adénomateuse familiale, il n y a pas de caractéristique clinique qui permet de reconnaître aisément un syndrome de Lynch, en dehors des cas où la présentation est caricaturale avec de très nombreux cas de CCR survenus à des âges très jeunes dans la même famille. Sur le plan tumoral, il existe des caractéristiques non pathognomoniques de syndrome HNPCC. En effet, les tumeurs colorectales développées dans le cadre d un syndrome de Lynch présentent un «phénotype RER positif» (RER pour Replicative ERror). Ce phénotype RER positif est le témoin indirect d une altération d un des gènes MMR. Deux types d analyses, différentes l une de l autre, caractérisent le» phénotype RER» : 1 la recherche d instabilité micro satellitaire 2 l extinction immunohistochimique des protéines M MR. Plus de 95 % des tumeurs colorectales développées dans le cadre d un syndrome HNPCC présentent un phénotype RER positif. Cependant, 15 % des tumeurs sporadiques présentent aussi un phénotype RER positif. Les mécanismes menant à ce phénotype RER positif sont alors différents de ceux impliqués dans le syndrome de Lynch. En effet, il s agit dans ce cas d une altération somatique (au niveau de la tumeur et non pas au niveau du génome de l individu) d un gène MMR le plus souvent le gène MLH1 (par hyperméthylation du promoteur de ce gène).

2 2 La prise en charge d une famille HNPCC va déboucher sur un conseil génétique permettant l application d un dépistage spécifique des apparentés à risque. Lorsque la mutation familiale est identifiée, l identification des apparentés concernés par le syndrome (porteurs de la mutation familiale) est aisée. Leur prise en charge par un dépistage adapté permet de réduire drastiquement la morbidité et la mortalité du syndrome. L identification du syndrome de Lynch est donc essentielle. Malheureusement, ce syndrome reste largement sous-diagnostiqué car la majorité des formes ne présente pas l ensemble des critères d «Amsterdam», c est-à-dire ne se présente pas sous une forme toujours caricaturale (au moins 3 cas de cancers colorectaux ou de l endomètre dans la famille, répartis sur deux générations, dont 1 survenu à moins de 50 ans). Il est donc essentiel de diagnostiquer les syndromes de Lynch avant qu ils ne se présentent sous une forme caricaturale ayant entraîné une forte morbidité et/ou mortalité dans la famille. La stratégie de dépistage des syndromes de Lynch repose sur le screening tumoral des patients présentant un CCR à moins 60 ans et des patients présentant un CCR quel que soit leur âge mais avec un antécédent personnel, ou familial au premier degré, de cancer du spectre étroit du syndrome de Lynch (CCR, cancer de l endomètre, voire cancer des voies urinaires / vessie exclue et cancer de l intestin grêle). Dans cette population, représentant environ 20 % de l ensemble des cancers colorectaux, un test RER doit être réalisé. Lorsque le test RER est négatif, un syndrome HNPCC peut a priori être exclu et la démarche s arrête là. En revanche, lorsqu un test RER est positif, la situation est alors compatible avec un syndrome HNPCC (mais non spécifique puisque l on sait que 15 % des cancers sporadiques présentent aussi un phénotype RER positif) : il est alors nécessaire d approfondir la démarche oncogénétique. L étape suivante sera la réalisation d une consultation d oncogénétique pour, entre autre, la recherche de la mutation constitutionnelle qui permettrait d affirmer l existence du syndrome si elle était présente. Au total, il est donc indiqué que soit réalisé un test RER chez : - 1/ tout sujet présentant un cancer colorectal à 60 ans ou moins de 60 ans - 2/ tout sujet présentant un cancer colorectal avec un antécédent personnel ou familial au premier degré de cancer colorectal ou de cancer de l endomètre ou de cancer de l intestin grêle ou de cancer urothélial (vessie exclue). Parmi eux, les patients dont le test RER s avère positif devront avoir un avis oncogénétique spécialisé. Pour les cas où le syndrome de Lynch semble évident (présence des critères d «Amsterdam») ou pour les cas de forme de cancers colorectaux juvéniles ( 40 ans), le test RER peut bien sûr être demandé, mais il existe une indication de consultation d oncogénétique systématique. Bien sûr, toute autre situation «étonnante» sur le plan clinique, mais ne rentrant pas dans ces critères, peut aussi faire appel à un avis oncogénétique.

3 3 1.2 Comment et où? Le «phénotype RER» peut être évalué par deux types d analyses : d une part, la recherche d instabilité micro satellitaire, d autre part, l étude immunohistochimique de l expression des protéines MMR : instabilité micro satellitaire Les microsatellites sont des séquences ADN du génome mono, di, tri nucléotidiques, répétées en tandem (exemple : CACACA ). A l échelle de la population, il existe des séquences microsatellites monomorphes (un seul allèle pour l ensemble de la population) et des séquences microsatellites polymorphes (plusieurs allèles au sein de la population). A l échelle individuelle, un microsatellite peut être homozygote (les 2 allèles du locus sont identiques) ou hétérozygote (2 allèles différents pour le même locus). Ces séquences microsatellites sont fréquemment le siège d erreurs lors de la réplication de l ADN : les mésappariements y sont fréquents, ces séquences nucléotidiques en tandem favorisant le glissement de l ADN polymérase. Lors du fonctionnement cellulaire normal, ces erreurs de mésappariement sont réparées grâce aux protéines issues des gènes MMR (MMR : Mismatch Repair) : MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2. On comprend donc bien que lorsqu il existe une altération des gènes MMR, il y ait une perte de fonction des protéines codées par ces gènes et par voie de conséquence, un dysfonctionnement entraînant une non-réparation des erreurs de mésappariement et donc une accumulation de ces erreurs C est donc au niveau de séquences micro-satellitaires que se détectent particulièrement bien les erreurs de réparation liées à un dysfonctionnement des protéines MMR sous forme d allèles supplémentaires dans l ADN tumoral : c est ce que l on appelle l instabilité microsatellitaire (IMS) Le dysfonctionnement des protéines MMR peut être lié soit à une altération d un gène au niveau constitutionnel (c est le cas dans le syndrome HNPCC avec des mutations constitutionnelles de gènes MMR), soit à une altération génique au niveau tumoral somatique. Dans ce dernier cas, il s agit d une perte de fonction de MLH1 et le mécanisme le plus souvent impliqué est sa répression épigénétique par hyperméthylation de son promoteur (phénomène observé dans la majorité des 15 % de cancers sporadiques présentant un phénotype RER positif). La recherche d IMS des tumeurs colorectales se fait en 3 étapes : - 1) Extraction de l ADN, - 2) Amplification par PCR de séquences micro satellitaires (en général 5 micro satellites), - 3) Génotypage de ces micro satellites. La méthode de référence, datant de 1998, imposait l examen de 5 séquences micro satellitaires de l ADN tumoral et la comparaison de ces séquences à celles de l ADN normal. L IMS était alors affirmée devant l existence d au moins 2 marqueurs instables. Depuis 2003, les séquences micro satellitaires choisies sont des micro-satellites monomorphes dans la population, il n y a donc pas nécessité de comparer à de l ADN normal et l étude de l IMS peut se faire uniquement à partir de l ADN tumoral. La définition de l instabilité reste identique avec au moins 2 microsatellites instables sur 5 analysés : Immuno-Histochimie L étude immuno-histo-chimique (IHC) de l expression des protéines MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2 est réalisable.

4 4 La perte d expression d une de ces protéines peut traduire une mutation du gène correspondant (la mutation menant à l absence de synthèse de la protéine ou la synthèse d une protéine tronquée non reconnue par l Ac utilisé en IHC). Cette perte d expression caractérise alors un phénotype RER positif. Une extinction protéique de MSH2 et/ou MSH6 est spécifique d un syndrome de Lynch ; en revanche une extinction de MLH1 peut être liée à un syndrome de Lynch ou à un CCR sporadique (15% des CCR sporadiques) : Caractéristiques et choix entre IMS et IHC L IMS : Elle est le «gold standard» pour l affirmation d un phénotype RER : elle traduit en effet directement la perte de la fonction de réparation. En outre, c est une méthode standardisée et reproductible. Elle repose sur l étude de l ADN tumoral et nécessite donc son extraction ; elle nécessite la mise en œuvre de techniques de biologie moléculaire et est incompatible avec des fixateurs acides n ayant pas permis une conservation de l ADN. L IHC : Elle est, en théorie facile et peu coûteuse, mais surtout disponible dans tous les laboratoires d anatomie pathologique. Elle cible un gène précis (et permettra ensuite de centrer l analyse constitutionnelle sur ce gène). Sa sensibilité semble équivalente à la recherche d IMS, mais sa performance dépend du fixateur (il faut préférer le formol) et elle nécessite d être interprétée par un lecteur entraîné. Elle peut poser le problème de quelques faux négatifs (maintien de l expression d une protéine, bien qu il s agisse d une protéine non fonctionnelle). Cette étude ne peut être réalisée que sur tumeur fixée et incluse en paraffine. Idéalement, on réalise conjointement, pour l analyse du phénotype RER : la recherche d IMS et l étude IHC de l expression des protéines MMR Tests moléculaires complémentaires : Pour information, d autres tests moléculaires peuvent être réalisés sur indication oncogénétique : - Recherche de la Mutation BRAF V600 E : Cette mutation somatique est présente dans 50 à 70 % des CCR sporadiques, mais n est pas présente dans les CCR liés à un syndrome de Lynch. Cette recherche de mutation est donc utile dans le cadre de l analyse des tumeurs colorectales présentant un phénotype RER positif potentiellement sporadiques (c est à dire avec extinction IHC de la protéine MLH1). La recherche de mutation BRAF V600 E, si elle est présente, permet alors de retenir le diagnostic de CCR sporadique de phénotype RER + et d écarter celui de Sd de Lynch. - Etude de la méthylation MLH1 : Cette approche parait la plus attrayante pour identifier les tumeurs sporadiques RER positive avec extinction IHC de la protéine MLH1. L hyperméthylation du gène MLH1 est en effet le mécanisme de l IMS des cancers sporadiques et n est en général pas observé dans les Sd de Lynch. Cependant les méthodes d analyse de la méthylation ne sont pas encore à ce jour suffisamment standardisées pour être utilisées en routine et leur interprétation reste souvent délicate.

5 5 En pratique en Midi-Pyrénées : Où est fait le test RER? : Dans le laboratoire d anatomo-pathologie du CHU de Toulouse / Purpan (Pr Brousset) dans le cadre de la plateforme hospitalière de génétique moléculaire des cancers de Midi-Pyrénées labellisée par l INCa (resp. E. Delabesse). Comment? : - Sur un bloc de tumeur fixée ou congelée - Par immuno-histochimie +/- génotypage des microsatellites - Les autres tests, plus spécialisés (recherche de mutation somatique BRAF ou étude de la méthylation de MLH1), relèvent d indication oncogénétique spécialisée. 2. : RECHERCHE DE MUTATION k-ras Pourquoi et pour qui? Voie EGF-R et k-ras : L implication de la voie EGF-R dans le processus tumoral des cancers, notamment colorectaux, a été mise en évidence depuis quelques années. Très schématiquement, l EGF se fixe sur le récepteur à l EGF (EGFR), récepteur de type «tyrosine kinase». La fixation du ligand à son récepteur entraîne alors une phosphorylation du récepteur et une cascade d événements transductionnels en aval permettant, in fine, la transcription de gènes impliqués dans la prolifération tumorale, le processus métastatique, l angiogenèse Ces cascades transductionnelles impliquent notamment la protéine RAS qui est ellemême activée lors de l activation du récepteur EGF par son ligand. La voie EGFR est devenue une cible thérapeutique dans le traitement des cancers. Deux types de médicaments ont été développés : d une part des anticorps se fixant sur le récepteur et empêchant la fixation de l EGF et, d autre part, des inhibiteurs du domaine intracellulaire du récepteur (domaine tyrosine kinase). Dans le cadre des CCR, sont actuellement disponibles des anticorps anti-egfr. 40 % des CCR présentent de façon spontanée une mutation du gène k-ras (mutation de l ADN tumoral). Cette mutation du gène k-ras entraîne une activation constitutive de la protéine RAS : celle-ci active alors de façon continue la voie de transduction correspondante, quel que soit l état du récepteur EGF en amont (donc même lorsque celui-ci n est pas activé par l EGF) Données cliniques : Plusieurs études rétrospectives, dans le cadre du CCR, ont démontré la valeur prédictive de la mutation k-ras des CCR dans la réponse au traitement par anti-egfr : les patients porteurs d une tumeur avec mutation k-ras répondant significativement moins bien aux anticorps anti-egfr que les patients présentant une tumeur sans mutation du gène k-ras.

6 6 Ces données rétrospectives ont été confirmées dans une étude prospective évaluant le PANITUMUMAB (VECTIBIX ). Il s agissait d une étude de phase III chez des patients présentant un CCR métastatique traité en 3 ème et 4 ème ligne évaluant le PANITUMUMAB versus l absence de traitement spécifique chez 463 malades (Van Custem E et al., ASCO 2007). Le statut k-ras était déterminé chez 427 malades (92 % d effectif), le taux de réponse objectif était nul en cas de présence d une mutation k-ras alors qu il était de 17 % en l absence de mutation k-ras et la survie sans progression était à 7,3 semaines en cas de mutation k-ras versus 12,3 semaines. Ces données ont débouché sur une autorisation de mise sur le marché du PANITUMUMAB en monothérapie dans le CCR après échec de la chimiothérapie, limitée aux patients porteurs d une tumeur sans mutation k-ras. L analyse a posteriori d une étude de phase III utilisant l ERBITUX va dans le même sens (Etude CRYSTAL, Van Custem E et al, ASCO 2007). Il s agit d une étude concernant des patients en première ligne de traitement d un CCR métastatique évaluant le FOLFIRI versus FOLFIRI + CETUXIMAB chez 1200 malades. Le statut k-ras a été analysé chez 577 malades : 35 % d entre eux présentaient un CCR avec mutation k-ras. Il existait une différence en terme de réponse objective (43% versus 59 %) entre les 2 bras de traitement dans la population sans mutation k-ras alors qu il n existait aucune différence de réponse objective entre les 2 bras dans la population des patients avec mutation k-ras. Cette étude a de même mené à une restriction de l AMM concernant l ERBITUX pour la sous-population des patients présentant une tumeur sans mutation k-ras. A ce jour, les données cliniques peuvent se résumer ainsi : En cas de CCR avec mutation k-ras : La probabilité de réponse objective (des stades avancés pré-traités par chimio.) aux Ac anti-egf-r en monothérapie est inférieure à 1 % De même l association Ac anti-egf-r + chimiothérapie n augmente pas la probabilité de réponse par rapport à la chimiothérapie seule dès la 1ère ligne de traitement. Bien que 12 à 50 % de stabilisations (réponses tumorales) aient été notées dans les études rétrospectives, les études prospectives ne montrent aucun bénéfice en terme de survie sans progression lors de l adjonction d anti EGF-R (en monothérapie ou combiné à la chimio). En cas de CCR avec k-ras non muté («wild type») : Majoration de l ordre de 10 à 15% brut de taux de réponse objective en première ligne lors de l association des Ac anti EGF-R aux schémas de chimiothérapies à base d irinotecan ou oxaliplatine. Comment et où? K-RAS est une protéine nœud de la signalisation intra-cellulaire. Elle fonctionne comme un interrupteur, alternant un état actif lorsque la protéine est liée au GTP et un état inactif lorsqu elle est liée au GDP. Les mutations k-ras sont observées dans environ 40% des CCR. Il s agit de mutations ponctuelles dont plus de 90 % d entre elles se situent au niveau des codons 12 et 13. Ces mutations sont de type substitution de base et sont hétérozygotes. En fonction de la position de la mutation dans le codon, l acide aminé traduit sera différent : ainsi les mutations du codon 12 et 13 transforment une glycine en un autre acide aminé : acide aspartique (mutation G12D, la plus fréquente), valine (mutation G12V), etc. On dénombre environ une dizaine de mutations transformantes pour les codons 12 et 13 de k-ras. Six d entre elles représentent plus de 99 % de ces mutations et ont été impliquées dans la réponse aux anti- EGFR : ce sont les mutations recherchées dans les laboratoires d analyse en routine.

7 7 L affectation du domaine de liaison GTP par ces mutations explique leur conséquence fonctionnelle en terme d activation constitutive de la protéine KRAS. En effet, les mutations de la glycine sur les codons 12 et 13 altèrent l activité GTPase, empêchant le retour à la forme inactivée de la protéine K-ras (= activation constitutive). La recherche de mutation du k-ras (génotypage k-ras) dans la tumeur se fait en trois étapes : 1) Extraction de l ADN 2) Amplification de l ADN tumoral extrait 3) Détection et identification de la mutation. L extraction de l ADN peut se faire à partir de la tumeur primitive ou de la métastase, sur biopsie ou pièce d exérèse chirurgicale. Elle doit être réalisée sur un bloc riche en cellules tumorales (+ de 70 à 80 % de cellules tumorales). Elle nécessite que la tumeur ait été congelée ou fixée dans des fixateurs compatibles avec des études de biologie moléculaire (privilégier le formol +++ ou des fixateurs adéquats pour la biologie moléculaire). Cette analyse est donc totalement incompatible pour les tumeurs conservées dans du liquide de Bouin. Il existe de multiples méthodes de recherche de la mutation K-ras basées sur des déclinaisons ou des combinaisons de plusieurs techniques. Elles s appliquent toutes sur de l ADN tumoral amplifié par PCR. Une étape importante est le choix de la zone tumorale qui sera amplifiée. En effet, du fait du caractère hétérozygote des mutations de k-ras, il faut pouvoir analyser un tissu tumoral très riche en cellules tumorales en excluant le maximum de cellules normales. C est le rôle du pathologiste de choisir le bloc de tumeur et de sélectionner sous microscope la zone tumorale qui sera extraite («macrodissection»). Parmi les techniques les plus utilisées, on peut citer le séquençage direct, le pyroséquençage, l hybridation spécifique d allèles, la séparation de fragments et l analyse de courbe de fusion à haute résolution (HRM). Il n existe à ce jour pas de recommandation ni de consensus concernant la technique qui doit être utilisée. Chaque technique présente des caractéristiques différentes en terme de sensibilité, spécificité, coût, rapidité et adaptation à l échantillon tumoral fourni. A Toulouse, la recherche est effectuée par deux techniques : détection de la mutation par HRM, puis identification de la mutation par hybridation spécifique d allèle. 3. : Prise en Charge des PRELEVEMENTS TUMORAUX Ces informations sont communes aux 2 types d analyses moléculaires disponibles en pratique clinique pour les CCR (RER et k-ras) Fixation des prélèvements L influence de la fixation sur la qualité des acides nucléiques est bien connue. Les fixateurs avec acide picrique (Bouin, Duboscq Brasil) ne permettent aucune exploitation des acides nucléiques. Il existe à ce jour 3 grandes familles de fixateurs : fixateur formolés, fixateur à base de glyoxal et fixateurs dépourvus d aldhéhydes. Ces deux derniers types de fixateur sont développés en tant que «substitut du formol» afin de répondre aux normes d utilisation du formol dans les laboratoires.

8 8 En terme de biologie moléculaire, la fixation formolée (à condition qu elle soit réalisée dans de bonnes conditions c est-à-dire dans du formol 10 % tamponné, neutre et n excédant pas 48 heures) permet la réalisation de la plupart des analyses moléculaires à visée diagnostique. Les fixateurs sans aldhéhydes à base d éthanol donnent d excellents résultats en terme de biologie moléculaire. Les autres fixateurs aldhéhyques à base de glyoxal sont en cours d évaluation mais donnent à ce jour des résultats très variables. L expérience du laboratoire d Anatomie Pathologique du CHU Purpan (Pr Brousset) en terme d analyse moléculaire des tumeurs colo-rectales fixées en routine dans la région Midi- Pyrénées montre : - Pour l instabilité microsatellitaire : 100 % de tests RER analysables dans les tissus congelés ou fixés formol, environ 50 % dans les tissus fixés en AFA ou d autres fixateurs dont la nature n est pas connue, - Pour les mutations k-ras : 100 % de tests analysables pour les tissus congelés, fixés formol 10 % ou RCL2 (fixateur sans aldhéhyde), 70 % pour les tissus avec un fixateur non précisé, 45 % pour l AFA. Au total, en septembre 2008, un peu plus de 80 % des échantillons adressées à la plateforme ont pu être analysés pour la recherche de mutation KRAS. Depuis, le taux de résultats obtenu a un peu augmenté par l utilisation de techniques plus sensibles telles que l HRM et d hybridation spécifique. Ces résultats soulignent l importance, pour chaque laboratoire d anatomie pathologique de connaître la qualité de l ADN (et d une façon générale des acides nucléiques) obtenue avec son fixateur. Cette exigence, ajoutée aux nouvelles réglementations d utilisation du formol, constitue une véritable difficulté mais également un challenge pour les laboratoires d anatomie pathologique. Tumorothèque régionale La tumorothèque régionale a été mise en place par les tumorothèques du CHU (S. Valmary), de l ICR (JJ. Voigt) et par ONCOMIP (M. Peter), suite à l appel à projet INCa/DHOS de juillet 2005 destiné à financer la mise en place d un réseau régional autour des tumorothèques existantes. La tumorothèque régionale permet ainsi : - La congélation dans les établissements de la région ; - Le transport par un transporteur conventionné avec Oncomip et le CHU ; - Le stockage des échantillons cryopréservés. Cette tumorothèque régionale est destinée aux tumeurs dites «sanitaires» pour lesquelles les examens de biologie moléculaire réalisés préférentiellement sur des tissus congelés sont nécessaires dans le cadre de la prise en charge du patient. Les tumeurs colorectales en font partie. L ensemble des informations liées à la tumorothèque régionale sont disponibles sur le site rubrique espace professionnel / tumorothèque régionale. Nous insistons sur l importance de la fiche de traçabilité du prélèvement à adresser avec le prélèvement et la fiche de prescription médicale demandant la recherche d analyse de phénotype RER ou de recherche de la mutation k-ras. Plateforme hospitalière de génétique moléculaire des cancers de Midi- Pyrénées La présentation orale (E. Delabesse, responsable de la plate-forme) n a pas pu être effectuée lors de la réunion mais un diaporama complet est disponible sur le site rubrique Compte-rendu de Réunions/ «Information sur l'organisation des tests moléculaires indiqués en pratique clinique dans la prise en charge des cancers

9 9 colorectaux». Le but de cette intervention était de rappeler la définition de la plateforme hosipitalière, de préciser son rôle, son fonctionnement et son financement. Le circuit à suivre On distingue schématiquement 3 étapes : 1) Le clinicien fait la prescription de génotypage (RER ou k-ras) à l aide d une fiche de prescription téléchargeable sur le site ONCOMIP 2) Le médecin anatomo-pathologiste détenteur du prélèvement tumoral reçoit la prescription et envoie la tumeur au laboratoire de génotypage accompagnée d une fiche de transfert de matériel téléchargeable sur le site d ONCOMIP 3) Le laboratoire de génotypage reçoit la demande, réalise ce génotypage et renvoie les résultats : d une part au clinicien prescripteur et d autre part à l anatomopathologiste qui lui a adressé le prélèvement Etape 1 : Prescription de génotypage par le clinicien. Il est impératif que cette prescription soit réalisée à l aide d une fiche de prescription téléchargeable sur le site rubrique Biologie moléculaire/procédures Fiche «prescription de génotypage k-ras» Fiche «prescription de test RER» L ensemble des rubriques de ces fiches doit être renseigné. Elles sont simples mais indispensables (identification du malade bien sûr, mais aussi identification du médecin prescripteur et identification de l anatomo-pathologiste référent détenteur du matériel tumoral) Etape 2 : Envoi du matériel tumoral au laboratoire de génotypage. La tumeur doit être envoyée accompagnée de la fiche de prescription remplie par le médecin clinicien prescripteur ainsi que d une fiche de transfert de matériel spécifique téléchargeable sur le site rubrique Biologie moléculaire/procédures : Fiche «transfert de matériel tumoral pour génotypage k-ras» Fiche «transfert de matériel tumoral pour test RER» Délais de réponse : Génotypage k-ras : compter 1 à 2 semaines pour la réalisation du génotypage soit 3 à 4 semaines pour le circuit complet à partir de la prescription. Test RER : environ 2 mois.

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 TRAITEMENTS, SOINS ET INNOVATION Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 C O L L E C T I O N Rapports & synthèses ANALYSE DE L ÉVOLUTION DE L USAGE DES MOLÉCULES INSCRITES SUR LA LISTE «EN SUS

Plus en détail

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides AOÛT 2010 LE PRÉLÈVEMENT QUELLES MUTATIONS RECHERCHER? LA RECHERCHE

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Anormalies moléculaires et ciblage thérapeutique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules

Anormalies moléculaires et ciblage thérapeutique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules J Fran Viet Pneu 2015; 17(6): 1-53 2015 JFVP. All rights reserved. www.afvp.info CrossRef: http://doi.dox:10.12699 JOURNAL FRANCO-VIETNAMIEN DE PNEUMOLOGIE Journal of French-Vietnamese Association of Pulmonology

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES ETABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (CHPC) CHERBOURG (50) Deuxième établissement hospitalier de Basse-Normandie. SPECIALITE RECHERCHEE Anatomie et cytologie pathologiques (ACP). COMPETENCES

Plus en détail

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Plan cancer 2009-2013 Organisation des tests de génétique en France 2 programmes

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Nous avons augmenté de manière significative notre productivité avec le même effectif

Nous avons augmenté de manière significative notre productivité avec le même effectif Nous avons augmenté de manière significative notre productivité avec le même effectif SMART Automation, optimiser la productivité SMART Automation, optimiser la productivité Introduction Depuis plus de

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath)

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath) Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine Collège Français des Pathologistes (CoPath) Date de création du document 2011_2012 Sommaire 1 Historique... 3 2 Place de l'anatomie pathologique

Plus en détail

Thérapies ciblées des cancers :

Thérapies ciblées des cancers : Thérapies ciblées des cancers : Pr. Gilles VASSAL Directeur de la Recherche Clinique et Translationnelle Institut Gustave Roussy, Villejuif Thérapies ciblées du cancer: Conséquences pour le biologiste

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

«La rapidité ne doit pas primer sur la qualité»

«La rapidité ne doit pas primer sur la qualité» Interview avec le Prof. Dr Fernando Schmitt «La rapidité ne doit pas primer sur la qualité» Prof. Dr Fernando Schmitt Anatomopathologiste En septembre 2014, le Prof. Fernando Schmitt a rejoint le Laboratoire

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du TUTORAT UE 6 2014-2015 Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du Concours PACES 2013-2014 Semaine du 27/04/2015 QCM n 1 : B, D, E A. Faux. Le monde animal et minéral a

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013?

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ:  OÙ EN SOMMES-NOUS  EN 2013? OBJECTIFS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013? Connaître les différentes options de traitement disponibles pour le cancer du poumon de stade avancé Connaître

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311)

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311) HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase Identification du Produit Réf. cat. Description 45318 IMPATH HMB-45&MART-1 RTU M (HMB-45&MelanA) Définitions Des Symboles P A E S DOC# DIS prêt à l emploi ascite

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

TRANSFORMEZ VOTRE IMPÔT EN DON

TRANSFORMEZ VOTRE IMPÔT EN DON TRANSFORMEZ VOTRE IMPÔT EN DON Transformez votre impôt en don! Particuliers, au titre de l ISF, vous bénéficiez d une réduction d impôts de 75% du montant du don, dans la limite de 50 000. Vous avez 1000

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Résultats des tests effectués en septembre 2007

Résultats des tests effectués en septembre 2007 Résultats des tests effectués en septembre 00 En septembre, nous avons effectué des tests avec plusieurs appareils émettant des champs électromagnétiques téléphone portable, ordinateur portable sur une

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique José LABARERE Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. lan I.

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

2.4. Les médicaments de la «liste en sus»

2.4. Les médicaments de la «liste en sus» 2.4. Les médicaments de la «liste en sus» Dans le cadre de la tarification à l activité (T2A), le financement des médicaments administrés au cours d un séjour hospitalier est assuré selon plusieurs modalités.

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS Septembre 2009 1 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

Introduction au métier d ARC. en recherche clinique

Introduction au métier d ARC. en recherche clinique Introduction au métier d ARC en recherche clinique Déroulement d un projet de recherche clinique Idée Faisabilité Avant Pendant Après Protocole accepté Démarches réglementaires Déroulement de l étude Analyse

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie Thérapies ciblées en Onco-Hématologie 1 er au 4 avril 2014 salle de séminaire Institut Universitaire d Hématologie Hôpital Saint-Louis, Paris Coordination: Dr Guilhem Bousquet Comité scientifique: Philippe

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

d anatomo-pathologiste

d anatomo-pathologiste Le métierm d anatomo-pathologiste Paul P. de SAINT-MAUR Université Paris 6 -Hôpital Saint-Antoine Le 19 Novembre 2002 Le métier m d anatomopathologisted Qu est est-ce qu un un anatomo-pathologiste? Comment

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail