PERSPECTIVES SECTORIELLES ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

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1 PERSPECTIVES SECTORIELLES ABITIBI-TÉMISCAMINGUE tomne 2013

2 P a g e 1 teur Luc Blanchette, économiste Service Canada Région de l Abitibi-Témiscamingue Révision de texte Janine Cardinal, analyste Service Canada Région de l Abitibi-Témiscamingue Téléphone : , poste 200; Courriel : janine.cardinal@servicecanada.gc.ca Personne-contact : Sylvain Laurendeau, gestionnaire Territoire ouest, Direction de l analyse du marché du travail Service Canada, Région du Téléphone : Courriel : sylvain.laurendeau@servicecanada.gc.ca Mise en page Katalin Budai Photos Image modifiée, Denis Chabot, Le en images, CCDMD Image modifiée, Gilles M. Deschênes, Le en images, CCDMD Image modifiée, Martin Caron, Le en images, CCDMD This publication is also available in English. Dans ce document, l usage exclusif du masculin pour désigner les personnes n a pour seul but que d alléger le texte. Le contenu de ce document découle d analyses réalisées par son auteur à partir de l information disponible au 12 avril Les points de vue exprimés dans ce document sont ceux de l auteur, et ne reflètent pas nécessairement ceux de Service Canada ou du gouvernement du Canada. Sa Majesté la Reine du chef du Canada

3 P a g e 2 TABLE DES MATIÈRES ACRONYMES... 3 LISTE DES TABLEAUX... 3 À PROPOS DES PERSPECTIVES SECTORIELLES... 4 SOMMAIRE... 4 NOTES MÉTHODOLOGIQUES... 6 ESTIMATIONS D EMPLOI... 6 REGROUPEMENTS INDUSTRIELS... 6 SECTION 1 : VUE D ENSEMBLE... 9 DESCRIPTION DU TERRITOIRE... 9 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE... 9 INDICATEURS DU MARCHÉ DU TRAVAIL SECTION 2 : PERSPECTIVES SECTORIELLES STRUCTURE INDUSTRIELLE PERSPECTIVES SECTEUR PRIMAIRE INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION SECTEUR DE LA FABRICATION FABRICATION LIÉE À LA CONSOMMATION FABRICATION LIÉE AUX RESSOURCES FABRICATION LIÉE AUX INVESTISSEMENTS SECTEUR TERTIAIRE SERVICES À LA CONSOMMATION SERVICES À LA PRODUCTION SERVICES GOUVERNEMENTAUX ET PARAPUBLICS... 20

4 P a g e 3 Acronymes AAC... Agriculture et Agroalimentaire Canada CCQ... Commission de la construction du CQCD... Conseil québécois du commerce de détail CRÉ... Conférence régionale des élus EDC... Exportations et développement Canada EPA... Enquête sur la population active de Statistique Canada FMI... Fond monétaire international ISQ... Institut de la statistique du MPO... Ministère des Pêches et Océans Canada MRC... Municipalité régionale de comté OCDE... Organisation de coopération et de développement économique OMC... Organisation mondiale du commerce PIB... Produit intérieur brut PME... Petites et moyennes entreprises R & D... Recherche et développement RHDCC... Ministères des Ressources humaines et du développement des compétences Canada RMR... Région métropolitaine de recensement SCHL... Société canadienne d hypothèques et de logements SCIAN... Système de classification des industries de l Amérique du Nord SPPC... Système de projection des professions au Canada TCAM... Taux de croissance annuel moyen TE... Territoire équivalent (à une MRC) TI... Technologies de l information Liste des tableaux Tableau 1 Principaux indicateurs du marché du travail, Tableau 2 Répartition et perspectives de l'emploi selon certains regroupements industriels Tableau 3 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur primaire Tableau 4 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur de la fabrication Tableau 5 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur des services liés à la consommation Tableau 6 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur des services liés à la production Tableau 7 - Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur des services publics et parapublics

5 P a g e 4 À propos des perspectives sectorielles Tous les ans, Service Canada effectue des prévisions à moyen terme de l emploi selon les industries et les professions pour l ensemble du et pour chacune de ses régions économiques. Les résultats de ces analyses sont publiés sous la forme d une série d études qui visent à donner un aperçu global de l évolution récente et des perspectives du marché du travail au et dans ses différentes régions. Cette série de documents intéressera, nous l espérons, les personnes cherchant leur voie sur le marché du travail ainsi que celles qui les appuient dans cette démarche, que ce soit les parents, le personnel du milieu de l éducation ou les intervenants des services d aide à l emploi. Elle devrait également intéresser les entreprises et les associations d employeurs désireuses de cerner certains enjeux relatifs à la gestion des ressources humaines dans leur industrie. Le présent document comporte deux sections. La première partie dresse un portrait d ensemble du marché du travail de la région : y sont présentés un aperçu de l évolution économique et les principaux indicateurs du marché du travail. La deuxième partie traite des perspectives sectorielles sur la base de regroupements industriels définis dans le Système de classification des industries de l Amérique du Nord (SCIAN). Sommaire Ce document sur les perspectives sectorielles présente un portrait sommaire des perspectives démographiques, économiques et sectorielles de l Abitibi-Témiscamingue pour la période En 2012, selon l Institut de la statistique du (ISQ), la population de ce territoire était de personnes, en faible croissance depuis Cette évolution démographique s explique par un solde migratoire négatif contenu et une natalité plus élevée que celle du. Selon l ISQ, la population totale de l Abitibi-Témiscamingue devrait décroître de 0,12 % par année de 2006 à 2016, comparativement à une croissance annuelle de 0,7 % au. Environnement économique La sortie du ralentissement économique mondial devrait se réaliser en cours d année 2013 mais surtout en selon les prévisionnistes. La stabilité financière, économique et politique de la zone Euro a été soumise à rude épreuve. Il faudra quelques années pour absorber le choc des mesures d austérité et des mesures de compressions adoptées par les gouvernements des pays du PIIGGS (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Grande-Bretagne et Espagne). Dans les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), les croissances sont plus modestes que prévu, quoique nettement au-dessus des performances des pays occidentaux. x États-Unis, les consommateurs américains ont bien réagi aux hausses d impôts décrétées par leur gouvernement. La croissance modérée se poursuit aux États-Unis. La hausse graduelle du nombre de mises en chantier aux États-Unis est bon signe pour le. Perspectives De 2013 à 2015, le marché du travail de l Abitibi-Témiscamingue devrait connaître un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 0,6 %, comparativement à 0,9 % dans l ensemble du.

6 P a g e 5 Secteur primaire En Abitibi-Témiscamingue, le secteur primaire est responsable de 14 % de l ensemble des emplois du marché du travail, contre 2,2 % au. De 2013 à 2015, on devrait observer une décroissance annuelle du secteur agricole (-2,9 %) et du secteur forestier (-7,2 %). Finalement, l industrie minière afficherait une croissance de 4,4 %. Globalement, l emploi dans le secteur primaire afficherait une croissance annuelle de 2,0 %. Secteur secondaire Le secteur de la fabrication regroupe 9,6 % de l ensemble des emplois en Abitibi-Témiscamingue, contre 13 % en moyenne au. Ce sont les industries du bois (2,6 %) et du papier (2,7 %) qui constituent l essentiel de la base manufacturière de la région avec 55 % de l emploi du secteur de la fabrication. De plus, l industrie de la construction représente 5,3 % de l ensemble des emplois régionaux. D ici 2015, les secteurs rattachés à l industrie du bois et du papier n offriront pas de bonnes perspectives, étant donné les difficultés de l industrie forestière et le contexte de reprise de la construction résidentielle aux États- Unis. L industrie régionale de la construction devrait connaître toutefois une croissance de 0,9 % par année d ici Secteur tertiaire Le grand secteur des services occupe une place prépondérante en Abitibi-Témiscamingue, comme partout ailleurs au. On y recense 71 % des emplois du marché du travail régional contre 79 % au. Parmi les regroupements, les services à la consommation s imposent avec une part de 27,5 % des emplois, les services gouvernementaux et parapublics occupent aussi une place importante avec 24,7 % des emplois et les services à la production comblent 18,5 % des emplois régionaux. Les services poursuivront leur développement avec une prévision de croissance de 0,5 % par année jusqu en Le secteur des services à la consommation devrait connaître une croissance de 1,4 %, celui des services gouvernementaux et parapublics et celui des services à la production, offriront chacun une croissance nulle.

7 P a g e 6 Notes méthodologiques Estimations d emploi Les estimations d emploi par industrie sont basées sur les données de l Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Ce choix a été motivé par le fait que l EPA constitue la seule source à la fois fiable et continue de l évolution de l emploi tant au que dans les régions. Compte tenu que certaines industries présentent de faibles niveaux d emploi dans plusieurs régions économiques, d autres sources de données, principalement de nature administrative, ont parfois été utilisées pour pallier le manque de fiabilité de l EPA dans ces industries. De plus, des moyennes des trois dernières années (2010, 2011 et 2012) sont présentées dans les tableaux statistiques pour donner une indication plus fiable des niveaux d emploi. Lorsque le niveau d emploi est inférieur à 1 500, la donnée n est pas publiée. Les projections d emploi ont été établies pour une période de trois ans s étendant de 2013 à Elles ont été effectuées au cours de l hiver 2013 et sont le fruit d un travail de collaboration de l ensemble des économistes de Service Canada présents dans les régions du. Nous tenons également à remercier l'équipe du Système de projection des professions au Canada (SPPC) sans laquelle nous ne disposerions pas de plusieurs des outils d analyse et de prévisions à la base de la présente étude. Regroupements industriels L analyse par industrie présentée dans ce document repose sur une agrégation basée sur le Système de classification des industries de l Amérique du Nord (SCIAN). Nous donnons ici un bref aperçu de la composition de chacun de ces groupes. Une définition précise des industries est disponible dans le SCIAN publié par Statistique Canada. Secteur primaire 11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse 21 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz Secteur secondaire 23 Construction Secteur de la fabrication Secteur tertiaire 22 Services publics Secteur des services

8 P a g e 7 Les regroupements suivants peuvent également avoir été utilisés : Fabrication liée à la consommation 311 Fabrication d aliments 312 Fabrication de boissons et de produits du tabac 313 Usines de textiles 314 Usines de produits textiles 315 Fabrication de vêtements 316 Fabrication de produits en cuir et de produits analogues 323 Impression et activités connexes de soutien 337 Fabrication de meubles et de produits connexes 339 Activités diverses de fabrication Fabrication liée aux ressources 321 Fabrication de produits en bois 322 Fabrication du papier 324 Fabrication de produits du pétrole et du charbon 327 Fabrication de produits minéraux non métalliques 331 Première transformation des métaux Fabrication liée aux investissements 325 Fabrication de produits chimiques 326 Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 332 Fabrication de produits métalliques 333 Fabrication de machines 334 Fabrication de produits informatiques et électroniques 335 Fabrication de matériel, d appareils et de composants électriques 336 Fabrication de matériel de transport Services à la consommation Commerce de détail 51 Industrie de l information et industrie culturelle 71 Arts, spectacles et loisirs 72 Hébergement et services de restauration 81 tres services, sauf les administrations publiques Services à la production 22 Services publics 41 Commerce de gros Transport et entreposage 52 Finance et assurances 53 Services immobiliers et services de location et de location à bail 54 Services professionnels, scientifiques et techniques 55 Gestion de sociétés et d entreprises 56 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d assainissement Services gouvernementaux et parapublics

9 61 Services d enseignement 62 Soins de santé et assistance sociale 91 Administrations publiques P a g e 8

10 P a g e 9 Section 1 : Vue d ensemble Description du territoire La région de l Abitibi-Témiscamingue est située dans le nord-ouest du, entre la région du Norddu- au nord et celle de l Outaouais au sud, la frontière de l Ontario à l ouest et la région de la Mauricie à l est. Le territoire de l Abitibi-Témiscamingue couvre une superficie en terre ferme de km 2. Région riche en lacs, rivières et espaces verts, plusieurs de ces éléments naturels dédiés aux loisirs et à la villégiature présentent un potentiel de développement touristique. La région de l Abitibi- Témiscamingue comprend quatre municipalités régionales de comté (MRC) soit l Abitibi, l Abitibi-Ouest, le Témiscamingue et la Vallée-de-l Or ainsi que la ville de Rouyn-Noranda. En 2012, selon l Institut de la statistique du (ISQ), la population de l Abitibi-Témiscamingue s établissait à De 2006 à 2012, elle a même connu une légère croissance annuelle de 0,22 %. L ISQ, selon son scénario référence de 2009, prévoyait une décroissance annuelle de -0,12 % en Abitibi- Témiscamingue et une croissance annuelle de 0,7 % au de 2011 à L amélioration récente du solde migratoire et l augmentation tout aussi récente de la fécondité devraient repousser dans le temps le scénario de décroissance prévu en Abitibi-Témiscamingue par l ISQ. Cette période de cinq ans sera marquée par de grands changements sur le plan de la structure d âge. En effet, de 2011 à 2016, selon l ISQ, en Abitibi-Témiscamingue, la proportion des 65 ans et plus passerait de 15 % à 18 %, alors que celle des ans baisserait de 13 % à 11 %. En 2016 en Abitibi-Témiscamingue, l âge médian atteindrait 43,8 ans en 2016 comparativement à 42,2 ans au. Ce vieillissement est ralenti par un solde migratoire négatif contenu ainsi qu un indice synthétique de fécondité plus élevé en région qu au (2,06 contre 1,69). Malgré ce taux de natalité équivalent au seuil de remplacement, il est tout de même à prévoir une légère décroissance démographique comme tendance à long terme en raison principalement du vieillissement des baby-boomers. Environnement économique Les impacts de la faible démographie québécoise seront plus marqués d ici quelques années Le arrive au second rang des provinces canadiennes pour la population. Estimée à habitants au 1 er juillet 2012, elle représente environ 23 % du Canada. Cette proportion baisse depuis plus de 40 ans car la croissance démographique du est moins rapide que celle du reste du Canada. L immigration compte pour plus de 60 % de la croissance de la population du et l Institut de la statistique du (ISQ) s attend à ce que l accroissement naturel devienne négatif d ici À partir de ce moment, seul un bilan migratoire positif assurera la croissance de la population. Cela peut sembler loin. Pourtant, les difficultés sont déjà présentes dans les marchés du travail du. L adéquation de l offre et de la demande de main d œuvre n est déjà pas aisée à réaliser dans certaines industries et professions et elle le sera encore moins dans un contexte où il y aura contraction de l offre. La démographie freinera de plus en plus le potentiel de croissance du au cours des cinq prochaines années. Les marchés du travail seront touchés par le manque grandissant de nouveaux arrivants pour combler les départs à la retraite et les besoins d une économie en développement. Selon notre estimation, la dynamique de la population âgée de 15 ans et plus deviendrait négative autour de Pour le groupe des personnes âgées de 20 à 64 ans, plus près de la réalité de la force de travail du, le renversement de la dynamique s effectuerait autour de Le retrait massif de personnes du marché du travail fera perdre progressivement quelques dixièmes de point de pourcentage à chaque année au taux de chômage. Si rien d autre ne vient enrayer son

11 P a g e 10 cheminement, celui-ci pourrait même être inférieur à 6 % en cours de la même période, il y aurait un repli léger du taux d activité (de 64,9 % en 2012 jusqu à 63,7 % en 2016) tandis que le taux d emploi devrait demeurer aux environs de 60 %. La mondialisation a contribué à la propagation des impacts liés aux différents enjeux économiques La mondialisation a contribué à la propagation des impacts liés aux enjeux économiques. Dans un monde où l intégration de la production et des échanges commerciaux est aussi élevée, il est presque impossible de ne pas être touché par les difficultés d une autre économie. C est pourquoi plusieurs organisations internationales ont revu à la baisse les perspectives de croissance de l économie mondiale pour cette année. Selon le Fond monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), la «sortie» devrait se matérialiser après Cependant, la croissance demeurera faible en raison des impacts liés à la de réduction des dépenses de plusieurs gouvernements et à la prudence accrue de la part des entreprises et des individus. L Europe pourrait sortir de la récession en 2013 mais cela est plus probable en Les importantes mesures de réduction des dépenses ont désarçonné les marchés du travail. Ceux-ci éprouvent de grandes difficultés à progresser et offrent peu de possibilités aux chômeurs. On estime que la croissance économique et de l emploi serait affectée jusqu en Les économies émergentes continueront d enregistrer des taux de croissance élevés au cours des prochaines années. Cependant, la dynamique sera inférieure aux résultats des dernières années. Pour contrer la baisse des affaires sur les marchés extérieurs, plusieurs pays ont mis en place des mesures d atténuation. x États-Unis, l absence de consensus au sujet de la gestion de la dette a entraîné, au printemps, le déclanchement d une partie des mesures de contrôle des dépenses du gouvernement fédéral. Si le mécanisme est activé dans son ensemble, il risque de retrancher beaucoup de croissance au produit intérieur brut (PIB) américain, entrainant avec lui une partie de la croissance des économies canadienne et québécoise. Pour l instant, la croissance modérée de l économie américaine se poursuit. L accélération de la croissance en cours de 2013 fait consensus parmi les économistes : 2014 se présentera sous des jours meilleurs. Déjà, la hausse du nombre de mises en chantier aux États-Unis au cours des dernières années est un signe positif pour le, notamment en regard des exportations de produits en bois. Canada, selon le consolidé des prévisions des principales institutions financières canadiennes (février 2013), on s attend à une croissance du PIB de 1,8 % en 2013 et de 2,5 % en cours des dernières années, on a observé un certain ralentissement du rythme de croissance en raison de la lente évolution du commerce mondial et de la réduction des dépenses des administrations publiques. Exportations et développement Canada (EDC) s attend à ce que la croissance des exportations se poursuive en 2013 sauf avec l Europe. Toujours selon le consolidé, au cours des deux prochaines années, la croissance d emploi sera modérée au Canada alors que le taux de chômage devrait se maintenir aux environs de 7,2 % en 2013 avant de diminuer par la suite avec l amélioration des conditions d affaires partout dans le monde., le consensus des principales institutions financières canadiennes place la croissance du PIB à 1,4 % en 2013 et à 2,0 % en Ces perspectives sont plus faibles que ce que le a déjà connu. Parmi les causes, il y a le ralentissement du rythme de croissance des dépenses des ménages, les investissements privés qui ne génèrent pas autant d effet d entraînement sur l économie que par le passé, la lente croissance des exportations et l assainissement des finances publiques. Comme le potentiel de croissance du réside en bonne partie dans l amélioration du commerce extérieur, nous nous attendons à quelques années de faible progression, autant au chapitre de l économie que celui de l emploi. Les prévisions à l exportation d EDC sont positives en ce qui a trait au

12 P a g e 11 secteur de la forêt, qui devrait bénéficier de l amélioration dans la construction résidentielle aux États- Unis, et aux biens de consommation, aussi vers les États-Unis. Mais la croissance sera contenue en raison d un ralentissement dans les biens industriels. L Abitibi-Témiscamingue De 2013 à 2015, en Abitibi-Témiscamingue, le rythme annuel de croissance de l emploi devrait se situer à 0,6 %, comparativement à 0,9 % au. Cette croissance cache toutefois des écarts importants, entre les difficultés structurelles des industries forestière et agricole d une part, et la croissance des industries minière et de la construction d autre part. cours des dernières années, plusieurs services à la production ont bénéficié du boom minier et du boom de la construction, ces activités ayant des bénéfices sur les services à la consommation. Un rythme de croissance moindre menace toutefois l industrie minière, en raison principalement du changement de réglementation provinciale et de la conjoncture internationale. Indicateurs du marché du travail De 2010 à 2012, en Abitibi-Témiscamingue, le rythme annuel de croissance de l emploi a été de 1,2 %, ce qui correspond à un gain de emplois. Les emplois perdus en raison de la récession de 2009 ont été recouvrés et il y a même eu une croissance dans plusieurs sphères d activité en De 2010 à 2012, en Abitibi-Témiscamingue, le taux d emploi a évolué positivement passant de 58,3 % en 2010 à 59,3 % en 2012, avec un pic à 60,8 % en Les effets du ralentissement de l économie mondiale en 2012 ne sont pas étrangers à cette évolution des indicateurs du marché du travail de l Abitibi- Témiscamingue. La région est fortement dépendante des marchés d exportation doit-on le rappeler, et est donc très sensible à la conjoncture internationale. Tableau 1 Principaux indicateurs du marché du travail, Région de l Abitibi-Témiscamingue Moyenne Population de 15 ans et plus (en milliers) 117,1 117,6 117,9 117,5 Population active (en milliers) 74,5 77,4 74,7 75,5 Emplois (en milliers) 68,2 71,5 69,9 69,9 Chômeurs (en milliers) 6,3 5,9 4,8 5,7 Taux d activité 63,6 % 65,8 % 63,3 % 64,2 % Taux de chômage 8,4 % 7,6 % 6,4 % 7,5 % Taux d emploi 58,3 % 60,8 % 59,3 % 59,5 % Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, données non désaisonnalisées Données compilées par Service Canada De 2010 à 2012, le taux de chômage régional est passé de 8,4 % à 6,4 %. En terme chiffré, le nombre de personnes à la recherche active d emplois est passé de personnes en 2010 à personnes en Le taux d activité, qui mesure la proportion de la population présente sur le marché du travail, a fluctué au cours de ces années, passant de 63,6 % (2010) à 65,8 % (2011) puis à 63,3 % (2012). Inversement, la population inactive s est accrue au fil du temps, passant de (2010) à (2012), avec un creux à en 2011 au moment où le marché du travail avait besoin de plus de maind œuvre. En Abitibi-Témiscamingue, les bonnes perspectives de développement économique de certains secteurs pourraient contribuer à maintenir les taux d emploi plutôt élevés alors que le taux de chômage pourrait devenir plus faible pour plusieurs années.

13 P a g e 12 Section 2 : Perspectives sectorielles Structure industrielle La situation du marché du travail de l Abitibi-Témiscamingue demeure toujours largement tributaire de l évolution des secteurs des ressources naturelles que sont les industries minière, forestière et agricole. En , les secteurs primaire et secondaire procuraient 29 % des emplois du marché du travail de l Abitibi-Témiscamingue, comparativement à 21 % au. La distinction majeure tient au fait que le secteur primaire équivaut à plus de 14 % du marché du travail alors qu il ne représente qu un faible 2,2 % dans l ensemble du. En corollaire, en Abitibi-Témiscamingue, près de 71 % des emplois sont rattachés au secteur des services, ce qui est inférieur à la proportion de 79 % observée au. De 2013 à 2015, pour l ensemble du marché du travail de l Abitibi-Témiscamingue, la perspective de croissance annuelle d emplois s avère positive, à 0,6 %. Malgré tout, la lente évolution de l économie américaine, la sortie de récession dans quelques pays en Europe et les moindres besoins en matières premières de quelques pays émergents causent bien des soucis aux entreprises exportatrices de la région qui doivent également composer avec un taux de change défavorable, ce qui devrait limiter le rythme de progression des emplois en région, comme au. À la fin de la période de prévision, le taux de chômage en Abitibi-Témiscamingue pourrait se maintenir sous la barre du 8 % en raison de la rareté de la main-d œuvre. Perspectives Tableau 2 Répartition et perspectives de l'emploi selon certains regroupements industriels Moyenne Taux de Niveau Part de l emploi Région de l Abitibi-Témiscamingue croissance en milliers total annuel moyen Ensemble des industries 69,9 100,0 % 100,0 % 0,6 % 0,9 % Primaire 9,9 14,2 % 2,2 % 2,0 % 0,5 % Fabrication 6,7 9,6 % 12,5 % -0,5 % 0,6 % Construction 3,7 5,3 % 6,0 % 0,9 % 0,6 % Services 49,5 70,8 % 79,2 % 0,5 % 1,0 % Services à la consommation 19,2 27,5 % 27,2 % 1,4 % 1,0 % Services à la production 12,9 18,5 % 26,0 % 0,0 % 1,3 % Services gouvernementaux et parapublics 17,3 24,7 % 26,0 % 0,0 % 0,9 % Source : Service Canada, Région du Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada

14 Secteur primaire P a g e 13 De 2013 à 2015, en Abitibi-Témiscamingue, le scénario prévoit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 2,0 % pour le secteur primaire, comparativement à 0,5 % au. En Abitibi- Témiscamingue, ce taux de croissance positif cache toutefois des écarts importants. De fait, le secteur agricole devrait afficher un TCAM de -2,9 % et le secteur de la foresterie et de l exploitation forestière devrait avoir un taux de croissance de -7,2 %, alors que le taux de croissance annuel du secteur de l extraction minière devrait augmenter à 4,4 %. Cela ne doit pas occulter le fait que les industries forestière, minière et agricole jouent un rôle majeur et constituent la principale source d emplois dans plusieurs municipalités mono-industrielles de la grande région de l Abitibi-Témiscamingue. Tableau 3 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur primaire Région de l Abitibi-Témiscamingue Niveau en milliers Moyenne Part de l emploi total Taux de croissance annuel moyen Ensemble du secteur primaire 9,9 14,2 % 2,2 % 2,0 % 0,5 % Foresterie et exploitation forestière 1,5 2,1 % 0,3 % -7,2 % 0,0 % Extraction minière 7,2 10,3 % 0,5 % 4,4 % 2,8 % Source : Service Canada, Région du Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada Agriculture : cultures agricoles, élevage et aquaculture Malgré une diminution d entreprises et d emplois, le secteur agricole connaît tout de même de bons gains de productivité. Avec le temps, l agriculture a évolué et on assiste depuis quelques décennies à cet important phénomène de consolidation des fermes laitières tout en maintenant un accroissement du volume de production grâce aux techniques d alimentation à base d ensilage pour les bétails et même à des travaux de recherche appliquée à des techniques de production adaptées au climat continental. Certes, un taux de change canadien défavorable, la hausse du prix de l essence et de certains intrants, et toutes sortes de contraintes liées à la mondialisation des marchés agricoles ont affecté les entreprises agricoles. La compétition internationale est omniprésente, forçant les exploitants agricoles à plus de gains de productivité ainsi qu à une forte adaptation. Par ailleurs, le développement des marchés publics ou l approvisionnement de panier de légumes auprès du fermier reçoivent l engouement des consommateurs/consommatrices qui adhèrent à cette pratique de consommation. Cela favorise le développement des productions dites marginales. En Abitibi-Témiscamingue, la production bovine représente la principale production agricole, suivie de près par la production laitière. En fait, la production animale couvre 81 % des revenus de l industrie agricole régionale. De 2013 à 2015, en Abitibi-Témiscamingue, une décroissance annuelle de 2,9 % est prévue dans le secteur agricole. Foresterie et exploitation forestière cours des dernières années, la baisse de la demande américaine pour les produits forestiers (bois d œuvre et panneaux) et la chute de la demande internationale de papier journal ont eu un effet déstructurant sur l ensemble de l industrie forestière. Les compressions de l ordre de 20 % à 30 % dans les approvisionnements autorisés ne se sont pas encore avérées problématiques, ce qui peut potentiellement poser problème au moment de la relance des mises en chantier aux États-Unis. La reprise lente qui s amorce aux États-Unis laisse présager une croissance soutenue dans leur secteur de la construction. Toutefois, le positionnement géographique, les coûts élevés des approvisionnements

15 P a g e 14 ainsi que le taux de change élevé découragent les entreprises québécoises à exporter vers les pays à économie émergente. En ce sens, les marchés d Asie, entre autres, sont plus accessibles aux usines de Colombie-Britannique qu à celles du. Pour le, le marché naturel demeure le nord-est des États-Unis, quoique le marché européen offre un certain potentiel à long terme. Dans un contexte où la foresterie et l exploitation forestière dépendent du secteur de la fabrication, il est important de savoir que tous les marchés traditionnels de l industrie forestière (bois d œuvre, panneaux de bois et pâtes et papier) sont en attente d une croissance qui ne viendra pas avant la moitié de 2013 sinon en 2014 ou Le contexte de la forêt québécoise n est pas facile. Le peu de coupes forestières par les années passées laisse un financement moindre pour des travaux sylvicoles aux entreprises d'aménagement forestier. De plus, les multiples usagers de la forêt dans un contexte de développement durable, la certification CFC en forêt, les aires protégées et les volumes de bois réservés aux tochtones, sont autant de facteurs d influence pour l industrie forestière régionale. Les responsables de l industrie forestière devront apprendre à cohabiter avec les gens de l industrie touristique, les pourvoyeurs, les motoneigistes, les quadistes, les amateurs de sentier pédestre, les chasseurs, les pêcheurs, les trappeurs dans une moindre mesure, de même qu avec les villégiateurs. Pour la période de prévision de 2013 à 2015, le secteur de la foresterie et de l exploitation forestière afficherait un TCAM de -7,2 %. Le retour à des volumes d emplois du début des années 2000 n est pas envisageable; le vieillissement de la maind œuvre et la perception des jeunes de cette industrie ne sont pas favorables au renouvellement de cette main-d œuvre spécialisée. Cela pourrait même créer un problème de pénurie de main-d œuvre diplômée à terme lorsque la phase de croissance sera mieux campée. Extraction minière, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz La situation dans l industrie minière est jugée instable par les intervenants du domaine d activité. Certes, la conjoncture internationale influence l industrie minière et surtout affecte l accès aux financements pour les entreprises d exploration minière. Il est toutefois évident que les économies de l'abitibi- Témiscamingue et du Nord-du- connaissent des limites à leur développement. En effet, les forts volumes d investissements, de l ordre de 2,6 milliards dans les intentions d investissement en 2012, ainsi que les pénuries de compétences de main-d œuvre spécialisée mettent de la pression sur le développement des projets en cours. Depuis l an 2000, les prix des métaux atteignent des niveaux intéressants malgré les fluctuations sur les marchés mondiaux. L or continue d être une valeur refuge dans les réserves officielles des banques centrales des pays asiatiques qui présentent de forts taux de croissance et des balances commerciales excédentaires. Les défis pour l industrie minière demeurent toutefois nombreux, surtout pour les entreprises d exploration minière. Les préoccupations environnementales doivent aussi être intégrées au processus décisionnel, de sorte que les entreprises doivent de plus en plus travailler à une acceptabilité sociale de leurs activités, en particulier pour les projets miniers à proximité des sites habités ou protégés. La protection de l environnement et des eaux, les droits d accès aux territoires et les droits des tochtones à leurs terres ancestrales, sont toutes des dimensions à considérer par les responsables de l industrie. L industrie assume déjà d autres contraintes, telles que les gisements en profondeur, les exploitations en contexte nordique, les pénuries de main-d œuvre spécialisée, le traitement de forts volumes pour les mines à ciel ouvert, mais également la nouvelle fiscalité minière à partir des bénéfices et des volumes d extraction. De 2013 à 2015, plusieurs projets sont à leurs derniers stades de développement ou de mise en valeur, que ce soit en Abitibi-Témiscamingue ou dans le Nord-du- desservi à partir des aéroports de Rouyn-Noranda ou de Val-d Or. Les perspectives sectorielles sont relativement optimistes pour cette industrie et le TCAM du secteur de l extraction de minerai s élèverait à 4,4 %.

16 Industrie de la construction P a g e 15 En , l industrie de la construction comptait en moyenne emplois, soit 5,3 % de l emploi régional comparativement à 6,0 % au. En Abitibi-Témiscamingue, sur le plan résidentiel, le nombre de mises en chantier est en hausse avec des taux d inoccupation de moins de 1 % dans les villes d Amos, de Rouyn-Noranda et de Val-d Or. En Abitibi-Témiscamingue, les investissements ne cessent de croître. En 2011, ils atteindraient plus de deux milliards en considérant les projets de l industrie minière dans le Nord-du- et en Abitibi-Témiscamingue, sans compter les activités susceptibles de se développer avec le Plan Nord du gouvernement du pour lequel une certaine incertitude plane toujours. De 2000 à 2012, selon l ISQ, la valeur des permis de construction a affiché un taux de croissance annuel moyen de près de 9 % dans la plupart des MRC de l Abitibi-Témiscamingue et fut particulièrement élevée dans la MRC Vallée-de-l Or et la Ville de Rouyn-Noranda, où elle a atteint 104 millions de dollars et 92 millions de dollars, respectivement. De 2003 à 2012, selon la Commission de la construction du, les heures travaillées en Abitibi- Témiscamingue se sont accrues de 9 % par année, passant de heures à heures. Cette hausse concorde avec la croissance de 5 % du nombre de salariés actifs de la CCQ, qui est passé de à au cours de cette même période de 9 ans. Par ordre d importance, les secteurs d activité qui ont connu le plus de croissance en Abitibi-Témiscamingue sont le secteur industriel, le secteur institutionnel et commercial, le secteur résidentiel et le secteur génie civil et voirie. Si le programme d infrastructures a joué son rôle au cours de la récession de , les secteurs résidentiel, commercial et industriel ont su prendre la relève depuis ce temps. La croissance est limitée par le manque de compétences et le peu de diplômés dans les métiers de la construction. La maind œuvre de l industrie de la construction de l Abitibi-Témiscamingue peut aussi être appelée sur les chantiers des projets miniers du Nord-du-. Les perspectives pour l industrie de la construction en Abitibi-Témiscamingue sont généralement positives pour , avec un TCAM de 0,9 % en moyenne, comparativement à 0,6 % au. Secteur de la fabrication En , le secteur de la fabrication comptait personnes, soit près de 10 % des emplois régionaux, comparativement à 13 % au. Le secteur de la fabrication de l Abitibi-Témiscamingue est beaucoup moins diversifié que celui du. Ce secteur a été durement touché par la conjoncture américaine pour l industrie forestière et par la conjoncture internationale pour l industrie minière. De même, la parité du taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain n a pas facilité la tâche aux entreprises exportatrices québécoises. Pour la période de prévision de 2013 à 2015, l ensemble du secteur de la fabrication pourrait connaître un TCAM de l ordre de -0,5 % en Abitibi-Témiscamingue contre 0,6 % au. Les difficultés structurelles de l industrie de la première transformation du bois expliquent cette contre-performance. Fabrication liée à la consommation En Abitibi-Témiscamingue, le secteur de la fabrication liée à la consommation est un petit secteur. Les industries de la transformation des aliments et boissons représentent le premier secteur d emplois. Fait à souligner, en même temps que de grandes entreprises de transformation disparaissent, on observe le développement d une panoplie de petites boulangeries artisanales, de fromageries et de chocolateries par territoire de MRC. Le marché intérieur est relativement stable et s appuie sur une clientèle régionale captive. La région, comme le reste du dépend de plus en plus des importations des produits alimentaires qu on retrouve dans les magasins à grande surface. Cette desserte sur le plan bioalimentaire est fortement dépendante d entreprises extrarégionales. De 2013 à 2015, les perspectives du secteur des aliments et boissons présentent une croissance annuelle de -4,4 % en région.

17 P a g e 16 Tableau 4 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur de la fabrication Région de l Abitibi-Témiscamingue Moyenne Taux de Niveau Part de l emploi croissance en milliers total annuel moyen Ensemble du secteur de la fabrication 6,7 9,6 % 12,5 % -0,5 % 0,6 % Produits en bois 1,8 2,6 % 0,9 % -3,9 % 0,8 % Papier 1,9 2,7 % 0,7 % -1,8 % -1,3 % Source : Service Canada, Région du Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada Fabrication liée aux ressources En , en Abitibi-Témiscamingue, le manufacturier lié aux ressources naturelles représentait emplois, soit 67 % de tout le secteur manufacturier régional. Il s agissait de la plus importante part des emplois en considérant les produits en bois (1 800 emplois) et les produits du papier (1 900). Les prix des produits du bois (bois d œuvre et panneaux) à l exportation vers les États-Unis se sont raffermis, ce qui est encourageant. -delà d une demande faible pour ces matériaux sur le marché résidentiel américain, l appréciation du dollar canadien à parité avec le dollar américain gruge d autant les marges bénéficiaires des entreprises canadiennes. Certes, le marché asiatique est en développement, mais cela demeure encore une très faible proportion des exportations québécoises. La situation est la même avec le marché européen; certaines entreprises desservent ce marché, mais la plupart des entreprises forestières régionales demeurent toujours fortement dépendantes du marché américain. Les gains de productivité sont recherchés, mais les entreprises forestières ont de moins en moins de marge de manœuvre pour investir ou pour se moderniser. Enfin, un nouvel avis aux exportateurs de bois d œuvre résineux a été émis en décembre Celui-ci prévoit des droits à l exportation modulés en fonction des prix mensuels de référence sur le marché américain. À ce jour, la faible demande de bois et des prix au-dessus du 355 $US font qu il n y a pas ni contingence, ni droit compensatoire à l exportation. Mais le marché américain du bois d œuvre est loin de sa vitesse de croisière et l industrie québécoise du bois d œuvre est aussi loin de sa pleine capacité de production. Sur le marché des pâtes et papier, une concurrence internationale toujours plus forte en provenance des pays producteurs à base de bois d eucalyptus comme le Brésil et la Chine est à prévoir. En effet, l eucalyptus atteint sa maturité en 7 ans alors qu il faut entre 35 et 40 ans aux arbres des forêts québécoises pour atteindre leur maturité. L industrie des pâtes et papier connaîtra encore plus de difficultés. La diminution de la consommation de papier journal et de l imprimé dans un contexte de développement durable, Internet et les autres outils de communication qui ont pour effet de faire baisser la consommation de papier sont autant de facteurs sources d inquiétude dans l industrie. Cela pourrait nuire à la compétitivité des entreprises canadiennes à moyen terme. Les seules entreprises qui performent sont soit celles en 2 e et 3 e transformation, celles qui ont fait d importants gains de productivité (de l ordre de 25 %) ou encore celles qui desservent des marchés outre-mer. La reconversion des entreprises de première transformation du bois vers la 2 e ou 3 e transformation ne se fait pas si facilement. Les marges de manœuvre nécessaires aux investissements sont absentes depuis presque une décennie. Le secteur de la première transformation des métaux est un domaine relativement stable où des investissements ont eu lieu pour sécuriser et moderniser les opérations régionales. Le recyclage des métaux offre de bonnes perspectives pour la Fonderie Horne et la pénurie de cuivre primaire pourrait accroître la demande de récupération en cuivre secondaire. Pour , en Abitibi-Témiscamingue, les perspectives d emplois du secteur de la fabrication liée aux ressources sont moins bonnes. Ainsi, le secteur de la fabrication des produits en bois et celui du

18 P a g e 17 papier afficheraient des TCAM de -3,9 % et de -1,8 %, comparativement à 0 % pour l industrie québécoise du bois et -1,3 % pour l industrie québécoise du papier. Les secteurs de la première transformation des métaux et de la fabrication de produits minéraux non métalliques afficheraient des TCAM nuls alors qu au, la première transformation des métaux ne croîtrait pas non plus, mais la fabrication de produits minéraux non métalliques connaîtrait une certaine croissance (0,6 %). De 2013 à 2015, en Abitibi-Témiscamingue, pour l ensemble du manufacturier lié aux ressources, on prévoit une baisse de l emploi de -2,3 % alors qu il demeurera assez stable au. Fabrication liée aux investissements Le secteur de la fabrication liée aux investissements est aussi un petit secteur d emplois. Ce regroupement est peu présent en Abitibi-Témiscamingue et est caractérisé par un grand nombre de petites entreprises qui desservent un marché principalement régional. De 2013 à 2015, la croissance devrait être de 14,5 % pour le secteur machinerie, 6,3 % pour le secteur des produits métalliques et 9,1 % pour l ensemble du regroupement en Abitibi-Témiscamingue alors, que le taux de croissance de l emploi du secteur de la fabrication liée aux investissements du devrait être de 1,3 %. Secteur tertiaire En , le secteur des services était responsable de près de emplois, soit 71 % des emplois du marché du travail de l Abitibi-Témiscamingue comparativement à 79 % au. En Abitibi- Témiscamingue, les principaux segments des services représentent emplois dans les services à la consommation (27,5 % des emplois du marché du travail), emplois dans les services gouvernementaux et parapublics (24,7 %) et emplois dans les services à la production (18,5 %). Sur une base comparative, ces secteurs offrent des proportions semblables au avec 27 % dans les services à la consommation et 26 % dans les services gouvernementaux et parapublics, mais une proportion nettement plus élevée dans les services à la production (26 %). Pour , les perspectives d emploi pour l ensemble des services sont plutôt bonnes avec un TCAM de 0,5 %, comparativement à 1,0 % au. Services à la consommation Tableau 5 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur des services liés à la consommation Région de l Abitibi-Témiscamingue Moyenne Taux de Niveau Part de l emploi croissance en milliers total annuel moyen Secteur des services 49,5 70,8 % 79,2 % 0,5 % 1,0 % Services à la consommation 19,2 27,5 % 27,2 % 1,4 % 1,0 % Commerce de détail 10,2 14,6 % 12,2 % 0,3 % 0,9 % Information, culture et loisirs 1,7 2,4 % 4,4 % 1,9 % 1,1 % Hébergement et restauration 4,4 6,3 % 6,2 % 0,8 % 1,1 % tres services 2,9 4,1 % 4,3 % 5,4 % 1,0 % Source : Service Canada, Région du Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada

19 P a g e 18 Les services à la consommation sont les plus sensibles à la croissance démographique et à l évolution de l emploi et des revenus. Ces facteurs pourraient soutenir la croissance globale des services à la consommation en raison de la conjoncture des récentes années. Sur le plan du commerce de détail, la mondialisation risque fort d influencer à la baisse les prix des produits et des denrées alimentaires qui se retrouvent sur les tablettes des commerçants. Le secteur du commerce de détail représente néanmoins emplois, soit 14,6 % du marché du travail régional et plus de la moitié des emplois des services à la consommation. Plusieurs de ces emplois se retrouvent dans les magasins à grande surface et chez les concessionnaires automobiles. De 2013 à 2015, la croissance des emplois du commerce de détail serait de 0,3 % par année en Abitibi-Témiscamingue comparativement à 0,9 % au. Du côté de l hébergement et de la restauration, l Abitibi- Témiscamingue comptait emplois, soit 6,3 % du marché du travail régional. Dans l hébergement, il y a eu quelques expansions, notamment du côté de Val-d Or. Enfin, au cours des dernières années, le secteur de la restauration a connu une croissance plus importante que par les années passées, en particulier à Rouyn-Noranda. De 2013 à 2015, en Abitibi-Témiscamingue, le taux annuel de croissance serait de 0,8 % alors qu il s élèverait à 1,1 % au. D autres services, tels les soins personnels, les soins pour animaux et les services funéraires, pourraient bénéficier de la croissance d une clientèle vieillissante. En , en Abitibi-Témiscamingue, le secteur des autres services comptait emplois, soit 4,1 % de l emploi sur le marché du travail, une proportion plus faible qu au. De 2013 à 2015, le taux annuel de croissance serait de 5,4 % alors qu il est de 1,0 % au. Enfin, en , le secteur de l information, de la culture et des loisirs comptait emplois en Abitibi- Témiscamingue. Pour ces secteurs d activités, il devrait y avoir une bonne croissance notamment dans les arts, les spectacles et les loisirs en raison des nombreux festivals et événements de toutes sortes ainsi que de la création numérique. De 2013 à 2015, le secteur de l information, de la culture et des loisirs afficherait un TCAM de 1,9 % en Abitibi-Témiscamingue; il s agit d un plus fort TCAM que le 1,1 % du. La filière de la création multimédia de l UQAT commence à porter ses fruits. De 2013 à 2015, pour ce regroupement des services à la consommation, le TCAM s élèverait à 1,4 %, soit un taux supérieur à celui du à 1,0 %. Services à la production Tableau 6 Répartition et perspectives de l'emploi dans le secteur des services liés à la production Région de l Abitibi-Témiscamingue Moyenne Taux de Niveau Part de l emploi croissance en milliers total annuel moyen Ensemble des services 49,5 70,8 % 79,2 % 0,5 % 1,0 % Services à la production 12,9 18,5 % 26,0 % 0,0 % 1,3 % Commerce de gros 2,1 3,0 % 3,9 % 1,6 % 1,5 % Transport et entreposage 3,1 4,4 % 4,4 % 1,1 % 1,5 % Finance, assurances, immobilier et location 2,6 3,7 % 5,8 % -1,3 % 0,9 % Services professionnels, scientifiques et techniques 2,4 3,4 % 7,6 % 1,4 % 1,6 % Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien 1,9 2,7 % 3,7 % 0,0 % 1,0 % Source : Service Canada, Région du Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada

20 P a g e 19 En Abitibi-Témiscamingue, les services à la production ont été entraînés par le boom minier et le boom de la construction. Les nombreux investissements ont généré plus d activité dans les services aux entreprises, principalement dans les commerces de gros, les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que les transports et l entreposage. Il existe une sous-représentation de certaines activités en Abitibi-Témiscamingue par rapport au reste du. C est le cas des services professionnels, scientifiques et techniques (3,4 % des emplois régionaux contre 7,6 % au ), celui de la finance, assurances, immobilier et location (3,7 % contre 5,8 %) ainsi que le cas du commerce de gros (3,0 % contre 3,9 %). En effet, dans tous ces cas, on observe une concentration d effectifs au plan provincial au détriment de la région de l Abitibi- Témiscamingue. Inversement, il existe une surreprésentation en Abitibi-Témiscamingue des services publics (1,1 % contre 0,8 %) notamment à cause de la présence d Hydro- et de son centre de télé-conduite des infrastructures de la Baie-James à partir de Rouyn-Noranda. Le transport et l entreposage ont des proportions équivalentes en raison des importantes distances à couvrir sur l ensemble du territoire, des approvisionnements à assurer en provenance de la métropole et de l écoulement des produits issus des ressources naturelles à l exportation. Les services publics connaissent une croissance, surtout depuis la signature de la Paix des Braves qui a ouvert la voie aux travaux hydroélectriques du Nord-du-. De plus, le Plan Nord pour tous pourrait favoriser une croissance au cours des prochaines années. Par contre, son abandon risquerait toutefois d avoir l effet inverse. De plus, les nombreuses coupures et mesures de rationalisation chez Hydro- pourraient faire perdre quelques centaines d emplois. On s attend donc à une contraction de l emploi dans le secteur des services publics. De 2013 à 2015, la perspective d emplois des services publics en Abitibi-Témiscamingue afficherait -9,1 % de TCAM comparativement à -2,1 % pour l ensemble du. Bien qu il s agisse d un taux de décroissance élevé, cela concerne tout de même de petits volumes d emplois. Le commerce de gros suivra la tendance industrielle des secteurs primaire et secondaire avec la considération que ce secteur génère d importants gains de productivité et d efficacité sans pour autant être générateur d emplois. Toutefois, un déménagement d une certaine partie des activités du centre de transit de Sobey s de Rouyn-Noranda à Boucherville dans le domaine alimentaire fera perdre des emplois. Ce rapatriement des opérations est prévu à l été De 2013 à 2015, la perspective d emplois dans le secteur du commerce de gros en Abitibi-Témiscamingue afficherait un taux annuel de croissance de 1,6 % comparativement à 1,5 % pour l ensemble du. Le secteur transport et entreposage doit composer avec un volume d activités moindre dans l industrie forestière et un surcroît d ouvrage dans l industrie minière. L activité du transport pourrait être influencée par le ralentissement de facto des activités dans l industrie forestière. De 2013 à 2015, la perspective régionale d emplois afficherait 1,1 % de taux de croissance en comparaison à 1,5 % au. Le secteur financier, immobilier et de location connaîtrait une croissance en soutien au financement des activités de construction résidentielle. De même, l arrivée massive de retraités et une plus grande planification financière chez la population active vieillissante sont sources d activité et d emplois en ce domaine. Par ailleurs, le fort vent de modernisation et d utilisation des centres d appels rendent les perspectives d emplois moins optimistes. Pour , les perspectives pour la région sont négatives à -1,3 % de taux annuel de croissance par rapport à 0,9 % au. Il s agit d une tendance de long terme en région. Les services professionnels ont peine à suivre les multiples projets nordiques et régionaux, tant dans le domaine de l architecture, du développement minier, que du boom de la construction. De 2013 à 2015, le taux de croissance pour le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques pourrait monter à 1,4 %, suivant la tendance québécoise à 1,6 %. Le secteur de la gestion des entreprises et de soutien administratif ne devrait pas suivre la même tendance générale des services professionnels avec un TCAM nul en Abitibi-Témiscamingue, comparativement à 1,0 % au. Toute la dimension impartition a avantagé de grosses firmes spécialisées de l extérieur de la région. Pour , la perspective de croissance de l ensemble des services à la production est à géométrie variable; des secteurs sont en croissance et d autres sont en décroissance. Globalement, le TCAM de l Abitibi-Témiscamingue devrait afficher 0 % contre 1,3 % au.

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