Perspectives sectorielles

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1 Perspectives sectorielles Région du Québec servicecanada.gc.ca O-Canada

2 Auteur Sylvain Laurendeau, économiste régional principal Service Canada Région du Québec Téléphone : , poste 2310; Courriel : sylvain.laurendeau@servicecanada.gc.ca Mise en page Muriel Deslauriers Photos Image modifiée, Denis Chabot, Le Québec en images, CCDMD Image modifiée, Gilles M. Deschênes, Le Québec en images, CCDMD Image modifiée, Martin Caron, Le Québec en images, CCDMD Juin 2011 This publication is also available in English. Dans ce document, l usage exclusif du masculin pour désigner les personnes n a pour seul but que d alléger le texte. Les opinions exprimées dans ce document sont celles de l auteur et ne reflètent pas forcément le point de vue de Service Canada ou du gouvernement du Canada.

3 Table des matières Sommaire.4 Introduction.5 Notes méthodologiques...6 Partie 1 : Vue d ensemble 8 Description du territoire...8 Démographie...8 Environnement économique...9 Indicateurs du marché du travail...11 Partie 2 : Perspectives sectorielles 12 Structure industrielle...12 Perspectives...13 Secteur primaire...13 Secteur de la fabrication...15 Fabrication liée à la consommation...16 Fabrication liée aux ressources...18 Fabrication liée aux investissements...19 Industrie de la construction...21 Secteur des services...23 Services à la consommation...23 Services à la production...25 Services gouvernementaux et parapublics...28 Liste des tableaux Tableau 1 Principaux indicateurs du marché du travail Tableau 2 Répartition et perspectives de l emploi selon certains regroupements industriels...12 Tableau 3 Répartition et perspectives de l emploi dans le secteur primaire...14 Tableau 4 Répartition et perspectives de l emploi dans le secteur de la fabrication...16 Tableau 5 Répartition et perspectives de l emploi dans les services à la consommation...23 Tableau 6 Répartition et perspectives de l emploi dans les services à la production...26 Tableau 7 Répartition et perspectives de l emploi dans les services publics et parapublics...29

4 Sommaire Environnement économique Le Québec a perdu emplois lors de la récession puis en a ajouté l année suivante. Malgré une reprise rapide, le taux de chômage a reculé moins vite qu on ne l aurait souhaité car la population active n a cessé de croître sur la même période. Mais une reprise appuyée presque uniquement par la force de la demande intérieure n est pas soutenable sur une longue période. La poursuite de la croissance au Québec dépend donc de plus en plus du retour de l investissement des entreprises et de l amélioration des conditions économiques chez ses principaux partenaires. Si Statistique Canada s attend à une hausse marquée de l investissement privé en 2011 et c est en Alberta et au Québec qu on devrait retrouver la plus forte dynamique au Canada, le contexte s annonce plus difficile ailleurs. Dans la zone euro, dettes souveraines et mesures d austérité vont sérieusement ralentir la croissance, quand elles n iront pas carrément à l encontre de celle-ci. Du côté des États-Unis, l économie accumule les signes encourageants depuis la fin de Mais la banque centrale demeure très prudente dans ses énoncés économiques, surtout en raison du ralentissement au premier trimestre de Il est cependant possible d'espérer une dynamique un peu plus positive en 2011 et plus de vitesse par la suite. Mais, avec le sérieux revers de la récession, on se demande s il ne faudrait pas s habituer à voir les États-Unis moins consommer. Enfin, d autres défis attendent les marchés du travail au Québec, à l aube de retraites massives et avec une croissance démographique qui amène de moins en moins de jeunes sur le marché du travail. Perspectives sectorielles En raison du contexte économique extérieur et de la démographie québécoise, le taux de croissance annuel moyen de l emploi s établira à 0,9 % au cours de la période Du côté du secteur primaire, les gains anticipés proviendront presque exclusivement de la croissance de l industrie minière. La décroissance générale du secteur de la fabrication devrait faire place à la stabilisation des effectifs. Les gains réalisés notamment dans la fabrication liée aux investissements devraient aider à compenser les pertes des autres segments. La croissance est aussi au menu du groupement de la fabrication liée aux ressources, soutenue par la reprise de la demande mondiale pour les métaux. Enfin, la dynamique du groupe de la fabrication liée à la consommation devrait se stabiliser entre 2011 et Au global, la croissance d emploi de l ensemble du secteur de la fabrication sera très faible mais positive. Au sein de l industrie de la construction, la relance de l économie a ramené la croissance dans tous les segments de la construction. La Commission de la construction du Québec s attend à une croissance globale des heures travaillées en De 2012 à 2015, la dynamique demeurera positive mais se réalisera à un rythme moins élevé tout en compensant le ralentissement attendu dans la construction résidentielle. Dans le secteur des services, les pertes de la récession ont été récupérées rapidement et le niveau d emploi est aujourd hui supérieur de près de emplois au niveau d avant la récession. Une telle remontée n est pas étrangère au secteur tertiaire : depuis 1990, le niveau de l effectif a augmenté de plus de 38 %. La dynamique des services à la consommation repose en bonne partie sur la croissance de la population à desservir et sur la hausse du revenu disponible. À ce niveau, les nouvelles sont bonnes. La croissance de la population se réalise un peu plus lentement au Québec que la moyenne canadienne mais, au cours de la décennie 2000, on a enregistré plus de naissances et une migration nette supérieure à celle de la période précédente. Quant au revenu disponible, il n a cessé de croître depuis Mieux encore, la cadence s est accélérée entre 1998 et Mais voilà que la consommation risque d être affaiblie par les coûts qui seront passés au consommateur au cours des prochaines années. En conséquence, nous anticipons que les gains d emplois iront en s amenuisant au cours de Dans les services à la production, la croissance de l emploi a vite fait de reprendre le dessus de sorte que l effectif actuel dépasse le niveau d avant la récession. Bien qu on s attende à un environnement d affaires un peu difficile en 2011, les conditions vont continuer de s améliorer au cours de la période de prévision. Le défi des administrations fédérale et provinciale sera le retour graduel vers l équilibre puis la gestion de la dette. Comme la reprise s est manifestée avec plus de vigueur que prévu, cela s est traduit par des revenus plus élevés et une plus grande marge de manœuvre pour atteindre les objectifs visés. Mais la lutte au déficit n est pas terminée pour autant. C est pourquoi nous croyons que la croissance de l emploi sera (très faiblement) négative pour les administrations publiques sur l horizon tandis que le secteur des services parapublics verra une dynamique positive. 4

5 Introduction Tous les ans, Service Canada effectue des prévisions à moyen terme de l emploi selon les industries et les professions pour l ensemble du Québec et pour chacune de ses régions économiques. Les résultats de ces analyses sont publiés sous la forme d une série d études qui visent à donner un aperçu global de l évolution récente et des perspectives du marché du travail au Québec et dans ses différentes régions. Cette série de documents intéressera, nous l espérons, les personnes cherchant leur voie sur le marché du travail ainsi que celles qui les appuient dans cette démarche, que ce soit les parents, le personnel du milieu de l éducation ou les intervenants des services d aide à l emploi. Elle devrait également intéresser les entreprises et les associations d employeurs désireuses de cerner certains enjeux relatifs à la gestion des ressources humaines dans leur industrie. Le présent document comporte deux sections. La première partie dresse un portrait d ensemble du marché du travail de la région : y sont présentés un aperçu de l évolution économique et les principaux indicateurs du marché du travail. La deuxième partie traite des perspectives sectorielles sur la base de regroupements industriels définis dans le Système de classification des industries de l Amérique du Nord (SCIAN). 5

6 Notes méthodologiques Estimations d emploi Regroupements industriels Les estimations d emploi par industrie sont basées sur les données de l Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Ce choix a été motivé par le fait que l EPA constitue la seule source à la fois fiable et continue de l évolution de l emploi tant au Québec que dans les régions. Compte tenu que certaines industries présentent de faibles niveaux d emploi dans plusieurs régions économiques, d autres sources de données, principalement de nature administrative, ont parfois été utilisées pour pallier le manque de fiabilité de l EPA dans ces industries. De plus, des moyennes des trois dernières années (2008, 2009 et 2010) sont présentées dans les tableaux statistiques pour donner une indication plus fiable des niveaux d emploi. Les projections d emploi ont été établies pour une période de trois ans s étendant de 2011 à Elles ont été effectuées au cours de l hiver et sont le fruit d un travail de collaboration de l ensemble des économistes de Service Canada présents dans les régions du Québec. Nous tenons également à remercier l'équipe du Système de projection des professions au Canada (SPPC) sans laquelle nous ne disposerions pas de plusieurs des outils d analyse et de prévisions à la base de la présente étude. L analyse par industrie présentée dans ce document repose sur une agrégation basée sur le Système de classification des industries de l Amérique du Nord (SCIAN). Nous donnons ici un bref aperçu de la composition de chacun de ces groupes. Une définition précise des industries est disponible dans le SCIAN publié par Statistique Canada. Secteur primaire 11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse 21 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz Secteur de la fabrication Fabrication Les regroupements suivants peuvent également avoir été utilisés : Fabrication liée à la consommation 311 Fabrication d aliments 312 Fabrication de boissons et de produits du tabac 313 Usines de textiles 314 Usines de produits textiles 315 Fabrication de vêtements 316 Fabrication de produits en cuir et de produits analogues 323 Impression et activités connexes de soutien 337 Fabrication de meubles et de produits connexes 339 Activités diverses de fabrication Fabrication liée aux ressources 321 Fabrication de produits en bois 322 Fabrication du papier 324 Fabrication de produits du pétrole et du charbon 327 Fabrication de produits minéraux non métalliques 331 Première transformation des métaux Fabrication liée aux investissements 325 Fabrication de produits chimiques 326 Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 332 Fabrication de produits métalliques 333 Fabrication de machines 334 Fabrication de produits informatiques et électroniques 335 Fabrication de matériel, d appareils et de composants électriques 336 Fabrication de matériel de transport Construction 23 Construction 6

7 Services à la consommation Commerce de détail 51 Industrie de l information et industrie culturelle 71 Arts, spectacles et loisirs 72 Hébergement et services de restauration 81 Autres services, sauf les administrations publiques Services à la production 22 Services publics 41 Commerce de gros Transport et entreposage 52 Finance et assurances 53 Services immobiliers et services de location et de location à bail 54 Services professionnels, scientifiques et techniques 55 Gestion de sociétés et d entreprises 56 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d assainissement Services gouvernementaux et parapublics 61 Services d enseignement 62 Soins de santé et assistance sociale 91 Administrations publiques 7

8 Partie 1 : Vue d ensemble Description du territoire Démographie Au 1 er octobre 2010, le Québec comptait environ habitants, soit un peu plus de 23 % de la population canadienne; l Ontario est la province la plus populeuse avec plus de habitants qui comptent pour près de 39 % de la population canadienne. Dix municipalités, moins de 1 % des que compte le Québec, abritent près de la moitié de la population; à l autre extrémité, les deux tiers des municipalités ont moins de habitants et ne regroupent que 8 % de la population totale. Dans l ensemble, plus de 80 % des Québécois habitent en milieu urbain. En décembre dernier, l Institut de la statistique du Québec (ISQ) signalait que le Québec avait connu, en 2009, sa meilleure croissance démographique depuis Les données préliminaires pour 2010 vont aussi en ce sens : le nombre de naissances est demeuré élevé, le nombre de décès a progressé lentement, le solde migratoire international a été à l avantage du Québec et les pertes liées à la migration interprovinciale se sont amenuisées au cours de la récession. À ce rythme, la population du Québec atteindra 8 millions d habitants vers la fin de 2011 ou, au plus, en début d année Bien qu aucun déclin de la population ne soit envisagé au cours des 40 prochaines années, la faiblesse de la démographie québécoise pourrait faire en sorte que, d ici une vingtaine d années, l accroissement naturel (le nombre de naissances moins les décès) soit négatif. À partir de ce moment, seul un solde migratoire positif assurerait la croissance de la population du Québec. Les impacts de la faible démographie seront plus prononcés à partir de La dynamique démographique a aussi un impact sur les marchés du travail au Québec. À cet effet, l ISQ utilise, entre autres, l indice de remplacement de la main-d œuvre (IRMO). Il s agit du rapport entre le nombre de jeunes de 20 à 29 ans susceptibles d entrer sur le marché du travail et les retraites potentielles associées au nombre de personnes âgées de 55 à 64 ans. En 2009, l IRMO est passé sous le niveau d équilibre de 100 : autrement dit, le nombre de jeunes en position d intégrer le marché du travail est devenu inférieur au nombre de personnes qui pouvaient le quitter via les retraites. À titre de comparaison, en 1987, l IRMO était de 200, c est-à-dire qu on comptait 200 jeunes de 20 à 29 ans pour chaque groupe de 100 personnes âgées de 55 à 64 ans; en 2016, dans cinq ans seulement, l indice serait de 87. Au cours des trois prochaines années, les défis posés par le vieillissement et la faible croissance démographique auront un impact de plus en plus marqué. À partir de , les difficultés de recrutement et de remplacement de la main-d œuvre pourraient ralentir la création d emplois et la dynamique économique du Québec. Tout n est pas noir cependant. Tout d abord, on remarque que les cohortes montantes sont plus actives sur le marché du travail et demeurent actives un peu plus longtemps par rapport à leurs prédécesseurs. Ensuite, bien que l âge moyen à la retraite n ait pas bougé depuis plus d une décennie au Québec, autour de 60 ans, on note qu elle est parfois retardée de quelques années. Enfin, même lors de la prise de la retraite, des personnes demeurent actives, ou le redeviennent plus tard, soit en devenant travailleurs autonomes ou en effectuant un retour au travail, à temps partiel ou à plein temps, dans la même branche d activités ou dans une autre totalement différente. Ces éléments font en sorte que le nombre de personnes qui quittent le marché du travail pour de bon est moins élevé qu il ne paraît ou qu il ne pourrait l être. Jumelé à une immigration supérieure aux attentes, cela contribue à accroître le bassin de main-d œuvre potentielle de sorte qu il serait possible de surseoir, du moins en partie, à la 8

9 Environnement économique montée des difficultés démographiques pour quelques années. Cependant, bien qu il soit possible de progresser dans ces conditions, on ne peut y miser complètement son avenir. Consommateurs et gouvernements ont déjà beaucoup contribué à la relance en Au Québec comme au Canada, 2010 a débuté en lion. La poussée de croissance était soutenue par une forte demande intérieure issue du renforcement de l économie au cours de la seconde moitié de Cependant, la force de la demande s est apaisée à l été 2010 et l économie a rapidement perdu de la vitesse avant de reprendre un peu de vigueur en fin d année. Et, malheureusement, l envolée en 2010 ne représente pas un supplément de croissance à celle attendue au cours des prochaines années. Il s agit plutôt d un transfert entre les années. C est pourquoi on s attend désormais à ce que la croissance du PIB en 2011 et en 2012 soit inférieure à celle atteinte en 2010, autant pour le Québec que pour le Canada. L économiste en chef de Statistique Canada signalait, en décembre dernier, que ce genre de ralentissement était une caractéristique récurrente de l économie, même en dehors des récessions, et qu il ne fallait pas craindre un autre ralentissement. Tout de même, dans un contexte où les exportations sont tributaires des taux de change et de la reprise aux États-Unis et en Europe, qui tarde à se manifester d ailleurs, où les consommateurs et les gouvernements ont déjà largement contribué à la croissance et qu il faut désormais se préoccuper du niveau d endettement, d où viendra la prochaine impulsion à la croissance économique? La croissance des prochaines années reposera, en grande partie, sur la dynamique des entreprises. L avenir de la reprise repose désormais sur la dynamique des entreprises. Statistique Canada s attend d ailleurs à une hausse marquée de l investissement privé en Et c est en Alberta et au Québec qu on devrait retrouver la dynamique la plus forte au Canada. Malgré tout, quelques années seront nécessaires afin de rattraper le repli provoqué par la récession. Au Québec, ce sont particulièrement les industries de l extraction minière, des services publics, de la première transformation des métaux, de la fabrication des produits métalliques et de la fabrication de matériel de transport qui se démarqueront. Mais même si les entreprises ont les moyens d investir, il est normal que certaines hésitent à le faire. Après tout, dans certaines industries, le taux d utilisation de la capacité industrielle est loin d avoir atteint un niveau suffisamment élevé pour justifier un accroissement. Par contre, un investissement dans l accroissement de la productivité pourrait permettre d atténuer l impact de la valeur élevée de la devise canadienne, de la hausse des prix des matières brutes et des produits industriels et de mieux se positionner en fonction des pays où les coûts des facteurs de production sont moins élevés. Bref, la croissance plus soutenue que tous espéraient en 2011 ne figure plus dans les scénarios. Prudents, nous en sommes venus à espérer une amélioration notable des conditions économiques en 2012 et mieux encore en Contexte international Les années de croissance ne sont pas «perdues» pour tous. En , les économies émergentes compteront pour 80 % de la croissance des échanges mondiaux. Les pays de ce groupe comptent déjà pour la moitié du PIB mondial et cette proportion continuera de croître au cours des prochaines années. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que dans cinq ans, les économies émergentes compteront pour 56 % du PIB mondial. À elle seule, la Chine équivaudrait à 20 % du PIB mondial en 2016, soutirant ainsi la première place aux États-Unis. 9

10 Fin 2010, on s attendait à une croissance modérée de l économie américaine pour 2011 depuis, les prévisions de croissance du PIB ont augmenté de plus de 50 %. Face à des taux de croissance très élevés cependant, ces gouvernements doivent adopter des mesures pour combattre la surchauffe de l économie, l inflation exceptionnelle et l apparition de bulles boursières créées par la frénésie des investissements étrangers. C est ce qui se produit actuellement en Chine et au Brésil entre autres. Pendant ce temps dans la zone euro, dettes souveraines et mesures d austérité vont sérieusement ralentir la croissance, quand elles n iront pas carrément à l encontre de celle-ci. Cette situation prévaudra au moins jusqu en D ailleurs, la Grèce est retombée en récession cette année, «victime» du plan d assainissement de ses finances sortie possible en Les plans de sauvetage sont et seront coûteux. Après l Irlande, est-ce que ce sera le tour du Portugal, de l Espagne? L Allemagne, locomotive économique de la zone euro depuis un bon moment, ne pourra éponger à elle seule les dettes européennes. Et malgré une stabilisation du taux de chômage en Europe, il ne devrait y avoir qu une faible amélioration d ici Avec la taille des économies touchées (et la taille des problèmes), il faudra plusieurs années avant de voir cet indicateur reculer de façon plus concrète. De son côté, l économie américaine accumule les signes encourageants depuis la fin de Le niveau de confiance des consommateurs s est amélioré et cela se reflète dans le niveau de la demande intérieure : les ventes au détail ont enregistré leur première hausse notable, sans programme de subvention ou autre incitatif, au cours de la période des Fêtes Dans le secteur privé, l emploi a réalisé des gains intéressants bien que ce soit à un niveau encore insuffisant pour entraîner une baisse du taux de chômage. N empêche, l amélioration visible de plusieurs indicateurs aux États-Unis a fait en sorte que les prévisions de croissance du PIB pour 2011 ont été bonifiées de plus de 50 % en l espace de quelques mois. Bien que la banque centrale américaine demeure très prudente dans ses énoncés économiques, surtout en raison du ralentissement au premier trimestre 2011, il est maintenant possible d'espérer une dynamique un peu plus positive et celle-ci devrait gagner de la vitesse au cours du second semestre. Avec un dollar plus faible sur les marchés mondiaux, les États-Unis ont haussé le niveau de leurs exportations, notamment vers les économies émergentes. Mieux encore, cela s est effectué tout en diminuant le niveau des importations, un coup de pouce apprécié pour contrer une partie de l énorme déficit commercial américain. À noter que 2010 marquait une 11 e année d affilée où la croissance des importations américaines progressait moins rapidement qu ailleurs dans le monde. On se demande maintenant s il ne faudrait pas s habituer à voir les États-Unis moins consommer et, du même coup, moins importer. Une ombre demeure au tableau de l économie américaine : la construction résidentielle. Cette industrie accumule les pertes depuis janvier 2007 : déclin total de plus de 2,1 millions d emplois (cumulatif jusqu en février 2011). Bien que les mises à pied soient maintenant d un très faible niveau, il semble que le «fond» du cycle ne soit toujours pas atteint. La construction résidentielle aux États-Unis est un important marché pour les exportateurs québécois. Et ce n est pas seulement l industrie liée à la construction qui en souffre mais toutes celles qui vivent de la formation de nouveaux ménages et de la consommation que cela engendre. Les exportations Bien que les États-Unis demeurent le plus important partenaire commercial du Canada et du Québec, son poids relatif a beaucoup diminué dans les exportations des dix dernières années. Au Québec, les États-Unis comptaient pour 85 % de la valeur des exportations totales en Cette proportion est maintenant de 68 % en Au Canada, on assiste au même scénario : la part des États-Unis est passée de 87 % (2001) à 75 % (2010). 10

11 Indicateurs du marché du travail Pis encore : le Canada ne compte plus que pour 14 % de la valeur des importations américaines alors que c était 20 % il y a une décennie. Il faut dire que le Canada a peu participé à la croissance, si faible soit-elle, du marché des importations aux États-Unis. Ce phénomène n est pas nouveau car on peut l observer depuis le milieu des années Cependant, il a pris de l ampleur au cours des dix dernières années, notamment avec le recul important des exportations de véhicules et pièces automobiles. C est la Chine qui occupe le premier rang des importations aux États-Unis avec 19 % de la valeur des achats extérieurs (et toujours en croissance). Pendant ce temps, loin de rester inactifs, le Canada et le Québec ont renforcé ou développé des liens commerciaux avec d autres pays, notamment avec les pays d Europe et d Asie où la valeur des exportations a presque doublé en dix ans. Les principales destinations sont le Royaume-Uni, l Allemagne et les Pays-Bas pour l Europe et la Chine, le Japon et la Corée du Sud pour l Asie. Bien que de moindre envergure, le commerce a aussi augmenté avec le Mexique, le Brésil, l Inde, entre autres. En cette période où une certaine incertitude subsiste avec la force et la pérennité de la croissance économique, il faut savoir apprécier tous les échanges commerciaux, si petits soient-ils. Par exemple, de juillet 2009 à décembre 2010, les économies développées ont augmenté leurs importations de l ordre de 20 % mais celles-ci demeurent inférieures de 10 % par rapport au sommet atteint avant la récession; au cours de cette même période, les économies émergentes ont haussé la valeur de leurs importations de 35 %, dépassant leur précédent sommet. C est de ce côté que se passe la reprise du commerce international. Les données révisées de l Enquête sur la population active (Statistique Canada) montrent que le Québec a ajouté plus de emplois entre 2009 et 2010, plus du double du nombre d emplois perdus entre 2008 et 2009 suite à la récession. Par contre, puisque la population active n a cessé de croître sur l ensemble de la période 2008 à 2010 il s y est ajouté près de personnes durant cet intervalle le taux de chômage a reculé moins vite qu on ne l aurait imaginé, avec un taux de croissance de l emploi de 1,7 %. Les indicateurs du marché du travail ont encore un peu de chemin à parcourir avant de rattraper les sommets de 2007 et Cependant, ils se trouvent déjà à des niveaux appréciables et continuent de progresser dans la bonne direction. À noter que les taux d activité, d emploi et de chômage ont déjà rejoint les niveaux de l année 2006, une année où l économie était en croissance. Tableau 1 Principaux indicateurs du marché du travail Région du Québec Population de 15 ans et plus (en milliers) 6 361, , , ,5 Population active (en milliers) 4 182, , , ,8 Emplois (en milliers) 3 880, , , ,8 Chômeurs (en milliers) 302,5 355,6 338,5 333,0 Taux d activité 65,8 % 65,3 % 65,4 % 65,5 % Taux de chômage 7,2 % 8,5 % 8,0 % 7,9 % Taux d emploi 61,0 % 59,8 % 60,2 % 60,3 % Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active Compilation Service Canada 11

12 Partie 2 : Perspectives sectorielles Structure industrielle La structure industrielle du Québec est en constante évolution. Au gré des cycles économiques et des périodes de restructuration, les différents secteurs d activités voient leur importance relative, en termes d emplois, augmenter ou diminuer. La dynamique actuelle de la structure industrielle est le reflet des modifications que connaît l économie québécoise en réponse aux différentes pressions, notamment la mondialisation des marchés et l évolution des besoins des consommateurs et des entreprises d ici et d ailleurs. L importance de la fabrication dans la structure industrielle du Québec ne cesse de diminuer. Le secteur des services est le seul à avoir vu sa représentativité augmenter au sein de la structure industrielle du Québec. Les services regroupent aujourd hui plus de 79 % de l emploi total. Cette proportion était de 74 % en Deux éléments ont contribué à l atteinte de ce nouveau sommet. Premièrement, les différentes activités de services ont profité de taux de croissance d emploi supérieurs à ceux des autres secteurs au cours de la dernière décennie. Deuxièmement, en même temps, l emploi dans le secteur de la fabrication s est replié de beaucoup, cédant ainsi du terrain au secteur des services. En effet, en 1999, le secteur de la fabrication comptait pour 19 % de l emploi québécois. Mais la plus récente récession, les restructurations, la mondialisation et l appréciation du dollar canadien ont multiplié les pertes d emplois, de sorte que le secteur manufacturier comptait désormais pour moins de 13 % de l emploi en Au gré de la croissance dans la construction résidentielle et dans les investissements, privés et gouvernementaux, le secteur de la construction, qui occupait 4 % de l emploi en 1999, s est hissé à 6 % en Le secteur primaire, lié à l exploitation des ressources, constitue le plus petit effectif au Québec. En 1999, il représentait 3 % de l emploi total au Québec. En 2010, cette proportion s établissait à 2 %. Tableau 2 Répartition et perspectives de l emploi selon certains regroupements industriels Région du Québec Moyenne Niveau (en milliers) Part de l emploi total Taux de croissance annuel moyen Ensemble des industries 3 881,3 100,0 % 0,9 % Primaire 88,3 2,3 % 0,8 % Fabrication 525,8 13,5 % 0,5 % Construction 219,3 5,6 % 0,9 % Services 3 047,9 78,5 % 1,0 % Services à la consommation 1 066,8 27,5 % 0,8 % Services à la production 1 008,3 26,0 % 1,3 % Services gouvernementaux et parapublics 972,7 25,1 % 0,8 % Source : Service Canada, Région du Québec Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada 12

13 Perspectives L année dernière, le consensus était que la reprise débuterait lentement et qu il y aurait ensuite accélération de la croissance avec l amélioration des conditions économiques, ici comme chez nos partenaires commerciaux. Avec un meilleur environnement économique viendrait le «rattrapage» post-récession au sein de la consommation des ménages et la relance des investissements privés. Mais voilà, ce n est pas du tout de cette façon que s est présentée la reprise au Québec. La croissance économique du Québec dépend aussi de l amélioration des conditions chez ses principaux partenaires économiques. Non seulement le Québec a-t-il été moins touché par la récession que la majorité des économies développées, il s en est aussi relevé plus rapidement. La croissance a été générée par la très forte demande intérieure au premier semestre de L emploi a crû de 1,7 % entre 2009 et 2010, prenant ainsi de court plusieurs prévisionnistes. Si certains croient que cette performance pourrait se renouveler cette année, nous sommes plutôt d avis qu une partie de cette croissance accélérée a plutôt été «prélevée» sur celle qui était attendue en Et puis, ce genre de dynamique est difficilement soutenable à plus long terme. D ailleurs, en cours d année 2010, la croissance d emploi a ralenti, devenant même négative à quatre reprises. C est pourquoi la poursuite de la croissance au Québec passe par l amélioration des conditions économiques chez nos partenaires et une reprise de l investissement privé. Si l investissement privé montre déjà des signes encourageants, il en va autrement des signes de reprise solides chez nos principaux partenaires commerciaux. Au mieux, l amélioration des conditions s effectue très lentement, ce qui donnerait lieu à une croissance plutôt tiède cette année. Donc, difficile d être plus optimiste en ce moment quant à la croissance du Québec en Au cours des années suivantes, l amélioration des conditions mondiales laisse présager un meilleur environnement d affaires. Par contre, cette fois, ce sont les effets de la faible démographie du Québec qui se feraient sentir, venant ralentir progressivement la création d emplois. Une solide amélioration des conditions économiques chez nos partenaires commerciaux viendrait certes favoriser une croissance supérieure à ce qui est présentement anticipé. Mais l ampleur des dettes et des mesures d austérité, actuelles ou à venir, vont sérieusement enrayer la croissance des économies développées au cours des prochaines années. Et bien que la croissance des économies émergentes ne soit certes pas à négliger, la majeure partie du commerce extérieur québécois s effectue toujours avec les États-Unis. En résumé, en raison du contexte économique extérieur incertain et de la démographie québécoise, le taux de croissance annuel moyen de l emploi s établirait à 0,9 % sur la période Tous les grands secteurs d activités industrielles participeront à cette croissance. Secteur primaire Les gains anticipés proviendront presque exclusivement de l industrie minière. Depuis 1990, les effectifs du secteur primaire ont fondu de plus de 26 %. Ils ne sont pas près d augmenter puisque les perspectives demeurent négatives dans l agriculture dont l emploi compte pour 65 % de l emploi du secteur primaire (moyenne ). L accumulation des pertes d emplois fait en sorte que l agriculture voit son poids relatif diminuer d année en année au sein de ce regroupement. Au contraire, l extraction minière verra son poids augmenter au sein du secteur primaire grâce à la forte croissance attendue dans les activités d extraction et d exploitation minière. Enfin, après sept années de pertes d emplois, la foresterie et l exploitation forestière (15 % de l emploi du groupe) a vu la tendance s inverser en Cette situation devrait se poursuivre au cours de la période de prévisions, mais plus possiblement au cours de

14 et de En effet, les conditions tardent à s améliorer pour la relance des exportations des produits de la forêt. Tableau 3 Répartition et perspectives de l emploi dans le secteur primaire Région du Québec Moyenne Niveau (en milliers) Part de l emploi total Taux de croissance annuel moyen Ensemble du secteur primaire 88,3 2,3 % 0,8 % Agriculture 57,4 1,5 % -0,2 % Foresterie et exploitation forestière 13,6 0,4 % 0,9 % Pêche, chasse et piégeage 1,3 0,0 % 0,0 % Extraction minière 16,0 0,4 % 4,5 % Source : Service Canada, Région du Québec Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada D année en année, on dénombre de moins en moins d exploitations agricoles au Québec. Agriculture Au cours des 15 dernières années, la superficie ensemencée est demeurée sensiblement la même au Québec. Par contre, le nombre d exploitations agricoles a, quant à lui, beaucoup baissé de sorte qu en 2008, on dénombrait 35 % moins de fermes de cultures par rapport à Même son de cloche du côté des fermes de bétail : la plus récente donnée pour 2007 situe le nombre d exploitations en baisse de 46 % par rapport à En 2010, l emploi agricole s est inscrit à la baisse pour une quatrième année consécutive. Mais il faut voir la tendance qui se dégage au-delà de ces quelques années car elles ne reflètent pas fidèlement la dynamique du secteur : l effectif est maintenant inférieur de plus de 22 % par rapport à ce qu il était en La mécanisation des exploitations n est pas la seule en cause. Les difficultés associées à la relève agricole sont énormes : coûts élevés liés à l achat et à l exploitation, la valeur élevée du dollar canadien nuit aux marchés d exportation, le prix bas de plusieurs produits ne permet pas d en rentabiliser la culture / l élevage, etc. À l exception de quelques productions animales, tous les autres types d exploitation ont connu une diminution de leurs recettes. En 2010, le revenu des agriculteurs québécois a reculé, en majorité suite à la baisse des paiements de programme (-42 %). En conséquence, nous anticipons que le taux de croissance annuel moyen demeurera légèrement négatif (-0,2 %) au cours de la période L industrie forestière devrait renouer avec la croissance d emploi au cours des trois prochaines années. Foresterie et exploitation forestière Cette industrie a fait face à plusieurs défis de taille au cours des dernières années. Si le conflit canado-américain sur le bois d œuvre a été réglé et que le rapport Coulombe a été incorporé à la gestion des entreprises, d autres enjeux se sont révélés depuis, dont celui de la gestion de la ressource. De plus, l industrie de la construction résidentielle aux États-Unis, grande consommatrice de produits en bois du Québec, s est effondrée suite à l éclatement de la bulle immobilière en La récession est venue envenimer une situation déjà difficile. Encore à ce jour, le marché demeure déprimé : le prix des maisons a chuté, les mauvaises créances sont 14

15 nombreuses, les mises en chantier sont à la moitié du niveau «normal», on dénombre 9 millions de maisons disponibles (avril 2011) et la formation des ménages, potentiel de croissance pour les achats de maison, a beaucoup ralenti. La sortie de crise demeure difficile pour cette industrie bien qu il semble que le pire soit passé. On devrait faire face à une période plus positive au cours des prochaines années, notamment grâce aux exportations vers la Chine et aux besoins d autres industries utilisatrices des produits de la forêt. Cette amélioration de l environnement économique est cependant envisagée sur un horizon de moyen terme, d ici cinq ans et plus. Et, malgré tout, les gains seront modestes. Dans l intervalle, et pour 2011 en particulier, nous nous attendons à d autres mises à pied mais d ampleur moindre que celles des années passées. En , on devrait voir une faible croissance de l industrie de sorte que le taux de croissance annuel moyen serait positif sur la période à 0,9 %. Mais cela ne représente qu environ 370 emplois. Les investissements et les développements au sein de l industrie minière seront très importants au cours des prochaines années. Extraction minière C est le retour du balancier dans cette industrie qui a vécu l effondrement de la demande et des prix en deuxième moitié de 2008 après cinq années de forte croissance. L appétit mondial pour les matières premières est de retour et, conséquemment, le prix des matériaux est à la hausse. Voilà qui contribue à créer un environnement fort positif pour l exploration, le développement et l exploitation minière. Dans cette lignée, des milliards de dollars en investissement ont été annoncés au Québec. Pas moins de dix nouveaux projets miniers devraient voir le jour d ici 2013, s ajoutant ainsi aux huit mines ouvertes entre 2000 et C est pourquoi nous nous attendons à ce que le taux de croissance annuel moyen de l emploi soit élevé dans cette industrie au cours de la période : 4,5 %. Secteur de la fabrication Le secteur de la fabrication ne peut plus compter sur la faiblesse du dollar canadien pour stimuler ses ventes comme il a pu le faire au cours de la décennie En l absence de gains de productivité suffisants pour lui permettre de faire face à la montée du dollar et à l ouverture mondiale des marchés, les fonctions de production ont été redistribuées à travers le globe, entraînant des milliers de pertes d emplois dans la province. Hors de la protection des tarifs douaniers, il était impossible de résister aux pays à faible coût de main-d œuvre. Le Québec n est pas le seul à s être retrouvé dans cette situation : les économies développées ont eu à y faire face voilà plus d une dizaine d années déjà. Les conditions demeurent difficiles dans les industries liées à la fabrication de biens non durables. La récente récession a entraîné un fort ralentissement de la demande et des exportations, ce qui a accéléré la décroissance du secteur. Si la situation s est en partie redressée depuis par rapport au commerce international, les conditions demeurent malgré tout fort difficiles pour les industries liées à la fabrication de biens non durables. Textiles, vêtements, papier, impression, pétrole et charbon, produits chimiques, caoutchouc et plastique continueront d afficher des perspectives négatives au cours de la période En ce qui a trait aux exportations, elles étaient déjà en faible croissance en 2010 et Exportation et développement Canada (EDC) prévoit que la dynamique sera beaucoup plus relevée en 2011 et en Des gains sont attendus dans tous les domaines. EDC entrevoit aussi un certain repli du dollar canadien face à la devise américaine, ce qui l amènerait en deçà de la parité et devrait contribuer à la croissance des exportations. Au cours des trois prochaines années, nous nous attendons à ce que la décroissance générale s arrête dans le secteur de la fabrication pour faire place à une période de stabilisation des effectifs. Certes, ce ne sont pas toutes les activités qui s inscriront en progression. En effet, environ le tiers des industries manufacturières continueront 15

16 Fabrication liée à la consommation d enregistrer des pertes au cours de la période de prévision. Mais les gains réalisés dans les autres segments devraient compenser ce recul et l augmentation du rythme de croissance devrait favoriser la création nette d emplois. Il ne faut toutefois pas espérer un retour aux niveaux d emploi des meilleures années. Depuis le sommet de 2002, le secteur de la fabrication a perdu 25 % de ses effectifs. La croissance annuelle moyenne attendue de l emploi au cours de la période ne sera que de 0,5 %. À noter que la création d emplois proviendra en très grande majorité du regroupement de la fabrication liée aux investissements. Tableau 4 Répartition et perspectives de l emploi dans le secteur de la fabrication Région du Québec Moyenne Niveau (en milliers) Part de l emploi total Taux de croissance annuel moyen Ensemble du secteur de la fabrication 525,8 13,5 % 0,5 % Fabrication liée à la consommation 186,5 4,8 % 0,0 % Aliments, boissons et produits du tabac 78,5 2,0 % 0,5 % Usines de textiles et de produits textiles 10,2 0,3 % -0,5 % Vêtements et produits en cuir 24,1 0,6 % -1,0 % Impression et activités connexes 25,7 0,7 % -0,7 % Meubles et produits connexes 30,9 0,8 % -0,3 % Activités diverses de fabrication 17,1 0,4 % -0,4 % Fabrication liée aux ressources 113,7 2,9 % 0,4 % Produits en bois 40,2 1,0 % 0,6 % Papier 27,6 0,7 % -0,4 % Produits du pétrole et du charbon 4,7 0,1 % -4,9 % Produits minéraux non métalliques 15,3 0,4 % 0,9 % Première transformation des métaux 25,9 0,7 % 1,4 % Fabrication liée aux investissements 225,7 5,8 % 1,0 % Produits chimiques 32,8 0,8 % -0,5 % Plastiques et caoutchouc 32,3 0,8 % 0,4 % Produits métalliques 41,4 1,1 % 1,4 % Machines 26,0 0,7 % 1,0 % Produits informatiques et électroniques 20,8 0,5 % 0,2 % Matériel, appareils et composants électriques 15,7 0,4 % 0,9 % Matériel de transport 56,6 1,5 % 2,3 % Source : Service Canada, Région du Québec Estimations historiques basées sur l Enquête sur la population active de Statistique Canada Les hauts et les bas des dix dernières années ont fait baisser de beaucoup le niveau des effectifs dans ce regroupement. Aujourd hui, les industries de la fabrication liée à la consommation comptent pour 35 % de l emploi manufacturier au Québec, mais cette proportion était de 44 % à son apogée en

17 Puisque l emploi continuera de reculer dans plusieurs segments et que seule une faible croissance est prévue pour d autres composantes, la performance globale demeurera à saveur très faiblement négative sur la période Cependant, nous serons tellement près du 0 % de croissance qu on pourrait parler de stabilité des effectifs d ici la fin de la période de prévisions. Moins sensible aux récessions, la fabrication d aliments et boissons sera en croissance sur Aliments et boissons La croissance de cette industrie repose en bonne partie sur le développement de créneaux spécialisés tels les produits du terroir et les produits haut de gamme, et sur le développement d habitudes de consommation écoresponsables parmi lesquelles on retrouve les produits biologiques, la consommation de produits de proximité et le commerce équitable. Au cours des trois prochaines années, les perspectives demeurent bonnes dans les industries de la fabrication d aliments et de boissons. Cependant, le taux de croissance attendu de l emploi sera peu élevé, à 0,5 % par année, en moyenne. Usines de textiles, produits textiles, vêtements et produits en cuir En 1998, les effectifs de ces secteurs d activités industrielles atteignaient un sommet avec plus de travailleurs. En 2010, on n en dénombrait plus que Cette forte décroissance est surtout associée à la fabrication de produits génériques qui a été fortement concurrencée par les pays où les coûts de main d œuvre sont moindres. À l opposé, on retrouve le développement de textiles d innovation. D ici quelques années, les entreprises occupant des créneaux commerciaux spécifiques vont constituer le nouveau noyau industriel. D ici là, les pertes d emplois devraient s atténuer d année en année. Dans cette optique, nous envisageons que les effectifs pourraient se stabiliser d ici Il est même possible de voir une partie de ces activités renouer avec la croissance, bien que très faiblement, dans un horizon de moyen terme, d ici 2015 par exemple. Dans l attente, la décroissance se poursuivra au rythme annuel moyen de -0,5 % pour les usines de textiles et de produits textiles, et de -1 % dans la fabrication de vêtements et de produits en cuir. Impression et activités connexes de soutien Bien qu une partie de l industrie ait trouvé une voie de sortie en se concentrant sur la publication électronique, une activité plus proche des services d édition que de l imprimerie, les emplois ainsi créés, ou préservés, ne suffisent pas à effacer les pertes encourues dans l activité manufacturière. La concurrence de plus en plus forte de la part des médias électroniques, la baisse du lectorat pour les produits imprimés et la réduction du nombre de publications font en sorte que l emploi recule dans ce domaine depuis Puisque ces tendances continueront de prendre de l ampleur des quotidiens considèrent d ailleurs la possibilité de ne publier que de façon électronique d ici quelques années, la décroissance devrait se poursuivre au cours des trois prochaines années au taux annuel moyen de -0,7 %. Meubles et produits connexes Une faible croissance est possible dans le meuble grâce à la fabrication de portes, de fenêtres et d armoires de cuisines. Après avoir atteint un sommet en 2002 en termes du nombre d emplois, l industrie québécoise du meuble a perdu le tiers de ses effectifs depuis. Progressivement, ce secteur, qui profitait de l engouement des consommateurs d ici et d ailleurs, a subi les impacts de la montée du dollar canadien sur les marchés de change et de la concurrence en provenance des pays à faible coût de main-d œuvre. Malgré ces éléments, et bien qu une baisse soit attendue dans la construction résidentielle au Québec, nous croyons qu un retour à une faible croissance est possible, notamment 17

18 Fabrication liée aux ressources grâce à la fabrication de portes et fenêtres et d armoires de cuisines (où on retrouve d ailleurs des entreprises d exportation), et grâce à une reprise attendue, d ici 2013, au chapitre des meubles de bureau. Pour la période , le taux de croissance annuel moyen de l emploi serait de 0,3 %. Notons toutefois qu une partie de cette croissance dépend d une reprise, même légère, du côté de la construction résidentielle américaine. D un côté, la demande mondiale pour les métaux s est manifestée avec force et a grandement contribué à la relance des exportations. De l autre, les produits de la forêt peinent à retrouver leurs assises. Et puis il y a la faible dynamique de l économie américaine qui limite actuellement la relance des exportations vers ce marché, mais cela devrait s améliorer d ici En raison de cette dualité d éléments, nous anticipons un faible taux de croissance annuel moyen de l emploi de 0,4 % sur Produits en bois Les dernières années n ont pas été de tout repos : conflit canado-américain (réglé) sur le bois d œuvre et un autre se dessine à l horizon, nouveaux paramètres de gestion de la ressource pour assurer la pérennité de la forêt, défi structurel des entreprises, profond ralentissement de la construction résidentielle aux États-Unis. Tout cela a fait chuter la demande, les prix et les revenus. Malgré une baisse attendue dans la construction résidentielle au Québec, les perspectives devraient s améliorer au cours de la période de prévisions. L emploi devrait d abord se stabiliser puis être en croissance en 2012 et en 2013 de sorte que le taux de croissance annuel moyen de l emploi sur serait légèrement positif (0,6 %) sur l ensemble de la période. Papier D autres pertes sont attendues dans les pâtes et papier. À l instar de l industrie de l imprimerie, la fabrication du papier est aussi fortement touchée par la concurrence des médias électroniques et la baisse du lectorat pour les produits imprimés. Et ce n est pas seulement le marché d ici qui affecte l industrie : les États-Unis ont aussi fortement diminué leur appétit pour le papier journal. Les éditeurs ont été forcés de rationaliser le nombre de publications et la quantité de copies mises en circulation. La concurrence électronique a mis au jour des enjeux structurels importants dans le monde de l édition. Tout cela s est traduit par des pertes d emplois importantes que la récession n a fait qu aggraver. La récession est terminée mais on ne peut pas parler de reprise dans cette industrie. Et les défis des industries clientes demeurent entiers. On trouve de meilleures conditions de marché dans les créneaux de papiers spécialisés mais ce ne sont pas toutes les usines qui peuvent en profiter car les coûts de transformation de la chaîne de production peuvent dépasser les gains qu on peut potentiellement réaliser. En raison de cet environnement difficile, nous maintenons la prévision de décroissance d emploi dans la fabrication de papier. Cependant, la baisse sera moins prononcée qu au cours des années passées. On entrevoit de meilleures perspectives à moyen terme, possiblement après Dans l attente, le taux de croissance annuel moyen de l emploi s établit à -0,4 % entre 2011 et Produits minéraux non métalliques La moitié de l emploi de cette industrie se retrouve dans la fabrication de ciment et de produits en béton. Grâce aux investissements dans les infrastructures et dans les autres projets d envergure au Québec, les bonnes perspectives de l industrie se maintiendront au 18

19 cours des prochaines années. Nous anticipons un taux de croissance annuel moyen de l emploi de 0,9 % sur la période Première transformation des métaux La croissance dans la fabrication liée aux ressources est liée à la hausse de la demande pour les métaux. L emploi est fortement concentré au sein de deux segments : 50 % dans la production et la transformation d'alumine et d'aluminium et 20 % dans la production et transformation de métaux non ferreux. Après douze mois consécutifs de forte baisse dans les livraisons entre novembre 2008 et novembre 2009, cette industrie profite d un regain qui dure maintenant depuis 17 mois (en date de mars 2011). Avec la croissance continue de la demande qui est attendue au cours des prochaines années, la création d emplois va se poursuivre de sorte que le taux de croissance annuel moyen de l emploi devrait être de 1,4 % pour l ensemble de la période Fabrication liée aux investissements Tout comme pour les autres regroupements du secteur de la fabrication, celui lié aux investissements n a pu échapper aux fortes pressions qui ont eu un impact sur l ensemble du secteur manufacturier québécois au cours de la décennie 2000, ni aux pertes d emplois qui ont suivi les restructurations. Cependant, en comparaison des entreprises du groupement lié à la consommation ou aux ressources, la fabrication liée aux investissements a profité d une dynamique plus positive au cours des années 1990 et d une diminution beaucoup moins prononcée de l emploi au cours de la décennie suivante. C est ainsi que ce groupe est devenu la plus importante composante de la fabrication au Québec, regroupant 43 % de l emploi manufacturier. Mais il s agit aussi du groupe le plus dépendant des marchés extérieurs, ce qui l a beaucoup exposé aux aléas de la récente conjoncture économique. L emploi a reculé de près de entre 2009 et 2010, des pertes équivalentes à près de 7 % de l effectif. Malgré ce récent revers, la dynamique à court et à moyen terme s annonce bonne. La croissance d emplois est au menu dès 2011 et se poursuivra au cours des années suivantes. Malgré des perspectives négatives dans la fabrication de produits chimiques, la hausse attendue dans les autres sous-secteurs fait en sorte que le taux de croissance annuel moyen de l emploi s élèvera à 1,0 % sur , pour l ensemble du groupe. Produits chimiques La fabrication de produits chimiques est la seule composante du groupe à afficher une décroissance d emploi sur Au Québec, 38 % de l emploi de cette industrie est relié à la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments. Les six autres segments de la fabrication de produits chimiques se partagent l autre 62 % de la main-d œuvre : savons et produits de toilette, peintures et adhésifs, produits chimiques de base, produits chimiques divers, caoutchouc / fibre synthétique et filaments artificiels, produits chimiques agricoles. Les enjeux de l industrie pharmaceutique ne sont pas inconnus. Cependant, les impacts se sont accentués au cours des dernières années. Les enjeux sont devenus des défis à la croissance. On peut penser, par exemple, à la concurrence accrue des produits génériques, à la volonté des gouvernements et des ménages de diminuer les coûts des régimes de santé et d assurance, des brevets importants qui arrivent à terme et au manque de nouveaux produits nécessaires pour générer le niveau de ventes recherché. Pour contrer la baisse des revenus, les principaux acteurs de l industrie pharmaceutique ont mis en branle une réorganisation mondiale de leurs activités de recherche et de développement et de production. Ont suivi des fusions d entreprises, la rationalisation des effectifs, la restructuration des unités de production et de recherche, bref, des fermetures de sites. Les laboratoires et les sièges sociaux établis au Québec n ont pas échappé à la restructuration mondiale des activités. Dû aux difficultés dans la fabrication de produits pétrochimiques, qui ont entraîné des fermetures dans la région montréalaise, jumelées à la baisse des commandes pour l encre 19

20 d imprimerie, nous anticipons qu il y aura décroissance de l emploi en 2011 et 2012 avant d atteindre la stabilité des effectifs en Le taux de croissance annuel moyen sera de 0,5 %. Produits en plastique et en caoutchouc Au Québec, l emploi est concentré à près de 80 % dans la fabrication de produits en plastique. La production est surtout orientée vers les produits pour la construction et les produits d emballage. Mais cela n a pas empêché l industrie de profiter du rebond suscité par la reprise des ventes de l industrie automobile, en plus de la poursuite du développement de l énergie éolienne dans plusieurs régions au Québec. Mais même si le ciel s est éclairci en 2010, la croissance d emplois attendue d ici 2013 sera de faible intensité en raison de la valeur élevée du dollar canadien et de la restructuration des approvisionnements dans l industrie automobile. Nous nous attendons à un taux de croissance annuel moyen de l emploi de 0,5 %. À ce rythme, même les gains à plus long terme ne permettront pas de retrouver le niveau des effectifs passés. Produits métalliques L investissement privé et les grands chantiers créent une dynamique positive pour les produits métalliques. Cette industrie profitait d une forte demande au niveau mondial lorsque sont arrivés, en succession, la baisse des besoins dans la construction, l effondrement de l industrie nord-américaine de l automobile, le recul marqué des ventes pour l aéronautique et la récession. Bien que seulement le quart de la valeur des livraisons manufacturières québécoises soit exporté la majorité aux États-Unis la baisse a été forte en 2009 et en 2010 et celle-ci se poursuivait au premier trimestre de Si la fabrication de produits métalliques a profité de la relance de l industrie automobile et d importants investissements en infrastructures et dans la construction non résidentielle au Québec, le manque de dynamisme de l économie américaine continue d affecter les activités de l industrie. Toutefois, la reprise de l investissement privé et les grands chantiers du Québec sont déjà porteurs de croissance. Et l amélioration graduelle des conditions économiques d ici 2013, aux États-Unis comme ailleurs, viendra elle aussi contribuer à la croissance. C est pourquoi les perspectives des trois prochaines années s annoncent bonnes, avec un taux de croissance annuel moyen de l emploi de 1,4 %. Machines Près de 80 % de la production des entreprises québécoises en fabrication de machines est exportée la moitié des exportations prend le chemin des États-Unis. L industrie est donc très sensible à la conjoncture économique de ses clients et à la valeur du dollar canadien. Depuis 2002, l industrie a eu à composer avec une hausse de 60 % de la valeur de la devise canadienne et quelques ralentissements aux États-Unis. En conséquence, l emploi et les livraisons ont reculé, en particulier depuis La plus récente crise économique a entraîné une baisse importante de l investissement des entreprises et les livraisons se sont lourdement repliées au cours de Le rythme de croissance de plusieurs industries de la fabrication liée aux investissements repose sur la dynamique du commerce mondial. Avec l amélioration des conditions économiques, tout a rebondi au second trimestre de 2010 : croissance des ventes et de l emploi. Depuis, l investissement privé a poursuivi sa progression. Le besoin de réaliser des gains de productivité viendra aussi contribuer à la dynamique. En conséquence, nous nous attendons à un taux de croissance annuel moyen de 1,0 % au cours de la période Produits informatiques et électroniques Au cours de la décennie 2000, l emploi dans l industrie des produits informatiques et électroniques a chuté de 55 % au Québec. Les segments de la fabrication de matériel de communication et de la fabrication des semi-conducteurs et autres composants 20

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