Intime : L intime se définit comme ce qui est contenu au plus profond d un être ou comme ce qui lie étroitement par ce qu il y a de plus profond.

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1 Présentation du travail fait par le comité éthique de l Association La Compassion sur «protection de l intimité et respect de l expression de la sexualité des Résidants» Mme Mérieau D., directrice adjointe Mdr «La compassion» de Chaumont en Vexin Mme Véraghe K., psychomotricienne, Chaumont en Vexin Mme Neuillié ML., ergothérapuete, Chaumont en Vexin 03/04/2013

2 Introduction Des échanges pluri professionnels autour du thème de la sexualité en EHPAD témoignent clairement des difficultés rencontrées sur le terrain face aux manifestations de la sexualité de la personne âgée. Dans ces situations, de nombreux professionnels (intervenants soignants, médecins, animatrices, etc.) se sentent démunis et ne savent comment se positionner, dans l intérêt de la personne âgée. Pourtant, au sein des institutions accueillant une population âgée, dépendante, mais aussi sexuée comme tout un chacun, nous devons régulièrement répondre à cette problématique de façon très concrète. De ce fait, la question de la vie affective, de la sexualité des personnes âgées en établissement doit retenir toute notre attention dans les dimensions humaine, éthique, déontologique, ou encore juridique.

3 Termes et Définitions Le droit à l intimité dans les EHPAD est rappelé noir sur blanc dans la charte des droits et liberté de la personne âgée dépendante. Cette intimité qui inclut la sexualité. L article 4 dispose qu une personne âgée «doit être protégée des actions visant à la séparer d un tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime.» Le personnel n a pas le droit de s y opposer et doit même tout faire pour défendre leur intimité. Éthique : «Nous pouvons appeler visée éthique, la visée de la vie bonne avec et pour autrui dans des institutions justes. Toute l éthique suppose cet usage non saturable du prédicat BON». (Paul Ricoeur, «Soi-même comme un autre»). «L éthique est l expression de la mesure.» Professeur J. Bernard, «De la biologie à l éthique». «L éthique scrute les valeurs et cherche des fondements aux actions des hommes... L éthique aurait donc l apanage de la réflexion théorique, elle s interrogerait sur les sources, la liberté, les valeurs, les fins de l action, la dignité, les relations aux autres et les concepts qui entourent ces notions difficiles». F. Quéré, «L éthique et la vie».

4 Intime : L intime se définit comme ce qui est contenu au plus profond d un être ou comme ce qui lie étroitement par ce qu il y a de plus profond. L intime c est tout ce qui est tout à fait privé et qu on cache généralement aux autres. L espace extérieur de l intime est un espace à soi, caché, secret opposé à la notion d espace public, il s agit d un espace privé, personnel. L espace intérieur de l intime correspond à celui du psychisme, de la conscience, il est invisible et impénétrable. La notion d intimité est donc une notion complexe dans la mesure où elle suppose un lieu, mais aussi un processus psychique, qui ne semble pouvoir s engager qu avec un mouvement de retrait avec l espace public de la collectivité. Ainsi, au-delà du seul respect d un territoire géographique privé, le respect de l intimité est aussi, et peut-être surtout, le respect d un espace favorisant l introspection, c'est-à-dire la rencontre avec soi-même, préalable fondamental à la rencontre avec l autre. Sexualité : La sexualité englobe des aspects émotionnels, affectifs, psychologiques et intellectuels. Elle s exprime de bien des manières : l acte sexuel, les prémices amoureuses, les fantasmes, les émotions, les sentiments tels que l amour, la tendresse, l affection, le désir, le plaisir donné, reçu et procuré par soi-même ou par autrui, l intimité, la complicité, la proximité, le toucher, les gestes attentionnés, le regard, la séduction Elle construit notre identité, enrichit notre personnalité. Elle imprègne à tous les âges, toutes les relations humaines. Ainsi nous comprenons que la sexualité ne peut se réduire seulement à l acte sexuel.

5 Intérêt de la réflexion d élaboration pour la préservation, la protection de l intimité et l expression de la sexualité du résidant Il est peu aisé de répondre à la question que pose la sexualité, la difficulté portant sur la vastitude du sujet et sur le tabou qui règne encore sur le sujet du «sexuel», zone d ombre au sein des institutions, en l occurrence pour ce qui nous concerne, en EHPAD. Cette question recèle un malaise culturel qui s accentue quand elle concerne les personnes âgées d une part, et les personnes en situation de handicap physique ou psychique d autre part ; aborder la sexualité des personnes âgées dépendantes en EHPAD s apparente à un vrai challenge.

6 Dans le souci d une réponse adaptée sur les questions que pose la sexualité en EHPAD, nous avons mené notre réflexion dans une dimension éthique confrontant les discours et les comportements, afin de penser «le sexuel» en institution, et dans la relation triangulaire soignant-résident-famille. Nos idées préconçues, nos préjugés, nos représentations de la sexualité et notre ignorance restreignent l expression d une sexualité chez les personnes âgées, pourtant l âge ne gomme ni le désir, ni l envie de plaire, la libido persiste, il n est donc pas rare qu en EHPAD, des relations se nouent entre résidents, que des sentiments naissent et se concrétisent par un rapprochement physique. Si les besoins sexuels des personnes âgées dépendantes sont différents en fréquence, en intensité et mode d expression que ceux des sujets jeunes, les soignants, gériatres, psychologues et psychiatres sont témoins que la sexualité ne disparaît pas avec le vieillissement quel qu en soit ces manifestations.

7 Certes, le fonctionnement se modifie avec l âge, certaines maladies ou traitements ont un retentissement sur la sexualité, des facteurs psychologiques (personnels, le poids de l éducation, les modifications de l estime de soi, etc.) également, mais l institutionnalisation est un facteur non négligeable sur ce retentissement assourdissant de la sexualité. Chacun de nous soigne avec qui il est, non seulement avec ses références théoriques et ses connaissances, mais aussi avec son intime et sa subjectivité. Tout notre être intervient dans le «prendre soin», où se joue aussi ce que chacun apporte avec lui, de son passé, de son désir, de son identité sociale. Nous sommes influencés par nos propres représentations aussi bien conscientes qu inconscientes.

8 Dans les soins, l intimité entre le professionnel et le résident est incontournable et paradoxale. Ce corps sujet, parlant, ce corps «objet de soins» est facile à appréhender s il reste objet. Tout se complexifie lorsqu il devient un corps «sujet de soins» : ce corps sujet, sexué. Le soignant peut choisir de l ignorer, renforçant alors le tabou de l intimité, annulant dès lors une grande partie de ce qui fait la richesse de son rôle. Mais il peut sinon choisir d en parler en équipe. Plutôt que de la nier, il est utile d en parler ouvertement, de lever les préjugés, de comprendre ce malaise et admettre cette réalité de la sexualité du sujet âgé afin d y répondre concrètement, d organiser les services et l institution pour la respecter.

9 «On ne meurt pas de ne pas faire l amour mais on peut mourir de ne pas aimer ou de ne pas se sentir aimé» Charlotte Menin

10 Questionnement Comment ne pas être pris au piège de nos représentations et de nos projections? Comment ne pas enfermer les personnes accompagnées dans un déni propice à la deshumanisation? De quels espaces les résidants disposent-ils? Pour y trouver/créer de l intimité? Pour se poser seuls ou se retrouver avec eux-mêmes? La chambre constitue t elle un espace permettant de trouver/créer de l intimité? Quels aménagements proposer aux couples qui entrent ou se forment en EHPAD? Comment les personnes accueillies peuvent elles conserver, sauvegarder leur intimité quand elles sont soumises aux regards multiples et permanents de l autre?

11 Questionnement et vulnérabilité A quoi la personne vulnérable peut elle consentir? Selon quels critères, pouvons nous arbitrer les situations vécues par la personne vulnérable? Privilégions nous l aspect sécuritaire, l aspect moralisateur? Pour aborder ces questions, nous ne pouvons pas, nous contenter d une simple énumération de principes à respecter C est la recherche d une démarche éthique qui est nécessaire

12 Objectifs La formation : parler en équipe des difficultés rencontrées liées à la sexualité en EHPAD pour lever les tabous, leur permettre d identifier leurs propres représentations, leurs propres peurs et leurs influences sur la qualité de vie du résident. Former les soignants pour leur permettre de se positionner en tant que soignant et «prendre soin» avec justesse, sans jugement. L information : sensibiliser les personnes âgées pour légitimer leur désir, lever l interdit qui pousse à la transgression et aux perversions, résorber la culpabilité dans le désir. Sensibiliser les familles pour une meilleure compréhension des réponses institutionnelles données à la question de la sexualité. L aménagement matériel des espaces privés : préserver les espaces d intimité, permettre l expression de la sexualité avec sérénité, liberté.

13 Proposition d action à accomplir pour les établissements de «La Compassion» En direction du personnel 1) Aborder le thème «Intimité et sexualité en EHPAD» dans le cadre des réunions à thème animées par le psychologue une fois par mois (à mettre en place dans chaque établissement). Ce groupe de réflexion sera ouvert et pluri professionnel. Il aura pour objectif d aborder différentes notions et questions autour de la question de l intimité et de la sexualité à partir des problématiques rencontrées sur le terrain. Les équipes doivent pouvoir discuter de leurs attitudes, leurs postures et inquiétudes concernant les problèmes de la sexualité. Mettre à disposition des équipes des documents (ouvrages, revues, bibliographies) à consulter.

14 2) Mise en place d une formation spécifique inter établissement animé par un intervenant extérieur spécialisé qui aura pour but d améliorer les connaissances et compétences des équipes sur ce thème. Lors de cette formation les thèmes à aborder : - processus du vieillissement et sexualité, - Sexualité et démence (trouble du comportement sexuel dans le cadre d une pathologie démentielle, etc.), - Comment aborder la question de la sexualité auprès des résidants et des familles? 3) Afin de travailler sur les représentations de chacun sur le thème de la sexualité chez la personne âgée, les psychologues pourront élaborer un questionnaire à remplir de façon anonyme en direction de l ensemble du personnel, analysé puis repris lors d une réunion à thème ou de la formation spécifique.

15 4) Après l évaluation en réunion de service d une situation complexe, en informer la Direction si nécessaire, afin d organiser une réunion pour traiter la problématique rencontrée avec un intervenant extérieur dans une approche analytique. Lors de l évaluation d une situation complexe, inviter le médecin traitant du résident concerné est souhaitée. En direction des résidents et les familles 1) Proposer des groupes de parole avec résidents une fois par mois, et des groupes de paroles avec les familles une fois par mois. Ces groupes de parole peuvent être animés par deux professionnels dont le psychologue qui sera garant du cadre, et pourront être orientés sur le thème de la sexualité, de l intimité des résidents.

16 2) Proposer des ressources et renseignements disponibles (brochures ou autre). Avoir recours à différents moyens de sensibilisation. 3) S assurer de la disponibilité de chambres doubles pour les couples entrant et les couples qui se forment qui souhaitent partager le même lieu d intimité. Séparation de l espace en chambre double pour les «non-couples» (par un rideau, un paravent) afin de préserver l intimité, notamment en situation extrême telle que le moment de la toilette au lit pour les personnes dépendantes en situation d handicap physique.

17 Ceci est un document de travail qui doit être validé et amendé pour être appliqué. Merci de votre attention

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