1ére Journée De L Interne En Médecine 28 Mai 2014 Faculté De Médecine De Sidi-Bel-Abbès CANCERS COLO-RECTAUX. Pr T.GUENDOUZI Chirurgie Générale
|
|
- Gabin Roux
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 1ére Journée De L Interne En Médecine 28 Mai 2014 Faculté De Médecine De Sidi-Bel-Abbès CANCERS COLO-RECTAUX Pr T.GUENDOUZI Chirurgie Générale
2 Les cancers colorectaux : problème de santé publique par leur fréquence et leur gravité. Fréquence :A l échelle planétaire, les cancers colorectaux se situent au 3 e rang en termes d incidence. La quatrième cause de décès par cancer dans le monde. Cette nette progression s est vue confirmée dans notre pays, puisque les cancers colorectaux occupent la 2e place parmi les maladies néoplasiques aussi bien chez l homme que chez la femme. Pathogénie : intérêt d individualiser la population a risque élevé pour un dépistage et un diagnostic précoce, permettant d améliorer le pronostic.
3 Diagnostic : souvent tardif. Il est basé essentiellement sur la coloscopie. La banalité des symptômes (en dehors des formes compliquées) explique le retard souvent observé dans le diagnostic. Traitement : A l heure actuelle, la chirurgie reste la pierre angulaire de la prise en charge du cancer colorectal. La chimiothérapie systémique adjuvante permet de réduire le risque de récidives dans les stades avancés. D importants progrès ont été réalisés dans le traitement chirurgical des formes métastatique, notamment celle des métastases hépatiques. Pronostic : Après traitement, la survie globale à 5 ans, avoisine 60% en occident.
4 Côlon : Partie du tube digestif qui suit l intestin grêle 3 parties : Côlon droit : cæcum (auquel est accolé l appendice) + côlon ascendant Côlon transverse : de l angle droit à l angle gauche Côlon gauche : côlon descendant + côlon sigmoïde Rectum : Fait suite au côlon sigmoïde (charnière rectosigmoïdienne) Se termine par le canal anal Se divise en haut, moyen et bas rectum
5 Le cancer colorectal est-il fréquent? Union Européenne : Taux d Incidence standardisé à l Europe des Cancers les plus Fréquents - Hommes / Prostates 87,1 -Poumons 66,5 -Colon/Rectum 62,5 -Pharynx-Lèvres- C. buccale 39,7 -Vessie 26,9 -Estomac 15,6 -Œsophage 15,1 -Larynx 14,5 - Rein 12 - Pancréas 6,5 - Thyroïde 3,1 Femmes/ Sein 107 -Colon/Rectum 37,4 -Corps utérin 13,6 -Col utérin 9,9 -Ovaire 9,5 -Poumons 8,9 -Estomac 6 -Thyroïde 5,7 -Vessie 5 - Rein 4,7 - Pancréas 3,4
6 Mortalité par Cancer en France Populations tous Ages et par Sexe Poumons 71,9 Prostate 32,8 Côlon, rectum 29,6 Pharynx, lèvres, 15,8 cavité buccale Œsophage 14 Estomac 12,5 Pancréas Vessie Larynx Rein 11,8 11,5 7,8 7,3 Sein 36,2 Côlon, rectum 26,2 Poumons 12,1 Ovaires 10,9 Pancréas 10,2 Estomac 7,9 Rein 4,1 Vessie 3,7 Col utérin 2,6 Corps utérin 1,6 Taux bruts de mortalité observés pour hommes Taux bruts de mortalité observés pour femmes
7 Le cancer colorectal est-il fréquent? Régions de forte incidence : Europe de l Ouest Amérique du Nord (Augmente en Asie) Cancer Incidence* Décès Sein Prostate Colo rectum Poumon Incidence : augmentation lente France : Plus de nouveaux cas/an = 1 cancer sur 6 ; 3 ème cancer le plus fréquent 2 ème cancer chez la femme (derrière le cancer du sein) 3 ème cancer chez l homme (derrière le cancer de la prostate) 2 ème cause de mortalité par cancer
8 PATHOGENIE A/Facteurs de risque environnementaux du cancer colorectal? Protecteurs Activité physique Poids normal Fibres alimentaires (légumes, fruits) Vitamines (A, C, D, E) Calcium Anti-oxydants Néfastes Sédentarité Surpoids Apport excessif de calories Régimes riches en protéines (notamment viandes rouges, grasses, grillées) Régimes riches en graisses (notamment saturées, animales) Alcool & tabac (sur-risque modéré)
9 B/ Les états précancéreux Le cancer colique n apparaît pratiquement jamais de novo sur une muqueuse saine, mais sur des anomalies préexistantes de l épithélium colique qui dans 80% sont des polypes. a. Anomalies génétiques: Le risque d'avoir un cancer colorectal est plus élevé si un proche a ou a eu un cancer colorectal. Ce risque augmente avec le nombre de personnes atteintes dans une même famille. On peu donc identifié des familles à risque, présentant des mutations (anomalies génétiques) spécifiques qui les prédisposent non seulement au cancer colorectal mais aussi à d autres cancers digestifs, gynécologiques. Ces familles ne représentent cependant que 5 % des cancers colorectaux
10 Au cours de la polypose adénomateuse familiale (PAF) : Maladie héréditaire à transmission autosomique dominante. La dégénérescence des adénomes est inéluctable, aboutissant à l apparition d un ou plusieurs adénocarcinomes. mutation du gène APC localisé au niveau du bras long du chromosome 5.
11 Au cours du syndrome de cancer colique héréditaire sans polypose (HNPCC) : ou syndrome de Lynch, défini par les critères d Amsterdam. De transmission autosomique dominante. Mutation constitutionnelle d un des gênes du MMR (MLH1-MSH2). Ils surviennent vers l âge de 40 à 50 ans. responsable que de 3 à 5% des cancers colorectaux. Les personnes atteintes ont un risque de 60 à 80 % de développer un cancer colorectal au cours de leur vie. Lynch Syndrome I Cancer colorectal familial Lynch Syndrome II Cancer colorectal associé à d autres cancers digestifs et du système reproducteur (estomac et endomètre)
12 facteurs de risque génétiques du cancer colorectal Niveaux de risques Sujets concernés Fréquence (parmi les cas de CCR) Risque spontané de CCR sur l existence Très élevé Syndromes de prédisposition héréditaire : < 5 % % Polyposes adénomateuses Syndrome de Lynch Élevé Antécédent d adénome «avancé» ou de CCR: 15 % 5-10 % - Personnel -Ou chez un apparenté au 1 er degré < 60 ans (ou quelque soit l âge si 2 apparentés) Antécédent personnel de MICI Moyen Population générale (sans symptômes 80 % 3-4 % ni antécédents personnels ou familiaux)
13 b) Polype Cancer Les polypes de 2 cm ou plus ont une fréquence de cancérisation d environ 50 %, contre 1 % pour les adénomes de moins de 1 cm Les polypes villeux présentent le plus grand risque de cancérisation (40 %). les polypes tubulaires, le plus faible risque (5 %). les polypes tubulovilleux, un risque moyen (22 %).
14 Polypes hyperplasiques Habituellement < 5 cm 90% des polypes 20% des polypes réséqués Surtout au niveau du recto-sigmoïde Surtout entre ans A l endoscopie, petites lésions rondes, sessiles situées sur un repli de la muqueuse. Les lésions > 5 cm (10%) : adénome pédiculé. En général aucun potentiel malin. Rares cas très inhabituels de transformation maligne
15 Polypes Adénomateux Les polypes adénomateux représentent 10% de tous les polypes du colon. Plus de 90% sont < 1.5 cm et ont un faible potentiel de malignité. Les polypes adénomateux plus gros (10%) ont un plus grand potentiel de malignité Les adénomes sont divisés en 3 catégories: tubuleux, tubulo-villeux et villeux. Les tubuleux :fréquents (75%) et se retrouvent partout dans le colon. Ils peuvent être pédiculés ou sessiles. Les polypes villeux se rencontrent plus fréquemment au niveau du rectum. Ils sont plus gros, non-pédiculés avec une surface velouté ou en chou-fleur. Ils comportent le plus grand risque de transformation maligne.
16 Polype Adénomateux Sessile
17 Adénome villeux Présence de 2 masses sessiles polypoïdes d'aspect villeux à gauche (semblant contenir de fines végétations)
18 Adénome villeux
19 Adénome Villeux
20 Règle des 10% 10% de tous les polypes sont adénomateux 10% des polypes adénomateux sont > 1cm 10% des polypes adénomateux > 1 cm sont cancéreux
21 Séquence adénome adénocarcinome Accumulation d anomalies génétiques Muqueuse colorectale (revêtement de surface interne) normale Dysplasie modérée (de bas grade) Dysplasie sévère (de haut grade) Cancer colorectal
22 c. Les maladies inflammatoires de l intestin La rectocolite ulcéro-hémorragique : Au delà de 10 ans d évolution, le risque d apparition d un cancer atteint 12%, et au delà de 30 ans, il atteint 30%, en cas de pancolite. Les localisations néoplasiques sont souvent multiples. La maladie de crohn : Le risque de dégénérescence est accru au delà de 8 ans d évolution. Risque lié à l étendue de la maladie, à son ancienneté et à l âge au diagnostic
23 Recommendations Colite Ulcéreuse ou Crohn colique Depuis plus de 8-10 ans coloscopie et biopsies Pas de polypes mais des lésions planes ou nodulaires Si dysplasie: colectomie totale
24 Anatomopathologie A)Formes macroscopiques *siège: 50% rectosigmoïde 15% caecum 15% colon ascendant et angle colique droit 13%colon descendant et angle colique gauche 8% colon transverse *aspect: -ulcéro-infiltrante -ulcéro-végétante -végétante pure rare -linite colique *complications: -sténose -perforation
25 B) Formes histologiques: a) Adénocarcinome (Forme commune) 95% b) formes histologiques particulières -carcinome en bague à chaton - carcinome épidemoide - carcinome à petites cellules C) Facteurs histopronostiques: - Niveau d invasion de la tumeur dans la paroi - Extension ganglionnaire - Caractère complet ou non de l exérèse chirurgicale intérêt dans la stratégie thérapeutique post-chirurgicale
26 SYMPTOMES A) Signes cliniques Tableau souvent peu spécifique Douleurs abdominales,troubles du transit, des rectorragies syndrome rectal (besoins impérieux et fréquents avec émission de glaires sanglantes afécales), des complications ( occlusion perforation sur tumeur), une anémie, une hépatomégalie. Les 3 symptômes les fréquents: douleur, troubles du transit et rectorragies B) Bilan clinique initial: *Interrogatoire :recherche une perte de poids, maladies associées, antécédents d adénomes, cas familiaux de cancer colorectal ou d autres cancers. *Examen clinique: le toucher rectal pour tumeur rectale: évalue sa taille, sa fixité, sa distance par rapport au sphincter. Rechercher des adénopathies périphériques, une hépatomégalie.
27 Diagnostic Positif Sensibilité COLOSCOPIE 96,7% -Examen de référence Indications et Avantages -Permet de poser un diagnostic histologique par biopsies Lavement baryté 84% en double contraste -Utile si difficulté endoscopique ou contre indication à la coloscopie
28 Endoscopie La biopsie donne le diagnostic de certitude et permet d'identifier la différenciation tumorale
29 Biland'Extension Il vise à répondre aux questions suivantes : 1) la tumeur est-elle résécable ou non? Avant de pratiquer la chirurgie, il faut évaluer les possibilités de réséquer complètement la tumeur primaire (résection de type R0). La résection de type R0 est compromise lorsque : la tumeur est fixée,voire envahir (exceptionnellement) la paroi abdominale antérieure et la peau. au niveau du rectum, le toucher rectal apprécie la mobilité tumorale par rapport aux organes pelviens, à la prostate, au sacrum.
30 2) le patient est-il en état de recevoir le traitement le plus approprié à sa maladie? Il est inutile de conduire un bilan complexe et coûteux si le patient n est pas opérable L opérabilité est jugée sur l état général), l ASA, l existence ou non de troubles viscéraux graves
31 3) la maladie a-t-elle déjà diffusé à distance? L extension de la maladie à des territoires ganglionnaires distants peut rendre discutable la chirurgie première sur la tumeur initiale. Les sites métastatiques les plus fréquemment atteints à explorer sont : - le foie par l échographie, voire le scanner - le poumon (surtout pour le rectum), par la radio pulmonaire de face et de profil ; en cas de doute, on complète par le scanner - les ganglions sus-claviculaires gauches faciles à examiner cliniquement La recherche de métastases osseuses (scintigraphie), cérébrales (scanner /IRM) est inutile en l absence de signes cliniques d orientation. A l issue de ces examens, le patient doit être considéré porteur ou non de métastases macroscopiques (M0 ou M1).
32 4) y-a-t-il justification à délivrer un traitement préopératoire? La tumeur résécable, le patient opérable, mais un traitement préopératoire est indispensable. Cette situation est rencontrée dans les cancers rectaux qui envahissent et dépassent la paroi rectale pour envahir la graisse péri-rectale ou les ganglions péri-rectaux. Dans ce cas, la chirurgie seule fait courir un risque de récidive locale (dans le pelvis postérieur) de l ordre de 20 à 30 %, la radiothérapie préopératoire divise ce risque par 3. L examen de choix qui montre l extension extra-rectale du cancer rectal est l échoendoscopie.
33 Le patient non opérable, on est en situation palliative=les examens complémentaires ne sont pas justifiés. Il est opérable, mais il est métastatique. le bilan local (écho endo-rectale, scanner) ne se justifie pas. La tumeur n est pas métastatique, mais elle n est pas a priori résécable par une chirurgie de type R0. Un traitement préopératoire doit être discuté. La tumeur n est pas métastatique, elle est résécable et la chirurgie sera probablement de type R0, on discute néanmoins l opportunité d un traitement néoadjuvant dans les cancers qui siègent dans le bas ou le moyen rectum et qui envahissent la graisse périrectale
34 Biland'Extension SYSTEMATIQUE OPTION Examen clinique complet Recherche d antécédents familiaux Bilan biologique (NFS + Bilan hépatique) Dosage d l ACE Colonoscopie complète Echographie abdominale Radiographie pulmonaire F + P Echo-endoscopie rectale pour juger de l envahissement ganglionnaire TDM hépatique si l échographie n est pas satisfaisante Examens complémentaires en fonction de la clinique
35 Biland'Extension Foie 35% Poumons 19% Rétropéritoine 13% Os 4% Ovaires 1-2% Surrénales 1-2%
36 Métastases hépatiques Lésions hyperéchogènes à l ultrason qui signent le plus souvent des métastases d un cancer colo-rectal
37 La coloscopie Examen de choix Détection et le dépistage des CCR Elle visualise la tumeur, permet de la décrire et de réaliser des biopsies. Préciser la localisation tumorale et la distance par rapport à la marge anale en cas de tumeur du rectum
38 K du sigmoïde (douleur et rectorragies)
39 Anémie : T colique en lobe d oreille
40 Lavement baryté N'est plus éxamen de première intention Méconnait 25% de cancer et polypes plus de 1cm
41 LA STADIFICATION Cancer Colorectal : Classification d Astler-Coller (Dukes modifié)
42
43
44
45 FACTEURS PRONOSTIQUES MAJEURS Degré d envahissement transpariétal Envahissement des organes de voisinage Envahissement ganglionnaire Nombre de ganglions envahis : N 4* Existence de métastases ACE élevé * Au moins 12 ganglions doivent être prélevés et examinés
46 Révélation par un occlusif aigu Révélation par une perforation Aspect infiltrant de la tumeur Envahissement vasculaire veineux et lymphatique Engainement péri-nerveux Grade histologique de différenciation Type histologique : formes avec cellules en bagues à châton Nombre de ganglions prélevés < 6 Présence d un d un reliquat tumoral
47 Traitement Prise en charge des adenomes -Polypes de taille > 5mm= anse diathemique -Polypes <5mm= Laisser le polype (sujet agé) Exérése à l'anse sans courant électrique biopsie /exérese à la pince -Polypes de moyenne et grosse taille Anse diathermique :pédiculé Mucosectomie :sessile Chirurgie :gros polype sessile
48 Polype pédiculé: polypectomie classique
49 Polype sessile: mucosectomie
50 Traitement du cancer CHIRURGIE de la tumeur primitive CHIMIOTHERAPIE adjuvante Stade III= bénéfice de survie sans récidive RADIOTHEPIE Pré ou post Cancer du rectum Diminue le taux de récidive
51 Chimiothérapie En postopératoire Si T3, T4, ou N+, et/ou si facteurs de mauvais pronostique 5 FU + acide folinique
52 Radiothérapie Pourquoi: Diminution taux de récidive loco-régionale Augmentation survie Comment: 45 Gy en 5 semaines 6-8 semaines avant chirurgie En post-opératoire si pas en pré-opératoire ou K non résécable (+chimiothérapie) Pour qui: K du tiers inférieur ou moyen du rectum, localement avancé (dépassant la musculeuse T3, T4)
53 TRAITEMENT À VISÉE CURATIVE DU CANCER DU CÔLON NON MÉTASTATIQUE l intervention, réalisée par laparotomie ou laparoscopie, dépend du siège tumoral : Côlon D = Hémicolectomie Dte Côlon G = Hémicolectomie G ou Seg Côlon transverse = Adapté + Omentectomie Adhérences viscérales = résection en bloc
54
55 une chimiothérapie adjuvante à base de 5FU et d acide folinique (type FOLFOX4) tous les15j pendant 6 mois est formellement indiquée après une exérèse jugée complète des cancers du côlon au stade III (c est-à-dire avec atteinte ganglionnaire) de la classification TNM.
56 TRAITEMENT À VISÉE CURATIVE DU CANCER DU RECTUM NON MÉTASTATIQUE Deux questions importantes : Peut-on conserver le sphincter anal? Doit-on faire une radiothérapie préopératoire? La chirurgie: seul traitement curatif
57 Haut rectum (10 à 15 cm de la marge anale): Exérèse de la tumeur et du mésorectum jusqu à 5 cm sous le pôle inférieur de la tumeur et une anastomose colorectale Lésions basses envahissant le sphincter ou distantes de moins d un cm (moins de 4 cm de la marge anale): l amputation abdominopérinéale du rectum avec exérèse totale du mésorectum (Exérèse totale du mésorectum) est habituellement la seule solution Moyen rectum (5 à 10 cm de la marge anale):les indications de la conservation sphinctérienne doivent être aussi larges que possible, en respectant les règles de sécurité carcinologique (marge rectale distale de 2 cm au minimum, exérèse totale du méso-rectum).
58 L extension locorégionale : dans le cancer du bas et du moyen rectum, une radiothérapie ou d une radio-chimiothérapie néo-adjuvante (préopératoire) a été démontré pour les tumeurs T3 ou T4.
59 TRAITEMENT CHIRURGICAL DES CANCERS COLORECTAUX COMPLIQUÉS Le traitement repose sur le principe d une intervention en urgence. Occlusion: l intervention de choix est une colostomie première, en amont de la tumeur, suivie après 8-15 jours d une résection avec anastomose emmenant la colostomie. L alternative :résection segmentaire avec lavage colique per-opératoire et anastomose en un temps. La mise en place d une prothèse colique trans-tumorale mise sous contrôle radiologique ou endoscopique à titre provisoire peut être également proposée
60
61 Perforation: l intervention de choix résection de la tumeur et réalisation d une ou deux stomies, suivie du rétablissement ultérieur de la continuité
62 En cas de Métastases quel traitement?
63 Dans quels cas la chimiothérapie est-elle conseillée ou nécessaire? Au stade des métastases (stade IV) - Peut rendre les métastases opérables - Si les métastases restent inopérables : traitement bénéfique si - stoppe la progression de la maladie - Permet de vivre mieux et longtemps - Durée : souvent prolongée plusieurs mois ou années Plusieurs protocoles possibles Arrêts temporaires souvent envisageable
64 Métastases hépatiques synchrones resecables: la majorité des auteurs préconisent une résection radicale du primitif suivie d une résection hépatiques après chimiothérapie. Echographie per-opératoire +++ Marge de sécurité > 1 cm Embolisation Radiofréquence
65 En cas de métastases hépatiques synchrones non resecables: préférer une chimiothérapie néo-adjuvante. La chirurgie sur la tumeur primitive n est indiquée que celle-ci est compliquée (occlusion, perforation, hémorragie) Résection chirurgicale Avant traitement FOLFOX 10 cures Post-résection
66 La surveillance Elle vise à dépister une récidive pour laquelle l efficacité du traitement est telle qu elle est susceptible d augmenter la survie des patients surveillés. 75 % des rechutes surviennent dans les 3 premières années. la clinique : symptômes, toucher rectal, recherche de gros foie, de ganglions sus claviculaires la biologie : L augmentation de l ACE peut constituer un élément de surveillance. les examens radiologiques visant à dépister les métastases : échographie abdominale, radiographie pulmonaire la coloscopie 1an après la chirurgie puis tous les 5ans.
67 CONCLUSION Les cancers colorectaux sont extrêmement fréquents en Algérie comme à l échelle mondiale. Il est donc urgent de considérer les cancers colorectaux comme un véritable problème de santé publique pour lequel il faudra désormais apporter des solutions précises aux différents niveaux de prise en charge. Le traitement a bénéficié ces dernières années d avancées importantes au plan des techniques chirurgicales de l anesthésie réanimation, comme sur le plan des de la chimiothérapie adjuvante. Beaucoup de progrès restent à faire en matière de dépistage des formes précoces.
IRM du Cancer du Rectum
IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris
Plus en détailPLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris
PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases
Plus en détailTUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE
1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS
Plus en détailRecommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés
Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique
Plus en détailCancers de l hypopharynx
Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailEssai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR
CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables
Plus en détailInformations sur le cancer de l intestin
Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie
Plus en détailTraitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse
Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt
Plus en détailSujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT
ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie
Plus en détailM2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser
M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO
Plus en détailLes différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07
Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel
Plus en détailCancer du sein in situ
traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome
Plus en détailFaut-il encore modifier nos pratiques en 2013?
Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité
Plus en détailINFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie
INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée
Plus en détailRecommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO
Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge
Plus en détailApport de l IRM dans la
Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction
Plus en détailVolume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques
2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données
Plus en détailActualités s cancérologiques : pneumologie
Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique
Plus en détailMaladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin
Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du
Plus en détailÀ PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient
À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont
Plus en détailLe dépistage des cancers
Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et
Plus en détailGUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein
GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son
Plus en détail1 of 5 02/11/2012 14:03
1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça
Plus en détailLes renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer
Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic
Plus en détailG U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome
Plus en détailLymphome non hodgkinien
Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque
Plus en détail.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!
!"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*
Plus en détailVotre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express
Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des
Plus en détailLe dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!
Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique
Plus en détailApport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum
Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel
Plus en détailN o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20
RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à
Plus en détailLe cancer dans le canton de Fribourg
Le cancer dans le canton de Fribourg Le cancer du poumon dans le canton de Fribourg, analyses statistiques réalisées sur la base des données récoltées par le Registre fribourgeois des tumeurs depuis début
Plus en détailQu est-ce que le cancer du sein?
Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO
Plus en détailQu est-ce que le cancer de l œsophage?
Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique
Plus en détailQu est-ce qu un sarcome?
Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs
Plus en détailCancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca
Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une
Plus en détailQuels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?
Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.
Plus en détailG U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie
G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer
Plus en détailHEL-01298-de-0513-0001-21494. Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs
HEL-01298-de-0513-0001-21494 Des maladies dépistées grâce aux examens préventifs Sommaire 1. Pourquoi des examens préventifs? 3 2. Examens préventifs pour le dépistage des facteurs de risque/maladies du
Plus en détailLes traitements du cancer invasif du col de l utérus
JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES
Plus en détailL'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes
L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué
Plus en détailDe la chirurgie du nodule aux ganglions
De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée
Plus en détailCancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic
Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par
Plus en détailCoordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)
UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:
Plus en détailLes cancers de la prostate
Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel
Plus en détailINFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE
INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous
Plus en détailQu est-ce que le cancer du pancréas?
Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique
Plus en détailCroissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies
Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 8 sur 87 A00 8/87 Indicateurs globaux Index global m.= m.=,9 s.=0,. Evaluation générale de cette unité m.=. Sciences médicales de base m.=,. Compétences cliniques m.=,7.
Plus en détailLes soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio
Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les
Plus en détailStatistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon
Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto
Plus en détailL ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS
L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l
Plus en détailCancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.
Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert
Plus en détailLes tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.
Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines
Plus en détailschémas du by-pass gastrique pour obésité morbide
Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après
Plus en détailCancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)
Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition
Plus en détail1 www.agrobiosciences.org
Intervention. 4èmes Rencontres Alimentation, Agriculture & Société. Déc 2003. «Alimentation et prévention du cancer : quelle vérité?» Par Denis Corpet (1). Directeur de l équipe "Aliment et Cancer" de
Plus en détailLes grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY
Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique
Plus en détailLe cancer de l utérus
Le cancer de l utérus Carcinome de l endomètre, sarcome de l utérus Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le
Plus en détailArtéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques
Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université
Plus en détailGUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer colorectal
GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer colorectal Février 2008 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre
Plus en détailPrise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.
Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailLa nouvelle classification TNM en pratique
La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le
Plus en détailPour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.
Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de
Plus en détailTumeurs cutanées épithéliales et mélaniques
Examen National Classant Module transdisciplinaire 10 : Cancérologie, onco-hématologie Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques Mélanomes NOUVEAU P. SAIAG (Ambroise Paré, Boulogne Billancourt), J.-J.
Plus en détailLe VIH et votre cœur
Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,
Plus en détailLes tests génétiques à des fins médicales
Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l
Plus en détailProstate Une petite glande de grande importance
Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire
Plus en détailQUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?
QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem
Plus en détailLes traitements du cancer du rein
MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr
Plus en détailL axe 5 du Cancéropole Nord Ouest
L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société
Plus en détailOrdonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie
Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département
Plus en détailPatho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme
Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes
Plus en détailTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire
Plus en détailINTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper
INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction
Plus en détailLes Polypes coliques. DES du 4 mars 2011 Pr Benamouzig Anne Vauthier. Muqueuse normale
Les Polypes coliques DES du 4 mars 2011 Pr Benamouzig Anne Vauthier Muqueuse normale Plan Pourquoi s intéresser aux polypes? Les différents types de polypes : analyses macro/microscopique Les voies de
Plus en détailUNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN
UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous
Plus en détailIncontinence anale du post-partum
Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop
Plus en détailLe reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003
Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique
Plus en détailIntérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire
Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des
Plus en détailAssurance maladie grave
ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès
Plus en détailQuel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?
Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe
Plus en détailcompaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte
Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction
Plus en détailCORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE
CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy
Plus en détailLettre circulaire aux Gastro-Entérologues
Pôle Santé Prévention Régulation R.P.S. CL/EF Troyes, le 4 décembre 2008. Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues PRISE EN CHARGE DE L EXPLORATION INTESTINALE PAR VIDEOCAPSULE INGEREE Docteur, La décision
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailCANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie
CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine
Plus en détailLes cancers des voies aérodigestives supérieures
INFORMATION & PRÉVENTION Les cancers des voies aérodigestives supérieures G R A N D P U B L I C Cancers des Voies Aérodigestives Supérieures (VADS) Généralités Sommaire > Localisation des cancers des VADS.....
Plus en détailIschémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.
Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de
Plus en détailInfestation par Dipylidium caninum,
Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le
Plus en détailProlapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002
Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale
Plus en détailDécouvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE
Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation
Plus en détailQU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?
QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?
Plus en détailPierre OLIVIER - Médecine Nucléaire
Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence
Plus en détailLA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE
LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.
Plus en détailGUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein
GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailTUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013
TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline
Plus en détailLe cancer du foie. Carcinome hépatocellulaire. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches
Le cancer du foie Carcinome hépatocellulaire Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse
Plus en détail