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1 Improving Workers Lives Worldwide Evaluer la situation actuelle des femmes et des jeunes agriculteurs et l état nutritionnel de leurs familles dans deux communautés productrices de cacao en Côte-d Ivoire Rapport préparé par Fair Labor Association Juillet 2015 Financing for this study has been provided by the German Initiative on Sustainable Cocoa (GISCO), in preparation of the Project PRO-PLANTEURS.

2 Table of DES MATIERES I. Introduction...3 II. Historique...4 A. Le secteur du cacao ivoirien...4 B. Les femmes dans le secteur du cacao ivoirien...5 C. La jeunesse dans le secteur du cacao ivoirien...6 D. Genre, Sécurité Alimentaire et Malnutrition...7 III. Méthodologie...9 A. Principales sources et techniques de collecte d information...9 Les techniques de collecte d information qualitatives...9 La Méthode par l observation...9 La Méthode d entretiens individuels...9 La Méthode de discussion en groupes B. Principaux outils de collecte d information...10 L outil de consultation des parties prenantes L outil de profilage des communautés Le guide d entretien axé sur le genre et la jeunesse Le guide d entretien sur la nutrition C. Techniques d analyse et de traitement des données...10 D. Choix des communautés et ciblage des enquêtés...10 Choix des communautés...11 Ciblage des enquêtés...11 E. Calendrier de l étude IV. Résultats A. Rôles des femmes et des jeunes dans les communautés B. Rôles des femmes et des jeunes dans la production, la transformation et la commercialisation du cacao...14 C. Rôles des femmes et des jeunes dans la production, la transformation, la conservation et la commercialisation des produits vivriers et de l élevage D. Rôles des femmes et des jeunes au-delà de la production du cacao et du vivrier E. Etat nutritionnel des ménages étudiés Composition des menus...22 Equilibre nutritionnel F. Sécurité alimentaire à Aboisso et à Agboville Disponibilité qualitative et quantitative des denrées alimentaires Accessibilité des denrées alimentaires...27 Qualité sanitaire des aliments et équilibres nutritionnels Stabilité de l approvisionnement des aliments G. Contribution des femmes et des hommes à la sécurité alimentaire H. Opportunités et contraintes des femmes et des jeunes Accès à la terre et possibilités d exploitation Initiatives publiques et privées pour la promotion des femmes, des jeunes et des communautés productrices de cacao Réseaux de commercialisation I. Aspirations des femmes et des jeunes J. Relation entre les rôles de la femme, le genre, la nutrition et la sécurité alimentaire...40 V. Conclusions VI. Recommandations Cover photo: Kevin Bosson 1

3 Liste des abréviations ANADER: Agence Nationale D Appui au Développement Rural BIT: Bureau International du Travail BMEL: Bundesministerium für Ernährung und Landwirtschaft, ou, Ministère fédéral de l Alimentation et de l Agriculture BMZ: Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung, ou, Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement CCC: Conseil du Café-Cacao CINPA: Coopérative Ivoirienne du Négoce des Produits Agricoles CNRA: Centre National de Recherche Agricole COOPEA: Coopérative Ehoulobo d Akressi COOPYA: Coopérative YEYO d Akressi DPVSA: Direction des Productions Vivrières et de la Sécurité Alimentaire FAO: United Nations Food and Agriculture Organization FBS: Farmer Business School FLA: Fair Labor Association GAD: Gender and Development GAIN: Global Alliance for Improved Nutrition GALS: Gender Action Learning System GAP: Good Agricultural Practices GISCO: German Initiative on Sustainable Cocoa GIZ: Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, ou Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement HDI: Institut pour le Dévelopement Humain HRNS: Hanns R. Neumann Stiftung Foundation HVA: Hydraulique Villageoise Améliorée ICCO: Organisation Internationale du cacao et du café ICI: International Cocoa Initiative ICRAF: Centre International pour la Recherche sur l Agro-Foresterie IGA: Income Generating Activities ILO: International Labour Organization INFAS: Institut National de Formation des Agents de Santé INFS: Institut National de Formation Sociale INSP: Institut National de Santé Publique NGO: Non-Governmental Organisation NPP: National Nutrition Program OHADA: Organisation pour l'harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ONDR: Office National du Développement de Riziculture PACCS: Projet d Appui au Changement Climatique PARFACI: Projet d Appui à la Relance des Filières Agricoles PPAAO/ WAAPP: Programme de Productivité Agricole en Afrique de l Ouest PPPP: Public-Private Partnership Platform SAAP: Support for African Agriculture Project SACO: Société Africaine de Cacao SCOOP-CA: Société Coopérative avec Conseil d Administration SIN: Société Ivoirienne de Nutrition SSAB: Sustainable Smallholder Agri-Business UE2A: Union des Exploitants Agricoles d Akressi UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l Education, la Science et la Culture WID: Women in Development I2T: Ivoirienne de Technologie Tropicale

4 I. Introduction L initiative allemande pour le cacao durable (GISCO) 1 est une initiative du gouvernement fédéral allemand représenté par le Ministère Fédéral de l Alimentation et de l Agriculture (BMEL), du Ministère Fédéral pour la Coopération Economique et du Développement (BMZ), de l industrie allemande du cacao et de la confiserie, du commerce allemand de denrées alimentaires, des ONG et des organismes de normalisation comme des représentants de la société civile. En octobre 2014, GISCO a mandaté la Fair Labor Association (FLA) 2 pour conduire une étude dont le but est d «évaluer la situation actuelle des femmes et des jeunes agriculteurs et l état nutritionnel de leurs familles dans deux communautés productrices de cacao en Côte-d Ivoire». Dans ce cadre, FLA a récolté des données d octobre à novembre 2014 dans cinq collectivités locales (Béniankré, Akressi, Offa, Anno et Aboudé Mandéké) dans les régions de Aboisso et Agboville en Côted Ivoire. Ce rapport présente le résultat de l analyse qualitative effectuée sur la base de ces données. 1 The German Federal Government, the German confectionery industry, the German retail grocery trade and civil society joined forces in the German Initiative on Sustainable Cocoa (GISCO) with the aim to improve living conditions of cocoa farmers and their families as well as to increase cultivation and commercialization of sustainably produced cocoa. The members are committed to the following objectives in close cooperation with the governments of cocoa producing countries. 2 FLA is a non-profit organization that combines the efforts of business, civil society organizations, and colleges and universities to promote and protect workers rights and to improve working conditions globally through adherence to international standards. FLA has been active in the Ivorian cocoa sector since 2011 where we first conducted a comprehensive mapping study of Nestlé s cocoa supply chain, results of which were made pubic in June Since then FLA has visited over 300 farms in all major cocoa producing communities and conducted community profiling, monitored working conditions and reported publicly on labor standards. The most recent focused assessment involved assessing the role of women in Nestlé s cocoa supply chain. report_7-9-14_0.pdf With a number of in-depth studies, ground staff based in Abidjan and familiarity of the cocoa producing communities, FLA was found to be well suited to conduct this study. GISCO est sur le point de lancer en 2015 un projet de développement durable, intitulé PRO-PLANTEURS, 3 en collaboration avec le Conseil du Café-Cacao (CCC) en Côted Ivoire. 4 L objectif du projet 5 est d améliorer les conditions de vie des familles des producteurs de cacao dans la zone du projet. Plus spécifiquement, le projet vise à : 1) renforcer les capacités techniques, financières, managériales, entrepreneuriales ainsi que l égalité du genre des organisations de producteurs (les coopératives) ; 2) augmenter la productivité et la qualité du cacao des producteurs, membres des coopératives ; 3) diversifier la production de produits alimentaires et améliorer la consommation de produits nutritifs au niveau des familles de producteurs et enfin 4) capitaliser les leçons tirées des approches innovantes et les reproduire à plus grande échelle. Le groupe cible comprendra environ producteurs et leurs familles ( bénéficiaires) organisés en coopératives. Le projet prêtera une attention particulière aux femmes et aux jeunes dans ces organisations et familles. Les zones d intervention sont les Directions Régionales Centre-Est (Yamoussoukro), Sud-Est (Aboisso), Est (Abengourou) et Sud (Agboville). Afin de constituer une base solide d intervention, cette étude a pour but 3 Per GISCO, the project is aligned with the Ivorian National Cocoa Strategy 2QC and with the World Cocoa Foundation s CocoaAction strategy. PRO-PLANTEURS will closely collaborate with the Germanfunded project PROCACAO, the German bilateral cooperation programme PROFIAB and the Sustainable Smallholder Agri-Business Programme (SSAB) at regional level. 4 GISCO Annual General Meeting 2014_Documentation_EN 5 Gisco, Professionnalisation des producteurs et de leurs organisations pour une cacaoculture durable, PRO-PLANTEURS, Document Projet, Janvier

5 d identifier les opportunités et contraintes des femmes et des jeunes dans les communautés sélectionnées, et présenter des recommandations pratiques pour les activités qui pourraient être entreprises dans le cadre du projet. Elle vise particulièrement à: 1. Décrire la situation actuelle des femmes et des jeunes impliqués dans la production du cacao dans les zones d intervention du projet; 2. Analyser les contraintes et les opportunités dans la diversification des pratiques agricoles au niveau des cultures vivrières et de l élevage du bétail; 3. Identifier les bonnes pratiques déjà existantes; 4. Elaborer des recommandations claires et concrètes sur: L intégration des femmes et des jeunes agriculteurs comme principaux groupes cibles dans les activités du projet; L intégration de la sécurité alimentaire des familles dans les activités du projet, sur la base d une bonne compréhension de leurs habitudes de consommation alimentaire et des taux de malnutrition dans les familles sélectionnées; Identifier les actions prioritaires que PRO-PLANTEURS pourrait entreprendre pour que les femmes et les jeunes agriculteurs en Côted Ivoire aient un accès équitable aux ressources, aux possibilités et aux compétences offertes par le projet et leur permettre à la fois d augmenter leurs revenus à travers la production de cacao et de cultures vivrières et d améliorer l état nutritionnel de leurs familles; Présenter des propositions concrètes (y compris un budget) sur la façon dont les recommandations de l étude FLA-Nestlé 6 pourraient être mises en œuvre dans le cadre du projet PRO- PLANTEURS. II. Historique A. Le secteur du cacao ivoirien D innombrables données et statistiques 7 existent à propos de l importance du secteur du cacao en Côte-d Ivoire qui est classé actuellement en première position dans la production mondiale de cacao (33% de la production mondiale de cacao). 8 Un certain nombre d études existent également mettant en évidence les problématiques sociales, économiques et politiques dont souffre le secteur 9, telles que (1) la faible productivité des plantations de cacao (environ 300 à 400 kilogrammes par hectare et par an, comparé à 500 kg en Asie et 600 kg en Amérique latine) 10 attribuée à des méthodes traditionnelles de culture, le vieillissement des plantations de cacao, la menace des maladies, le manque d intrants agricoles et l absence de bonnes pratiques agricoles (BPA); 11 (2) 6 nestle_gender_report_7-9-14_0.pdf 7 et Voir publications de International Cocoa Organization (ICCO), Oxfam, FairTrade, International Labor Organization et Human Development Institute

6 l exode rural qui conduit à la pénurie de maind oeuvre; 12 (3) les investissements limités dans le secteur du cacao ainsi qu un droit à l exportation sur les fèves élevé, perçu par le gouvernement ivoirien réduisant ainsi les gains des producteurs à seulement 40% du prix international du cacao 13 (ce taux est porté aujourd hui à 60%) 14 ; (4) le manque d accès à l information et aux liens avec les marchés; 15 (5) les violations des droits de l homme dans la chaîne d approvisionnement telles que le travail dangereux des enfants, le manque de santé et de sécurité; 16 et plus récemment (6) le manque de visibilité sur les rôles des femmes dans la production de cacao. 17 Ces questions constituent une menace imminente pour l avenir de la culture du cacao en Côte-d Ivoire. Du fait de l intensité d efforts requise et du faible retour sur investissement inhérent à cette production, beaucoup de producteurs sont désillusionnés et découragent la nouvelle génération. De ce fait, les producteurs ont tendance à se tourner vers d autres moyens pour faire vivre leurs familles. Ces moyens incluent la création de plantations de cultures alternatives (principalement d hévéa en raison de sa longévité, des rendements élevés et du besoin de peu de main-d oeuvre), la quête d emplois garantis dans le secteur privé de la production et de la manufacture et le déplacement vers des endroits plus diversifiés 12 Dr. Joseph A. Yaro, Migration in West Africa: Patterns, Issues and Challenges, Centre for Migration Studies, University of Ghana, Legon 13 Oxfam International Report (2008) Towards a Sustainable Cocoa Chain Power and possibilities within the cocoa and chocolate sector k2&view=item&id=78:communication-du-conseil-du-cafe-cacao 15 Seas of Change (2012), Cocoa Fact Sheet developed by Wageringen UR Centre for Development Innovation économiquement. 18 La plupart des rapports actuels sur ce secteur considèrent toujours le cacao comme une culture uniquement gérée par les hommes et ne présentent pas une vue sur les rôles joués actuellement par les femmes et les jeunes (hommes et femmes) et ceux qu ils pourraient jouer à l avenir pour en faire un secteur florissant. B. Les femmes dans le secteur du cacao ivoirien Les récents rapports d Oxfam et de FLA mettent en évidence la façon dont la contribution et la participation des femmes dans le secteur du cacao reste largement inaperçue et non reconnue. Ceci en dépit du fait que 93% des femmes interrogées lors de l étude de FLA se sont avérées être directement ou indirectement impliquées dans la production de cacao. De même, 98% des femmes ont mentionné que leur revenu est trop faible pour répondre aux besoins de base de leurs familles bien qu elles soient impliquées dans des initiatives génératrices de revenus alternatives. «Les femmes travaillent dur, tout comme les hommes, mais les femmes font également face à certaines barrières culturelles liées au genre, à l accès à la terre, aux abus, à l exploitation, au manque d accès au crédit ainsi qu à la non reconnaissance de leur rôle crucial dans la production de cacao. 19 Néanmoins, les femmes restent l épine dorsale de l économie rurale et jouent plusieurs rôles sociaux et économiques dans les sociétés agricoles, y compris celles du cacao. Il s agit notamment de : 1) la gestion des ménages familiaux, 2) l implication dans 18 Remi Jedwab (2010), Agricultural Exports, Urbanization and African Growth: On Cocoa and Cities in Ivory Coast and Ghana, Paris School of Economics and STICERD (LSE) 19 Fair Labor Association (2014), Assessing Women s Roles in Nestlé s Ivory Coast Cocoa Supply Chain. 5

7 les tâches communautaires et la garantie du bon fonctionnement de la communauté, 3) la poursuite de stratégies de subsistances multiples pour répondre aux besoins de base de la famille, 4) la contribution aux activités agricoles en tant que main-d œuvre, 5) la sécurité alimentaire pour les familles en produisant, se procurant et préparant les aliments, et 6) la commercialisation des produits agricoles. 20 Les femmes doivent faire face à plusieurs priorités dans leur vie quotidienne. Selon le Sourcebook de la FAO, dans les zones rurales, la disponibilité et la gestion du temps par les femmes constitue un facteur-clé dans la disponibilité de l eau pour une bonne hygiène du ménage, la collecte de bois pour alimenter le foyer et l alimentation régulière des enfants. 21 Dans un certain nombre de pays africains, les femmes contrôlent souvent l utilisation ou la vente de vivriers qu elles cultivent sur de petites parcelles qu elles gèrent elles-mêmes. 22 Elles sont essentielles dans l assurance de la sécurité alimentaire de leurs familles, dans la transformation des produits agricoles en aliments, dans la sélection et la préparation des aliments, dans l alimentation des enfants et dans la réponse aux besoins nutritionnels de la famille. 23 Alors que les femmes jouent souvent un rôle important dans la production agricole, elles n ont pas toujours le contrôle sur leur part du revenu agricole et sont fréquemment piégées dans un cycle de faible productivité agricole et de pauvreté, contribuant ainsi à des problèmes de sécurité alimentaire et de nutrition. C. La jeunesse dans le secteur du cacao ivoirien Le rôle de la jeunesse dans le secteur du cacao demeure mal étudié. Il y a très peu de littérature et de statistiques disponibles sur la jeunesse rurale et le statut professionnel des jeunes. Les statistiques disponibles sur le niveau d emploi du pays ne donnent pas de détails sur leur localisation (rural / urbain) et sur le groupe d âge. 24 Les données sont encore difficilement disponibles sur l état de la jeunesse dans les communautés productrices de cacao en Côte-d Ivoire. Selon Technoserve 5 millions (25%) de jeunes ivoiriens de moins de 40 ans sont au chômage. Chaque année, ces chômeurs sont rejoints par un demi-million de nouveaux demandeurs d emploi, menaçant de déstabiliser la trajectoire de la nation vers la paix et la reprise économique 25. D une manière générale, les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui proviennent de familles à faible revenu, et souvent issus de familles rurales, tentent d accéder à toute activité génératrice de revenus, y compris les emplois informels, ou migrent vers les villes pour subvenir à leurs besoins. 26 Selon la FAO et le BIT, Par rapport aux adultes, les jeunes sont plus souvent employés en vertu de contrats informels et occasionnels; ils gagnent moins; travaillent plus d heures; et ont un dialogue social plus pauvre. 27 Les jeunes ayant un emploi dans le secteur agricole luttent contre le sous- 20 Agnes R Quisumbing and Bonnie McClafferty, Using Gender Research in Development, IFPRI, 2003, Library of Congress cataloging-in-publication. 21 The World Bank, FAO, IFAD: Agriculture and Rural Development: Gender in Agriculture: Sourcebook. 22 Women and Food Security in Kenya, The World Bank, June Agnes R. Quisumbing, FAO, ILO and UNESCO, Training and employment opportunities to address poverty among rural youth: a synthesis report, FAO, ILO, UNESCO, ILO, Improving prospects for young women and men in the world of work. A guide to youth employment, ILO, FAO and ILO, Guidance on how to address rural employment and decent work concerns in FAO country activities,

8 emploi 28 pendant la saison creuse; le sousemploi est plus fréquent chez les jeunes que chez les adultes et est plus répandu dans les régions rurales qu en milieu urbain. 29 Même si l étude sur le genre de FLA s est concentrée sur les femmes adultes dans les communautés productrices de cacao, elle a mis en évidence certains aspects de la vie de la jeunesse rurale. Selon cette étude, les jeunes filles contribuent à prendre soin de leurs frères et sœurs, à aider leurs mères dans les tâches ménagères, travaillent dans le secteur informel comme coiffeuses, serveuses dans les restaurants ou comme domestiques dans le ménage de producteurs économiquement plus nantis. Tout comme leurs mères, elles sont aussi impliquées dans la production de cacao surtout au niveau du transport, de la fermentation et du séchage des fèves de cacao. Culturellement, elles sont amenées à assumer des rôles plus traditionnels comme prendre soin de leurs familles et soutenir leurs maris. D autre part, les jeunes hommes ont été identifiés comme travaillant dans les exploitations familiales ou dans les plantations qui les emploient pour la récolte ou l écabossage des cabosses de cacao. Ils contribuent par moment au désherbage des mauvaises herbes autour des villages pour maintenir la propreté dans les communautés. Beaucoup se trouvent impliqués dans la conduite de tâches dangereuses dans les plantations de cacao. 30 Néanmoins, une cartographie plus formelle des tâches et des activités exercées par les jeunes doit être entreprise dans le cadre de cette étude (voir le tableau 5 dans le rapport). 28 D après le BIT, le sous-emploi visible comprend les personnes qui travaillent involontairement moins que la durée normale du travail pour l activité, qui cherchent ou qui sont disponibles pour un travail supplémentaire au cours de la période de référence. 29 World Bank, Youth and Employment in Africa: the potential, the problem, the promise, FLA (2012) Task and Risk Mapping of Nestlé s Cocoa Supply Chain in the Ivory Coast. Un certain nombre d initiatives pour les jeunes ont été lancées dans les communautés productrices de cacao. Cela va d interventions éducatives et de renforcement des capacités techniques, 31 à la formation professionnelle, 32 et la promotion de l esprit d entreprise en permettant aux jeunes entrepreneurs de créer des entreprises et créer des emplois durables. 33 D. Genre, Sécurité Alimentaire 34 et Malnutrition Des recherches antérieures ont établi un lien étroit entre le genre et la nutrition dans les pays en développement. 35 Les spécialistes ont démontré que la malnutrition a des causes multiples et interdépendantes et le maintien d un bon état nutritionnel d un enfant dépendra du niveau d éducation de sa mère, des prix des denrées alimentaires, du revenu du ménage et de la disponibilité des infrastructures de santé publique. 36 En World Cocoa Foundation (WCF) Empowering Cocoa Households with Opportunities and Education Solutions (ECHOES) strengthens cocoa-growing communities by expanding opportunities for youth and young adults through education cotedivoire 34 Organisation mondiale de la Santé (OMS) : Le Sommet mondial de l alimentation de 1996 a défini la sécurité alimentaire comme existant quand toutes les personnes ont à tout moment accès à une nourriture suffisante, sûre et nutritionnelle pour maintenir une vie saine et active». La sécurité alimentaire repose sur trois piliers: (1) la disponibilité alimentaire: des quantités suffisantes de nourriture disponible de manière régulière; (2) Accès à la nourriture: disposer de ressources suffisantes pour obtenir des aliments appropriés pour un régime alimentaire nutritif; (3) L utilisation de l alimentation: utilisation appropriée basée sur la connaissance de la nutrition, ainsi que l eau et à l assainissement. 35 Beuchelt, Tina Desiree and Lone Badstue (2013), Gender, Nutrition- and Climate-smart Food Production: Opportunity and Tradeoffs. Food Security 5: Shiverly, Gerald and Jing Hao (2012), A Review of Agriculture, Food Security and Human Nutrition Issues in Uganda, Working Paper #12-3, Department of Agricultural Economics, Purdue University. 7

9 outre, les comportements, les croyances et les attitudes de la famille et en particulier celles de la mère sont souvent cruciales pour l incidence des premières carences nutritionnelles. 37 Une étude a révélé que les améliorations sur la santé et la nutrition infantile apportées par une augmentation de $ 10 (US) au revenu des femmes, demanderait une augmentation de $ 110 au revenu des hommes pour apporter les mêmes améliorations. 38 La malnutrition 39 est un problème de santé publique en Côte-d Ivoire touchant les groupes les plus vulnérables tels que les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et celles qui allaitent. 40 Selon la FAO, en Côte-d Ivoire, les obstacles les plus importants à la sécurité alimentaire et la nutrition pour les ménages les plus vulnérables sont l accès à une quantité suffisante (en termes de quantité et de nombre de repas par jour), la diversification (en termes de régime alimentaire équilibré incluant protéines, glucides et lipides) et la qualité (en termes de macro et micro nutriments) de la nourriture. La production alimentaire personnelle des ménages est insuffisante pour répondre aux besoins de 37 Engle P., Care and child nutrition. Communication Conf é International Conference on Nutrition. UNICEF, New York. 38 Agyare-Kwabi, P. (2009): Gender mainstreaming into the CNFA, BMGF-funded cocoa project in Ghana, Gender assessment report, first draft. 39 L Organisation pour l alimentation et l agriculture (FAO) définit la malnutrition et la faim chronique comme l incapacité des gens à consommer suffisamment de nourriture pour satisfaire leurs besoins énergétiques alimentaires (2014). 40 See Walker SP, Grantham-McGregor SM, Powell CA, Chang SM, Effects of growth restriction in early childhood is growth, IQ, and cognition at age 11 to 12 years and the benefits of nutritional supplementation and psychosocial stimulation. J Pediatr 2000; 137: 36-41Walker et al., 2000; See Chang SM, MS Walker, Grantham- McGregor S, Powell CA, Early childhood stunting and later behavior and school achievement J Child Psychol Psychiatry. 2002; 43: See Pelletier DL, Frongillo EA, Changes in child survival are Strongly-associated with foreign exchange in malnutrition in developing countries. Journal of Nutrition 2003; 133: la famille et les habitudes alimentaires sont souvent inadéquates, en particulier dans le contexte du sevrage et de l alimentation des jeunes enfants, malgré la disponibilité de divers produits alimentaires sur le marché. Cette situation s est aggravée suite aux conséquences de la crise de 2002 telles que déplacement de populations, pauvreté croissante et perte de plantations familiales. 41 Une étude récente sur la sécurité alimentaire indique que 12,6% des ménages ivoiriens ruraux sont en situation d insécurité alimentaire. L inaccessibilité des aliments en raison du faible pouvoir d achat des communautés rurales demeure la cause principale 42. L enquête démographique et de la santé (EDS-MICS) 43 menée en Côte-d Ivoire entre a souligné que chez les enfants de moins de 5 ans - 30% sont exposés à un retard de croissance; 8% souffrent d émaciation; et 15% souffrent d une insuffisance pondérale. Trois sur quatre enfants (75%) âgés de 6 à 59 mois sont anémiques - 25% légère, 46% modérée et 3% sévère. Parmi les femmes âgées entre ans, 54% sont anémiques - 39% légère, 14% modérée et 1% sévère. La corrélation inverse entre la gravité de l anémie et de la productivité est bien étudiée et établie 44. L anémie et la sous-nutrition peuvent affecter la productivité des communautés productrices de cacao de plusieurs manières : (1) réduction de la production et de la productivité physique due à la maladie, la fatigue et d autres problèmes de santé liés ; 41 FAO 2009, Integrated Program on Nutrition Education (PIEN) 42 FOA, World Food Program (2011), State of Food Insecurity in the World WHO Iron Deficiency Anemia Assessment, Prevention and Control Increasing-cocoa-productivity-through-improved-nutrition.-A-call-toaction..pdf 8

10 (2) réduction du développement cognitif et des performances éducatives en raison de la malnutrition précoce dans la vie; (3) pertes de ressources dans le ménage provenant d une augmentation des coûts des soins liés à la santé. 45 Par conséquent, investir dans la nutrition est justifié d un point de vue économique car elle améliore la productivité et la croissance économique et favorise la santé publique, même dans les communautés productrices de cacao. 46 III. Méthodologie A. Principales sources et techniques de collecte d information Dans le cadre de cette étude, diverses sources d information ont été explorées à la lumière d une seule technique : l analyse qualitative. Pour mieux appréhender les attentes et les besoins de GISCO, l équipe d enquête a rencontré l équipe locale de cette initiative au siège de la GIZ à Abidjan. Cette rencontre a permis d échanger sur les termes de référence et surtout d arrêter une stratégie de sélection des communautés à visiter dans le cadre de l étude. Aussi a-t-elle permis de rassembler au niveau de la représentation locale de GISCO, les rapports d études antérieures et autre documentation susceptibles de fournir des informations de base et des orientations à l équipe d enquête. Au niveau des sources externes, l équipe d enquête a rencontré diverses parties prenantes du forum GISCO ainsi que les acteurs-clés en matière de genre et de questions agricoles en Côte d Ivoire. La section suivante rendra compte de la liste complète des parties prenantes interrogées. 45 GISCO Terms of Reference for this study. 46 Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN) - Increasing Cocoa Productivity through Improved Nutrition: Call for Action gainhealth.org/wp-content/uploads/2014/04/67.-increasing-cocoaproductivity-through-improved-nutrition.-a-call-to-action..pdf Les techniques de collecte d information qualitatives En plus de la consultation des parties prenantes, l^e s est rendu ties prenantes, lphone pour, la distance qui les séparait de nous nous rapports d nesn période de soudure. la équipe d enquête a procédé à la collecte d informations primaires auprès des cibles décrites dans la section suivante. En respect des instructions données dans les termes de références, la conduite de l enquête a été essentiellement qualitative. L objectif principal fixé est de chercher à comprendre et expliquer la position des femmes et des jeunes dans leurs communautés, les pratiques agricoles dans ces communautés et les habitudes alimentaires des ménages de ces communautés. Les informations ont été recueillies suivant les méthodes suivantes: La Méthode par l observation Cette méthode a consisté à nous mettre dans la peau des producteurs pour observer certaines de leurs pratiques pendant le temps de notre séjour dans les localités sélectionnées. Ainsi, l équipe d enquête a pu se rendre compte de certaines réalités en visitant des sites, en visitant des ménages, et en prêtant attention au faits et gestes des enquêtés. La Méthode d entretiens individuels L entretien a été la principale méthode de collecte d information durant cette étude. Elle s est faite de manière individuelle ou à travers de discussions en groupes (focus group). Individuellement, les enquêteurs se sont entretenus avec des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des garants de la tradition afin de recueillir les informations nécessaires à l étude. Ces entretiens se sont déroulés de façons libres ou semi-directives. L objectif recherché étant de laisser l enquêté s exprimer librement tout en s assurant que l entretien se déroule dans le cadre du guide d entretien prévu à cet effet. 9

11 La Méthode de discussion en groupes Cette méthode a permis de rassembler plusieurs interviewés dans un même lieu pour recueillir les informations. Elle a été beaucoup plus utilisée dans les rencontres avec les associations telles que des associations de femmes, de jeunes, des coopératives et unions. B. Les principaux outils de collecte d information Différents outils 47 ont été mis à profit pour le besoin de l étude. Ces outils sont spécifiés cidessous: L outil de consultation des parties prenantes C est un outil conçu pour les besoins de rencontre avec les parties prenantes pertinentes à l étude. Cet outil axé sur l expertise et l expérience des parties prenantes est orienté vers les questions de genre, celles relatives à l agriculture, la nutrition et les initiatives existantes en la matière. C est un guide d entretien qui donne la liberté à l enquêté de s exprimer sur les thèmes évoqués. L outil de profilage des communautés Cet outil est un guide qui permet de collecter des informations ciblées sur chaque communauté visitée. Il permet de disposer des informations nécessaires pour la présentation de la communauté étudiée. Le guide d entretien axé sur le genre et la jeunesse Cet outil adapté au besoin de l étude de GISCO permet de conduire les entretiens avec les jeunes et les femmes. C est un guide qui fait référence aux différents thèmes inhérents à l enquête. Il est construit autour des questions de la vie communautaire des femmes, des pratiques agricoles dans les 47 Tous les outils utilisés pour cette étude sont disponibles avec la FLA et peuvent être obtenus sur demande. communautés, des initiatives existantes, de l analyse soi de la situation par les répondants et les pistes de recommandations. Ce guide est également adapté aux besoins des discussions en groupes. Le guide d entretien sur la nutrition Conçu essentiellement pour les besoins de l étude de GISCO, cet outil permet de collecter auprès des ménages des informations nécessaires pour l analyse nutritionnelle. Dans le questionnaire nous avons utilisé la méthode de rappel rétrospective de 7 jours et le rappel de 24 h de l histoire alimentaire. 48 C. Technique d analyse et de traitement des données L analyse des données s est faite au fur et à mesure de la collecte des informations, à travers des mécanismes de tri, d assemblage et d organisation de ces données. Le traitement et l analyse des informations ont été effectués selon une méthode d analyse purement qualitative. L équipe d enquête a pris des notes détaillées de tous les entretiens avec les enquêtés, enregistré certains entretiens et photographié certaines situations et éléments. Toutes les informations recueillies sur le terrain ont été rassemblées et triangulées à partir d un croisement, au besoin, avec les diverses sources. La triangulation des données s est faite de plusieurs façons: (1) la comparaison des données recueillies 48 L histoire alimentaire cherche à évaluer les habitudes «typiques» du sujet. Il consiste en un entretien durant lequel l enquêteur interroge dans le détail le sujet sur la répartition habituelle de son alimentation afin de définir son profil alimentaire (catégorie d aliments, composition des repas, répartition des prises alimentaires) et à en identifier les facteurs d influence. Au cours de l entrevue, le sujet décrit ses préférences alimentaires, caractérise son alimentation habituelle (végétarienne, culturelle), précise ses pratiques (fréquence de consommation au restaurant, le rythme des repas) ainsi que toutes les conditions susceptibles d affecter la qualité des apports alimentaires. 10

12 à l aide de différentes méthodes telles que la comparaison des entrevues avec des observations sur le terrain; (2) la triangulation des informations recueillies auprès de différentes personnes interrogées; et (3) la triangulation des données avec les informations recueillies auprès de parties prenantes et recueillies dans la phase initiale de l étude. Aucune situation nécessitant des vérifications supplémentaires n a été enregistrée lors de cette étude. D. Choix des communautés et ciblage des enquêtés Choix des communautés Dans les termes de référence, GISCO a retenu deux départements pour cibler cette étude : les départements d Aboisso 49 et d Agboville 50. Elles ont été sélectionnées par la méthode d 49 Aboisso: Dans le Sud-Est de la Côte d Ivoire, Aboisso est situé à 120 kilomètres d Abidjan et est joignable par voie de route en 3 heures approximativement. Aboisso fait partie de la région du Sud-Comoé. Il couvre une superficie de 4250 Km2 et est limité au Nord par le département d Abengourou, au Sud par le département d Adiaké, à l Ouest par les Départements d Aboisso et d Alépé et à l Est par la République du Ghana. Il dispose d un relief très accidenté avec des collines et des bas-fonds et est caractérisé par le climat attéen avec une saison pluvieuse plus longue que la saison sèche. Il est arrosé par plusieurs rivières et cours d eau, la Bia, le Tanoé, le Eholié, le Songan, le Soumié et la lagune Aby. Dans ce département, se trouve à 30 km, le village d AKRESSI. Ce village abrite des communautés d autochtones Agni Sanwi, d allochtones Baoulés, Abrons, Lobi et d allogènes Burkinabé, Ghanéen et Malien. Akressi compte environ 6000 habitants et fait partie de la Sous-préfecture d Ayamé. 50 Agboville: Le département d Agboville est situé dans le Sud de la Côte d Ivoire à environs 87 kilomètres d Abidjan. Il est joignable en 90 minutes à partir d Abidjan, par voie routière. Agboville fait partie de la région Agnéby-Tiassa. Par sa géographie, le département d Agboville jouit de bonnes conditions naturelles de développement agricole (pluviométrie, couverture végétale, hydrographie, bas- fonds, sols etc.). Selon le recensement général de la population et de l habitat de 1998, le département d Agboville abritait habitants dont femmes et une population rurale estimée à 58%. L agriculture reste la principale activité économique de la région. C est dans ce département qu ANNO a été sélectionné pour accueillir l étude. Situé à 23 km d Agboville, le village d Anno compte environ habitants selon le recensement de 1998 et fait partie de la Sous-préfecture de Loviguié. Il est peuplé par les autochtones Abbeys, les allochtones Baoulés, Agni et Lobi et les allogènes Burkinabé et Béninois. échantillonnage raisonné 51 Après une série de consultations auprès de sept partenaires de GISCO, autour des critères de vulnérabilité, de l existence de programme de partenaires et pratiques de la culture du cacao dans ces communautés ; trois localités à Aboisso et six autres à Agboville ont été présélectionnées. De l entretien qui a suivi avec les parties prenantes locales à Agboville et à Aboisso, qui associé aux critères prédéfinis, ceux de la distance et de la prise en compte de la cohabitation entre autochtones, allochtones et allogènes, les villages d Akréssi et d Anno ont été respectivement retenus pour être visités à Aboisso et à Agboville. Mais pendant la conduite de l enquête des informations recueillies auprès des parties prenantes locales portant sur l existence de dynamique féminine au sein de certaines communautés, l équipe d enquête s est résolue de visiter, en plus des deux communautés de base, les villages de Béniankré à Aboisso et ceux d Offa et Aboudé Mandéké à Agboville, basé sur un échantillonnage stratifié, pour y rencontrer les groupements de femmes et échanger avec des producteurs et des garants de la tradition. Ainsi, à la base, deux localités ont été sélectionnées pour abriter l étude mais des incursions additionnelles ont été effectuées dans trois communautés supplémentaires. Ciblage des enquêtés Le choix des parties prenantes externes s est effectué en fonction de leur expertise et/ou leur intervention dans les domaines du genre, du cacao, du vivrier ou de la nutrition. Pour ce qui est des enquêtés sélectionnés sur le terrain, leur choix s est effectué en fonction de la catégorie socioprofessionnelle et suivant des critères d inclusion tels que la production de cacao. 51 Technique d échantillonnage raisonné (un type d échantillonnage non probabiliste) a été trouvé pour être plus efficace que la recherche était sur un domaine culturel particulier avec les experts compétents au sein. 11

13 Pour déguster les répondants pour tous les types d interviews, une combinaison de boule de neige échantillonnage et méthodes 52 d échantillonnage non probabiliste 53 ont été utilisés. Ainsi, parmi les cibles interrogées dans les villages par l équipe de recherche figurent des familles productrices de cacao, des femmes productrices de vivriers, des femmes vendeuses de vivriers ou tenancières de petits commerces, des femmes leaders et membres d associations, des jeunes pourvoyeurs de main-d œuvre dans les 52 Au cours de l échantillonnage en boule de neige, les sujets de recherche ont été identifiés grâce à des connexions sociales, puis de boules de neige à partir de là. 53 L échantillonnage non probabiliste a été utilisé depuis l échantillonnage aléatoire était pas une option. Enquête a été menée sur tous les ménages qui ont été producteurs de cacao à laquelle l équipe de recherche a eu accès. communautés, les jeunes filles et garçons travaillant dans les sociétés agricoles de la place, des jeunes filles et garçons promoteurs de petits commerces (appelé `mama-loa`). Pour les ménages, la présence d un enfant de moins de cinq (5) ans dans le ménage au moment de l enquête a été un critère de choix déterminant. Hormis les associations, les chefs de village ou leurs représentants qui ont été systématiquement rencontrés, les autres individus cibles entrant dans les critères de production de cacao ont été sélectionnés au hasard. Les discussions en groupes ont été effectuées en général avec les associations. Les tableaux ci-dessous donnent les détails des rencontres effectuées avec les parties prenantes et dans les communautés sélectionnées. Figure 1. et 2. Emplacements des communautés d Aboisso et Agboville (Source: Google Maps) Tableau 1. Récapitulatif des rencontres avec les Parties prenantes Structures rencontrées Abidjan Aboisso Agboville Représentant local de GISCO, Représentants des projets PROFIAB, PROCACAO (entretien via Skype), EDE Consulting, Mondelez,, World Cocoa Foundation, UTZ Certified, Fond des Nation Unies pour l Alimentation (FAO), Programme National de Nutrition (PNN), Projet d Appui au Changement Climatique (PACCS) (entretien via Skype), Conseil du Café-Cacao (CCC), Nestlé, Solidaridad, International Cocoa Initiatives (ICI), International Center for Research on Agro-Forestery (ICRAF), Bureau International du Travail (BIT) Préfet de Région, Directeur Régional de la Santé, Directeur Régional de l Agriculture, Délégué Régional du CCC, Chef de Zone de L ANADER Préfet de Région, Directeur Régional de l Agriculture, Délégué Régional CCC, Chef de Zone ANADER, Responsable des Ressources Humaines plantation Eglin, Infirmier Diplômé d Etat d Anno 12

14 Tableau 2. Récapitulatif des rencontres au niveau des communautés à Aboisso et Agboville Chefferie Focus Groups Entretiens individuels Total FG Homme / JH Fem / JF Jeunes Femmes Entretiens avec les Ménages Total (enquêtés) Béniankré 0 1 (27) Akressi 1 5 (35) Offa 1 2 (69) Anno 2 4 (47) Aboudé Mandéké Total (entretiens) 2 1 (30) (208) E. Le calendrier de l étude Tableau 3. Le calendrier de l étude Activités Date Prise de contact avec l équipe locale de GISCO et GIZ; Discussion des modalités de sélection des 2 communautés 06 au 10 Octobre 2014 Revue littéraire 10 au 25 Octobre 2014 Développement d outils de recherche 10 au 17 Octobre 2014 Demande de Rendez-vous avec les parties prenantes 13 au 17 Octobre 2014 Consultation des parties prenantes 20 au 25 Octobre 2014 Collecte des informations dans le département d Aboisso 29 Octobre au 02 Novembre 2014 Collecte des informations dans le département d Agbovillie 03 au 07 Novembre 2014 Rédaction du rapport initial 10 au 30 Novembre 2014 IV. Résultats Cette section présente les résultats de l analyse des données qualitatives recueillies dans cinq localités (Béniankré, Akressi, Offa, Anno et Aboudé-Mandéké) de deux départements : Agboville et Aboisso. Deux constats généraux ressortent des observations et des entretiens conduits dans ces cinq localités : (1) le rôle des jeunes et des femmes reste fortement influencé par la tradition et la culture de chaque communauté, et (2) les rôles assumés sont différenciés par le genre plutôt que la tranche d âge des membres de la communauté. Les jeunes femmes (tranche d âge 18 à 30 ans) et les femmes adultes assument les mêmes rôles, tandis que les jeunes hommes et les hommes adultes sont également engagés dans les mêmes activités. Il y a cependant quelques disparités en matière d opportunités et de contraintes fondées sur l âge et le sexe. La suite de ce rapport décrit le rôle de ces groupes dans leurs communautés, les similitudes et les disparités auxquelles ils font face. A. Rôles des femmes et des jeunes dans les communautés Dans les cinq villages de notre étude, la chefferie et la notabilité sont essentiellement 54 constituées d hommes 54 Il nous a été confié qu Aboudé Mandéké une femme fait partie de la notabilité 13

15 Tableau 4. Cartographie des tâches effectuées par les hommes, les femmes et les jeunes pour le bien-être de la communauté Activités Tâches Femmes adultes Jeunes filles Hommes adultes Jeunes hommes Sécurité Maintenir la sécurité du village X Organisation événements Disposer les chaises et les bâches pour accueillir le public Assurer la restauration et l approvisionnement en eau X X X Entretien du village Couper les herbes autour du village et tailler les arbres Nettoyer les petites herbes et Balayer dans le village X X X adultes. Les jeunes et les femmes assistent aux débats publics, mais ne sont généralement pas consultés publiquement 55 pour la prise de décision. Habituellement, les jeunes et les femmes se contentent d exécuter les décisions prises par les personnes âgées. Les jeunes et les femmes sont intégrés aux communautés et contribuent de plusieurs façons au bien-être collectif à travers, (1) le maintien de la sécurité du village (2) l organisation et la participation aux événements heureux et malheureux dans le village, comme disposer les chaises et les bâches pour accueillir le public et assurer la restauration et l approvisionnement en eau, (3) le maintien de la propreté du village par le défrichement des mauvaises herbes qui poussent autour du village et la coupe des arbres, si nécessaire, et (4) le balayage et le nettoyage des petites herbes à l intérieur du village. Pour les tâches mentionnées cidessus, les rôles sont répartis de la manière décrite dans le tableau 1 ci-dessous. 55 Selon les sages interrogés lors de cette étude, les hommes et même la chefferie demandent l avis des femmes la nuit avant de prendre toute décision importante le jour. Selon eux, c est ce qui justifie le fait que les décisions importantes ne sont jamais prises sur place. B. Rôles des femmes et des jeunes dans la production, la transformation et la commercialisation du cacao Les variations de rôles dans la production de cacao sont largement régies par le sexe et non par l âge. Par conséquent, nous remarquons rarement des différences dans les pratiques de production de cacao de la jeunesse et des adultes de même sexe. Les jeunes sont impliqués dans les mêmes tâches que les adultes, que ce soit dans leurs propres plantations de cacao ou dans celles de la famille. Selon les entretiens conduits dans les cinq localités visitées, les femmes tout comme les hommes jouent de multiples rôles, aussi bien au niveau de la mise en place de la plantation qu au niveau de la production. Au niveau de la mise en place de la plantation de cacao, les femmes contribuent au sarclage de la surface qui va accueillir la nouvelle plantation. Après avoir fait les buttes 56, elles plantent des rejets de bananes, de tarot et autres légumineuses qui garantiront l ombrage aux jeunes plants 56 Buttes : petits tas de terre servant à la culture de l igname dans lesquels sont enfuis les ignames découpées en morceaux. 14

16 de cacaoyers et fourniront l essentiel de l alimentation à la famille. Pendant ce temps, les hommes s occupent du tuteurage des ignames. Ensuite, les femmes effectuent le transport des jeunes plants de cacaoyers de la pépinière au site du planting. Une fois la plantation créée, les femmes assurent son entretien par un nettoyage régulier afin d assurer aux jeunes plants une meilleure croissance jusqu à la production. En effet, au cours des trois premières années suivant la création des plantations, les femmes y cultivent du vivrier. Par l entretien qu elles apportent à ses cultures, elles assurent par la même occasion, le maintien de la nouvelle plantation de cacao. Certaines de ces cultures vivrières, telle que la banane, garantissent aux jeunes plants de cacao, l ombrage nécessaire pour sa croissance. Quant aux hommes, jeunes et adultes, ils se chargent du défrichement de la parcelle destinée à la plantation, de l abatage des arbres, du brulage, du sarclage, du planting des cacaoyers. Ensuite, ils se chargent de l entretien sanitaire de la jeune plantation et de sa maintenance, surtout quand les ignames auront été déterrées. Quand la plantation entre en production, les femmes interviennent auprès de leurs époux pour les activités de récolte et de post-récolte. A ce niveau, les femmes assurent la pré-collecte des cabosses cueillies par les hommes, les regroupent par petits tas et les transportent ensuite vers les places définies pour l écabossage, où elles forment de grands assemblages. Le jour de l écabossage, elles se chargent de l approvisionnement en eau et en nourriture de l ensemble des travailleurs qui seront impliqués dans cette activité. De même, elles se chargent du transport des fèves fraiches vers le lieu prévu pour la fermentation puis elles acheminent, au moment venu, les fèves fermentées vers la place du séchage. S agissant des activités post-récoltes, les femmes effectuent le retrait des placentas de cacao et le brassage des fèves aux côtés des hommes pour garantir un séchage de qualité. Elles veillent sur les fèves ensoleillées et se chargent de les recouvrir en cas de pluies. Au terme du séchage, son intervention prend fin par le tri des fèves qui intervient avant l ensachage. Pour ce qui est des hommes, ils s occupent de la cueillette des cabosses, de l écabossage, de la fermentation, du séchage, de l ensachage et de la vente. Certains hommes participent également au transport des fèves. Dans les communautés visitées tout comme partout ailleurs en Côte d Ivoire, aucun processus de traitement ou de transformation de fèves de cacao 57 par les producteurs locaux ou les coopératives n a été observé. Les fèves de cacao séchées et conditionnées dans les sacs sont vendues aux acheteurs privés ou aux coopératives de producteurs existantes. Ceux-ci les acheminent vers les centres d achat pour subir le reste du processus. Ce processus de commercialisation incombe exclusivement aux hommes adultes, sauf dans les cas où la femme ou le jeune homme est l unique propriétaire de sa plantation de cacao. En dehors de quelques rares cas ou des femmes ont reconnu y être associées, la gestion du revenu de cette vente est exclusivement réservée aux chefs de familles (les hommes adultes). 57 Transformation en sous-produits tels que beurre, pâte ou poudre de cacao. 15

17 Tableau 5. Cartographie des tâches des hommes, des femmes et des jeunes, dans la production du cacao Etape Activités Tâches Femmes Adultes Jeunes Filles Hommes Adultes Jeunes Hommes Construction de l ombrière X X Remplissage des sachets plastiques X X X X Semi des grains de cacao X X Transport d eau pour l arrosage X X Etablissement de la nouvelle pépinière Arrosage X X Application de pesticide X X Défrichage du champ X X Création de la nouvelle plantation Brûlage de l espace défriché X X Sarclage X X X X Buttes et activités associées X X X X Transport des jeunes plants X X Planting des jeunes plants Piquetage X X Trouaisons X X Planting X X Récolte Maintenance de la nouvelle plantation Maintenance de la plantation déjà en production Cueillettes des cabosses Ecabossage Planting des rejets de banane plantain X X X X Entretien (nettoyage) du nouveau champ X X Traitement phyto du nouveau champ X X Entretien sanitaire des plantes (égourmandage,) X X Traitement phyto de la plantation en production X X Nettoyage de la plantation en production X X Cueillette des cabosses X X Ramassage des cabosses X X Regroupement des tas de cabosses X X Ecabossage X X Restauration des travailleurs X X Transport des fèves fraiches vers le lieu de fermentation X X Préparation du site pour la fermentation X Fermentation Brassage et séparation des fèves du placenta X X X X Transport des fèves fermentées vers le lieu de séchage X X X X Etalage sur la claie X Post-Récolte Séchage Commercialisation Brassage X X X X Surveillance des fèves X X X X Tri des fèves X X X X Ensachage des fèves sèches X X Transport des fèves sèches pour le stockage X X Vente des fèves sèches X Encaissement du revenu X 16

18 C. Rôles des femmes et des jeunes dans la production, la transformation, la conservation et la commercialisation des produits vivriers et de l élevage Dans les cinq communautés visitées, les femmes sont les premières responsables de la production vivrière et constituent la cheville ouvrière de cette activité. Individuellement ou en association, les femmes trouvent toujours l occasion de cultiver le vivrier qui sert non seulement à l alimentation de la famille mais aussi à l approvisionnement du marché. En général, les femmes produisent le vivrier en association avec les cultures pérennes dans le champ familial. Cependant, en dehors des exploitations familiales, les femmes détiennent souvent aussi des jardins de vivriers. Elles y cultivent des maraîchers, des légumes, de l arachide et/ou du manioc. Dans les communautés visitées, les principales cultures vivrières identifiées sont les suivantes : le manioc, la banane, le maïs, le riz, l igname, la patate, le taro, l aubergine, du gombo, l arachide, la tomate, le piment, les plantes à feuilles comestibles (le kplala 58, le dah, l épinard), le concombre, la carotte, la laitue, le choux, la pistache, le haricot, la courgette, la pastèque, etc. Il convient toutefois de noter qu en général, le vivrier qui est récolté dans la plantation familiale est affecté en premier lieu à la consommation du ménage. Quant à la récolte du jardin personnel de la femme, elle est réservée d abord à la commercialisation sur les marchés. Enfin, la production issue des associations des femmes est exclusivement destinée à la commercialisation. Le revenu perçu de ces ventes constitue la principale source de revenu de la majorité des femmes que nous avons rencontrées. Seule une infime partie des hommes et des jeunes hommes s adonne à la culture du vivrier. On les retrouve surtout dans la production de maïs, de riz, de manioc et de la tomate. A quelques exceptions près, la production des jeunes hommes est généralement destinée à la vente. Dans la plantation familiale ou l on cultive des La production vivrière gérée par les femmes est cruciale dans le fonctionnement des ménages : elle produit l essentiel de l alimentation des familles et fournit un apport économique régulier à travers la vente sur les marchés. ignames, les hommes s occupent des buttes, du tuteurage des ignames, de leur récolte et de la préparation de la surface pour accueillir le stockage des ignames. Par ailleurs, ils contribuent au planting des rejets de banane plantain 59. La production de fruits n est pas une activité spécifique et particulière pour les jeunes ou les femmes dans les communautés étudiées. Ils plantent parfois des avocatiers, des ananas ou des goyaviers mais cette activité est loin d être planifiée et relève d actes isolés. Selon l opinion des personnes interrogées, les fruits poussent naturellement et n ont pas besoin d un entretien particulier. Le secteur de l élevage, quoi que peu développé dans les communautés visitées, reste largement dominé par les femmes qui élèvent à petite échelle des espèces animales 58 Le kplala et le dah sont des appellations locales de plantes à feuilles comestibles. Ces plantes sont répandues dans toutes les zones de l étude. 59 Par rapport à la banane dessert (ou banane douce), la banane plantain est généralement plus grosse et plus longue, sa chair est un peu rosée et est un peu plus pauvre en sucre mais beaucoup plus riche en amidon. Ce sont les fruits de l arbre platane. 17

19 telles que le porc, le cabri, le mouton et le poulet traditionnel appelé communément poulet bicyclette 60. Quelques hommes s y essaient également, mais les femmes dominent largement cette activité. S agissant de la production halieutique à l échelle commerciale, elle est négligeable dans les cinq communautés visitées. Aucune femme interviewée n a mentionné son engagement dans cette activité. Néanmoins, du fait de l existence de cours d eau naturels dans les deux régions, certains jeunes hommes sont impliqués dans des activités de pêche et des femmes quant à elles s emploient à la commercialisation de produits de pêche. A l instar de l association des jeunes pêcheurs d Akressi, quelques jeunes hommes pratiquent la pêche traditionnelle par pirogue ou par canne à pêche. Les produits de cette activité sont très marginaux et sont prioritairement destinés à l alimentation des ménages de ceux qui la pratiquent. Quand les prises sont importantes, le surplus sert à l approvisionnement du marché. Dans ce cas, les femmes sont les principaux vecteurs de distribution sur les marchés. Les méthodes de transformation et de conservation des produits vivriers restent traditionnelles et limitées. Ces techniques ne garantissent pas une longue durée de conservation, ni ne confèrent une grande 60 Le poulet traditionnel ou poulet bicyclette est une espèce de poulet élevé en Afrique. Il est différent du poulet pondeuse ou du poulet de chaire. Généralement, il est de petite taille. Femmes transformant du manioc en attiéké. valeur ajoutée au produit. Ces techniques sont différentes selon les produits, les habitudes alimentaires et les traditions. Par exemple le maïs, le haricot, l arachide, l aubergine, le piment et le gombo pour ne citer que ceux-là, peuvent se conserver plus longtemps grâce au séchage. Les résultats de l étude montrent que c est la femme qui accomplit cette tâche. Outre la conservation, la transformation des produits telle que l arachide en pâte, le manioc Photo: Kevin Bosson Tableau 6. Principales cultures vivrières réalisées par les femmes, les hommes et les jeunes Types d aliments Femmes Adultes et Jeunes Filles Hommes Adultes et Jeunes hommes Cultures vivrières Manioc, Banane plantain, Maïs, Riz, Igname, Patate, Taro, Aubergine, Gombos, Arachide, Tomate, Piment, Plantes à feuilles comestibles (Kplala, Dah, Epinard...), Concombre, Carotte, Laitue, Chou, Pistache, Haricot, Pastèque Manioc, Banane plantain, Maïs, Riz, Igname, Tomate, Concombre, Carotte, Laitue, Chou Viande Porc, Poulet bicyclette, Cabri, Mouton Porc, Poulet bicyclette, Cabri, Mouton Poisson _ Poisson de pêche traditionnelle 18

20 en plusieurs dérivés (attiéké, attoukpou, placali 61 ), les graines de palme en huile de palme 62, en savon ou en huile de beauté sont également des activités effectuées par la femme. Ainsi donc, dans ce processus de transformation et de conservation des produits, le rôle de la femme est primordial par rapport à l homme. En effet, les femmes étant les maillons essentiels de la production vivrière, sa conservation et sa transformation dépendent principalement d elles. Cependant, les hommes interviennent tout de même à quelques niveaux de transformation tels que 61 Dérivés du manioc tirés de sa transformation locale. Vocabulaire tiré du lexique local. 62 Selon les entretiens conduits à Aboisso, l huile de palme sert d épargne pour certaines femmes. En période de traite, quand le ménage dispose de moyens conséquents, les femmes préfèrent se faire payer en graines de palme après leur prestation pendant la récolte dans les plantations de palmier à huile. Avec ces graines, elles produisent de l huile de palme, ou huile rouge qu elles conservent jusqu à la période de soudure. A ce moment, elles commercialisent le produit qui leur procure des moyens additionnels pour soutenir le ménage. la production de vin de palme et d alcool traditionnel (Koutoukou) à base du palmier ou encore pour la conservation de l igname. La commercialisation des produits est l activité qui laisse le plus apparaître la disparité des rôles entre l homme et la femme. En effet, en matière de commercialisation des produits, les hommes gèrent la commercialisation du cacao alors que les femmes dominent la commercialisation du vivrier. Les femmes sont les premières productrices et commerçantes de vivrier et dirigent le marché du vivrier. La commercialisation se fait à différents niveaux : 1. les femmes productrices vendent leurs récoltes sur le marché local. Elles se rendent généralement au marché à pied, portant sur la tête les produits à commercialiser ; Tableau 7. Modes et acteurs de transformation et de conservation des principaux produits vivriers Principaux produits Mode de conservation Mode de transformation en vue de la commercialisation Homme Femme Manioc Poudre, pâte, séché, enfoui dans le sol, immergé dans l eau, Attiéké, Placali, Kongondé, Attoukpou, X Banane Séchée, poudre Alloko, Ships, Dokloun X Maïs Séché et égrainé, en épi dans les greniers ou accroché dans la cuisine Dokloun X Riz Séché en pardi ou décortiqué X X Igname En buttes, en fosses, en tas, sur plateforme, sur claies. - X X Haricot Séché et ensaché - X Arachide Séché, transformé en pâte Pâte X Aubergine Séché - X Tomate - - Piment Séché, poudre Poudre X Gombo Séché Poudre de gombo (Djoumblé) X Palmier Huile de palme, savon traditionnel, koutoukou, vin de palme X X 19

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