Circulation générale et météorologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Circulation générale et météorologie"

Transcription

1 Circulation générale et météorologie B. Legras, I Instabilités convectives de l'atmosphère humide (supposés connues: les notions de température potentielle sèche et d'instabilité convective sèche, oscillation de Brünt-Vaissala) livres recommandés: - Fundamentals of Atmospheric Physics, Salby, Academic Press - Cloud dynamics, Houze, Academic Press - Storm and cloud dynamics, Cotton, Bryan and van den Heever, Academic Press 1 autres livres (plus avancés): - Thermodynamics of Atmospheres and Oceans, Curry &Webster - Atmospheric Convection, Emanuel, Oxford Univ. Press

2 Plan Introduction Thermodynamique de l'air humide insaturé Couche limite Thermodynamique de l'air humide saturé Instabilité convective conditionnelle et potentielle CAPE Usage des émagrammes Conditions de déclenchement et lignes de grain 2

3 Introduction 3

4 Diagramme thermodynamique de l'eau (pure) Pression partielle Glaciation/fusion hpa Équilibre vapeur / eau surfondue Vénus Terre Condensation/vaporisation Mars 647K Nucléation/sublimation 4 Les conditions de l'atmosphère terrestre sont telles que l'eau y est présente sous ses trois phases.

5 Thermodynamique de l'air humide Deux phases gazeuses, air sec(d), vapeur d'eau (v), une phase liquide (l) et une phase glace (i) pression p= pd +e (pression vapeur d'eau notée e ) ρv ρl ρi rapports de mélange en masse r = ρ, r l = ρ, r i = ρ, r T = r +r l + r i d d d M d =29 g M v =18 g R d =287 J kg 1 K 1 Rv =461,5 J kg 1 K 1 C pd =1005,7 J kg 1 K 1 C pv =1870 J kg 1 K 1 C l =4190 J kg 1 K 1 à T >0 C C i =2106 à T 0 C Rd C pv R =ϵ=0.622 =β=1.86 κ= d =0.285 Rv C pd C pd e / ( Rv T ) e r ϵ r= =ϵ e= p pd = p p e ϵ+ r ϵ+r p d / ( Rd T ) S S pression saturante e (T ) et rapport de mélange saturant r ( p,t ) S e r 1+r / ϵ humidité relative Η S = S e r 1+ r / ϵ V a +V l +V i 1+r l (αl /α d )+r i (αi /α d ) αd 1 volume spécifique α ρ = =α d md +mv +ml +mi 1+r T 1+ r T ( ) ( 5 )

6 Rd T 1 Rd T 1 r / = pd 1 r T p 1 r T 1 r / T 1 0,608 r 1 r 1 r S / 1 r S Air saturé: notion de température de densité T T =T v 1 r T 1 r T Air non saturé: notion de température virtuelle T v T T v est la température de l'air sec qui aurait la même densité que l'air humide dans le cas insaturé : p= Rd T v T est la température de l'air sec qui aurait la même densité que l'air humide dans le cas saturé : p= R d T Dans les régions tropicales où r peut atteindre 0,04, on voit que l'écart entre T et T v peut atteindre 2,5%. T v est toujours supérieur à T. Ce n'est pas le cas pour T qui peut être inférieur à T quand la charge en eau liquide est élevée. Dans le cas insaturé, 6 1 dp g = pdz Rd T v

7 Thermodynamique de l'air humide non saturé. Couche limite 7

8 Entropie dans le cas humide insaturé On s'intéresse ici à des transformations pour lesquelles r est conservé. Entropies s d, s v pour la partie sèche de l'air et la vapeur d'eau: s d =C pd ln (T /T 0 ) Rd ln ( p d / p 0), s v =C pv ln(t /T 0 ) Rv ln (e/ p 0 ) Entropie par unité de masse d'air sec : s=s d +r s v =(C pd +r C pv )ln (T /T 0 ) R d (1+r /ϵ)ln ( p / p 0)+ A où on a mis dans A (le calculer) des termes constants (dépendant de r ). En définissant s (C pd +r C pv )ln (θ /T 0)+A, la température potentielle est p0 θ T p ( ) Rd 1+r/ ϵ C pd ( 1+ r C / C ) pv pd T p0 p ( ) Rd (1-0,24 r ) C pd. Elle est conservée pour les transformations réversibles adiabatiques insaturées. Comme r est conservé, on conserve aussi la température potentielle virtuelle θ v T v 8 p0 p ( ) Rd 1+ r / ϵ C pd (1 + r C / C ) pv pd T v p0 p ( ) Rd (1-0,24 r ) C pd. Comparer θv pour deux parcelles revient, lorsqu'elles sont ramenées à la même pression à comparer leurs températures virtuelles et donc leurs densités. C'est le profil de θ v qui détermine la stabilité pour la convection en milieu insaturé

9 9 Cycle diurne d'une couche limite continentale en régime anticyclonique (couche mélangée pendant le jour, couche stable et couche neutre résiduelle pendant la nuit)

10 Evolution des profils de température potentielle au cours du cycle diurne 10

11 Observation du cycle diurne de la couche limite aerosols de surface + cendres volcaniques ashes Lidar (SIRTA) (a) 26 May May 28 May

12 Développement d'une inversion au sommet de la couche limite z m = Evolution de θm par la différence entre les flux à la base et au sommet : d θm h =w ' θ ' 0 w ' θ ' h dt h Croissance h par entrainement : dh =w e dt Evolution du saut d'inversion gap par entrainement et variation de θ m : d θm d Δ θm =w e γ dt dt Equilibration entre flux et entrainment au sommetde la couche limite : Δ θm we = w ' θ ' h m La solution requiert une hypothèse de fermeture sur w c ou w ' θ ' h Nous prenons w ' θ ' h = c E ϕ avec ϕ w ' θ ' 0 d Δ θm γ c E ϕ ϕ (1+c E ) d h ce ϕ D'où = et = dt Δ θm h d t Δ θm Une solution avec h= Δ θm =0 à t =0 est obtenue comme Δ θm = A t et h= B t 2 2 γ ce ϕ 2 ϕ (1+2 c E ) 2(1+c E ) γ ϕ t où A= et B=. Nous avons aussi : θ m= θ c E γ 1+2 c E 1/ 2 12 d dz 1/2 La couche d'inversion qui surmonte la couche convective est ainsi une conséquence directe du développement de la couche limite.

13 A RETENIR L'atmosphère est chauffée par le sol. Une couche limite est engendrée au dessus du sol sur une profondeur de 1000 à 3000m (selon la saison et la latitude). Dans cette couche limite, le brassage convectif maintient un gradient nul de température potentielle virtuelle excepté dans une mince couche de surface où les mouvements sont inhibés. Dans les conditions continentales, la couche limite connaît un cycle diurne important comportant une couche mélangée pendant la journée suivie d'une restratification depuis la surface pendant la nuit surmontée d'une couche neutre résiduelle. 13

14 Thermodynamique de l'air humide saturé. Instabilité potentielle. Instabilité conditionnelle. 14

15 III.2 Condensation de l'humidité On caractérise la vapeur d'eau présente dans l'air, soit par sa pression partielle e, soit par son rapport de mélange en masse r = ρv/ρd = (e/pd)(rd/rv) rs(z) où l'indice d se réfère à l'air sec. La pression partielle de saturation dépend de la température (loi de ClausiusClapeyron). (T in K) esliquide = 6,112 exp(17,67( T-273,15) /(T-29,65)) esglace = exp(23, ,72784/t + 0,15215 Ln(T)) Exemples de rapports saturants 15 à 1000hPa et T=20 C: rs = 14,5 g/kg, à 800 hpa (2000m) et T = 7 C: rs =7,8 g/kg, à 500 hpa et T=-30 C rs =0,47 g/kg, à 100 hpa et T =-80 C rs =0,003 g/kg, (le contenu en eau de l'atmosphère est divisé par presque quatre ordres de grandeur entre le sol et 100 hpa) rs(tadiabatique) rs LCL (lifting condensation level): niveau de condensation des parcelles montées depuis le sol

16 Formation des nuages convectifs cumulus 16 cumulonimbus

17 17

18 Thermodynamique de l'air humide (suite) Equilibre de la température T, et de l'énergie libre g à pression constante entre les deux phases, avec g =u+ p α T s=h T s, h=u+ p α, u et h étant seulement fonction S de T pour un gaz parfait et avec p=e pour la phase vapeur. S S La chaleur latente est L=h v h l =T (s v sl ) Loi de Kirchoff d L=dT [( ) ( ) ] [( ) ( ) ] [ ( )] hv hl T p T p hv hl + dp p T p αl =dt [C pv C l ]+dp α l p p dl =C pv C l dt T Loi du gaz parfait T Volume spécifique de la phase liquide négligeable vaporisation L0 =2,5 10 J kg 6 1 à 0 C. Loi de Clausius-Clapeyron Pour une variation de l'équilibre des deux phases: d g v=d g l 18 En utilisant la définition de g et la première loi de la thermodynamique T ds=du+ p d α sv dt +α v de S = sl dt +α l d e S d e S sv sl L LeS = = dt α v α l T ( α v α l ) R v T 2

19 Niveau de condensation pour une parcelle montée depuis la surface L'humidité relative étant H =e /e S, la saturation est atteinte lorsque H =1. Nous avons d ln( H )=d ln(e) d ln (e S ) 1 1+r β La transformation étant adiabatique, d ln(e)=d ln ( p)= κ d ln(t ) 1+r /ϵ avec β=c pv /C p. L0 +(C pv C l )(T T 0 ) L Utilisant Clapeyron et Kirkhoff : d ln (e S )= dt = d ln(t ) 2 R T Rv T v 1 1+r β C l C pv T * L 0 +(C l C pd )T 0 D'où ln ( H )= κ + ln + 1+r /ϵ Rv T Rv ( * ) ( )( 1 T * 1 T ) où T est la température au niveau LCL Solution approximative T *= +55 avec e en hpa. 3.5 ln(t ) ln (e) p * 1 1+r β T * * La pression au niveau LCL p est alors donnée par ln = κ ln p 1+r /ϵ T d T g 1+r et l'altitude du niveau est déterminé en intégrant = dz C pd 1+r β C 1+r β * * d'où z z= pd (T T ) g 1+r 19

20 Température potentielle équivalente Pour une parcelle d'air humide, l'entropie pour une unité de masse d'air sec est s=sd +r sv +r l sl # s d =C pd ln (T /T 0 ) R d ln ( p d / p 0 ) pour la partie d'air sec, # s v=c pv ln(t /T 0 ) R v ln (e / p 0 ) pour la partie de vapeur d'eau, # sl =C l ln(t /T 0 ) pour la partie d'eau liquide. Utilisant L=T ( sv s l ) et Η=e /e,et après quelques manipulations Lr S s=sd +r T sl + +r (s v s v ) T Lr =(C pd +r T C l )ln (T /T 0 ) R d ln ( p d / p0 )+ r R v ln(η) T Ceci permet de définir une température potentielle équivalente θe telle que s=(c pd +r T C l )log(θe /T 0 ) soit p 0 R / (C + r C ) Lr r R /( C + r C ) θ e =T ( Η) exp pd (C pd +r T C l ) T S S ( ) 20 d pd T l v pd T ( l ) Cette quantité est conservée dans les transformations adiabatiques réversibles humides saturées et non saturées. p 0 R /(C + r C ) L rs Pour une parcelle saturée, θe =T exp. pd (C pd + r T C l )T ( ) d pd T l ( ) Puisque r=r T dans le cas insaturé, θe est toujours fonction de (T, p, r T ).

21 Instabilité incluant l'humidité La quantité conservée pendant une transformation adiabatique saturée est la température potentielle équivalente S L r T, P e T, p exp C pt e e L rs = 1 0 T T C pt Conditions d'instabilités comparables au cas sec. L'instabilité de l'air insaturé avec d θe/dz < 0 est potentielle car il faut d'abord saturer l'air. 21 Simplification: on néglige la plus faible densité de l'air humide par rapport à l'air sec(effet de température virtuelle) Γd : adiabatique sèche (θ constante) ΓS: adiabatique humide saturée (θe constante)

22 Note complémentaire: Calcul simplifié du gradient adiabatique saturé Dans une transformation adiabatique saturée, et pour une unité de masse d'air sec : s S C p r S C pv r l C pl dt L d r S Rd T d log p d r R v d log e =0. (termes négligés en vert) En utilisant la loi du gaz parfait, 1 Rd T d log p d = dp= g dz. d Par ailleurs, on écrit la variation de r en fonction de T et p : rs rs s dr = dt dp. T p s On obtient alors, en utilisant encore une fois la loi hydrostatique, rs rs C p L = g 1 L T p dz, soit S = d 22 rs 1 L p s 1 L r C p T d L rs 1 Rd T 2 1 s L r Rv T 2.

23 Instabilité potentielle L'instabilité potentielle apparaît lorsque d e d 0 mais 0 dz dz Elle se manifeste si une couche d'air potentiellement instable est soulevée, par exemple au passage d'un relief ou lors du mouvement d'un front. A partir du moment où la partie la plus basse devient saturée, la convection se déclenche. 23

24 Température potentielle pseudo-équivalente Dans une ascendance rapide à l'intérieur d'un nuage précipitant, l'eau liquide forme des gouttes assez grosses qui chutent et ne sont pas entraînées avec l'air ascendant. Une approximation de ce processus est la transformation pseudo-équivalente où on néglige la capacité calorifique de l'eau liquide en considérant que toute la chaleur produite par la condensation passe dans la phase gaz La variation d'entropie par unité de masse d'air sec est donc : ds p =ds+c l r l d ln (T ) qui s'intègre en : T0 s p =s C l T (r r T ) d ln(t ' ) C pd (C pd +r T C l ) ( ) ( ) θep or e T0 sp T = T0 p0 p C pd p0 p ( )e Rd ( )( )e T = T0 p θ ep =T 0 pd ( ) Rd Lr T R d / C pd Lr T T0 H r R v C l T ( r r T )d ln (T ' ) e T0 H r Rv C l T r d ln (T ' ) e r Rv / C pd ( Η) Cl T Lr exp exp r d ln(t ') C pd T C pd T ( ) ( 0 ) * Noter que pour T >T, sous le nuage, r=r T est préservé et ne dépend pas de T * 24 alors que pour T <T, dans le nuage, nous avons r =r (T, p d ) et l'intégrale est calculée le long d'un chemin pseudo-adiabatique. S

25 Température potentielle pseudo-équivalente (suite) En prenant, sans perte de généralité, T 0 =T * sur chaque colonne, R /C p0 Lr θ ep =T Η r R / C exp en dessous du nuage pd C pd T ( ) p0 θ ep=t pd ( ) Rd / C pd d pd v ( pd ) S Cl T S Lr exp exp r d ln(t ') dans le nuage C pd T C pd T * ) ( ( ) θep est conservée pour une transformation adiabatique jusqu'au niveau LCL suivie d'une pseudo-adiabatique. θep est fonction de T, p d, r pour l'air insaturé et est fonction de T et p d pour l'air saturé. En pratique, excepté dans les régions tropicales très humides, θep diffère peu de θe et peut être utilisée aussi dans les transformations réversibles dans lesquelles l'eau liquide est transportée avec la parcelle d'air. Formule approximative pratique θep (Bolton, 1980) 1000 θep=t p ( 25 0,2854 (1-0,28 r) ) [ exp r (1+0,81 r ) ( ,54 * T )] Cette expression est précise à 0,3K près dans tout le domaine des conditions atmosphériques.

26 Température potentielle pseudo-équivalente de saturation Cette température, définie pour l'air ambiant, est la température potentielle pseudo-équivalente de l'air saturé à la même température et pression que l'air ambiant p0 * S e = ep T, p d, r T, p d =T pd Rd / C pd S L r T, p d Cl T S exp exp r T, pd d ln T ' C pd T C pd T * Cette température est seulement fonction de T et p d Pour une parcelle saturée, elle est identique à ep Elle détermine la condition de déclenchement de la convection profonde. En effet, si on veut comparer les températures de l'air ambiant non saturé et d'une parcelle montante saturée conservant ep, on ne peut le faire sur ep car la contribution de l'humidité à cette quantité est différente pour les deux parcelles. Si on ramène l'air ambiant aux mêmes conditions de saturation que la parcelle montante, on est sur qu'une égalité entre *e de l'air ambiant et ep de la parcelle montante conduit à une égalité entre les températures. De même une inégalité entre *e et ep conduit à une inégalité dans le même sens des * 26 e températures car 0 (le vérifier). T On néglige ici les effets de densité plus faible de la vapeur d'eau par rapport à l'air sec. De tels effets sont moins importants que ceux liés à la chaleur latente dans un nuage convectif. Ils peuvent être néanmoins pris en compte dans le cadre d'une théorie plus complète (cf. livre de K. Emanuel)

27 Instabilité conditionnelle Lorsque qu'une parcelle d'air est déplacée verticalement. Elle s'élève d'abord selon une adiabatique sèche et atteint ainsi son niveau de condensation (LCL). Elle poursuit son chemin en restant saturée selon une pseudo-adiabatique. Elle rencontre son niveau de flottabilité (LFC) lorsque sa température ep Situation convective typique en région tropicale LNB * égale e de l'air ambiant. A ce moment là, la température de la parcelle est égale à celle de l'air ambiant. d *e L'ascension continue si 0 dz C'est le profil de *e et non de e qui décide de la stabilité car une inégalité sur les températures saturées à pression constante entraîne une inégalité de même type sur les températures car * e 0 (exo: le vérifier). T Remarque: on néglige l'effet de l'humidité sur la densité. 27 LCL : lifting condensation level LFC : level of free convection LNB : level of neutral buoyancy LFC LCL

28 12 à 13 km Fraction nuageuse observée (licar CALIOP) en région tropicale (Fu et al., GRL 2007) Densité de probabilité et probabilité cumulée de θep en région tropicale 28 0,5% des nuages atteignent la tropopause tropicale (17,5 km, 100 hpa, T=200K, θ=380k)

29 29 Fraction nuageuse observée (lidar CALIOP) en région tropicale en fonction de la saison et du niveau (Yang et al., JGR 2010)

30 Nuages convectifs au dessus du Brésil (photos prises d'une navette spatiale) 30

31 A RETENIR A l'intérieur d'un nuage, le mouvement ascendant d'une parcelle non diluée est décrit par une transformation adiabatique (si les condensats sont transportés avec la parcelle) ou une pseudoadiabatique si les condensats précipitent. Les variables thermodynamiques construites pour ces transformations généralisent la température potentielle définie pour l'air sec. Lorsque l'air est saturé, la condition d'instabilité de l'air sec se généralise aisément en utilisant la température potentielle équivalente. Dans l'air insaturé, l'instabilité dépend de la capacité de l'air à devenir saturé et à acquérir une flottaison positive. Dans le cas du mouvement d'une parcelle, la condition est qu'une perturbation finie transporte les parcelles depuis le sol jusqu'au niveau de flottaison 31

32 Les températures potentielles et leur usage - Θv : température potentielle virtuelle, dépend de r, T, p Conservation : transformations adiabatiques réversibles de l'air humide non saturé Usage : Stabilité de l'air humide non saturé Application : Couche limite mélangée - Θe : température potentielle équivalente, dépend de r, T, p en non saturé (H<1) et de rt, T, p en saturé (H=1) Conservation : transformations adiabatiques réversibles de l'air humide non saturé et saturé, où les condensats sont transportés avec la parcelle d'air ascendante Usage : Stabilité de l'air humide saturé, instabilité conditionnelle Application : Déstabilisation par saturation d'une couche d'air humide - Θep : température potentielle pseudo-équivalente, dépend de r, T, pd en non saturé et de T, pd et T* (température de la base du nuage) en saturé Conservation : transformations pseudo-adiabatiques où les condensats précipitent et disparaissent sitôt formés Usage : ascendance dans un nuage précipitant Application : Détermination du sommet des nuages En pratique, sauf en région tropicale très humide, Θe et Θep sont peu différentes 32

33 Les températures potentielles et leur usage (suite) - Θ*e : température potentielle pseudo-équivalente de saturation, dépend de T, pd et T* Conservation : non applicable, définie pour l'air ambiant en zone convective Usage et application: stabilité de l'atmosphère vis à vis de la convection profonde, instabilité potentielle - Θl : température potentielle liquide (voir devoir), dépend de T, p, rt, rl (et ri dans la généralisation Θli) Conservation : transformations adiabatiques réversibles saturées et non saturées, conservant les condensats Application : température et flottaison de l'air détraîné par la convection à un niveau donné après évaporation des condensats, paramétrisation de la convection (dernier cours) 33

34 Se rappeler: l'instabilité conditionnelle est liée au mouvement d'une parcelle d'air qui doit d'abord atteindre son niveau de flottaison pour monter par elle même; l'instabilité potentielle est liée au mouvement d'une couche d'air qui devient instable en s'élevant sous l'effet d'une contrainte (orographie, brise de mer,...) Dans un nuage convectif réel, la plupart des ascendances sont diluées. Il existe cependant un petite quantité d'ascendances non diluées qui déterminent l'altitude atteinte par le nuage et son enclume. 34

35 CAPE Utilisation des émagrammes 35

36 Histoire d'une parcelle d'air humide au cours de l'ascendance dans un nuage Energie potentielle: <- Sommet du nuage p P=R p T ' T d ln p T: Température ambiante T': Température de la parcelle ascendante 0 p CAPE= R p T ' T d ln p LFC Niveau de flottabilité LFC -> Niveau de condensation LCL -> (base du nuage) 36 CIN

37 37

38 Energie potentielle convective utilisable (CAPE) CAPE = P(pLFC) P(pc) 38

39 Diagramme météorologique permettant de représenter un sondage 39

40 CIN CAPE 40

41 CAPE et diagramme météorologique Latitude tropicale: situation océanique CAPE modérée ( J kg-1) et faible CIN facilitant le déclenchement. Latitude tempérée: situation d'été en zone continentale. Forte CAPE ( J kg-1) et forte CIN limitant le déclenchement. 41

42 Exemple de situation d'évolution vers l'instabilité (instabilité potentielle) Trait plein: début Tireté: fin Saturation et destabilisation de la couche hpa 42

43 Déclenchement de la convection Propagation 43

44 Structure d'une super cellule convective (engendrant tornades et averses de grêle) 44

45 45 Fronts de cumulonumbus

46 Formation des courants de densité à partir des courants descendants et déclenchement de la convection 46

47 Mécanisme de propagation / régénération d'une cellule convective en présence de cisaillement du vent 47

48 48

49 49

50 Ligne de grain: formation d'un alignement de cellules convectives Echo radar composite 50 E c

51 Ligne de grain se propageant dans un cisaillement modéré. Evolue en s'affaiblissant et s'élargissant. 51 Ligne de grain se propageant dans un cisaillement fort. Composée d'un front de cellules intenses, souvent en forme d'arc.

52 52

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements B- Météorologie Nuages Brouillard Les brouillards côtiers sont du type: R : brouillard d'advection Il y a brouillard dès que la visibilité est inférieure à: R : 1 km Les facteurs favorisant l'apparition

Plus en détail

Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B

Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B C. Rio, J.-Y. Grandpeix, F. Hourdin, F. Guichard, F. Couvreux, J.-P. Lafore, A. Fridlind, A. Mrowiec, S. Bony, N. Rochetin,

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Jérôme DREANO 28 Février 2014 1 Introduction Dans le modèle LMDZ, les paramétrisations physiques des nuages

Plus en détail

METEO n 1. !"#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( (

METEO n 1. !#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( n 1 "#%&'()*+,+ L atmosphère "#%&'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( *"+,-&&'%(./-&0,1/() Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale

Plus en détail

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère.

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère. L'ATMOSPHERE N 1 Def : enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres Répartition verticale : Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale de l'atmosphère se

Plus en détail

The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE

The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE Darwin, Australie Du 20 janvier au 13 fevrier 2006 radiosondages Flux radiatifs de surface Flux turbulents de surface Radar CPOL Forçages déduits

Plus en détail

Profils verticaux de la couverture nuageuse, de ses propriétés et des aérosols: données du lidar CALIOP et du radar CLOUDSAT (DARDAR) de 2006 à 2012

Profils verticaux de la couverture nuageuse, de ses propriétés et des aérosols: données du lidar CALIOP et du radar CLOUDSAT (DARDAR) de 2006 à 2012 T1.3 (Tropics) Diurnal cycle of cloud cover in the tropical regions: combined use of geostationary satellite, A-Train measurements and lidar/radar ground station measurements. Coordination : G. Sèze (LMD)

Plus en détail

Météo Marine. Benjamin Aymard. Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie. ./IMAGES/logo-n

Météo Marine. Benjamin Aymard. Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie. ./IMAGES/logo-n Météo Marine Benjamin Aymard Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie 1/41 18 Février 2014, UPMC aymard@ann.jussieu.fr Météo Marine Cours Météo pratique Pourquoi les prévisions météo

Plus en détail

METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES.

METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES. METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES. -II- Nuages & précipitations. 1 - La vapeur d'eau se présente sous forme : a) d'un gaz blanchâtre b) de petites gouttelettes d'eau en suspension dans l'air c) d'un gaz

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ B. AMANA et J.-L. LEMAIRE 2 LIQUEFACTION D'UN GAZ Cette expérience permet d'étudier la compressibilité et la liquéfaction d'un fluide en fonction des variables P,

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Développement et Evaluation des PHYsiques des modèles atmosphériques BILAN 45 participants 25 CNRM, 12 LMD, 4 LGGE, 2LA, 1 LSCE, 1 GET 8-9-10 septembre 2014 Observatoire

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Tout commence avec une histoire de masses d'air. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment.

Tout commence avec une histoire de masses d'air. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment. Tout commence avec une histoire de masses d'air. 2. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment. Des nuages se forment dans le ciel, dont certains provoquent...... des hydrométéores, 4....

Plus en détail

DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie.

DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie. DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie. Après parution de mon article sur les modèles numériques dans le «Swiss Glider» d avril, qui parlait entre autres

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel Bienvenue Tribond - La danse de la pluie L oeil dans la météo A yous que la météo fit dans mon programme Météo everywhere

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire

République Algérienne Démocratique et Populaire République Algérienne Démocratique et Populaire الشعبية الجمهوریة الجزاي ریة الدیمقراطية Ministère de l enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université 8 mai 45 Guelma التعليم العالي

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

Météorologie. Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation.

Météorologie. Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation. Météorologie Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation. Documentation Site Météo AQUOPS-CyberScol, 1995-2012 pour les Images et textes. Mise en page SRPM Guy Sommaire Notions de Météorologie

Plus en détail

Généralités. Front froid

Généralités. Front froid Apprendre : Les masses d'air, les fronts Tester : Les dictons Pratiquer : Prévoir le temps Prévoir : Les dictons mois par mois Généralités Deux masses d'air de température différente qui se rencontrent,

Plus en détail

Le CEL exprime la quantité d eau liquide condensée présente dans un mètre cube d air humide (g/m 3 )

Le CEL exprime la quantité d eau liquide condensée présente dans un mètre cube d air humide (g/m 3 ) QU EST CE QUE LE GIVRAGE? Le givrage est dû à la présence d eau sous forme liquide à des températures négatives. En impactant, elle se transforme en glace : il y a accrétion sur l avion. Tair < 0 C Fin

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

TRANSPORT CONVECTIF TROPOSPHERE-STRATOSPHERE Importance l échelle globale? Jean-Pierre Pommereau CNRS LATMOS, Guyancourt, France

TRANSPORT CONVECTIF TROPOSPHERE-STRATOSPHERE Importance l échelle globale? Jean-Pierre Pommereau CNRS LATMOS, Guyancourt, France TRANSPORT CONVECTIF TROPOSPHERE-STRATOSPHERE Importance l échelle globale? Jean-Pierre Pommereau CNRS LATMOS, Guyancourt, France Transport Troposphere-Stratosphere 0-14 km Convection. Rapide (heures) jusqu

Plus en détail

Le séchage des ateliers :

Le séchage des ateliers : Le séchage des ateliers : Quelles technologies et quels coûts énergétiques? Jacques GUILPART- MF Conseil j. guilpart@mfconseil.fr 06 43 44 66 28 www.mfconseil.fr Adam TCHAÏKOWSKI, Dessica a.tchaikowski@dessica.fr

Plus en détail

Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques

Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques Motivations : Augmenter la confiance dans les prévision du changement climatique. 1. nécessite d'utiliser les modèles le plus "physiques"

Plus en détail

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Compréhension des phénomènes et modélisation : LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Version du 28 décembre 2006 Cette fiche a été établie avec le concours de l INERIS La présente fiche a été rédigée sur la base

Plus en détail

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques.

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques. ACTIVITÉ Configuration de la pression en surface Lorsque vous aurez complété cette activité, vous devriez être en mesure de : Dessiner des lignes d'égale pression (isobares) pour présenter la configuration

Plus en détail

TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES

TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES PISCINES CHAUFFAGE DESHUMIDIFICATION TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES Une piscine couverte doit être considérée comme un ouvrage spécifique dont les critères diffèrent de ceux d'un ouvrage classique

Plus en détail

Rapport. sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair

Rapport. sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair N ISBN : 978-2-11-098012-0 Rapport sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair Bureau d Enquêtes et d Analyses

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR :

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR : Contexte scientifique Systèmes LIDAR/RADAR Equation LIDAR : exp Equation RADAR : p (r) : puissance rétrodiffusée r : altitude ou profondeur. C : constante instrumentale. β : coefficient de rétrodiffusion

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

-12. Dispersion atmosphérique (Mécanismes et outils de calcul)

-12. Dispersion atmosphérique (Mécanismes et outils de calcul) Méthodes pour l évaluation et la prévention des risques accidentels (DRA-006) -1 Dispersion atmosphérique (Mécanismes et outils de calcul) Ministère de l Ecologie et du Développement Durable Direction

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires La combinaison naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Informations préliminaires 2 Le futur c'est maintenant 3 et le futur est plus respectueux de l'environnement,

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

VI.1) Description de la QBO Observation du vent zonal en moyenne zonale à l'équateur Données UARS (Swinbak et Orland)

VI.1) Description de la QBO Observation du vent zonal en moyenne zonale à l'équateur Données UARS (Swinbak et Orland) Z(km)= 112 96 80 64 48 32 16 0 VI.1) Description de la QBO Observation du vent zonal en moyenne zonale à l'équateur Données UARS (Swinbak et Orland) Thermosphère Mésosphère Stratosphère Troposphère Dans

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique 43 4.1. Evolutions réversibles et irréversibles 4.1.1. Exemples 4.1.1.1. Exemple 1 Reprenons l exemple 1 du chapitre précédent. Une masse est placée

Plus en détail

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus

Travaux Pratiques. Sondage Radar de Vénus Travaux Pratiques Sondage Radar de Vénus Introduction Vénus est la deuxième planète en partant du Soleil. Elle se trouve entre Mercure et la Terre. Vénus est une planète tellurique tout comme la Terre.

Plus en détail

Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur

Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur Des Systèmes Complets Innovants Pourquoi l air comprimé sec et propre est-il important? Dans la majorité des industries, l air comprimé est un fluide

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Liens utiles pour les prévisions météorologiques http://meteo.chamonix.org/ 0900 55 21 65 (Haute Savoie) 0900 55 21 68 (Alpes romandes) Par SMS au numéro

Plus en détail

LA MESURE DE LA PRESSION

LA MESURE DE LA PRESSION LA MESURE DE LA PRESSION La mesure de la pression s effectue à l aide d un baromètre. Il s agit d un instrument permettant de repérer la pression de l atmosphère dans laquelle il se trouve et ses variations

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

PARAPENTE PARAPENTE. Manuel de formation. Ce manuel a été téléchargé sur http://www.sxb.rte.fr/ffp-manuel

PARAPENTE PARAPENTE. Manuel de formation. Ce manuel a été téléchargé sur http://www.sxb.rte.fr/ffp-manuel PARAPENTE PARAPENTE Manuel de formation Fédération Française de Parachutisme Ce manuel a été téléchargé sur http://www.sxb.rte.fr/ffp-manuel Il est la propriété de la Fédération Française de Parachutisme,

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée. Première partie

BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée. Première partie BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée Première partie Objectifs de ce cours: 1. Introduction à la formation du 2* 2. Comprendre les lois fondamentales régissant : la flottabilité (Archimède)

Plus en détail

Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH

Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH Sébastien Riette Météo-France CNRM/GMME Réunion des utilisateurs de Méso-NH, 13 et 14 octobre 2011 Les composantes du schéma de nuage d'arome

Plus en détail

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso. Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1 Réduction des populations nonus 1 nonus 2 Taux de survie N/No Taux de mortalité No-N /No No : nombre initial de cellules vivantes N : nombre de cellules vivantes après le cycle de stérilisation nonus 3

Plus en détail

1- Durant votre vol, vous entrez dans un thermique. Décrivez, par un schéma simple, l incidence sur votre voile.

1- Durant votre vol, vous entrez dans un thermique. Décrivez, par un schéma simple, l incidence sur votre voile. QUESTIONS OUVERTES POUR LE BREVET DE PILOTE CONFIRME, SUR LES THEMES «Mécanique de vol/aérodynamique», «réglementation/espace aérien», «météo/aérologie», «pilotage». Les questions liées au brevet de pilote

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy

Compte rendu des utilisations du calculateur TITAN au LACy Le Laboratoire de l Atmosphère et des Cyclones (LACy) UMR (8105) Université de la Réunion CNRS Météo France 15 avenue René Cassin, 97715 Saint Denis messag.,cedex 9 Compte rendu des utilisations du calculateur

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Projet évaluation : précipitation et

Projet évaluation : précipitation et Projet évaluation : précipitation et nuages du Global-Meso Groupe Global-Meso Meso: Stéphane Bélair,, Michel Roch,, Anne- Marie Leduc, Paul Vaillancourt Objectifs du projet d évaluation Développer des

Plus en détail

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité Les atouts L'utilisation de ventilateurs à filtre est une méthode extrêmement économique pour évacuer d'importantes quantités de chaleur en dehors des armoires électriques. Deux conditions fondamentales

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

ProSimPlus HNO3 Résumé des nouvelles fonctionnalités, décembre 2008

ProSimPlus HNO3 Résumé des nouvelles fonctionnalités, décembre 2008 ProSimPlus HNO3 Résumé des nouvelles fonctionnalités, décembre 2008 Cette page présente un résumé des derniers développements effectués dans le logiciel ProSimPlus HNO3. Ceux-ci correspondent à de nouvelles

Plus en détail

1 Thermodynamique: première loi

1 Thermodynamique: première loi 1 hermodynamique: première loi 1.1 Énoncé L énergie d un système isolé est constante, L énergie de l univers est constante, de univers = de syst + de env. = 0 1 L énergie d un système est une fonction

Plus en détail

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS

Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? EFFICACITÉ POUR LES MAISONS Comment peut-on produire du chauffage et de l'eau chaude à partir de l'air? Découvrez la gamme Aquarea de Panasonic Pompe à chaleur Source Air CONÇUE POUR LES MAISONS Une pompe à chaleur Aquarea avec Source

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air Mesures du oeffiient adiabatique γ de l air Introdution : γ est le rapport des apaités alorifiques massiques d un gaz : γ = p v Le gaz étudié est l air. La mesure de la haleur massique à pression onstante

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

MODULE 2.7A NÉPHANALYSE. Introduction et techniques

MODULE 2.7A NÉPHANALYSE. Introduction et techniques MODULE 2.7A NÉPHANALYSE Introduction et techniques 1 INTRODUCTION Une néphanalyse est l une des analyses les plus détaillées que fait régulièrement un météorologiste opérationnel. Elle consiste en une

Plus en détail

SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES

SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... SOMMAIRE... LES MESURES MES 1 Les mesures de longueurs MES 2 Lecture de l heure MES 3 Les mesures de masse MES 4 Comparer des longueurs, périmètres.

Plus en détail

Eva Mo nteiro Tél. : 987-300 0 (# 680 7) C ourri el : mont eiro.e va _ro sa @ uqam.ca

Eva Mo nteiro Tél. : 987-300 0 (# 680 7) C ourri el : mont eiro.e va _ro sa @ uqam.ca UNIVER SITE DU QU EBEC A MONTR E AL Départ ement des Sciences de la Terre et de l At mosphère PL AN D E C OU R S SESSION AU TOMNE 2012 THERMOD YNAMIQU E AVAN CEE PHY 4501(030) HO RAIR E : Mercre d i :

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX ALFÉA HYBRID BAS NOX POMPE À CHALEUR HYBRIDE AVEC APPOINT FIOUL INTÉGRÉ HAUTE TEMPÉRATURE 80 C DÉPART D EAU JUSQU À 60 C EN THERMODYNAMIQUE SOLUTION RÉNOVATION EN REMPLACEMENT DE CHAUDIÈRE FAITES CONNAISSANCE

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

COURS DE THERMODYNAMIQUE

COURS DE THERMODYNAMIQUE I.U.T. de Saint-Omer Dunkerque Département Génie Thermique et énergie COURS DE THERMODYNAMIQUE eme Semestre Olivier PERROT 010-011 1 Avertissement : Ce cours de thermodynamique présente quelques applications

Plus en détail