L empreinte énergétique des français en 2010 Consommation d'énergie par catégorie d'usage

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1 1 L empreinte énergétique des français en 2010 Consommation d'énergie par catégorie d'usage Information, éducation, relationnel 11% Déplacements liés au travail 7% Produits de base 2% Métallurgie/Sidérur gie 6% Construction 4% Infrastructure et industrie des transports 4% Loisirs 6% Energie finale 152 Mtep Alimentation 16% Actes et produits de consommation 8% Services 5% Santé 2% Confort résidentiel 25% La consommation énergétique finale française de 2010 était de 152,97 millions de tonnes équivalent pétrole (toutes énergies confondues). 41% de cette énergie est consommée pour répondre à deux besoins fondamentaux : se loger (le confort résidentiel) et s alimenter des consommations d énergie directe* Ces deux besoins n augmenteront pas fortement dans les années à venir : nos rations alimentaires se stabilisent et le confort résidentiel (modes de chauffage) s améliorent. hors allocation de la consommation de l industrie lourde. Source FF4,

2 Mtep Evolution générale des usages d ici 2050 Consommation d'énergie finale par catégorie d'usage dans les scénarios Vision de l'ademe 160,0 140,0 120,0 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0, Tous les scénarios qui privilégient : - l efficacité énergétique, - l amélioration des services collectifs, - la valorisation des énergies renouvelables, - la sobriété, aboutissent à des résultats équivalents : - Une division par deux de la consommation énergétique française, - Une nette réduction des consommations liées notamment au confort domestique et aux transports, - Une amélioration des conditions générales de vie (surtout santé, activités relationnelles) - En assurant le Facteur 4. 5

3 L empreinte énergétique : explications Le calcul de l empreinte énergétique est effectué à partir des statistiques usuelles, qui sont retraitées afin de pouvoir distinguer 10 catégories d usage principales en fonction de leurs finalités : se nourrir, se loger, se vêtir, se déplacer Chaque usage permet d identifier des pratiques, reflets des modes de vie dans leur diversité, qui renvoient ainsi à des choix - individuels et/ou collectifs. Les transports des personnes et des marchandises répartis dans en fonction des motifs de déplacement et la nature des produits transportés (y compris les importations depuis le pays d origine). Les consommations des industries manufacturières et du tertiaire ont été affectées en fonction des produits de consommation et ses services qu ils génèrent. Ainsi l Alimentation renvoie aux régimes alimentaires, de plus en plus diversifiés, et caractéristiques de nos modes de vie. Ainsi qu à nos façons de nous approvisionner Toute la chaine depuis la production, en passant par les transports jusqu à la gestion des déchets en passant par l assiette est prise en compte. La croissance des échanges internationaux rend de plus en plus difficile la représentation des parts liées à la production industrielle, très consommatrice. La France est très exportatrice pour l agroalimentaire, l automobile, mais elle est de plus en plus importatrice de produits électroniques, d électroménager, de textiles, de meubles, de produits chimiques de base et sidérurgiques. Les consommations des industries de base ont été représentées séparément (en blanc). Ces usages ont la spécificité de résulter d un ensemble de facteurs (sociaux, économiques, culturels ), et sont associés à notre époque, au lieu où l on vit, à nos références Au travers de ses usages, chacun a la capacité d exprimer ses choix. A partir du moment où il dispose de l information nécessaire et d une compréhension suffisante de ses marges de manœuvre. Attention : le calcul de cette empreinte est représentatif. Pour autant la segmentation en 10 catégories d usage est incomplète : la correspondance entre la consommation, les activités manufacturières en amont et la production des produits industriels de base est de plus en plus faible. 6

4 2 Les émissions de gaz à effet de serre en France Les postes principaux d émission de GES des Français En 2012, les émissions de GES par personne pour la consommation finale se sont élevées à 10,1 tonnes équivalent CO2 par personne en moyenne. Ce chiffre représente en équivalent CO2 la somme des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d azote et gaz fluorés) relâchés dans l atmosphère pour fournir à un habitant de l Hexagone la construction de son logement, ses déplacements personnels, et la production des biens et services qu il a consommés sur l année. Les émissions totales liées à la consommation des Français ont augmenté de 25% depuis 1990 (ECO 2 Climat). La population française a augmenté de 11% dans le même temps, cela donne une augmentation de 13% des émissions par personne. Source: carbone4.com 7

5 3 «L empreinte carbone» des Français L empreinte carbone de la demande finale des Français représente les émissions de gaz à effet de serre induites, en France et à l étranger, par leur consommation. En 2010, elle est supérieure de 11 % à celle de Toutefois, compte tenu de l augmentation de la population, l empreinte se stabilise entre 11,5 et 12 tonnes équivalent CO2 par habitant (teq CO2/hab.). Sur la même période, les émissions sur le territoire ont baissé de 10 % et la moyenne par habitant de 19 %, pour atteindre 7,7 teq CO2/hab. en L accroissement de l empreinte carbone résulte d une part de la hausse de la demande finale intérieure liée aux émissions directes des ménages (chaudières, véhicules individuels), supérieures en 2010 de 11 % à celles de 1990 et d autre part, de la progression des émissions associées aux importations (consommations intermédiaires des entreprises et demande finale des ménages), qui ont augmenté de 62 % sur la même période. Cette hausse n est que faiblement compensée par la réduction des émissions des entreprises (- 26 %) en France en lien avec la production destinée à la demande intérieure. 8