Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca

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1 A. Bahlaoui & N. Zaghba Service des Maladies Respiratoires Hôpital Ibn Rochd CHU Ibn Rochd Casablanca Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA

2 1. L asthme et le RGO sont deux pathologies fréquentes qui souvent coexistent chez un même patient. 2. L asthme est une maladie multifactorielle, le RGO risque de cacher d autres facteurs. 3. Le RGO chez l asthmatique est souvent complètement asymptomatique. 4. Les relations entre les deux maladies sont complexes. 5. Les résultats des études consacrées à cette association sont parfois contradictoires

3 Passage d une partie du contenu gastrique dans l œsophage. RGO Physiologique RGO Pathologique 1. Bref, postprandial Asymptomatique 3. Sans œsophagite 1. Répété, prolongé 2. Symptomatique 3. Et /ou œsophagite

4 Complications (rares) œsophagite (2 % de la population) Symptômes sans œsophagite (10 à 20 % de la population) Reflux physiologique (100 % de la population) Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

5 Les éléments anatomiques Piliers du diaphragme : constituent une fronde autour de l orifice hiatal et enserrent le bas œsophage. Angle de His : Valvule de Gubaroff (adossement des muqueuses œsophagiennes et gastriques). Ligament phréno- œsophagien Ligaments gastro - phrénique assurent la fixation oeso-cardiotubérositaire Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

6 Pressions Les éléments fonctionnels Œsophage thoracique: pression intra - thoracique négative Œsophage abdominal: pression positive abdominale, est très court, Sphincter inférieur de l'œsophage (SIO): zone de haute pression au niveau du bas œsophage Péristaltisme de l œsophage Vidange gastrique Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

7 Les mécanismes physiopathologiques du RGO sont dus à la défaillance du dispositif anti-reflux par anomalies anatomiques et/ou fonctionnelles. La notion du rôle quasi exclusif des éléments anatomiques dans la genèse du RGO n est plus admise actuellement; Les facteurs fonctionnels jouent un rôle déterminant.

8 Diminution Résistance de la muqueuse œsophagienne Anomalies des contractions œsophagiennes Diminution de la psio Défaillance du système anti -RGO Secrétion acide normale = agresseur Relaxations gastriques excessives Vidange gastrique ralentie

9 Pression du SIO (psio) faible: entraine un RGO Les porteurs de RGO ne présentent pas tous une diminution de la psio; Il existe des RGO sévères avec psio normale Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA

10 La déglutition de la salive permet de tamponner l acidité. La fréquence des mouvements de déglutition pendant la nuit serait plus faible chez les patients présentant un RGO ph Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

11 Pression du SIO (psio) La déglutition de la salive Les troubles de la vidange gastrique Il a été démontré que les enfants porteurs de RGO présentaient un retard à la vidange gastrique (travaux sur ce sujet ne sont pas tous concordants)

12 Manifestations respiratoires basses 1. Aspiration bronchique, 2. Réflexe oeso bronchique, 3. Majoration de l hyperréactivité bronchique RGO induit par la pathologie respiratoire 1. Hypertension abdominale due à l expiration forcée, au cours de la toux, du wheezing et de la kinésithérapie respiratoire. 2. Certaines thérapeutiques (théophylline, beta2- adrénergiques, diminuent la pression des SIO Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

13 chez l enfant: une étude cas-témoins sur un large effectif d enfants (El-Sera et al): 1980 enfants porteurs d un RGO ont été comparés à 7920 sujets témoins. - La prévalence de l asthme était plus élevée chez les sujets porteurs de RGO (13 vs 7 % chez témoins). - En analyse multi-variée, le RGO était significativement associé à l asthme avec un odds ratio de 1,9. El-Serag H et al. Gastroenterology 2001;121:1294Ŕ9.

14 Les relations entre sévérité de l asthme et présence de RGO sont moins claires. Sur plus de 6500 asthmatiques (Diette et al): la présence de signes cliniques de RGO est associée à un taux d hospitalisations pour asthme plus élevé que dans le groupe des asthmatiques qui ne présentent pas ces symptômes digestifs. D autres études n ont pas trouvé de différence significative. Diette GB et al.. Arch Intern Med 2002;162:

15 AU TOTAL: L association RGO-asthme est donc fréquente. La symptomatologie digestive du RGO est souvent absente ou méconnue chez l asthmatique. Il semble exister une assez bonne corrélation entre les épisodes de reflux et la symptomatologie respiratoire de type asthmatique. En revanche, il n est pas possible d affirmer que le RGO est associé systématiquement à un profil plus sévère de l asthme.

16 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

17 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

18 3 mécanismes potentiels peuvent induire ou aggraver une obstruction bronchique chez l asthmatique : 1- Mécanisme aspiratif 2- Reflexe vagal œso-bronchique 3- Inflammation neurogénique bronchique Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

19 1- Mécanisme aspiratif Au cours du décubitus des micro-aspirations des sécrétions acides gastriques contaminent la trachée et les bronches. Ces micro-aspirations stimulent des récepteurs des voies aériennes et favorisent la libération de médiateurs inflammatoires. Si le volume aspiré est important, l obstruction mécanique de la lumière bronchique est possible et une pneumopathie d inhalation peut apparaître.

20 1- Mécanisme aspiratif Ce mécanisme aspiratif a pu être documenté par la mesure simultanée du ph œsophagien distal et du ph œsophagien proximal ou trachéal. Ceci a confirmé l existence des microaspirations mais a montré aussi qu il ne s agit pas là du mécanisme majeur par lequel un RGO entraîne des manifestations respiratoires comme cela était pressenti initialement

21 2- Reflexe vagal œso-bronchique La stimulation des terminaisons nerveuses situées au niveau du bas œsophage par l acidité, entraîne une bronchoconstriction par réflexe vagal. Ce mécanisme favorisant l aggravation ou la pérennisation de l hyperréactivité bronchique, est majoré en cas d œsophagite car l exposition des nerfs afférents du vague est plus facile et la réaction plus importante.

22 2- Reflexe vagal œso-bronchique Plusieurs travaux ont confirmé ce mécanisme chez l adulte et chez l enfant : 1. Augmentation des résistances VA totales chez l asthmatique après test acide de Bernstein positif 2. Diminution de façon significative des débits expiratoires après instillation acide dans le bas œsophage 3. Le débit expiratoire de pointe (DEP) et les résistances spécifiques des voies aériennes augmentent chez l asthmatique présentant un RGO après test d infusion acide. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

23 2- Reflexe vagal œso-bronchique Chez des adultes asthmatiques, l instillation d acide dans l œsophage induit une: Augmentation des résistances de 10 %, Diminution de la capacité vitale de 200 ml Diminution la saturation en oxygène et des débits aériens. Shan CA et al. Chest 1994 ; 106 : 731-7

24 2- Reflexe vagal œso-bronchique En étudiant quatre groupes de patients (Shan et al) asthme avec RGO asthme sans RGO RGO seul sujets sains l instillation intra- œsophagienne d acide Diminution du DEP Shan CA et al. Chest 1994 ; 106 : 731-7

25 3- Inflammation neurogénique bronchique Mise en jeu par réflexe d axone à partir des terminaisons nerveuses du bas œsophage et aboutissant au relargage endobronchique de tachykinines, en particulier de substance P et de neurokinine A.

26 Le RGO et aggravation de l HRB non spécifique Trois types de mécanismes sont possibles: Micro - inhalations de liquide gastrique responsable d une inflammation bronchique ou d une broncho-constriction (BC) par stimulation des récepteurs vagaux bronchiques ; BC réflexe d origine vagale à partir des récepteurs à l acidité du bas œsophage Inflammation neurogénique bronchique mise en jeu par réflexe d axone à partir des terminaisons nerveuses du bas œsophage et aboutissant au relargage endobronchique de tachykinines, en particulier de substance P et de neurokinine A. Didier.A et al,. Rev Fran Allerg Immun Clin 2004; 44: Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

27 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

28 Plusieurs facteurs peuvent induire un RGO chez l asthmatique parmi lesquels: Les modifications de la mécanique ventilatoire et L utilisation de médicaments bronchodilatateurs. La pression intra-thoracique est négative et un gradient de pression thoraco-abdominal s exerce sur la jonction œsogastrique. Toute modification qui induit une augmentation de ce gradient favorise la survenue plus fréquente de reflux.

29 Étude comparant l effet sur le RGO et sur le tonus du SIO, de la BC induite par provocation à la métacholine chez des témoins et chez des asthmatiques: 1. Majoration des épisodes de reflux, avec: 2. Augmentation du taux de relaxation transitoire du SIO lors de la BC induite par la métacholine. Ces résultats sont donc en faveur d une aggravation du RGO due aux conséquences de l obstruction bronchique sur la dynamique diaphragmatique. Zerbib F, et al.. Am J Respir Crit Care Med 2002;166:

30 Chez l asthmatique : L hyperinflation et l obstruction bronchique majorent la pression négative intra- thoracique et accentuent le gradient thoraco-abdominal. Le trappage de l air et la distension favorisent l aplatissement du diaphragme modifiant ainsi le système anti - reflux. La toux augmente la pression abdominale et modifie le gradient de pression thoraco-abdominal avec remontée du liquide gastrique dans l œsophage.

31 Le RGO contribue à déstabiliser la maladie asthmatique et à entretenir l HRB L asthme aggrave le RGO ASTHME Hyperréactivité Distension thoracique RGO Cercle vicieux Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

32 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

33 Les BD sont susceptibles de modifier le tonus du SIO (la théophylline, du moins en théorie). La théophylline augmente la sécrétion acide gastrique, ralentit la vidange de l estomac et diminue la pression du SIO. Les BD, diminuent la distension thoracique, donc suppriment un des facteurs favorisant le RGO. En pratique: les β2 mimétiques inhalés n ont pas d effets sur la pression du SIO et constituent le bronchodilatateur de choix. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

34 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

35 1. Contrôle insuffisant de l asthme malgré un traitement adéquat. 2. Prédominance nocturne des symptômes (première partie de la nuit). 3. Exacerbations sévères inexpliquées. 4. Déclenchement postprandial des crises. 5. Régurgitations après les repas suivies de signes respiratoires : toux et sifflements 6. Halitose associée

36 7. Manifestations ORL associées: Stridor, hemmage persistant ou répétitif (raclements de gorge), voix rauque, laryngites striduleuses, Sinusites, d otites à répétition (l enfant), Aphtes à répétition, glossite, maux de gorge Devant un asthme sévère, instable non ou mal contrôlé malgré un traitement correct, l association d un RGO sera évoquée et ce, même en l absence de tout symptôme digestif. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

37 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

38 Première étape : Interrogatoire minutieux L ancienneté des symptômes de l asthme L ancienneté des symptômes de RGO L intensité des symptômes L horaire de survenue des symptômes nocturnes. La présence de symptômes digestifs évoquant un RGO: rechercher des douleurs rétrosternales ou un pyrosis.

39 Deuxième étape : optimiser le traitement de l asthme. Renforcer les traitements de fond et adapter les posologies surtout celles du soir. Contrôler la prise médicamenteuse en vérifiant notamment la compliance et la technique d inhalation Contrôler l environnement : éviction des allergènes et du tabagisme passif. Chercher d autres facteurs. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

40 Troisième étape : exploration du RGO Si les symptômes ne sont pas contrôlés par un traitement de fond correct. phmétrie Endoscopie Transit OG La prévalence du RGO en ph-métrie est très élevée : 80 % chez des asthmatiques. Son indication classique AUTRES est la recherche d œsophagite. Diminution des indications à cause des faux négatifs et faux positifs

41 Manométrie œsophagienne Fait la part des troubles de la motricité de l œsophage et du SIO (RGO chroniques +++). AUTRES explorations Scintigraphie œsophagienne (99mTc) Plus spécifique mais peu sensible. Bonne corrélation avec la phmétrie. Indications limitées. Impédancemétrie œsophagienne Permet de mieux recenser la fréquence et l intensité des épisodes de reflux. Recherche des inclusions lipidiques dans les macrophages alvéolaires

42 Sheikh S, Stephen T, Howell L, Eid N. Gastroesophageal reflux in infants with wheezing. Pediatr Pulmonol 1999;28: Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA AU TOTAL: A l heure actuelle, aucune technique ne peut affirmer de façon suffisamment fiable le rôle causal du RGO dans l asthme. En pratique: Si l histoire clinique évoque un RGO, un traitement médical doit être institué sans investigations complémentaires. Ce n est qu en cas d échec, ou lorsqu on suspecte une complication, que des explorations sont recommandées.

43 En l absence de signes digestifs, des explorations peuvent être recommandées devant un asthme mal équilibré malgré un traitement bien conduit. 24 % des asthmatiques difficiles à contrôler et ne présentant aucun signe clinique de RGO ont un reflux documenté sur une ph-métrie de 24 heures. Chez 12 nourrissons présentant un asthme persistant, non contrôlé par des β2-mimétiques et un traitement anti-inflammatoire, le TOG et la ph-métrie ont retrouvé un RGO chez tous les patients. Eid NS et al. Pediatric Pulmonol 1994 ; 18 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

44 Asthme et RGO soulève plusieurs questions : 1- Le RGO est-il responsable des symptômes d asthme? 2- Le RGO est-il secondaire à l asthme? 3- Les BD aggravent-ils le RGO? 4- Quand évoquer RGO chez l asthmatique? 5- CAT devant la suspicion asthme-rgo? 6- Influence du trait. Anti RGO sur l asthme?

45 L efficacité du traitement anti RGO dans l asthme est difficile à évaluer: La comparaison des diverses études est limitée: Les populations étudiées sont différentes, La durée du traitement très variable, et Le contrôle de la suppression du RGO par une phmétrie n est pas toujours réalisé. L efficacité supérieure des thérapeutiques actuelles (inhibiteurs de la pompe à protons) ne permet pas de comparer les études récentes à celles plus anciennes.

46 Méta-analyse: 12 articles évaluant l efficacité du traitement médical anti-reflux dans l asthme chez 326 patients: Le traitement médical du RGO : 1. Améliore les symptômes chez 69 % des patients 2. Réduit la consommation médicamenteuse chez 62 % des patients 3. Améliore le DEP du soir dans 26 % des cas ; 4. Mais ne modifie pas les résultats des EFR Field SK, et al. Chest 1998 ; 114 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

47 Une étude non contrôlée: un traitement médical (à forte dose) pendant au moins 3 mois, permet d obtenir une amélioration de l asthme (symptômes et/ou DEP) chez près de 75 % des adultes ayant un RGO associé. Ce travail est en contradiction une autre étude en double aveugle contre placebo (Boeree) qui montre que le contrôle du RGO acide n a pas d effet sur les symptômes respiratoires et sur la réactivité bronchique. Harding SM, et al. Am J Med 1996 ; 100 : Boeree MJ, et al. Eur Respir J 1998 ; 11 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

48 En 2003, Cochrane recensait 12 essais cliniques de méthodologie considérée comme satisfaisante. Les résultats sont plus nuancés La plupart des études mettent en évidence une efficacité sur au moins l un des critères analysés (symptômes, recours aux médicaments, EFR), Les résultats apparaissent donc inconstants d une étude à l autre. Cochrane Database Syst Rev 2003;2:CD Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

49 Mesures posturales Surélever le lit de 10 à 20 cm côté tête, Eviter de manger ou de boire juste avant le coucher ou pendant la nuit, Eviter le port de vêtements serrés. Mesures hygiéno-diététiques: Éviter (surtout le soir): les boissons gazeuses ou acides, Les aliments contenant de la caféine ou des excitants (café, thé, menthe, coca-cola, chocolat), La sauce tomate, les graisses, fritures, pâtisseries, sucreries, boissons alcoolisées et tabac.

50 Finalement, c est l efficacité du traitement anti-rgo qui représente le meilleur argument pour établir la causalité.

51 Traitement chirurgical du RGO L efficacité du traitement chirurgical du RGO est également difficile à déterminer Dans une série de 44 patients, Perrin-Fayolle et al ont rapporté les résultats: Disparition complète des symptômes chez 25% des patients. Amélioration importante ou modérée chez 40% des patients, Perrin-Fayolle et al. Chest 1989 ; 96 : 40-45

52 A partir des données précédentes, on peut individualiser trois grandes situations cliniques : Asthme plus symptomatologie classique de RGO Asthme bien stabilisé par un traitement médical Asthme instable ou nécessitant fortes doses de CSI ou CSG 1. Recherche systématique de signes négligés de RGO. Les signes 1. Un traitement médical du RGO est d emblée indiquée. ORL chroniques est un élément d orientation. Rien 2. La ne réalisation justifie la d examens recherche systématique complémentaires d un invasifs RGO s il ne n existe se justifie pas 2. En cas de doute: TEST thérapeutique (vue la fréquence de de symptomatologie que chez les sujets digestive. de plus de 50 ans ou présentant des signes l association RGO - asthme): doses élevées d inhibiteurs de la d alarme (Amaigrissement, Dysphagie, Odynophagie, AEG, ) pompe à protons (double) pendant plus de 8 semaines. Conférence de consensus. RGO de l adulte. Gastroentorol Clin Biol 1999;23:66Ŕ71.

53 Le traitement chirurgical du RGO peut être raisonnablement proposé: Aux asthmatiques chez lesquels le traitement médical, ayant fait la preuve de son efficacité, ne peut être suspendu sans entraîner une dégradation de la symptomatologie respiratoire. Chez ceux, pour lesquels une corrélation entre les épisodes de RGO et la symptomatologie respiratoire a été confirmée par des examens complémentaires type phmétrie. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

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55 Malgré les progrès réalisés dans l exploration du RGO, la relation de cause à effet est difficile à mettre en évidence. Plusieurs hypothèses ont été formulées : le RGO peut induire la maladie respiratoire. le RGO peut être secondaire à celle-ci et/ou aux traitements. RGO et maladie respiratoire coexistent, l un exacerbant l autre. l association peut être fortuite, dans ce cas, il n y a aucun lien entre les deux affections. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

56 Toux chronique Dilatation des bronches Bronchite chronique Bronchiolite oblitérante RGO + Dysplasie broncho-pulmonaire Fibrose pulmonaire Syndrome d apnée du sommeil Douleur thoracique Mucoviscidose

57 Prévalence RGO TC est estimée à 10 à 40 % La toux est sèche et quinteuse, nocturne+++. Le RGO est évoqué devant une TC à RX thoracique normale. (Chez l'adulte, le RGO est la 3 ème cause de TC, après l'asthme et la rhinorrhée postérieure). 23% des malades avec une TC ont des signes RGO. Lors de l exploration d une TC : un RGO est retrouvé chez 10 à 40 %des sujets. La TC est la seule manifestation du RGO dans 50 à 75 % des cas. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

58 Différents mécanismes peuvent expliquer la toux associée au RGO: 1- Mécanisme réflexe 2- Des inhalations massives: Sont en général en rapport avec des reflux de grand volume. 3- Des micro-inhalations 4- L effet favorisant de la toux sur le RGO est discuté: - Chez le sujet sain, la toux ne s accompagne pas de reflux. - La toux pourrait cependant induire des relaxations anormales du SIO et favoriser des épisodes de reflux. Ing A, Ngu M, Breslin Chest 1992 ; 102 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

59 Le RGO est très fréquent chez les patients porteurs d une BC, affectant plus de 50 % (Ducolone. A et al.) En outre, la perfusion œsophagienne d acide entraînait une broncho-constriction chez les asthmatiques mais pas chez les bronchitiques. Il n y a pas d argument actuel permettant d établir un lien de causalité entre RGO et bronchite chronique. Ducolone A, et al.. Allerg Immunol 1988 ; 20 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

60 Le RGO serait présent dans 18 à 23 % des cas de broncho dysplasie. L apparition du RGO procède de plusieurs facteurs : 1. Des relaxations transitoires itératives du SIO 2. Une augmentation de l effort inspiratoire, couplée avec l augmentation transitoire de la pression abdominale en relation avec la toux et les cris notamment chez les enfants. 3. la kinésithérapie respiratoire peut être un facteur surajouté. Omari T, et al. J Pediatr Surg 1999;34: Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

61 54 % des patients ayant une FP auraient également un RGO selon les données d un TOGD, contre 8 % dans la population témoin. 16 de 17 patients ayant une FP idiopathique prouvée histologiquement ont un RGO (Tobin et al) Le rôle du RGO a aussi été évoqué dans la FP qui complique la sclérodermie systémique. Expérimentalement, des micro-inhalations répétées de liquide gastrique peuvent induire le développement d une FP. Tobin RW, et al. Am J Respir Crit Care Med 1998 ; 158 : Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

62 La réalisation simultanée de ph-métrie et de polysomnographie a mis en évidence une corrélation entre l acidité œsophagienne et les évènements respiratoires nocturnes. Au cours du SAOS, le réflexe de déglutition est altéré. Dans 50% des cas, une relation entre l apnée et le RGO est retrouvée. Le nombre d épisodes de RGO est diminué par la pression positive continue (PPC). Et le nombre de réveils nocturnes chez les apnéiques diminue sous anti-sécrétoires. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

63 Les DT liées au RGO sont constrictives et rétrosternales, avec parfois une irradiation postérieure dorsale et ascendante vers les mâchoires. Elles simulent donc un angor. L'absence de lien avec l'effort est un élément orientant vers un RGO. La responsabilité du RGO ne se discute qu'après un bilan cardiologique normal, tout particulièrement lorsque le sujet a plus de 45 ans et/ou qu'il a des facteurs de risque cardiovasculaires. Buscail L. forum médical de rangueil 2007 Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA (bahlaoui@hotmail.com)

64 La prévalence du RGO dans la mucoviscidose : 27 et 81 % selon les moyens diagnostiques et la tranche d âge étudiée. Chez le nourrisson atteint de mucoviscidose, la prévalence du RGO diagnostiqué sur une ph-métrie de 24 heures est d environ 50 %. La présence de vomissements cliniques est le meilleur facteur prédictif d un RGO objectivé par la ph-métrie. Le RGO n est pas corrélé à l atteinte respiratoire car il a tendance à s améliorer avec l âge, alors que la maladie respiratoire s aggrave. Heine RG, Button BM, et al. Arch Dis Child 1998 ; 78 : Button BM, Heine RG,et al.. Arch Dis Child 1997 ; 76 :

65 Les relations entre RGO et symptômes respiratoires sont complexes et difficiles à appréhender. Les données réellement objectives manquent, tant pour caractériser les symptômes que pour évaluer les résultats des traitements anti-reflux. Pr. Abdelkrim BAHLAOUI Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Ibn Rochd CHU, CASABLANCA

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